Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1867-01-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 30 janvier 1867 30 janvier 1867
Description : 1867/01/30 (Numéro 1451). 1867/01/30 (Numéro 1451).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k589541q
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/07/2008
US, PETIT JOOHNâl,
tairs espagnoles
Nous lisons dans la Chroriique d'Albacète f
Deux militaires libérés dn service demandèrent
dernièrement l'hospitalité dans une des principales
maisons d'un village de la province d'Alicante, où
le maître, étant absent, la maîtresse et une domes-
tique se trouvaient seules.
Accueillis, et la nuit étant venue; ces militaires
allèrent se coucher-dans le grenier à foin, lorsqu'à.
une heure avancée de la nuit, la maîtresse delà
maison entendant frapper à la porte, ordonna à la
domestique d'ouvrir, dans la persuasion que c'était
son mari mais, au Feu de.celai-ci, deux hommes
masqués pénétrèrent dans la maison, menaçant les
deux femmes^ et 'exigeant que la maîtresse leur
livrât tout l'argent qu'elle avait,
Aux cris que purent pousser dans les .premiers
instants, tant la maîtresse que la domestique, les
deux militaires congédiés s'éveilîërent, et pensant
qu'il arrivait quelque chose d'extraordinaire, ils
sortirent du grenier à foin, l'un d'eux armé d'un
revolver, pénétrèrent dans la chambre où se passait
'Kévénemerit et assurés que les hommes masqués
cherchaient à commettre un vol, voyant, en outre,
qae ceux-ét'ge disposaient à les attaquer poignard
en main, celui des militaires qui avait le revolver
^déchargea sur les voleurs, les étendant tous les
ctenx morts sur le coup.
Sur ces entrefaites, le maître de la maison frap-
pa'à la porte, mais les militaires nele connaissant
pas, lui dirent qu'ils ne lui ouvriraient que tout
autant qu'il viendrait acèompagné de l'autorité lo-
cale. It dut, par conséquent, aller chercher le mai-
re, et ne le trouvant pas chez lui, il aHa chez l'ad-
joint, qu'il ne rencontra pas davantage; recourant
alors au te de la gendarmerie, on l'assista de
deox gendarmes, en compagnie desquels il retour-
na.à sa maison, dont la porte lui fut enfin ouverte.
Alors on procéda à la reconnaissance des malfai-
4eqrs qui gisaient sur le sol; et que l'on juge de la
stupéfaction de tout le monde, en voyant qu'ils n'é-
taient autres que le maire et l'adjoint de la localité
Nous avons emprunté au journal la Patrie l'arti-
nous avons publié dimanche sous le titre
>vm hobbible vengeance. La Patrie annonce au-
joard'hui qu'elle l'a elle-même emprunté à la Po-
tit* Presse.
VARIÉTÉS
LE GRIME D'ORCIVAL
Pfoirle Petit Journal depuis le 30 octobre.}
Dans le regard aussi bien quedans le ton du
juge de paix, M.tecoq crut démêler un certain
doute qui le choqua.
rr-îVous défieriez-vous de, moi, monsieur?
demanda-t-il.
Le père Plantât voulut protester.
Croyez, monsieur.
Vous avez ma parole, reprit M. Lecoq, et
si vous me connaissiez mieux, vous sauriez que
je4a dégage toujours quand je J'ai donnée. Je
tous ai affirmé que je ferais tous mes efforts
doubliez pas que je vous ai promis mon con-
cears et non le succès. Laissez-moi donc pren-
dre les mesures que je crois opportunes.
Ce disant, sans s'occuper de l'air tout fait
décontenancé du juge de paix, il sonna pour
appeler Janouille.
â* ̃&̃ BOHRSF*ralESKT– FQrTE BANQCK t0/ Dernier Précéd.' s-' s BOURSE' DENTES ET KrTt: «boti q 1/ Dmh» ft«c«d. Acbioot.*»bb. marchés DU 28 janvier.
J BTOln>t ACTI0BS tbl yiMa3 I? cours clôture. ,S | BOURSE .cx,Off ESC ^«h.^ 3 cours. cWture.
^gg 68 M«»M»eriei ln>pirt»l«»(i«rT»e« nwrtliii».). le. 725.. «5 i'i Çôteat.tûts d. 101 50 Bonnei'disp. 58 .1'
.-Jouissance i" janvier. t. v 68 85 [ M» •• -eatotinès. lOî Su*rcsrafHaéB(leslO0k)
» JouissanceîQ8ept.l866.lt 6 c Bonne sorte. 128
•««. m.A m» t,« oMigrtions M«rteatoe« Jouissance Jûiii-^éoeinb. c: 1K« j înS^L-™ »* *Sortes ̃ordin..lî6
17 Cré«t«frteole .•; |c. Herd da l'Bspacm .sî.lo. *17 UT.. derniers. 6 marc! disp. 77 50
iSaSp triait foncier d* rranoe C. 14B0 .» 25 Obeniin» de f»r Jkemataa Jouissance avril-octotee. te. 100 Mars et avril. 101 4m.demars.*
l Jouissance janvieHuille». t. 145S 75 30 e«»«ooa» Jouissance janvier-juillet, c. 4 m. de mai.
Jouissance mai-novemb.. t. 64R Jouissance janvier-juillet, t. 90.. Pria; officiels
̃<̃> «.«.«^«.«-.JïïïïSïïïrZ^ s:: Mars et avril.
8.. emm-ComptoIr du Commerco c. • 430 i 15 –1855-1860. 460 Cbrdoue-Sévilie ïJSSSkÎS^V'* '*̃ w 4tn--de mars- • ••
Jouissance avril-octobre t. T. 470 i 20 530 15 UgiWd'Salie. KiSf'" ^s
Jouissance maï-nôvëmb.I t. 5»" ,i0 540 V, I 15 g)500fr.io/0 475.. t5 PorW(»is. lîS.. 128 75 l57Mi.net.. 7S
S Jouissance jaKvier-juillet. t. Est. 7s de KSD' v"s*s i Bœufs 1 i2 1 46 1 3=> 1 S6 122 i 2r
Jouissance avril-octobre, t. 903 75 90s?; Lyon. Comptoir dé l'Agric: Vaches. b99 m 132 1 sa i 22 1 2fi 1 iz 1 16
8760-,O««Bt c. 575.. 57 50 15 Bourbonnais. SU.. Ogéé-descide fer 56 .iSSÎnc" 141Î9 • i iî 177 «fit 8
.w#iuab«iiod8terde8aint-ouen.T.7! t. ou' 1S Lyon^Genève, gar 806 25 1 60 Compt.Naudet C°.. 37 50 S7 Poids raoven bœufs, 341 kil.;vaches, ^(ikilog..
57 50 Société Immobilière .(C. 360.. 15 Nord Gaz de Marseille 50a.. 502 50 p~_n_ jp \nnntnna rases; < Wi *U'r 90;'en laine.
J rester ici sans bouger, pour attendre les hom-
mes que j'ai envoyés en tournée ce matin. A
¡mesure qu'ils se présenteront, tu les enverras
au rapport chez le marchand de vin de la rue
des Martyrs. Tu sais, au coin, en face de l'é-
glise. Ils y trouveront bonne et nombreuse com-
pagnie.
Il donnait sesordres, et en même temps il
quittait sa robe de chambre, endossait une lon-
gue redingote noire et assujettissait solidement
sa perruque.
-Monsieur rentrera-t-il ce soir? demanda
Janouille.
7– Je ne sais.
Et si on vient de là-bas ?
« Là-bas, » pour un homme du métier, c'est1
toujours la maison, » la préfecture de police.
Tu diras, répondit-il, que je suis dehors
pour l'affaire de Corbeil.
M. Lecoq était prêt. Véritablement il avait la
tournure, la physionomie et les façons d'un
respectable chef de bureau d'une cinquantaine
d'années. Des lunettes d'or, un parapluie, tout
en lui exhalait un parfum on ne peut plus bu-
reaucratique.
Maintenant, dit-il au père Plantât, hâtons-
Dans la salle à manger, Goulard, qui avait
fini de déjeuner, attendait au port d'armes le
passage de son grand homme.
Eh bien l mon garçon, lui demanda M.
Lecoq, as-tu dit deux mots à mon vin ? com-
ment le trouves -tu ?
Délicieux, monsieur, répondit -l'agent de
Corbeil, parfait, cfst-à-dire un vrai nectar.
T'a-t-il ragaillardi, au moins?
Oh oui, monsieur.
Alors, tu vas nous suivre à quinze pas et
tu monteras-la garde* devant la porte de te mai-
son ou tu nous verras entrée» J'aurai probable-
ment à te confier une jolie fille, quetii conduiras
à M. Dommi. Et ouvre l'œil c'est une fine mou-
che, fort capable de t'enjôler en route et de te
glisser entreies doigts.
II sortirent, et derrière eux Janouitle se bar-
ricada solidement.
Avez-vous besoin d'argent?
Voulez-vous un habillement Complet à la
dernière mode, une calèche à huit ressorts ou
une paire de bottines? Vous faudrait-il un ca-
chemire de l'Inde, un service de porcelaine oû
un bon tableau pas cher? Est-ce un mobilier
que vous souhaitez, de noyer ou de palissan-
dre, ou des diamants, ou des draps ou des den-
telles, ou une maison de campagne, ou votre
provision de bois pour l'hiver?
Adressez-vous à Mme Charman.rue Notre-
Dame-de-Lorette, 136, au premier, aû-dessusde
l'entresol, car elle tient tout cela et même d'au-
tres articles encorequ'il est défendu de consi-
dérer comme marchandise.
Si, homme, vous avez quelque garantie à lui
présenter, ne fût-ce qu'un traitement saisissa-
ble; si, femme, Yous. êtes jeune, jolie et point
farouche, Mm6 Gharman se fera un plaisir de
vous obliger à raison de deux cents pour cent
d'intérêt.
= Ace taux elle a coup de,-pratiques et n'a
pourtant pas encore fait fortune. C'est qu'elle
est forcément très aventoreuse,.qu'il y a d'é-
normes pertes s'il y a de prodigieux profits, et
qqè souvent ce qui estvenu par la flûte s'en va
par le tambour.
Puis, ainsi qu'elle se platt à le dire, elle est
(rop honnête. Et c'est vrai, au moins, qu'elle
est honnête elle vendrait sa dernière chemise
brodée plutôt que de laisser protester sa signa-
ture.
Personne, d'ailleurs, moins que Mme. Ghar-
man ne ressemble à cette horrible grosse fem-
me cynique, chargée de
bagues et de est le type de la
Elle est blonde, émince, douce, ne manque
pas d'une certaine distinction, et porte invaria-
blement, été comme hiver,une robe de soie:
noire. Elle possède un mari; assure-t-on, mais
personne jamais ne l'a vu, ce qui n'empêche
âue sa conduite éqt; au dire de son portier, au-
OTRfiSim rfll
Si honorable cependant ̃que soit la profession1
de Mme Charœan, elle a eu plus (,!Une fois af-
faire à M. Lecoq. Elle a besoin de lui et le
craintcomme le feu.
Aussi accueiflit^IIel'agant de.la sûreté et son
compagnon qu'elle prit pour un collègue,
bien entendu;: un peu comme un surnumé-
raire acpueillerait son directeur venant le vi-
Elle les attendait. leur coup de sonnette,
elleaccourut au-devant d'eux jusque dans son
antichambre, gracieuse, respectueuse, le sou-
rire aux lèvres. Elle disputa à sa bonne l'hon-
neur detes faire passer dans son salon, elle:
leur avança les meilleurs fauteuils et môme
leur offrit quelques rafraîchissements.
La suite à demain. êmilb gabobuiac.
HBRAIRIE BEiDX-ARTS âGRICDLTCftE
Xjltaralrl© «le L. et G'
BOCLETABD SAINÏ-GEUV AUt, 77, A PAniS
MISE m VENTE DM PREMIER FASCICULE
DES
FABLES de LA FONTAINE
Illustrées par GUSTAVE DORE
déplus de 300 dessins (70 à 80-compositioosd'une
page>«ntière); 84& «ronds dessins en tAte
des-ilabies. 250 culs-de-lnmpe.
Les •40apremières livraisons, contenant i 5 compo-
sitions, £1 grands dessins et 42 culs-de-lampe, for-
ment va prix de 5 fr»nc«. L'ouvrage
formera environ six fascicules.
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à 5O centimes. Chaque livraison contient 16 pages
petit in-folio. Ifparait une livraison parseuiaine.
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Galanthus nivalis ou perce-neige, le cent. 6 »
̃ Pour tov&ies artidesnon sijnés: A. Doban.
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tairs espagnoles
Nous lisons dans la Chroriique d'Albacète f
Deux militaires libérés dn service demandèrent
dernièrement l'hospitalité dans une des principales
maisons d'un village de la province d'Alicante, où
le maître, étant absent, la maîtresse et une domes-
tique se trouvaient seules.
Accueillis, et la nuit étant venue; ces militaires
allèrent se coucher-dans le grenier à foin, lorsqu'à.
une heure avancée de la nuit, la maîtresse delà
maison entendant frapper à la porte, ordonna à la
domestique d'ouvrir, dans la persuasion que c'était
son mari mais, au Feu de.celai-ci, deux hommes
masqués pénétrèrent dans la maison, menaçant les
deux femmes^ et 'exigeant que la maîtresse leur
livrât tout l'argent qu'elle avait,
Aux cris que purent pousser dans les .premiers
instants, tant la maîtresse que la domestique, les
deux militaires congédiés s'éveilîërent, et pensant
qu'il arrivait quelque chose d'extraordinaire, ils
sortirent du grenier à foin, l'un d'eux armé d'un
revolver, pénétrèrent dans la chambre où se passait
'Kévénemerit et assurés que les hommes masqués
cherchaient à commettre un vol, voyant, en outre,
qae ceux-ét'ge disposaient à les attaquer poignard
en main, celui des militaires qui avait le revolver
^déchargea sur les voleurs, les étendant tous les
ctenx morts sur le coup.
Sur ces entrefaites, le maître de la maison frap-
pa'à la porte, mais les militaires nele connaissant
pas, lui dirent qu'ils ne lui ouvriraient que tout
autant qu'il viendrait acèompagné de l'autorité lo-
cale. It dut, par conséquent, aller chercher le mai-
re, et ne le trouvant pas chez lui, il aHa chez l'ad-
joint, qu'il ne rencontra pas davantage; recourant
alors au te de la gendarmerie, on l'assista de
deox gendarmes, en compagnie desquels il retour-
na.à sa maison, dont la porte lui fut enfin ouverte.
Alors on procéda à la reconnaissance des malfai-
4eqrs qui gisaient sur le sol; et que l'on juge de la
stupéfaction de tout le monde, en voyant qu'ils n'é-
taient autres que le maire et l'adjoint de la localité
Nous avons emprunté au journal la Patrie l'arti-
nous avons publié dimanche sous le titre
>vm hobbible vengeance. La Patrie annonce au-
joard'hui qu'elle l'a elle-même emprunté à la Po-
tit* Presse.
VARIÉTÉS
LE GRIME D'ORCIVAL
Pfoirle Petit Journal depuis le 30 octobre.}
Dans le regard aussi bien quedans le ton du
juge de paix, M.tecoq crut démêler un certain
doute qui le choqua.
rr-îVous défieriez-vous de, moi, monsieur?
demanda-t-il.
Le père Plantât voulut protester.
Croyez, monsieur.
Vous avez ma parole, reprit M. Lecoq, et
si vous me connaissiez mieux, vous sauriez que
je4a dégage toujours quand je J'ai donnée. Je
tous ai affirmé que je ferais tous mes efforts
cears et non le succès. Laissez-moi donc pren-
dre les mesures que je crois opportunes.
Ce disant, sans s'occuper de l'air tout fait
décontenancé du juge de paix, il sonna pour
appeler Janouille.
â* ̃&̃ BOHRSF*ralESKT– FQrTE BANQCK t0/ Dernier Précéd.' s-' s BOURSE' DENTES ET KrTt: «boti q 1/ Dmh» ft«c«d. Acbioot.*»bb. marchés DU 28 janvier.
J BTOln>t ACTI0BS tbl yiMa3 I? cours clôture. ,S | BOURSE .cx,Off ESC ^«h.^ 3 cours. cWture.
^gg 68 M«»M»eriei ln>pirt»l«»(i«rT»e« nwrtliii».). le. 725.. «5 i'i Çôteat.tûts d. 101 50 Bonnei'disp. 58 .1'
.-Jouissance i" janvier. t. v 68 85 [ M» •• -eatotinès. lOî Su*rcsrafHaéB(leslO0k)
» JouissanceîQ8ept.l866.lt 6 c Bonne sorte. 128
•««. m.A m» t,« oMigrtions M«rteatoe« Jouissance Jûiii-^éoeinb. c: 1K« j înS^L-™ »* *Sortes ̃ordin..lî6
17 Cré«t«frteole .•; |c. Herd da l'Bspacm .sî.lo. *17 UT.. derniers. 6 marc! disp. 77 50
iSaSp triait foncier d* rranoe C. 14B0 .» 25 Obeniin» de f»r Jkemataa Jouissance avril-octotee. te. 100 Mars et avril. 101 4m.demars.*
l Jouissance janvieHuille». t. 145S 75 30 e«»«ooa» Jouissance janvier-juillet, c. 4 m. de mai.
Jouissance mai-novemb.. t. 64R Jouissance janvier-juillet, t. 90.. Pria; officiels
̃<̃> «.«.«^«.«-.JïïïïSïïïrZ^ s:: Mars et avril.
8.. emm-ComptoIr du Commerco c. • 430 i 15 –1855-1860. 460 Cbrdoue-Sévilie ïJSSSkÎS^V'* '*̃ w 4tn--de mars- • ••
Jouissance avril-octobre t. T. 470 i 20 530 15 UgiWd'Salie. KiSf'" ^s
Jouissance maï-nôvëmb.I t. 5»" ,i0 540 V, I 15 g)500fr.io/0 475.. t5 PorW(»is. lîS.. 128 75 l57Mi.net.. 7S
S Jouissance jaKvier-juillet. t. Est. 7s de KSD' v"s*s i Bœufs 1 i2 1 46 1 3=> 1 S6 122 i 2r
Jouissance avril-octobre, t. 903 75 90s?; Lyon. Comptoir dé l'Agric: Vaches. b99 m 132 1 sa i 22 1 2fi 1 iz 1 16
8760-,O««Bt c. 575.. 57 50 15 Bourbonnais. SU.. Ogéé-descide fer 56 .iSSÎnc" 141Î9 • i iî 177 «fit 8
.w#iuab«iiod8terde8aint-ouen.T.7! t. ou' 1S Lyon^Genève, gar 806 25 1 60 Compt.Naudet C°.. 37 50 S7 Poids raoven bœufs, 341 kil.;vaches, ^(ikilog..
57 50 Société Immobilière .(C. 360.. 15 Nord Gaz de Marseille 50a.. 502 50 p~_n_ jp \nnntnna rases; < Wi *U'r 90;'en laine.
J rester ici sans bouger, pour attendre les hom-
mes que j'ai envoyés en tournée ce matin. A
¡mesure qu'ils se présenteront, tu les enverras
au rapport chez le marchand de vin de la rue
des Martyrs. Tu sais, au coin, en face de l'é-
glise. Ils y trouveront bonne et nombreuse com-
pagnie.
Il donnait sesordres, et en même temps il
quittait sa robe de chambre, endossait une lon-
gue redingote noire et assujettissait solidement
sa perruque.
-Monsieur rentrera-t-il ce soir? demanda
Janouille.
7– Je ne sais.
Et si on vient de là-bas ?
« Là-bas, » pour un homme du métier, c'est1
toujours la maison, » la préfecture de police.
Tu diras, répondit-il, que je suis dehors
pour l'affaire de Corbeil.
M. Lecoq était prêt. Véritablement il avait la
tournure, la physionomie et les façons d'un
respectable chef de bureau d'une cinquantaine
d'années. Des lunettes d'or, un parapluie, tout
en lui exhalait un parfum on ne peut plus bu-
reaucratique.
Maintenant, dit-il au père Plantât, hâtons-
Dans la salle à manger, Goulard, qui avait
fini de déjeuner, attendait au port d'armes le
passage de son grand homme.
Eh bien l mon garçon, lui demanda M.
Lecoq, as-tu dit deux mots à mon vin ? com-
ment le trouves -tu ?
Délicieux, monsieur, répondit -l'agent de
Corbeil, parfait, cfst-à-dire un vrai nectar.
T'a-t-il ragaillardi, au moins?
Oh oui, monsieur.
Alors, tu vas nous suivre à quinze pas et
tu monteras-la garde* devant la porte de te mai-
son ou tu nous verras entrée» J'aurai probable-
ment à te confier une jolie fille, quetii conduiras
à M. Dommi. Et ouvre l'œil c'est une fine mou-
che, fort capable de t'enjôler en route et de te
glisser entreies doigts.
II sortirent, et derrière eux Janouitle se bar-
ricada solidement.
Avez-vous besoin d'argent?
Voulez-vous un habillement Complet à la
dernière mode, une calèche à huit ressorts ou
une paire de bottines? Vous faudrait-il un ca-
chemire de l'Inde, un service de porcelaine oû
un bon tableau pas cher? Est-ce un mobilier
que vous souhaitez, de noyer ou de palissan-
dre, ou des diamants, ou des draps ou des den-
telles, ou une maison de campagne, ou votre
provision de bois pour l'hiver?
Adressez-vous à Mme Charman.rue Notre-
Dame-de-Lorette, 136, au premier, aû-dessusde
l'entresol, car elle tient tout cela et même d'au-
tres articles encorequ'il est défendu de consi-
dérer comme marchandise.
Si, homme, vous avez quelque garantie à lui
présenter, ne fût-ce qu'un traitement saisissa-
ble; si, femme, Yous. êtes jeune, jolie et point
farouche, Mm6 Gharman se fera un plaisir de
vous obliger à raison de deux cents pour cent
d'intérêt.
= Ace taux elle a coup de,-pratiques et n'a
pourtant pas encore fait fortune. C'est qu'elle
est forcément très aventoreuse,.qu'il y a d'é-
normes pertes s'il y a de prodigieux profits, et
qqè souvent ce qui estvenu par la flûte s'en va
par le tambour.
Puis, ainsi qu'elle se platt à le dire, elle est
(rop honnête. Et c'est vrai, au moins, qu'elle
est honnête elle vendrait sa dernière chemise
brodée plutôt que de laisser protester sa signa-
ture.
Personne, d'ailleurs, moins que Mme. Ghar-
man ne ressemble à cette horrible grosse fem-
me cynique, chargée de
bagues et de est le type de la
Elle est blonde, émince, douce, ne manque
pas d'une certaine distinction, et porte invaria-
blement, été comme hiver,une robe de soie:
noire. Elle possède un mari; assure-t-on, mais
personne jamais ne l'a vu, ce qui n'empêche
âue sa conduite éqt; au dire de son portier, au-
OTRfiSim rfll
Si honorable cependant ̃que soit la profession1
de Mme Charœan, elle a eu plus (,!Une fois af-
faire à M. Lecoq. Elle a besoin de lui et le
craintcomme le feu.
Aussi accueiflit^IIel'agant de.la sûreté et son
compagnon qu'elle prit pour un collègue,
bien entendu;: un peu comme un surnumé-
raire acpueillerait son directeur venant le vi-
Elle les attendait. leur coup de sonnette,
elleaccourut au-devant d'eux jusque dans son
antichambre, gracieuse, respectueuse, le sou-
rire aux lèvres. Elle disputa à sa bonne l'hon-
neur detes faire passer dans son salon, elle:
leur avança les meilleurs fauteuils et môme
leur offrit quelques rafraîchissements.
La suite à demain. êmilb gabobuiac.
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