Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1865-08-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 12 août 1865 12 août 1865
Description : 1865/08/12 (Numéro 924). 1865/08/12 (Numéro 924).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k589030f
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/07/2008
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i'I!>AHTEMENTS. 6,f.
ïiiV NUMÉRO CENTIMES •» V
<
Mandat tni -timbres-poste
AUX -ENFA-NTS. EN VACANCES.
Jeunes élèves 1
Au moment où, après avoir emballé soi-
gneusement vos livres de classe, et dit adieu
pour six semaines aux haricots du réfectoi-
re, vous vous élancez dans un wagon de
première classe pour retourner chez vps pa-
rents,-souffrezque le Petit Journalxous fas-
se-à son tour son homélie, sans citation lati-
ne ou grecque et sans robe dé docteur. en
complètefamiliarité, avec un sans-façon tout
paternel.
Je sais bien clu'à l'heure où je parle, vous
avez tous rompu les rangs.
Ces brigades dé collégiens, boutonnés et
propres comme- de vieux soldats, et que je
voyais arpentant le bois de Boulogne chaque
jeudi, se sont éparpillés comme une nuée de
perdrix effarouchées.
Ces belles demoiselles aux parures unifor-
mes, et dont la ceinture indiquait à la fois la
-finesse de l'esprit et la finesse de la taille,
̃:ont abandonné la vieille sous-maîtresse à la
'robe mauve qui les conduisait aux Tuileries
pour jouer à,'la raquette à la barbe du sou-
verain. elles sont aux eaux avec les grands
parents..
Chacun et chacune sont rentrés au giron,
se moquant de Quinte-Curce ou du manuel
de la orodeuse, de Cornélius Nepos ou des
exercices journaliers de Czerny sur le piano',
Mais, plus puissant que les éminents ora-
teurs qui m'ont précédé, j'ai une tribune pri-
vilégiée pour les écoliers.
Mes paroles se changeront en deux cent
mille feuille:! de papier .qui iront, en une
heure, les chercher dans leurs asiles joyeux.
Car la paresse éveille plus d'échos que la
1 voix du plus scmre académicien.
Ne craignez rien, je ne veux pas faire une
noavelle amplification sur les charmes de
l'étude, je ne suis pas plus fanatique que
vous deia vie scolaire. perpétuelle, mais
après les orateurs qui ont réglementé vos
labeurs, complimenté vos aptitudes, couron-
né vos succès, kissez^moi vous parler de
vos plaisirs.. ̃
M. le recteur et. Mmo la supérieure ontglo-'
N rifié vos classes, je veux glorifier vos vacan-
ces par un discourus court, substantiel etpro-
Je sais bien que vous n'écouterez pas
l'exorde de ma harangue, il se fait, tandis
que j'écris ces premières lignes, trop de
bruit autour de vous, on se croirait au collé-
ge, en récréation, c'est un chœur de voix
confuses, émues.
Oh comme il est grandi
Voyez donc, comme elle est devenue
belle!
Le drôle, dit le père, a- un commence-
ment de barbe au menton.
FEUILLETON, DU PETIT
DU 12 AOUT
LE 'DIAMANT DU COMMANDEUR
commandant manifestait le désir de se trouver
seul'quelques heures, ta comtesse et Jean pre-
naient leur volée.
Et c'était chose charmante, alors, que de voir
les deux jeunes gens s'en allant au bras. l'un de
l'autre, sur ies pelouses vertes du parc, au long!
tics sentiers fleuris sous les lulai.es ombreuses!
Et tout cela au gra6d scandale de messieurs
Car, si les deux Maltevert vivraient, dans une
solitude absolue et quittaient Montmorin dès le
point du jour, pour n'y revenir qu'à la nuit et
ses: si Mmo Durand ne paraissait plus aux repas
tuellement il l'heure dans la salle à manger, et
sj'y mettaient religieusement à table, sous la pré-
sidénce du marquis de îs'osrhéac, lequel avait
pris la place d'honneur en l'absence des Malte-
vert
Or, la comtesse défrayait journellement la
conversation de ces messieurs.
[\)\oirte Pettt Journal du iTiuillet au 11 août.
La gamine, dit la mère, est bientôt aus-
si grande que moi.
Et voilà M. le curé; M. le maire, M. le di-
recteur des contributions, .notre voisin le
vieil officier retraité, nos voisines, tantes,
nièces et cousines qui renouvellent, en louan-
ges cordiales, l'unisson du chœur antique.
La mutine femme de chambre qui jouait
jadis à La Tour, prends garde avec Gustave
ne veut pas se laisser embrasser.
Le vieux jardinier qui faisait danser Laure
sur ses genoux ôte sa casquette devant cette
petite miniature de jolie femme et lui dit Ma-
demoiselle.
Seul, le chien du logis n'est pas intimidé
par cette marche accélérée de l'adolescence,
il fait des bonds comme s'il poursuivait lie
lièvre du fond des bois. 4
Ce charmant, tumulte s'apaise, et je puis
espérer, après tant de baisers donnés et re-
çus, d'être écouté à mon tour. Il
Les vacances, mes enfants, sont votre feai-
son, comme avril est la saison des violettes,
comme août est la saison des treilles ver-
meilles.
Employez-les bien. j
A vous, messieurs les collégiens, la chas-
se, la pèche, l'équitation, les excursions
lointaines avec papa.
A vous, mesdemoiselles, la chasse au pa-
pillon dans les champs, l'escarpolette, dont
Blondin fait un hamac, les visites aux villas
voisines.
Le garçon, rentrait chez ses pères, retrou-
ve dans un tiroir, le régiment de soldats' de
plomb qui n'a pas vu le jour depuis son en-
trée en classe. et il s'empresse dépasser
une revue d'ensemble. ̃'•
La fillette, en mettant le pied chez sa mè-'
re. retrouve. dans un meuble de Boule, sa
poupée qui, comme la Belle au Bois dor-
mant, est demeurée immobile sous ses atours
de brocart et d'or.
Et les joujoux nouveaux s'ajoutent aux
joujoux anciens, car chaque intime appor-
te son offrande aux divinités enfantines.
Chantez, dansez, riez, amusez-vous, chers
élèves, tel est le premier point de ma ha-
Mais que les courses folles, les rondes in-
sensées, tes danses sur l'herbe ne fassent.pas,
seules battre vos jeunes cœurs.
Allez ^revoir dans le logis dont vous êtes
le sourire, les vieux meubles, vos anciens
amis.
Ce ne sont pas les sièges dorés du salon,
achetés à Paris l'an1 dernier, qui doivent é-
voquer vos jeunes souvenirs.
Ce ne sont pas les sièges et les bahuts scul-
ptés de la salle amanger, venus d'Allemagne
comme des curiosités, qui vous rappelleront
votre enfance.
Mais tenez, je vous recommande ce petit
fauteuil qui se cache dans un coin du bau-
doir dc^maniàn, ainsi qu'un bon vieux, lion-,
teux de son habit qui n'est plus de mode.
C'est là qu'il l'âge de quinze mois, avec
un hochet d'ivoire pour sceptre, vous gou-
verniez despotiquement la maison tout en-
tière, sans que personne songeât à s'insur-
,der contre votre tyrannique autorité.
M. le chevalier Arthur de La Barillère fulmi-
nait contre elle les pltas sanglants anathèmes
depuis qu'il désespérait d'en faire sa bru.
La marquis, trop fidèle aux traditions galantes
et courtoises de t'ancien régime, prenait alors la
défense,de la belle veuve; et il le faisait en des
termes lois, il jouait si bien la maladresse par
excès de zèle, qu'il semait son plaidoyer des
plus noires calomnies, et cela sans y prendre
•garde en apparence.
M. de Nosrhéac n'avait pas renoncé, -Sans dé-
sir de vengeance, ii ses projets matrimoniaux.
M. le comte de Frauquépée qui, dès le pre-
mier jour, avait levé le .drapeau de l'opposition
contre sa parente mésalliée, triomphait donc en
voyant ses cousins revenir à son opinion mais
son triomphe fi\t tout à fait complet lorsque, un
soir M. le chevalier Arthur de la Barillère ap-
parut, au milieu du déjeuner, comme un mes-
sager de néfaste augure.
Le bonhonnne était 'rouge d'indignation il
suait et souillait d'une façon lamentable dans
sa courte obésité.
Ventre de biche messieurs mes cousins,
s'écria-t-il hors de lui; en voici bien d'une;!
autre
Qu'est-ce donc demanda le marquis.
Messieurs, dit le chevalier, reprenant' ha-
leiné, s'asseyant et s'essuyant Je front; o/uand
•les races dégénèrent, elles ne dégénèront ja-
mais il moitié.
Ces paroles emplies d'une prophétie -sinistre,
soulevèrent la curiosité générale, et l'on prêta
une oreille attentive au chevalier Arifour.
Ah!, reprit-il, nouseus-
Et à côté du petit fauteuil. le grand.
ou grand'rnèVe reposa'it'ses quatre-ving "t-dix
ans, sa tête blanche;
Les deux sièges sont inoccupés.
La marche asceodante -de votre vie a v/tdé
l'un.
L'implacable mort a vidé l'antre.
Pourquoi comprimer les deux larmes bril-
lantes qui tremblent dans vos yekrx?
pourquoi les mettre en retenue 1 Elles
appartiennent à la mémoire de la bonne âme
envolée.
La maison que vous aviez quittée Fan der-
nier, comme on quitte son berceau, est au-
jourd'hui, pour vous, un musée, la représen-
tation naturelle de l'histoire de votre famille.
Ici, sous ce globe, est une touffe de fleurs
d'oranger, dont le temps a entamé l'albâtre,
c'est le bouquet de, mariage de votre mère,
paréé ee jour-là comme on pare l'autel de la
vierge.
Là bas, dans cet écrin aux chiffres impé-
riaux est un bijou qui a été gagné soit par
la valeur guerrière, soit par le mérite civil,
c'est la croix d'honneur votre père.
Vous trouverez, sans consulter d'Ilozier,
vos titres de nolilesse.
Dans le cabinet de travail est la bibliothè-
que du chef de la famille,; là, cent auteurs
qui vécurent désunis par l'a controverse, de-
meurent, sous la force pacifique du volume,
unis comme un bataillon intellcctuel portant
le même uniforme de basane dorée, ou de
peau de chagrin. Ne consultez pas en' ca-
chette ces beaux diseurs du temps passé. à
moins qu'ils ne se nomment La Bruyère ou
Fénelon, Florian ou Bernardin 'de Saint-Pie-
Vous ne boiriez pas de l'alicante pour
vin ordinaire, sans avoir la migraine, vous
ne liriez pas Voltaire ou Rousseau sans
trouble pour votre jeune raison.
Sautez, chantez, riez, mettez le foyer do-
mestique au pillage, secouez les pommiers
fertiles, escaladez les marronniers branchus;
conviez, jeunes [filles, vos anjies à des di-
1 nettes monstres; en avant les quilles, le cric-
tett, les billes et le cheval fondu
Amusez-vous.
Mais n'oublies pas tout à fait le collège 6u
la pension, bien qu'il y pleuve des soupes
maigries et des pensums, des exercices au
tricot ou des gammes à faire pendant deux
heures consécutives.
Ne l'oubliez pas, jeune fille, qui avez quit-
té lés longs pantalons brodés pour la coquet-
te crinoline. «
Ne l'oubliez pas, jeune homme, qui noir-
cissez déjà vos moustaches naissantes avec
.du bouchon brûlé.
Car à la pension, au collège, il reste des
élèves qui n'ont pas de mère,' pas de père,
pas de parents.
Partant pasde vacances
Qui s'en vont pleurer à coté de la vieille
servante du réfectoire.
Ou qui sc promènent, tfisles et solitaires,
dans les salles d'étude vides, ouvrant les
pupitres désertés,comme pour trouver une
trace de leurs camarades-partis.
Je vous implore pouf ces orphelins qui
n'ont de maison que l'école.
sions déjà jugé la comtesse Durand, nous étions
encore au-dessous de la vérité.
Hein ? lit l'aîné des Franquépée dressant
l'oreille comme un chèval de braille qui en-
tend leclairon, allez-vous, mon beau cousin,
nous apprendre que!que équipée nouvelle de
cette aventurière?
Atn interrompait hypocritement le marquis
de Nosrhéac, je proteste contre le mot. Je veux
admettre que la comtesse ait eu quelques aven-
tures, mon Dieu qui n'en. a pas'? mais après
tout, messieurs mes cousins, c'est une Malle-
vert
̃ a^- Eli oui, murmura le chevalier Arthur dont
l'indignation croissait, c'est une Maltevert, cl
c'est ce qui fait notre honte.
• Expliquez-vous donc, beau cousin! ricana
l'aîné des Franquépée.
0ui.l. oui, exp>lique7/-yous, murmura son
cadet, en li·ère soumis et imitateur passionné''de
son aîné.
Eh bien! messieurs., dit le chevalier qui
suspendait ses paroles pour en doubler l'eil'ot
i dramatique ce n'étais point assez que cette
'femme dégénérée et sa ns pudeur se fût ntésal-
liée, ce n'était. point eïicore assez qu'elle .vînt ici
nous donner le scandale de sa conduite avec un
officier de Bonaparte.
Qu'est-ce donc,; mon Dieu! demanda-t-on
à l? ronde.
Écoutez, écootez bien, reprit le narrateur
dont la voix deve'naitf sombre et solennelle com-
me s'il eût joué ).a tragédie.
Le silence f1'lt tel, qu'on n'entondit -plus dans
la salle aue-l'o bruit effaré des mandibules de
Et dont les jeunes fronts n'ont eu que vos.
baisers,, écrivez-leur, aimez-les, consolez-
les ces chers condisciples que vous re-
trouverez dans la vie c'est encore une douce
et généreuse occupation que' je vous recom-
mande po:ir vos vacances.
Et, quand-dans six semaines, chers éli;-
ves, vous rentrerez.en classe, n'ayez pas
l'air trop affligés em-abordant' ces pauvre»
abandonné.
Votre retour, qui ramène sur les bancs de.
l'école ranimation, laviez la gaîté. n'ést-it
pas- pour eux le r^inisj? des «hirondelles 1*
STÏMOTlliE TBIMM.,
PARIS V
Le -Mëmtènr publie les dépêcher Béantes
Camp de Châlons, i&iGwût 188a,
soir
en-* acquitté Plombières ce* matin b
peut heures pour, se rendre au. champ \de Gha-;
Sur le paijco.urs. Sa Majesté s'esth.arrêhî® àRë-
miremont, à Epina-i et Nancy peur recevoir1
les autorités. Une foula; immense' pétait portée*
spontanément aux entrons des ga^es noirn ac-;
clamer i'bmnereur. A Nancy Je trairr inipéuial a-
été couvert de fleurs lamées,des majssns eftdes*
quais longeant la voie, dans la -traversée -des-
A son arrivée
Majesté été reçue par S; Kxc. Je» EiaréciM1
Niel, commandant en chef, à« la tôte»de
L'Empereur est monté imiîiédiatemen»àicho*
val pour se rendre au quartier impérial.
En traversant la double haie de^tronpes dé
toutes armes formée sur'son passade, t&Ma-
jeslc a reçu l'accueil le plus sympathiquaKet le'
plus chaleureux.
Pendant son séjour au camp,.cjui sera«de^pel-
que durée,J'Empereur est accompagné dos; gé-
néraux de division Lebœuf, Fleury"; des géné-
raux de brigade Castelhau, comte Lepic des-
capitaines, officiers d'ordonnance, Jumà de
NoireleiTe et d'Aubipjny du docteur baron Lâr-»-
-rey, ainsi que de AI. Raimbeaux, écuyer.
Kpinal, 10aoùt486S, 4 heures miaules
du soir,
L'Empereur a reçu aux gares de Bemireraont
et d'Epinal .l'accueille plus enthousiaste,
La population entière de ces deux viileE'-s'y"
était transportée. Les fonctionnaires ont été pire'
sentes a Sa Majesté,, qui a remis de sa mains
queklues-unes des décorations-qu'èlfe avait bien;
voulu accorder. ̃
Elle a passe en revue la garnison d'Epinoi! :et
accordé une médaille militaire.
L'Empereur, bien portant et très sa&isfa'&y a.
'adressé la panote a tous les chefade service *tit!
vùiiigrand nombre de personnes asrëc unw^bosmo (
grâce extrême qui a laissé la population rsvia-
et charmée..
Le Moniteur de ce matin pme des jetés du 15 août. En le résumé:
Le 15 août, ir six heures du, matin, des salves,
tirées par le canon des Invalides 'annonceï-oQt
la fête nationale..
Ces salves seront répétées 'ie soir, à six [lettres.
Le matin, des secours en -nature seront cîislri–
bues aux familles indigent as des vingt aia-oii--
dissements.
M. Iiontémps de Saint-nuait à manger, ot ne pe* nsai.t pas que les- raè-
fiiils de la comtesse lai ussent faire perdue un
coup de dent.
Vous savez bien. ce' t enfant naturel, ce bà-
tard, ce péché de jeunes se de feu notre- parant1-
4e commandeur.
Jean! exclama-jt-c ,n.
Oui, ce petit mise râble, ce drôle que nous,
avons le. désagrémont de rencontrer quelque-
fois.
'–Eh bien?
Eh bien voîci^ que la comtesse, foulant'
aux pieds toute pudr »ur, tout orgueil de famille,
tout préjugé du sauf et de caste, a connais-
sance a^fe lui, qvi'f Jle "sort appuyée a son bras.
Messaline ex clama l'aîné* des Franquepee
Ah ricana M. le chevalier Arthur de la
Barillère, messie urs et chers 'parents, préparez-
vous au bouquet au joli hiot, au l'eu d'artifice
de la comédie! Je n*ai rien dit encore.
Etic vindica' t,if bonhomme s'arrêta malicieu-
sement, Pendant dix secondes, chacun des co-
héritiers sc demanda si la comtesse n'avait
point, en collaboration avec Jean, assassiné,
lullé et incendié.
Elle s'appuyait sur sortiras, continua M.
le chevali/ jr Arthur de la Barillère, et elle l'an-'
pelait 1/10' IL cousin
A ces r'ierniers niots, du^lievalier, la salle foil-s
lit crou'.er, ébranlée p^v les imprécations et le'3,
cri d'horreur des ̃ cohéritiers.
--«nôme faillit
-tnapp 'l- -viette. Mais i! se remit.
à la'iibrairie du Btiir iulk*
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i'I!>AHTEMENTS. 6,f.
ïiiV NUMÉRO CENTIMES •» V
<
Mandat tni -timbres-poste
AUX -ENFA-NTS. EN VACANCES.
Jeunes élèves 1
Au moment où, après avoir emballé soi-
gneusement vos livres de classe, et dit adieu
pour six semaines aux haricots du réfectoi-
re, vous vous élancez dans un wagon de
première classe pour retourner chez vps pa-
rents,-souffrezque le Petit Journalxous fas-
se-à son tour son homélie, sans citation lati-
ne ou grecque et sans robe dé docteur. en
complètefamiliarité, avec un sans-façon tout
paternel.
Je sais bien clu'à l'heure où je parle, vous
avez tous rompu les rangs.
Ces brigades dé collégiens, boutonnés et
propres comme- de vieux soldats, et que je
voyais arpentant le bois de Boulogne chaque
jeudi, se sont éparpillés comme une nuée de
perdrix effarouchées.
Ces belles demoiselles aux parures unifor-
mes, et dont la ceinture indiquait à la fois la
-finesse de l'esprit et la finesse de la taille,
̃:ont abandonné la vieille sous-maîtresse à la
'robe mauve qui les conduisait aux Tuileries
pour jouer à,'la raquette à la barbe du sou-
verain. elles sont aux eaux avec les grands
parents..
Chacun et chacune sont rentrés au giron,
se moquant de Quinte-Curce ou du manuel
de la orodeuse, de Cornélius Nepos ou des
exercices journaliers de Czerny sur le piano',
Mais, plus puissant que les éminents ora-
teurs qui m'ont précédé, j'ai une tribune pri-
vilégiée pour les écoliers.
Mes paroles se changeront en deux cent
mille feuille:! de papier .qui iront, en une
heure, les chercher dans leurs asiles joyeux.
Car la paresse éveille plus d'échos que la
1 voix du plus scmre académicien.
Ne craignez rien, je ne veux pas faire une
noavelle amplification sur les charmes de
l'étude, je ne suis pas plus fanatique que
vous deia vie scolaire. perpétuelle, mais
après les orateurs qui ont réglementé vos
labeurs, complimenté vos aptitudes, couron-
né vos succès, kissez^moi vous parler de
vos plaisirs.. ̃
M. le recteur et. Mmo la supérieure ontglo-'
N rifié vos classes, je veux glorifier vos vacan-
ces par un discourus court, substantiel etpro-
Je sais bien que vous n'écouterez pas
l'exorde de ma harangue, il se fait, tandis
que j'écris ces premières lignes, trop de
bruit autour de vous, on se croirait au collé-
ge, en récréation, c'est un chœur de voix
confuses, émues.
Oh comme il est grandi
Voyez donc, comme elle est devenue
belle!
Le drôle, dit le père, a- un commence-
ment de barbe au menton.
FEUILLETON, DU PETIT
DU 12 AOUT
LE 'DIAMANT DU COMMANDEUR
commandant manifestait le désir de se trouver
seul'quelques heures, ta comtesse et Jean pre-
naient leur volée.
Et c'était chose charmante, alors, que de voir
les deux jeunes gens s'en allant au bras. l'un de
l'autre, sur ies pelouses vertes du parc, au long!
tics sentiers fleuris sous les lulai.es ombreuses!
Et tout cela au gra6d scandale de messieurs
Car, si les deux Maltevert vivraient, dans une
solitude absolue et quittaient Montmorin dès le
point du jour, pour n'y revenir qu'à la nuit et
ses: si Mmo Durand ne paraissait plus aux repas
tuellement il l'heure dans la salle à manger, et
sj'y mettaient religieusement à table, sous la pré-
sidénce du marquis de îs'osrhéac, lequel avait
pris la place d'honneur en l'absence des Malte-
vert
Or, la comtesse défrayait journellement la
conversation de ces messieurs.
[\)\oirte Pettt Journal du iTiuillet au 11 août.
La gamine, dit la mère, est bientôt aus-
si grande que moi.
Et voilà M. le curé; M. le maire, M. le di-
recteur des contributions, .notre voisin le
vieil officier retraité, nos voisines, tantes,
nièces et cousines qui renouvellent, en louan-
ges cordiales, l'unisson du chœur antique.
La mutine femme de chambre qui jouait
jadis à La Tour, prends garde avec Gustave
ne veut pas se laisser embrasser.
Le vieux jardinier qui faisait danser Laure
sur ses genoux ôte sa casquette devant cette
petite miniature de jolie femme et lui dit Ma-
demoiselle.
Seul, le chien du logis n'est pas intimidé
par cette marche accélérée de l'adolescence,
il fait des bonds comme s'il poursuivait lie
lièvre du fond des bois. 4
Ce charmant, tumulte s'apaise, et je puis
espérer, après tant de baisers donnés et re-
çus, d'être écouté à mon tour. Il
Les vacances, mes enfants, sont votre feai-
son, comme avril est la saison des violettes,
comme août est la saison des treilles ver-
meilles.
Employez-les bien. j
A vous, messieurs les collégiens, la chas-
se, la pèche, l'équitation, les excursions
lointaines avec papa.
A vous, mesdemoiselles, la chasse au pa-
pillon dans les champs, l'escarpolette, dont
Blondin fait un hamac, les visites aux villas
voisines.
Le garçon, rentrait chez ses pères, retrou-
ve dans un tiroir, le régiment de soldats' de
plomb qui n'a pas vu le jour depuis son en-
trée en classe. et il s'empresse dépasser
une revue d'ensemble. ̃'•
La fillette, en mettant le pied chez sa mè-'
re. retrouve. dans un meuble de Boule, sa
poupée qui, comme la Belle au Bois dor-
mant, est demeurée immobile sous ses atours
de brocart et d'or.
Et les joujoux nouveaux s'ajoutent aux
joujoux anciens, car chaque intime appor-
te son offrande aux divinités enfantines.
Chantez, dansez, riez, amusez-vous, chers
élèves, tel est le premier point de ma ha-
Mais que les courses folles, les rondes in-
sensées, tes danses sur l'herbe ne fassent.pas,
seules battre vos jeunes cœurs.
Allez ^revoir dans le logis dont vous êtes
le sourire, les vieux meubles, vos anciens
amis.
Ce ne sont pas les sièges dorés du salon,
achetés à Paris l'an1 dernier, qui doivent é-
voquer vos jeunes souvenirs.
Ce ne sont pas les sièges et les bahuts scul-
ptés de la salle amanger, venus d'Allemagne
comme des curiosités, qui vous rappelleront
votre enfance.
Mais tenez, je vous recommande ce petit
fauteuil qui se cache dans un coin du bau-
doir dc^maniàn, ainsi qu'un bon vieux, lion-,
teux de son habit qui n'est plus de mode.
C'est là qu'il l'âge de quinze mois, avec
un hochet d'ivoire pour sceptre, vous gou-
verniez despotiquement la maison tout en-
tière, sans que personne songeât à s'insur-
,der contre votre tyrannique autorité.
M. le chevalier Arthur de La Barillère fulmi-
nait contre elle les pltas sanglants anathèmes
depuis qu'il désespérait d'en faire sa bru.
La marquis, trop fidèle aux traditions galantes
et courtoises de t'ancien régime, prenait alors la
défense,de la belle veuve; et il le faisait en des
termes lois, il jouait si bien la maladresse par
excès de zèle, qu'il semait son plaidoyer des
plus noires calomnies, et cela sans y prendre
•garde en apparence.
M. de Nosrhéac n'avait pas renoncé, -Sans dé-
sir de vengeance, ii ses projets matrimoniaux.
M. le comte de Frauquépée qui, dès le pre-
mier jour, avait levé le .drapeau de l'opposition
contre sa parente mésalliée, triomphait donc en
voyant ses cousins revenir à son opinion mais
son triomphe fi\t tout à fait complet lorsque, un
soir M. le chevalier Arthur de la Barillère ap-
parut, au milieu du déjeuner, comme un mes-
sager de néfaste augure.
Le bonhonnne était 'rouge d'indignation il
suait et souillait d'une façon lamentable dans
sa courte obésité.
Ventre de biche messieurs mes cousins,
s'écria-t-il hors de lui; en voici bien d'une;!
autre
Qu'est-ce donc demanda le marquis.
Messieurs, dit le chevalier, reprenant' ha-
leiné, s'asseyant et s'essuyant Je front; o/uand
•les races dégénèrent, elles ne dégénèront ja-
mais il moitié.
Ces paroles emplies d'une prophétie -sinistre,
soulevèrent la curiosité générale, et l'on prêta
une oreille attentive au chevalier Arifour.
Ah!, reprit-il, nouseus-
Et à côté du petit fauteuil. le grand.
ou grand'rnèVe reposa'it'ses quatre-ving "t-dix
ans, sa tête blanche;
Les deux sièges sont inoccupés.
La marche asceodante -de votre vie a v/tdé
l'un.
L'implacable mort a vidé l'antre.
Pourquoi comprimer les deux larmes bril-
lantes qui tremblent dans vos yekrx?
pourquoi les mettre en retenue 1 Elles
appartiennent à la mémoire de la bonne âme
envolée.
La maison que vous aviez quittée Fan der-
nier, comme on quitte son berceau, est au-
jourd'hui, pour vous, un musée, la représen-
tation naturelle de l'histoire de votre famille.
Ici, sous ce globe, est une touffe de fleurs
d'oranger, dont le temps a entamé l'albâtre,
c'est le bouquet de, mariage de votre mère,
paréé ee jour-là comme on pare l'autel de la
vierge.
Là bas, dans cet écrin aux chiffres impé-
riaux est un bijou qui a été gagné soit par
la valeur guerrière, soit par le mérite civil,
c'est la croix d'honneur votre père.
Vous trouverez, sans consulter d'Ilozier,
vos titres de nolilesse.
Dans le cabinet de travail est la bibliothè-
que du chef de la famille,; là, cent auteurs
qui vécurent désunis par l'a controverse, de-
meurent, sous la force pacifique du volume,
unis comme un bataillon intellcctuel portant
le même uniforme de basane dorée, ou de
peau de chagrin. Ne consultez pas en' ca-
chette ces beaux diseurs du temps passé. à
moins qu'ils ne se nomment La Bruyère ou
Fénelon, Florian ou Bernardin 'de Saint-Pie-
Vous ne boiriez pas de l'alicante pour
vin ordinaire, sans avoir la migraine, vous
ne liriez pas Voltaire ou Rousseau sans
trouble pour votre jeune raison.
Sautez, chantez, riez, mettez le foyer do-
mestique au pillage, secouez les pommiers
fertiles, escaladez les marronniers branchus;
conviez, jeunes [filles, vos anjies à des di-
1 nettes monstres; en avant les quilles, le cric-
tett, les billes et le cheval fondu
Amusez-vous.
Mais n'oublies pas tout à fait le collège 6u
la pension, bien qu'il y pleuve des soupes
maigries et des pensums, des exercices au
tricot ou des gammes à faire pendant deux
heures consécutives.
Ne l'oubliez pas, jeune fille, qui avez quit-
té lés longs pantalons brodés pour la coquet-
te crinoline. «
Ne l'oubliez pas, jeune homme, qui noir-
cissez déjà vos moustaches naissantes avec
.du bouchon brûlé.
Car à la pension, au collège, il reste des
élèves qui n'ont pas de mère,' pas de père,
pas de parents.
Partant pasde vacances
Qui s'en vont pleurer à coté de la vieille
servante du réfectoire.
Ou qui sc promènent, tfisles et solitaires,
dans les salles d'étude vides, ouvrant les
pupitres désertés,comme pour trouver une
trace de leurs camarades-partis.
Je vous implore pouf ces orphelins qui
n'ont de maison que l'école.
sions déjà jugé la comtesse Durand, nous étions
encore au-dessous de la vérité.
Hein ? lit l'aîné des Franquépée dressant
l'oreille comme un chèval de braille qui en-
tend leclairon, allez-vous, mon beau cousin,
nous apprendre que!que équipée nouvelle de
cette aventurière?
Atn interrompait hypocritement le marquis
de Nosrhéac, je proteste contre le mot. Je veux
admettre que la comtesse ait eu quelques aven-
tures, mon Dieu qui n'en. a pas'? mais après
tout, messieurs mes cousins, c'est une Malle-
vert
̃ a^- Eli oui, murmura le chevalier Arthur dont
l'indignation croissait, c'est une Maltevert, cl
c'est ce qui fait notre honte.
• Expliquez-vous donc, beau cousin! ricana
l'aîné des Franquépée.
0ui.l. oui, exp>lique7/-yous, murmura son
cadet, en li·ère soumis et imitateur passionné''de
son aîné.
Eh bien! messieurs., dit le chevalier qui
suspendait ses paroles pour en doubler l'eil'ot
i dramatique ce n'étais point assez que cette
'femme dégénérée et sa ns pudeur se fût ntésal-
liée, ce n'était. point eïicore assez qu'elle .vînt ici
nous donner le scandale de sa conduite avec un
officier de Bonaparte.
Qu'est-ce donc,; mon Dieu! demanda-t-on
à l? ronde.
Écoutez, écootez bien, reprit le narrateur
dont la voix deve'naitf sombre et solennelle com-
me s'il eût joué ).a tragédie.
Le silence f1'lt tel, qu'on n'entondit -plus dans
la salle aue-l'o bruit effaré des mandibules de
Et dont les jeunes fronts n'ont eu que vos.
baisers,, écrivez-leur, aimez-les, consolez-
les ces chers condisciples que vous re-
trouverez dans la vie c'est encore une douce
et généreuse occupation que' je vous recom-
mande po:ir vos vacances.
Et, quand-dans six semaines, chers éli;-
ves, vous rentrerez.en classe, n'ayez pas
l'air trop affligés em-abordant' ces pauvre»
abandonné.
Votre retour, qui ramène sur les bancs de.
l'école ranimation, laviez la gaîté. n'ést-it
pas- pour eux le r^inisj? des «hirondelles 1*
STÏMOTlliE TBIMM.,
PARIS V
Le -Mëmtènr publie les dépêcher Béantes
Camp de Châlons, i&iGwût 188a,
soir
en-* acquitté Plombières ce* matin b
peut heures pour, se rendre au. champ \de Gha-;
Sur le paijco.urs. Sa Majesté s'esth.arrêhî® àRë-
miremont, à Epina-i et Nancy peur recevoir1
les autorités. Une foula; immense' pétait portée*
spontanément aux entrons des ga^es noirn ac-;
clamer i'bmnereur. A Nancy Je trairr inipéuial a-
été couvert de fleurs lamées,des majssns eftdes*
quais longeant la voie, dans la -traversée -des-
A son arrivée
Majesté été reçue par S; Kxc. Je» EiaréciM1
Niel, commandant en chef, à« la tôte»de
L'Empereur est monté imiîiédiatemen»àicho*
val pour se rendre au quartier impérial.
En traversant la double haie de^tronpes dé
toutes armes formée sur'son passade, t&Ma-
jeslc a reçu l'accueil le plus sympathiquaKet le'
plus chaleureux.
Pendant son séjour au camp,.cjui sera«de^pel-
que durée,J'Empereur est accompagné dos; gé-
néraux de division Lebœuf, Fleury"; des géné-
raux de brigade Castelhau, comte Lepic des-
capitaines, officiers d'ordonnance, Jumà de
NoireleiTe et d'Aubipjny du docteur baron Lâr-»-
-rey, ainsi que de AI. Raimbeaux, écuyer.
Kpinal, 10aoùt486S, 4 heures miaules
du soir,
L'Empereur a reçu aux gares de Bemireraont
et d'Epinal .l'accueille plus enthousiaste,
La population entière de ces deux viileE'-s'y"
était transportée. Les fonctionnaires ont été pire'
sentes a Sa Majesté,, qui a remis de sa mains
queklues-unes des décorations-qu'èlfe avait bien;
voulu accorder. ̃
Elle a passe en revue la garnison d'Epinoi! :et
accordé une médaille militaire.
L'Empereur, bien portant et très sa&isfa'&y a.
'adressé la panote a tous les chefade service *tit!
vùiiigrand nombre de personnes asrëc unw^bosmo (
grâce extrême qui a laissé la population rsvia-
et charmée..
Le Moniteur de ce matin p
Le 15 août, ir six heures du, matin, des salves,
tirées par le canon des Invalides 'annonceï-oQt
la fête nationale..
Ces salves seront répétées 'ie soir, à six [lettres.
Le matin, des secours en -nature seront cîislri–
bues aux familles indigent as des vingt aia-oii--
dissements.
M. Iiontémps de Saint-nuait à manger, ot ne pe* nsai.t pas que les- raè-
fiiils de la comtesse lai ussent faire perdue un
coup de dent.
Vous savez bien. ce' t enfant naturel, ce bà-
tard, ce péché de jeunes se de feu notre- parant1-
4e commandeur.
Jean! exclama-jt-c ,n.
Oui, ce petit mise râble, ce drôle que nous,
avons le. désagrémont de rencontrer quelque-
fois.
'–Eh bien?
Eh bien voîci^ que la comtesse, foulant'
aux pieds toute pudr »ur, tout orgueil de famille,
tout préjugé du sauf et de caste, a connais-
sance a^fe lui, qvi'f Jle "sort appuyée a son bras.
Messaline ex clama l'aîné* des Franquepee
Ah ricana M. le chevalier Arthur de la
Barillère, messie urs et chers 'parents, préparez-
vous au bouquet au joli hiot, au l'eu d'artifice
de la comédie! Je n*ai rien dit encore.
Etic vindica' t,if bonhomme s'arrêta malicieu-
sement, Pendant dix secondes, chacun des co-
héritiers sc demanda si la comtesse n'avait
point, en collaboration avec Jean, assassiné,
lullé et incendié.
Elle s'appuyait sur sortiras, continua M.
le chevali/ jr Arthur de la Barillère, et elle l'an-'
pelait 1/10' IL cousin
A ces r'ierniers niots, du^lievalier, la salle foil-s
lit crou'.er, ébranlée p^v les imprécations et le'3,
cri d'horreur des ̃ cohéritiers.
--«nôme faillit
-tnapp 'l- -viette. Mais i! se remit.
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