Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1865-08-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 03 août 1865 03 août 1865
Description : 1865/08/03 (Numéro 915). 1865/08/03 (Numéro 915).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k589021g
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/07/2008
•BÉEAKX II*, HUE KICHEUEC
1 «« coin du bcul. Montmartre| "̃
̃ Ma librairie du PBTir'Jocani^r-
ftî«»'MM«
̃
UN
(.«̃
Mandat ou tirçbrçs-poste
̃ ̃
tirage ou
̃- Merrrettf » août »S«4
LES
On s^est beaucoup amusé de ce sixainipo-
ipulaire:
Papà, les p'tits bateaux
Ont-Mls des jambes?
̃-̃̃̃̃ i Sans doute, petite Mta,
S'ils n'en avaient pas,
lis «'marcheraient pas. ±
Je ne trouve pas la demande enfantine
aussi"nïaise qu'elle le paraît.
En dehors des voiles, des roues, des héli-
ces 'et des machines à vapeur, il faut'des
,| jambes pour faire i avancer ces 'villes flottan-
tes qu'on aphélie des vaisseaux.
Et surtout il faut des.brasi !̃̃ j
A cette .heure où les Parisiens font leur
̃talise pour aller le 15 août voir les flottes
Au moment où chaque vaisseau sera. le
point de mire dé la curiosité publique.
Il m'a semblé que nous ferjons bien, cher
lecteur, avant que la foute ne soit accourue,
de monter sur le pont du navire,
Et de faire visite à tous les personnages
divers qui composent un équipage.
Vous n'avez pas le pied"iiiàrin, dites-vous:
n'ayez pas peur. Appuyez-,vous sur le bout
de ma plume. -et, Npptune aidant, nous ne
broncherons pas plus qu'un gabier qui aurait
fait trois fois le tour du monde.
te premier homme de mer auquel nous de-
vons tout d'abord notre saltation, c'est
l'amiral.
Voûtez-vous savoir distinguer les troispre-
miers grades de l'armée navale, comme on
sait par le drapeau tricolore arboré, ou ab-
usent du dôme des Tuileries, si l'Empereur y
est ou n'y est pas.
Retenez bien ceci
Le pavillon carré est le pavillon de l'of-
ficier général maritime désignant son grade.
Quand, sur un vaisseau te pavitton carré
est au mât d'artimon, c'ani un Contré-amiral
qui est à bord.
'Quand ce pavillon carré est au mât de mi-
saine, c'est un vice-amiral ;'̃
Quand il flotte au grand mût, c'est un ami-,
rai, dignité correspondante celle de mare-
chat de France; et qui donne le droit de sié-
L'amiral, dès qu'il a planté son pavillon,
devient "le roi du navire; te commandant du
vaisseau n'est plus que son capitaine de pa-
villon
L'amiral.a des adjudants, un secrétaire et
une musique. militaire à ses ordres.
,Le vaisseau-amiral est en mer ce qu'est le
quartier-géhérai du commandant en chef des
Le Chef des fetes de Brest sera le contre-
amiral baron la Roncière le Noury.
FEUILLETON DU PETIT JOURNAL
• au 3 aqht' 186îi
LE DIAMANT DU COMMANDEUR.
Hector 4e Maltevert n'était point le seul hôte
de Monlniorin'daiis i'àniedo qui l'arrivée çle;Mmo
la comtesse Durand avait jelé le trouble, et nous
pourrons nous en convaincre en passant en rè-
vue tour à tour tes cousins et les neveux de feu
M. le commandeur, lesquels causaient ejUreeux
au saut du lit ou procédaient à leur toilette en
formant mille proiets dans lesquels ils fai-
saient entrer hiioiie veuve.
Citaient d'abord les Franquépee, dont l'aîné
,papillotait ses.- rares. cheveux grisonnants de-
vant une glace et adressait ainsi la parole à-son
frère
Ali ça! monsieur mon cadet que pensez-
vous de cette cousine qui nous est tombée hier
du ciel
Mais. .rien du tout. répondit M. le vi-
comte AristocW me de- Franquépée, gentilhomme
timide, qui Posait jamais émettre un avis de-
vaai son redoutabje aîné.
•– Gommeatî rien du tout?
(i) Voir le au août.
chamarré d'or qui se tiendra à 'la' place
d'honneur.
Après l'Amiral, allons saluer, cher lec-
teur, ,.̃̃̃
LE CAPITAINE DE VAISS.EAU
te souverain naturel du 'bord', l'àgentires-
ponsabledu Il doit être lé maître
lie son équipage, la Providence de ses passa-
En cas de guerre et de tempête, il veillera
à la.sjjreté, de l'équipage. i
L'équipage sauvé, il cherchera à sauver
la comptabilité elles livres de bord.
Une quittera son bâtiment que le dernier^
dût-il couler hfond avec la coque.
'Et s'Hee sauve, après la perte de soin na-
vire, tous ses devoirs, accomplis, 'il- devra
rendre compte de sa conduite devant un-
conseil de guerre.
Le capitaine loge seul; un factionnaire
garde sa porte, elle plus souvent il fait table
11 lui faut conserver intact le prestige du
commandement quand, loin de la terre et de.
toute autre autorité que la. sienne, il importe
qu'il soit obéi.
Après avoir payé nos civilités au redou-
table chef du bord, disons bonjour au
LIEUTENANT OU SECOND,
Il est le levier du pouvoir exécutif; sur lui
retombe tout le service actif le capitaine est
la tête, le second est le bras.
Examinons, dit M, G. de la Landelle (1), la
physionomie du second parfait
Au dessus de son arcade sourcilière, un
disciple dé Gall remarquerait un extrême
développement de l'organe de l'ordre. L'or-
dre doit être, eneftet, la qualité prédominan-
te de celui qui, dès la mise en armement du
navire, divise l'équipage en sériels, nomme
chacun à l'emploi qui lui convient, choisit
parmi les matelots les gabiers, les chefs
de pièce, lés chargeurs, les timonniers, les
caliers, les canotiers, les brosseurs et les
marmitons; fixe les postes de combat, de la-,
vage, 'de fourbissage, de couchage, de plats
et de manoeuvre détermine le personnel des
canons, des hunes et des canots, l'arrange-
ment et le numérotage des hamacs, des sacs,
descaissons, des tables et des gamelles, et sait
éviter les permutations.
Chargé du détail général, il donne des or-
dres précis aux officiers et aux aspirants ré-
partis dans les départements divers; il entre
dans les moindres questions en s'adressant
aux maîtres et aux contre-maîtres, et il rend
compte de tout au' capitaine. Forcé d'agir
sous une impulsion qui le contrarie sans
cesse, il parvient cependant a installer le
navire sous tous les rapports. Tandis qu'il
pose les hases d'une organisation durable, il
est attentif à utiliser chaque instant présent;
l'officier de garde le consulte à toute heure,
et l'on interrompt constamment ses combi-
naisons, pour savoir' de lui s'il est temps de
(fa La Mer et les Marins, un très gros volume in-
•lâ. Prix: 3 francs liO centimes. Librairie du
Petit Jotirnal.
Dame mpnsieurmonfrère,quevoulez-vous
que j'en pense ?
El le cadet, des Franquépée laissa glisser sur
ses lèvres un sourire béat.
Vous êtes insupportable, Aristodème! Vous
touchez a votrecinquantième année, et vous n'a-
vez pas plus d'intelligence qu'un enfant au mail-
nouveau sourire indécis de M. le vicomte A-
ristodème de Franquépée.
–"Hé! parbleu,! lit le comte en achevant sa
papillote d'un air dé mauvaise humeur, une
cousine qui arrive neuf heures du soir en
(^mpagnie d'un officierdeBonaDartequ'elle ap-
pelle « Oscar » tout court. mais saçretture il
ya h penser là.'
Vous avez raison, mon frère, murmura lé
vicomte d'un ton soumis, cela donne fortement
à penser.
̃i-i Une femme qui a vécu la cour impériale,
continua M. deFranquépée aînéen s'échauilant.
c'est abominable
Abominable, en effet, mon frère
Cet.Oscar, puisqu'elle le nomme ainsi, c'est-
à coup sûr.
M. Aristodème se prit à rougir comme une
jeune filje.
Et puis, comme si cette conversation l'eût ef-
fqrpuehé, il, ajouta
N'importe nous n'avons pas trouvé le dia-
mant. '̃̃••̃
Peuh dit le comte, personne ne l'a trouvé
plus que nous. Ce n'est pas que j'y tienne.
tGependant.
faire dîner on de faire hdbiller l'équipage, si
entreprendre une autre, si tel objet sera arri-
mé dans la càle*ou pis en réservesur le pont.
On lui annonce que l'autorité du port vient
de prendre quelque mesure'qui renverse ses
plans; les moments sont précieux. la journée
ne doit pas être perdue, à lui d'obvier à
tout. L'officier de service attend impassible-
ment ses décisions, le commandant est ab-
sent, c'est lui qui improvise un nouvel ordre,
de service au risque d'être blâmé pïus tard
par le chef suprême. -r
Pendant l'armement du navire, il est, çom-,
me l'on voit, attaché la glèbe, depuis lg'
cloche du matin jusqu'à cdte du sou Son
sort sera le même durant le cours entier de
LE LIEUTENANT .DÉ VAISSEAU.
ET L'ENfElGNE SKCOND..
habitent daas le carré des officiers i!sy ont
une cabine pârticulière. et leur unique pré-
rogative est, kcet égard, le choix de celle
qui leur convient le mieux.
La cabine de l'officier est un retira trois
fois chéri :où chacun retrouve en souriant sa
portion congrue de liberté. Sente, la caste dù
second 'ne peut le défendre contre les im
portuns on vient t'y consulter et l'y relan-
cer comme en plein pont.
Après le second nous' rencontrons
MM. LES CHEFS DE QUART.
Les chefs de quart, frai forment la minori-
té des commensaux delagrand chambreront
au nombre de cinq au plus, de trois au moins.
L'un d'eux est toujous de service série pont.
-le hausse-col au cou dans le port, -le
porte-voix en main, à la mer. lis se succè-
dent alternàtivement pour un certain nom-
bre d'heures, qui s'appelle quart, ou pour la
journée entière, qui, dans ce cas, est une
garde. Sous la direction du second, ils prési-
dent à tous les^travaux et mouvements inté-
rieurs d'après les instructions du capitaine,
ils surveillent et commandent la manœuvre.
Chaque chef de quart est en outre à la tête,
d'un détail particulier le plus ancien de
grade est chargé de l'artillerie le second.
du gréement; un troisième, du charpentagc
et des embarcations un autre de la cale et
des vivres; le dernier, de la timonnerié et
des signaux. C'estparmi eux que le capitai-
ne choisit son officier de manœuvre, et dé-
signe le calculateur, par excellence qui serra
attaché aux montres marines.- Les chefs de
quart sont enfin capitaines et lieutenants des
compagnies de marins embarquées à bord.
En quittant ces heureux ^u bord, ôtant
notre chapeau aux
SOUS-CHE1-&-DE QUAUT ET ADJUDANTS.
Le terme de sous-chefs de quart s'appli-
que plus souvent aux aspirants qu'aux en-
seignes ils font le service en sous-ordre.
Quant aux adjudants ou aides de camp,
ils sont généralement de service auprès de
moins. vrai qu'il vaut trois millions, et qu'avec
trois millions.
Nous nous marierons, -monsieur mon frère.
car, vous le savez, si nous sommes demeurés
garçons l'un et l'autre.
C'est que nous étions un peu minés.sou-
pira lé cadet du comte.
Franquépée tombe en ruine. Cependant,
cette cousine. reprit M. de Franquépée, qui
était fort tenace. cette cousine m'intrigue.
Le1 vicomte- Aristodème rougit de nouveau.
Elle est d'une hardiesse. d'un sans-
gêne. Dirait-on pas gu' Mais elle est fort jolie, ma, loi. soupira le
cadet des Franquépée.
Eh bien! dit le comte, trouvez le diamant,
et elle,vous épousera! 1
Le vicomte eut le vertige,
M. Charles de'la Barillère avait mal dormi.
Pourtant il avait vingt ans, sa conscience était
pure; jamais il-n'avait commis un meurtre, et
il ressentait une profonde horreur pour cet em-
pereur romain qui tuait des mouches avec un
poinçon.
A moins que le souvenir d'Estelle et.Némorin.
le seul roman qu'il eût jamais tu, troublât le re^
pos de ses nuits, M. de la BariUère fils n'aurait
jamais deviné la cause de son insomnie sans le
souvenir de la conversation qu'il eut avqç son
père en rentrant chez lui, le soirde l'arrivée de
M"16 Durand.
fils ? Comment trouvez-vous cette cousine, mon
«- Moi, moD père?., i
une -flotte, et
sont chargés des, signaux ef dès mesures
communes. à tous na-
tion.
Ne quittons pas le bord sans. saluer,,
̃
ces marins que le ïltéutrè de Madame et
rOpéra'-Çomîgùe ont poélisés,– et que leur
rendus souvent: les é-
g'âux des vieux soldai?..
Au sorti)- du -vaisseau-école, ce SaiinfCyr
maritime, te jeune ,élè¥e reçoit, avec le «raiw
d'aspirant de 'â^'etivise, le droit
Au bout de deux
s'il passe «f.-v'ent
aspirant de ]'* clasae. ec qui correspond ï»u
gr.' à.ste rçaténaril va
gne.'on attëntlanti'épâulette
-•̃̃•̃
C'est le commis dadtiiiûistration. l'agtïnt
Pendant coniru issai-
re n'esf-gnère digne d'envie. Prisonnier dans
du passage des pou-,
dres'et desblessés, il cille à' ce que l'envoi:
oe.s gargousses ne se Sentisse pasj'i] exige
de l'ordre ci de la' prudence;» pour .prévenir
les accidents du feu il fait hujnecler les
cloisons et les planchers. ) ne sait ce qui se
passe'et ne doit paraître dans les batteries,
ou sur te pont que par Tordre exprès di»-
(^minaudant. Eniin; {(près l'action', c'est lui:
qui fait l'appel général et qui apostille sur:
le rôle lenom des bOsames tués ou blessés.-
M'oublions pas, dans cette revue 'des "habi-
tante :navirc de gîîttn'1©,
les ciiiï«;fteaîj\"s.
Di>.i que la générale .'<3e fait entendre, te,
docteur, «idédeses sn.oads et dé ses inli»'-
'.mievs> dispose son champ de bataillé des''
lits en l'ei1', des ««drwipnie table 'à opéïa-f
lions; il prépare .sessur-tnintents..et a-Ueiicl'i
avec douleur l'instant «jùil sera forcé'.dcs'en'
servir. •
Mais j'aperçois, au .;y i.lfôu des uniformes*
uije'robc'iïoire, • :v.
ï,'admô>;iKr do j'v'aviue.
Lorsque Vaumunicr Î5t5 rend auprès1 cl 'un'
mourant, il est précédé de deux mousses te-
nant en main un fanal allume, et aoeoiupa
gné d'un caporal de garde et dc-.quatre hoon
mes aviaéi!. L'UN des ,mousses agite une son-.
nette et tout le monde se range avec respect!.
sur le passage du saint iaîique.
Lors du .décès d'un homme d'équipage à fa;,
mer, autant que faire "sp peut, une chapelle
ardente est conslnùtcdaiis lapartie-ava«t d 'v-
ne des batteries les compatriotes du ih'ort y
sont admis pour lé veiller. Enfin, les prières-
ayant été' dites par l'aumônier,- un 'roulement
de tambours couverts d'étamine ̃ accompagne
le corps jusqu'au
Sans doute. Vous pouvez, il me sonhtc,
me dire ce que vous en pensez.
Vous croyez, mon père?
Comment si je le crois ? Mais qu'avez-vous
donc me regarder ainsi ?
C'est que.c'est que, mon père. balbu-
tia M. de la .Barillère fils devenu cramoisi.
Eh bien! quoi? insista le chevalier.
Le bon jeune homme soupira comme soupirait
Némorin, au dire de M. de Florian, ce capitain«
de draaonsqui mourut .de rieur, tout comme un
vrai pqete.
Si M. îe chevalier Arthur de la Barillère n'eût-
porté des lunettes, ce qui empêche ordinaire
ment de voir clair, il eût remarqué l'inçarnnt
gui boursouflait le visage imberbe de son 10-
jeton.
Ah en-! mais vous soupirez, il me semMel-
Charles soupira encore et ne répondit pas
–Au fait pourquoi pas? murmura lé che-
valier, comme se parlant à iui-mônie.
Pourquoi pas'? murmura in petto le, jeune
la Barillère, qui s'enhardit.
Comment trouvez-v&us cette Cousine. Cbai1-
les ? une belle feoimc, n'est-ce pas?
Oui, mon père.
Et veuv* de bien bonne heure ?
A.çes mots, Gharies-Anachareis de la B;yiiiè^
re soupira encore, tout comme s'it eût règ#ctlé
lé mari de Ja comtesse. '•
-Et riche, morbleu continua le irhe^lier,
qui poursuivait son idée..
Ah! elle est riche?
Trente mille livres de
dépenditmment de sa > <
1 «« coin du bcul. Montmartre| "̃
̃ Ma librairie du PBTir'Jocani^r-
ftî«»'MM«
̃
UN
(.«̃
Mandat ou tirçbrçs-poste
̃ ̃
tirage ou
̃- Merrrettf » août »S«4
LES
On s^est beaucoup amusé de ce sixainipo-
ipulaire:
Papà, les p'tits bateaux
Ont-Mls des jambes?
̃-̃̃̃̃ i Sans doute, petite Mta,
S'ils n'en avaient pas,
lis «'marcheraient pas. ±
Je ne trouve pas la demande enfantine
aussi"nïaise qu'elle le paraît.
En dehors des voiles, des roues, des héli-
ces 'et des machines à vapeur, il faut'des
,| jambes pour faire i avancer ces 'villes flottan-
tes qu'on aphélie des vaisseaux.
Et surtout il faut des.brasi !̃̃ j
A cette .heure où les Parisiens font leur
̃talise pour aller le 15 août voir les flottes
Au moment où chaque vaisseau sera. le
point de mire dé la curiosité publique.
Il m'a semblé que nous ferjons bien, cher
lecteur, avant que la foute ne soit accourue,
de monter sur le pont du navire,
Et de faire visite à tous les personnages
divers qui composent un équipage.
Vous n'avez pas le pied"iiiàrin, dites-vous:
n'ayez pas peur. Appuyez-,vous sur le bout
de ma plume. -et, Npptune aidant, nous ne
broncherons pas plus qu'un gabier qui aurait
fait trois fois le tour du monde.
te premier homme de mer auquel nous de-
vons tout d'abord notre saltation, c'est
l'amiral.
Voûtez-vous savoir distinguer les troispre-
miers grades de l'armée navale, comme on
sait par le drapeau tricolore arboré, ou ab-
usent du dôme des Tuileries, si l'Empereur y
est ou n'y est pas.
Retenez bien ceci
Le pavillon carré est le pavillon de l'of-
ficier général maritime désignant son grade.
Quand, sur un vaisseau te pavitton carré
est au mât d'artimon, c'ani un Contré-amiral
qui est à bord.
'Quand ce pavillon carré est au mât de mi-
saine, c'est un vice-amiral ;'̃
Quand il flotte au grand mût, c'est un ami-,
rai, dignité correspondante celle de mare-
chat de France; et qui donne le droit de sié-
L'amiral, dès qu'il a planté son pavillon,
devient "le roi du navire; te commandant du
vaisseau n'est plus que son capitaine de pa-
villon
L'amiral.a des adjudants, un secrétaire et
une musique. militaire à ses ordres.
,Le vaisseau-amiral est en mer ce qu'est le
quartier-géhérai du commandant en chef des
Le Chef des fetes de Brest sera le contre-
amiral baron la Roncière le Noury.
FEUILLETON DU PETIT JOURNAL
• au 3 aqht' 186îi
LE DIAMANT DU COMMANDEUR.
Hector 4e Maltevert n'était point le seul hôte
de Monlniorin'daiis i'àniedo qui l'arrivée çle;Mmo
la comtesse Durand avait jelé le trouble, et nous
pourrons nous en convaincre en passant en rè-
vue tour à tour tes cousins et les neveux de feu
M. le commandeur, lesquels causaient ejUreeux
au saut du lit ou procédaient à leur toilette en
formant mille proiets dans lesquels ils fai-
saient entrer hiioiie veuve.
Citaient d'abord les Franquépee, dont l'aîné
,papillotait ses.- rares. cheveux grisonnants de-
vant une glace et adressait ainsi la parole à-son
frère
Ali ça! monsieur mon cadet que pensez-
vous de cette cousine qui nous est tombée hier
du ciel
Mais. .rien du tout. répondit M. le vi-
comte AristocW me de- Franquépée, gentilhomme
timide, qui Posait jamais émettre un avis de-
vaai son redoutabje aîné.
•– Gommeatî rien du tout?
(i) Voir le au août.
chamarré d'or qui se tiendra à 'la' place
d'honneur.
Après l'Amiral, allons saluer, cher lec-
teur, ,.̃̃̃
LE CAPITAINE DE VAISS.EAU
te souverain naturel du 'bord', l'àgentires-
ponsabledu Il doit être lé maître
lie son équipage, la Providence de ses passa-
En cas de guerre et de tempête, il veillera
à la.sjjreté, de l'équipage. i
L'équipage sauvé, il cherchera à sauver
la comptabilité elles livres de bord.
Une quittera son bâtiment que le dernier^
dût-il couler hfond avec la coque.
'Et s'Hee sauve, après la perte de soin na-
vire, tous ses devoirs, accomplis, 'il- devra
rendre compte de sa conduite devant un-
conseil de guerre.
Le capitaine loge seul; un factionnaire
garde sa porte, elle plus souvent il fait table
11 lui faut conserver intact le prestige du
commandement quand, loin de la terre et de.
toute autre autorité que la. sienne, il importe
qu'il soit obéi.
Après avoir payé nos civilités au redou-
table chef du bord, disons bonjour au
LIEUTENANT OU SECOND,
Il est le levier du pouvoir exécutif; sur lui
retombe tout le service actif le capitaine est
la tête, le second est le bras.
Examinons, dit M, G. de la Landelle (1), la
physionomie du second parfait
Au dessus de son arcade sourcilière, un
disciple dé Gall remarquerait un extrême
développement de l'organe de l'ordre. L'or-
dre doit être, eneftet, la qualité prédominan-
te de celui qui, dès la mise en armement du
navire, divise l'équipage en sériels, nomme
chacun à l'emploi qui lui convient, choisit
parmi les matelots les gabiers, les chefs
de pièce, lés chargeurs, les timonniers, les
caliers, les canotiers, les brosseurs et les
marmitons; fixe les postes de combat, de la-,
vage, 'de fourbissage, de couchage, de plats
et de manoeuvre détermine le personnel des
canons, des hunes et des canots, l'arrange-
ment et le numérotage des hamacs, des sacs,
descaissons, des tables et des gamelles, et sait
éviter les permutations.
Chargé du détail général, il donne des or-
dres précis aux officiers et aux aspirants ré-
partis dans les départements divers; il entre
dans les moindres questions en s'adressant
aux maîtres et aux contre-maîtres, et il rend
compte de tout au' capitaine. Forcé d'agir
sous une impulsion qui le contrarie sans
cesse, il parvient cependant a installer le
navire sous tous les rapports. Tandis qu'il
pose les hases d'une organisation durable, il
est attentif à utiliser chaque instant présent;
l'officier de garde le consulte à toute heure,
et l'on interrompt constamment ses combi-
naisons, pour savoir' de lui s'il est temps de
(fa La Mer et les Marins, un très gros volume in-
•lâ. Prix: 3 francs liO centimes. Librairie du
Petit Jotirnal.
Dame mpnsieurmonfrère,quevoulez-vous
que j'en pense ?
El le cadet, des Franquépée laissa glisser sur
ses lèvres un sourire béat.
Vous êtes insupportable, Aristodème! Vous
touchez a votrecinquantième année, et vous n'a-
vez pas plus d'intelligence qu'un enfant au mail-
nouveau sourire indécis de M. le vicomte A-
ristodème de Franquépée.
–"Hé! parbleu,! lit le comte en achevant sa
papillote d'un air dé mauvaise humeur, une
cousine qui arrive neuf heures du soir en
(^mpagnie d'un officierdeBonaDartequ'elle ap-
pelle « Oscar » tout court. mais saçretture il
ya h penser là.'
Vous avez raison, mon frère, murmura lé
vicomte d'un ton soumis, cela donne fortement
à penser.
̃i-i Une femme qui a vécu la cour impériale,
continua M. deFranquépée aînéen s'échauilant.
c'est abominable
Abominable, en effet, mon frère
Cet.Oscar, puisqu'elle le nomme ainsi, c'est-
à coup sûr.
M. Aristodème se prit à rougir comme une
jeune filje.
Et puis, comme si cette conversation l'eût ef-
fqrpuehé, il, ajouta
N'importe nous n'avons pas trouvé le dia-
mant. '̃̃••̃
Peuh dit le comte, personne ne l'a trouvé
plus que nous. Ce n'est pas que j'y tienne.
tGependant.
faire dîner on de faire hdbiller l'équipage, si
entreprendre une autre, si tel objet sera arri-
mé dans la càle*ou pis en réservesur le pont.
On lui annonce que l'autorité du port vient
de prendre quelque mesure'qui renverse ses
plans; les moments sont précieux. la journée
ne doit pas être perdue, à lui d'obvier à
tout. L'officier de service attend impassible-
ment ses décisions, le commandant est ab-
sent, c'est lui qui improvise un nouvel ordre,
de service au risque d'être blâmé pïus tard
par le chef suprême. -r
Pendant l'armement du navire, il est, çom-,
me l'on voit, attaché la glèbe, depuis lg'
cloche du matin jusqu'à cdte du sou Son
sort sera le même durant le cours entier de
LE LIEUTENANT .DÉ VAISSEAU.
ET L'ENfElGNE SKCOND..
habitent daas le carré des officiers i!sy ont
une cabine pârticulière. et leur unique pré-
rogative est, kcet égard, le choix de celle
qui leur convient le mieux.
La cabine de l'officier est un retira trois
fois chéri :où chacun retrouve en souriant sa
portion congrue de liberté. Sente, la caste dù
second 'ne peut le défendre contre les im
portuns on vient t'y consulter et l'y relan-
cer comme en plein pont.
Après le second nous' rencontrons
MM. LES CHEFS DE QUART.
Les chefs de quart, frai forment la minori-
té des commensaux delagrand chambreront
au nombre de cinq au plus, de trois au moins.
L'un d'eux est toujous de service série pont.
-le hausse-col au cou dans le port, -le
porte-voix en main, à la mer. lis se succè-
dent alternàtivement pour un certain nom-
bre d'heures, qui s'appelle quart, ou pour la
journée entière, qui, dans ce cas, est une
garde. Sous la direction du second, ils prési-
dent à tous les^travaux et mouvements inté-
rieurs d'après les instructions du capitaine,
ils surveillent et commandent la manœuvre.
Chaque chef de quart est en outre à la tête,
d'un détail particulier le plus ancien de
grade est chargé de l'artillerie le second.
du gréement; un troisième, du charpentagc
et des embarcations un autre de la cale et
des vivres; le dernier, de la timonnerié et
des signaux. C'estparmi eux que le capitai-
ne choisit son officier de manœuvre, et dé-
signe le calculateur, par excellence qui serra
attaché aux montres marines.- Les chefs de
quart sont enfin capitaines et lieutenants des
compagnies de marins embarquées à bord.
En quittant ces heureux ^u bord, ôtant
notre chapeau aux
SOUS-CHE1-&-DE QUAUT ET ADJUDANTS.
Le terme de sous-chefs de quart s'appli-
que plus souvent aux aspirants qu'aux en-
seignes ils font le service en sous-ordre.
Quant aux adjudants ou aides de camp,
ils sont généralement de service auprès de
moins. vrai qu'il vaut trois millions, et qu'avec
trois millions.
Nous nous marierons, -monsieur mon frère.
car, vous le savez, si nous sommes demeurés
garçons l'un et l'autre.
C'est que nous étions un peu minés.sou-
pira lé cadet du comte.
Franquépée tombe en ruine. Cependant,
cette cousine. reprit M. de Franquépée, qui
était fort tenace. cette cousine m'intrigue.
Le1 vicomte- Aristodème rougit de nouveau.
Elle est d'une hardiesse. d'un sans-
gêne. Dirait-on pas gu'
cadet des Franquépée.
Eh bien! dit le comte, trouvez le diamant,
et elle,vous épousera! 1
Le vicomte eut le vertige,
M. Charles de'la Barillère avait mal dormi.
Pourtant il avait vingt ans, sa conscience était
pure; jamais il-n'avait commis un meurtre, et
il ressentait une profonde horreur pour cet em-
pereur romain qui tuait des mouches avec un
poinçon.
A moins que le souvenir d'Estelle et.Némorin.
le seul roman qu'il eût jamais tu, troublât le re^
pos de ses nuits, M. de la BariUère fils n'aurait
jamais deviné la cause de son insomnie sans le
souvenir de la conversation qu'il eut avqç son
père en rentrant chez lui, le soirde l'arrivée de
M"16 Durand.
fils ? Comment trouvez-vous cette cousine, mon
«- Moi, moD père?., i
une -flotte, et
sont chargés des, signaux ef dès mesures
communes. à tous na-
tion.
Ne quittons pas le bord sans. saluer,,
̃
ces marins que le ïltéutrè de Madame et
rOpéra'-Çomîgùe ont poélisés,– et que leur
rendus souvent: les é-
g'âux des vieux soldai?..
Au sorti)- du -vaisseau-école, ce SaiinfCyr
maritime, te jeune ,élè¥e reçoit, avec le «raiw
d'aspirant de 'â^'etivise, le droit
Au bout de deux
s'il passe «f.-v'ent
aspirant de ]'* clasae. ec qui correspond ï»u
gr.' à.ste rçaténaril va
gne.'on attëntlanti'épâulette
-•̃̃•̃
C'est le commis dadtiiiûistration. l'agtïnt
Pendant coniru issai-
re n'esf-gnère digne d'envie. Prisonnier dans
du passage des pou-,
dres'et desblessés, il cille à' ce que l'envoi:
oe.s gargousses ne se Sentisse pasj'i] exige
de l'ordre ci de la' prudence;» pour .prévenir
les accidents du feu il fait hujnecler les
cloisons et les planchers. ) ne sait ce qui se
passe'et ne doit paraître dans les batteries,
ou sur te pont que par Tordre exprès di»-
(^minaudant. Eniin; {(près l'action', c'est lui:
qui fait l'appel général et qui apostille sur:
le rôle lenom des bOsames tués ou blessés.-
M'oublions pas, dans cette revue 'des "habi-
tante :navirc de gîîttn'1©,
les ciiiï«;fteaîj\"s.
Di>.i que la générale .'<3e fait entendre, te,
docteur, «idédeses sn.oads et dé ses inli»'-
'.mievs> dispose son champ de bataillé des''
lits en l'ei1', des ««drwipnie table 'à opéïa-f
lions; il prépare .sessur-tnintents..et a-Ueiicl'i
avec douleur l'instant «jùil sera forcé'.dcs'en'
servir. •
Mais j'aperçois, au .;y i.lfôu des uniformes*
uije'robc'iïoire, • :v.
ï,'admô>;iKr do j'v'aviue.
Lorsque Vaumunicr Î5t5 rend auprès1 cl 'un'
mourant, il est précédé de deux mousses te-
nant en main un fanal allume, et aoeoiupa
gné d'un caporal de garde et dc-.quatre hoon
mes aviaéi!. L'UN des ,mousses agite une son-.
nette et tout le monde se range avec respect!.
sur le passage du saint iaîique.
Lors du .décès d'un homme d'équipage à fa;,
mer, autant que faire "sp peut, une chapelle
ardente est conslnùtcdaiis lapartie-ava«t d 'v-
ne des batteries les compatriotes du ih'ort y
sont admis pour lé veiller. Enfin, les prières-
ayant été' dites par l'aumônier,- un 'roulement
de tambours couverts d'étamine ̃ accompagne
le corps jusqu'au
Sans doute. Vous pouvez, il me sonhtc,
me dire ce que vous en pensez.
Vous croyez, mon père?
Comment si je le crois ? Mais qu'avez-vous
donc me regarder ainsi ?
C'est que.c'est que, mon père. balbu-
tia M. de la .Barillère fils devenu cramoisi.
Eh bien! quoi? insista le chevalier.
Le bon jeune homme soupira comme soupirait
Némorin, au dire de M. de Florian, ce capitain«
de draaonsqui mourut .de rieur, tout comme un
vrai pqete.
Si M. îe chevalier Arthur de la Barillère n'eût-
porté des lunettes, ce qui empêche ordinaire
ment de voir clair, il eût remarqué l'inçarnnt
gui boursouflait le visage imberbe de son 10-
jeton.
Ah en-! mais vous soupirez, il me semMel-
Charles soupira encore et ne répondit pas
–Au fait pourquoi pas? murmura lé che-
valier, comme se parlant à iui-mônie.
Pourquoi pas'? murmura in petto le, jeune
la Barillère, qui s'enhardit.
Comment trouvez-v&us cette Cousine. Cbai1-
les ? une belle feoimc, n'est-ce pas?
Oui, mon père.
Et veuv* de bien bonne heure ?
A.çes mots, Gharies-Anachareis de la B;yiiiè^
re soupira encore, tout comme s'it eût règ#ctlé
lé mari de Ja comtesse. '•
-Et riche, morbleu continua le irhe^lier,
qui poursuivait son idée..
Ah! elle est riche?
Trente mille livres de
dépenditmment de sa > <
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.26%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.26%.
- Collections numériques similaires Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BnPlCo00"
- Auteurs similaires Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BnPlCo00"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k589021g/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k589021g/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k589021g/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k589021g/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k589021g
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k589021g
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k589021g/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest