Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1865-08-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 02 août 1865 02 août 1865
Description : 1865/08/02 (Numéro 9). 1865/08/02 (Numéro 9).
Description : Note : numérotation incomplète. Note : numérotation incomplète.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5890203
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/07/2008
BUREAU* 148, KlïE RI-ûBEMCU
au roiii.rîuboul.Ji'intmarlî-e.
i la librairie du Phit joua.tAi.
Il
varient du 1" ou de chaque mois-
Mandat pu timbres-poste
Ncméro Or*.
Mercredi » aoûi 1SS&
TIRAGE DU PETIT JÛURNÏÏT
'Mardi ases
CE 'On donne dans les collèges certains ou-
vragés à çludiernux élèves pour les initier
aux diverses modifications subies par la lit-
térature 'française»1
L'ouvrage le plus répandu est celui de
M. ('jiapsai.
Les modules littéraires y sont choisis et
placés avec plus ou moins d'ordre chronolo-
gique.
Et l'œuvre s'arrête au seuil du dix-neu-
vième siècle.
Le Comité de la Société des gens de lettres,
désireux de travailler pour sa caisse de re-
traite ci de secours, a songé à faire autre-
ment et plus complètement que ses predé-
^esseurs.
La poésie n'est pas morte avec Chénier.
L'éloquence n'est pas morte avec Mira-
beau. •. ̃̃•
Le style -pur n'est pas mort avec1 Buffon!
L'esprit n est pas 'mort avec Voltaire.
Et depuis 1800 jusqu'à 18G5, iltjst des plu-
iues qni ont élé-asse-z habiles pour que leurs
productions puissent servir de modèles.
>
La Société des gens de lettres a donc tra-
vaille depuis tantôt dix ans à la composition
de cette mosaïque littéraire qui doit étendre
̃ îes exemples jusqu'aux écrivains de nos
Elle a fait aussi ses deux volumes
L'un de prose,
L'autre de veVs. ̃
fendant huit ans, en assemblée générale,,
«Ile a donné des nouvelles de cet enfant in-
tcllcetuel compose de pièces-et de mor-
:eaux,
Les morceaux en sont bons assurément
Car ou a mis tout le temps nécessaire pour
tes choisir.
On m'a raconté toutes les peines surve-
nues avan1. son éclosion. II est facile de
trouver' dans l'oeuvre du premier écrivain
venu une lueur, un éclair, une saillie, un
passade correct ou lumineux pouvant servir
:le spécimen a un genre,
L'œuvre primitive était trop grosse,
Les citations trop longues,
L'étendue de chaque volume trop considé-
rable
Ce n'était plus? un choix de pièces littérai-
res remarquables.
C'était une véritable Exposition intellec-
fuelle où chacun venait appendre son:me'il-
leur produit..
Il a fallu, parforce, faire des éliminations;
Et je plains de tout mon'cœur les mosaïs-
tes intelligents obligés de se priver de pierres
du 2 août 1885.
M WA1.AKÏ i COMAKDEDil
Suite (1).
Franlz, -dis-je mon solcîat- autrichien, 'tu
vas passer laiiuit ici tu garderas tousçe's the-
vaux { il y en avait huit de- valides) et; cèttej voi-
ture, puis, quand le jour tu suivras
i*tte roulo'en tédirigant
31 tu conduiras chevaux et voiture jusqu'à Rad-
sla$t où tu m'attendras. >
Frnnlz inclina- officiellement la tête, et je 6s si-
gne à Kart de remonter cheval et de nous
montrer la route.
Monsieur, me dit alors l'inconnue, me fe-
rez-vous la grâce de me laisser emporter une
petite î)oîie quêtai dans ma voiture?
Sans doute, madame.
Ijille indiqua à Frautz une des poches de la
berline, et celui-ci y, trouva on «(Tel une boîte
oblongue, de peu de profondeur, et que je crus
être une de celles ou tes femmes serrent des fla-
♦ cons de sels et des odeurs.
Un mouvement de joie se, peignit sur son vi-
sage lorsque cette boîte, fut en sa possession, et
elle poussa son cheval d'clic même, toute prête
à me suivre. Nous enfonçâmes alors à travers les
(ij Voir le Pctit Journal du 17 juillet au .1" août.
4>sédeuses, de joyaux de la pensée, dont ils
éprouvaient, les premiers, les qualités sé-'
ductrices.
Pour ramener leurs volumes à une dimen-
sion raisonnable. r
Enfin la composition est achevée, le iivre.
des modèles eh prose est termine, et M.
.Edouard Fpurnier, le rapporteur du comité
des gens de lettres, l'a annonce dans son der-
nier compte-rendu annuel. ;v
11 s'appellera le Trésor littéraire:
Jl sortira des presses de l'imprimerie La-
hure, r '̃
Et sera édité par la maison Hachette, une
des notabilités de la Librairie parisienne.
Comment sera composée la partie qui tou-:
che les écrivains contemporains?
Dans ce Panthéon du bien dire, quelles
sont -les plumes dont on a conservé les chefs-
d'œuvre? '̃̃̃̃̃̃
C'est ce que tous les gens de lettres se de-
mandent, et je ne saurais répondre complè-
tement à leurs questions.
Toutefois j'ai -cherché à connaître au
moins une partie des beaux esprits donnés
comme modéles,en matière
Et si je n'ai pas complète la li ;to des élus,
j'en possède du moins quelques noms cé-
lèbres. '•
'Les académiciens tiennent, dans le Trésor
'littéraire une place importante.
On ylira, du baron de Barante, Le Conné-
table. acGlisson chez Jean V,duc de Bretagne.
Du duc deBroglie, La Traite des Nçirss;,
Do Victor Cousin, Le Bonheur est le souve-
rain bien;.
De Cùv.ier, 'Les Sciences et la Société;
De M. Oùpin, L'Improvisation oratoire
De M. Fiourens. Harvey, et la circulation
dusang^
D'Isidore. Geoffroy-Saint-Hilaire, Linné et
Bufon; "• ̃
De !il, Guizot, Jugement de Strafford
̃̃̃ *$e .M. Ernest Legouvé, Le Sentiment de la
Maternité v
De fil, Prosper Mcrimée, L'flnlèvem'ent de
la redoute;
De M. de Montalembert, Sainte Elisabeth
De M. Sainte-Beuve, Racine et la Renom-
mée littéraire;
De/M, de Salvandy, Paysage
De M. Jules Sandeau, la Vie aux champs;
De JI. Eugène Scribe, la Camaraderie
De M. le baron Taylor, les Pyrénées
De M. Villemain, Horace
De M. Vitet, Rusiavhc Lcsueur
De M. Saint-Marc Girardin, les Ruines;
De M. Charles Nodier, Yîîisloire du chien
J'ai demandé ce qu'on avait cité des acadé-
miciens dont la renommée était grande a-
vnnt d'avoir reçu la consécration des immor-
tels
On m'a assuré que Chateaubriand était re-
bois, guidés par Karl et éclairés par un pâle
rayon de la lune qui se levait il l'horizon.
J'avais rangé mon cheval cirté de celui. dc •
cette femme': parfois la route étroite nousrap-
prochait si bien, que je sentais passer son ha-
léine sur mes mains ou sur mon front, et j'éprou- j
vais alors un tressaillement indicible.
'Nous cheminâmes ainsi pendant une heure,
••et cette heure fut pour moi délicieuse. En dcpit
de son dédaigneux silence, je me trouvais heu-
reuxencoredfe chevaucher auprès -.d'elle, et. mon
-imaginatiun aidant, je me figurai èlrc un amant
fortuné.
Une petite lueur scintillant a travers Jes sa-
pins nous indiqua enfin celle maison de garde-
chasse dont Karl nous avait parlé.
Voilà, dit-i), en étendant la main.
Un peu après nousaUeignîines la pauvre de-
meure, et grand futnotre étoauement en la trou-
vaut abandonnée. La-porto était ouverte, 1e feu
brûlait dans Pâtre, une lampe était posée sur la
table graisseuse qù le garde-chasse prenait-. ces
repas. Mais personne, ni au dedans, ni au de-
hors.
Hennann? appela Karl a plusieurs reprises.
Hermann ne répondit pas.
Sans doute, au bruit louilam de la fusillade,,
le garde avait, jugé prudent de s'enfuir, laissa x\l
sa maison la disposition îles vainqueurs.
Madame, dis-je alors il la jeune ̃lcnr^nie,
veuillez pardonner îa chélive hospitalité que je
suis forcé de vous offrir ici.
Je voulus lui dornser iamainpour mf;».,tre pied
a terre, mais elle !a refusa comme elif.; avait dé-
ià fait en autant la voiture-^ et clk, la refusa
présenté par des fragments charmants,8 les
Voyages dp René et la Mer et les Marins^
et •••
Pour montrer les qualités de M. Thûsrçon
,a cité le Chef d'armée.
Au dessus du nom d'Alfred de Musset on
trouve ̃Les'E.fia'i'érés. ̃ •
Et celui de Tȕ. de Lamarline est accompa-
gné dc^ la Famille et de Y Horticulture^ deux
Il faudrait une mémoire plus' grande qœ
la mienne pour retenir les on-dit relatifs à
(?et ouvrage si longtemps attendu.
.le me souviens pourtant de. certains noms
que l'admiration a gravés plus particulière
ment dans mon esprit.
• François Arago, lo savant astronome est
représente par un extrait la Direction des aé-
On trouve ^une page saisissante d'Armand
Carrel le Suicide.
Une Nuit en Calabre, échantillon curieux
et attachant du style si clair de Paal-Louis
s L'Armée française^nn tableau d'ensemble
tombé de la plume du général Foy
Les Deux Familles, par l'abbé de amen
nais.
,La Découverte des trois Océans, pae J. Mi-
OU l'Homme de lettres, par Dési-
ré Nisard.
Les par Edgar IJuinet.
Lis Révolutions par Charjè's de Rému-
Et la Ferrade, par Alexandre .Dumas;
J'ai demandé si les dames étaient citées
dans le Trésor littéraire de 4866, '&-̃ et je
crois bien messouvenir qu'il en est sept' ou
huit au moins pour faire suite aux Sévigné,
aux Deshoulières. aux Montpensier,. aux La-
fayette des siècles passés:
George Sand y a la première place avec
une esquisse sur les Campagnes du Ëerry.
c'est du Rosa Bonheur à la plume.
On le 'Aid de Mésanges., par
M1"0 de Tracy, desPënséesdeMmo'de Kru-
dener, un fragment sur la Conscience, de
M"10 Guizot, la Doctrine de- l'Utilité, par
M"'0.1 Necker de Saussure, et une page qui
senible écrite d'hier, tant elle a d'éclat,
d'esprit et d'à-propos, Ce que veut dire un
bout üe ruban, par 1\111\0 de Girardm.
Je le répète, je ne garantis pas la -vérité'
exacte de mes citations, mais je crois bien
n'avoir point brouté mes souvenirs:
J'ai retenu les noms de Brillât Savarin au-
dessous d'un extrait humoristique, le Piège;:
celui ,de Chaplal, traitant la Chimi'e appli-
quée aux uris -–celui de Benjamin- Constant,.
expliquant la Timidité et môme celui d'un
gi-aiid peintre, Eugène Delacroix, qui deviafe
un grand écrivain pour décrire le Jugertient
dernier de Michel-Ange-
Parbleu! il y en abien.d'autites-dansce
comme elle entra dans la maison dugarde, sans
m'avoir répondu. Elle s'assit sur un escabeau,
au coin du feu, s'envoloppadans ùn'grand. châle
̃anglais el parut décidée attendre le jour en cet-
te situation. L'a maison avait un premier éta-
ge composé d'une chambre avec un lit, celui du
Je IA suppliai de prendre ce Nt et di?donssr'!
Suit! lue dit-elle d'un ton. résigné qui me
fi! -'tressaillir d'espérance, lanLiFhomme-esl fat à
Elle coBseiitït à monSerau premier «tageei s'y'
̃Je redescendis au t'oin d«;feu et y demeurai
rèvçurpendant plus d'une fleure; ne- sachant ai
Kïu-t avait attaché les chevaux en plein air,
puis il avr-it vidé une gourde peine de kirsch
et couché sur le pas delà porte.
J'étais donc seul par le&il, seul avec cette iem-
'dont la beauté in;«blouissait et que j'aimaisdoja1
d'un violent amour, obéissant à celle impression
'bizarre du cœur de L'hommequi semble se con;-
plaire àessuyea-les dédains de la femme
Je parce quelle sembail me mépriser et,
I Je voulais me venger, je voulais, être aune.
Ces deux penséesétreignaieiH mon cerveau et
faisait bouillonner mon cœurd'indignatio'n etde
•désirs brûlants tout il la fois. Cette lemme avait
i dû cepeftdant sen'gcr qu'elle état en mon pou-
voir. que les lois de ta guerre m akse.lvai.enl- d'a-
Trésor- littéraire que les gens du monde
liront avec aiitànt de ,plaisir que les éco-
assez'familiarisé avec
le système mnémotechnique de notre bon,
maître Aimé Paris, pour me graver deux ou*,
trois cents noms dans la cervelle
Dahs ces page» qui sent autant de titres,
de gloire pour ceux qui les remplissent. j'ai"
toutefois le souvenir des noms de Jules Jante:
et do Théophile Gautier. "i
On a emprunté à Alphonse! Karr la des-,
cription faite dans un
mirablementicoulant;
Et Méry le Pont du Gard.
'M.ltenany. est, !IL Louis' Teuillot aussii
tous deux, si opposés d'opinions-, représentés
par dis petits çhefs-d'iaeuvre, inoffensii's.
Frédéric Soulié-ne s'est pas va symbolisa
par une scène de ses romans noirs: et tor-
Uueux, il aura là de lui une trouvaille une
ciselure littératre intitulée les Melons.
Hégésippe Moreau a son Chant d'ixus,
Saintinc, 1 Insecte, et Philarète Chasles,
un morceau mtldî Primitive Eglise.
J'en oublie, et des plu,s célèbres, et des-
plus méritants; mais, sauf erreur commise,
cequej'ai cité sufËtpourdonner du Trésor lit-
téraire une opinion avantageuse.
La plupart dos collections d6 morceaux
littéraires publiés pour l'éducation de la jeu-
nesse ne contiennent, en fait de contempo-
rains, que Chateaubriand, Cuviér, Paul-Louis
Courier, Lamennais, Guizot, illemain; Cou-
sin, Thierry et Thiers,
Etils ne remontent pas au del^i de Rabelais
et de Montaigne.
Le Trésor littéraire donnera des modèles
de prose antérieurs a 1 M)0, et il citera avec
justice ceux des écrivains qui représentent
un style, un système, une théorie, bien que
leur gloire.ne' soit pas centenaire.
Quelques jeunes auteurs comme moi ny
figureront pas, il faut s'en consoler en li-'
sant les. vers examinant, le tem-
ple du. dieu du Goât:
Le dieu daigna de sa main môme
-En leur rang placer ses auteurs,
Qu'on lit, qu'on estime et qu'on aime,
Et dont la sagesse suprême
N'a ni trop,jn trop peu de fleurs.
TIMOTHÉE ÏRIMM.
PARIS
La distribution des prix du Conservatoire im-
périal de musique et de déclamation est déhni-
Vivement fixée au vendredi prochain, août, a
une heure.
Par décret en date du lûijuillet 1865, M. le
contre-amiral baron de la Roneiere le Noury a
été nommé au commandement en chel ne la di-
vision navale c.uirassée réunie il Cherbourg.
C'est aujourd'hui 1°'' août qu'a lieu l'inaugu-
ration des deux derniers des quatre pavillons
du marché Saint-Honore, situés, comme on sait.
l'orient de la..Vue du Marehé-Saint-Honore.
vance., que-je pouvais abuser de cette situation
étrange .que nous faisaient à tous l'isolenient, la
nuit, la jeunesse.
Eh bien elle' s'était couchée toinquillementi
se contentant -de pousser sa porte;. laquelle, d*
reste, ne-formait pas même au verrou.
Tout nn elle, jusqu'à sa faiblesse et h son im,
puissance de me résister, semblait nvi l»raver,(
Oscraisr-je l'avouer ? feus le vertige. Comme.
un prisonnier qui s'évade, coaime tia assassiu
qui se glisse dans l'ombre un poignanlalamain,
if pas;
et,"U> cœur palpitant, f.-irrwiM- iusan'à. ̃cçtta
ports qui sue séparait d'elle encoi-e. Mais njavs
'mon cœur battit si fort que je m'amMai, et tris-
sonnant, la sueur au front, je me- pris il écouter.
La petite chambre était silencieuse, mais un,
rayon de lampe filtrant travers la porte m ap-
prit que si l'inconnue donna:! ^attinoinso., le E.a-
va il pas jugé praden t de s'endomi i r d a as 1 1>* t c-,
a-èbres. Enfin je fis un ofi'orisur mui-mèsaeel
Posai pousser celte porte.-
Au bruit, elle se dressa sur son séant et me
regarda'. Son regard était froid, calme, acore.
connue la pointe d'un stylet..
Que voulez-vous ? me dit-eiuv.
Ce regard celte voix brève et nnptH-iBUSo. a-
chcvèrentde*to'exaspérer. -C'était U'^ hIe ¡¡!'il,.
^-Madame, lui dis-je, je vous ai '.rouvéc si belle
en vous voyant, que j'ai senti n^ifre soudain en
mon cœur 'unede ces passions horribles que rien
ne saurait dompter. Je vous ijinie.
Un sourire passa sur ses. lèvres. Lu sourire,
vois-tu, s'il fût tombé des 1èvrcs d'un homme,
au roiii.rîuboul.Ji'intmarlî-e.
i la librairie du Phit joua.tAi.
Il
varient du 1" ou
Mandat pu timbres-poste
Ncméro Or*.
Mercredi » aoûi 1SS&
TIRAGE DU PETIT JÛURNÏÏT
'Mardi ases
CE
vragés à çludiernux élèves pour les initier
aux diverses modifications subies par la lit-
térature 'française»1
L'ouvrage le plus répandu est celui de
M. ('jiapsai.
Les modules littéraires y sont choisis et
placés avec plus ou moins d'ordre chronolo-
gique.
Et l'œuvre s'arrête au seuil du dix-neu-
vième siècle.
Le Comité de la Société des gens de lettres,
désireux de travailler pour sa caisse de re-
traite ci de secours, a songé à faire autre-
ment et plus complètement que ses predé-
^esseurs.
La poésie n'est pas morte avec Chénier.
L'éloquence n'est pas morte avec Mira-
beau. •. ̃̃•
Le style -pur n'est pas mort avec1 Buffon!
L'esprit n est pas 'mort avec Voltaire.
Et depuis 1800 jusqu'à 18G5, iltjst des plu-
iues qni ont élé-asse-z habiles pour que leurs
productions puissent servir de modèles.
>
La Société des gens de lettres a donc tra-
vaille depuis tantôt dix ans à la composition
de cette mosaïque littéraire qui doit étendre
̃ îes exemples jusqu'aux écrivains de nos
Elle a fait aussi ses deux volumes
L'un de prose,
L'autre de veVs. ̃
fendant huit ans, en assemblée générale,,
«Ile a donné des nouvelles de cet enfant in-
tcllcetuel compose de pièces-et de mor-
:eaux,
Les morceaux en sont bons assurément
Car ou a mis tout le temps nécessaire pour
tes choisir.
On m'a raconté toutes les peines surve-
nues avan1. son éclosion. II est facile de
trouver' dans l'oeuvre du premier écrivain
venu une lueur, un éclair, une saillie, un
passade correct ou lumineux pouvant servir
:le spécimen a un genre,
L'œuvre primitive était trop grosse,
Les citations trop longues,
L'étendue de chaque volume trop considé-
rable
Ce n'était plus? un choix de pièces littérai-
res remarquables.
C'était une véritable Exposition intellec-
fuelle où chacun venait appendre son:me'il-
leur produit..
Il a fallu, parforce, faire des éliminations;
Et je plains de tout mon'cœur les mosaïs-
tes intelligents obligés de se priver de pierres
du 2 août 1885.
M WA1.AKÏ i COMAKDEDil
Suite (1).
Franlz, -dis-je mon solcîat- autrichien, 'tu
vas passer laiiuit ici tu garderas tousçe's the-
vaux { il y en avait huit de- valides) et; cèttej voi-
ture, puis, quand le jour tu suivras
i*tte roulo'en tédirigant
31 tu conduiras chevaux et voiture jusqu'à Rad-
sla$t où tu m'attendras. >
Frnnlz inclina- officiellement la tête, et je 6s si-
gne à Kart de remonter cheval et de nous
montrer la route.
Monsieur, me dit alors l'inconnue, me fe-
rez-vous la grâce de me laisser emporter une
petite î)oîie quêtai dans ma voiture?
Sans doute, madame.
Ijille indiqua à Frautz une des poches de la
berline, et celui-ci y, trouva on «(Tel une boîte
oblongue, de peu de profondeur, et que je crus
être une de celles ou tes femmes serrent des fla-
♦ cons de sels et des odeurs.
Un mouvement de joie se, peignit sur son vi-
sage lorsque cette boîte, fut en sa possession, et
elle poussa son cheval d'clic même, toute prête
à me suivre. Nous enfonçâmes alors à travers les
(ij Voir le Pctit Journal du 17 juillet au .1" août.
4>sédeuses, de joyaux de la pensée, dont ils
éprouvaient, les premiers, les qualités sé-'
ductrices.
Pour ramener leurs volumes à une dimen-
sion raisonnable. r
Enfin la composition est achevée, le iivre.
des modèles eh prose est termine, et M.
.Edouard Fpurnier, le rapporteur du comité
des gens de lettres, l'a annonce dans son der-
nier compte-rendu annuel. ;v
11 s'appellera le Trésor littéraire:
Jl sortira des presses de l'imprimerie La-
hure, r '̃
Et sera édité par la maison Hachette, une
des notabilités de la Librairie parisienne.
Comment sera composée la partie qui tou-:
che les écrivains contemporains?
Dans ce Panthéon du bien dire, quelles
sont -les plumes dont on a conservé les chefs-
d'œuvre? '̃̃̃̃̃̃
C'est ce que tous les gens de lettres se de-
mandent, et je ne saurais répondre complè-
tement à leurs questions.
Toutefois j'ai -cherché à connaître au
moins une partie des beaux esprits donnés
comme modéles,en matière
Et si je n'ai pas complète la li ;to des élus,
j'en possède du moins quelques noms cé-
lèbres. '•
'Les académiciens tiennent, dans le Trésor
'littéraire une place importante.
On ylira, du baron de Barante, Le Conné-
table. acGlisson chez Jean V,duc de Bretagne.
Du duc deBroglie, La Traite des Nçirss;,
Do Victor Cousin, Le Bonheur est le souve-
rain bien;.
De Cùv.ier, 'Les Sciences et la Société;
De M. Oùpin, L'Improvisation oratoire
De M. Fiourens. Harvey, et la circulation
dusang^
D'Isidore. Geoffroy-Saint-Hilaire, Linné et
Bufon; "• ̃
De !il, Guizot, Jugement de Strafford
̃̃̃ *$e .M. Ernest Legouvé, Le Sentiment de la
Maternité v
De fil, Prosper Mcrimée, L'flnlèvem'ent de
la redoute;
De M. de Montalembert, Sainte Elisabeth
De M. Sainte-Beuve, Racine et la Renom-
mée littéraire;
De/M, de Salvandy, Paysage
De M. Jules Sandeau, la Vie aux champs;
De JI. Eugène Scribe, la Camaraderie
De M. le baron Taylor, les Pyrénées
De M. Villemain, Horace
De M. Vitet, Rusiavhc Lcsueur
De M. Saint-Marc Girardin, les Ruines;
De M. Charles Nodier, Yîîisloire du chien
J'ai demandé ce qu'on avait cité des acadé-
miciens dont la renommée était grande a-
vnnt d'avoir reçu la consécration des immor-
tels
On m'a assuré que Chateaubriand était re-
bois, guidés par Karl et éclairés par un pâle
rayon de la lune qui se levait il l'horizon.
J'avais rangé mon cheval cirté de celui. dc •
cette femme': parfois la route étroite nousrap-
prochait si bien, que je sentais passer son ha-
léine sur mes mains ou sur mon front, et j'éprou- j
vais alors un tressaillement indicible.
'Nous cheminâmes ainsi pendant une heure,
••et cette heure fut pour moi délicieuse. En dcpit
de son dédaigneux silence, je me trouvais heu-
reuxencoredfe chevaucher auprès -.d'elle, et. mon
-imaginatiun aidant, je me figurai èlrc un amant
fortuné.
Une petite lueur scintillant a travers Jes sa-
pins nous indiqua enfin celle maison de garde-
chasse dont Karl nous avait parlé.
Voilà, dit-i), en étendant la main.
Un peu après nousaUeignîines la pauvre de-
meure, et grand futnotre étoauement en la trou-
vaut abandonnée. La-porto était ouverte, 1e feu
brûlait dans Pâtre, une lampe était posée sur la
table graisseuse qù le garde-chasse prenait-. ces
repas. Mais personne, ni au dedans, ni au de-
hors.
Hennann? appela Karl a plusieurs reprises.
Hermann ne répondit pas.
Sans doute, au bruit louilam de la fusillade,,
le garde avait, jugé prudent de s'enfuir, laissa x\l
sa maison la disposition îles vainqueurs.
Madame, dis-je alors il la jeune ̃lcnr^nie,
veuillez pardonner îa chélive hospitalité que je
suis forcé de vous offrir ici.
Je voulus lui dornser iamainpour mf;».,tre pied
a terre, mais elle !a refusa comme elif.; avait dé-
ià fait en autant la voiture-^ et clk, la refusa
présenté par des fragments charmants,8 les
Voyages dp René et la Mer et les Marins^
et •••
Pour montrer les qualités de M. Thûsrçon
,a cité le Chef d'armée.
Au dessus du nom d'Alfred de Musset on
trouve ̃Les'E.fia'i'érés. ̃ •
Et celui de Tȕ. de Lamarline est accompa-
gné dc^ la Famille et de Y Horticulture^ deux
Il faudrait une mémoire plus' grande qœ
la mienne pour retenir les on-dit relatifs à
(?et ouvrage si longtemps attendu.
.le me souviens pourtant de. certains noms
que l'admiration a gravés plus particulière
ment dans mon esprit.
• François Arago, lo savant astronome est
représente par un extrait la Direction des aé-
On trouve ^une page saisissante d'Armand
Carrel le Suicide.
Une Nuit en Calabre, échantillon curieux
et attachant du style si clair de Paal-Louis
s L'Armée française^nn tableau d'ensemble
tombé de la plume du général Foy
Les Deux Familles, par l'abbé de amen
nais.
,La Découverte des trois Océans, pae J. Mi-
OU l'Homme de lettres, par Dési-
ré Nisard.
Les par Edgar IJuinet.
Lis Révolutions par Charjè's de Rému-
Et la Ferrade, par Alexandre .Dumas;
J'ai demandé si les dames étaient citées
dans le Trésor littéraire de 4866, '&-̃ et je
crois bien messouvenir qu'il en est sept' ou
huit au moins pour faire suite aux Sévigné,
aux Deshoulières. aux Montpensier,. aux La-
fayette des siècles passés:
George Sand y a la première place avec
une esquisse sur les Campagnes du Ëerry.
c'est du Rosa Bonheur à la plume.
On le 'Aid de Mésanges., par
M1"0 de Tracy, desPënséesdeMmo'de Kru-
dener, un fragment sur la Conscience, de
M"10 Guizot, la Doctrine de- l'Utilité, par
M"'0.1 Necker de Saussure, et une page qui
senible écrite d'hier, tant elle a d'éclat,
d'esprit et d'à-propos, Ce que veut dire un
bout üe ruban, par 1\111\0 de Girardm.
Je le répète, je ne garantis pas la -vérité'
exacte de mes citations, mais je crois bien
n'avoir point brouté mes souvenirs:
J'ai retenu les noms de Brillât Savarin au-
dessous d'un extrait humoristique, le Piège;:
celui ,de Chaplal, traitant la Chimi'e appli-
quée aux uris -–celui de Benjamin- Constant,.
expliquant la Timidité et môme celui d'un
gi-aiid peintre, Eugène Delacroix, qui deviafe
un grand écrivain pour décrire le Jugertient
dernier de Michel-Ange-
Parbleu! il y en abien.d'autites-dansce
comme elle entra dans la maison dugarde, sans
m'avoir répondu. Elle s'assit sur un escabeau,
au coin du feu, s'envoloppadans ùn'grand. châle
̃anglais el parut décidée attendre le jour en cet-
te situation. L'a maison avait un premier éta-
ge composé d'une chambre avec un lit, celui du
Je IA suppliai de prendre ce Nt et di?donssr'!
Suit! lue dit-elle d'un ton. résigné qui me
fi! -'tressaillir d'espérance, lanLiFhomme-esl fat à
Elle coBseiitït à monSerau premier «tageei s'y'
̃Je redescendis au t'oin d«;feu et y demeurai
rèvçurpendant plus d'une fleure; ne- sachant ai
Kïu-t avait attaché les chevaux en plein air,
puis il avr-it vidé une gourde peine de kirsch
et couché sur le pas delà porte.
J'étais donc seul par le&il, seul avec cette iem-
'dont la beauté in;«blouissait et que j'aimaisdoja1
d'un violent amour, obéissant à celle impression
'bizarre du cœur de L'hommequi semble se con;-
plaire àessuyea-les dédains de la femme
Je parce quelle sembail me mépriser et,
I Je voulais me venger, je voulais, être aune.
Ces deux penséesétreignaieiH mon cerveau et
faisait bouillonner mon cœurd'indignatio'n etde
•désirs brûlants tout il la fois. Cette lemme avait
i dû cepeftdant sen'gcr qu'elle état en mon pou-
voir. que les lois de ta guerre m akse.lvai.enl- d'a-
Trésor- littéraire que les gens du monde
liront avec aiitànt de ,plaisir que les éco-
assez'familiarisé avec
le système mnémotechnique de notre bon,
maître Aimé Paris, pour me graver deux ou*,
trois cents noms dans la cervelle
Dahs ces page» qui sent autant de titres,
de gloire pour ceux qui les remplissent. j'ai"
toutefois le souvenir des noms de Jules Jante:
et do Théophile Gautier. "i
On a emprunté à Alphonse! Karr la des-,
cription faite dans un
mirablementicoulant;
Et Méry le Pont du Gard.
'M.ltenany. est, !IL Louis' Teuillot aussii
tous deux, si opposés d'opinions-, représentés
par dis petits çhefs-d'iaeuvre, inoffensii's.
Frédéric Soulié-ne s'est pas va symbolisa
par une scène de ses romans noirs: et tor-
Uueux, il aura là de lui une trouvaille une
ciselure littératre intitulée les Melons.
Hégésippe Moreau a son Chant d'ixus,
Saintinc, 1 Insecte, et Philarète Chasles,
un morceau mtldî Primitive Eglise.
J'en oublie, et des plu,s célèbres, et des-
plus méritants; mais, sauf erreur commise,
cequej'ai cité sufËtpourdonner du Trésor lit-
téraire une opinion avantageuse.
La plupart dos collections d6 morceaux
littéraires publiés pour l'éducation de la jeu-
nesse ne contiennent, en fait de contempo-
rains, que Chateaubriand, Cuviér, Paul-Louis
Courier, Lamennais, Guizot, illemain; Cou-
sin, Thierry et Thiers,
Etils ne remontent pas au del^i de Rabelais
et de Montaigne.
Le Trésor littéraire donnera des modèles
de prose antérieurs a 1 M)0, et il citera avec
justice ceux des écrivains qui représentent
un style, un système, une théorie, bien que
leur gloire.ne' soit pas centenaire.
Quelques jeunes auteurs comme moi ny
figureront pas, il faut s'en consoler en li-'
sant les. vers examinant, le tem-
ple du. dieu du Goât:
Le dieu daigna de sa main môme
-En leur rang placer ses auteurs,
Qu'on lit, qu'on estime et qu'on aime,
Et dont la sagesse suprême
N'a ni trop,jn trop peu de fleurs.
TIMOTHÉE ÏRIMM.
PARIS
La distribution des prix du Conservatoire im-
périal de musique et de déclamation est déhni-
Vivement fixée au vendredi prochain, août, a
une heure.
Par décret en date du lûijuillet 1865, M. le
contre-amiral baron de la Roneiere le Noury a
été nommé au commandement en chel ne la di-
vision navale c.uirassée réunie il Cherbourg.
C'est aujourd'hui 1°'' août qu'a lieu l'inaugu-
ration des deux derniers des quatre pavillons
du marché Saint-Honore, situés, comme on sait.
l'orient de la..Vue du Marehé-Saint-Honore.
vance., que-je pouvais abuser de cette situation
étrange .que nous faisaient à tous l'isolenient, la
nuit, la jeunesse.
Eh bien elle' s'était couchée toinquillementi
se contentant -de pousser sa porte;. laquelle, d*
reste, ne-formait pas même au verrou.
Tout nn elle, jusqu'à sa faiblesse et h son im,
puissance de me résister, semblait nvi l»raver,(
Oscraisr-je l'avouer ? feus le vertige. Comme.
un prisonnier qui s'évade, coaime tia assassiu
qui se glisse dans l'ombre un poignanlalamain,
if pas;
et,"U> cœur palpitant, f.-irrwiM- iusan'à. ̃cçtta
ports qui sue séparait d'elle encoi-e. Mais njavs
'mon cœur battit si fort que je m'amMai, et tris-
sonnant, la sueur au front, je me- pris il écouter.
La petite chambre était silencieuse, mais un,
rayon de lampe filtrant travers la porte m ap-
prit que si l'inconnue donna:! ^attinoinso., le E.a-
va il pas jugé praden t de s'endomi i r d a as 1 1>* t c-,
a-èbres. Enfin je fis un ofi'orisur mui-mèsaeel
Posai pousser celte porte.-
Au bruit, elle se dressa sur son séant et me
regarda'. Son regard était froid, calme, acore.
connue la pointe d'un stylet..
Que voulez-vous ? me dit-eiuv.
Ce regard celte voix brève et nnptH-iBUSo. a-
chcvèrentde*to'exaspérer. -C'était U'^ hIe ¡¡!'il,.
^-Madame, lui dis-je, je vous ai '.rouvéc si belle
en vous voyant, que j'ai senti n^ifre soudain en
mon cœur 'unede ces passions horribles que rien
ne saurait dompter. Je vous ijinie.
Un sourire passa sur ses. lèvres. Lu sourire,
vois-tu, s'il fût tombé des 1èvrcs d'un homme,
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