Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1864-12-27
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146118 Nombre total de vues : 146118
Description : 27 décembre 1864 27 décembre 1864
Description : 1864/12/27 (Numéro 696). 1864/12/27 (Numéro 696).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k588805h
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/07/2008
tilt. RiiE ni/çcptt.iiîu
-Dip*âW*EBis.. © f 1 2 f, 341 f.
•
partent du i'r ou (iu 15 de chaque mois
Mandat ou timbros-post»
TIR ft G E DU
3IRÀÏJDIN VAUDEVILLISTE iiTCONFIS£ÙR
Il ne serait pas prudént de parler à l'beu-
ye qu' 1 est d'autre chose que. bonbons, dra"
̃gées et pastilles..
Le temps est aux douceurs quand vient
l'époque où il est lui-même le moins doux.
Et décembre étincelant de givre, mène à
sa suite une longue enfilade de sucres de
pomme et de caramels.
La confiserie a toujours été pour moi un
sujet.d'étonnement et d'études.
A part les fêtes de baptême et les cadeaux
de jour de l'an, qui peut acheter des bon-
bons?.
Qui peut absorber la friandise a la mode?
Qui peut 'digérer la pastille la plus nou-
vellement aromatisée.
Ch biën il y a une aussi grande quanti-
ïé de gourmands qui devinent j'origine d'un
bonbon -,on goût, qu'il y a de connaisseurs
devinant le cru d'un vin à sa dégustation,
I;t ceux-là vous disent cette pistache est
Achard, Bonnet, Boissier ou Siraudin.
Ce nom de Siraudin n'éveille pas tout d'a-
bord le souvenir du pays de cocagne aux
arbres en angélique, aux palais en sucre
candi, aux toits en nougats de Provence,
aux maisons en chocolat.
est un mot parisien qui signifie
homme d'esprit. Il sous-entend l'heureux au-
teur du Voyage en Espagne et du Tricorne
enchanté, avec Théophile Gautier, 'du My~
santhrope et l'Auvergnat, un petit chef-d'œu-
vre,– du Bourreau des crânes, que l'on don-
ne encore au théâtre des Variétés, T-du Je/e-
graphe électrique,– tieSousunparapluie,– et
de ce drame joué trois cents fois par Paulin
Blenier, intitulé le Courrier de Lyon, réhabili-
tation par le théâtre de la mémoire de Le-
Les contes de, fées nous ont appris à con-,
naître-la princesse qui parlait des diamants.
Siraudin fait des mois avec la même faci-
lité. Anecdotes, reparties, calembours, il
sème toutcela sans prétention sur son pas-
sage, sans s'apercevoir que les petits jour-
nalisies le suivent.
Il dit comme le personnage de' Victor
Hugo ̃̃• C'est assez!
Et ce n'est pas lui qui allumerait une bou-
gie pour retrouver une nouvelle à la main.
Après avoir courtisé la Muse comique, Si-
raudin se fit, en 4860, confiseur,
Non comme le César Birotteau de Balzac
s'était fait parfumeur,
FEUILLETON DU PETIT JOURNAL
DU 27 DÉCEMBRE
-LE SA«F:COKDUIT DE UCÏA
Le tnajor prit, ia colombe, et quand il la sen-
tit palpiter entre ses doigts, ses épais seurcils
se ironcèrent, tous les muscles de son visage
tressaillirent, et un sourire cruel crispa ses
Puis, devant la lieu le-
nant et ses homme, sous les yeux de'cette toute
à la fureur de laquelle il ne venait d'échapper
que grâce il la protection de Lorenzetto, il tira
rte sa poche un couteau dont la lame fine etai-
£ue tranchait comme un scalpel; avec'l'habi-
J'etc d'un praticien consommé, il lit presque
d'un seul coup deux parts de la colombe, qu'il
jeta toutes frémissantes il ses chiens.
La pauvre manchette n'avait poussé qu'un
petit cri plaintif, cl Zita, terrifiée, s'était enfuie
en pleurant à chaudes larmes, se croyant pour-
suivie paiv'le couteau ctincelantdc l'Autrichien;
mois ce cri et l'épouvante désespérée de l'cn-
fant avaient surexcité la fureur de fa multitu-
de, qui se voyait insolemment bravée..
Les nlu, audacieux se nièrent pi}le-:nièle au
(1) Voir le Petit Journal des âii.et 2'i àéccmhre.
Mais ppur réhabiliter, les .devises et faire
A ce grand nom de Sirtiudin écrit, en ca-
ractères lumineux sur le bel établissement
des délices du goût, les étymologistes
s'en donnèrent
Siraudin, dirent-ils, vient de sirop.'
La .confiserie est la vocation, naturelle de
celui qui le porte.
En examinant avec inquiétude ce nom tant
de fois acclamé au théâtre; -en vedette sur
cette affiche animée qui se nomme un ma-
gasin, les confiseurs jurèrent de faire une
autre concurrence.
Gouache fit un vaudeville,
Bonnet une opérette,
Le Fidèle-Berger un drame.
On prétend que les directeurs de Paris vo-
tèrent avec des boules de réglisse au lieu de
se servir de blanches'amandes. Les noi-
res, en majorité, firent refuser ces pièces
montées. qui péchaient peut-être par trop
de douceur.
Et le dramaturge n'eut pas de rival nou-
veau à craindre dans sa première carrière.
Il s'est pourtant souvenu du théâtre, qui
est sa pâtne d'adoption.
Il a innové les bonbons sous des appella-
tions que la critique a consacrées.
Nous avons mangé, grâce à lui, les Gana-
ches, les Diables noirs, les Intimes.
Tout Victorien Sardoû a passé par les
mains du confiseur.
C'est un commencement de droit de l'au-
teur des pommes dit voisin à la postérité. En
fait dé consécration littéraire, on commence
par la colonne de sucre candi pour finir.
par la colonne de bronze.
Depuis une couple d'années, Siraudin, qui
prétend que
Quand lës auteurs vont deux à deux
Les vcfudeviiles valent mieux,
.S'est pris a vouloir confi-
serie le cordial principe (le ia collaboration.
Et il s'associa à M. Iteinhard, un homme
expert, qui nage depuis vingt ans dans la
mélasse et le sucre fondu.
Ecoutez M. Reinhard. il vous expliquera
d'une façon très scientifique. la théorie des
parfums
La fraise et l'orange se combaittent,
Le kirsch et l'orange s'accordent.
La vanille et le rhum font le meilleur mé-
nage qui se puisse voir.
La puissance de la sympathie se retrouve
toujours.
M. Reinhard a produit, cette année, trois
bonbons dont je veux parler au point de vue
de Fart.
Ils se nomment
Les Mandarins, le Mont-Carmel, YA-
Les Mandarins sont un bonbon qui recèle
la mandarine dans ses flancs de sucre, com-
me le cheval de Troie renfermait Ulysse et
ses compagnons.
milieu de l'escorte dont ils rompirent les rangs;
les plus affamés se jetèrent sur les chiens pour
leur arracher leur proie.
Quoique Lorenzetto ressentît l'indignation gé-
nérale, il résolut cependant de sauver le* pri-
sonnier il battit donc en retraite avec sa poi-
gnée d'hommes, protégés par les portefaix ber-
gamasqucs et tous gagnèrent en assez bon ordre
la muraille d'une maison voisine, à laquelle ils
s'adossèrent, afin de ne pas être cernés.
Mort à l'Autrichien cria la foule.
Le major pàlit- en voyant briller tous ces
yeux menaçants et en entendant ces voix irri-
tées tonner deux pas de lui son arrogance
tomba, et il dit précipitamment à Lorenzetto
Une épée, de grace; lieutenant! que je
puisse vous aider a chasser tous ces gueux
-Vous oubliez que je suis un officier génois,
monsieur, réponditle lieutenant,
Il y eut alors un instant de lutte et d'efiroya-
bic mêlée, et du groupe au centre duquel se dé-
battaient les deux chiens, le baron lludiger en-
tendit des cris de douleur et des hurlements
humains se mêler à leurs rauques aboiements.
Puis tout à coup la bande déguenillée s'épar-
pilla en emportant des lambeaux de chair san-
glante. Les chiens avaient été tués et dépecés
sur place.
Cependant la troupe de Lorenzetlo,qui sedc
fendait mollement, commençait a faiblir, et,
malgré les efforts du jeune lieutenant, le major
allait, tomber aux mains delorsque la petite porte à laquelle il était a.dossë
s'ouvrit brusquemeut-
Le prisonnier surpris se laissa glisser de l'ou-
Le'Mônî-Carmsl sert de" bouteille la li-
quour'hygiéiiinue desipoines.
Quant a l'Africaine^ c'est une merveille.
imaginez-vous qu'on n'a jamais pu, en
confiserie, conserver la fraise.
Une fraise- sur le feu perd tout son par-
fum. 1
Car le secret de la fraise, c'est la pierre
phüosophalé des bonbons qui est encore à
L'associé dp.SiKaudin avîmaginô de faire
venir chaque jour des fraises fraîches d'A-
Crique et de les embaumer dans une sucrerie
délite. Vous cassez la friandise avec vos
dents. vous y trouvez, rose comme
les lèvres d'Une jolie fille, le fruit embau-
mé, joie des palais délicats.
La science du confiseur a fait de grands
progrès, même depuis la publication du
Manuel Rorel.
:Jadis 'on cristallisait tous les bonbons,
Et ils se conservaient, tant bien que mal,
durant six mois!
On avait des chatteries qui avaient atteint
leur majorité.
Les pralines avaient de l'expérience, et;
les bonbons liqueur la respectabilité de
Aujourd'hui., tous les bonbons sont fon-
dants.
Ils ne font d'abord plus mal aux dents,
Puis il est impossible de les conserver, et
consécfuemmënt -de tromper le pub'lié sur
leur. état civil véritable.
Les vieux bonbons vont aujourd'hui où
vont les vieilles lunes. on les destine il
l'exportation.
En d autres temps, la coloration des bon-
bons offrait aussi de grands dangers, en
raison des inaltérés qui étaient employées.
Aujourd'hui i des experts spéciaux visi-
tènt plusieurs» fois dans l'année les labora-
toires.
Léscouleujfcï ne sont produites que par
des sucs végétaux -inofïensifs, fournis par
la maison Breton.
Et le carmin lui-même est produit avec la
mouche de cochenitle,'qui n'a aucun effet
nuisihle.
Les belles dames qui applaudissent Si-
raudin au théâtre, doivent fatiguer double-
ment leurs belles mains blanches à son
profit.
Quand le rideau est tombé, elles crient en-
core bra^o,
Car dans les entr'actes on leur offre ces:
marrons glacés perfectionnés, pour lesquels
un brevet d'invention a été pris. sans ga-
rantie du gouvernement, il est vrai, mais a-
vec la garantie et l'approbation de toutes
ces petites dents blanclies qui en font une
énorme consommation.
Toutes ces friandises sont renfermées dans
la boîte à la mode, un coffret surmonté d'une
poupée représentant Tlvérésa en sapeur,
La célèbre chanteuse, qui roucoule aussi
tre côté de cette porte, qui se referma aussitôt
sur lui comme par enchantement.
La maison dans laquelle le baron Rùdiger ve-
nait de trouver ce refuge inespéré était celle
d'Agostino Sàlvator, membre du conseil de la
ville et excellent patriote.
l'as'ile
La petite porte renfermée. le major se trouva
au milieu de la plus profonde obscurité. Ne sa-
chant de quel côté se diriger, il marchait au ha-
sard, les bras étendus en avant, lorsqu'il enten-
dit le frôlement d'une robe et sentit une petite
main,moile, tremblante, saisir la sienne et l'en-
traîner. Son sang, glacé par l'attente d'une mort
ignominieuse, se réchauffa soudainement. Il se
laissa guider sans proférerune parole, écoutant
encore les clameurs confuses qui s'éteignaient
dans la rue. Le silence du corridor étroit et
sombre qu'il suivait formait un contraste sai-
sissant et mystérieux aveu le tumulte delà ba-
garre. A l'extrémité du couloir était entrebâil-
lée une porte que sa; conductrice ouvrit douce-
ment, et elle l'mtroduisit dans une vaste salle il
peine éclairée par un faible rayon d'e soleil glis-
sant.entro des rideaux mal joints.
Enfin! dit avec un soupir éo satisfaction
une fraîche voix de, jeune fillo, grâce à Dieu;
vous voilà sauvé ̃•;•
Dites grâce. à vous, sigaorina, répliqua Ru-
diger'èn âppertanl ses )'èvres, sous prétexte.
de reconnaissance, la pe'.jte main satinée qu'il
..«tenait encore dans la «renne'.
bien devant le peuple que chez la princesse
dé Mettcrnicli,– la fureur du joù'r,qu'oU ap-
plaudit au faubourg Saint-Germain compte
1 au faubourg Poissonnière, est représentée
sous 1 uniforme du héros de sa meilleure
chansonnette.
EtSiraudin.se rappelant qu'il devait son
collaborateur le secours de sa plume joVe,u-
,se, a écrit un couplet nouveau à ajouter |du
refrain fameux '̃(̃
Air du Sapeur (de Thercsa).
J' conduis mou sapeur d'aventure
Rue d' la Paix, numéro dix-sept
J'iui dis Fig' dans la confiture. '̃
Fourr'-toi des bonbons dans l' cornet.
Et surtout montre-toi discret,
Sans ça l'on t' donn'ra ton paquet >
Dlais'v'la qu' les boît's sont ravagées,
il boit les sirops, les liqueurs
Bref, il gob' toutes lés dragées.
Rien n'est sacré pour un sapeur
Tout est spectacle dans Paris durant là se-
maine qui précède le premier jour de l'an.
J'ai vu, à la devanture de Siraudin, des
sacs de satin blanc ornés de fleurs admi-
rables 'roses, violettes, jasmins.
̃ Cette élégante enveloppe a un nom char-
mant
,NI. Siraudin a appelé ces joyaux les;sacs
d'Alphonse Karr, en souvenir de l'aùteur.
qui, comme lui, cumule deux emplois. du
célèbre écrivain-jardinier.»
La boutique d'un confiseur est curieuse
à observer vers six heures du soir, le jourde
l'an;
C'est la descente de ta Courtille du payff
des douceurs.
Les bocaux sont vides, î;
Les bonbonnières à renouveler. ••
Les cent demoiselles de magasin, exté-
nuées, rendues, couchées ça et là sur les
sacs de vanille et d'amandes amères.
Ce sont des soldats vainquems, endormis
par la fatigue sur le champ de bataillé.
La confiserie française a en Europe une
Les capucini italiens, les plumcackes an-
glais, lés mixtures aux œufs des Espagnols
ne valent pas même nos dragée,s:
La praline date du temps de Marion de-
Lorme.
La papillotte est née sous Louis XV^uand
les cheveux uies belles dames de la cour âp-
peiaien 1 le secours du papier musqué
Les cosaques, contenant a la fois un bon-
bon et un pétard, sont un souvenir de
Le bonbon fondant est contemporain;
II ne comporte ni devise, ni rébus -rien
qui fatigue l'esprit au détriment de l'esto-
mac.
Comme toutes les choses de ce temps, il
se consomme vite.
Et l'ami Siraudin amuse autant i'Euro,pe
intelligente par ses friandises en sucre, que
par les petits chefs-d'œuvre de gaîté et
d'atticisme sortis de sa plume spirituelle.
TIMOTHÉE TIUMM.
Au timbre de cette voix inconnue, la jguna
fille dégagea sa main par un geste brusque
Mais ce n'est pas lui I s'écria-t-elle.
Puis, reculant effrayée, elle écarta rapide-
ment les rideaux,et un flot de lumière inonda la
salle. Alors elle resta un moment immobile et
muette de stupeur en se trouvant en présence
d'un homme qu'elle ne connaissait pas.
Quant au tnajor, il restait émerveillé de la
splendide beauté de cette jeune fille de seizt
ans, grande et svelte, qui rappelait à son sou-
venir les plus ravissantes têtes immortalisées
par le pinceau des vieux maîtres italiens. Elle
ne ressemblait guère à ces fraîches et douées
Allemandes dont les cheveux blonds sont va-
poreux comme les brouillards de leur patrie.
Son visage mat était encadré par d'épaisses
nattes lustrées comme l'aile d'un corbeau, et
des lignes pures moins froides que la
marmoréenne régularité du type grec" Son:
nez, franc d'arète ne se distinguait, point,
par cette inflexible courbure aristocratique qiù
impose trop souvent à de charmant figur.es
une expression sévère ou virile; ses yeux
noirs, aux cils d'un noir bieu, brillaient de
cette sérénité étoilée si remarquable chez les
Orientaux, et, quant aux contours de sa petite
bouche purpurine, ils dessinaient ce sourire at-
trayant mGlé de dédain et ç!e défi que les Ita-
liensTéndent.parlemoUuti-aduisibleae smorfia.
7; Pendant le silence embarrassé qui suivit
l'exclamation de la Génoise, mille pensées tii-
ùiultueùses se' heurtèrent' dans le cerveau du
baron Rudiger: il n'admettait pas, dans son 91-
guetl brutal; qu
-Dip*âW*EBis.. © f 1 2 f, 341 f.
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partent du i'r ou (iu 15 de chaque mois
Mandat ou timbros-post»
TIR ft G E DU
3IRÀÏJDIN VAUDEVILLISTE iiTCONFIS£ÙR
Il ne serait pas prudént de parler à l'beu-
ye qu' 1 est d'autre chose que. bonbons, dra"
̃gées et pastilles..
Le temps est aux douceurs quand vient
l'époque où il est lui-même le moins doux.
Et décembre étincelant de givre, mène à
sa suite une longue enfilade de sucres de
pomme et de caramels.
La confiserie a toujours été pour moi un
sujet.d'étonnement et d'études.
A part les fêtes de baptême et les cadeaux
de jour de l'an, qui peut acheter des bon-
bons?.
Qui peut absorber la friandise a la mode?
Qui peut 'digérer la pastille la plus nou-
vellement aromatisée.
Ch biën il y a une aussi grande quanti-
ïé de gourmands qui devinent j'origine d'un
bonbon -,on goût, qu'il y a de connaisseurs
devinant le cru d'un vin à sa dégustation,
I;t ceux-là vous disent cette pistache est
Achard, Bonnet, Boissier ou Siraudin.
Ce nom de Siraudin n'éveille pas tout d'a-
bord le souvenir du pays de cocagne aux
arbres en angélique, aux palais en sucre
candi, aux toits en nougats de Provence,
aux maisons en chocolat.
est un mot parisien qui signifie
homme d'esprit. Il sous-entend l'heureux au-
teur du Voyage en Espagne et du Tricorne
enchanté, avec Théophile Gautier, 'du My~
santhrope et l'Auvergnat, un petit chef-d'œu-
vre,– du Bourreau des crânes, que l'on don-
ne encore au théâtre des Variétés, T-du Je/e-
graphe électrique,– tieSousunparapluie,– et
de ce drame joué trois cents fois par Paulin
Blenier, intitulé le Courrier de Lyon, réhabili-
tation par le théâtre de la mémoire de Le-
Les contes de, fées nous ont appris à con-,
naître-la princesse qui parlait des diamants.
Siraudin fait des mois avec la même faci-
lité. Anecdotes, reparties, calembours, il
sème toutcela sans prétention sur son pas-
sage, sans s'apercevoir que les petits jour-
nalisies le suivent.
Il dit comme le personnage de' Victor
Hugo ̃̃• C'est assez!
Et ce n'est pas lui qui allumerait une bou-
gie pour retrouver une nouvelle à la main.
Après avoir courtisé la Muse comique, Si-
raudin se fit, en 4860, confiseur,
Non comme le César Birotteau de Balzac
s'était fait parfumeur,
FEUILLETON DU PETIT JOURNAL
DU 27 DÉCEMBRE
-LE SA«F:COKDUIT DE UCÏA
Le tnajor prit, ia colombe, et quand il la sen-
tit palpiter entre ses doigts, ses épais seurcils
se ironcèrent, tous les muscles de son visage
tressaillirent, et un sourire cruel crispa ses
Puis, devant la lieu le-
nant et ses homme, sous les yeux de'cette toute
à la fureur de laquelle il ne venait d'échapper
que grâce il la protection de Lorenzetto, il tira
rte sa poche un couteau dont la lame fine etai-
£ue tranchait comme un scalpel; avec'l'habi-
J'etc d'un praticien consommé, il lit presque
d'un seul coup deux parts de la colombe, qu'il
jeta toutes frémissantes il ses chiens.
La pauvre manchette n'avait poussé qu'un
petit cri plaintif, cl Zita, terrifiée, s'était enfuie
en pleurant à chaudes larmes, se croyant pour-
suivie paiv'le couteau ctincelantdc l'Autrichien;
mois ce cri et l'épouvante désespérée de l'cn-
fant avaient surexcité la fureur de fa multitu-
de, qui se voyait insolemment bravée..
Les nlu, audacieux se nièrent pi}le-:nièle au
(1) Voir le Petit Journal des âii.et 2'i àéccmhre.
Mais ppur réhabiliter, les .devises et faire
A ce grand nom de Sirtiudin écrit, en ca-
ractères lumineux sur le bel établissement
des délices du goût, les étymologistes
s'en donnèrent
Siraudin, dirent-ils, vient de sirop.'
La .confiserie est la vocation, naturelle de
celui qui le porte.
En examinant avec inquiétude ce nom tant
de fois acclamé au théâtre; -en vedette sur
cette affiche animée qui se nomme un ma-
gasin, les confiseurs jurèrent de faire une
autre concurrence.
Gouache fit un vaudeville,
Bonnet une opérette,
Le Fidèle-Berger un drame.
On prétend que les directeurs de Paris vo-
tèrent avec des boules de réglisse au lieu de
se servir de blanches'amandes. Les noi-
res, en majorité, firent refuser ces pièces
montées. qui péchaient peut-être par trop
de douceur.
Et le dramaturge n'eut pas de rival nou-
veau à craindre dans sa première carrière.
Il s'est pourtant souvenu du théâtre, qui
est sa pâtne d'adoption.
Il a innové les bonbons sous des appella-
tions que la critique a consacrées.
Nous avons mangé, grâce à lui, les Gana-
ches, les Diables noirs, les Intimes.
Tout Victorien Sardoû a passé par les
mains du confiseur.
C'est un commencement de droit de l'au-
teur des pommes dit voisin à la postérité. En
fait dé consécration littéraire, on commence
par la colonne de sucre candi pour finir.
par la colonne de bronze.
Depuis une couple d'années, Siraudin, qui
prétend que
Quand lës auteurs vont deux à deux
Les vcfudeviiles valent mieux,
.S'est pris a vouloir confi-
serie le cordial principe (le ia collaboration.
Et il s'associa à M. Iteinhard, un homme
expert, qui nage depuis vingt ans dans la
mélasse et le sucre fondu.
Ecoutez M. Reinhard. il vous expliquera
d'une façon très scientifique. la théorie des
parfums
La fraise et l'orange se combaittent,
Le kirsch et l'orange s'accordent.
La vanille et le rhum font le meilleur mé-
nage qui se puisse voir.
La puissance de la sympathie se retrouve
toujours.
M. Reinhard a produit, cette année, trois
bonbons dont je veux parler au point de vue
de Fart.
Ils se nomment
Les Mandarins, le Mont-Carmel, YA-
Les Mandarins sont un bonbon qui recèle
la mandarine dans ses flancs de sucre, com-
me le cheval de Troie renfermait Ulysse et
ses compagnons.
milieu de l'escorte dont ils rompirent les rangs;
les plus affamés se jetèrent sur les chiens pour
leur arracher leur proie.
Quoique Lorenzetto ressentît l'indignation gé-
nérale, il résolut cependant de sauver le* pri-
sonnier il battit donc en retraite avec sa poi-
gnée d'hommes, protégés par les portefaix ber-
gamasqucs et tous gagnèrent en assez bon ordre
la muraille d'une maison voisine, à laquelle ils
s'adossèrent, afin de ne pas être cernés.
Mort à l'Autrichien cria la foule.
Le major pàlit- en voyant briller tous ces
yeux menaçants et en entendant ces voix irri-
tées tonner deux pas de lui son arrogance
tomba, et il dit précipitamment à Lorenzetto
Une épée, de grace; lieutenant! que je
puisse vous aider a chasser tous ces gueux
-Vous oubliez que je suis un officier génois,
monsieur, réponditle lieutenant,
Il y eut alors un instant de lutte et d'efiroya-
bic mêlée, et du groupe au centre duquel se dé-
battaient les deux chiens, le baron lludiger en-
tendit des cris de douleur et des hurlements
humains se mêler à leurs rauques aboiements.
Puis tout à coup la bande déguenillée s'épar-
pilla en emportant des lambeaux de chair san-
glante. Les chiens avaient été tués et dépecés
sur place.
Cependant la troupe de Lorenzetlo,qui sedc
fendait mollement, commençait a faiblir, et,
malgré les efforts du jeune lieutenant, le major
allait, tomber aux mains de
s'ouvrit brusquemeut-
Le prisonnier surpris se laissa glisser de l'ou-
Le'Mônî-Carmsl sert de" bouteille la li-
quour'hygiéiiinue desipoines.
Quant a l'Africaine^ c'est une merveille.
imaginez-vous qu'on n'a jamais pu, en
confiserie, conserver la fraise.
Une fraise- sur le feu perd tout son par-
fum. 1
Car le secret de la fraise, c'est la pierre
phüosophalé des bonbons qui est encore à
L'associé dp.SiKaudin avîmaginô de faire
venir chaque jour des fraises fraîches d'A-
Crique et de les embaumer dans une sucrerie
délite. Vous cassez la friandise avec vos
dents. vous y trouvez, rose comme
les lèvres d'Une jolie fille, le fruit embau-
mé, joie des palais délicats.
La science du confiseur a fait de grands
progrès, même depuis la publication du
Manuel Rorel.
:Jadis 'on cristallisait tous les bonbons,
Et ils se conservaient, tant bien que mal,
durant six mois!
On avait des chatteries qui avaient atteint
leur majorité.
Les pralines avaient de l'expérience, et;
les bonbons liqueur la respectabilité de
Aujourd'hui., tous les bonbons sont fon-
dants.
Ils ne font d'abord plus mal aux dents,
Puis il est impossible de les conserver, et
consécfuemmënt -de tromper le pub'lié sur
leur. état civil véritable.
Les vieux bonbons vont aujourd'hui où
vont les vieilles lunes. on les destine il
l'exportation.
En d autres temps, la coloration des bon-
bons offrait aussi de grands dangers, en
raison des inaltérés qui étaient employées.
Aujourd'hui i des experts spéciaux visi-
tènt plusieurs» fois dans l'année les labora-
toires.
Léscouleujfcï ne sont produites que par
des sucs végétaux -inofïensifs, fournis par
la maison Breton.
Et le carmin lui-même est produit avec la
mouche de cochenitle,'qui n'a aucun effet
nuisihle.
Les belles dames qui applaudissent Si-
raudin au théâtre, doivent fatiguer double-
ment leurs belles mains blanches à son
profit.
Quand le rideau est tombé, elles crient en-
core bra^o,
Car dans les entr'actes on leur offre ces:
marrons glacés perfectionnés, pour lesquels
un brevet d'invention a été pris. sans ga-
rantie du gouvernement, il est vrai, mais a-
vec la garantie et l'approbation de toutes
ces petites dents blanclies qui en font une
énorme consommation.
Toutes ces friandises sont renfermées dans
la boîte à la mode, un coffret surmonté d'une
poupée représentant Tlvérésa en sapeur,
La célèbre chanteuse, qui roucoule aussi
tre côté de cette porte, qui se referma aussitôt
sur lui comme par enchantement.
La maison dans laquelle le baron Rùdiger ve-
nait de trouver ce refuge inespéré était celle
d'Agostino Sàlvator, membre du conseil de la
ville et excellent patriote.
l'as'ile
La petite porte renfermée. le major se trouva
au milieu de la plus profonde obscurité. Ne sa-
chant de quel côté se diriger, il marchait au ha-
sard, les bras étendus en avant, lorsqu'il enten-
dit le frôlement d'une robe et sentit une petite
main,moile, tremblante, saisir la sienne et l'en-
traîner. Son sang, glacé par l'attente d'une mort
ignominieuse, se réchauffa soudainement. Il se
laissa guider sans proférerune parole, écoutant
encore les clameurs confuses qui s'éteignaient
dans la rue. Le silence du corridor étroit et
sombre qu'il suivait formait un contraste sai-
sissant et mystérieux aveu le tumulte delà ba-
garre. A l'extrémité du couloir était entrebâil-
lée une porte que sa; conductrice ouvrit douce-
ment, et elle l'mtroduisit dans une vaste salle il
peine éclairée par un faible rayon d'e soleil glis-
sant.entro des rideaux mal joints.
Enfin! dit avec un soupir éo satisfaction
une fraîche voix de, jeune fillo, grâce à Dieu;
vous voilà sauvé ̃•;•
Dites grâce. à vous, sigaorina, répliqua Ru-
diger'èn âppertanl ses )'èvres, sous prétexte.
de reconnaissance, la pe'.jte main satinée qu'il
..«tenait encore dans la «renne'.
bien devant le peuple que chez la princesse
dé Mettcrnicli,– la fureur du joù'r,qu'oU ap-
plaudit au faubourg Saint-Germain compte
1 au faubourg Poissonnière, est représentée
sous 1 uniforme du héros de sa meilleure
chansonnette.
EtSiraudin.se rappelant qu'il devait son
collaborateur le secours de sa plume joVe,u-
,se, a écrit un couplet nouveau à ajouter |du
refrain fameux '̃(̃
Air du Sapeur (de Thercsa).
J' conduis mou sapeur d'aventure
Rue d' la Paix, numéro dix-sept
J'iui dis Fig' dans la confiture. '̃
Fourr'-toi des bonbons dans l' cornet.
Et surtout montre-toi discret,
Sans ça l'on t' donn'ra ton paquet >
Dlais'v'la qu' les boît's sont ravagées,
il boit les sirops, les liqueurs
Bref, il gob' toutes lés dragées.
Rien n'est sacré pour un sapeur
Tout est spectacle dans Paris durant là se-
maine qui précède le premier jour de l'an.
J'ai vu, à la devanture de Siraudin, des
sacs de satin blanc ornés de fleurs admi-
rables 'roses, violettes, jasmins.
̃ Cette élégante enveloppe a un nom char-
mant
,NI. Siraudin a appelé ces joyaux les;sacs
d'Alphonse Karr, en souvenir de l'aùteur.
qui, comme lui, cumule deux emplois. du
célèbre écrivain-jardinier.»
La boutique d'un confiseur est curieuse
à observer vers six heures du soir, le jourde
l'an;
C'est la descente de ta Courtille du payff
des douceurs.
Les bocaux sont vides, î;
Les bonbonnières à renouveler. ••
Les cent demoiselles de magasin, exté-
nuées, rendues, couchées ça et là sur les
sacs de vanille et d'amandes amères.
Ce sont des soldats vainquems, endormis
par la fatigue sur le champ de bataillé.
La confiserie française a en Europe une
Les capucini italiens, les plumcackes an-
glais, lés mixtures aux œufs des Espagnols
ne valent pas même nos dragée,s:
La praline date du temps de Marion de-
Lorme.
La papillotte est née sous Louis XV^uand
les cheveux uies belles dames de la cour âp-
peiaien 1 le secours du papier musqué
Les cosaques, contenant a la fois un bon-
bon et un pétard, sont un souvenir de
Le bonbon fondant est contemporain;
II ne comporte ni devise, ni rébus -rien
qui fatigue l'esprit au détriment de l'esto-
mac.
Comme toutes les choses de ce temps, il
se consomme vite.
Et l'ami Siraudin amuse autant i'Euro,pe
intelligente par ses friandises en sucre, que
par les petits chefs-d'œuvre de gaîté et
d'atticisme sortis de sa plume spirituelle.
TIMOTHÉE TIUMM.
Au timbre de cette voix inconnue, la jguna
fille dégagea sa main par un geste brusque
Mais ce n'est pas lui I s'écria-t-elle.
Puis, reculant effrayée, elle écarta rapide-
ment les rideaux,et un flot de lumière inonda la
salle. Alors elle resta un moment immobile et
muette de stupeur en se trouvant en présence
d'un homme qu'elle ne connaissait pas.
Quant au tnajor, il restait émerveillé de la
splendide beauté de cette jeune fille de seizt
ans, grande et svelte, qui rappelait à son sou-
venir les plus ravissantes têtes immortalisées
par le pinceau des vieux maîtres italiens. Elle
ne ressemblait guère à ces fraîches et douées
Allemandes dont les cheveux blonds sont va-
poreux comme les brouillards de leur patrie.
Son visage mat était encadré par d'épaisses
nattes lustrées comme l'aile d'un corbeau, et
des lignes pures moins froides que la
marmoréenne régularité du type grec" Son:
nez, franc d'arète ne se distinguait, point,
par cette inflexible courbure aristocratique qiù
impose trop souvent à de charmant figur.es
une expression sévère ou virile; ses yeux
noirs, aux cils d'un noir bieu, brillaient de
cette sérénité étoilée si remarquable chez les
Orientaux, et, quant aux contours de sa petite
bouche purpurine, ils dessinaient ce sourire at-
trayant mGlé de dédain et ç!e défi que les Ita-
liensTéndent.parlemoUuti-aduisibleae smorfia.
7; Pendant le silence embarrassé qui suivit
l'exclamation de la Génoise, mille pensées tii-
ùiultueùses se' heurtèrent' dans le cerveau du
baron Rudiger: il n'admettait pas, dans son 91-
guetl brutal; qu
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