Titre : Le Matin : derniers télégrammes de la nuit
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1939-02-28
Contributeur : Edwards, Alfred (1856-1914). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 février 1939 28 février 1939
Description : 1939/02/28 (Numéro 20064). 1939/02/28 (Numéro 20064).
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5862532
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/07/2008
LE TEMPS DU 28 FEVRIER 1939
10' jour de la 'une Lever 11 h. 31, coucher.
1 h. 18. Soleil. lever, 6 h. ,38, coucher, 17 h. 30.
Vers là pluie. S.O.-S. faible à modéré,
doux, gelée bl. nuageux"et qq. pluies. Baro-
mètre en baisse. Paris, 758. Nuit, +1.
jour, +10».
Dépression 0. –8 –10"- Irlande s'étendant
Manohe. Hausse moindre Féroé. Dépression
Méditerranée.
PRONOSTICS D'AVIATION. Paris, 7 h.,
S.O.-S. 1 à 3 nt. EclaircieSi Strasbourg broulll.
Contribuables, si vous voulez vous
éviter une majoration des 25 j
de 'vos impôts, envoyez ce soir
votre déclaration de salaires
traitements ou revenus à votre
contrôleur des contributions directes
56e ANNÉE N° 20.064
MARDI 28 FÉVRIER 1939
Paris et Londres reconnaissent
le gouvernement Franco
ET MAINTENANT ETABLISSONS
-,Sur, les Pyrénées et dans le Riff
UNE PAIX CURABLE
Eh bien! les Français sont-
ils enfin fixés sur toute cette
clientèle moscoutaire, qui
sous la bannière de la paix
rouge a pendant deux ans
chargé de barils de poudre
les Alpes et la Tunisie et qui,
si on la laissait faire, en rou-
lerait d'autres sur les Pyré-
nées et dans le Riff
Pour nos communistes et
communisants rien ne comp-
te que la révolution, à l'heure
même le « f rente popular »
s'effondre et déverse sur la
France tous les comparses de
la révolution tortionnaires,
détrousseurs et chenapans,
gui déjà commencent à peu-
pler nos prisons.
Déjà en septembre 1938 on
C Savait vu nos marxistes belli-
cistes souffler sur toutes les
guerelles et insulter Cham-
berlain maintenant c'est
Léon Bérard qu'ils injurient
et ils attisent le feu qui
s'éteint à Madrid, au risque
d'enflammer six cents kilo-
mètres de frontières
L intérêt de la France, qui
seul compte, est que sur ces
six cents kilomètres la paix
s'établisse durable amicale.
La Suède, 'les '.Pays-Bas, la
Yougoslavie peuvent recon-
m naître Franco,, et se conten-
tér de cet acte.
Mais les Français doivent
comprendre que, pour eux,
reconnaître Franco, cela ne
suffit ,pas. La France est le
seul grand pays d'Europe qui
ait avec l'Espagne une fron-
â tière commune (et même
deux avec celle du Riff) Il
s'agit pour elle d'y installer
la paix et d'en éloigner la
guerre.
C'est une affaire capitale,
qu'elle ne peut mener à bien.
qu'avec Franco, que notre
stupide « front populaire »
s'est obstiné à traiter en en-
nemi personnel.
Mais quelle idée se .fait-on
donc de notre situation en
Europe après des mois et des
mois de « front populaire
communisant » ?
C'est entendu nous faisons
partie des « trois .grandes dé-
mocraties' et cela fait bien
dans une belle période or{!
toiré; seulement, sur les trois
il n'y en a qu'une qui a des
frontières communes avec les
pays totalitaires et c'est la
France. Cela complique ter-
riblement nos affaires.
Certes la France est satis-
faite quand elle entend M.
Bald^in déclarer que la fron-
tière de l'Angleterre est sur
lg Rhin;
.Elle ne l'est pas moins
quand on prête, à tort pa-
rait-il, à M. Franklin Roo-
sevelt l'intention de considé-
rer la France comme la fron-
tière de l'Amérique. Mais la
France sait aussi par: une
vieille expérience que l'on se
bat sur les frontières, et elle
n'est pas, outre mesure, en-
thousiasmée d'être désignée
par la géographie comme le
soldat des démocraties, et le
champ de bataille où elles vi-
deraient leurs querelles.
Je ne sais qui disait au
cours d'un conseil de défense
nationale auquel j'assistais
la France est une île. Il en-
tendait par là qu'au cas ,d'un
conflit qui l'opposerait à la
fois à l'Allemagne ét à l'Ita-
lie, elle ne pourrait plus re-
cevoir d'aide que par la mer.
Rien .de plus vrai mais sur
ette lie la France serait em-
barquée avec l'Espagne. Com-
prend-on maintenant que la
paix avec l'Espagne vaut
bien une messe ?
La France se doit, dans
toute la mesure ou l'honneur
le lui permet, d'apaiser sur
ses frontières toutes les que-
relles,, et' sur celles d'Espa-
gne plus particulièrement. La
clef de la question méditer-
ranéenne est à Burgos.
Combien apparaissent alors
insensés, pour s'en tenir là,
ces derniers soubresauts du
«. front populaire auquel le
knout du Komintern ne par-
vient plus à rendre la vie.
En assistant vendredi à la
séance où il étalait sa médio-
crité, la virulente apostrophe
d'Ortega y Gassat, en 1937,
me revenait à l'esprit. « La
caractéristique du moment
c'est que l'âme médiocre, se
sachant médiocre, a la har-
diesse d'affirmer les droits de
la médiocrité, et de les impo-
ser partout. II n'a pas été
donné, et il ne sera pas don-
né, de meilleure définition
du c front populaire », et de
sa perfide propagande à la
T.S.F. du temps que Marceau
Pivert y régnait.
C'est ainsi que la France a
failli échapper aux Français
et s'en aller sur les chemins
de l'aventure se battre pour:
Moscou. Maintenant c'est fi-
ni, nous nous sommes libérés
de la hargne et du médiocre;
le bon sens et le sens natio-
nal ont repris leurs droits. Ils
disent clairement que l'inté-
rêt français est que la paix
règne sur les routes d'Es-
pagne.
Jean Fabry.
̃ LE VOYAGE EN ANGLETERRE DE M, ALBERT LEBRUN
La Maison de Molièrç à Londres
ta troupe de la Comédie-Française a quitté Paris hier soir
'i A la portière de leur wagon et de gauche à droite, Mmes Bretty,
Lise Delamare et Madeleine Renaud. Caché par Mme Bretty,
M. Escande
(VOIR EN DEUXIEME PAGE, 3e COLONNE.)
LE CONSEIL DES MINISTRES
A PRIS CETTE DÉCISION A L'UNANIMITÉ
M. Léon Bérard avait auparavant rendu compte
à MM. Daladier et Bonnet de ses missions en Espagne
L'AMBASSADEUR DE FRANCE A BURGOS
SERA DÉSIGNÉ CETTE SEMAINE AU COURS
D'UNE PROCHAINE RÉUNION GOUVERNEMENTALE
Après leur entretien, hier matin, ,MM., Léon Bérard (à gauche)
et Georges Bonnet sortent du Quai-d'Orsay pour se rendre au minis-
tère de la guerre auprès de M. Daladier, qu'ils vont mettre au
courant des accords franco-espagnols.
Le conseil des ministres s'est
réuni hier, à 16 heures, à l'Ely-
sée, sous la présidence de M.
Albert Lebrun.
La séance s'est terminée à
17 h. 15 et M. Albert Sarraut,'
ministre de l'intérieur, a donné
connaissance du communiqué
suivant
M. Edouard Daladier a fait
l'exposé des, circonstances dans
lesquelles s'étaient poursuivies
en Espagne les- négociations en-
gagées entre M. Léon Bérard et
le général Jordana, ministre des
affaires étrangères du gouver-
nement de Burgos.
Il a également indiqué les
accords qui étaient intervenus
en conclusion de ces négocia-
tions.
Sur la proposition de, M. Da-
ladier, le conseil, unanime, à
décidé la reconnaissance' de
jure du gouvernement du gé-
néral Franco.
Sur la proposition du prési-
dent de la République, le conseil
a félicité M. Léon Bérard de
l'accomplissement heureux de
sa mission.
Conformément a la tradition
diplomatique, le directeur des
affaires politiques du ministère
des affaires étrangères sera
chargé d'aller notifier cette re-
connaissance, la nomination
d'un ambassadeur. françâis de-
vant intervenir dans te courant
de la semaine.
M. Bonnet, ministre des af-
faires étrangères, a entretenu
le conseil'de la situation exté-
rieure.
Ajoutons à ce communiqué
qu'un nouveau conseil des mi-
nistres sera tenu vendredi ou
samedi afin de fixer le choix du
gouvernement sur l'ambassa-
deur de France à Burgos.
Le conseil n'a pas eu à déli-
bérer sur cette nomination M.
Daladier a fait savoir au con-
seil qu'il proposerait un nom à
une prochaine réunion gouver-
nementale et que ce nom rallie-
rait certainement l'unanimité.
Après la désignation de notre
nouvel ambassadeur, le minis-
tre des affaires étrangères de-
mandera pour lui l'agrément du
gouvernement de Burgos, for-
malité prévue comme devant
être très rapide.
Précisons que là reconnais-
sance de jure du gouvernement
Franco n'a donné lieu à aucune
discussion au conseil des minis-
tres qui d'ailleurs a été très
bref.
La signification à Burgos
C'est M. Charveriat, directeur
des affaires politiques au Quai-
d'Orsay, qui quittera Paris de-
main pour notifier officielle-
ment aux autorités nationalis-
tes espagnoles la reconnaissance
de jure par la France du gou-
vernement Franco.
EN DEUXIEME PAGE
Déclarations de M. Léon Bérard
après son entretien
""avec MM. Daladier et Bonnet
EN DERNIERE HEURE
Déclarations
de M. Neville Chamberlain
aux Communes
LA QUESTION
DES RÉFUGIÉS
ESPAGNOLS
M. Jean Chiappe! député de Pa.
ris, vient de demander au ministre
des affaires étrangères, s'il a engagé
avec le gouvernement de l'U. R.
S. S. des pourparlers aux fins de
diriger et de voir accueillir sur les
territoires des Soviets les Espa-
gnols civils uu militaires réfugiés
en France, et dans l'affirmative,
de faire connaître quelle réponse
il a reçue du gouvernement de
l'U. R. S. S.
DEUX FORÇATS ÉVADÉS
DEVANT LA 16e CHAMBRE
ls ne sont inculpés que d'usage de faux papiers d'état civil
De gauche à droite Emile Saurat et Georges Boureix
au. banc des accusés
(VOIR EN DEUXIEME PAGE, 3« COLONNE.)
Abandonnée
par son ami
elle avait voulu
mourir
avec sa fillette
qui seule
succomba
ELLE EST ACQUITTEE
PARLES JURES DE LA SEINE
(VOIR EN DEUXIEME PAGE)
GEORGETTE BLANCHARD
Six mille avions
pour l'arméé américaine
Le Sénat 'de Washington
en discute le projet
WASHINGTON, 27 février. (Dép.
Havas). M. Sheppard, prési-
dent de la commission de l'armée
du Sénat, a ouvert les débats au
Sénat sur le réarmement aérien de
l'armée américaine en présentant
un projet de loi autorisant l'armée
à atteindre un plafond de six mille
appareils.
Dans son discours, M. Sheppard
a dit, après avoir rappelé le dis.
cours du président Roosevelt du 4
janvier 1939, qu'il est une déduc-
tion normale de ce que dit M. Roo-
sevelt que l'attitude hostile de
certaines nations impérialistes et
contrôlées par les dictateurs de-
vient plus menaçante au fur et à
mesure que le temps s'écoule cela
montre la nécessité de développer
immédiatement nos forces de terre
et de mer.
La Chambre ayant voté des cré-
dits pour doter l'armée de 5.000 ap-
pareils, M. Sheppard défend l'ad-
dition de 500 appareils à la loi
votée par la Chambre.
Le coût d'achat total des appa-
reils sera de 170 millions de dol-
lars (6 milliards et demi de francs).
La neige
dans les Hautes-Pyrénées
TARBES, 27 février. (Dép. Ha-
vas). La neige tombe à nouveau
sur les Hautes-Pyrénées.
La route de Tourmalet a été cou-
pée à plusieurs reprises par des
avalanches, mais grâce au chasse-
neige la circulation a pu être ré-
tablie entre Artigues et la Mongie.
La couche de neige atteint 4 m.
80 autour -de l'observatoire' du pic
du Midi.
A BRUXELLES
LE CABINET PIERLOT
EST DEMISSIONNAIRE
Il ne s'agit plus de l'affaire
Martens, mais de la réduc-
tion des traitements et
pensions des fonctionnaires
(.VOIR EN DERNIERE HEURE)
C'est il y a quinze jours qu'en réalité la République espagnole est tombée. C'est, eh tout cas,
il y a quinze jours qu'elle a été irrémédiablement perdue. Car c'est à ce moment que notre Malachie
national, le grand voyant de France Léon Blum, rendait son arrêt prophétique et, en tête de son jour-
nal, annonça: La République espagnol n'est pas vaincue. » La malheureuse était dès lors perdue
et on pouvait se pencher sur le sol pour en compter les morceaux jamais, en effet, le grand voyant
ne s'est trompé; toujours il a prédit le contraire de ce qui est arrivé; et il suffit, parconséquent, de'
retourner à l'envers sa prédiction pour avoir la certitude de connaître l'avenir.
A son tableau de prophète figurent les plus éclatants succès de nécromancie Hitler n'accé-
dera pas au pouvoir;, l'Allemagne ne fera pas TÀnschluss; le cabinet Blum ne dévaluera pas le,
franc; Franco ne vaincra pas; la République espagnole de tombera pas, etc. Toutes choses qui,
avec une précision remarquable, se sont réalisées dans le sens diamétralement opposé.
On comprend que le président Roosevelt ait eu la curiosité de connaître le plus étonnant
mage extra-lucide des temps modernes et qu'il l'ait invité à venir passer trois jours à la Maison-
Blanche ce seront trois jours de grande divination. Les amis du président souhaitent ardemment
que le voyant illustre lui prédise quelque catastrophe; car ce serait le signe certain de bonheur et
de prospérité. Les amis de la paix souhaitent qu'il lui prédise la guerre car alors on pourra
désarmer.
La conférence
de Londres
dans une impasse
La délégation israélite
rejette les propositions
britanniques
Recrudescence de troubles
dans toute la Palestine
14 attentats en un jour
32 Arabes tués, 50 blessés
LONDRES, 27 février. Téléiph.
Matin: Une impasse totale, que
les conversations du Palais de
SaintrJames la semaine dernière
laissaient prévoir, est survenue
aujourd'hui au sujet du" règlement
du problème de la Palestine. Le
comité de la délégation isréalite à
la conférence de Londres a notifié
cet après-midi le rejet des propo-
sitions conciliatrices du gouverne-
ment anglais qui ont été soumises
aux deux parties pendant le week-
end. Les chefs de la délégation
juive sont d'avis que ce plan
« n'offre aucune base pour poursui-
vre les négociations n.
Il n'est pas encore évident que
les pourparlers sont rompus, car
on annonce ce soir que M. Mal-
colm MacDonald. ministre des co-
lonies, et M. Butler verront à nou-
veau les délégations arabe et juive
.demain et mercredi respective-
ment.
Les propositons de Londres
r Il semble y avoir eu certaines
informations regrettables publiées
à l'étranger sur le contenu des
propositions de médiation britan-
niques et M. Malcolm MacDonald
cet après-midi, a demandé instam-
ment au publie palestinien de ré-
server son jugement sur la teneur
du plan à l'étude par les deux dé-
légations à la conférence de Lon-
dres jusqu'à ce qu'un communiqué
officiel soit publié.
On laisse entendre dans les mi-
lieux bien informés que les sug-
gestions de l'Angleterre sont loin
d'être rigides et laissent la place
à un arrangement général.
L'état de tension extrême qu'a
atteint le problème palestinien est
illustré par les dépêches de Jéru-
salem annonçant une recrudes-
cence des.. troubles- dans tout- le
pays. Non moins de-quatorze at-
tentats ont été commis aujourd'hui
au cours desquels 32 Arabes ont
été tués et une cinquantaine bles-
sés.
(Voir la suite en Dérviére Heure)
Un attentat politique
en gare de Kieu
Moscou, 27 février. (Dép. Four-
nier.) Un attentat a été commis
contre deux fonctionnaires du se-
crétariat du parti, hier, à la gare
centrale de Kiev. Tous deux ont été
tués par l'explosion d'une bombe.
L'auteur de l'attentat a égale-
ment péri et il est impossible
d'identifier son cadavre.
De nombreuses arrestations ont
été effectuées à Kiev.
En huitième page
Les Mille et un Matins
FORCES, par'Eve Norel.
Une bagarre
sanglante
à l'hôtel
de ville
de Marseillç
entre agents
électoraux
socialistes
L'UN D'EUX TUE
SON ADVERSAIRE
ET BLESSE UNE FEMME
TEMOIN INNOCENT
(VOIR EN DERNIERE HEURE)
Une bombe déposée
dans un soupirail:
éclate à la préfecture
du Finistère et cause
d'assez importants dégâts
(VOIR NOTRE DEPECHE
EN 2* PAGE, 3' COLONNE)
L'ANCIEN COUREUR
CYCLISTE DECLERCQ
tue son rival
d'un coup de fusil
et assomme sa femme
à coups de crosse
JEROME DECLERCQ
au temps de ses exploits routiers
(Voir en deuxième page, 1re col.)
10' jour de la 'une Lever 11 h. 31, coucher.
1 h. 18. Soleil. lever, 6 h. ,38, coucher, 17 h. 30.
Vers là pluie. S.O.-S. faible à modéré,
doux, gelée bl. nuageux"et qq. pluies. Baro-
mètre en baisse. Paris, 758. Nuit, +1.
jour, +10».
Dépression 0. –8 –10"- Irlande s'étendant
Manohe. Hausse moindre Féroé. Dépression
Méditerranée.
PRONOSTICS D'AVIATION. Paris, 7 h.,
S.O.-S. 1 à 3 nt. EclaircieSi Strasbourg broulll.
Contribuables, si vous voulez vous
éviter une majoration des 25 j
de 'vos impôts, envoyez ce soir
votre déclaration de salaires
traitements ou revenus à votre
contrôleur des contributions directes
56e ANNÉE N° 20.064
MARDI 28 FÉVRIER 1939
Paris et Londres reconnaissent
le gouvernement Franco
ET MAINTENANT ETABLISSONS
-,Sur, les Pyrénées et dans le Riff
UNE PAIX CURABLE
Eh bien! les Français sont-
ils enfin fixés sur toute cette
clientèle moscoutaire, qui
sous la bannière de la paix
rouge a pendant deux ans
chargé de barils de poudre
les Alpes et la Tunisie et qui,
si on la laissait faire, en rou-
lerait d'autres sur les Pyré-
nées et dans le Riff
Pour nos communistes et
communisants rien ne comp-
te que la révolution, à l'heure
même le « f rente popular »
s'effondre et déverse sur la
France tous les comparses de
la révolution tortionnaires,
détrousseurs et chenapans,
gui déjà commencent à peu-
pler nos prisons.
Déjà en septembre 1938 on
C Savait vu nos marxistes belli-
cistes souffler sur toutes les
guerelles et insulter Cham-
berlain maintenant c'est
Léon Bérard qu'ils injurient
et ils attisent le feu qui
s'éteint à Madrid, au risque
d'enflammer six cents kilo-
mètres de frontières
L intérêt de la France, qui
seul compte, est que sur ces
six cents kilomètres la paix
s'établisse durable amicale.
La Suède, 'les '.Pays-Bas, la
Yougoslavie peuvent recon-
m naître Franco,, et se conten-
tér de cet acte.
Mais les Français doivent
comprendre que, pour eux,
reconnaître Franco, cela ne
suffit ,pas. La France est le
seul grand pays d'Europe qui
ait avec l'Espagne une fron-
â tière commune (et même
deux avec celle du Riff) Il
s'agit pour elle d'y installer
la paix et d'en éloigner la
guerre.
C'est une affaire capitale,
qu'elle ne peut mener à bien.
qu'avec Franco, que notre
stupide « front populaire »
s'est obstiné à traiter en en-
nemi personnel.
Mais quelle idée se .fait-on
donc de notre situation en
Europe après des mois et des
mois de « front populaire
communisant » ?
C'est entendu nous faisons
partie des « trois .grandes dé-
mocraties' et cela fait bien
dans une belle période or{!
toiré; seulement, sur les trois
il n'y en a qu'une qui a des
frontières communes avec les
pays totalitaires et c'est la
France. Cela complique ter-
riblement nos affaires.
Certes la France est satis-
faite quand elle entend M.
Bald^in déclarer que la fron-
tière de l'Angleterre est sur
lg Rhin;
.Elle ne l'est pas moins
quand on prête, à tort pa-
rait-il, à M. Franklin Roo-
sevelt l'intention de considé-
rer la France comme la fron-
tière de l'Amérique. Mais la
France sait aussi par: une
vieille expérience que l'on se
bat sur les frontières, et elle
n'est pas, outre mesure, en-
thousiasmée d'être désignée
par la géographie comme le
soldat des démocraties, et le
champ de bataille où elles vi-
deraient leurs querelles.
Je ne sais qui disait au
cours d'un conseil de défense
nationale auquel j'assistais
la France est une île. Il en-
tendait par là qu'au cas ,d'un
conflit qui l'opposerait à la
fois à l'Allemagne ét à l'Ita-
lie, elle ne pourrait plus re-
cevoir d'aide que par la mer.
Rien .de plus vrai mais sur
ette lie la France serait em-
barquée avec l'Espagne. Com-
prend-on maintenant que la
paix avec l'Espagne vaut
bien une messe ?
La France se doit, dans
toute la mesure ou l'honneur
le lui permet, d'apaiser sur
ses frontières toutes les que-
relles,, et' sur celles d'Espa-
gne plus particulièrement. La
clef de la question méditer-
ranéenne est à Burgos.
Combien apparaissent alors
insensés, pour s'en tenir là,
ces derniers soubresauts du
«. front populaire auquel le
knout du Komintern ne par-
vient plus à rendre la vie.
En assistant vendredi à la
séance où il étalait sa médio-
crité, la virulente apostrophe
d'Ortega y Gassat, en 1937,
me revenait à l'esprit. « La
caractéristique du moment
c'est que l'âme médiocre, se
sachant médiocre, a la har-
diesse d'affirmer les droits de
la médiocrité, et de les impo-
ser partout. II n'a pas été
donné, et il ne sera pas don-
né, de meilleure définition
du c front populaire », et de
sa perfide propagande à la
T.S.F. du temps que Marceau
Pivert y régnait.
C'est ainsi que la France a
failli échapper aux Français
et s'en aller sur les chemins
de l'aventure se battre pour:
Moscou. Maintenant c'est fi-
ni, nous nous sommes libérés
de la hargne et du médiocre;
le bon sens et le sens natio-
nal ont repris leurs droits. Ils
disent clairement que l'inté-
rêt français est que la paix
règne sur les routes d'Es-
pagne.
Jean Fabry.
̃ LE VOYAGE EN ANGLETERRE DE M, ALBERT LEBRUN
La Maison de Molièrç à Londres
ta troupe de la Comédie-Française a quitté Paris hier soir
'i A la portière de leur wagon et de gauche à droite, Mmes Bretty,
Lise Delamare et Madeleine Renaud. Caché par Mme Bretty,
M. Escande
(VOIR EN DEUXIEME PAGE, 3e COLONNE.)
LE CONSEIL DES MINISTRES
A PRIS CETTE DÉCISION A L'UNANIMITÉ
M. Léon Bérard avait auparavant rendu compte
à MM. Daladier et Bonnet de ses missions en Espagne
L'AMBASSADEUR DE FRANCE A BURGOS
SERA DÉSIGNÉ CETTE SEMAINE AU COURS
D'UNE PROCHAINE RÉUNION GOUVERNEMENTALE
Après leur entretien, hier matin, ,MM., Léon Bérard (à gauche)
et Georges Bonnet sortent du Quai-d'Orsay pour se rendre au minis-
tère de la guerre auprès de M. Daladier, qu'ils vont mettre au
courant des accords franco-espagnols.
Le conseil des ministres s'est
réuni hier, à 16 heures, à l'Ely-
sée, sous la présidence de M.
Albert Lebrun.
La séance s'est terminée à
17 h. 15 et M. Albert Sarraut,'
ministre de l'intérieur, a donné
connaissance du communiqué
suivant
M. Edouard Daladier a fait
l'exposé des, circonstances dans
lesquelles s'étaient poursuivies
en Espagne les- négociations en-
gagées entre M. Léon Bérard et
le général Jordana, ministre des
affaires étrangères du gouver-
nement de Burgos.
Il a également indiqué les
accords qui étaient intervenus
en conclusion de ces négocia-
tions.
Sur la proposition de, M. Da-
ladier, le conseil, unanime, à
décidé la reconnaissance' de
jure du gouvernement du gé-
néral Franco.
Sur la proposition du prési-
dent de la République, le conseil
a félicité M. Léon Bérard de
l'accomplissement heureux de
sa mission.
Conformément a la tradition
diplomatique, le directeur des
affaires politiques du ministère
des affaires étrangères sera
chargé d'aller notifier cette re-
connaissance, la nomination
d'un ambassadeur. françâis de-
vant intervenir dans te courant
de la semaine.
M. Bonnet, ministre des af-
faires étrangères, a entretenu
le conseil'de la situation exté-
rieure.
Ajoutons à ce communiqué
qu'un nouveau conseil des mi-
nistres sera tenu vendredi ou
samedi afin de fixer le choix du
gouvernement sur l'ambassa-
deur de France à Burgos.
Le conseil n'a pas eu à déli-
bérer sur cette nomination M.
Daladier a fait savoir au con-
seil qu'il proposerait un nom à
une prochaine réunion gouver-
nementale et que ce nom rallie-
rait certainement l'unanimité.
Après la désignation de notre
nouvel ambassadeur, le minis-
tre des affaires étrangères de-
mandera pour lui l'agrément du
gouvernement de Burgos, for-
malité prévue comme devant
être très rapide.
Précisons que là reconnais-
sance de jure du gouvernement
Franco n'a donné lieu à aucune
discussion au conseil des minis-
tres qui d'ailleurs a été très
bref.
La signification à Burgos
C'est M. Charveriat, directeur
des affaires politiques au Quai-
d'Orsay, qui quittera Paris de-
main pour notifier officielle-
ment aux autorités nationalis-
tes espagnoles la reconnaissance
de jure par la France du gou-
vernement Franco.
EN DEUXIEME PAGE
Déclarations de M. Léon Bérard
après son entretien
""avec MM. Daladier et Bonnet
EN DERNIERE HEURE
Déclarations
de M. Neville Chamberlain
aux Communes
LA QUESTION
DES RÉFUGIÉS
ESPAGNOLS
M. Jean Chiappe! député de Pa.
ris, vient de demander au ministre
des affaires étrangères, s'il a engagé
avec le gouvernement de l'U. R.
S. S. des pourparlers aux fins de
diriger et de voir accueillir sur les
territoires des Soviets les Espa-
gnols civils uu militaires réfugiés
en France, et dans l'affirmative,
de faire connaître quelle réponse
il a reçue du gouvernement de
l'U. R. S. S.
DEUX FORÇATS ÉVADÉS
DEVANT LA 16e CHAMBRE
ls ne sont inculpés que d'usage de faux papiers d'état civil
De gauche à droite Emile Saurat et Georges Boureix
au. banc des accusés
(VOIR EN DEUXIEME PAGE, 3« COLONNE.)
Abandonnée
par son ami
elle avait voulu
mourir
avec sa fillette
qui seule
succomba
ELLE EST ACQUITTEE
PARLES JURES DE LA SEINE
(VOIR EN DEUXIEME PAGE)
GEORGETTE BLANCHARD
Six mille avions
pour l'arméé américaine
Le Sénat 'de Washington
en discute le projet
WASHINGTON, 27 février. (Dép.
Havas). M. Sheppard, prési-
dent de la commission de l'armée
du Sénat, a ouvert les débats au
Sénat sur le réarmement aérien de
l'armée américaine en présentant
un projet de loi autorisant l'armée
à atteindre un plafond de six mille
appareils.
Dans son discours, M. Sheppard
a dit, après avoir rappelé le dis.
cours du président Roosevelt du 4
janvier 1939, qu'il est une déduc-
tion normale de ce que dit M. Roo-
sevelt que l'attitude hostile de
certaines nations impérialistes et
contrôlées par les dictateurs de-
vient plus menaçante au fur et à
mesure que le temps s'écoule cela
montre la nécessité de développer
immédiatement nos forces de terre
et de mer.
La Chambre ayant voté des cré-
dits pour doter l'armée de 5.000 ap-
pareils, M. Sheppard défend l'ad-
dition de 500 appareils à la loi
votée par la Chambre.
Le coût d'achat total des appa-
reils sera de 170 millions de dol-
lars (6 milliards et demi de francs).
La neige
dans les Hautes-Pyrénées
TARBES, 27 février. (Dép. Ha-
vas). La neige tombe à nouveau
sur les Hautes-Pyrénées.
La route de Tourmalet a été cou-
pée à plusieurs reprises par des
avalanches, mais grâce au chasse-
neige la circulation a pu être ré-
tablie entre Artigues et la Mongie.
La couche de neige atteint 4 m.
80 autour -de l'observatoire' du pic
du Midi.
A BRUXELLES
LE CABINET PIERLOT
EST DEMISSIONNAIRE
Il ne s'agit plus de l'affaire
Martens, mais de la réduc-
tion des traitements et
pensions des fonctionnaires
(.VOIR EN DERNIERE HEURE)
C'est il y a quinze jours qu'en réalité la République espagnole est tombée. C'est, eh tout cas,
il y a quinze jours qu'elle a été irrémédiablement perdue. Car c'est à ce moment que notre Malachie
national, le grand voyant de France Léon Blum, rendait son arrêt prophétique et, en tête de son jour-
nal, annonça: La République espagnol n'est pas vaincue. » La malheureuse était dès lors perdue
et on pouvait se pencher sur le sol pour en compter les morceaux jamais, en effet, le grand voyant
ne s'est trompé; toujours il a prédit le contraire de ce qui est arrivé; et il suffit, parconséquent, de'
retourner à l'envers sa prédiction pour avoir la certitude de connaître l'avenir.
A son tableau de prophète figurent les plus éclatants succès de nécromancie Hitler n'accé-
dera pas au pouvoir;, l'Allemagne ne fera pas TÀnschluss; le cabinet Blum ne dévaluera pas le,
franc; Franco ne vaincra pas; la République espagnole de tombera pas, etc. Toutes choses qui,
avec une précision remarquable, se sont réalisées dans le sens diamétralement opposé.
On comprend que le président Roosevelt ait eu la curiosité de connaître le plus étonnant
mage extra-lucide des temps modernes et qu'il l'ait invité à venir passer trois jours à la Maison-
Blanche ce seront trois jours de grande divination. Les amis du président souhaitent ardemment
que le voyant illustre lui prédise quelque catastrophe; car ce serait le signe certain de bonheur et
de prospérité. Les amis de la paix souhaitent qu'il lui prédise la guerre car alors on pourra
désarmer.
La conférence
de Londres
dans une impasse
La délégation israélite
rejette les propositions
britanniques
Recrudescence de troubles
dans toute la Palestine
14 attentats en un jour
32 Arabes tués, 50 blessés
LONDRES, 27 février. Téléiph.
Matin: Une impasse totale, que
les conversations du Palais de
SaintrJames la semaine dernière
laissaient prévoir, est survenue
aujourd'hui au sujet du" règlement
du problème de la Palestine. Le
comité de la délégation isréalite à
la conférence de Londres a notifié
cet après-midi le rejet des propo-
sitions conciliatrices du gouverne-
ment anglais qui ont été soumises
aux deux parties pendant le week-
end. Les chefs de la délégation
juive sont d'avis que ce plan
« n'offre aucune base pour poursui-
vre les négociations n.
Il n'est pas encore évident que
les pourparlers sont rompus, car
on annonce ce soir que M. Mal-
colm MacDonald. ministre des co-
lonies, et M. Butler verront à nou-
veau les délégations arabe et juive
.demain et mercredi respective-
ment.
Les propositons de Londres
r Il semble y avoir eu certaines
informations regrettables publiées
à l'étranger sur le contenu des
propositions de médiation britan-
niques et M. Malcolm MacDonald
cet après-midi, a demandé instam-
ment au publie palestinien de ré-
server son jugement sur la teneur
du plan à l'étude par les deux dé-
légations à la conférence de Lon-
dres jusqu'à ce qu'un communiqué
officiel soit publié.
On laisse entendre dans les mi-
lieux bien informés que les sug-
gestions de l'Angleterre sont loin
d'être rigides et laissent la place
à un arrangement général.
L'état de tension extrême qu'a
atteint le problème palestinien est
illustré par les dépêches de Jéru-
salem annonçant une recrudes-
cence des.. troubles- dans tout- le
pays. Non moins de-quatorze at-
tentats ont été commis aujourd'hui
au cours desquels 32 Arabes ont
été tués et une cinquantaine bles-
sés.
(Voir la suite en Dérviére Heure)
Un attentat politique
en gare de Kieu
Moscou, 27 février. (Dép. Four-
nier.) Un attentat a été commis
contre deux fonctionnaires du se-
crétariat du parti, hier, à la gare
centrale de Kiev. Tous deux ont été
tués par l'explosion d'une bombe.
L'auteur de l'attentat a égale-
ment péri et il est impossible
d'identifier son cadavre.
De nombreuses arrestations ont
été effectuées à Kiev.
En huitième page
Les Mille et un Matins
FORCES, par'Eve Norel.
Une bagarre
sanglante
à l'hôtel
de ville
de Marseillç
entre agents
électoraux
socialistes
L'UN D'EUX TUE
SON ADVERSAIRE
ET BLESSE UNE FEMME
TEMOIN INNOCENT
(VOIR EN DERNIERE HEURE)
Une bombe déposée
dans un soupirail:
éclate à la préfecture
du Finistère et cause
d'assez importants dégâts
(VOIR NOTRE DEPECHE
EN 2* PAGE, 3' COLONNE)
L'ANCIEN COUREUR
CYCLISTE DECLERCQ
tue son rival
d'un coup de fusil
et assomme sa femme
à coups de crosse
JEROME DECLERCQ
au temps de ses exploits routiers
(Voir en deuxième page, 1re col.)
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