Presse et revues
6 pages
Titre : L'Ouest-Éclair
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1919-10-27
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41193663x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 27 octobre 1919 27 octobre 1919
Description : 1919/10/27 (Numéro 4220). 1919/10/27 (Numéro 4220).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG44 Collection numérique : BIPFPIG44
Description : Collection numérique : Fonds régional : Pays de... Collection numérique : Fonds régional : Pays de la Loire
Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne Collection numérique : Fonds régional : Bretagne
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5828457
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/05/2008
l Ttiifni rrinii
e
ÇA SE SENT
ON A DU SANG
Les malades de Fe6tomac, mis au traitement
des Pilules Pink, éprouvent tout de suite
deux sensations. La première est une impres-
sion de bien-être, d'un retour à l'équilibre des
fonctions, la seconde, c'est le désir de man-
ger, le développement de l'appétit.
Cette constatation, Mlle Corgier, de la Ri-
vière-StrJu6t-d'Avray (Rhône), notre maladr
d'aujourd'hui l'a faite elle aussi
MUe Louise CORGIER
Vos excellentes Pilules Pink, écrit-elle
m'ont fait beaucoup de bien. Je les ai prise:
pour me remonter et guérir mon mauvais
estomac. Elles n'y ont pas manqué. Dès qu<
j'ai eu commencé le traitement, je me sui!
sentie plus il mon aise, mieux à mon affah<
fut puis j'avais faim. J'ai satisfait ce dévelop
pement d'appétit et je n'ai plus eu il nu
plaindre de ces crampes d'estomac qui nu
gâtaient toutes mes journées. J'ai continu)
Je traitement quelque temps et me voilà de
nouveau en parfaite santé. •
Le bon fonctionnement de vos organes di
gestifs qui ont un travail continu à assurer
ne peut exister qu'à la condition que yotr<
sang soit de bonne qualité et en quantité suf
fisante. Les Pilules Pink donnant du sang
riche et pur avec chaque pilule, on conçoit
que le malade qui rrçait journellement avec
chaque pilule ni peu de ce qui lui manque
du sang, du bon sang, trouve de suite unf
amélioration sensible dans' le loii-tiounemen
de son organisme.
Les Pilules Pink sont souveraines contr*
l'anémie, àa faiblesse générale, la chlorost
des jeunes filles, les migraines, névralgie
douleurs, alpitations, maux d'estomac, 1rré
gularités, troubles nerveux.
Elles sont en vente dans toutes les par
macies et au dépôt Pharmacie Barret, 23
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£c temps qu'il fait
nous. 26 octobre. La pression atmosphérique a
augmenté sur les Iles Britanniques et la France.
Elle reste un peu basse sur la Méditerranée où
une dépression subsiste dans les parages de la
Corse. On note 761 millim. à Lerwlck. 775 a Va-
leucia, 758 à Nice.
Le vent est fort des réglons Nord sur la Manche
il est modéré sur nos côtes de l'Océan, faible d'en-
tre Nord et Ouest sur celles de la Méditerranée.
Des pluies sont tombées sur les Iles Britanniques
et les Pays-Bas. En France, on a recueilli 23 mlllim.
d'eau à Biarritz, Il Nice. 2 à Toulouse, la Cou-
bre, Brest, Le Havre et Bordeaux. Ce matin, le
temps est nuageux ou couvert sur toutes nos ré-
gions.
La température a augmenté dans le Centre et
l'Est. Elle est stalionnaire dans le Nord et en Bre-
tagne, elle a baissé dans le Sud-Ouest. Le thermo'
mètre marquait ce matin à Clermont-Ferrand,
Le Mans. G à Metz, 7 Cette, Bordeaux, S à Dun-
kerque. Toulouse, 9 au Havre, Brest, Ntee, 10 à
Loriciit, Perpignan. Toulon.
En France, le temps va rester nuageux, bru-
meux, avec température Inférieure à la normale.
Des averses sont probables dans le Sud et l'Est.
A Paris, temps nuageux. Au Parc Salnt-Rlaur,
la température mnyenne, fi° 7. a été Inférieure
de Io 9 à la normale, 8* 6. Depuis hier midi, tem-
pérature maxlmum, minimum, 4' & la Tour
Elffel, température maximum. minimum, 3'.
DANS L'ARMEE
ATTACHES MILITAIRES. Le général de brig.
titre tempo de La Pauouse, est nommé attaché
militaire à Londres.
SERVICE CKOGUAPHIQUE DE L'ARMEE. Le
colonel d'artillerie Bcllot, est nommé direct. du
serv. géographique de l'armée en rempl. du géné-
rai de dlv. Bourgeois, placé dans la sect. de rés..
et nommé directeur honoraire.
IXFANTF.RIE. Admissions dans le cadrc actif.
Sont admis dans le cadre actif avec le grade de
lieutenant le capit. de rés. Costa, du 2' les
tieut. de rés. Casanelli, du Romulus. du
MUTATIONS
INFANTERIE. Passent les capit. Avl*se dn
Jl'.r au 16U- Buffnet. !?'.• an loi, Deloimr 1S1
tliatll. au 13.V Le Guère. «• au filai); Tes-
sier, au lin1 Bamlart, 47' au Chevalet
nu Dr Bouclier, au 1G0' les lient. Serra,
70' au r.« tir. JafTrezic. ti- au 1GR1 Andeguis 2'
au lf,9' Bellpvier. 47' au 169' Alix 47' au
B.iilore. au 1" bat. d'Afrique Leroux, 36' au
lftv Marty, tir. au
ARTILLERIE. Les adjudants rhefc ouvriers
d'Etat Marcy. Inspect. des forges de Paris
Houedry, parc de La Rochelle Chaplin, parc 10'
C. A.. sont classés a l'insprct. des forges ile Xan-
les. L'adjudant ouvrier d'Ftat Mairie parc de
Cherbourg, est classé parc de Dijon.
SURSIS D'INCORPORATION. Les sursis d'in-
corporation prévus par l'article _o de la loi de
recrutement pourront être accordés nouveau des
la cessa tien de l'état de guerre. En conséquence
seront sur leur demande renvoyés provisoirement
dans leurs foyers, en attendant la libération de
leur frère
l'Un des lrères inscrits la même année sur les
tableaux de recensement ou faisant partie du mè-
me appel et en cas de désaccord entre euz, le
plus jeune 9" Le militaire ayant un frère appelé
d'une autre classe actuellement sous les drapeaux
MEMBRE DU TURY et HORS CONCOURS
La nouvelle pelote anatomique a COMPkESSION SOUPLE de -NI. (;LASER de Paris
G3, boulevard Sébastopol, est la seule qui maintenue d une façon radicale et sans aucune
gène les hernies les plus volumineuses et les plus rebelles. Docteur Pierre BARBIER.
Lauréat de la Faculté de Médecine de Paris, ancien Externe des Hôpitaux de Paris.
Basée sur des données précises la nouvelle pelote anatomique iL compression souple
triomphe de toutes les difficultés et résout ce difficile problème d'un appare l parfait
Sanctionnée par le corps médical lui-même la nouvelle pelote adaptée a l'appareil
sans ressort de M. GLASER, c'est le dernier progrès de la science herniaire.
VOICI DES PREUVES
Monsieur GLASER, l Juillet 1919,
Je suis heureux de vous informer que grâce
voire merveilleux appareil je suis complè-
tement guéri. Votre upparcil que j'ai porté
jour et nuit m'a permis (les le premier jour,
do me livrer aux travaux les plus pénibles
sans aucune gène, et ma hernie radicalement
maintenue a disparu.
Je vous autorise à publier ma lettre.
Remerciements.
M. Achille LEMARIE, à la Ferrièrc-Hareng,
par Vire (Calvados).
lE SUIS GUERI I C'est l'affirmation de
toutes les personnes soussignées atteintes de
hernies après avoir porté le nouvel appareil
sans ressort de M. J. GLASEh, le réputé spé-
cialiste de Paris, (il), boulevard Sébastopol.
Ce nouvel appareil, grâce iv de longues
études et de nouveaux perfectionnements
assure séance tenante la contention parfaite
des hernies les plus difficiles, les réduit et
les fait disparaître.
NI. P1I.ARD Joseph, 81, rue de Dinan, à
Rennes (Ille-el-Vilaino).
M. DAVID, Ganezec, par Pleybin-Chateau-
lin (Finistère).
NI. LEBOUC-PERROT, à Avait, par Issou-
dun (Indre).
iii.i..iu-:> une preuve jmmeuiaie ao ce rrsiuiat, garanti
d'ailleurs par écrit, M. BLASER invite toutes les personnes atteintes de hernies, efforts,
descentes, à lui rendre visite dans les villes suivantes où il fera gratuitement l'essai de
ses appareils.
Allez donc tous
PONTIVY, 27 octobre, jusqu'à 2 h. Hôtel
Grosset. L'éminent aide de M. Glaser recevra égale.
LAMBALLE, 28 octobre. Hôtel des Voyageurs. ~T
PONTORSON, 29 octobre. Hôtel de Bretagne. ment
DINAN, 30 octobre, jusqu'à 2 h. 1/2, Hôtel de
Paris et d'Angleterre. CRAON, octobrp. Hôtel de la Perle,
LANNION, 31 oi tobre, Hôtel de l'Europe. EVRON, L>S net.. Hôtel du Commerce.
RENNES, les ]or, 2 et 3 novembre. Hôtel Con. CHATEAU-GONTIER, jeudi M octobre. Hôtel
tinental. de l'Etoile.
Brochure franro sur dpmandp. Cpintnres A-rniriôros pour déplar<>menls de tous preanes.
Dans la Région
UNE MORT MYSTERIEUSE
Redon, 2G octobre. (De notre correspon-
dant particulier.) On a découvert samed
matin, noyé en Vilaine, au lieu dit La Croix.
Signal, le corps d'une fille « Paule plus
connue sous le nom de Gabrielle •.
Gabrielle était originaire de Guer (Morbi-
han). Elle perdit ses parents de bonne heur*
et lut hospitalisée par les sœurs de la rue
Jeanne d'Arc à sa majorité, elle quitta l'é-
tablissement des sœurs et s'établit en ville
où ses qualités d'ouvrière lui valurent bien-
tôt une bonne clientèle. Malheureusement elle
commença à boire et se mal conduire, et de-i
puis quelques années, c'était à l'état d'habi-
tude chez elle et on la voyait ivre plusieurs
jours par semaine.
Naturellement la foire Teillouse fut pour
elle l'occasion d'une nouvelle noce. On la vit
sur le cours Bertrand et un peu partout, car
elle arrosait ses ennuis d'avoir été obligée de
déménager. En effet, sa .nauvaise conduite
répétéeé lui valut d'être congédiée du loge-
ment qu'elle occupait place Saint-Sauveur
depuis le 20 octobre elle habitait rue Saint-
Pierre.
Que se passa-tril dans la soirée du 24 octo-
bre ? Gabrielle, ivre-morte, fut aperçue ver*-
7 heures du soir sur le pont de la ville, en
compagnie d'un inconnu (?) qui l'entraînait
De vagues piopos furent même entendus pa)
Î^'k ̃ V, .baissez-moi, laissez-moi, disait
Gabrielle. Le passant écœuré s'éloigna.
La fille Paule fut retrouvée noyée, ou plu-
tôt enlisée près de la Croix-Signal, sur les
bords de la riviére méme or, elle tomba ou
fut jetée à l'eau (car l'opinion publique croit
is cette dernière hypothèse) dans l'avant-port
il marée descendante et il. un endroit OÙ l'eau
Comment le corps tombé à cet endroit au
rait-il pu aller s'échouer sur l'autre branche
de la rivière ? De l'avis de mariniers, la chose
semble impossible ou le corps dévaitêtK
entraîné vers l'usine des Emeris et Rieux ci
ü devait être rejeté dans les écluses edeX'i^.
flrment bien que le crime, si crime il y a eu'
On retrouva ssrr la berge de l'avant port
ses boMJiies maculées de vase et un panier
neui. Elle dut donc être jetée ou tomber à
ter sur la berge de granit de l'avant-port.
En admettant qu'il n'y ait pas eu crime on
tSS? tendé qu'alors elle réussit .1
Pé?£a.r v?t£ïï IT situation et «n-v trom-
Pf,,Pf-r J obscurité ( nous sommes en nouvel-
ttj'fe ^Pf80111,168 qui circuIentSe-
jKmenit Je soir dans les ruies avoisinanis I ̃•_
Comme cependant en général un crime n'a
'le raison d'être que par Intérêt qu'il procure
lu inîrt ni doit se demander quel est ce-
lui qui pouvait diriger les gestes de l'incon-
nu. Gabrielle était une ivrognesse peu inté-
ressante et on ne voit pas de prime abord le
îaobile pouvant pousser à s'en débarrasser.
Cependant elle était volontiers bavarde et
ne cachait pas les nombreuses visites Qu'elle
recevait. Un des jeunes gens qu'elle fréquen-
tait l'aurait-il jugée compromettante 7
D'autre part n'a-t-elle pas déclaré il y » une
dizaine de jours il. une de ses proches volsi-
nes On veut me donner rendez-vous au
bord de la rivière pour me jeter a l'ean, mais
je nirai pas car je tiens trop à vivre ? »
Dimanche dernier, pourquoi criait-elle dans
sa chamhre « au secours, à moi », tandis
que des jeunes gens dévalaient en toute hâte
l'escalier pour se perdre dans la nuit T
Propos de fille en folie ne méritant aucun
cas
L'opinion publique en apprenant la mort de
Gahrielle a tout da suite pensé à un crime; les
preuves matérielles appuient cette présomp-
tion; que donnera l'enquête ?.
Si l'on retrouvait l'inconnu qui entraînait
la fllle Paule vendredi soir, gageons que celte
enquête serait à un tournant décisif.
NANTES
Jl-DtCTIGH NANTAIS! r
5. place du Commerce rr.lépfaone lfi-SS)
PCBUCITl & ANNONCES
Tics BOURGEOIS. 21. rue du Calvaire (Tél.
LA MANIE DU VOL
Elle devient inquiétante. De plus en plus
on tend confondre Je lien et le mien dans
une communauté de propriété qui n'est pas
>ans trouver protfondi-nient les lois de la
moral'e telle qu'on nous l'a enteignée avant
la guerre.
Les vols se multiplient d'une façon inquié-
tante. Parce qu'on s'approprie un' objet tans
importance ou sans valeur, on ne se croit pas
un malhonnête homme. Ouest-ce que c'est
qu'un billet de cinq franc.- qu'on trouve dans
la rue ? un chiffon de papier. Quest-ce qu'une
l>:irT.i de gante, un cache-corset, des bas de
-oie soustraits il l'étalage ? un bénéfice de
moins pour un grand magasin qui saura bien
.^e rattraper s'iir fa bonne poire qui peut payer.
\oil_ la mentalité du jour.
Est voilà comment un militaire venait nous
dire son indignation dernièrement, parce que
s étant rendu coupahle d'un vol de deux paires
de chaussettes. il avait lu à son égard, dans
notre compte-rendu l'épithète de « voleur ».
Yoiïiï. comment, hier encore, un brave ouvrier
s'indignait des vols commis dans un grand
magasin par sa fortune et une parente de
celle-ci, à qui il ne refusait rien, puisqu'il
gagnait largement, sn vie, et qui. partant
pour quelques emplettes, largement munies
de bille! de hanque, ('prouvaient le besoin
de chi.per il un étalage une voiletle, une
«•harpe on une paire de souliers fins.
(comment réfréner cette soit du duxe. cette
angoisse de « paraître cette ruée vers le
« profit » 1 Les tribunaux paraissent impuis-
les pouvoirs publ'ics se désintéressent
de celle mentalité; les dévalisés eux-mêmes
s'en moquent, on n'a pas le temps de s'occu-
per de ces détails, ils :e rattraperont toujours
en effet sur une autre victime.
Un_ seule res Durée, une seufle ,]ueiv d'es-
poir l'écol'e où l'on forme les cerveaux, où
l'on éveille le sentiment de l'honnêteté, où
l'on émeut 3a conscience de l'enfant, où on
lui apprend le respect de la vie et de la pro-
Diï'tHé d 'autrui.
Mais c'est une géné-ration nouvelle qu'il
faut. pétrir, qu'il faut atfendre a ]l.iilion de ila piobil-é, et iil apparat!, d'après la
nienlarilé actuelle, que la lâche sera formi-
revivre dans l'Ame des fils de nos sociaj-istes
de, guerre le respect et le souci de protection
de' tout ce qui ne bri appartient pas.
LES VOLS D'USER
Un portomonnaie
Auguste BerUn, 41 arts, manœuvre, sans
domiulo fixe, a été arrêté parce qu'il s'est
approprié un portemonnaie contenant 14 f. 75
appartenant à M. Rabiller, manœuvre rue
de la Juiver>e.
Bertin a été conduit au Parquet.
Une montre
Pendant qu'il prenait une consommation
dans un café de la rue des Olivettes, M.
La.cotte. cocassier, quai Magellan s'est aper-
çu qu'on venait de lut soustraire sa montre
en nickel.
Il a porté plainte au dommissaire du
canton.
Du vin
Yves Guivarch, 54 ans, grutier à la Cham-
bre de Commerce, demeurant route de la
Jonnelière, ayant eu soif tira deux litres de
vin dans un fût déposé sur le quai en face
la Chambre de Commerce.
Procès-verbal a été dressé à cet homme
altéré.
Une valise
Pierre Hélias, 18 ans, manœuvre, rue des
Reformes 5, passait, vers 10 heures du soir,
boulevard de la Liberté, lorsque trois indivi-
dus, lui enlevèrent prestement une valise
qu'il portait à la main et qui contenait du
linge et quelques marchandises. Après nuol
ils prirent la poudre d'escampette. On les
recherche
Un peu de tout
Procès-verbal a été dressé contre Jeanne
Hupé, 41 ans, femme Lerat, sans profession,
rue du Port Guichard et Jeanne Courjal,
Vve Hupé, 34 ans, ouvrières d'usine, même
adresse, pour vol de divers objets soustraits
aux Nouvelles Galeries.
Trois déserteurs
Roland Gouesneau. 20 ans, marin de l'Etat
Auguste Doré, 25 ans. du 20o escadron du
tram, et André Doré, 23 ans. du batail-
lon de chasseurs à pied, ont été arrêtés com-
me déserteurs.
Les deux derniers n'ont pas paru à leur
corps depuis deux ans.
Ils ont été remis à l'autorité militaire.
EXPOSITION D'HORTICULTURE
Voici le pa-mares, tel que l'a établi le jury
composée de M. Clétras, délégué de la So-
ciété Natiomala dHorticulitare de France :MiV_.
Allaire, Balivaud, Foiiard, Durivaud, FBwivU
Furet, PLchaud et Bel let.
Médaille de Vermeil de la ville M. :>lc~
reau jardinier chez Mme Olive, pour chry-
sal theonjets en pats.
Médaille de vermeil des Chrysanthèmes M
Cesbron, à Nantes, pour chrjTSonthèmes à
très grandes fleurs coupées.
Médaille de vermeil dta la Société MM. Li-
zé frère-s, pour plantes vertes.
Médailles d'argent du Ministre M. nodi-
neau, à NanteB. pour chrysanthèmes à gron-
des fleurs: M. Huet, jordimieT à Nantes pour
légumes variés.
Médaille d'argent de la vilfe M. Cesbron,
il Namiies pour lot de pommes On.ta.rio.
Médailles bronze du Ministre -NI. Délaye, à
Yertou pour pommes rainettes du Canada, M.
Moreau. jardiinier, chez Mme Olive pour lots
de Salvias; M. Caillé, propinétaine à tantes.
pour coHeotion de pommes dC terre.
MAdaille d'argent de la Société M. Motph.ii
jardinier, pour lots de Bégonias; M. Olivier
I>pmoinie. pour préseivt.iUoTi' floraJe (I/vnotis
l.éononis.
Certificat de Mérite M. Brotonniére, insti-
tuiteuir à la Haie-Fouaissière, pour pommes de
terre provenant d'un champ d'expéri'eince.
Diplôme de Mérite M. Gauvin, apiculte_r
amateur, à N'antes, pour cadre de transport
et production de miel (rayoh divisionnaire).
Diplôme d'enrouragemenit M. Loret, a
N'anites. pour pré-setnitation de verre souple.
Mention M. Ga.blGn, jardinieir, pour cn\-
qiuette d'une mosaïqi>e en l'honneur des morts
pour la Patrie. Enfln le diplôme d'honneur
d,e la Société Nationale d'Horticulture de
Francfp. decemné en sus des récompenses déjà
données M. Morean, Jardinier, pour l'en-
semble des lots les plus méritawîs.
A l'Union Régionale des retraités civils
et militaires
L'assemblée générale de l' « Union Régio-
nale des Retraités civils et militaires de
l'ouest a eu lieu à Nantes, du Café
de l'Lurnpe, samedi soir,devant __i très nom-
breuse essistance.
Le présldent, NI. R. Gillet, assisté du bu-
reau, a fait connaître l'extension que prenait
le groupement qui reçut adhésions et cotl-
sations de tous les départements ('.le l'Ouest
et du Centre. Il donne des détails sur les dé-
marches qu'il a faites à Paris, à la Chambre,
au Sénat et au Ministère des Finances, ('le-
marches à la suite desquelles ont été T.TTTo-
nus la prorogation de la loi de février 1919
sur l'allocation da 60 francs par mois el le
vote de l'allocation de 30 francs par mois
aux retraités proportionnais, en attcii'iuil
l'élévation du taux des pensions.
Une commission interparlementaire, piv-i
dée par M. Doumer, comprenant sénateui».
députés, délégués tiu ministère des fïnffncvs,
des fonctionnaires en activité et en retraite.
vient d'élaborer un projet dont NI. Gillet ex-
plique le mécanisme.
Les retraites de 1 à 750 francs seraient dou-
blées avec 1.500 francs pour minimum cel-
les de 1 à 1.800 francs seraient augmentées
de 750 francs pour la tranche de 1 à 750 fr.,
puis de 50 "i pour la tranche de 750 A- 1 son.
Celles de 1.800 et au-dessus seraient major*
(le 25
Exemple un retraité de 1.733 franco ob-
tiendrait la majoration suivante de à
750 fr. de à 1.733 fr. (50
soit nu total 1.241 fr. 50.
Autre exemple un retraité de 3.000 fr. ob-
tiendrait de 1 h 750 fr. 750 fr. de 750 à
1.SO0 fr. (50 fr. de 1.800 à 3.000 fr.
(25 fr. soit une majoration totale
(ie 1.575 francs.
Le ministre des finances est saisi de ce pro-
jet, il aura la charge de le présenter il la
nouvelle Chambre.
Enfin. NI. Gillet donne, deux antres bonnes
nouvelles l'impôt cécïulâire qui touche tes
pensionnés à partir de i.?50 francs, alors que
dans la même ville les traitements et salaires
ne sont touchés qu'à partir de 3.000 francs,
ferait remanié dans un sens égalitaire, avec
l'appui de M. Klotz et de M. Vare-iné*. prési-
dent de la commission de législation fiscale.
D'autre, part, le certificat Ge vie du notaire
et le titre de pension du percepteur sont sup-
primés et remplacés par un livret iinlîvWTW
avec photographie du titulaire qui pourra
toucher sa pension au bureau de poste, corn-
m? un simnle mandat.
M. Charrier. vice-président de l'Union Rf-
aionale, rappelle tout le bon travail fait
le bureau en collaboration avec 1ÊS" socif Mi-
res M. Deuiaud, président ¡jeta Kéilpratic
de-; Retraités municipaux et (lénartenicntrui:
montre les difficultés rencontrées mais apl
nies avec les mu-iiciDaJi'té.s M. lo capitt
no Cottenceau. secrétaire de la FédérnÎT-
d-as Retraités militaires proportionnels, exp
se i'effort tenté par ce groupement et le su-
ces obtenu M. Guesselin. président, de 1
Fédération des Retraités des Chemins de fe
invide tous les intéressés h continuer «n*
t'norgte et persévérance lnur bonne rsmpi
(ine M.lle Mulonnierc, vire-présidentp. ri
Retraités ('es Manufacturas rie l'Etat, fait '»
ti.'Y par acclamations des félicimtions 1
remerciements au président, M. Gil'iot, lui ri
çoi.t le mandat de continuer démar-hes
efforts pour faire amender dans un sans p.i;
favorable encore lP projet de la commis* ici
et de le faire aboutir.
Et', levant là séance NI. Gillet raoûe' ,n
les retraités civils et militaires Pt 'es
adhérents ou n.on à l'Union régiona;e. trot
veront renseignements et c-nrours la pp.
manence^qui se tient le samedi poir. i» ri I:
C h. le au café de l'Eurono :sxlle du T
L'EXPOSITION BROQUET LEON
C'est un succès, de même un succès d'aï
gent, si nous en croyons les petites étiqu-etti
blanches portant le mot vendu, et qui foi
une heureuse tache sur tant de tableaux ei
posés rue Boileau, par M. Léon-Broquet a
Broquet-Léon.
Cet artiste est un étonnant virtuose, victim
hélas de cette virtuosité même, car tant d
talents divers réunis dans une seule perso(
ne font douter de sa sincérité. Son art « <•)
meléonesque qui va d'une facture à un
autre, comme s'il était incapable de se flx4
jamais, déconcerte un peu. Les véritable
maîtres ont tout de même une manier en
qui les identifie, si bien que la signature poa
beaucoup de ces maitres est une superféta
tion. S'il est parmi les acheteurs de M. Léo^
Broquet quelque nouveau riche, qu'il ne s'ai
tende pas à ce que les visiteurs de sa gileri
stexclament « Diable un Broquet 1 et c
'L quelques mètres de la toile, comme on di
.1 distance d'un Corot « Diable un Corot 1
!Il arrive d'ailleurs que le Corot est parfoi
un Trouillebert ou d'un habite rapin.) Ui
Broquet-Léon ne se signe pas ainsi tout seul
Il faut s'approcher pour se rendre compte.
Un tableautin ou plutôt une simple pocha
de ne figurant pas au catalogue nous permet
tra de rendre sensible ce que nous voudrion,
exprimer sans chagriner l'exposant, à savon
que le métier a étouffé l'art chez Broqiwt
Léon. Ce tableautin ou cette étude représenta
un pêcheur dans sa barque et immédiatemen
c:e pêcheur évoque le souvenir d'un autre H
chenr immortalisé par Puvis de Chavannei
Certes, ce n'est pas une prière que marmon
ne le pauvre piV.heur de Uroquet-Léon. maJ
plutôt un affreux juron. N'empêche que sa
attitude tout bougonnante qu'elle soit, es
toute empruntée à la divine image de Puvi
de Chavannes. Si bien que cette pocha4M
apparait comme une parodi- sacrilège Alou
tez a cela, que le bonhomme de BroqueWJpoi
est construit comme un charbonnier de Ra
doué à un degré rare de la faculté-
MATINEESJÎT SOIREES
Récital Léonidas Léonard)
\ous rappelons il nos lecteur.; que M. Léo
mdas; Leonarai donnera mercredi prochain
un récital, sous les auspices de l'Institut de
a la salle du Chapeau-Rouge
L'éminent pianiste interprétera la sonata
1 Aurore, de Beethoven krehlcriLa, dl
hchumann Scherzo et F.tudc Héoolutionnai.
re, de Chopin une Fantaisie de Schubert
des œuvres de Mendelssohn, J.-Ph. Rameau.
et de la musique russe: Gopak. de Moussorgsî
ki, sérénade, de Rachmaninoff, etc.
Un programme artistique sera verldu dame
la salle contenant des vers d'Armand- Gr^
On n'entrera pas pendant -exécution des
La location ouvrira lundi jn;.tiii à la salle
du Chapeau-Rouge. Parterre. fr. tribune*
3 rr. Les étudiants entreronrau demi-tarif.
COMPAGNIE DJiS TRAMWAYS DE XANTES
La Compagnie des tramways de Nantes t
l'honneur d'informer le public que l'intervall<
des trains sera réduit de 20 à 15 minutes, enUi
11 heuies et 20 heures, sur les lignes de Bonne.
lundi 27 octobre 1919.
En outre, et il. titre d'essai, des voitures re.
morquées seront attachées aux trains de l'iti,
iKraire 42 Vannes-St-Nicolas-Bonne-Garde-
Sevrés.
A la date du 10 octobre courant, ,NI. BrMamy
maire de Nantes a fait une demarchfl près de
NI. le Préfet pour obtenir le rétablissement des
tramways de théâtre. Le Préfet vient de fain
savoir au maire de Nantes qu'il autorise la
Compagnie des tramways à effectuer un voya
ge supplémentaire à l'heure de la sortie de
théâtre, entre la place Graslin et le tenninin
de Renne*, Pont-Rousseau, place Monselet
Doulou, Pari. Teinture, j.ini-r- /n\a et Chante
(•HTIFICAT D'APTITUDE PEDAGOGI
Ql'i: C.nndidats admis aux épreuves écrt
tes .\1.\1. Baubriau, à Saffré Coûtant, à Gué
in.nviy: Durand, il Issé; Geffriaud, à Saffré:
•il! ie. à Tliouaré; Leduc, à Mésanger; Martin.
;'• st-Vincent-des-Landes; Paillnsson, à Puceuli
Patron, il Yertou; Robicnnn, à Grand-Au-
vevné.
CONGKS DE LA TOUSSAINT. Les con-
gés de la Toussaint pour les lycées, collèges,
écoles normales et écoles primaires supé-
rieures comprendront les le', 2 et 3 novembre
Les classes reprendront le mardi matin,
i novembre.
LE REVEIL NANTAIS. Les musiciens
hommes ou femmes désirant faire partie d'un
orchestre de société, pourront s'adresser tous
les jours chez M. Lambert, chef d'orchestre
du Réveil Nantais, rue du Moulin.
UN NAUFRAGE E\ MER. Voir en Chro
nique Maritime
ETAT-CIVIL. Naissances. Maurice de Cha-
rctte de la Ccntrle. place Louis XVI JacqneUn*
Gulllet de la Brasse, rue de la Rosière. 14 Char
lotte Cliedotal. boulevard National. 21 Gtlber:
Cornlllet, boulevard de l'Egalité, in Marguerite
Rosier, rue Kléber, 1 André Itobert, quai de 1'lle
Glorlette. 4 Marcelle Pages, rue de la Ripotlerc
Andrée Mardiadour. boulevard Vtctor-Hugn,
Promesses dr mariage. Joseph André, charpen-
lier en frr. et Maria Jaffrénou, ouvrière Jean
Augrmdre. employé %il chrmin de fer. et .Toséphin»
Lucas, routurlcro Emilr Audraln. épicier, et An
gèle Rignon. s. p. Joseph Habu, courtier en vins,
et Marie Oudin. cuisinière Ferdinand Bouet. ma-
nœuvre, et Alphonsine Nicoleau, domestique J»
e
ÇA SE SENT
ON A DU SANG
Les malades de Fe6tomac, mis au traitement
des Pilules Pink, éprouvent tout de suite
deux sensations. La première est une impres-
sion de bien-être, d'un retour à l'équilibre des
fonctions, la seconde, c'est le désir de man-
ger, le développement de l'appétit.
Cette constatation, Mlle Corgier, de la Ri-
vière-StrJu6t-d'Avray (Rhône), notre maladr
d'aujourd'hui l'a faite elle aussi
MUe Louise CORGIER
Vos excellentes Pilules Pink, écrit-elle
m'ont fait beaucoup de bien. Je les ai prise:
pour me remonter et guérir mon mauvais
estomac. Elles n'y ont pas manqué. Dès qu<
j'ai eu commencé le traitement, je me sui!
sentie plus il mon aise, mieux à mon affah<
fut puis j'avais faim. J'ai satisfait ce dévelop
pement d'appétit et je n'ai plus eu il nu
plaindre de ces crampes d'estomac qui nu
gâtaient toutes mes journées. J'ai continu)
Je traitement quelque temps et me voilà de
nouveau en parfaite santé. •
Le bon fonctionnement de vos organes di
gestifs qui ont un travail continu à assurer
ne peut exister qu'à la condition que yotr<
sang soit de bonne qualité et en quantité suf
fisante. Les Pilules Pink donnant du sang
riche et pur avec chaque pilule, on conçoit
que le malade qui rrçait journellement avec
chaque pilule ni peu de ce qui lui manque
du sang, du bon sang, trouve de suite unf
amélioration sensible dans' le loii-tiounemen
de son organisme.
Les Pilules Pink sont souveraines contr*
l'anémie, àa faiblesse générale, la chlorost
des jeunes filles, les migraines, névralgie
douleurs, alpitations, maux d'estomac, 1rré
gularités, troubles nerveux.
Elles sont en vente dans toutes les par
macies et au dépôt Pharmacie Barret, 23
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£c temps qu'il fait
nous. 26 octobre. La pression atmosphérique a
augmenté sur les Iles Britanniques et la France.
Elle reste un peu basse sur la Méditerranée où
une dépression subsiste dans les parages de la
Corse. On note 761 millim. à Lerwlck. 775 a Va-
leucia, 758 à Nice.
Le vent est fort des réglons Nord sur la Manche
il est modéré sur nos côtes de l'Océan, faible d'en-
tre Nord et Ouest sur celles de la Méditerranée.
Des pluies sont tombées sur les Iles Britanniques
et les Pays-Bas. En France, on a recueilli 23 mlllim.
d'eau à Biarritz, Il Nice. 2 à Toulouse, la Cou-
bre, Brest, Le Havre et Bordeaux. Ce matin, le
temps est nuageux ou couvert sur toutes nos ré-
gions.
La température a augmenté dans le Centre et
l'Est. Elle est stalionnaire dans le Nord et en Bre-
tagne, elle a baissé dans le Sud-Ouest. Le thermo'
mètre marquait ce matin à Clermont-Ferrand,
Le Mans. G à Metz, 7 Cette, Bordeaux, S à Dun-
kerque. Toulouse, 9 au Havre, Brest, Ntee, 10 à
Loriciit, Perpignan. Toulon.
En France, le temps va rester nuageux, bru-
meux, avec température Inférieure à la normale.
Des averses sont probables dans le Sud et l'Est.
A Paris, temps nuageux. Au Parc Salnt-Rlaur,
la température mnyenne, fi° 7. a été Inférieure
de Io 9 à la normale, 8* 6. Depuis hier midi, tem-
pérature maxlmum, minimum, 4' & la Tour
Elffel, température maximum. minimum, 3'.
DANS L'ARMEE
ATTACHES MILITAIRES. Le général de brig.
titre tempo de La Pauouse, est nommé attaché
militaire à Londres.
SERVICE CKOGUAPHIQUE DE L'ARMEE. Le
colonel d'artillerie Bcllot, est nommé direct. du
serv. géographique de l'armée en rempl. du géné-
rai de dlv. Bourgeois, placé dans la sect. de rés..
et nommé directeur honoraire.
IXFANTF.RIE. Admissions dans le cadrc actif.
Sont admis dans le cadre actif avec le grade de
lieutenant le capit. de rés. Costa, du 2' les
tieut. de rés. Casanelli, du Romulus. du
MUTATIONS
INFANTERIE. Passent les capit. Avl*se dn
Jl'.r au 16U- Buffnet. !?'.• an loi, Deloimr 1S1
tliatll. au 13.V Le Guère. «• au filai); Tes-
sier, au lin1 Bamlart, 47' au Chevalet
nu Dr Bouclier, au 1G0' les lient. Serra,
70' au r.« tir. JafTrezic. ti- au 1GR1 Andeguis 2'
au lf,9' Bellpvier. 47' au 169' Alix 47' au
B.iilore. au 1" bat. d'Afrique Leroux, 36' au
lftv Marty, tir. au
ARTILLERIE. Les adjudants rhefc ouvriers
d'Etat Marcy. Inspect. des forges de Paris
Houedry, parc de La Rochelle Chaplin, parc 10'
C. A.. sont classés a l'insprct. des forges ile Xan-
les. L'adjudant ouvrier d'Ftat Mairie parc de
Cherbourg, est classé parc de Dijon.
SURSIS D'INCORPORATION. Les sursis d'in-
corporation prévus par l'article _o de la loi de
recrutement pourront être accordés nouveau des
la cessa tien de l'état de guerre. En conséquence
seront sur leur demande renvoyés provisoirement
dans leurs foyers, en attendant la libération de
leur frère
l'Un des lrères inscrits la même année sur les
tableaux de recensement ou faisant partie du mè-
me appel et en cas de désaccord entre euz, le
plus jeune 9" Le militaire ayant un frère appelé
d'une autre classe actuellement sous les drapeaux
MEMBRE DU TURY et HORS CONCOURS
La nouvelle pelote anatomique a COMPkESSION SOUPLE de -NI. (;LASER de Paris
G3, boulevard Sébastopol, est la seule qui maintenue d une façon radicale et sans aucune
gène les hernies les plus volumineuses et les plus rebelles. Docteur Pierre BARBIER.
Lauréat de la Faculté de Médecine de Paris, ancien Externe des Hôpitaux de Paris.
Basée sur des données précises la nouvelle pelote anatomique iL compression souple
triomphe de toutes les difficultés et résout ce difficile problème d'un appare l parfait
Sanctionnée par le corps médical lui-même la nouvelle pelote adaptée a l'appareil
sans ressort de M. GLASER, c'est le dernier progrès de la science herniaire.
VOICI DES PREUVES
Monsieur GLASER, l Juillet 1919,
Je suis heureux de vous informer que grâce
voire merveilleux appareil je suis complè-
tement guéri. Votre upparcil que j'ai porté
jour et nuit m'a permis (les le premier jour,
do me livrer aux travaux les plus pénibles
sans aucune gène, et ma hernie radicalement
maintenue a disparu.
Je vous autorise à publier ma lettre.
Remerciements.
M. Achille LEMARIE, à la Ferrièrc-Hareng,
par Vire (Calvados).
lE SUIS GUERI I C'est l'affirmation de
toutes les personnes soussignées atteintes de
hernies après avoir porté le nouvel appareil
sans ressort de M. J. GLASEh, le réputé spé-
cialiste de Paris, (il), boulevard Sébastopol.
Ce nouvel appareil, grâce iv de longues
études et de nouveaux perfectionnements
assure séance tenante la contention parfaite
des hernies les plus difficiles, les réduit et
les fait disparaître.
NI. P1I.ARD Joseph, 81, rue de Dinan, à
Rennes (Ille-el-Vilaino).
M. DAVID, Ganezec, par Pleybin-Chateau-
lin (Finistère).
NI. LEBOUC-PERROT, à Avait, par Issou-
dun (Indre).
iii.i..iu-:> une preuve jmmeuiaie ao ce rrsiuiat, garanti
d'ailleurs par écrit, M. BLASER invite toutes les personnes atteintes de hernies, efforts,
descentes, à lui rendre visite dans les villes suivantes où il fera gratuitement l'essai de
ses appareils.
Allez donc tous
PONTIVY, 27 octobre, jusqu'à 2 h. Hôtel
Grosset. L'éminent aide de M. Glaser recevra égale.
LAMBALLE, 28 octobre. Hôtel des Voyageurs. ~T
PONTORSON, 29 octobre. Hôtel de Bretagne. ment
DINAN, 30 octobre, jusqu'à 2 h. 1/2, Hôtel de
Paris et d'Angleterre. CRAON, octobrp. Hôtel de la Perle,
LANNION, 31 oi tobre, Hôtel de l'Europe. EVRON, L>S net.. Hôtel du Commerce.
RENNES, les ]or, 2 et 3 novembre. Hôtel Con. CHATEAU-GONTIER, jeudi M octobre. Hôtel
tinental. de l'Etoile.
Brochure franro sur dpmandp. Cpintnres A-rniriôros pour déplar<>menls de tous preanes.
Dans la Région
UNE MORT MYSTERIEUSE
Redon, 2G octobre. (De notre correspon-
dant particulier.) On a découvert samed
matin, noyé en Vilaine, au lieu dit La Croix.
Signal, le corps d'une fille « Paule plus
connue sous le nom de Gabrielle •.
Gabrielle était originaire de Guer (Morbi-
han). Elle perdit ses parents de bonne heur*
et lut hospitalisée par les sœurs de la rue
Jeanne d'Arc à sa majorité, elle quitta l'é-
tablissement des sœurs et s'établit en ville
où ses qualités d'ouvrière lui valurent bien-
tôt une bonne clientèle. Malheureusement elle
commença à boire et se mal conduire, et de-i
puis quelques années, c'était à l'état d'habi-
tude chez elle et on la voyait ivre plusieurs
jours par semaine.
Naturellement la foire Teillouse fut pour
elle l'occasion d'une nouvelle noce. On la vit
sur le cours Bertrand et un peu partout, car
elle arrosait ses ennuis d'avoir été obligée de
déménager. En effet, sa .nauvaise conduite
répétéeé lui valut d'être congédiée du loge-
ment qu'elle occupait place Saint-Sauveur
depuis le 20 octobre elle habitait rue Saint-
Pierre.
Que se passa-tril dans la soirée du 24 octo-
bre ? Gabrielle, ivre-morte, fut aperçue ver*-
7 heures du soir sur le pont de la ville, en
compagnie d'un inconnu (?) qui l'entraînait
De vagues piopos furent même entendus pa)
Î^'k ̃ V, .baissez-moi, laissez-moi, disait
Gabrielle. Le passant écœuré s'éloigna.
La fille Paule fut retrouvée noyée, ou plu-
tôt enlisée près de la Croix-Signal, sur les
bords de la riviére méme or, elle tomba ou
fut jetée à l'eau (car l'opinion publique croit
is cette dernière hypothèse) dans l'avant-port
il marée descendante et il. un endroit OÙ l'eau
Comment le corps tombé à cet endroit au
rait-il pu aller s'échouer sur l'autre branche
de la rivière ? De l'avis de mariniers, la chose
semble impossible ou le corps dévaitêtK
entraîné vers l'usine des Emeris et Rieux ci
ü devait être rejeté dans les écluses edeX'i^.
flrment bien que le crime, si crime il y a eu'
On retrouva ssrr la berge de l'avant port
ses boMJiies maculées de vase et un panier
neui. Elle dut donc être jetée ou tomber à
ter sur la berge de granit de l'avant-port.
En admettant qu'il n'y ait pas eu crime on
tSS? tendé qu'alors elle réussit .1
Pé?£a.r v?t£ïï IT situation et «n-v trom-
Pf,,Pf-r J obscurité ( nous sommes en nouvel-
ttj'fe ^Pf80111,168 qui circuIentSe-
jKmenit Je soir dans les ruies avoisinanis I ̃•_
Comme cependant en général un crime n'a
'le raison d'être que par Intérêt qu'il procure
lu inîrt ni doit se demander quel est ce-
lui qui pouvait diriger les gestes de l'incon-
nu. Gabrielle était une ivrognesse peu inté-
ressante et on ne voit pas de prime abord le
îaobile pouvant pousser à s'en débarrasser.
Cependant elle était volontiers bavarde et
ne cachait pas les nombreuses visites Qu'elle
recevait. Un des jeunes gens qu'elle fréquen-
tait l'aurait-il jugée compromettante 7
D'autre part n'a-t-elle pas déclaré il y » une
dizaine de jours il. une de ses proches volsi-
nes On veut me donner rendez-vous au
bord de la rivière pour me jeter a l'ean, mais
je nirai pas car je tiens trop à vivre ? »
Dimanche dernier, pourquoi criait-elle dans
sa chamhre « au secours, à moi », tandis
que des jeunes gens dévalaient en toute hâte
l'escalier pour se perdre dans la nuit T
Propos de fille en folie ne méritant aucun
cas
L'opinion publique en apprenant la mort de
Gahrielle a tout da suite pensé à un crime; les
preuves matérielles appuient cette présomp-
tion; que donnera l'enquête ?.
Si l'on retrouvait l'inconnu qui entraînait
la fllle Paule vendredi soir, gageons que celte
enquête serait à un tournant décisif.
NANTES
Jl-DtCTIGH NANTAIS! r
5. place du Commerce rr.lépfaone lfi-SS)
PCBUCITl & ANNONCES
Tics BOURGEOIS. 21. rue du Calvaire (Tél.
LA MANIE DU VOL
Elle devient inquiétante. De plus en plus
on tend confondre Je lien et le mien dans
une communauté de propriété qui n'est pas
>ans trouver protfondi-nient les lois de la
moral'e telle qu'on nous l'a enteignée avant
la guerre.
Les vols se multiplient d'une façon inquié-
tante. Parce qu'on s'approprie un' objet tans
importance ou sans valeur, on ne se croit pas
un malhonnête homme. Ouest-ce que c'est
qu'un billet de cinq franc.- qu'on trouve dans
la rue ? un chiffon de papier. Quest-ce qu'une
l>:irT.i de gante, un cache-corset, des bas de
-oie soustraits il l'étalage ? un bénéfice de
moins pour un grand magasin qui saura bien
.^e rattraper s'iir fa bonne poire qui peut payer.
\oil_ la mentalité du jour.
Est voilà comment un militaire venait nous
dire son indignation dernièrement, parce que
s étant rendu coupahle d'un vol de deux paires
de chaussettes. il avait lu à son égard, dans
notre compte-rendu l'épithète de « voleur ».
Yoiïiï. comment, hier encore, un brave ouvrier
s'indignait des vols commis dans un grand
magasin par sa fortune et une parente de
celle-ci, à qui il ne refusait rien, puisqu'il
gagnait largement, sn vie, et qui. partant
pour quelques emplettes, largement munies
de bille! de hanque, ('prouvaient le besoin
de chi.per il un étalage une voiletle, une
«•harpe on une paire de souliers fins.
(comment réfréner cette soit du duxe. cette
angoisse de « paraître cette ruée vers le
« profit » 1 Les tribunaux paraissent impuis-
les pouvoirs publ'ics se désintéressent
de celle mentalité; les dévalisés eux-mêmes
s'en moquent, on n'a pas le temps de s'occu-
per de ces détails, ils :e rattraperont toujours
en effet sur une autre victime.
Un_ seule res Durée, une seufle ,]ueiv d'es-
poir l'écol'e où l'on forme les cerveaux, où
l'on éveille le sentiment de l'honnêteté, où
l'on émeut 3a conscience de l'enfant, où on
lui apprend le respect de la vie et de la pro-
Diï'tHé d 'autrui.
Mais c'est une géné-ration nouvelle qu'il
faut. pétrir, qu'il faut atfendre a ]l.iilion de ila piobil-é, et iil apparat!, d'après la
nienlarilé actuelle, que la lâche sera formi-
revivre dans l'Ame des fils de nos sociaj-istes
de, guerre le respect et le souci de protection
de' tout ce qui ne bri appartient pas.
LES VOLS D'USER
Un portomonnaie
Auguste BerUn, 41 arts, manœuvre, sans
domiulo fixe, a été arrêté parce qu'il s'est
approprié un portemonnaie contenant 14 f. 75
appartenant à M. Rabiller, manœuvre rue
de la Juiver>e.
Bertin a été conduit au Parquet.
Une montre
Pendant qu'il prenait une consommation
dans un café de la rue des Olivettes, M.
La.cotte. cocassier, quai Magellan s'est aper-
çu qu'on venait de lut soustraire sa montre
en nickel.
Il a porté plainte au dommissaire du
canton.
Du vin
Yves Guivarch, 54 ans, grutier à la Cham-
bre de Commerce, demeurant route de la
Jonnelière, ayant eu soif tira deux litres de
vin dans un fût déposé sur le quai en face
la Chambre de Commerce.
Procès-verbal a été dressé à cet homme
altéré.
Une valise
Pierre Hélias, 18 ans, manœuvre, rue des
Reformes 5, passait, vers 10 heures du soir,
boulevard de la Liberté, lorsque trois indivi-
dus, lui enlevèrent prestement une valise
qu'il portait à la main et qui contenait du
linge et quelques marchandises. Après nuol
ils prirent la poudre d'escampette. On les
recherche
Un peu de tout
Procès-verbal a été dressé contre Jeanne
Hupé, 41 ans, femme Lerat, sans profession,
rue du Port Guichard et Jeanne Courjal,
Vve Hupé, 34 ans, ouvrières d'usine, même
adresse, pour vol de divers objets soustraits
aux Nouvelles Galeries.
Trois déserteurs
Roland Gouesneau. 20 ans, marin de l'Etat
Auguste Doré, 25 ans. du 20o escadron du
tram, et André Doré, 23 ans. du batail-
lon de chasseurs à pied, ont été arrêtés com-
me déserteurs.
Les deux derniers n'ont pas paru à leur
corps depuis deux ans.
Ils ont été remis à l'autorité militaire.
EXPOSITION D'HORTICULTURE
Voici le pa-mares, tel que l'a établi le jury
composée de M. Clétras, délégué de la So-
ciété Natiomala dHorticulitare de France :MiV_.
Allaire, Balivaud, Foiiard, Durivaud, FBwivU
Furet, PLchaud et Bel let.
Médaille de Vermeil de la ville M. :>lc~
reau jardinier chez Mme Olive, pour chry-
sal theonjets en pats.
Médaille de vermeil des Chrysanthèmes M
Cesbron, à Nantes, pour chrjTSonthèmes à
très grandes fleurs coupées.
Médaille de vermeil dta la Société MM. Li-
zé frère-s, pour plantes vertes.
Médailles d'argent du Ministre M. nodi-
neau, à NanteB. pour chrysanthèmes à gron-
des fleurs: M. Huet, jordimieT à Nantes pour
légumes variés.
Médaille d'argent de la vilfe M. Cesbron,
il Namiies pour lot de pommes On.ta.rio.
Médailles bronze du Ministre -NI. Délaye, à
Yertou pour pommes rainettes du Canada, M.
Moreau. jardiinier, chez Mme Olive pour lots
de Salvias; M. Caillé, propinétaine à tantes.
pour coHeotion de pommes dC terre.
MAdaille d'argent de la Société M. Motph.ii
jardinier, pour lots de Bégonias; M. Olivier
I>pmoinie. pour préseivt.iUoTi' floraJe (I/vnotis
l.éononis.
Certificat de Mérite M. Brotonniére, insti-
tuiteuir à la Haie-Fouaissière, pour pommes de
terre provenant d'un champ d'expéri'eince.
Diplôme de Mérite M. Gauvin, apiculte_r
amateur, à N'antes, pour cadre de transport
et production de miel (rayoh divisionnaire).
Diplôme d'enrouragemenit M. Loret, a
N'anites. pour pré-setnitation de verre souple.
Mention M. Ga.blGn, jardinieir, pour cn\-
qiuette d'une mosaïqi>e en l'honneur des morts
pour la Patrie. Enfln le diplôme d'honneur
d,e la Société Nationale d'Horticulture de
Francfp. decemné en sus des récompenses déjà
données M. Morean, Jardinier, pour l'en-
semble des lots les plus méritawîs.
A l'Union Régionale des retraités civils
et militaires
L'assemblée générale de l' « Union Régio-
nale des Retraités civils et militaires de
l'ouest a eu lieu à Nantes, du Café
de l'Lurnpe, samedi soir,devant __i très nom-
breuse essistance.
Le présldent, NI. R. Gillet, assisté du bu-
reau, a fait connaître l'extension que prenait
le groupement qui reçut adhésions et cotl-
sations de tous les départements ('.le l'Ouest
et du Centre. Il donne des détails sur les dé-
marches qu'il a faites à Paris, à la Chambre,
au Sénat et au Ministère des Finances, ('le-
marches à la suite desquelles ont été T.TTTo-
nus la prorogation de la loi de février 1919
sur l'allocation da 60 francs par mois el le
vote de l'allocation de 30 francs par mois
aux retraités proportionnais, en attcii'iuil
l'élévation du taux des pensions.
Une commission interparlementaire, piv-i
dée par M. Doumer, comprenant sénateui».
députés, délégués tiu ministère des fïnffncvs,
des fonctionnaires en activité et en retraite.
vient d'élaborer un projet dont NI. Gillet ex-
plique le mécanisme.
Les retraites de 1 à 750 francs seraient dou-
blées avec 1.500 francs pour minimum cel-
les de 1 à 1.800 francs seraient augmentées
de 750 francs pour la tranche de 1 à 750 fr.,
puis de 50 "i pour la tranche de 750 A- 1 son.
Celles de 1.800 et au-dessus seraient major*
(le 25
Exemple un retraité de 1.733 franco ob-
tiendrait la majoration suivante de à
750 fr. de à 1.733 fr. (50
soit nu total 1.241 fr. 50.
Autre exemple un retraité de 3.000 fr. ob-
tiendrait de 1 h 750 fr. 750 fr. de 750 à
1.SO0 fr. (50 fr. de 1.800 à 3.000 fr.
(25 fr. soit une majoration totale
(ie 1.575 francs.
Le ministre des finances est saisi de ce pro-
jet, il aura la charge de le présenter il la
nouvelle Chambre.
Enfin. NI. Gillet donne, deux antres bonnes
nouvelles l'impôt cécïulâire qui touche tes
pensionnés à partir de i.?50 francs, alors que
dans la même ville les traitements et salaires
ne sont touchés qu'à partir de 3.000 francs,
ferait remanié dans un sens égalitaire, avec
l'appui de M. Klotz et de M. Vare-iné*. prési-
dent de la commission de législation fiscale.
D'autre, part, le certificat Ge vie du notaire
et le titre de pension du percepteur sont sup-
primés et remplacés par un livret iinlîvWTW
avec photographie du titulaire qui pourra
toucher sa pension au bureau de poste, corn-
m? un simnle mandat.
M. Charrier. vice-président de l'Union Rf-
aionale, rappelle tout le bon travail fait
le bureau en collaboration avec 1ÊS" socif Mi-
res M. Deuiaud, président ¡jeta Kéilpratic
de-; Retraités municipaux et (lénartenicntrui:
montre les difficultés rencontrées mais apl
nies avec les mu-iiciDaJi'té.s M. lo capitt
no Cottenceau. secrétaire de la FédérnÎT-
d-as Retraités militaires proportionnels, exp
se i'effort tenté par ce groupement et le su-
ces obtenu M. Guesselin. président, de 1
Fédération des Retraités des Chemins de fe
invide tous les intéressés h continuer «n*
t'norgte et persévérance lnur bonne rsmpi
(ine M.lle Mulonnierc, vire-présidentp. ri
Retraités ('es Manufacturas rie l'Etat, fait '»
ti.'Y par acclamations des félicimtions 1
remerciements au président, M. Gil'iot, lui ri
çoi.t le mandat de continuer démar-hes
efforts pour faire amender dans un sans p.i;
favorable encore lP projet de la commis* ici
et de le faire aboutir.
Et', levant là séance NI. Gillet raoûe' ,n
les retraités civils et militaires Pt 'es
adhérents ou n.on à l'Union régiona;e. trot
veront renseignements et c-nrours la pp.
manence^qui se tient le samedi poir. i» ri I:
C h. le au café de l'Eurono :sxlle du T
L'EXPOSITION BROQUET LEON
C'est un succès, de même un succès d'aï
gent, si nous en croyons les petites étiqu-etti
blanches portant le mot vendu, et qui foi
une heureuse tache sur tant de tableaux ei
posés rue Boileau, par M. Léon-Broquet a
Broquet-Léon.
Cet artiste est un étonnant virtuose, victim
hélas de cette virtuosité même, car tant d
talents divers réunis dans une seule perso(
ne font douter de sa sincérité. Son art « <•)
meléonesque qui va d'une facture à un
autre, comme s'il était incapable de se flx4
jamais, déconcerte un peu. Les véritable
maîtres ont tout de même une manier en
qui les identifie, si bien que la signature poa
beaucoup de ces maitres est une superféta
tion. S'il est parmi les acheteurs de M. Léo^
Broquet quelque nouveau riche, qu'il ne s'ai
tende pas à ce que les visiteurs de sa gileri
stexclament « Diable un Broquet 1 et c
'L quelques mètres de la toile, comme on di
.1 distance d'un Corot « Diable un Corot 1
!Il arrive d'ailleurs que le Corot est parfoi
un Trouillebert ou d'un habite rapin.) Ui
Broquet-Léon ne se signe pas ainsi tout seul
Il faut s'approcher pour se rendre compte.
Un tableautin ou plutôt une simple pocha
de ne figurant pas au catalogue nous permet
tra de rendre sensible ce que nous voudrion,
exprimer sans chagriner l'exposant, à savon
que le métier a étouffé l'art chez Broqiwt
Léon. Ce tableautin ou cette étude représenta
un pêcheur dans sa barque et immédiatemen
c:e pêcheur évoque le souvenir d'un autre H
chenr immortalisé par Puvis de Chavannei
Certes, ce n'est pas une prière que marmon
ne le pauvre piV.heur de Uroquet-Léon. maJ
plutôt un affreux juron. N'empêche que sa
attitude tout bougonnante qu'elle soit, es
toute empruntée à la divine image de Puvi
de Chavannes. Si bien que cette pocha4M
apparait comme une parodi- sacrilège Alou
tez a cela, que le bonhomme de BroqueWJpoi
est construit comme un charbonnier de Ra
doué à un degré rare de la faculté-
MATINEESJÎT SOIREES
Récital Léonidas Léonard)
\ous rappelons il nos lecteur.; que M. Léo
mdas; Leonarai donnera mercredi prochain
un récital, sous les auspices de l'Institut de
a la salle du Chapeau-Rouge
L'éminent pianiste interprétera la sonata
1 Aurore, de Beethoven krehlcriLa, dl
hchumann Scherzo et F.tudc Héoolutionnai.
re, de Chopin une Fantaisie de Schubert
des œuvres de Mendelssohn, J.-Ph. Rameau.
et de la musique russe: Gopak. de Moussorgsî
ki, sérénade, de Rachmaninoff, etc.
Un programme artistique sera verldu dame
la salle contenant des vers d'Armand- Gr^
On n'entrera pas pendant -exécution des
La location ouvrira lundi jn;.tiii à la salle
du Chapeau-Rouge. Parterre. fr. tribune*
3 rr. Les étudiants entreronrau demi-tarif.
COMPAGNIE DJiS TRAMWAYS DE XANTES
La Compagnie des tramways de Nantes t
l'honneur d'informer le public que l'intervall<
des trains sera réduit de 20 à 15 minutes, enUi
11 heuies et 20 heures, sur les lignes de Bonne.
lundi 27 octobre 1919.
En outre, et il. titre d'essai, des voitures re.
morquées seront attachées aux trains de l'iti,
iKraire 42 Vannes-St-Nicolas-Bonne-Garde-
Sevrés.
A la date du 10 octobre courant, ,NI. BrMamy
maire de Nantes a fait une demarchfl près de
NI. le Préfet pour obtenir le rétablissement des
tramways de théâtre. Le Préfet vient de fain
savoir au maire de Nantes qu'il autorise la
Compagnie des tramways à effectuer un voya
ge supplémentaire à l'heure de la sortie de
théâtre, entre la place Graslin et le tenninin
de Renne*, Pont-Rousseau, place Monselet
Doulou, Pari. Teinture, j.ini-r- /n\a et Chante
(•HTIFICAT D'APTITUDE PEDAGOGI
Ql'i: C.nndidats admis aux épreuves écrt
tes .\1.\1. Baubriau, à Saffré Coûtant, à Gué
in.nviy: Durand, il Issé; Geffriaud, à Saffré:
•il! ie. à Tliouaré; Leduc, à Mésanger; Martin.
;'• st-Vincent-des-Landes; Paillnsson, à Puceuli
Patron, il Yertou; Robicnnn, à Grand-Au-
vevné.
CONGKS DE LA TOUSSAINT. Les con-
gés de la Toussaint pour les lycées, collèges,
écoles normales et écoles primaires supé-
rieures comprendront les le', 2 et 3 novembre
Les classes reprendront le mardi matin,
i novembre.
LE REVEIL NANTAIS. Les musiciens
hommes ou femmes désirant faire partie d'un
orchestre de société, pourront s'adresser tous
les jours chez M. Lambert, chef d'orchestre
du Réveil Nantais, rue du Moulin.
UN NAUFRAGE E\ MER. Voir en Chro
nique Maritime
ETAT-CIVIL. Naissances. Maurice de Cha-
rctte de la Ccntrle. place Louis XVI JacqneUn*
Gulllet de la Brasse, rue de la Rosière. 14 Char
lotte Cliedotal. boulevard National. 21 Gtlber:
Cornlllet, boulevard de l'Egalité, in Marguerite
Rosier, rue Kléber, 1 André Itobert, quai de 1'lle
Glorlette. 4 Marcelle Pages, rue de la Ripotlerc
Andrée Mardiadour. boulevard Vtctor-Hugn,
Promesses dr mariage. Joseph André, charpen-
lier en frr. et Maria Jaffrénou, ouvrière Jean
Augrmdre. employé %il chrmin de fer. et .Toséphin»
Lucas, routurlcro Emilr Audraln. épicier, et An
gèle Rignon. s. p. Joseph Habu, courtier en vins,
et Marie Oudin. cuisinière Ferdinand Bouet. ma-
nœuvre, et Alphonsine Nicoleau, domestique J»
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