Titre : Procès-verbaux / Commission municipale du Vieux Paris
Auteur : Paris. Commission du Vieux Paris. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie municipale (Paris)
Date d'édition : 1921-05-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34437664t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12289 Nombre total de vues : 12289
Description : 28 mai 1921 28 mai 1921
Description : 1921/05/28 (N4). 1921/05/28 (N4).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : BvdPrs001 Appartient à l’ensemble documentaire : BvdPrs001
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5820371k
Source : Ville de Paris / Bibliothèque historique, BHVP, 2009-22757
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/12/2010
— 114 —
de ce genre. En ce qui concerne l'avenue
Junot, il faut dire aussi que lés crédits de
l'emprunt de 900 millions sur lesquels devait
être imputée la prolongation entre la rue
Girardon et le Sacré-Coeur, sont épuisés. JI
faudrait une loi nouvelle pour la continua-
tion.
M. Froment-Meurice. — Un certain
nombre d'opérations gagées sur l'emprunt de
900 millions ont été abandonnées. Ne pourrait-
on abandonner aussi celle-là?
M. Jean Varenne. — La Ville pourrait
aussi, dans l'hypothèse de la continuation de
l'opération, acquérir non seulement les ter-
rains nécessaires à la voie, mais aussi les
terrains en bordure.
M. Froment-Meurice. — Le Parlement
discute en ce moment notre nouvel emprunt.
Il s'agirait de faire-comprendre l'opération en
termes assez généraux pour que l'on puisse
acquérir le tout.
M. Victor Perrot. — C'est un site inté-
ressant à sauver. Il y en a d'autres à Mont-
martre. ■
Le voeu présenté par M. Victor Perrot, au
nom de la lre Sous-Commission, est adopté.
9. — Rapport présenté par M. Adrien
Blanchet, au nom de la l,e Sousr
Commission, sur un sceau prove-
nant d'une ancienne sépulture-à
Noisy-le-Grand.
M. Elie Debidour, au nom de M. Adrien
Blanchet, qui n'a pu se rendre à la séance,
donne lecture du rapport suivant :
«M. Menlienne, membre de la Commission,
a envoyé un sceau, qui passe pour avoir été
trouvé dans un cercueil de plâtre du cime-
tière carolingien de Noisy-le-Grand, village
dont on connaît la belle situation en amphi-
théâtre sur la rive gauche de la Marne.
« Le sceau, de bronze, muni d'un appendice
pyramidal à sommet ajouré en trèfle, porte la
Vierge debout de face tenant l'Enfant. A sa
droite est un type formé de deux triangles
opposés par le sommet et surmonté d'un
pennon à Irois banderoles. Autour, on lit:
S. 1EHAN. LE. BERGIER
En majuscules gothiques (c'esl-à-dire: Sccl
de Jehan Le Bergier). Diamètre : 0 m. 19.
t Ce sceau est évidemment du xrve siècle ;
s'il a été trouvé dans un cercueil plus ancien,
c'est que ce cercueil a été réemployé. C'est
probablement le sceau d'un marchand qui y a
fait mettre sa marque commerciale, analogue
à celle des Lombards de la même époque.
Aucun indice certain ne permet.de considérer
ce sceau comme celui d'un personnage ecclé-
siastique, abbé ou moine, qui aurait omis
d'Indiquer dans l'inscription, son rang dans
la hiérarchie religieuse. Le type de la Vierge
ne marque sans doute, dans le cas présent,-
qu'une dévotion particulière du propriétaire
du sceau. Nous connaissons un sceau de l'an-
cienne collection Charvet^ portant un agneau
pascal,entouré du nom d'un Pierre Le Megei-
cier (aussi du xiv" siècle), qui n'était pas
davantage un personnage religieux.
moins je ne l'ai pas trouvé cilé dans les
recueils que j'ai consultés. Mais iPest un
exemple d'une formation fréquente à partir du
xivé siècle, où les noms de métiers deviennent
des noms de famille. Sans chercher à étudier
spécialement ce point particulier, je citerai,
d'après d'autres sceaux, les noms de Jacques
Le Caron, de Pierre Le Carbonnier, de Tho-
mas Le Tallendier. s
10. — Rapport présenté par M. Élie
Debidour, au nom de la lre Sous-
Commission, sur les peintures an-
ciennes qui décorent les salons par-
ticuliers de l'ancien restaurant du
Rocher de Cancale.
M. Élie Debidour expose ce qui suit :
La 1™ Sous-Commission s'est occupée du
Rocher de Cancale.
L'hisloire de ce lieu de réunion célèbre n'est
pas à faire. Ce fut pendant quarante ans,
au milieu du xix° siècle, le type du cabaret à
la mode, une mode d'un caractère plus déli-
cat que celle qui s'attache aujourd'hui aux
établissements en vogue.
Quoiqu'il en soit, le c Rocher de Cancale »
était depuis fort longtemps bien déchu de
son ancienne splendeur ; il a franchi aujour-
d'hui un stade caractéristique : cet aimable
refuge où l'on se réunissait autant pour causer
ou pour rire que pour manger, va devenir
un bar, c'^est-à-dire le comptoir banal où des
inconnus avalent silencieusement une ration
de ce genre. En ce qui concerne l'avenue
Junot, il faut dire aussi que lés crédits de
l'emprunt de 900 millions sur lesquels devait
être imputée la prolongation entre la rue
Girardon et le Sacré-Coeur, sont épuisés. JI
faudrait une loi nouvelle pour la continua-
tion.
M. Froment-Meurice. — Un certain
nombre d'opérations gagées sur l'emprunt de
900 millions ont été abandonnées. Ne pourrait-
on abandonner aussi celle-là?
M. Jean Varenne. — La Ville pourrait
aussi, dans l'hypothèse de la continuation de
l'opération, acquérir non seulement les ter-
rains nécessaires à la voie, mais aussi les
terrains en bordure.
M. Froment-Meurice. — Le Parlement
discute en ce moment notre nouvel emprunt.
Il s'agirait de faire-comprendre l'opération en
termes assez généraux pour que l'on puisse
acquérir le tout.
M. Victor Perrot. — C'est un site inté-
ressant à sauver. Il y en a d'autres à Mont-
martre. ■
Le voeu présenté par M. Victor Perrot, au
nom de la lre Sous-Commission, est adopté.
9. — Rapport présenté par M. Adrien
Blanchet, au nom de la l,e Sousr
Commission, sur un sceau prove-
nant d'une ancienne sépulture-à
Noisy-le-Grand.
M. Elie Debidour, au nom de M. Adrien
Blanchet, qui n'a pu se rendre à la séance,
donne lecture du rapport suivant :
«M. Menlienne, membre de la Commission,
a envoyé un sceau, qui passe pour avoir été
trouvé dans un cercueil de plâtre du cime-
tière carolingien de Noisy-le-Grand, village
dont on connaît la belle situation en amphi-
théâtre sur la rive gauche de la Marne.
« Le sceau, de bronze, muni d'un appendice
pyramidal à sommet ajouré en trèfle, porte la
Vierge debout de face tenant l'Enfant. A sa
droite est un type formé de deux triangles
opposés par le sommet et surmonté d'un
pennon à Irois banderoles. Autour, on lit:
S. 1EHAN. LE. BERGIER
En majuscules gothiques (c'esl-à-dire: Sccl
de Jehan Le Bergier). Diamètre : 0 m. 19.
t Ce sceau est évidemment du xrve siècle ;
s'il a été trouvé dans un cercueil plus ancien,
c'est que ce cercueil a été réemployé. C'est
probablement le sceau d'un marchand qui y a
fait mettre sa marque commerciale, analogue
à celle des Lombards de la même époque.
Aucun indice certain ne permet.de considérer
ce sceau comme celui d'un personnage ecclé-
siastique, abbé ou moine, qui aurait omis
d'Indiquer dans l'inscription, son rang dans
la hiérarchie religieuse. Le type de la Vierge
ne marque sans doute, dans le cas présent,-
qu'une dévotion particulière du propriétaire
du sceau. Nous connaissons un sceau de l'an-
cienne collection Charvet^ portant un agneau
pascal,entouré du nom d'un Pierre Le Megei-
cier (aussi du xiv" siècle), qui n'était pas
davantage un personnage religieux.
moins je ne l'ai pas trouvé cilé dans les
recueils que j'ai consultés. Mais iPest un
exemple d'une formation fréquente à partir du
xivé siècle, où les noms de métiers deviennent
des noms de famille. Sans chercher à étudier
spécialement ce point particulier, je citerai,
d'après d'autres sceaux, les noms de Jacques
Le Caron, de Pierre Le Carbonnier, de Tho-
mas Le Tallendier. s
10. — Rapport présenté par M. Élie
Debidour, au nom de la lre Sous-
Commission, sur les peintures an-
ciennes qui décorent les salons par-
ticuliers de l'ancien restaurant du
Rocher de Cancale.
M. Élie Debidour expose ce qui suit :
La 1™ Sous-Commission s'est occupée du
Rocher de Cancale.
L'hisloire de ce lieu de réunion célèbre n'est
pas à faire. Ce fut pendant quarante ans,
au milieu du xix° siècle, le type du cabaret à
la mode, une mode d'un caractère plus déli-
cat que celle qui s'attache aujourd'hui aux
établissements en vogue.
Quoiqu'il en soit, le c Rocher de Cancale »
était depuis fort longtemps bien déchu de
son ancienne splendeur ; il a franchi aujour-
d'hui un stade caractéristique : cet aimable
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ou pour rire que pour manger, va devenir
un bar, c'^est-à-dire le comptoir banal où des
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