Titre : Procès-verbaux / Commission municipale du Vieux Paris
Auteur : Paris. Commission du Vieux Paris. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie municipale (Paris)
Date d'édition : 1921-01-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34437664t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12289 Nombre total de vues : 12289
Description : 29 janvier 1921 29 janvier 1921
Description : 1921/01/29 (N1). 1921/01/29 (N1).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : BvdPrs001 Appartient à l’ensemble documentaire : BvdPrs001
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k58202784
Source : Ville de Paris / Bibliothèque historique, BHVP, 2009-22757
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/12/2010
cien cloître de Sainte-Geneviève, qui sert de
cour au lycée Henri-IV, contre la chapelle
actuelle, et en face le monument aux morts
que l'administration du lycée compte élever
prochainement. Ce serait assez près de l'em-
placement ancien, au bas de la première co-.
lonnc de là nef, à droite en entrant.
A l'époque, de, la Révolution, il avait été
question, sur la proposition de Marie-Joseph
Chénier, de transporter au Panthéon les restes
de Descartes ; l'idée a été abandonnée, mais
le jour où on voudrait la reprendre, le mo-
nument aurait sa place indiquée au-dessus
des restes du philosophe. En attendant, la
solution que nous vous proposons pourrait
donner satisfaction aux hommes de lettres et
aux savants qui regrettent de voir l'épitaphe
de Descartes perdue dans une galerie de
musée.
M. Mario Roques confirme l'avis exprimé
par M. Mareuse en ce qui concerné le place-
ment de l'inscription de Descartes au lycée
Henri-IV. Cette solution a pour elle ,de se
rapprocher aussi près que possible de la si-
tuation ancienne. L'inscription se trouverait
à quelques mètres à peine de l'endroit où elle
fut originellement posée.
Lé renvoi des propositions présentées par
M. Edgar Mareuse, avec a-vis favorable, à
l'Administration, est décidé.
PIÈCES ANNEXES y
1° Lettre de Lenoir sur la translation des
restes de Descartes aux Petits-Augustins-
Paris, Je 4 mars 1819.
, , L'Administrateur des monuments de l'église royale
de Saint-Denis à M. Lafolie, conservateur des
monuments publics.
Monsieur,
Je m'empresse de satisfaire à la demande que vous
me faites de renseignements sur le transport au Musée
des Petits-Augustins des restes de René Descartes,
venant de l'ancienne église Sainte-Geneviève, où le
corps de ce philosophe fut déposé à son arrivée de
Suède à Paris.. ■■
Vous n'avez pas dû "trouver, Monsieur, de procès-
verbal de l'exhumation de Descartes-dans lès archives
du Musée, car il n'y en*a pas eu de dressé. Cette opé-
ration s'est faite révolulionnairement, en présence du
commissaire de la section du quartier, à la requête de
MM. l'abbé Saint-Léger.et de Blond, tous deux mem-
bres do la Commission des monuments; ils sont morts
l'un et l'autre. Les restes, et non pas le corps, car il
y a fort peu de chose de cet homme justement célèbre,
ont élé apportés aux Petits-Augustins par un commis-
sionnaire que j'ai payé.. Quant à l'année, je ne m'en
rappelle pas. Jamais Descartes n'est enlré au Pan-
théon. Sa translation du musée dans cet édifice na-
tional a été, en effet, proposée à la Convention, mais
Mercier, d'heureuse mémoire, s'y est opposé.
 son arrivée au musée, je l'ai déposé dans un
tombeau antique en porphyre, d'où il a été retiré pour
être placé dans le jardin, dars le sarcophage où il est
encore ; ce monument, dont j'ai le dessin, a été exécuté
exprés, à l'époque ou le tombeau de porphyre a été
remis à l'administration du Musée du Louvre.
Voilà, Monsieur, les renseignements que je puis
vous offrir sur ce qui nous reste du fondateur de la
philosophie en France; je me félicite d'avance s'ils
remplissent vos intentions.
J'ai l'honneur d'être, avec des sentiments très dis-
tingués, Monsieur, votre très humble et très obéissant
serviteur.
Le chevalier Alexandre LENOIR.
(Archives du Musée des monuments français,
tome III, page 202.)
.2° Procès-verbal de translation clés restes
de JDescartes.
CONSERVATION DÉS MONUMENTS POBLICS
20 février 1819.
Procès-verbal de la remise des cendres de René
Descartes, Jean Mabillon et Bernard Montfau-
con, aux commissaires de. il. le Préfet de la
Seine.
En vertu des instructions de S. Éxc. le Ministre
secrétaire d'Etat de l'Intérieur, en date du 18 février
courant, et d'après les dispositions faites par M. le
comte de Chabrol, Conseiller d'Etat, Préfet du dépar-
tement de la Seine, pour la translation dans l'église de
Saint-Germain-des-Prés. des restes de René Descartes,
Jean Mabillon et Bernard Montfaucon, déposés dans le
jardin des Petits-Augustins. les cendres de ces hommes
illustres ont été extraités aujourd'hui, 26 lévrier 1819,
à onze heures du mâtin, des tombeaux qui les renfer-
maient, en présence de M. Charles-Jean: Lalolie,
conservateur des monuments publics, délégué par le
Ministre, de M. Sobry, commissaire de police, d'Une
pari, et, de l'autre, de M. le chevalier Piault, maire
du 10° arrondissement, et de MM. Larribe et Godde,
commissaires délégués par le Préfet de la Seine.
Ces cendres ont été' recueillies avec une religieuse
attention dans trois cercueils de chêne préparés à cet
effet, lesquels, après avoir été fermés et scellés avec le
cachet de la Conservation des monuments et du com-
missariat de police, ont été transportés dans la grande
salle du'dépôt des Petits-Augustins, où se trouvaient
réunies, pour assister à leur, translation, deux députa-
tions, l'une de l'Académie des sciences, l'autre de
l'Académie des inscriptions et belles-lettres de l'Institut.
Le conservateur des monuments susnommé a fait
alors remise à M. le chevalier Piault, maire du 10' ar-
rondissement, et à MM. les commissaires du Préfet de
la Seine, des trois cercueils clos et scellés ainsi qu'il a
été dit et contenant les restes de René Descartes, Jean
cour au lycée Henri-IV, contre la chapelle
actuelle, et en face le monument aux morts
que l'administration du lycée compte élever
prochainement. Ce serait assez près de l'em-
placement ancien, au bas de la première co-.
lonnc de là nef, à droite en entrant.
A l'époque, de, la Révolution, il avait été
question, sur la proposition de Marie-Joseph
Chénier, de transporter au Panthéon les restes
de Descartes ; l'idée a été abandonnée, mais
le jour où on voudrait la reprendre, le mo-
nument aurait sa place indiquée au-dessus
des restes du philosophe. En attendant, la
solution que nous vous proposons pourrait
donner satisfaction aux hommes de lettres et
aux savants qui regrettent de voir l'épitaphe
de Descartes perdue dans une galerie de
musée.
M. Mario Roques confirme l'avis exprimé
par M. Mareuse en ce qui concerné le place-
ment de l'inscription de Descartes au lycée
Henri-IV. Cette solution a pour elle ,de se
rapprocher aussi près que possible de la si-
tuation ancienne. L'inscription se trouverait
à quelques mètres à peine de l'endroit où elle
fut originellement posée.
Lé renvoi des propositions présentées par
M. Edgar Mareuse, avec a-vis favorable, à
l'Administration, est décidé.
PIÈCES ANNEXES y
1° Lettre de Lenoir sur la translation des
restes de Descartes aux Petits-Augustins-
Paris, Je 4 mars 1819.
, , L'Administrateur des monuments de l'église royale
de Saint-Denis à M. Lafolie, conservateur des
monuments publics.
Monsieur,
Je m'empresse de satisfaire à la demande que vous
me faites de renseignements sur le transport au Musée
des Petits-Augustins des restes de René Descartes,
venant de l'ancienne église Sainte-Geneviève, où le
corps de ce philosophe fut déposé à son arrivée de
Suède à Paris.. ■■
Vous n'avez pas dû "trouver, Monsieur, de procès-
verbal de l'exhumation de Descartes-dans lès archives
du Musée, car il n'y en*a pas eu de dressé. Cette opé-
ration s'est faite révolulionnairement, en présence du
commissaire de la section du quartier, à la requête de
MM. l'abbé Saint-Léger.et de Blond, tous deux mem-
bres do la Commission des monuments; ils sont morts
l'un et l'autre. Les restes, et non pas le corps, car il
y a fort peu de chose de cet homme justement célèbre,
ont élé apportés aux Petits-Augustins par un commis-
sionnaire que j'ai payé.. Quant à l'année, je ne m'en
rappelle pas. Jamais Descartes n'est enlré au Pan-
théon. Sa translation du musée dans cet édifice na-
tional a été, en effet, proposée à la Convention, mais
Mercier, d'heureuse mémoire, s'y est opposé.
 son arrivée au musée, je l'ai déposé dans un
tombeau antique en porphyre, d'où il a été retiré pour
être placé dans le jardin, dars le sarcophage où il est
encore ; ce monument, dont j'ai le dessin, a été exécuté
exprés, à l'époque ou le tombeau de porphyre a été
remis à l'administration du Musée du Louvre.
Voilà, Monsieur, les renseignements que je puis
vous offrir sur ce qui nous reste du fondateur de la
philosophie en France; je me félicite d'avance s'ils
remplissent vos intentions.
J'ai l'honneur d'être, avec des sentiments très dis-
tingués, Monsieur, votre très humble et très obéissant
serviteur.
Le chevalier Alexandre LENOIR.
(Archives du Musée des monuments français,
tome III, page 202.)
.2° Procès-verbal de translation clés restes
de JDescartes.
CONSERVATION DÉS MONUMENTS POBLICS
20 février 1819.
Procès-verbal de la remise des cendres de René
Descartes, Jean Mabillon et Bernard Montfau-
con, aux commissaires de. il. le Préfet de la
Seine.
En vertu des instructions de S. Éxc. le Ministre
secrétaire d'Etat de l'Intérieur, en date du 18 février
courant, et d'après les dispositions faites par M. le
comte de Chabrol, Conseiller d'Etat, Préfet du dépar-
tement de la Seine, pour la translation dans l'église de
Saint-Germain-des-Prés. des restes de René Descartes,
Jean Mabillon et Bernard Montfaucon, déposés dans le
jardin des Petits-Augustins. les cendres de ces hommes
illustres ont été extraités aujourd'hui, 26 lévrier 1819,
à onze heures du mâtin, des tombeaux qui les renfer-
maient, en présence de M. Charles-Jean: Lalolie,
conservateur des monuments publics, délégué par le
Ministre, de M. Sobry, commissaire de police, d'Une
pari, et, de l'autre, de M. le chevalier Piault, maire
du 10° arrondissement, et de MM. Larribe et Godde,
commissaires délégués par le Préfet de la Seine.
Ces cendres ont été' recueillies avec une religieuse
attention dans trois cercueils de chêne préparés à cet
effet, lesquels, après avoir été fermés et scellés avec le
cachet de la Conservation des monuments et du com-
missariat de police, ont été transportés dans la grande
salle du'dépôt des Petits-Augustins, où se trouvaient
réunies, pour assister à leur, translation, deux députa-
tions, l'une de l'Académie des sciences, l'autre de
l'Académie des inscriptions et belles-lettres de l'Institut.
Le conservateur des monuments susnommé a fait
alors remise à M. le chevalier Piault, maire du 10' ar-
rondissement, et à MM. les commissaires du Préfet de
la Seine, des trois cercueils clos et scellés ainsi qu'il a
été dit et contenant les restes de René Descartes, Jean
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 96.54%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 96.54%.
- Collections numériques similaires Fonds régional : Poitou-Charentes Fonds régional : Poitou-Charentes /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "PoitouCh1"Ordonnance du Roi, pour le dépôt de recrues des troupes des colonies à l'isle-de-Ré . Du 26 décembre 1774. /ark:/12148/bd6t54205046t.highres Réglement concernant le service de la garde-côte dans les provinces de Poitou, Aunis, Saintonge & isles adjacentes . Du 14 avril 1758 /ark:/12148/bd6t54203968w.highres
- Auteurs similaires Fonds régional : Poitou-Charentes Fonds régional : Poitou-Charentes /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "PoitouCh1"Ordonnance du Roi, pour le dépôt de recrues des troupes des colonies à l'isle-de-Ré . Du 26 décembre 1774. /ark:/12148/bd6t54205046t.highres Réglement concernant le service de la garde-côte dans les provinces de Poitou, Aunis, Saintonge & isles adjacentes . Du 14 avril 1758 /ark:/12148/bd6t54203968w.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 12/39
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k58202784/f12.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k58202784/f12.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k58202784/f12.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k58202784/f12.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k58202784
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k58202784
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k58202784/f12.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest