Presse et revues
16 pages
Titre : La Revue diplomatique : politique, littérature, finances, commerce international / directeur-fondateur : Auguste Meulemans
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-04-01
Contributeur : Meulemans, Auguste (1831-1902). Directeur de publication
Contributeur : Meulemans, Jules (1864-1938). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb44336124w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1132 Nombre total de vues : 1132
Description : 01 avril 1927 01 avril 1927
Description : 1927/04/01 (A50,N2044)-1927/04/30. 1927/04/01 (A50,N2044)-1927/04/30.
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
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Description : Collection numérique : Des diplomates : activité,... Collection numérique : Des diplomates : activité, récits et portraits
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k58162423
Source : Ministère des Affaires étrangères (1932-1938), FOL-E*-2 (REVUE) / 2012-278162
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
50 ANNÉE — N° 2044 LE NUMERO : 5 FRANCS Avril 1927
SOIÏ Ëxc. la Docteur Jtaâë MÂTOS
Ministre des Affaires Etrangères de ta République de Guatemala
'■■'. .'"..'..-■ ■ . . ■ j
DANS iloIre- dernier numéro, nous
; avons publié le portrait et là bio-
graphie de Son Exe. le général
Lazare Chaeon, président de la Répu-
blique de Guatemala. Nous leur pré-
sentons, aujourd'hui, celle
de M. le docteur José Ma-
tos, ministre des Affaires
étrangères dé cet Etat.
'Le docteur Matos est un
diplomate de carrière. Mais
il n'est pas que cela. C'est
également un homme de
science, dont la vaste cul-
ture fait 'honneur à son
pays.
Tout jeune encore il en-
tra dans la représentation
diplomatique de la Répu-
blique. Pour son premier
poste, il l'ut envoyé comme
secrétaire à la Légation de
Guatemala en Espagne.
Puis, il gravit, les éche-
lons supérieurs de la car-
rière. De nombreuses mis-
sions diplomatiques lui fu-
rent confiées dont il s'ac-
quitta avec éclat.
Mais si absorbantes que
fussent ces occupations pro-
fessionnelles, elles ne fai-
saient pas oublier au doc-
teur Matos ses éludes préfé-
rées. A plusieurs reprises et
dans différents pays, il
assiste à des congrès scien-
tifiques. Et par la part bril-
lante qu'il y prend, le docteur Matos
ajoute au renom de sa patrie.
Il est peu d'institutions scientifiques
du nouveau continent dont il ne fasse
partie. Il est membre, entre autres, de
i
la « Codification américaine de Dioit
international ».
Le droit international est, en effet.
son élude préférée. 11- a su s'acquérl'.,
dans cette branche de la science juri-
; dique, une véritable notoriété. Le Traité
de -Droit International Privé dont le
s docteur Matos esl l'auteur est connu et
; apprécié dans toute l'Amérique latine.
; Il a même franchi l'océan et conquis
droit de cité en Espagne, On peut dire
que le nom du docteur Matos figuré au
premier rang des maîtres du droit
international du nouveau continent.
On conçoit que le général Chaeon ait
voulu utiliser la haute com-
pétence du docteur Matos
en lui confiant la direction
de la politique étrangère de
la République.
III faut bien en convenir,
la tâche m'est pas toujours
commode. Comme les Ré-
publiques soeurs du Cent re-
Amérique, le Honduras, le
Salvador, Je Nicaragua et le
Cosla-Rica, le Guatemala a
parfois fort à faire pour se
défendre contre l'étouffant
intérêt que lui porte la
grande République voi-
sine. Le Mexique est encore
de taille à résister à l'em-
prise de Washington. Mais
les autres Républiques du
Centre-Amérique ! La ré-
cente « affaire » du Nicara-
gua m'a que trop démontré
combien leur situation est
parfois délicate. Et ce n'est
pas le singulier discours
que le Président Coolidgc
vient de prononcer, qui
contribuera beaucoup à les
rassurer.
Il faut reconnaître, d'ail-
leurs, qu'il est bien difficile
au Guatemala de s'affran-
: cliir complètement de l'influence des
: Llals-Unis étant donné qu'au point de
vue économique il se Irouve complète-
ment dans leur rayon d'action. En
i i((:n>, plus de 6o o/o des importations
SOIÏ Ëxc. la Docteur Jtaâë MÂTOS
Ministre des Affaires Etrangères de ta République de Guatemala
'■■'. .'"..'..-■ ■ . . ■ j
DANS iloIre- dernier numéro, nous
; avons publié le portrait et là bio-
graphie de Son Exe. le général
Lazare Chaeon, président de la Répu-
blique de Guatemala. Nous leur pré-
sentons, aujourd'hui, celle
de M. le docteur José Ma-
tos, ministre des Affaires
étrangères dé cet Etat.
'Le docteur Matos est un
diplomate de carrière. Mais
il n'est pas que cela. C'est
également un homme de
science, dont la vaste cul-
ture fait 'honneur à son
pays.
Tout jeune encore il en-
tra dans la représentation
diplomatique de la Répu-
blique. Pour son premier
poste, il l'ut envoyé comme
secrétaire à la Légation de
Guatemala en Espagne.
Puis, il gravit, les éche-
lons supérieurs de la car-
rière. De nombreuses mis-
sions diplomatiques lui fu-
rent confiées dont il s'ac-
quitta avec éclat.
Mais si absorbantes que
fussent ces occupations pro-
fessionnelles, elles ne fai-
saient pas oublier au doc-
teur Matos ses éludes préfé-
rées. A plusieurs reprises et
dans différents pays, il
assiste à des congrès scien-
tifiques. Et par la part bril-
lante qu'il y prend, le docteur Matos
ajoute au renom de sa patrie.
Il est peu d'institutions scientifiques
du nouveau continent dont il ne fasse
partie. Il est membre, entre autres, de
i
la « Codification américaine de Dioit
international ».
Le droit international est, en effet.
son élude préférée. 11- a su s'acquérl'.,
dans cette branche de la science juri-
; dique, une véritable notoriété. Le Traité
de -Droit International Privé dont le
s docteur Matos esl l'auteur est connu et
; apprécié dans toute l'Amérique latine.
; Il a même franchi l'océan et conquis
droit de cité en Espagne, On peut dire
que le nom du docteur Matos figuré au
premier rang des maîtres du droit
international du nouveau continent.
On conçoit que le général Chaeon ait
voulu utiliser la haute com-
pétence du docteur Matos
en lui confiant la direction
de la politique étrangère de
la République.
III faut bien en convenir,
la tâche m'est pas toujours
commode. Comme les Ré-
publiques soeurs du Cent re-
Amérique, le Honduras, le
Salvador, Je Nicaragua et le
Cosla-Rica, le Guatemala a
parfois fort à faire pour se
défendre contre l'étouffant
intérêt que lui porte la
grande République voi-
sine. Le Mexique est encore
de taille à résister à l'em-
prise de Washington. Mais
les autres Républiques du
Centre-Amérique ! La ré-
cente « affaire » du Nicara-
gua m'a que trop démontré
combien leur situation est
parfois délicate. Et ce n'est
pas le singulier discours
que le Président Coolidgc
vient de prononcer, qui
contribuera beaucoup à les
rassurer.
Il faut reconnaître, d'ail-
leurs, qu'il est bien difficile
au Guatemala de s'affran-
: cliir complètement de l'influence des
: Llals-Unis étant donné qu'au point de
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ment dans leur rayon d'action. En
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