i9Ô H ON flOft IIOU
gent ceux qui, dans les montagnes, atteignent un
point inexploré. La hampe du drapeau planté par
Martelli, Boretti et Naccarone était encore là
dans la boîte de fer-blanc posée sur l'homme de
pierre; on sait qu'on appelle ainsi les deux pierres
superposées que laissent les ascensionnistes comme
souvenir de leur passage à un point jusqu'alors
inexploré, Journ. offic. 8 nov. 4 875, p. 9440, 4" col.
Je plantai mes deux drapeaux de chaque côté;
j'érigeai deux hommes de pierre, ib. Tout près
de là s'éle.Y'àit un chalet couY'ert de lattes en sapin;
un homme de neige bouchait la porte d'entrée,,
nous l'abattîmes, ib. 3* col.
t HOMMELET (o-me-lè), s. ra. Petit homme,
homme de peu de force, de valeur.
— REM. Un diminutif d'homme manque à la
langue. Celui-ci peut être admis, à cause de son
parallélisme avec femmelette ; il n'a pour autorité
que le dictionnaire de Nicot. X la vérité, le Com-
plément du dictionnaire de l'Académie française et
le Dictionnaire de Boscherelle attribuent, sans ci-
ter le lieu, hommelel à Montaigne, dans celte
phrase : Que debvons nous faire, nous autres hom-
melets? La phrase est, en effet, de Montaigne, in,
349 (liv. ni, ch. 5) ; mais elle a hommenets et non
pas hommelcls, dans l'édition stéréoptype de 4 802;
au contraire, l'édition de Victor Leclerc (Paris, 4874,
Garnier frères), t. n,p. 256, a/tommelets. Admettons
donc, même avec cette incertitude, le diminutif
hommelet, qui est bien fait et utile. D'ailleurs l'his-
torique montre qu'il se trouve dans un texte du
xir siècle.
— HIST. xn* s. Se je soûles [seules] les choses
reconte, cui [que] ge, uns hommeleiz, des parfiz
et des aloseiz hommes ai conues, li Dialoge Gré-
goire lo pape, 1876, p. 7.
7UOMOLACTIQUE (o-mo-la-kli-k'), adj. Terme
de chimie. Acide homolactique, liquide incolore
ct sirupeux, qui présente la même composition que
l'acide glycocollique, et qui a été trouvé dans les
eaux mères delà fabrication du fulminate de mer-
cure.
f 1. IIOMOLOG1E. Ajoutez : || 3° Terme de géo-
métrie. Modo de déformation des lignes el des
surfaces ; c'est un cas particulier de l'homo-
|rapbie.
7 HOMOLOGOUMÈNES (o-mo-lo-gou-mè-n'), s. m.
pi. Se dit, depuis Eusèbe, dans son Histoire de
l'Église, des livres bibliques reconnus de tous.
— ÉTYM. 'Op.o).oYoûp-:vot (U6>la, livres avoués,
reconnus, de ipii;, un, uniforme, el de Aoyo;, dis-
cours.
t HOMOTHÉTIE (o-mo-lé-lic, prononcé ainsi par
M. Chasles qui a fait le mol), s. f. Terme de géo-
métrie. Similitude de forme et de position entre
deux figures par rapport à un point donné; l'ho-
mothétie esl directe si les deux figures sont du
même côté du point donné, et inverse si elles sont
de part et d'autre du point donné. Le point donné
est le centre d'homothétie.
— HEM. Une personne qui signe : Un philologue
consultant, et qui parait fort compétente sur les
questions de philologie, dit dans le Messager du
Midi, du 28 oct. 1876, 2* page, que M. Chasles a
outrepassé son droit en fixant, comme il a fait, la
prononciation du mol qu'il créait, et qu'il faut pro-
noncer ho-mo-té-sio, ainsi que dans épizoolie,
aristocratie, etc. Je serais disposé à me ranger
du côté du philologue consultant si le mol était
régulièrement formé.
— ÉTYM. *0|A4;, semblable, et Oscriq, position.
L'analogie grecque exigerait homolhésie, les com-
posés de ce genre prenant la finale Eoîot.
7 HOMOTHÉTIQUE (o-mo-té-li-k'), adj. Qui a
rapport à l'homolbétie. Figures homothétiques l'une
de l'autre.
■j- HONARY (o-na-ri), s. m- Petit bâtiment en
usage dans les mers du Nord ; un côté de ses voiles
triangulaires esl garni d'anneaux pour glisser fa-
cilement le long du màt.
(■ HONGROYER (hon-gro-ié, h aspirée), v. a.
Travailler le cuir à la façon de Hongrie. Peaux
tannées, corroyées el hongroyées, Journ. offic. du
7 fév. p. 928, 3* col.
HONNEUR. Ajoutes : H 2i° Autrefois, billet d'hon-
neur, billet qu'un gentilhomme ou un officier s'en-
gageait sur l'honneur à payer dans un délai ; le
règlement des maréchaux du 20 février 1748 pu-
nissait d'un mois de prison ceux qui négligeaient
d'acquitter un pareil engagement, lorsqu'il avait
été souscrit an profit d'un marchand (DALLOZ).
|| 22° Populairement ct par euphémisme, en par-
lant des femmes, les parties que l'on ne montre ni
ne nomme. Sans nous, vos belles dulcinées, qui j<
méprisent l'honnête ouvrier, iraient le derrière c'
nu, ct montreraient leur honneur, Lett. du P. Du-
chêne, 14* lelt, p. 4. s,
HONORABLE. Ajoutes : — REM. Il esl dit au c
n* 3 qu'être honorable, c'est vivre noblement, r;
grandement. Mais il n'est pas nécessaire de vivre L
noblement, grandement pour être honorable; il c
suffit d'avoir un genre devic qui fasse honneur à a
la condition, quelle qu'elle soit. L'abbé [le frère n
de Diderol] aime la compagnie telle quelle et la
table; ma soeur se plaît avec peu de monde et
veut être honorable à propos et sans profusion, DI- t:
DM. Lett. à Mlle Volland, éd. Assézat, t. xvin, p. 373. [(
f HONORARIAT. || 1° Ajoutes : Heureusement les
liens de l'honorariat le rattachent à la cour dont p
il fut une des lumières les plus pures, Monil. univ. t
6 nov. 1867, p. 1375, 2e col. 1
HONTE. — HIST. || xvi* s. Ajoutes : Mais voyant 1
le peuple mutiné et armé pour repousser la force /
par la force, se retira avec sa courte honte, P. DE S
I.'ESTOILE, Journ. de Henri III, 1.1, p. 202 (cité par p
M. Eman Martin, Courrier de Vaugelas, 4" déc.
1874, p. 130, qui comble ainsi la lacune quo j'avais 1
signalée en disant que courte honle n'avait point p
d'historique). s
7 HOPL1E (o-plie), s. f. Coléoptère de la famille c
des lamellicornes. L'hopliebleue, si commune dans s
noire pays, ressemble à une turquoise dont la cou- 3
leur serait voilée par une fine poussière d'argent,
Journ. offic. 29 août 1876, p. 6668, 2* col. [
HORAIRE. Ajoutes : || Angle horaire, angle que C
fait le cercle horaire d'un astre avec le méridien c
du lieu. || S. m. L'horaire, le règlement des heures t
pour un service quelconque. Une dépêche de Sa- 1
voue nous apprend que le voyage s'est effectué ;
selon l'horaire établi, et avec la plus grande ré- 1
gularité, Monil. univ. 26 avr. 1868, p. 656, 1" col. 1
HORION. Ajoutes : — HIST. xm» s. Mais je croy ;
c'onques mais ne fu d'omme sentis Nus plus biaus 1
horions..., Brun de la Montaigne, v. 2210, éd. <
P. Meyer, 1875. ]
— IÎTYM. Ajoutez : Lyonnais, horillon. ]
HORIZON. Ajoutes : — HIST. xvi* s. Mais en ce (
lieu.... N'y a rondeur ny forme d'orizon, 3. PELLETIER S
DU MANS, laSavoye (1672), Chambéry, 1856, p. 248. <
HORLOGE. Ajoutes: — RÉM. Au xvir siècle on <
a dit quelquefois horologe. Pour les jeux de ha- <
sard, Antoine Baffle on nomme; Pour faire une '
horologe, on nomme le Rallcur, M. DE MABOULES, le 1
Livre des peintres, etc. Paris, 1865, p. ci.
f HORLOGÈRE (or-lo-jè-r), adj. f. Qui a rap- i
port à l'horlogerie. La population horlogôrc. C'est 1
dans le canton de Berne que l'industrie horlogère
a pris le plus grand essor pendant les derniers 1
temps, le Journ. de Genève, dans Journ. offic. 1
28 août 1874, p. 6252, 4" col. j
HORRIRLEMENT. — HIST. Ajoutes : || XII* s. Et (
une voix oriblemcnt Li dist..., Pcrceval li Gallois, i
V. 39809. . ]
HORS. Ajoutez : || 8» Hors rang, so dit des hom- ]
: mes qui no font pas partie du rang, dans une ,
troupe militaire. || 9° Hors de, suivi d'une préposi- ;
tion. Hors d'auprès, qui n'est plus auprès. Je n'ai i
point surpris mon esprit avec un moment de plai- :
sir tranquillo, depuis que je suis hors d'auprès de i
vous, M"* DE SCUDÉRY, p. 4 62, par Rathery otBou- i
trou, Paris, 4873. || Hors d'avec, qui n'est plus avec. ]
. Ne serai-je jamais hors d'avec cel homme? MALH. I
Lexique, éd. L. Lalanne. ,
— REM. Corneille a employé une fois hors sans :
aspirer Vh : Eh bien ! Y'olro parente est-elle hors de
ces lieux? Théod. iv, 4. ]
t HORSE-GUARD (hor-sc-gard', h aspirée), i
: s. m. Mol anglais qui désigne un militaire appar- ]
louant au régiment des gardes à cheval. Son dé-
i part d'Angleterre avait été précédé d'un duel qu'il ■
; avait eu avec un capitaine des horse-guards, le- l
■ quel était resté sur le terrain, A. RÉVILLE, lieu, <
des Deux-Mondes, 4" juill. 1876, p. isi.
— ÉTYM. Angl. horse, cheval (voy. ROSSE), et 1
; ouard, garde. ■
t HORS-LIGNE (hor-li-gn', h aspirée), s. m. i
Parcelle de terrain acquise en dehors d'une voie i
publique, et non employée. Les hors-ligne sont
des portions do lorrain non occupées par la ligne ;
: ou ses dépendances, et dont les propriétaires peu- ]
vent exiger l'acquisition, on vertu de la loi du l
. 3 mai 1841; ces hors-ligne pourront être vendus ]
. au profit du département, Extrait d'un rapport ;
fait au conseil général de l'Ain, dans le Courrier 1
de l'Ain, 9 décembre 4869. i
f HOB.TILLON. Ajoutez : Il 11 se dil encore au-
jourd'hui, dans la Somme, des jardiniers maraî-
chers, les Primes d'honneur, Paris, 4 870, p. 89.
tHORTILLONNAGE(or-ti-llo-na-j', Il mouillées),
s. m. Nom, dans la Somme, de terrains tourbeux
conquis sur les eaux, où l'on fait une culture ma-
raîchère, les Primes d'honneur, Paris, 4870, p. 71.
Les tourbières assainies des environs d'Amiens sont
converties en hortilionnages, et elles produisent
annuellement de beaux et nombreux légumes,
UEUZÉ; la France agricole, p. 40.
— ÉTYM. Voy. H0RTILL0N.
t HORTONOLITE (or-to-no-li-f), s. ra. Péridot
trôs-ferrifère, voisin de la fayalite, PISANI, Minéra-
logie, 4875.
t HOSPITALISATION. Ajoutes : Les dépenses à
prévoir dans la colonie pour la nourriture, l'entre-
tien et l'hospitalisation des déportés, Journ. offic.
4 4 déc. 1872, p. 7697, 2* col. 11 s'agit de changer
la manière dont on a jusqu'à présent pourvu en
Algérie à l'hospitalisation, selon l'expression qui
se trouve, je crois, dans le projet, ib. 4 août 4875,
p. 634 3, 3* col.
t HOSPITALISÉ, ÉE (o-spi-ta-li-zé, zée), adj.
Terme d'administration. Qui est admis dans un hô-
pital, en qualité de malade. La solde d'hôpital a été
supprimée; la position de l'officier hospitalisé sera
considérée comme une position donnant droit à la
solde de présence, Journ. oflic. 9 juill. 1875, p. 6105,
3* col. || Substantivement. Les hospitalisés.
HOSPITALITÉ. Ajoutes : — HIST. xn° s. Mes il
[les chevaliers hospitaliers] devraient eslre tel
Com hospitalitez demande, Et comme charilez
commande ; Tout ont lor afere changié, Q'ospitali-
tez n'i voi gié [je], GUIOT DE PROVINS, la Bible,
v. 1803. || xm* s. As biens que eles [des dames] ont
assenez à cel hospital pour l'ospitalité mainte-
nir, Bibl. des ch, 6* série, l. iv, p. 4 69. Sovent
les disoil : faites ce ke vos ai mostreit; Et adès vos
sovienge de l'hospitaliteit, p. MEYER, Rapports,
lr* part. p. 4 96. || xiv* s. Le prieur et li frères
d'YreYvals.... doient lou dit hospital maintenir en
boin estât el leans mettre un proudomme pour ha-
biter ot pour mantenir hospitalité (1301), IliW. des
ch. 4 876, 6* livraison, p. 358. || XYT* s. La veufve
soit esleue n'ayant point moins de soixante ans,
qui aura esté femme d'un mary ayant témoignage
en bonnes oeuvres, si elle a nourry ses enfans, si
elle a receu en hospitalité, si..., ï Tim. v, 40, Nouv.
Testam. éd. Lefebvre d'Élaplcs, Paris, 1525 Faiclcs
hospitalité les ungs aux aullres, I Pierre, iv, n, ib.
L'on nommoil la maison du comte de Savoye l'hos-
tel S. Julian, pour eslre comme une hospitalité à
tons venans, PARADIN, Chron. de Savoye, p. 324.
f HOTTAGE (ho-ta-j'|, h aspirée), s. m. An-
ciennement, à Dieppe, droit quo les pêcheurs
dieppois avaient de vendre leur poisson par leurs
mains, à la hotte el sans passer par l'intermé-
diaire d'un vendeur, DELAHAIS, Notice historique
sur l'écorage, 4873, p. 4 2. Maintenir et garder les
marchands forains et étrangers, apportant leur
poisson en ladite ville [Dieppe] pour y être vendu,
en leur ancienne liberté et franchise et lesdils
suppléants [lesDieppois] en leur droit de hottago,
tomme ils en ont joui par le passé, Arrèl du Con-
seil du 42 mars 4 668. || Aujourd'hui, action de por-
ter lo poisson dans des hottes. L'administration
municipale [de Dieppe] ayant demandé l'avis de
la commission de l'écorage, en vue du désir qu'au-
rait la municipalité de voir augmenter le salaire
des personnes occupées au holtage pendant la sai-
son du hareng, ID. ib. p. 74.
HOTTE. Ajoutez : || 6* Porter la hotte, se dit du
lièvre sur le point d'être forcé; son dos arqué dé-
crit alors un axe convexe, Chasse illustrée, t. n,
p. 415.
HOTTEUR. — HIST. Ajoutes : || xiv* s. Manou-
vriers de bras,fossieurs, cargnenrs,jetleurset hos-
liers, Rec. des monum. inédits de Vhist. du tiers
élat, t. iv, p. 160.
f IIOTTIAU (ho-ti-ô, h aspirée), s. ra. Nom, en
Normandie, d'une charrette à deux roues qui sert
à porter du sablo, des pierres et surtout du fu-
mier, DELBOULLE, Gloss. de la vallée d'Yères, le Ha-
vre, 1876, p. 180.
f HOTITER (bo-tié, h aspirée), s. m. X Dieppe,
autrefois, nom des hommes qui portaient le hareng.
Les bottiers étaient divisés en deux classes, les bot-
tiers à grandes cl les bottiers à petites holles ; ils
portaient ordinairement deux mesures do hareng
à la fois ; les hottiers avaient le droit de porter le
hareng à l'exclusion do tous autres, DÏLAIIAIS, No-
tice historique sur l'écorage, 4873, p. 24.
HOUBLON. Ajoutes :\\ 8° Charme-houblon sorte
gent ceux qui, dans les montagnes, atteignent un
point inexploré. La hampe du drapeau planté par
Martelli, Boretti et Naccarone était encore là
dans la boîte de fer-blanc posée sur l'homme de
pierre; on sait qu'on appelle ainsi les deux pierres
superposées que laissent les ascensionnistes comme
souvenir de leur passage à un point jusqu'alors
inexploré, Journ. offic. 8 nov. 4 875, p. 9440, 4" col.
Je plantai mes deux drapeaux de chaque côté;
j'érigeai deux hommes de pierre, ib. Tout près
de là s'éle.Y'àit un chalet couY'ert de lattes en sapin;
un homme de neige bouchait la porte d'entrée,,
nous l'abattîmes, ib. 3* col.
t HOMMELET (o-me-lè), s. ra. Petit homme,
homme de peu de force, de valeur.
— REM. Un diminutif d'homme manque à la
langue. Celui-ci peut être admis, à cause de son
parallélisme avec femmelette ; il n'a pour autorité
que le dictionnaire de Nicot. X la vérité, le Com-
plément du dictionnaire de l'Académie française et
le Dictionnaire de Boscherelle attribuent, sans ci-
ter le lieu, hommelel à Montaigne, dans celte
phrase : Que debvons nous faire, nous autres hom-
melets? La phrase est, en effet, de Montaigne, in,
349 (liv. ni, ch. 5) ; mais elle a hommenets et non
pas hommelcls, dans l'édition stéréoptype de 4 802;
au contraire, l'édition de Victor Leclerc (Paris, 4874,
Garnier frères), t. n,p. 256, a/tommelets. Admettons
donc, même avec cette incertitude, le diminutif
hommelet, qui est bien fait et utile. D'ailleurs l'his-
torique montre qu'il se trouve dans un texte du
xir siècle.
— HIST. xn* s. Se je soûles [seules] les choses
reconte, cui [que] ge, uns hommeleiz, des parfiz
et des aloseiz hommes ai conues, li Dialoge Gré-
goire lo pape, 1876, p. 7.
7UOMOLACTIQUE (o-mo-la-kli-k'), adj. Terme
de chimie. Acide homolactique, liquide incolore
ct sirupeux, qui présente la même composition que
l'acide glycocollique, et qui a été trouvé dans les
eaux mères delà fabrication du fulminate de mer-
cure.
f 1. IIOMOLOG1E. Ajoutez : || 3° Terme de géo-
métrie. Modo de déformation des lignes el des
surfaces ; c'est un cas particulier de l'homo-
|rapbie.
7 HOMOLOGOUMÈNES (o-mo-lo-gou-mè-n'), s. m.
pi. Se dit, depuis Eusèbe, dans son Histoire de
l'Église, des livres bibliques reconnus de tous.
— ÉTYM. 'Op.o).oYoûp-:vot (U6>la, livres avoués,
reconnus, de ipii;, un, uniforme, el de Aoyo;, dis-
cours.
t HOMOTHÉTIE (o-mo-lé-lic, prononcé ainsi par
M. Chasles qui a fait le mol), s. f. Terme de géo-
métrie. Similitude de forme et de position entre
deux figures par rapport à un point donné; l'ho-
mothétie esl directe si les deux figures sont du
même côté du point donné, et inverse si elles sont
de part et d'autre du point donné. Le point donné
est le centre d'homothétie.
— HEM. Une personne qui signe : Un philologue
consultant, et qui parait fort compétente sur les
questions de philologie, dit dans le Messager du
Midi, du 28 oct. 1876, 2* page, que M. Chasles a
outrepassé son droit en fixant, comme il a fait, la
prononciation du mol qu'il créait, et qu'il faut pro-
noncer ho-mo-té-sio, ainsi que dans épizoolie,
aristocratie, etc. Je serais disposé à me ranger
du côté du philologue consultant si le mol était
régulièrement formé.
— ÉTYM. *0|A4;, semblable, et Oscriq, position.
L'analogie grecque exigerait homolhésie, les com-
posés de ce genre prenant la finale Eoîot.
7 HOMOTHÉTIQUE (o-mo-té-li-k'), adj. Qui a
rapport à l'homolbétie. Figures homothétiques l'une
de l'autre.
■j- HONARY (o-na-ri), s. m- Petit bâtiment en
usage dans les mers du Nord ; un côté de ses voiles
triangulaires esl garni d'anneaux pour glisser fa-
cilement le long du màt.
(■ HONGROYER (hon-gro-ié, h aspirée), v. a.
Travailler le cuir à la façon de Hongrie. Peaux
tannées, corroyées el hongroyées, Journ. offic. du
7 fév. p. 928, 3* col.
HONNEUR. Ajoutes : H 2i° Autrefois, billet d'hon-
neur, billet qu'un gentilhomme ou un officier s'en-
gageait sur l'honneur à payer dans un délai ; le
règlement des maréchaux du 20 février 1748 pu-
nissait d'un mois de prison ceux qui négligeaient
d'acquitter un pareil engagement, lorsqu'il avait
été souscrit an profit d'un marchand (DALLOZ).
|| 22° Populairement ct par euphémisme, en par-
lant des femmes, les parties que l'on ne montre ni
ne nomme. Sans nous, vos belles dulcinées, qui j<
méprisent l'honnête ouvrier, iraient le derrière c'
nu, ct montreraient leur honneur, Lett. du P. Du-
chêne, 14* lelt, p. 4. s,
HONORABLE. Ajoutes : — REM. Il esl dit au c
n* 3 qu'être honorable, c'est vivre noblement, r;
grandement. Mais il n'est pas nécessaire de vivre L
noblement, grandement pour être honorable; il c
suffit d'avoir un genre devic qui fasse honneur à a
la condition, quelle qu'elle soit. L'abbé [le frère n
de Diderol] aime la compagnie telle quelle et la
table; ma soeur se plaît avec peu de monde et
veut être honorable à propos et sans profusion, DI- t:
DM. Lett. à Mlle Volland, éd. Assézat, t. xvin, p. 373. [(
f HONORARIAT. || 1° Ajoutes : Heureusement les
liens de l'honorariat le rattachent à la cour dont p
il fut une des lumières les plus pures, Monil. univ. t
6 nov. 1867, p. 1375, 2e col. 1
HONTE. — HIST. || xvi* s. Ajoutes : Mais voyant 1
le peuple mutiné et armé pour repousser la force /
par la force, se retira avec sa courte honte, P. DE S
I.'ESTOILE, Journ. de Henri III, 1.1, p. 202 (cité par p
M. Eman Martin, Courrier de Vaugelas, 4" déc.
1874, p. 130, qui comble ainsi la lacune quo j'avais 1
signalée en disant que courte honle n'avait point p
d'historique). s
7 HOPL1E (o-plie), s. f. Coléoptère de la famille c
des lamellicornes. L'hopliebleue, si commune dans s
noire pays, ressemble à une turquoise dont la cou- 3
leur serait voilée par une fine poussière d'argent,
Journ. offic. 29 août 1876, p. 6668, 2* col. [
HORAIRE. Ajoutes : || Angle horaire, angle que C
fait le cercle horaire d'un astre avec le méridien c
du lieu. || S. m. L'horaire, le règlement des heures t
pour un service quelconque. Une dépêche de Sa- 1
voue nous apprend que le voyage s'est effectué ;
selon l'horaire établi, et avec la plus grande ré- 1
gularité, Monil. univ. 26 avr. 1868, p. 656, 1" col. 1
HORION. Ajoutes : — HIST. xm» s. Mais je croy ;
c'onques mais ne fu d'omme sentis Nus plus biaus 1
horions..., Brun de la Montaigne, v. 2210, éd. <
P. Meyer, 1875. ]
— IÎTYM. Ajoutez : Lyonnais, horillon. ]
HORIZON. Ajoutes : — HIST. xvi* s. Mais en ce (
lieu.... N'y a rondeur ny forme d'orizon, 3. PELLETIER S
DU MANS, laSavoye (1672), Chambéry, 1856, p. 248. <
HORLOGE. Ajoutes: — RÉM. Au xvir siècle on <
a dit quelquefois horologe. Pour les jeux de ha- <
sard, Antoine Baffle on nomme; Pour faire une '
horologe, on nomme le Rallcur, M. DE MABOULES, le 1
Livre des peintres, etc. Paris, 1865, p. ci.
f HORLOGÈRE (or-lo-jè-r), adj. f. Qui a rap- i
port à l'horlogerie. La population horlogôrc. C'est 1
dans le canton de Berne que l'industrie horlogère
a pris le plus grand essor pendant les derniers 1
temps, le Journ. de Genève, dans Journ. offic. 1
28 août 1874, p. 6252, 4" col. j
HORRIRLEMENT. — HIST. Ajoutes : || XII* s. Et (
une voix oriblemcnt Li dist..., Pcrceval li Gallois, i
V. 39809. . ]
HORS. Ajoutez : || 8» Hors rang, so dit des hom- ]
: mes qui no font pas partie du rang, dans une ,
troupe militaire. || 9° Hors de, suivi d'une préposi- ;
tion. Hors d'auprès, qui n'est plus auprès. Je n'ai i
point surpris mon esprit avec un moment de plai- :
sir tranquillo, depuis que je suis hors d'auprès de i
vous, M"* DE SCUDÉRY, p. 4 62, par Rathery otBou- i
trou, Paris, 4873. || Hors d'avec, qui n'est plus avec. ]
. Ne serai-je jamais hors d'avec cel homme? MALH. I
Lexique, éd. L. Lalanne. ,
— REM. Corneille a employé une fois hors sans :
aspirer Vh : Eh bien ! Y'olro parente est-elle hors de
ces lieux? Théod. iv, 4. ]
t HORSE-GUARD (hor-sc-gard', h aspirée), i
: s. m. Mol anglais qui désigne un militaire appar- ]
louant au régiment des gardes à cheval. Son dé-
i part d'Angleterre avait été précédé d'un duel qu'il ■
; avait eu avec un capitaine des horse-guards, le- l
■ quel était resté sur le terrain, A. RÉVILLE, lieu, <
des Deux-Mondes, 4" juill. 1876, p. isi.
— ÉTYM. Angl. horse, cheval (voy. ROSSE), et 1
; ouard, garde. ■
t HORS-LIGNE (hor-li-gn', h aspirée), s. m. i
Parcelle de terrain acquise en dehors d'une voie i
publique, et non employée. Les hors-ligne sont
des portions do lorrain non occupées par la ligne ;
: ou ses dépendances, et dont les propriétaires peu- ]
vent exiger l'acquisition, on vertu de la loi du l
. 3 mai 1841; ces hors-ligne pourront être vendus ]
. au profit du département, Extrait d'un rapport ;
fait au conseil général de l'Ain, dans le Courrier 1
de l'Ain, 9 décembre 4869. i
f HOB.TILLON. Ajoutez : Il 11 se dil encore au-
jourd'hui, dans la Somme, des jardiniers maraî-
chers, les Primes d'honneur, Paris, 4 870, p. 89.
tHORTILLONNAGE(or-ti-llo-na-j', Il mouillées),
s. m. Nom, dans la Somme, de terrains tourbeux
conquis sur les eaux, où l'on fait une culture ma-
raîchère, les Primes d'honneur, Paris, 4870, p. 71.
Les tourbières assainies des environs d'Amiens sont
converties en hortilionnages, et elles produisent
annuellement de beaux et nombreux légumes,
UEUZÉ; la France agricole, p. 40.
— ÉTYM. Voy. H0RTILL0N.
t HORTONOLITE (or-to-no-li-f), s. ra. Péridot
trôs-ferrifère, voisin de la fayalite, PISANI, Minéra-
logie, 4875.
t HOSPITALISATION. Ajoutes : Les dépenses à
prévoir dans la colonie pour la nourriture, l'entre-
tien et l'hospitalisation des déportés, Journ. offic.
4 4 déc. 1872, p. 7697, 2* col. 11 s'agit de changer
la manière dont on a jusqu'à présent pourvu en
Algérie à l'hospitalisation, selon l'expression qui
se trouve, je crois, dans le projet, ib. 4 août 4875,
p. 634 3, 3* col.
t HOSPITALISÉ, ÉE (o-spi-ta-li-zé, zée), adj.
Terme d'administration. Qui est admis dans un hô-
pital, en qualité de malade. La solde d'hôpital a été
supprimée; la position de l'officier hospitalisé sera
considérée comme une position donnant droit à la
solde de présence, Journ. oflic. 9 juill. 1875, p. 6105,
3* col. || Substantivement. Les hospitalisés.
HOSPITALITÉ. Ajoutes : — HIST. xn° s. Mes il
[les chevaliers hospitaliers] devraient eslre tel
Com hospitalitez demande, Et comme charilez
commande ; Tout ont lor afere changié, Q'ospitali-
tez n'i voi gié [je], GUIOT DE PROVINS, la Bible,
v. 1803. || xm* s. As biens que eles [des dames] ont
assenez à cel hospital pour l'ospitalité mainte-
nir, Bibl. des ch, 6* série, l. iv, p. 4 69. Sovent
les disoil : faites ce ke vos ai mostreit; Et adès vos
sovienge de l'hospitaliteit, p. MEYER, Rapports,
lr* part. p. 4 96. || xiv* s. Le prieur et li frères
d'YreYvals.... doient lou dit hospital maintenir en
boin estât el leans mettre un proudomme pour ha-
biter ot pour mantenir hospitalité (1301), IliW. des
ch. 4 876, 6* livraison, p. 358. || XYT* s. La veufve
soit esleue n'ayant point moins de soixante ans,
qui aura esté femme d'un mary ayant témoignage
en bonnes oeuvres, si elle a nourry ses enfans, si
elle a receu en hospitalité, si..., ï Tim. v, 40, Nouv.
Testam. éd. Lefebvre d'Élaplcs, Paris, 1525 Faiclcs
hospitalité les ungs aux aullres, I Pierre, iv, n, ib.
L'on nommoil la maison du comte de Savoye l'hos-
tel S. Julian, pour eslre comme une hospitalité à
tons venans, PARADIN, Chron. de Savoye, p. 324.
f HOTTAGE (ho-ta-j'|, h aspirée), s. m. An-
ciennement, à Dieppe, droit quo les pêcheurs
dieppois avaient de vendre leur poisson par leurs
mains, à la hotte el sans passer par l'intermé-
diaire d'un vendeur, DELAHAIS, Notice historique
sur l'écorage, 4873, p. 4 2. Maintenir et garder les
marchands forains et étrangers, apportant leur
poisson en ladite ville [Dieppe] pour y être vendu,
en leur ancienne liberté et franchise et lesdils
suppléants [lesDieppois] en leur droit de hottago,
tomme ils en ont joui par le passé, Arrèl du Con-
seil du 42 mars 4 668. || Aujourd'hui, action de por-
ter lo poisson dans des hottes. L'administration
municipale [de Dieppe] ayant demandé l'avis de
la commission de l'écorage, en vue du désir qu'au-
rait la municipalité de voir augmenter le salaire
des personnes occupées au holtage pendant la sai-
son du hareng, ID. ib. p. 74.
HOTTE. Ajoutez : || 6* Porter la hotte, se dit du
lièvre sur le point d'être forcé; son dos arqué dé-
crit alors un axe convexe, Chasse illustrée, t. n,
p. 415.
HOTTEUR. — HIST. Ajoutes : || xiv* s. Manou-
vriers de bras,fossieurs, cargnenrs,jetleurset hos-
liers, Rec. des monum. inédits de Vhist. du tiers
élat, t. iv, p. 160.
f IIOTTIAU (ho-ti-ô, h aspirée), s. ra. Nom, en
Normandie, d'une charrette à deux roues qui sert
à porter du sablo, des pierres et surtout du fu-
mier, DELBOULLE, Gloss. de la vallée d'Yères, le Ha-
vre, 1876, p. 180.
f HOTITER (bo-tié, h aspirée), s. m. X Dieppe,
autrefois, nom des hommes qui portaient le hareng.
Les bottiers étaient divisés en deux classes, les bot-
tiers à grandes cl les bottiers à petites holles ; ils
portaient ordinairement deux mesures do hareng
à la fois ; les hottiers avaient le droit de porter le
hareng à l'exclusion do tous autres, DÏLAIIAIS, No-
tice historique sur l'écorage, 4873, p. 24.
HOUBLON. Ajoutes :\\ 8° Charme-houblon sorte
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