ÈMB
EMB
EMI
431
tôt la prairie à l'état d'embauché, BELGRAND, I
l'Économ. franc, dans Journ. offic, 41 fév. 4875, n
p. 4 433, 4" col. Les gras pâturages du Nivernais, u
qui reposent sur l'argile, servent à engraisser des q
boeufs, sous le nom de prés d'embauché, t'b. p. 4 4 32, r<
2° col. si
EMBELLIR. Ajoutes :||6° Terme de féodalité.
Embellir sa terre, voy. PAROISSE. L
— HIBT. Ajoutez : xii° s. Il [les anges] sont on- 2i
bolit de tote bealteit, li Dialoge Grégoire lo pape, t.
4870, p. 290.
EMBELLISSANT. Ajoutes : II est beau et e
embellissant, il est éclatant et éblouissant, BOSS.
lîle'w. sur myst. ni, 7. b
EMBERLUCOQUER. — REM. Ajoutez : \\ 8. Enfin 4
ane troisième variante de ce mot est emberlico-
quer. Son discours emborlicoqua beaucoup de d
gens, JOSEPH DE MAISTRE, dans STE-BEUVE, Portraits p
littéraires, t. n, Joseph de Maistre. ||3. Le passage p
de Chateaubriand cité dans la Rem. et emprunté .r
au Dictionnaire de Poitevin se trouve dans les t
Mém. d'oùtre-tombe (éd. de Bruxelles), 1.1, Berlin, f,
Potsdam, Frédéric. '
EMBLEE. — HIST. xii° s. Ajoutes : Ne viuc [je p
ne veux] mie faire en emblée [à la dérobée, en t
secret] Nostre batalle, ains le [la] veront Tuit cil ]
ki veoir le [la] vorront, Perceval le Gallois, p
v. 40 227. r
EMBLÈME. Ajoutes : — REM. Ce mot est employé q
au féminin par Mme Cornuel dans la seule lettre j
d'elle qu'on ait conservée: Il fait des devises.... les- 1
quelles mon ignorance ne conçut que pour emblè- c
mes très-chétives, TALLEIÏANT DES RÉAUX, t. v, p. 4 3 9,
éd. Paris. s
7 4. EMBLER. — ÉTYM. Ajoutes : Servius distin- c
guo involare, se jeter sur, de involare, embler, et i
dérive celui-ci de in, en, et vola, la paume de la
main. Cette distinction, qui n'est peut-être pas j
bien sûre, doit pourtant être notée et tenue en -c
grande considération comme opinion des étymolo- c
gistes latins. i
t EMBLIQUE. Ajoutes: — ÉTYM. Arabe,amledj, i
qui est le persan amleh, venant du sanscrit amla, t
tamarin, venant lui-mêmo do omla, acide.
t EMBOBINER. Ajoutez : || 2° Au propre, enrou- <
1er autour d'une bobine, former en bobine. Si on i
embobine cet acier à la façon d'un électro-aimant \
ordinaire, de manière à lui communiquer lo maxi- i
mum de puissance..., H. DE PARVILLE, Journ. offic. i
16 nov. 4876, p. 8320,- 2° col. Lorsqu'elle (la soie] i
revient de la teinture, elle est de nouveau embo- j
binée pour servir soit à dos organsins, soit à des
trames, Journ. offic. 2) nov. 4876, p. 8486, .
4'" col. ]
f EMBOÎTAGE (an-boi-ta-j'), s. m. Mise en boite, l
Triage, emboîtage, empaquetage [des plumes mé-
talliques], Journ.. offic. 48 août 4875, p. 6925,
4re col. Adjudication de 3 751 530 boîtes avec accès- ]
soires, pour l'emboîtage des poudres de chasse en s
4876, ib. 20 sept. 4874, p. 6628, 2° col. ]
EMBOÎTER. Ajoutes : || 4° Terme do relieur. Em- 1
boiter un livre, mettre dans sa reliure primitive i
un livre qui en est ôté. Qu'à la vérité le défendeur
prétend avoir acheté un livre non emboîté et qui j
devait lui être livré avec le texte et la reliure pri- ;
mitifs, Jour», offic. 20 avril 4 876, p. 2824, 3* col. i
t EMBOL1QUE (an-bo-li-k'), adj. Terme de mé-
decine. Qui a le caractère de l'embolie. Lésions
emboliques.
EMBORDURER. Ajoutes : Les linéaments à l'en-
cre de Chine; les traits d'or embordurant les rin-
ceaux, Cil. BLANC, Journ. OfflC. 27 OCt. 1873, p. 6673,
2° col.
EMBOURBER. — HIST. Ajoutez : xiir» s. Clers
qui en tel borbier s'enhorbe, Ou puis d'enfer en
l'ordo borbo Plungioz et omborhoz sera, Chronique
des ducs de Normandie, Appendice m, t. m,
p. 530.
fEMBOURGEOISER(an-bour-joi-zé),'».a. Il i'Don-
ner le caractère bourgeois, vulgaire. Embourgeoi-
ser le drame biblique [Judith et Holopherne, du
peintre Delaroche], en essayant de le renouveler
et de l'habiller en costume moderne, PLANCHE, Sa-
lon, de 4834, tableau de Delaroche. || 2° 7. réfl. S'em-
bourgeoiser , prendre un caractère bourgeois,
vulgaire. Mme Geofl'rin devait hériter de cette sol-
licitude [de Mme de Tencin, pour les habitués de
son salon] en la prosaïsant; et avec elle la littéra-
ture devait s'embourgeoiser tout à fait, DE LESCURE,
Journ. Offic. 28 OCt. 4875, p. 8894, 3* col.
t EMBOUTEILLAGE (an-bou-tè-lla-j', Il mouil-
lées), s. m. L'action d'embouteiller, de mettre en
bouteille.
t EMBOUTEÏLLEMENT (an-bou-tè-lle-man, Il i
mouillées); s. m. Action d'embouteiller, de metlre ;
un liquide en bouteilles. L'observation a fait voir
qu'elles [les eaux de Condillac] étaient plus savoU- :
reuses six mois après leur embouteillement, Notice
sur l'eau de Condillac, p. 9.
EMBRANCHEMENT. Ajoutes : — HIST. XV S.
L'embranchement par mer de la rivière de Somme,
Rec. des monum. inédits de Vhist. du tiers état, ,
t. iv, p. 722.
t EMBRASEUR (an-brâ-zeur), s. m. Celui qui ,
embrase, qui met le feu.
— HIST. xvi* s. Noie les yeux, mignonne, em-
brazeurs de mon ame, D'AUB. le Printemps, Paris,
4874. p. 43.
t ÉMBRASSOIRES (an-bra-soi-r'), s. f. pi. Sorte
de tenailles. On le saisit [le creuset] avec une
paire de tenailles, que l'on appelle embrassoires,
parce qu'elles le soutiennent sans danger de le
rompre, bien qu'il soit en terre, OEuvres de Bén-
venuto Cellini, trad. L. Léclahché, Traité de l'or-
fèvrerie, Ch. XI, OU t. II, p. 34 9.
t EMBREVADE (an-bre-va-d'), s. f. Sorte de
plante légumineusé. Ile de la Réunion, désigna-
tion des cultures : embrevades.... Marine et colonies,
Tableaux de population et de culture pour 4 808,
p. 40. Nous avions reçu [en Egypte] de l'île Mau-
rice une légumineusé alimentaire, l'embrevade,
qui, essayée au jardin de Kobbeh, puis à la cam-
pagne, donne aujourd'hui un légume meilleur que
la fève et cinq ou six fois plus productif, Journ.
Offic. 2 déc. 4872, p. 7468, 3* col.
EMBROCHER. — HIST. Ajoutes : || XVI" s. Un
sien escuyer portant son pennon, de la lance du-
quel il embrocha un Turc à travers le corps, PA-
RAMN, Chron. de Savoye, p. 304.
f EMBROCHEUR (an-brocheur), s. m. Terme
populaire. Celui qui embroche, qui passe son épée
au travers du corps des gens. Enfin ces embro-
cheurs de patriotes, que je regarde comme des
roquets qu'on voudrait lancer contre un doguo qui
n'en ferait qu'une bouchée, Lelt. du P. Duchêne,
44" lettre, p. 6.
f EMBROQUEMENT (an-bro-ke-man), s. m. An-
cien terme do manufacture. Action de brocher une
étoffe. Seront les drapiers et sergers tenus exécu-
ter les présents règlements, tant pour la qualité
de lainages, que pour la forme prescrite pour les
lisières et embroquements, à peine de dix livres
d'amende, Statuts el règlements des drapiers etser-
gersde Bèauvais, 48 août4670, art. 40.
— HIST. xv° s. Se l'on treuve sain blanc, ou noir
suif, ou vieux oingt, ou il y ait emhroqueurc dont
l'un vaille pis que l'autre, icolles denrées soront
forfaites, Ordonn. déc. 4487.
— ÉTYM. En 4, et brocher.
f EMBROUILLEUR. Ajoutez : Tout no serait-il
pas fini depuis longtemps [dans les provinces in-
surgées de la Turquie], si d'habiles embrouilleurs
n'avaient pris plaisir à embrouiller les fils, à mul-
tiplier les incidonts? VALBERT, Rev. des Deux-Mon-
des, 4" août 4876, p. 702.
t EMBROUSSAILLÉ, ÉE (an-brou-sâ-116, liée,
11 mouillées), adj. || 1° Embarrassé par des brous-
sailles. Des massifs forestiers [en Algérie] qui,
embroussaillés, privés de routes, offrent au feu
une prise..., le Rien public, 4 mars 4875, 2° page,
2* col. || Fig. Un de ces inextricables romans de
Frédéric Soulié, ténébreux, embroussaillé, A. DAU-
DET, Journ. offic. 26 fév. 4877, p. 4474, 2* col.
Il 2° Fait avec des broussailles. La plainte des
grands peupliers, qui s'abaissaient l'un vers l'au-
tre, en secouant les nids de pies embroussaillés
dans leur faite, ALPH. DAUDET, Fromont jeune et
Risler aîné, iv, 2.
t EMBRUMER (S'). Ajoutes : L'horizon s'étant de
nouveau embrumé, j'ai dû mettre la machine à
petite vitesse et faire fonctionner le sifflet, Rap-
port, Journ. OfflC. 44 OCt. 4873, p. 6309, 4™ col.
Il 2. Activement. Couvrir d'une brume. || Fig. La
langue italienne, disait Gioberti, sculpte les ob-
jets; la langue française les peint, en les mon-
trant rapprochés, avec des traits délicats et fins,
mais nets, polis et distincts; on peut dire que la
langue allemande les ébauche et les embrume
en les traçant d'une façon perplexo, comme les
lointains des peintures, MARC MONNIER, Journ. des
Débats, 25 janv. 4 876, 3° page, 4* col.
t EMBRUN. Ajoutes : || 2° Nom d'un vent dans
les Pyrénées. Malheureusement l'embrun ou le
vont de l'avalanche, dont la plus grande partie alla
s'engouffrer dans lo polit lac d'Oncet [au pic du
Midi] el le fit déborder, brisa ot tordit l'abri mé-
téorologique, Acnd. des se. Comptes rend.t.LXXXII,
p. 444.
t EMBRUYER (an-bru-ié), v. a. Mettre les vers à
soie sur la bruyère.
— ÉTYM. En t, et bruyère.
f EMBRYONNÉ. Ajoutes .-1| Il so dit aussi des
oeufs des animaux où l'embryon a commencé à se
former. Fournir à l'administration prussienne
d'Huningue des millions d'oeufs embryonnés, qui
de ià sont expédiés dans les divers pays d'Europe,
Journ. offic. 28 oct. 4873, p. 6639, 3° col. Les
grands personnages de ce pays.... en épuisent
rapidement la provision [des oeufs du salmo
fontinalis] dès qu'ils sont suffisamment embryon-
nés, et les font éclore dans les laboratoires placés
sur les rivières dont ils ont la protection et la sur-
veillance, ib. p. 7484, 4" col.
t ÉMÉitALDINÈ (é-mé-ral-dî-n'), s. f. Nom d'une
sorte de bleu.
— ÉTYM. Éméraude.
ÉMÉRAUDE. Ajoutes .-||4° Espèce d'oiseau de
paradis. C'est [la Nouvelle-Guinée] la résidence fa-
vorite de toutes lés plus belles variétés d'oiseaux
de paradis : l'émeraude, dont deux plumes se dé-
tachent de la queue pour s'enrouler en volutes
harmonieuses, le magnifique.... Journ.offic. 44 mai
4 876, 3* col.
ÉMERI. Ajoutez : — REM. On le trouve écrit
aussi émeril dans la table du Cours de minéralogie
de Beudant, Paris, 4868, et dans la table de l'Aide-
memoire d'artillerie de Gassendi, Paris, 4 819, 3e col.
— HIST. Ajoutes : xv* s. Ne porroiit lesdits vvai-
niers fourbir ne prendre à fourbir à l'emmery es-
pées ne aultre baston, jflec. des monum. inédits
de Vhist. du tiers état, t. iv, p. 348.
t ÉMETTEUR (é-mè-teur), s. m. Celui qui émet,
qui met en circulation. L'État émetteur de monnaie
de papier, DUPONT WHITE, dans le Correspondant,
26 sept. 4866, p. 484. C'est l'émetteur, c'est lepu-
bliciste déjà condamné deux fois pour diffamation,
Gas. des Trib. 44 mars 4873, p. 260, 3° col.
t ÉMEULER. Ajoutes: || 2° Polir à la meule. On
fait à Solingen des sabres pour la cavalerie, ayant
une garde en fer, aune branche, la lame en étoffe
polie, ordinaire, avec fourreau en fer émeulé,
Enquête, Traité de comm. avec l'Anglel. t. n,
p. 62. || En ce sens, il vaudrait mieux dire émou-
dre, qui est le terme technique et usuel.
ÉMEUTE. Ajoutes : — REM. On aura de l'émeute
■ une définition plus précise, en disant : Trouble
qui se forme dans la rue, commence par un ras-
semblement, et n'a d'abord ni chef, ni dessein
concerté.
— HIST. xiv* s. Mais puet estro qu'il so doubtoit
de l'esmuete qui estoit des bonnes gens du plat
païs contre les nobles (4362), VARIN, Archives ad-
ministr. de la ville de Reims, t. m, p. 24 6. En
li promettant que jamais telle osmuote ne seroit
faite contre li [l'archevêque de Reims], ID. ib.
t ÉMEUTER (é-meu-té), v. a. Mettre en émeute.
- La caserne de la Courlille est toujours émeutée,
BABOEUP, Pièces, i, 37. || Fig. On s'explique do sa.
i peine avec des amis, on en fait part à des parents,
- on émeute toute une famille, BOURDAL. Jnstr. paix
, avec le prochain, Exhort. t. il, p. 3S9.
i f ÉMEUTIR. Ajoutes : || 2° Il s'est dit pour se dé-
, charger d'une excrétion en général. Après avoir
2 trois fois craché, Emeuti et deux fois mouché,
- Suite de la révélation, Paris, 4 649, dans en. NI-
. SARD, Parisianismes, p. 434 (Lo texte porte fautive-
s ment El meuti ; voy. à l'historique un exemple
- tout semblable de Cl. Marot).
s ÉMIGRANT. Ajoutes : || 3° Il s'est dit pour émi-
t grette, sorte de jeu (voy. ÉMIGRETTE au Diction-
naire). Comme des enfants qui s'amuseraient au-
3 jourd'hui à jouer à la guerre avec le fusil, et qui
i demain joueraient bêtement aux émigrants, lelt.
- du P. Duchêne, 234° lettre, p. 2.
— REM. Émigrant vint en usage dans le cou-
i rant du xvm* siècle, et parut alors un néolo-
- gisme singulier (voy. dans le Dictionnaire la
- Remarque 2, à ÉMIGRER). Vous ressouvenez-vous
, d'un jour où le mot émigrant me surprit si fortT
i vous prîtes lapeine do me l'expliquer, et c'est uno
3 connaissance que je vous dois, M™* DU DEFFANT,
s lettres, dans le journal le Temps, 28 oct. 4868.
s ÉMIGRÉ. || 1° Ajoutes : || So dit des espèces d'a-
nimaux qui ont été chassés d'une contrée par les
s modifications survenues dans le climat, par oppo-
3 sition à ceux qui ont disparu, no trouvant plus
a nulle part les conditions nécessaires à leur exis-
î tence. Parmi les animaux qui vivaient sur noire
- sol au commencement de l'époque quaternaire,...
EMB
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tôt la prairie à l'état d'embauché, BELGRAND, I
l'Économ. franc, dans Journ. offic, 41 fév. 4875, n
p. 4 433, 4" col. Les gras pâturages du Nivernais, u
qui reposent sur l'argile, servent à engraisser des q
boeufs, sous le nom de prés d'embauché, t'b. p. 4 4 32, r<
2° col. si
EMBELLIR. Ajoutes :||6° Terme de féodalité.
Embellir sa terre, voy. PAROISSE. L
— HIBT. Ajoutez : xii° s. Il [les anges] sont on- 2i
bolit de tote bealteit, li Dialoge Grégoire lo pape, t.
4870, p. 290.
EMBELLISSANT. Ajoutes : II est beau et e
embellissant, il est éclatant et éblouissant, BOSS.
lîle'w. sur myst. ni, 7. b
EMBERLUCOQUER. — REM. Ajoutez : \\ 8. Enfin 4
ane troisième variante de ce mot est emberlico-
quer. Son discours emborlicoqua beaucoup de d
gens, JOSEPH DE MAISTRE, dans STE-BEUVE, Portraits p
littéraires, t. n, Joseph de Maistre. ||3. Le passage p
de Chateaubriand cité dans la Rem. et emprunté .r
au Dictionnaire de Poitevin se trouve dans les t
Mém. d'oùtre-tombe (éd. de Bruxelles), 1.1, Berlin, f,
Potsdam, Frédéric. '
EMBLEE. — HIST. xii° s. Ajoutes : Ne viuc [je p
ne veux] mie faire en emblée [à la dérobée, en t
secret] Nostre batalle, ains le [la] veront Tuit cil ]
ki veoir le [la] vorront, Perceval le Gallois, p
v. 40 227. r
EMBLÈME. Ajoutes : — REM. Ce mot est employé q
au féminin par Mme Cornuel dans la seule lettre j
d'elle qu'on ait conservée: Il fait des devises.... les- 1
quelles mon ignorance ne conçut que pour emblè- c
mes très-chétives, TALLEIÏANT DES RÉAUX, t. v, p. 4 3 9,
éd. Paris. s
7 4. EMBLER. — ÉTYM. Ajoutes : Servius distin- c
guo involare, se jeter sur, de involare, embler, et i
dérive celui-ci de in, en, et vola, la paume de la
main. Cette distinction, qui n'est peut-être pas j
bien sûre, doit pourtant être notée et tenue en -c
grande considération comme opinion des étymolo- c
gistes latins. i
t EMBLIQUE. Ajoutes: — ÉTYM. Arabe,amledj, i
qui est le persan amleh, venant du sanscrit amla, t
tamarin, venant lui-mêmo do omla, acide.
t EMBOBINER. Ajoutez : || 2° Au propre, enrou- <
1er autour d'une bobine, former en bobine. Si on i
embobine cet acier à la façon d'un électro-aimant \
ordinaire, de manière à lui communiquer lo maxi- i
mum de puissance..., H. DE PARVILLE, Journ. offic. i
16 nov. 4876, p. 8320,- 2° col. Lorsqu'elle (la soie] i
revient de la teinture, elle est de nouveau embo- j
binée pour servir soit à dos organsins, soit à des
trames, Journ. offic. 2) nov. 4876, p. 8486, .
4'" col. ]
f EMBOÎTAGE (an-boi-ta-j'), s. m. Mise en boite, l
Triage, emboîtage, empaquetage [des plumes mé-
talliques], Journ.. offic. 48 août 4875, p. 6925,
4re col. Adjudication de 3 751 530 boîtes avec accès- ]
soires, pour l'emboîtage des poudres de chasse en s
4876, ib. 20 sept. 4874, p. 6628, 2° col. ]
EMBOÎTER. Ajoutes : || 4° Terme do relieur. Em- 1
boiter un livre, mettre dans sa reliure primitive i
un livre qui en est ôté. Qu'à la vérité le défendeur
prétend avoir acheté un livre non emboîté et qui j
devait lui être livré avec le texte et la reliure pri- ;
mitifs, Jour», offic. 20 avril 4 876, p. 2824, 3* col. i
t EMBOL1QUE (an-bo-li-k'), adj. Terme de mé-
decine. Qui a le caractère de l'embolie. Lésions
emboliques.
EMBORDURER. Ajoutes : Les linéaments à l'en-
cre de Chine; les traits d'or embordurant les rin-
ceaux, Cil. BLANC, Journ. OfflC. 27 OCt. 1873, p. 6673,
2° col.
EMBOURBER. — HIST. Ajoutez : xiir» s. Clers
qui en tel borbier s'enhorbe, Ou puis d'enfer en
l'ordo borbo Plungioz et omborhoz sera, Chronique
des ducs de Normandie, Appendice m, t. m,
p. 530.
fEMBOURGEOISER(an-bour-joi-zé),'».a. Il i'Don-
ner le caractère bourgeois, vulgaire. Embourgeoi-
ser le drame biblique [Judith et Holopherne, du
peintre Delaroche], en essayant de le renouveler
et de l'habiller en costume moderne, PLANCHE, Sa-
lon, de 4834, tableau de Delaroche. || 2° 7. réfl. S'em-
bourgeoiser , prendre un caractère bourgeois,
vulgaire. Mme Geofl'rin devait hériter de cette sol-
licitude [de Mme de Tencin, pour les habitués de
son salon] en la prosaïsant; et avec elle la littéra-
ture devait s'embourgeoiser tout à fait, DE LESCURE,
Journ. Offic. 28 OCt. 4875, p. 8894, 3* col.
t EMBOUTEILLAGE (an-bou-tè-lla-j', Il mouil-
lées), s. m. L'action d'embouteiller, de mettre en
bouteille.
t EMBOUTEÏLLEMENT (an-bou-tè-lle-man, Il i
mouillées); s. m. Action d'embouteiller, de metlre ;
un liquide en bouteilles. L'observation a fait voir
qu'elles [les eaux de Condillac] étaient plus savoU- :
reuses six mois après leur embouteillement, Notice
sur l'eau de Condillac, p. 9.
EMBRANCHEMENT. Ajoutes : — HIST. XV S.
L'embranchement par mer de la rivière de Somme,
Rec. des monum. inédits de Vhist. du tiers état, ,
t. iv, p. 722.
t EMBRASEUR (an-brâ-zeur), s. m. Celui qui ,
embrase, qui met le feu.
— HIST. xvi* s. Noie les yeux, mignonne, em-
brazeurs de mon ame, D'AUB. le Printemps, Paris,
4874. p. 43.
t ÉMBRASSOIRES (an-bra-soi-r'), s. f. pi. Sorte
de tenailles. On le saisit [le creuset] avec une
paire de tenailles, que l'on appelle embrassoires,
parce qu'elles le soutiennent sans danger de le
rompre, bien qu'il soit en terre, OEuvres de Bén-
venuto Cellini, trad. L. Léclahché, Traité de l'or-
fèvrerie, Ch. XI, OU t. II, p. 34 9.
t EMBREVADE (an-bre-va-d'), s. f. Sorte de
plante légumineusé. Ile de la Réunion, désigna-
tion des cultures : embrevades.... Marine et colonies,
Tableaux de population et de culture pour 4 808,
p. 40. Nous avions reçu [en Egypte] de l'île Mau-
rice une légumineusé alimentaire, l'embrevade,
qui, essayée au jardin de Kobbeh, puis à la cam-
pagne, donne aujourd'hui un légume meilleur que
la fève et cinq ou six fois plus productif, Journ.
Offic. 2 déc. 4872, p. 7468, 3* col.
EMBROCHER. — HIST. Ajoutes : || XVI" s. Un
sien escuyer portant son pennon, de la lance du-
quel il embrocha un Turc à travers le corps, PA-
RAMN, Chron. de Savoye, p. 304.
f EMBROCHEUR (an-brocheur), s. m. Terme
populaire. Celui qui embroche, qui passe son épée
au travers du corps des gens. Enfin ces embro-
cheurs de patriotes, que je regarde comme des
roquets qu'on voudrait lancer contre un doguo qui
n'en ferait qu'une bouchée, Lelt. du P. Duchêne,
44" lettre, p. 6.
f EMBROQUEMENT (an-bro-ke-man), s. m. An-
cien terme do manufacture. Action de brocher une
étoffe. Seront les drapiers et sergers tenus exécu-
ter les présents règlements, tant pour la qualité
de lainages, que pour la forme prescrite pour les
lisières et embroquements, à peine de dix livres
d'amende, Statuts el règlements des drapiers etser-
gersde Bèauvais, 48 août4670, art. 40.
— HIST. xv° s. Se l'on treuve sain blanc, ou noir
suif, ou vieux oingt, ou il y ait emhroqueurc dont
l'un vaille pis que l'autre, icolles denrées soront
forfaites, Ordonn. déc. 4487.
— ÉTYM. En 4, et brocher.
f EMBROUILLEUR. Ajoutez : Tout no serait-il
pas fini depuis longtemps [dans les provinces in-
surgées de la Turquie], si d'habiles embrouilleurs
n'avaient pris plaisir à embrouiller les fils, à mul-
tiplier les incidonts? VALBERT, Rev. des Deux-Mon-
des, 4" août 4876, p. 702.
t EMBROUSSAILLÉ, ÉE (an-brou-sâ-116, liée,
11 mouillées), adj. || 1° Embarrassé par des brous-
sailles. Des massifs forestiers [en Algérie] qui,
embroussaillés, privés de routes, offrent au feu
une prise..., le Rien public, 4 mars 4875, 2° page,
2* col. || Fig. Un de ces inextricables romans de
Frédéric Soulié, ténébreux, embroussaillé, A. DAU-
DET, Journ. offic. 26 fév. 4877, p. 4474, 2* col.
Il 2° Fait avec des broussailles. La plainte des
grands peupliers, qui s'abaissaient l'un vers l'au-
tre, en secouant les nids de pies embroussaillés
dans leur faite, ALPH. DAUDET, Fromont jeune et
Risler aîné, iv, 2.
t EMBRUMER (S'). Ajoutes : L'horizon s'étant de
nouveau embrumé, j'ai dû mettre la machine à
petite vitesse et faire fonctionner le sifflet, Rap-
port, Journ. OfflC. 44 OCt. 4873, p. 6309, 4™ col.
Il 2. Activement. Couvrir d'une brume. || Fig. La
langue italienne, disait Gioberti, sculpte les ob-
jets; la langue française les peint, en les mon-
trant rapprochés, avec des traits délicats et fins,
mais nets, polis et distincts; on peut dire que la
langue allemande les ébauche et les embrume
en les traçant d'une façon perplexo, comme les
lointains des peintures, MARC MONNIER, Journ. des
Débats, 25 janv. 4 876, 3° page, 4* col.
t EMBRUN. Ajoutes : || 2° Nom d'un vent dans
les Pyrénées. Malheureusement l'embrun ou le
vont de l'avalanche, dont la plus grande partie alla
s'engouffrer dans lo polit lac d'Oncet [au pic du
Midi] el le fit déborder, brisa ot tordit l'abri mé-
téorologique, Acnd. des se. Comptes rend.t.LXXXII,
p. 444.
t EMBRUYER (an-bru-ié), v. a. Mettre les vers à
soie sur la bruyère.
— ÉTYM. En t, et bruyère.
f EMBRYONNÉ. Ajoutes .-1| Il so dit aussi des
oeufs des animaux où l'embryon a commencé à se
former. Fournir à l'administration prussienne
d'Huningue des millions d'oeufs embryonnés, qui
de ià sont expédiés dans les divers pays d'Europe,
Journ. offic. 28 oct. 4873, p. 6639, 3° col. Les
grands personnages de ce pays.... en épuisent
rapidement la provision [des oeufs du salmo
fontinalis] dès qu'ils sont suffisamment embryon-
nés, et les font éclore dans les laboratoires placés
sur les rivières dont ils ont la protection et la sur-
veillance, ib. p. 7484, 4" col.
t ÉMÉitALDINÈ (é-mé-ral-dî-n'), s. f. Nom d'une
sorte de bleu.
— ÉTYM. Éméraude.
ÉMÉRAUDE. Ajoutes .-||4° Espèce d'oiseau de
paradis. C'est [la Nouvelle-Guinée] la résidence fa-
vorite de toutes lés plus belles variétés d'oiseaux
de paradis : l'émeraude, dont deux plumes se dé-
tachent de la queue pour s'enrouler en volutes
harmonieuses, le magnifique.... Journ.offic. 44 mai
4 876, 3* col.
ÉMERI. Ajoutez : — REM. On le trouve écrit
aussi émeril dans la table du Cours de minéralogie
de Beudant, Paris, 4868, et dans la table de l'Aide-
memoire d'artillerie de Gassendi, Paris, 4 819, 3e col.
— HIST. Ajoutes : xv* s. Ne porroiit lesdits vvai-
niers fourbir ne prendre à fourbir à l'emmery es-
pées ne aultre baston, jflec. des monum. inédits
de Vhist. du tiers état, t. iv, p. 348.
t ÉMETTEUR (é-mè-teur), s. m. Celui qui émet,
qui met en circulation. L'État émetteur de monnaie
de papier, DUPONT WHITE, dans le Correspondant,
26 sept. 4866, p. 484. C'est l'émetteur, c'est lepu-
bliciste déjà condamné deux fois pour diffamation,
Gas. des Trib. 44 mars 4873, p. 260, 3° col.
t ÉMEULER. Ajoutes: || 2° Polir à la meule. On
fait à Solingen des sabres pour la cavalerie, ayant
une garde en fer, aune branche, la lame en étoffe
polie, ordinaire, avec fourreau en fer émeulé,
Enquête, Traité de comm. avec l'Anglel. t. n,
p. 62. || En ce sens, il vaudrait mieux dire émou-
dre, qui est le terme technique et usuel.
ÉMEUTE. Ajoutes : — REM. On aura de l'émeute
■ une définition plus précise, en disant : Trouble
qui se forme dans la rue, commence par un ras-
semblement, et n'a d'abord ni chef, ni dessein
concerté.
— HIST. xiv* s. Mais puet estro qu'il so doubtoit
de l'esmuete qui estoit des bonnes gens du plat
païs contre les nobles (4362), VARIN, Archives ad-
ministr. de la ville de Reims, t. m, p. 24 6. En
li promettant que jamais telle osmuote ne seroit
faite contre li [l'archevêque de Reims], ID. ib.
t ÉMEUTER (é-meu-té), v. a. Mettre en émeute.
- La caserne de la Courlille est toujours émeutée,
BABOEUP, Pièces, i, 37. || Fig. On s'explique do sa.
i peine avec des amis, on en fait part à des parents,
- on émeute toute une famille, BOURDAL. Jnstr. paix
, avec le prochain, Exhort. t. il, p. 3S9.
i f ÉMEUTIR. Ajoutes : || 2° Il s'est dit pour se dé-
, charger d'une excrétion en général. Après avoir
2 trois fois craché, Emeuti et deux fois mouché,
- Suite de la révélation, Paris, 4 649, dans en. NI-
. SARD, Parisianismes, p. 434 (Lo texte porte fautive-
s ment El meuti ; voy. à l'historique un exemple
- tout semblable de Cl. Marot).
s ÉMIGRANT. Ajoutes : || 3° Il s'est dit pour émi-
t grette, sorte de jeu (voy. ÉMIGRETTE au Diction-
naire). Comme des enfants qui s'amuseraient au-
3 jourd'hui à jouer à la guerre avec le fusil, et qui
i demain joueraient bêtement aux émigrants, lelt.
- du P. Duchêne, 234° lettre, p. 2.
— REM. Émigrant vint en usage dans le cou-
i rant du xvm* siècle, et parut alors un néolo-
- gisme singulier (voy. dans le Dictionnaire la
- Remarque 2, à ÉMIGRER). Vous ressouvenez-vous
, d'un jour où le mot émigrant me surprit si fortT
i vous prîtes lapeine do me l'expliquer, et c'est uno
3 connaissance que je vous dois, M™* DU DEFFANT,
s lettres, dans le journal le Temps, 28 oct. 4868.
s ÉMIGRÉ. || 1° Ajoutes : || So dit des espèces d'a-
nimaux qui ont été chassés d'une contrée par les
s modifications survenues dans le climat, par oppo-
3 sition à ceux qui ont disparu, no trouvant plus
a nulle part les conditions nécessaires à leur exis-
î tence. Parmi les animaux qui vivaient sur noire
- sol au commencement de l'époque quaternaire,...
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