Titre : L'Art lyrique et le music-hall : journal indépendant des cafés-concerts, concerts et théâtres
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1896-09-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32702632m
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 2542 Nombre total de vues : 2542
Description : 06 septembre 1896 06 septembre 1896
Description : 1896/09/06 (A1,N34). 1896/09/06 (A1,N34).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57590389
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, FOL-YF-127
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/01/2011
L'ART LYRIQUE ET LE MtfSIG-HALL 7
PERPIGNAN .'■ mon
Alcazar Roussillonnais. — Les Gellier-Frémy obtiennent du ^JJ
succès. Mme Mendès est bissée dans son répertoire; Mme Juanita n^r
en est à son -4° mois ; Mlle "Yvonne Lefèvre chante Les trois tourte- exc£
relies ; Mlle Jeanne Serrière, Les gommeuses de Barbançon; j-,
Mlle Lui. Joseph, AU right. Mlle Lili Ferrière, Mlle Myosita Q,
lève fort bien la jambe, ainsi que Mlle Renée Dumanoir. Mlles Lu- aut,
cette, Yvonne MaXj Marcelle {Leroy, trois gentilles artistes ; M. Ba- jg
lestry et ses collaborateurs, MM. Mèyrieux, Molihi et Boutet sont d>a£
aimés du public. '
■ Concert Parisien. — Tous les- soirs, un public très nombreux,
pour applaudir Rheyal, le chanteur rabelaisien. La direction l'a .
réengagé pour trois jours de plus. Compliments au couple Falcon, e
dans leurs numéros détachés, ainsi que dans leurs numéros à voix. ^ajt
Mlle Yvonne chante La chanson des roses ; Mlle Pomponette ; Mlle quj
Lucette gambille avec entràim Nous avons eu, cette semaine, les ^,jij
débuts de Mlle Lina, dans Je suis câline ; Mlle Marthe Fontenet
chante Gentille avec les Messieurs; Mlle Darlette- dans La fin du C
globe. Mlle de Kock oublie parfois ses partitions pour l'orchestre, tête
Les Négrels ont du succès dans Les pipelets. Mention spéciale au tre 1
chef d'orchestre Arnaud. - Pu
E. DE SLLEDAC. nui
i QIC
NOTA. — UArt lyrique est vendu dans l'établissement, par C0I
M. Mestre, vendeur dé journaux-, et au Bar lyrique, tenu par M. Del- pai
prade, agent lyrique, rue dés Cardeurs, n" 6. E. DE S. tio
-■'-.-■ ' ~~ (
ROUEN dh
./Taverne Alsacienne. — Ce petit concerta, en ce. moment, une -P.ri
troupe assez homogène, parmi laquelle nous avons remarqué Mlle u°
Angèle d'Arcy, romancière, qui nous a chanté Mirha la Tzigane ; ™f
Mlle Mélina Masson, qui est à son 9° mois, chante Un bal chez le .
ministre ; Mlle Laure ne chante pas toujours juste ; Mlle Mireille, ïei
qui n'est pas à ses premiers débuts, a su plaire avec l'Orage : Mlle jH,
Gaitier a débuté hier; elle a chanté Loin des jaloux ; attendons au î?
prochain numéro pour la juger. Côté des hommes : M. Ibos, un -V
baryton de très bonne école, chante fort bien Pauvres fous. M. ?.n.
Maquet nous a bien fait rire dans Prendr' quèqu'chose ?? Cet "*
artiste est doublé d'un violoniste de talent ; nous avons pu l'en- ££
tendre avec le maestro Hou'ssal, pianiste, jouer l'ouverture de ^E
Poète et paysan. _
■ Se
Incohérents. — Ce concert ferme ses portes fin septembre ; c'est
une lampe qui s'éteint faute d'huile. Une seule personne à citer, c'est
M. Cosnard, comique genre Polin, qui, en travaillant, arrivera.
MERIAL.
La direction des Folies-Bergères ne se refuse rien : elle a monté cl:
sur la petite scène de file Lacroix une féerie en 4 actes et 16 ta- pc
bleaux, avec 200 costumes, deux grands ballets, cortège et apothéose, ts
vingt-sept artistes sans compter les choeurs et la figuration ! Les Bi- dt
belols du Diable furent créés à Paris aux Variétés en 1858. Depuis te
1860, oiï on joua cette féerie à Rouen f50 fois de suite, sous la direc- pi
tion Halanzier. cette pièce fut le talisman des directeurs rouennais. pi
On les reprit en 1871 et en 1885. si
Bien que Les Bibelots du Diable aient été montés en huit jours, le ai
succès a été au delà des espérances, et le public s*entasse dans la ei
coquette salle des Folies-Bergère. ft
Mlle Sarah Duhamel, dans le rôle de Risette, qui fut créé à Paris a!
par Alphonsine et à Rouen par Céline Montaland, a surpassé ses si
devancières : il est impossible de déployer plus détalent et de verve ' p
comique. Mlle Judith Molha est très gracieuse sous le travesti de
Toby et joue avec désinvolture. M. Scipion est amusant dans le rôle e
de Chouvert de Vertnchoux. M. Didier a bien dessiné le personnage c
de Jean Leblanc. Mme Lysiane est une accorte Mme Canichon. n
Mlle Meissonnier est un très gentil Azolin. M. Jouberti, de l'Eldo- à
rado, a trouvé moyen de donner aux vieux rondeaux des Bibelots
une saveur de reconstitution et conduit l'orchestre avec sa maestria
habituelle.. CH. THIERBY.
NEVI.RS
Alcazar d'Été. — Enfin, nous avons des débuts. Eh bien ! là, fran-. s
chement, cela n'est pas trop tôt ; aussi, contre nos habitudes, décer- c
rions un bon pointa M. Carlo. En première ligne, citons les débuts i
sensationnels de Mlle Laurette Raulin, pierrot mondain, possédant £
une très.bonne diction et interprétant lé répertoire Mévisto d'une t
façon tout à fait irréprochable. Mlle Lucette est une très jolie per- £
sonne chantant avec goût la petite romance. Mlle Lénra' est une £
bonne comique excentrique débutante, mais une débutante qui \
promet de devenù' étoile ; quant à Mlle Jeanne Delangre, elle
chante de-tous les genres et elle les chante mal. .. -
Les Gerald tiennent toujours la vedette; leur succès est très grand J
et, franchement, ils lr méritent. Mlle Marcelle Rubens.noiis charme 1
de plus en plus avec sa jolie voix. Mlle Lucy Devil continue à plaire
ainsi que Mlle Suzanne. "-."-' :
Un regrettable accident de. voiture, dont a été victime Mlle An-
gèle, force cette charmante artiste à garder la chambre ; nous le
regrettons vivement, et faisons des voeux pour son prompt" rétablis-
sement. LÉO.
TOURS
Nouvel Alcazar. — C'est devant une salle comble qu'aeu lieu la
réouverture du Nouvel Alcazar, sous la direction de M. Duquesne.
Le programme est des mieux composés :
La gracieuse Mary Tosca est bonne dans ses chansons enfantines.
Mlle Sempérez est parfaite dans ses danses et chants espagnols.
Mlle Niarquin fait admirer sa belle voix et remporte les applaudis-
sements de la salle. Truchy est bon comique. Lha-Rue, le chanteur i
mondain bien connu, dont je ne répéterai pas les louanges, se fait
rappeler chaque soir cinq ou six fois. Les Stewarts, trio acroba-
tique des Folies-Bergère, sont d'une adresse et d'une force extraordi-
naires. Enfin, la soirée est terminée agréablement par les Lob-Ka,.
excentriques Chinois du Nouveau Cirque.
Félicitations à M. Casirola, chef d'orchestre.
On nous annonce, pour cette semaine, de nouveaux débuts, entre
autres la troupe Schmidtz, pantomimistes des Folies-Bergère.
En résume, belle réouverture qui promet ail public tourangeau
d'agréables soirées pour cet hiver. PAUL.
ÉLBEUF
Concert Martel. — Lés excellents duettistes Armand-Guill ont
fait une heureuse rentrée et ont favorablement disposé lés dille'.tanli,
qui applaudiss- nt : Léa Vasseur, comique, Mlle Vilbert, gommeusè,
Mlle Aiberti, romancière, les Malows, excentriques, et les Mondez.
Concert Champeau. —: Troupe de premier ordre et soignée, à la
tête de laquelle ligure Plessis, le vrai Plessis, l'inimitable Plessis*
très goûté dans ses transformations. Viennent ensuite : Léontine
Dugardin, comique excentrique, qui s'affirme d'entrain et de belle
humeur ; Mme Desvignes, chanteuse légère; Juliette Darmonville,
diction ; Jeanne. Héliette, genre ; Mme Delamarre, et MM. Dorbigny,
comique amusant, Lignon, baryton. Mlle Maria Bert ne sait retenir
l'attention du public qui n'aime pas son jeu par trop délié. Félicita-
tions à M. Acke, pianiste.
Cirque Enhart. — Débuts fort bien réussis de la troupe, sous la
direction de la belle et élégante écuyère miss Enhart. Citons au
premier rang miss Mary, danseuse serpentine à cheval ; miss Emi-
lio Alegria et Adelina Samnells ; les écuyères à panneau, miss
Maria Allegria, Rosa et Fanny ; la belle charmeuse miss Clotilde
Musto, avec sa collection, de cacatoès savants ; Mlle Ida Ortiz, la
reine des airs.; Mlles Jarques, Lucie et Adèle, gymnasiarques ;
M. et MlleMondoja, gymnastes dentaires ; Mlles Camila et Casimir,
I télégraphistes fin-de-siècle ; les Decomoli, acrobates ; Bemza et
Xoxa, acrobates chinois ; M. Alexandre Brialore, voltige à la Ri-
chard ; les fi ères Aragon, acrobates fin-de-siècle ; Mlle Hulga, équi-
libriste aérienne ; les trois . Harrys, dans leur pochade du chien
caniche ; M. Francisco, contorsionniste ; Bi-bo-bi, clown musical ;
Palisse, Riri et Tomy, clowns excentriques..
Toutes. les représentations sont terminées par La Foire de
Sêvilie, une magnifique pantomime espagnole.
- GIVÉ D'AMBLÉE.
EU
Voilà comme je comprends les revues de fin d'année ! Je reviens
chez moi avec une bouteille de Champagne, un saucisson, un bon
pour un bain à domicile, une paire de chaussettes et une boîte de
s-antal citrin... Les commerçants de la ville, dont on citait le nom
dans la revue locale : Eu sens dessus dessous ! avaient organisé une
: tombola gratuite à la troisième représentation et, dame, il y- avait
plus de lotsqUe de spectateurs ! I Nous ne sommes pas difficiles en
province, parce que nous ne sommes pas blasés : les plaisanteries
sur les belles-mères nous amusent encore, les jolies figurantes, les
j auteurs spirituels, les acteurs sachant jouer et chanter nous sont
t encore inconnus. On a rigolé, voilà tout ! D'abord, ça se passe en
famille : la commère, en môme temps directrice, quitte la scène pour
3 aller au contrôle surveiller les entrées, ou pour ouvrir au souffleur
5 son trou (ne voyez rien de mal !), ou bien encore pour montrer la
3 ' place réservée à M. le maire, — le maire d'Eu, ma chère !
s Mais qu'importe tout cela, je suis revenu les poches pleines, c'est
e encore, à défaut d'autre chose,le meilleur moyen de plaire au public;
3 conseillez donc à vos revuistes MM. Lebreton et Moreau, dont le
nom est célèbre jusqu'ici, —on dit qu'ils ont collaboré en sous-main
à notre revue! — d'employer le même système...
s On ne résiste pas au bon pour un bain à domicile 1
11 BERTALL.
BORDEAUX
Casino des Lilas. — Voici que l'été est bientôt fini : ' les soirées
'■ - se font fraîches ; aussi les Lilas ont-ils fermé leur jardin mardi
dernier. Toute la troupe a fait ce soir-là ses adieux au public borde-
s lais, devant une salle des mieux garnies qui n'a pas ménagé ses
't applaudissements. Qu'il nous soit permis ici de féliciter les direc-
e teure du Casino des Lilas et leur agent lyrique du soin qu'ils ont
apporté à la composition des troupes qui se sont succédé sur'la
lf scène du coquet Casino du boulevard de Caudéran, dont le succès a
ù toujours été très vif.
Le
Le Casino des Quinconces reste encore ouvert pendant quelques
[(j jours pour les représentations de Quinconces-Revue, dont la 75e re-
ie présentation a eu lieu mercredi dernier.
ce Les Bouffes-Bordelais ouvriront leurs portes le 15 septembre
avec l'Amour mouille.
i- Prochainement ouverture de l'Olympia. R. D.
le ■■■■■■. -. - -
s-
Installations nouvelles.- — Transformation et machination pratique et
économique du matériel ancien, au goût du jour. Entreprise spéciale
la pour la Province, de rideaux d'avaut-scène, décors de salons, jardins,
- etc.— Livraison immédiate et à bon marché.
s. Léon COMTE, 33, rue Victor-Massé, Paris
s- Vente et location de voitures-réclames et appareils sandwichs. —
's" Spécialité: dé programmes illustrés. —- Notice explicative, franco sur
ur ■; demande.
PERPIGNAN .'■ mon
Alcazar Roussillonnais. — Les Gellier-Frémy obtiennent du ^JJ
succès. Mme Mendès est bissée dans son répertoire; Mme Juanita n^r
en est à son -4° mois ; Mlle "Yvonne Lefèvre chante Les trois tourte- exc£
relies ; Mlle Jeanne Serrière, Les gommeuses de Barbançon; j-,
Mlle Lui. Joseph, AU right. Mlle Lili Ferrière, Mlle Myosita Q,
lève fort bien la jambe, ainsi que Mlle Renée Dumanoir. Mlles Lu- aut,
cette, Yvonne MaXj Marcelle {Leroy, trois gentilles artistes ; M. Ba- jg
lestry et ses collaborateurs, MM. Mèyrieux, Molihi et Boutet sont d>a£
aimés du public. '
■ Concert Parisien. — Tous les- soirs, un public très nombreux,
pour applaudir Rheyal, le chanteur rabelaisien. La direction l'a .
réengagé pour trois jours de plus. Compliments au couple Falcon, e
dans leurs numéros détachés, ainsi que dans leurs numéros à voix. ^ajt
Mlle Yvonne chante La chanson des roses ; Mlle Pomponette ; Mlle quj
Lucette gambille avec entràim Nous avons eu, cette semaine, les ^,jij
débuts de Mlle Lina, dans Je suis câline ; Mlle Marthe Fontenet
chante Gentille avec les Messieurs; Mlle Darlette- dans La fin du C
globe. Mlle de Kock oublie parfois ses partitions pour l'orchestre, tête
Les Négrels ont du succès dans Les pipelets. Mention spéciale au tre 1
chef d'orchestre Arnaud. - Pu
E. DE SLLEDAC. nui
i QIC
NOTA. — UArt lyrique est vendu dans l'établissement, par C0I
M. Mestre, vendeur dé journaux-, et au Bar lyrique, tenu par M. Del- pai
prade, agent lyrique, rue dés Cardeurs, n" 6. E. DE S. tio
-■'-.-■ ' ~~ (
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./Taverne Alsacienne. — Ce petit concerta, en ce. moment, une -P.ri
troupe assez homogène, parmi laquelle nous avons remarqué Mlle u°
Angèle d'Arcy, romancière, qui nous a chanté Mirha la Tzigane ; ™f
Mlle Mélina Masson, qui est à son 9° mois, chante Un bal chez le .
ministre ; Mlle Laure ne chante pas toujours juste ; Mlle Mireille, ïei
qui n'est pas à ses premiers débuts, a su plaire avec l'Orage : Mlle jH,
Gaitier a débuté hier; elle a chanté Loin des jaloux ; attendons au î?
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Poète et paysan. _
■ Se
Incohérents. — Ce concert ferme ses portes fin septembre ; c'est
une lampe qui s'éteint faute d'huile. Une seule personne à citer, c'est
M. Cosnard, comique genre Polin, qui, en travaillant, arrivera.
MERIAL.
La direction des Folies-Bergères ne se refuse rien : elle a monté cl:
sur la petite scène de file Lacroix une féerie en 4 actes et 16 ta- pc
bleaux, avec 200 costumes, deux grands ballets, cortège et apothéose, ts
vingt-sept artistes sans compter les choeurs et la figuration ! Les Bi- dt
belols du Diable furent créés à Paris aux Variétés en 1858. Depuis te
1860, oiï on joua cette féerie à Rouen f50 fois de suite, sous la direc- pi
tion Halanzier. cette pièce fut le talisman des directeurs rouennais. pi
On les reprit en 1871 et en 1885. si
Bien que Les Bibelots du Diable aient été montés en huit jours, le ai
succès a été au delà des espérances, et le public s*entasse dans la ei
coquette salle des Folies-Bergère. ft
Mlle Sarah Duhamel, dans le rôle de Risette, qui fut créé à Paris a!
par Alphonsine et à Rouen par Céline Montaland, a surpassé ses si
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comique. Mlle Judith Molha est très gracieuse sous le travesti de
Toby et joue avec désinvolture. M. Scipion est amusant dans le rôle e
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de Jean Leblanc. Mme Lysiane est une accorte Mme Canichon. n
Mlle Meissonnier est un très gentil Azolin. M. Jouberti, de l'Eldo- à
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NEVI.RS
Alcazar d'Été. — Enfin, nous avons des débuts. Eh bien ! là, fran-. s
chement, cela n'est pas trop tôt ; aussi, contre nos habitudes, décer- c
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sensationnels de Mlle Laurette Raulin, pierrot mondain, possédant £
une très.bonne diction et interprétant lé répertoire Mévisto d'une t
façon tout à fait irréprochable. Mlle Lucette est une très jolie per- £
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promet de devenù' étoile ; quant à Mlle Jeanne Delangre, elle
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Les Gerald tiennent toujours la vedette; leur succès est très grand J
et, franchement, ils lr méritent. Mlle Marcelle Rubens.noiis charme 1
de plus en plus avec sa jolie voix. Mlle Lucy Devil continue à plaire
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regrettons vivement, et faisons des voeux pour son prompt" rétablis-
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Nouvel Alcazar. — C'est devant une salle comble qu'aeu lieu la
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Le programme est des mieux composés :
La gracieuse Mary Tosca est bonne dans ses chansons enfantines.
Mlle Sempérez est parfaite dans ses danses et chants espagnols.
Mlle Niarquin fait admirer sa belle voix et remporte les applaudis-
sements de la salle. Truchy est bon comique. Lha-Rue, le chanteur i
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En résume, belle réouverture qui promet ail public tourangeau
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ÉLBEUF
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fait une heureuse rentrée et ont favorablement disposé lés dille'.tanli,
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Mlle Aiberti, romancière, les Malows, excentriques, et les Mondez.
Concert Champeau. —: Troupe de premier ordre et soignée, à la
tête de laquelle ligure Plessis, le vrai Plessis, l'inimitable Plessis*
très goûté dans ses transformations. Viennent ensuite : Léontine
Dugardin, comique excentrique, qui s'affirme d'entrain et de belle
humeur ; Mme Desvignes, chanteuse légère; Juliette Darmonville,
diction ; Jeanne. Héliette, genre ; Mme Delamarre, et MM. Dorbigny,
comique amusant, Lignon, baryton. Mlle Maria Bert ne sait retenir
l'attention du public qui n'aime pas son jeu par trop délié. Félicita-
tions à M. Acke, pianiste.
Cirque Enhart. — Débuts fort bien réussis de la troupe, sous la
direction de la belle et élégante écuyère miss Enhart. Citons au
premier rang miss Mary, danseuse serpentine à cheval ; miss Emi-
lio Alegria et Adelina Samnells ; les écuyères à panneau, miss
Maria Allegria, Rosa et Fanny ; la belle charmeuse miss Clotilde
Musto, avec sa collection, de cacatoès savants ; Mlle Ida Ortiz, la
reine des airs.; Mlles Jarques, Lucie et Adèle, gymnasiarques ;
M. et MlleMondoja, gymnastes dentaires ; Mlles Camila et Casimir,
I télégraphistes fin-de-siècle ; les Decomoli, acrobates ; Bemza et
Xoxa, acrobates chinois ; M. Alexandre Brialore, voltige à la Ri-
chard ; les fi ères Aragon, acrobates fin-de-siècle ; Mlle Hulga, équi-
libriste aérienne ; les trois . Harrys, dans leur pochade du chien
caniche ; M. Francisco, contorsionniste ; Bi-bo-bi, clown musical ;
Palisse, Riri et Tomy, clowns excentriques..
Toutes. les représentations sont terminées par La Foire de
Sêvilie, une magnifique pantomime espagnole.
- GIVÉ D'AMBLÉE.
EU
Voilà comme je comprends les revues de fin d'année ! Je reviens
chez moi avec une bouteille de Champagne, un saucisson, un bon
pour un bain à domicile, une paire de chaussettes et une boîte de
s-antal citrin... Les commerçants de la ville, dont on citait le nom
dans la revue locale : Eu sens dessus dessous ! avaient organisé une
: tombola gratuite à la troisième représentation et, dame, il y- avait
plus de lotsqUe de spectateurs ! I Nous ne sommes pas difficiles en
province, parce que nous ne sommes pas blasés : les plaisanteries
sur les belles-mères nous amusent encore, les jolies figurantes, les
j auteurs spirituels, les acteurs sachant jouer et chanter nous sont
t encore inconnus. On a rigolé, voilà tout ! D'abord, ça se passe en
famille : la commère, en môme temps directrice, quitte la scène pour
3 aller au contrôle surveiller les entrées, ou pour ouvrir au souffleur
5 son trou (ne voyez rien de mal !), ou bien encore pour montrer la
3 ' place réservée à M. le maire, — le maire d'Eu, ma chère !
s Mais qu'importe tout cela, je suis revenu les poches pleines, c'est
e encore, à défaut d'autre chose,le meilleur moyen de plaire au public;
3 conseillez donc à vos revuistes MM. Lebreton et Moreau, dont le
nom est célèbre jusqu'ici, —on dit qu'ils ont collaboré en sous-main
à notre revue! — d'employer le même système...
s On ne résiste pas au bon pour un bain à domicile 1
11 BERTALL.
BORDEAUX
Casino des Lilas. — Voici que l'été est bientôt fini : ' les soirées
'■ - se font fraîches ; aussi les Lilas ont-ils fermé leur jardin mardi
dernier. Toute la troupe a fait ce soir-là ses adieux au public borde-
s lais, devant une salle des mieux garnies qui n'a pas ménagé ses
't applaudissements. Qu'il nous soit permis ici de féliciter les direc-
e teure du Casino des Lilas et leur agent lyrique du soin qu'ils ont
apporté à la composition des troupes qui se sont succédé sur'la
lf scène du coquet Casino du boulevard de Caudéran, dont le succès a
ù toujours été très vif.
Le
Le Casino des Quinconces reste encore ouvert pendant quelques
[(j jours pour les représentations de Quinconces-Revue, dont la 75e re-
ie présentation a eu lieu mercredi dernier.
ce Les Bouffes-Bordelais ouvriront leurs portes le 15 septembre
avec l'Amour mouille.
i- Prochainement ouverture de l'Olympia. R. D.
le ■■■■■■. -. - -
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Installations nouvelles.- — Transformation et machination pratique et
économique du matériel ancien, au goût du jour. Entreprise spéciale
la pour la Province, de rideaux d'avaut-scène, décors de salons, jardins,
- etc.— Livraison immédiate et à bon marché.
s. Léon COMTE, 33, rue Victor-Massé, Paris
s- Vente et location de voitures-réclames et appareils sandwichs. —
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