Titre : L'Impartial : organe républicain des intérêts de Djidjelli & de la région : paraissant tous les dimanches
Éditeur : [s.n.] (Djidjelli)
Date d'édition : 1899-07-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327888866
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6840 Nombre total de vues : 6840
Description : 16 juillet 1899 16 juillet 1899
Description : 1899/07/16 (A10,N462). 1899/07/16 (A10,N462).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5755914r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-85282
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
Dixième Année, -r N<> 462.
Le Mnméro t i 0 centimes
DimancBie^gjnjjilefelSggv
tijidjelh, le 15 Juillet i899.
Programme Républicain
En prenant possession de la
présidence de la gauche répu-
blicaine du Sénat, M. Maxime
Lecomte a tracé d'une façon
magistrale le programme qui
répond entièrement aux désirs
de la nation et aux exigences
de la situation et c'est en somme
le vieux programme républi-
cain que l'honorable sénateur
résume en ces quelques mots :
« Maintenir les lois, attaquées
plus ou moins ouvertement, qui
ont créé l'enseignement laïque,
l'égalité du service, militaire, la
liberté des syndicats profession» -
nels, et, en même temps réaliser
le progrès démocratique, c'est-à-
dire faire aboutir l'ensemble des
réformes promises depuis long-
temps et sur lesquelles sont d'ac-
cord tous les partisans sincères
de l'évolution pacifique de la
démocratie française. i>
Reconstituer là où elles se
sont trop affaiblies ou mainte-
nir les forces de la défense na-
tionale* répartir plus équitàble-
ment lès impôts, améliorer en-
fin le sort des humbles et dès
faibles, par dé justes lois sûr le
travail, c'est une assez belle tâ-
che pour tenter des hommes
d'Etat dignes de ce nom.
Et ce n'est pas une tâche im-
possible -c'est même une tâche
facile, si on veut bien songer
qu'il est un moyen excellent et
infaillible de l'accomplir, c'est
de faire, au préalable, l'union
pour l'action républicaine, et de
se bien persuader que « modé-
rés, radicaux, socialistes sont
des prénoms ; notre nom de fa-*
mille est : Républicains.
Le parti républicain a pu s'u-
nir, au 16 mai, il a pu s'unir, en
1889, quand il a été menacé par
la coalition de tous les partis de.
réactions menés à l'assaut de
nos institutions libérales.
Pourquoi aujourd'hui, devant
le mèine danger, en face des
mêmesadversairés, nJoublieràit-
il pas tous les dissentiments se-
condaires; et ne concentrerait-il
F as toutes ses torces contre
ennemi toujours infatigable ? .
C'est toujours « la même lutte '
qui se poursuit, âpre et sans
trêve, entre les abus légués par
le passé et les aspirations vers i
un meilleur avenir, entre l'esprit
de la Révolution française et
l'esprit de réaction. »
Sous le couvert de « l'Affaire t> .
qui agite notre monde politique
et le pays tou l entier depuis près
de deux ans, un assaut formida- ,
ble a été donné aux institutions
républicaines.
On a essayé de creuser un
abîme entre l'armée et la nation,
comme si l'armée nationale que -
nous avons aujourd'hui pouvait
être en dehors de la nation, et ,
les rêveurs de coups d'Etat ont
' tenté de monopoliser, le patrio-, .
"lîsme et de «"faîre^diï-culte'de
l'armée une force de réaction. »
C'est de ce côté qu'est le péril
présent, et il suffira certainement
de montrer de l'énergie pour
faire rentrer' dans l'ombre tous
les complots qui s'abriteraient
hypocritement sous les plis du
drapeau national.
D'autre part, il suffit d'appli-
quer les lois trop oubliées pour
. réduire à l'impuissance cette ar^
mée réactionnaire qui a vrai-
ment trop profité de la longa-
nimité de certains ministères
républicains et de la complicité
' de certains autres que je n'ai
pas besoin de désigner plus
clairement.
Mais que l'on se hâte, pour la
France et pour la République.
Indemnité aux jurés. — Le Sénat a
pris en considération la proposition de loi
de M. Aucoin ayant pour objet d'accorder
une indemnité deséjpur.aux jurés qui perçoi-
vent une indemnité de déplacement. ',
Voilà une excellente mesure qui sera bien
accueillie par les jurés des campagnes. Nous
-espérons que cette loi sera votée à la rentrée
des Chambres.
Mesures de clémence. — A l'occasion
du -14 juillet, M. Loubet a accordé des grâ- '
ces, des commutations ou des réductions de
peine a 435 condamnés pour, crimes et délits :
de droit commun à des détenus enNouvelle-
Calédonie, dans: la Guyane française, dans
les maisons centrales, pénitentiaires, agrico-
les et autres prisons de France et d'Algérie.
■•'■ Parmi ces grâces figuré celle du général
italien Giletta, condamné récemment pour
espionnage, par le tribunal correctionnel de
Nice, à 5 ans de prison. '
lia seoonde ville du monde.;— D'après
, le rapport du:buréaù des statistiques, la po-
pulation de New-York, depuis que cette ville
a été agrandie, l'année dernière, pai l'ad-
jonction de plusieurs villages voisins, peut
être estimée, au -1" juillet 1899, à 5 550.053
habitants , ce qui donne une augmentation
de 95 016 âmes depuis le 1er juillet 1898
Ces chiffres sont basés sur les calculs les
plus approximatifs et l'on peut les considérer
comme étant très exacts.
La vélooipédie dans l'armée alle-
mande. — L'application de la vélocipédie
a l'aimée est déjà plus complète en Allema-
gne qu'en France. Alors que chez nous un
seul vélocipédiste, par bataillon, est régle-
mentaire, chaque bataillon d'infanterie alle-
mande a six vèlocipédistes exercés.
Les hommes sont armés d'un fusil modèle
1890, analogue a la carabine en service dans
l'armée allemande.
Quant à l'uniforme, il consiste dans une
tunique, appelée htewl.a, de couleur bleue,
le manteau et la toile de tente sont portés
en sautoir, et les bâtons et piquets de tente
enfermés dans un sac fixé au cadre de la
bicyclette.
Une autre poche, destinée a contenir les
cartes) rapports, etc., est disposée sur le de-
vant de la machine.
Les trois gras. — C'est un Canadien, M.
Léo Witthon, qui est présentement l'homme
le-plus lourd du globe ; il ne pèse pas moins
de 357 kilos.
,. Vient enslitie M, Lockstein,_un Allemand
natil-aexLéipzig, dont le poids est.de 333 ki-
los et qui n'a pas fini, paralt-il, d'engraisser.
M. Thomas Longlay, de Douvres, boucher
de son état comme son confrère le Canadien,
est le plus grand du trio, il mesure i mètre
82 et pèse 310 kilos.
France et Allemagne. — La presse
russe continue a commenter le rapproche-
ment entre la France'et l'Allemagne au
sujet de la revue passée par l'empereur
Guillaume a bord du batiment-école Vlphi-
génie. Elle s'élève contre les manoeuvres do
certains politiciens qui cherchent à faire
croire que la Russie a abandonné la France
lors'de:l'incident de Faschodn.
Elle exprime l'espoir que la vérité sera
connue et qu'alors on verra que le peuple
français est indissolublement lié a la Russie
et qu'un rapprochement entré là France et
^Allemagne risque fort de; n'être que pro-
visoire..
. L'affaire «rasoir. i> — Depuis quelques
jours, les agences chargées de renseigner
le public, ne tarissent pas de détails four-
chants sur les entrevues du héros de l'af-
fairé avec sa famille, avec ses avocats; .
Qu'importe a la grande masse du public?
Il- en a par-dessus la tête et dit volontiers,
ainsi que l'écrivait récemment un officier-
général : o Qu'on,l'acquitte, qu'on le décore
et qu'on nous f.... la paix. »
L'amitié de l'Allemagne. — Le nommé
Pinçhon et sa maltresse qui ont été arrêtés
à Nancy ont subi un interrogatoire du juge
d'instruction duquel il ressort qu'ils se li-
vraient à l'espionnage pour le compte de
'l'Allemagne. '
On est sur la piste d'un système d'espion-
nage organisé par l'Allemagne sur un plan
. nouveau. ;
. Les trésors sous-marins. — Une flotte
'' turque chargée d'or fut détruite en 1770 par
une flotte russe, dans les eaux detSmyrne.
Dé hardis plongeurs grecs ont entrepris
le repêchage de ces trésors, et passé un
traité avec le gouvernement turc.'
Lés premières recherches ont été couron-
nées d'un plein succès.
Plus de trente mille pièces d'or ont été
ramenées par les plongeurs du" fond de la
mér; '
Dans les flancs de l'un des vaisseaux cou-
lés depuis 130 ans, ils ont trouvé un grand
nbmbre d'ustensiles en cuivre^ un ostensoir
en :ôr, des icônes en argent, etc.
La part qui revient aux plongeurs pour
cette premiêreopérationest de 276.000 francs
qu'ils ont touché immédiatement.
CIVILISATMANGLAISE
Il est commun en Algérie d'enten-
dre des gens très sérieux même
pousser celte exclamation : Ah I si
l'Algérie appartenait à l'Angleterre,
elle serait bien plus prospère ! ,
Nous avons le grand tort en France
de considérer les nations étrangères
bien supérieures à nous et nous vou-
lons reconnaître aux autres des qua-
lités que nous ne pouvons'avoir.i
L'oeuvre de la France en Algérie
est pourtant considérable, sublime,
ajouterons-nous, car enfin, en soi-
xante ans en comptant même ,les
années de conquête nous avons
créé d'une pièce un immense empire
colonial, là où il n'y avait que rui-
nes, terres incultes, marécages, etc.
Sans doute l'Algérie a coûté beau-
coup à la France, mais cette colonie
qui déjà rend avec usure, les sacri-
fices que Ja Mère-Patrie,,a fait pour
elle, deviendra Un jour le grenier de
la France comme elle a été le gre-
nier de Rome et'de plus elle sera
son honneur et son orgueil.
Sûrement l'Algérie eut été plus
vite soumise et mise en valeur pro-
ductive par les Anglais que par les
Français, mais cela ne veut pas
dire qu'elle serait aussi prospère et
dans tous les cas l'oeuvre de la civi-
lisation ne serait pas aussi ayancée,
car la France en prenant possession
de l'Algérie a eu plus en vue de
faire acte de civilisation que de vil
mercantillage, à l'instar des Anglais:
i qui: ne s'emparent, de* coloniësi que
pour en tirer profit.
Lésindigènes eux-mêmes peuvent
nous reprocher de n'avoir pas été
assez énergiques enyefsieùXjiit ne
pourraient jamais r nous reprocher
d'avoir été barbares. •-; ..'i..-.. ■•':
' " La population, indigène d'Algérie
t. est plus îiombjiëusej.pi'tis,heureuse
aujourd'hui, qu'elle .ne l'a jamais été
^ sous la domination turque.' Si les .
Anglais, eussent été àla place; des
; Français, la moitié'dé cette popula-
tion aurait été massacrée par des
balles Dum-Dum ou âutres.le rës-
\. tant serait esclave ; qu'on en juge-
plutôt'par ce qui suit, qui est un
écho dès fameux Congrès de la
Paix!!!; .
On s'est préoccupé,;à la;conférence de:
La Haye, des fameuses balles anglaises
dites Dum-Dum et la plupart des délégués
ont proposé de; renvoyer ce projectile
parmi les engins de guerre interdits.
Les délégués Anglais, Autrichiens,
Américains et Italiens se sont opposés a
l'adoption de cette proposition.'
Les Anglais, surtout, ont fait une très
; vive;opposition, et en ont donné des mo-
tifs extraordinaires. •
S'il est humain^ ont-ils fait remarquer,
de ne pas employer ces balles dans une
guerre entre; les puissances civilisées,'H
' est indispensable, au contraire, d'en faire
usagé dànslés campagnes contre lessau-
vages. La raison, ajôutait-il imperturba-
blement, est que la vitalité chez le sau-
Le Mnméro t i 0 centimes
DimancBie^gjnjjilefelSggv
tijidjelh, le 15 Juillet i899.
Programme Républicain
En prenant possession de la
présidence de la gauche répu-
blicaine du Sénat, M. Maxime
Lecomte a tracé d'une façon
magistrale le programme qui
répond entièrement aux désirs
de la nation et aux exigences
de la situation et c'est en somme
le vieux programme républi-
cain que l'honorable sénateur
résume en ces quelques mots :
« Maintenir les lois, attaquées
plus ou moins ouvertement, qui
ont créé l'enseignement laïque,
l'égalité du service, militaire, la
liberté des syndicats profession» -
nels, et, en même temps réaliser
le progrès démocratique, c'est-à-
dire faire aboutir l'ensemble des
réformes promises depuis long-
temps et sur lesquelles sont d'ac-
cord tous les partisans sincères
de l'évolution pacifique de la
démocratie française. i>
Reconstituer là où elles se
sont trop affaiblies ou mainte-
nir les forces de la défense na-
tionale* répartir plus équitàble-
ment lès impôts, améliorer en-
fin le sort des humbles et dès
faibles, par dé justes lois sûr le
travail, c'est une assez belle tâ-
che pour tenter des hommes
d'Etat dignes de ce nom.
Et ce n'est pas une tâche im-
possible -c'est même une tâche
facile, si on veut bien songer
qu'il est un moyen excellent et
infaillible de l'accomplir, c'est
de faire, au préalable, l'union
pour l'action républicaine, et de
se bien persuader que « modé-
rés, radicaux, socialistes sont
des prénoms ; notre nom de fa-*
mille est : Républicains.
Le parti républicain a pu s'u-
nir, au 16 mai, il a pu s'unir, en
1889, quand il a été menacé par
la coalition de tous les partis de.
réactions menés à l'assaut de
nos institutions libérales.
Pourquoi aujourd'hui, devant
le mèine danger, en face des
mêmesadversairés, nJoublieràit-
il pas tous les dissentiments se-
condaires; et ne concentrerait-il
F as toutes ses torces contre
ennemi toujours infatigable ? .
C'est toujours « la même lutte '
qui se poursuit, âpre et sans
trêve, entre les abus légués par
le passé et les aspirations vers i
un meilleur avenir, entre l'esprit
de la Révolution française et
l'esprit de réaction. »
Sous le couvert de « l'Affaire t> .
qui agite notre monde politique
et le pays tou l entier depuis près
de deux ans, un assaut formida- ,
ble a été donné aux institutions
républicaines.
On a essayé de creuser un
abîme entre l'armée et la nation,
comme si l'armée nationale que -
nous avons aujourd'hui pouvait
être en dehors de la nation, et ,
les rêveurs de coups d'Etat ont
' tenté de monopoliser, le patrio-, .
"lîsme et de «"faîre^diï-culte'de
l'armée une force de réaction. »
C'est de ce côté qu'est le péril
présent, et il suffira certainement
de montrer de l'énergie pour
faire rentrer' dans l'ombre tous
les complots qui s'abriteraient
hypocritement sous les plis du
drapeau national.
D'autre part, il suffit d'appli-
quer les lois trop oubliées pour
. réduire à l'impuissance cette ar^
mée réactionnaire qui a vrai-
ment trop profité de la longa-
nimité de certains ministères
républicains et de la complicité
' de certains autres que je n'ai
pas besoin de désigner plus
clairement.
Mais que l'on se hâte, pour la
France et pour la République.
Indemnité aux jurés. — Le Sénat a
pris en considération la proposition de loi
de M. Aucoin ayant pour objet d'accorder
une indemnité deséjpur.aux jurés qui perçoi-
vent une indemnité de déplacement. ',
Voilà une excellente mesure qui sera bien
accueillie par les jurés des campagnes. Nous
-espérons que cette loi sera votée à la rentrée
des Chambres.
Mesures de clémence. — A l'occasion
du -14 juillet, M. Loubet a accordé des grâ- '
ces, des commutations ou des réductions de
peine a 435 condamnés pour, crimes et délits :
de droit commun à des détenus enNouvelle-
Calédonie, dans: la Guyane française, dans
les maisons centrales, pénitentiaires, agrico-
les et autres prisons de France et d'Algérie.
■•'■ Parmi ces grâces figuré celle du général
italien Giletta, condamné récemment pour
espionnage, par le tribunal correctionnel de
Nice, à 5 ans de prison. '
lia seoonde ville du monde.;— D'après
, le rapport du:buréaù des statistiques, la po-
pulation de New-York, depuis que cette ville
a été agrandie, l'année dernière, pai l'ad-
jonction de plusieurs villages voisins, peut
être estimée, au -1" juillet 1899, à 5 550.053
habitants , ce qui donne une augmentation
de 95 016 âmes depuis le 1er juillet 1898
Ces chiffres sont basés sur les calculs les
plus approximatifs et l'on peut les considérer
comme étant très exacts.
La vélooipédie dans l'armée alle-
mande. — L'application de la vélocipédie
a l'aimée est déjà plus complète en Allema-
gne qu'en France. Alors que chez nous un
seul vélocipédiste, par bataillon, est régle-
mentaire, chaque bataillon d'infanterie alle-
mande a six vèlocipédistes exercés.
Les hommes sont armés d'un fusil modèle
1890, analogue a la carabine en service dans
l'armée allemande.
Quant à l'uniforme, il consiste dans une
tunique, appelée htewl.a, de couleur bleue,
le manteau et la toile de tente sont portés
en sautoir, et les bâtons et piquets de tente
enfermés dans un sac fixé au cadre de la
bicyclette.
Une autre poche, destinée a contenir les
cartes) rapports, etc., est disposée sur le de-
vant de la machine.
Les trois gras. — C'est un Canadien, M.
Léo Witthon, qui est présentement l'homme
le-plus lourd du globe ; il ne pèse pas moins
de 357 kilos.
,. Vient enslitie M, Lockstein,_un Allemand
natil-aexLéipzig, dont le poids est.de 333 ki-
los et qui n'a pas fini, paralt-il, d'engraisser.
M. Thomas Longlay, de Douvres, boucher
de son état comme son confrère le Canadien,
est le plus grand du trio, il mesure i mètre
82 et pèse 310 kilos.
France et Allemagne. — La presse
russe continue a commenter le rapproche-
ment entre la France'et l'Allemagne au
sujet de la revue passée par l'empereur
Guillaume a bord du batiment-école Vlphi-
génie. Elle s'élève contre les manoeuvres do
certains politiciens qui cherchent à faire
croire que la Russie a abandonné la France
lors'de:l'incident de Faschodn.
Elle exprime l'espoir que la vérité sera
connue et qu'alors on verra que le peuple
français est indissolublement lié a la Russie
et qu'un rapprochement entré là France et
^Allemagne risque fort de; n'être que pro-
visoire..
. L'affaire «rasoir. i> — Depuis quelques
jours, les agences chargées de renseigner
le public, ne tarissent pas de détails four-
chants sur les entrevues du héros de l'af-
fairé avec sa famille, avec ses avocats; .
Qu'importe a la grande masse du public?
Il- en a par-dessus la tête et dit volontiers,
ainsi que l'écrivait récemment un officier-
général : o Qu'on,l'acquitte, qu'on le décore
et qu'on nous f.... la paix. »
L'amitié de l'Allemagne. — Le nommé
Pinçhon et sa maltresse qui ont été arrêtés
à Nancy ont subi un interrogatoire du juge
d'instruction duquel il ressort qu'ils se li-
vraient à l'espionnage pour le compte de
'l'Allemagne. '
On est sur la piste d'un système d'espion-
nage organisé par l'Allemagne sur un plan
. nouveau. ;
. Les trésors sous-marins. — Une flotte
'' turque chargée d'or fut détruite en 1770 par
une flotte russe, dans les eaux detSmyrne.
Dé hardis plongeurs grecs ont entrepris
le repêchage de ces trésors, et passé un
traité avec le gouvernement turc.'
Lés premières recherches ont été couron-
nées d'un plein succès.
Plus de trente mille pièces d'or ont été
ramenées par les plongeurs du" fond de la
mér; '
Dans les flancs de l'un des vaisseaux cou-
lés depuis 130 ans, ils ont trouvé un grand
nbmbre d'ustensiles en cuivre^ un ostensoir
en :ôr, des icônes en argent, etc.
La part qui revient aux plongeurs pour
cette premiêreopérationest de 276.000 francs
qu'ils ont touché immédiatement.
CIVILISATMANGLAISE
Il est commun en Algérie d'enten-
dre des gens très sérieux même
pousser celte exclamation : Ah I si
l'Algérie appartenait à l'Angleterre,
elle serait bien plus prospère ! ,
Nous avons le grand tort en France
de considérer les nations étrangères
bien supérieures à nous et nous vou-
lons reconnaître aux autres des qua-
lités que nous ne pouvons'avoir.i
L'oeuvre de la France en Algérie
est pourtant considérable, sublime,
ajouterons-nous, car enfin, en soi-
xante ans en comptant même ,les
années de conquête nous avons
créé d'une pièce un immense empire
colonial, là où il n'y avait que rui-
nes, terres incultes, marécages, etc.
Sans doute l'Algérie a coûté beau-
coup à la France, mais cette colonie
qui déjà rend avec usure, les sacri-
fices que Ja Mère-Patrie,,a fait pour
elle, deviendra Un jour le grenier de
la France comme elle a été le gre-
nier de Rome et'de plus elle sera
son honneur et son orgueil.
Sûrement l'Algérie eut été plus
vite soumise et mise en valeur pro-
ductive par les Anglais que par les
Français, mais cela ne veut pas
dire qu'elle serait aussi prospère et
dans tous les cas l'oeuvre de la civi-
lisation ne serait pas aussi ayancée,
car la France en prenant possession
de l'Algérie a eu plus en vue de
faire acte de civilisation que de vil
mercantillage, à l'instar des Anglais:
i qui: ne s'emparent, de* coloniësi que
pour en tirer profit.
Lésindigènes eux-mêmes peuvent
nous reprocher de n'avoir pas été
assez énergiques enyefsieùXjiit ne
pourraient jamais r nous reprocher
d'avoir été barbares. •-; ..'i..-.. ■•':
' " La population, indigène d'Algérie
t. est plus îiombjiëusej.pi'tis,heureuse
aujourd'hui, qu'elle .ne l'a jamais été
^ sous la domination turque.' Si les .
Anglais, eussent été àla place; des
; Français, la moitié'dé cette popula-
tion aurait été massacrée par des
balles Dum-Dum ou âutres.le rës-
\. tant serait esclave ; qu'on en juge-
plutôt'par ce qui suit, qui est un
écho dès fameux Congrès de la
Paix!!!; .
On s'est préoccupé,;à la;conférence de:
La Haye, des fameuses balles anglaises
dites Dum-Dum et la plupart des délégués
ont proposé de; renvoyer ce projectile
parmi les engins de guerre interdits.
Les délégués Anglais, Autrichiens,
Américains et Italiens se sont opposés a
l'adoption de cette proposition.'
Les Anglais, surtout, ont fait une très
; vive;opposition, et en ont donné des mo-
tifs extraordinaires. •
S'il est humain^ ont-ils fait remarquer,
de ne pas employer ces balles dans une
guerre entre; les puissances civilisées,'H
' est indispensable, au contraire, d'en faire
usagé dànslés campagnes contre lessau-
vages. La raison, ajôutait-il imperturba-
blement, est que la vitalité chez le sau-
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