Titre : L'Impartial : organe républicain des intérêts de Djidjelli & de la région : paraissant tous les dimanches
Éditeur : [s.n.] (Djidjelli)
Date d'édition : 1898-04-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327888866
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6840 Nombre total de vues : 6840
Description : 17 avril 1898 17 avril 1898
Description : 1898/04/17 (A9,N397). 1898/04/17 (A9,N397).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5755846c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-85282
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
Neuvième Année. — N° 397.
Le Numéro : 10 centimes
Dimanche, 17 Avril 1898.
Djidjelli, le 16 Avril 189S.
BAS LESJASQUES !
L'ex-préfet de police, qui dé-
tient, pour quelques jours en-
core, le gouvernement de l'Al-
gérie, vient de convoquer, au
chef-lieu de la colonie, les sous-
préfets de nos trois départe-
ments algériens.
A la veille des élections lé-
gislatives, M. Lépine a tenu à
leur donner lui-même, et de
vive-voix, ses précieuses et der-
nières instructions.
Il n'est certes pas besoin d'être
grand clerc pour en deviner le
sens, car le temps est passé où
l'on pouvait ajouter foi aux pro-
messes et aux assertions dQ
gouverneur. Son jeu est au-
jourd'hui percé à jour.
La mise en valeur du sol, le
développement économique du
pays, la politique d'union cl de
concorde, autant de phrases so-
nores et vides pour fixer l'at-
tention des badauds, et mas-
quer le plan qu'il est chargé
d'exécuter.
Le ministère Méline qui se
cramponne depuis deux ans au
pouvoir, avec l'acharnement
que l'on sait, n'a résisté aux as-
sauts multipliés du parti radi-
cal qu'en s'assurant certains
concours plus ou moins inté-
ressés.
Selon sa coutume, le syndicat
Reinach-Thomson a fait payer
le sien.
Il y avait, à Alger, un gou-
verneur habile, très versé dans
les questions algériennes. Bien
avant M. Lépine, M. Cambon
s'était préoccupé du développe-
ment et de la prospérité de no-
tre belle colonie. Mais il avait
compris que, sur celle terre
d'Afrique, les Français honnê-
tes et laborieux ne pourraient
jouir en paix du fruit de leurs
efforts qu'à la condition d'être
protégés contre les forbans po-
litiques qui les exploitaient de-
puis vingt ans.
Il avait entrepris de purger
le pays des Dasnières el des Sa-
por. Cela ne faisait guère l'af-
faire de Thomson. Quand il vit
que sa protection n'empêchait
plus les coquins d'aller en pri-
son, il montra les dents aux-mi-
nistres et menaça de retirer le
concours de son groupe, si le
rappel de M. Cambon ne lui.
pétait pas immédiatement ac-
cordé.
Le gouvernement céda, M.
Cambon fut rappelé et on lui
chercha un successeur 1. Il n'é-
tait pas facile à trouver, car
toutes les besognes ne vont pas
à tout le monde. M. Lépine,
moins scrupuleux que M. Lozé,
se chargea enfin d'aller remet-
tre à flot la barque opportuniste
algérienne, faisant eau de toute
part.
La tâche n'élait pas aisée car
l'écho de certains scandales
avait depuis longtemps franchi
la mer. En France on com-
mence à connaître ce person^
nel opportuniste algérien et,
par pudeur, M. Méline ne pou-
vait décemment avouer le rôle
qu'il allait faire jouer au nou-
veau gouverneur.
Il fallait sauver les apparen-
ces. Or, M. Lépine est loin d'ê-
tre un habile diplomate ; en
l'envoyant ici, M. Barthou lui
donna donc pour consigne de
ne jamais parler politique aux
Algériens. Il devait avoir cons-
tamment à la bouche les mots
de « barrages, roules, ponts, fo-
rêls, ports, concorde, union,
etc. » El comme un orgue de
Barbarie dont on tourne la ma-
nivelle, chaque fois qu'il paraît
en public le nouveau gouver-
neur noussert la même romance
sur « le ciel bleu, la terre fé-
conde et la politique d'affaires. »
Malheureusement pour l'Al-
gérie et pour lui-même, M. Lé-
pine ne se conlenle pas de par-
ler, il agit. El si l'on juge
l'homme par ses actes, il nous
paraît difficile de conserver la
moindre illusion sur son
compte.
Que penser d'un gouverneur
qui, chaque fois qu'il prend un
arrêté, se voit dans l'obligation
de le modifier ou de le rappor-
ter huit jours après ?
Que penser d'un homme qui
ose affirmer, à la tribune de la
Chambre, que la question juive
n'existe pas en Algérie ; qui,
hier encore, télégraphiait à Pa-
ris que l'arrestation de Max
Régis avait ramené le calme et
produit un excellent effet à Al-
ger ; qui, interpellé au conseil
supérieur, avait l'audace de pré-
tendre que son dernier mouve-
ment administratif, uniquement
dicté pai des préoccupalions
électorales, n'avait eu lieu que
sur la demande des intéressés
où par mesures disciplinaires ?
Autant d'assertions, autant
de mensonges.
Noire nouveau gouverneur
est-il resté du moins un préfet
de police habile ? Neuf mille
hommes campés dans les rues
d'Alger, l'émeute en perma-
nence depuis trois mois démon-
trent amplement que si M. Lé-
pine a pu être un excellent po-
licier à Paris, ses qualités se
sont singulièrement allérées en
franchissant la Méditerranée.
L'opinion publique est donc
aujourd'hui parfaitement éclai-
rée. Ce ne sont pas les instruc-
tions secrètes que le gouverne-
ment vient de donner à ses
sous-préfets qui pourront chan-
ger le résultat des élections.
Colons et fonctionnaires sont
également écoeurés. M. Lépine,
venu poursauver lesjudaïsants,
aura hâté leur chute ; comme
une traînée de poudre, le mou-
vement anti-juif, parti de Cons-
lantine, a gagné les trois pro-
vinces, et le 8 mai prochain l'Al-
gérie enlière élira une députa-
lion nettement anti-juive, ayant
à sa lêle Drumonlet Mbrinaud.
Ce jour-là, M. Lépine, en com-
pagnie de son copain Thomson,
n'aura plus qu'à reprendre le
paquebot pour la France.
F. BARBEDETTE.
1HRIATI01GÉIÉMLES
La taxe sur les vélocipèdes. — Dans
les votes du Sénat que nous avons relevés
ces jours derniers, il est bon de détailler le
suivant :
A partir du \" janvier 1899, la taxe sur
les vélocipèdes sera fixée ainsi :
(i francs pour les machines a une place,
12 francs pour les machines a deux places
et 0 francs pour chaque place en plus. Les
taxes seront doublées pour les vélocipèdes
et machines analogues munis d'une ma-
chine motrice.
De la Baltique à la Mer Noire. — In-
cessamment doivent commencer lus travaux
du gigantesque canal qui doit faire com-
muniquer la Mer llallique avec la Mer Noire,
à travers toute la Russie du sud.
L'attentat contre le roi de Grèoe. —
Kardilzis, qui fût condamné récemment à
mort pour avoir attenté aux jours du roi
Georges, vient d'adresser a celui7ci une sup-
plique dans laquelle, se prétendant phtisi-
que, il demande la non-exécution de sa
peine en vertu de la loi grecque qui accorde
grâce et remise entière de sa peine à tout
condamné atteint d'une maladie mortelle.
Navirë-éclair. — On est en train de
construire aux Etats-Unis un modèle de
vaisseau électrique qui dépassera en vi-
tesse tout ce qui a été fait jusqu'à ce jour.
L'inventeur, M. Richard Plaintbn, anglais
naturalisé, espère atteindre le chifi're fan-
tastique de quarante noeuds à l'heure.
Le navire, de deux cents pieds de lon-
gueur, ne différera en rien comme forme,
des navires existants ; l'innovation consis-
tera en un dispositif spécial des chambres
de chauffe, de la machinerie, et surtout
dans l'emploi de quatorze hélices.
Ces hélices seront ainsi placées : huit à
l'arrière, fonctionnant à la manière ordi-
naire et six en avant qui tourneront en
sens inverse des hélices de propulsion et
qui auront pour mission de tirer le navire
en avant. Mis en service sur la ligne d'Al-
ger-Marseille ce navire effectuerait la tra-
versée en dix heures.
Le conflit hispano-américain. — Le
rapport de la commission du Sénat améri-
cain rend responsables de la catastrophe du
Maine les autorités espagnoles, demande
l'indépendance de Cuba, décrit la cruauté
des Espagnols et cite l'exemple de l'inter-
vention de l'Europe en Turquie.
Si l'Espagne considère cette intervention
comme une cause de guerre, les Américains
l'accepteront courageusement.
De son côté, le gouvernement espagnol a
décidé de repousser toutes ingérences
étrangères quelles qu'elles soient. Il ne
fera rien tant que les Etats-Unis n'auront
pas mis leurs menaces a exécution. A ce
moment la, seulement, le cabinet Sagasta
adressera une protestation aux puissances.
L'EFFORTSUPRÊME
Les juifs et les opportunistes,
leurs alliés, ne s'illusionnent pas sur
le résultat de l'éleclion de la lre
circonscription. Ils savent, comme
nous, que le succès de Morinaud est
assuré et que rien ne peut enrayer
le courant qui achèvera de balayer
à Constanlhie les résidu 0, de la for-
tune politique de M. Thomson.
Les élections municipales du mois
de mai dernier, l'éleclion sénato-
riale, la réception faite à l'ex-dépulé
cachir, les ovations enthousiastes
organisées en faveur de. Morinaud
dans tous les centres où il s'est pré-
senté, la volonté clairement mani-
festée par les électeurs en toute oc-
casion el récemment encore, lors de
la condamnation de Masson, les pro-
grès formidables du mouvement
anti-juif, tous les actes, enfin, de la
vie politique de la 1« circonscription
sont des indices certains du triomphe
sans précédent de Morinaud.
Par acquit de ce qui leur reste de
conscience, les opportunistes es-
saient encore de lutter, mais sans
conviclion el, de leur aveu môme,
avec l'assurance de leur irrémédia-
ble défaite.
Aussi est-ce dans la 2° circons-
cription que va se porter l'effort su-
prême de la coalition judaïco-oppor-
tuniste.
Bien que la candidature de M.
Le Numéro : 10 centimes
Dimanche, 17 Avril 1898.
Djidjelli, le 16 Avril 189S.
BAS LESJASQUES !
L'ex-préfet de police, qui dé-
tient, pour quelques jours en-
core, le gouvernement de l'Al-
gérie, vient de convoquer, au
chef-lieu de la colonie, les sous-
préfets de nos trois départe-
ments algériens.
A la veille des élections lé-
gislatives, M. Lépine a tenu à
leur donner lui-même, et de
vive-voix, ses précieuses et der-
nières instructions.
Il n'est certes pas besoin d'être
grand clerc pour en deviner le
sens, car le temps est passé où
l'on pouvait ajouter foi aux pro-
messes et aux assertions dQ
gouverneur. Son jeu est au-
jourd'hui percé à jour.
La mise en valeur du sol, le
développement économique du
pays, la politique d'union cl de
concorde, autant de phrases so-
nores et vides pour fixer l'at-
tention des badauds, et mas-
quer le plan qu'il est chargé
d'exécuter.
Le ministère Méline qui se
cramponne depuis deux ans au
pouvoir, avec l'acharnement
que l'on sait, n'a résisté aux as-
sauts multipliés du parti radi-
cal qu'en s'assurant certains
concours plus ou moins inté-
ressés.
Selon sa coutume, le syndicat
Reinach-Thomson a fait payer
le sien.
Il y avait, à Alger, un gou-
verneur habile, très versé dans
les questions algériennes. Bien
avant M. Lépine, M. Cambon
s'était préoccupé du développe-
ment et de la prospérité de no-
tre belle colonie. Mais il avait
compris que, sur celle terre
d'Afrique, les Français honnê-
tes et laborieux ne pourraient
jouir en paix du fruit de leurs
efforts qu'à la condition d'être
protégés contre les forbans po-
litiques qui les exploitaient de-
puis vingt ans.
Il avait entrepris de purger
le pays des Dasnières el des Sa-
por. Cela ne faisait guère l'af-
faire de Thomson. Quand il vit
que sa protection n'empêchait
plus les coquins d'aller en pri-
son, il montra les dents aux-mi-
nistres et menaça de retirer le
concours de son groupe, si le
rappel de M. Cambon ne lui.
pétait pas immédiatement ac-
cordé.
Le gouvernement céda, M.
Cambon fut rappelé et on lui
chercha un successeur 1. Il n'é-
tait pas facile à trouver, car
toutes les besognes ne vont pas
à tout le monde. M. Lépine,
moins scrupuleux que M. Lozé,
se chargea enfin d'aller remet-
tre à flot la barque opportuniste
algérienne, faisant eau de toute
part.
La tâche n'élait pas aisée car
l'écho de certains scandales
avait depuis longtemps franchi
la mer. En France on com-
mence à connaître ce person^
nel opportuniste algérien et,
par pudeur, M. Méline ne pou-
vait décemment avouer le rôle
qu'il allait faire jouer au nou-
veau gouverneur.
Il fallait sauver les apparen-
ces. Or, M. Lépine est loin d'ê-
tre un habile diplomate ; en
l'envoyant ici, M. Barthou lui
donna donc pour consigne de
ne jamais parler politique aux
Algériens. Il devait avoir cons-
tamment à la bouche les mots
de « barrages, roules, ponts, fo-
rêls, ports, concorde, union,
etc. » El comme un orgue de
Barbarie dont on tourne la ma-
nivelle, chaque fois qu'il paraît
en public le nouveau gouver-
neur noussert la même romance
sur « le ciel bleu, la terre fé-
conde et la politique d'affaires. »
Malheureusement pour l'Al-
gérie et pour lui-même, M. Lé-
pine ne se conlenle pas de par-
ler, il agit. El si l'on juge
l'homme par ses actes, il nous
paraît difficile de conserver la
moindre illusion sur son
compte.
Que penser d'un gouverneur
qui, chaque fois qu'il prend un
arrêté, se voit dans l'obligation
de le modifier ou de le rappor-
ter huit jours après ?
Que penser d'un homme qui
ose affirmer, à la tribune de la
Chambre, que la question juive
n'existe pas en Algérie ; qui,
hier encore, télégraphiait à Pa-
ris que l'arrestation de Max
Régis avait ramené le calme et
produit un excellent effet à Al-
ger ; qui, interpellé au conseil
supérieur, avait l'audace de pré-
tendre que son dernier mouve-
ment administratif, uniquement
dicté pai des préoccupalions
électorales, n'avait eu lieu que
sur la demande des intéressés
où par mesures disciplinaires ?
Autant d'assertions, autant
de mensonges.
Noire nouveau gouverneur
est-il resté du moins un préfet
de police habile ? Neuf mille
hommes campés dans les rues
d'Alger, l'émeute en perma-
nence depuis trois mois démon-
trent amplement que si M. Lé-
pine a pu être un excellent po-
licier à Paris, ses qualités se
sont singulièrement allérées en
franchissant la Méditerranée.
L'opinion publique est donc
aujourd'hui parfaitement éclai-
rée. Ce ne sont pas les instruc-
tions secrètes que le gouverne-
ment vient de donner à ses
sous-préfets qui pourront chan-
ger le résultat des élections.
Colons et fonctionnaires sont
également écoeurés. M. Lépine,
venu poursauver lesjudaïsants,
aura hâté leur chute ; comme
une traînée de poudre, le mou-
vement anti-juif, parti de Cons-
lantine, a gagné les trois pro-
vinces, et le 8 mai prochain l'Al-
gérie enlière élira une députa-
lion nettement anti-juive, ayant
à sa lêle Drumonlet Mbrinaud.
Ce jour-là, M. Lépine, en com-
pagnie de son copain Thomson,
n'aura plus qu'à reprendre le
paquebot pour la France.
F. BARBEDETTE.
1HRIATI01GÉIÉMLES
La taxe sur les vélocipèdes. — Dans
les votes du Sénat que nous avons relevés
ces jours derniers, il est bon de détailler le
suivant :
A partir du \" janvier 1899, la taxe sur
les vélocipèdes sera fixée ainsi :
(i francs pour les machines a une place,
12 francs pour les machines a deux places
et 0 francs pour chaque place en plus. Les
taxes seront doublées pour les vélocipèdes
et machines analogues munis d'une ma-
chine motrice.
De la Baltique à la Mer Noire. — In-
cessamment doivent commencer lus travaux
du gigantesque canal qui doit faire com-
muniquer la Mer llallique avec la Mer Noire,
à travers toute la Russie du sud.
L'attentat contre le roi de Grèoe. —
Kardilzis, qui fût condamné récemment à
mort pour avoir attenté aux jours du roi
Georges, vient d'adresser a celui7ci une sup-
plique dans laquelle, se prétendant phtisi-
que, il demande la non-exécution de sa
peine en vertu de la loi grecque qui accorde
grâce et remise entière de sa peine à tout
condamné atteint d'une maladie mortelle.
Navirë-éclair. — On est en train de
construire aux Etats-Unis un modèle de
vaisseau électrique qui dépassera en vi-
tesse tout ce qui a été fait jusqu'à ce jour.
L'inventeur, M. Richard Plaintbn, anglais
naturalisé, espère atteindre le chifi're fan-
tastique de quarante noeuds à l'heure.
Le navire, de deux cents pieds de lon-
gueur, ne différera en rien comme forme,
des navires existants ; l'innovation consis-
tera en un dispositif spécial des chambres
de chauffe, de la machinerie, et surtout
dans l'emploi de quatorze hélices.
Ces hélices seront ainsi placées : huit à
l'arrière, fonctionnant à la manière ordi-
naire et six en avant qui tourneront en
sens inverse des hélices de propulsion et
qui auront pour mission de tirer le navire
en avant. Mis en service sur la ligne d'Al-
ger-Marseille ce navire effectuerait la tra-
versée en dix heures.
Le conflit hispano-américain. — Le
rapport de la commission du Sénat améri-
cain rend responsables de la catastrophe du
Maine les autorités espagnoles, demande
l'indépendance de Cuba, décrit la cruauté
des Espagnols et cite l'exemple de l'inter-
vention de l'Europe en Turquie.
Si l'Espagne considère cette intervention
comme une cause de guerre, les Américains
l'accepteront courageusement.
De son côté, le gouvernement espagnol a
décidé de repousser toutes ingérences
étrangères quelles qu'elles soient. Il ne
fera rien tant que les Etats-Unis n'auront
pas mis leurs menaces a exécution. A ce
moment la, seulement, le cabinet Sagasta
adressera une protestation aux puissances.
L'EFFORTSUPRÊME
Les juifs et les opportunistes,
leurs alliés, ne s'illusionnent pas sur
le résultat de l'éleclion de la lre
circonscription. Ils savent, comme
nous, que le succès de Morinaud est
assuré et que rien ne peut enrayer
le courant qui achèvera de balayer
à Constanlhie les résidu 0, de la for-
tune politique de M. Thomson.
Les élections municipales du mois
de mai dernier, l'éleclion sénato-
riale, la réception faite à l'ex-dépulé
cachir, les ovations enthousiastes
organisées en faveur de. Morinaud
dans tous les centres où il s'est pré-
senté, la volonté clairement mani-
festée par les électeurs en toute oc-
casion el récemment encore, lors de
la condamnation de Masson, les pro-
grès formidables du mouvement
anti-juif, tous les actes, enfin, de la
vie politique de la 1« circonscription
sont des indices certains du triomphe
sans précédent de Morinaud.
Par acquit de ce qui leur reste de
conscience, les opportunistes es-
saient encore de lutter, mais sans
conviclion el, de leur aveu môme,
avec l'assurance de leur irrémédia-
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