Titre : La Gazette des femmes : revue du progrès des femmes dans les beaux-arts et la littérature, l'enseignement et la charité, la musique et le théâtre / rédacteur en chef Jean Alesson
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1879-07-10
Contributeur : Alès, Anatole (1840-1903). Éditeur scientifique
Contributeur : Jauffret, Antonie (1839-19..). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327808310
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 2927 Nombre total de vues : 2927
Description : 10 juillet 1879 10 juillet 1879
Description : 1879/07/10 (N56). 1879/07/10 (N56).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57436157
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, FOL-Z-132
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
Nouveautés littéraires
De Marseille à Sliangliaï et Tedo, récits d'une
Parisienne, par Mmo LAÙRE D. F. — Paris, Ha-
chette, 1879; in-12 de 436 pages avec une carte
pour suivre tout le voyage; 3 fr. 50. — L'auteur
de ce voyage est la femme d'un médecin connu,
le docteur nous vous le nommerons tout à
l'heure, c'est d'ailleurs le Secret de Polichinelle.
Décidée subitement, cette excursion aux anti-
podes semble s'être effectuée avec une facilité
britannique et un entrain d'alpiniste. Le docteur
aura sans doute dit un matin à sa femmeVJe
sors, amie.— Vous serez rentré pour le dîner?
— Je ne le crois pas, je vais embrasser notre
fille. — Notre fille! mais elle est à Shanghaï 1 —
Je le sais bien. — Je pars avec vous, où la fille à
passé — Parfait, une malle de plus et donne-
moi le bras. Le lendemain, Mmo D; F. s'embar-
quait à Marseille, se promenait dans Naples le
troisième jour, et à l'achèvement de la décade le
navire qui portait la vaillante Parisienne débou-
chait de la mer Rouge à toute vapeur en coupant
les vagues épaisses de l'Océan Indien. Mm 0 D. F.
a noté au jour le jour et dans toute leur vivacité,
ses impressions ; rien ne lui a échappé, elle a tout
vu, tout remarqué, tout consigné sans lacune et
sans fatigue, au contraire, avec enjouement et
humour, jusqu'aux moindres incidents. La spi-
rituelle femme sait bien que ce sont les mille
petits incidents qui donnent aux voyages tout
leur charme, en assurant au voyageur rentré
dans son foyer des souvenirs délicieux, sains au
coeur.
On sait combien est puissante chez les femmes
la faculté de voir. Une femme se souviendra sans
omission de tous les meubles, 'couleur, style et
emplacement, garnissant un appartement de dix
pièces qu'elle aura traversé rapidement. A plus
forte raison, cette faculté est-elle subtile lorsqu'il
s'agit de choses, d'êtres et d'événements étran-
gers à la vie ordinaire. À la faveur de cette qua-
lité, grâce surtout à son esprit cultivé, Mmo D. F.
nous rapporte des paysages, des coutumes et des
détails absolument neufs, absolument intéres-
sants, absolument vécus. Que ne nous apprend-
elle pas? A Shanghaï, les oiseliers, ne pouvant
suffire aux caprices des voyageurs amateurs d'oi-
seaux multicolores, s'avisent de teindre de vul*
gaires moineaux ; en Chine, les coquettes cou-
chent la tête prise dans un oreiller de porcelaine
destiné à protéger pour trois jours des coiffures
compliquées, etc.; le supplice des petits pieds
est expliqué ainsi que mille usages modernes,
Saisis sur le vif dans le dédale des rues asiati-
ques ou surpris dans les gynécées dont la porte
s'est ouverte au sexe dé l'indiscret touriste*
etc., etc. — Nous avons promis de dire le nom
de cette nouvelle Hommaire de Bell qui sait
écrire aussi bien que voyager, ce nom est fort
répandu à Vichy, les buveurs d'eau de Saint-Gàl-
mier, eux surtout, le connaissent, ils l'ont sous
les yeux en tout lieu et tout le temps du repas,
ce nom est celui du docteur Max Durand-Far-
del. —- 3. A.
Cours de grammaire (4r 0 année) rédigé pour ses
enfants, par Mmo Emma DE PLANGINO. — Histoire
Sainte enseignée à ses enfants, par la même.
Marseille, Béi-ard, 1879; 2 volumes in-12 car-
tonnés. — C'est à ses petits enfants que Guizot
racontait l'histoire de France, c'est à ses jeunes
enfants que Mmo de Plangino raconte l'Histoire
Sainte et fait la classe de grammaire. Grâce à l'in-
telligence des éditeurs, grâce à d'affectueuses
instances qui ont pu vaincre la modestie de ces
auteurs, le public pourra mettre entre les mains
de ses enfants ces livres désormais imprimés et
faciles à répandre, dont les matières sont mesu-
rées avec amour sur la capacité des petites
têtes auxquelles elles sont dédiées. Dans sa
grammaire française aussi bien que dans son
Histoire Sainte, Mmo de Plangino aborde avec
clarté tous les sujets, et par un procédé ingé-
nieux, les épuise au bénéfice de l'instruction
générale. — Cette sollicitude féminine qui déter-
mine une mère à faire elle-même l'instruction de
ses enfants, nous paraît être l'éclatante et su-
prême manifestation de l'amour maternel. —
Après tout ce que l'on a reçu de sa mère, M
devoir encore son instruction, ce doit être une
pensée bien douce, bien vraiment pieuse. On
doit comprendre alors les souvenirs extatiques de
saint Augustin pour sainte Monique. Avec quel
De Marseille à Sliangliaï et Tedo, récits d'une
Parisienne, par Mmo LAÙRE D. F. — Paris, Ha-
chette, 1879; in-12 de 436 pages avec une carte
pour suivre tout le voyage; 3 fr. 50. — L'auteur
de ce voyage est la femme d'un médecin connu,
le docteur nous vous le nommerons tout à
l'heure, c'est d'ailleurs le Secret de Polichinelle.
Décidée subitement, cette excursion aux anti-
podes semble s'être effectuée avec une facilité
britannique et un entrain d'alpiniste. Le docteur
aura sans doute dit un matin à sa femmeVJe
sors, amie.— Vous serez rentré pour le dîner?
— Je ne le crois pas, je vais embrasser notre
fille. — Notre fille! mais elle est à Shanghaï 1 —
Je le sais bien. — Je pars avec vous, où la fille à
passé — Parfait, une malle de plus et donne-
moi le bras. Le lendemain, Mmo D; F. s'embar-
quait à Marseille, se promenait dans Naples le
troisième jour, et à l'achèvement de la décade le
navire qui portait la vaillante Parisienne débou-
chait de la mer Rouge à toute vapeur en coupant
les vagues épaisses de l'Océan Indien. Mm 0 D. F.
a noté au jour le jour et dans toute leur vivacité,
ses impressions ; rien ne lui a échappé, elle a tout
vu, tout remarqué, tout consigné sans lacune et
sans fatigue, au contraire, avec enjouement et
humour, jusqu'aux moindres incidents. La spi-
rituelle femme sait bien que ce sont les mille
petits incidents qui donnent aux voyages tout
leur charme, en assurant au voyageur rentré
dans son foyer des souvenirs délicieux, sains au
coeur.
On sait combien est puissante chez les femmes
la faculté de voir. Une femme se souviendra sans
omission de tous les meubles, 'couleur, style et
emplacement, garnissant un appartement de dix
pièces qu'elle aura traversé rapidement. A plus
forte raison, cette faculté est-elle subtile lorsqu'il
s'agit de choses, d'êtres et d'événements étran-
gers à la vie ordinaire. À la faveur de cette qua-
lité, grâce surtout à son esprit cultivé, Mmo D. F.
nous rapporte des paysages, des coutumes et des
détails absolument neufs, absolument intéres-
sants, absolument vécus. Que ne nous apprend-
elle pas? A Shanghaï, les oiseliers, ne pouvant
suffire aux caprices des voyageurs amateurs d'oi-
seaux multicolores, s'avisent de teindre de vul*
gaires moineaux ; en Chine, les coquettes cou-
chent la tête prise dans un oreiller de porcelaine
destiné à protéger pour trois jours des coiffures
compliquées, etc.; le supplice des petits pieds
est expliqué ainsi que mille usages modernes,
Saisis sur le vif dans le dédale des rues asiati-
ques ou surpris dans les gynécées dont la porte
s'est ouverte au sexe dé l'indiscret touriste*
etc., etc. — Nous avons promis de dire le nom
de cette nouvelle Hommaire de Bell qui sait
écrire aussi bien que voyager, ce nom est fort
répandu à Vichy, les buveurs d'eau de Saint-Gàl-
mier, eux surtout, le connaissent, ils l'ont sous
les yeux en tout lieu et tout le temps du repas,
ce nom est celui du docteur Max Durand-Far-
del. —- 3. A.
Cours de grammaire (4r 0 année) rédigé pour ses
enfants, par Mmo Emma DE PLANGINO. — Histoire
Sainte enseignée à ses enfants, par la même.
Marseille, Béi-ard, 1879; 2 volumes in-12 car-
tonnés. — C'est à ses petits enfants que Guizot
racontait l'histoire de France, c'est à ses jeunes
enfants que Mmo de Plangino raconte l'Histoire
Sainte et fait la classe de grammaire. Grâce à l'in-
telligence des éditeurs, grâce à d'affectueuses
instances qui ont pu vaincre la modestie de ces
auteurs, le public pourra mettre entre les mains
de ses enfants ces livres désormais imprimés et
faciles à répandre, dont les matières sont mesu-
rées avec amour sur la capacité des petites
têtes auxquelles elles sont dédiées. Dans sa
grammaire française aussi bien que dans son
Histoire Sainte, Mmo de Plangino aborde avec
clarté tous les sujets, et par un procédé ingé-
nieux, les épuise au bénéfice de l'instruction
générale. — Cette sollicitude féminine qui déter-
mine une mère à faire elle-même l'instruction de
ses enfants, nous paraît être l'éclatante et su-
prême manifestation de l'amour maternel. —
Après tout ce que l'on a reçu de sa mère, M
devoir encore son instruction, ce doit être une
pensée bien douce, bien vraiment pieuse. On
doit comprendre alors les souvenirs extatiques de
saint Augustin pour sainte Monique. Avec quel
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 92.16%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 92.16%.
- Auteurs similaires Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k57436157/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k57436157/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k57436157/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k57436157/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k57436157
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k57436157
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k57436157/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest