Titre : La Science illustrée : journal hebdomadaire / publié sous la direction de Louis Figuier
Auteur : Exposition internationale (1900 ; Paris). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-12-06
Contributeur : Figuier, Louis (1819-1894). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32865908q
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 12942 Nombre total de vues : 12942
Description : 06 décembre 1902 06 décembre 1902
Description : 1902/12/06 (N784)-1903/05/16 (N807). 1902/12/06 (N784)-1903/05/16 (N807).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5740736t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-R-767
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
LA SCIENCE ILLUSTRÉE.
365
demander aucune réparation, l'usage des couvertures
métalliques, malgré leur coût fort élevé, se traduit
le plus souvent par des économies.
On reproche également aux couvertures métal-
liques les mauvais services qu'elles rendent dans les
régions où régnent des vents impétueux, parce que
les feuilles dont elles se composent se détachent
facilement des toits. C'est vrai : une fois qu'une
partie de la couverture donne prise à la tourmente,
elle est bientôt soulevée tout entière et emportée au
loin. Mais, il faut remarquer que cet inconvénient est
commun à toutes les couvertures, de quelque modèle
qu'elles soient. Il faut ajouter également que, si les
couvertures métalliques sont bien clouées, en
ayant soin de placer à la tête de chaque clou un
petit disque en zinc ; —-si, surtout vers les bords,
les feuilles de métal sont bien repliées et très
solidement assujetties, il y a peu de chance que
le vent les enlève.
On prétend encore que les couvertures métal-
liques laissent passer la neige entre leurs joints
et rendent ainsi fort humide l'intérieur des
refuges. Cela n'arrive que lorsque l'inclinaison
des toits n'atteint pas 40 ou 45 degrés et que
les feuilles se recouvrent l'une l'autre à moins
de 15 centimètres. Enfin, on dit qu'avec les cou-
vertures métalliques les refuges sont très chauds
pendant l'été et très froids pendant l'hiver. Le
fait ne se produit que si les feuilles de métal
ne reposent pas sur un plancher ou que si les
locaux, situés immédiatement au-dessous du
plancher, ne sont pas ventilés d'une manière
quelconque pendant, l'été.
Pour mieux abriter les constructions que l'on
érige dans la haute montagne pour des usages
militaires, contre les tempêtes de neige, de vent,
de pluie et de grêle, qui y sont si violentes, et
pour les soustraire en même temps à la vue et
aussi au tir de l'ennemi, — toutes les fois qu'on
le peut, on les adosse à la montagne ou bien on
les place dans des replis ou dans des cavités
naturelles duterrain. Danscecas, toutefois, pour
mieux surveiller la zone environnante, on bâtit,
à proximité et dans un endroit propice, des
abris secondaires pouvant contenir quelques
hommes, dont un ou deux veillent pour remplir
la mission qui leur est confiée, pendant que les
autres dorment.
Ces petits postes sont en bois ou en maçonne-
rie, de dimension fort variables, et plus ou moins
complets en accessoires de toute nature, suivant les
besoins. Il ne s'agit pas seulement d'abriter les
hommes et les mulets, — il faut encore constituer des
dépôts de vivres, de munitions et de matériel, puis
pourvoir aux divers services qu'exige la surveillance
des positions les plus avancées et les plus importantes
de la frontière alpine. C'est dire que certains refuges
ont été habilement disposés pour la défense et sont
organisés de manière à prendre une part directe au
combat, le cas échéant, sans constituer cependant des
ouvrages de fortification réels. S. GEFFUEY.
NOUVELLE
L'A. :POM:M::B
— Il faut que je me débarrasse ! — fit l'homme
assis dans le coin du compartiment, rompant brus-
quement le silence.
M. Hinchcliff leva la tête, n'ayant qu'imparfaite-
ment compris. Il avait été jusqu'ici perdu dans la
contemplation de sa cape d'étudiant liée par un
cordon aux poignées de sa valise, signe extérieur et
visible de sa position pédagogique récemment obte-
LA POMME. — Il vit, derrière lui, les herbes on feu.
nue ; il était resté plongé dans le ravissement que
lui causait cette cape et les agréables perspectives
qu'elle lui découvrait. Car M. Hinchcliff venait de
s'inscrire à l'Université de Londres et allait rejoin-
dre une place de sous-maître à l'école préparatoire
d'Holmwood — situation fort enviable. Il regarda
avec étonnement son compagnon de voyage à l'au-
tre bout du compartiment.
— Pourquoi ne pas la donner ? — disait ce per-
sonnage. — La donner !... pourquoi pas ?
C'était un homme de haute taille au teint mat et
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demander aucune réparation, l'usage des couvertures
métalliques, malgré leur coût fort élevé, se traduit
le plus souvent par des économies.
On reproche également aux couvertures métal-
liques les mauvais services qu'elles rendent dans les
régions où régnent des vents impétueux, parce que
les feuilles dont elles se composent se détachent
facilement des toits. C'est vrai : une fois qu'une
partie de la couverture donne prise à la tourmente,
elle est bientôt soulevée tout entière et emportée au
loin. Mais, il faut remarquer que cet inconvénient est
commun à toutes les couvertures, de quelque modèle
qu'elles soient. Il faut ajouter également que, si les
couvertures métalliques sont bien clouées, en
ayant soin de placer à la tête de chaque clou un
petit disque en zinc ; —-si, surtout vers les bords,
les feuilles de métal sont bien repliées et très
solidement assujetties, il y a peu de chance que
le vent les enlève.
On prétend encore que les couvertures métal-
liques laissent passer la neige entre leurs joints
et rendent ainsi fort humide l'intérieur des
refuges. Cela n'arrive que lorsque l'inclinaison
des toits n'atteint pas 40 ou 45 degrés et que
les feuilles se recouvrent l'une l'autre à moins
de 15 centimètres. Enfin, on dit qu'avec les cou-
vertures métalliques les refuges sont très chauds
pendant l'été et très froids pendant l'hiver. Le
fait ne se produit que si les feuilles de métal
ne reposent pas sur un plancher ou que si les
locaux, situés immédiatement au-dessous du
plancher, ne sont pas ventilés d'une manière
quelconque pendant, l'été.
Pour mieux abriter les constructions que l'on
érige dans la haute montagne pour des usages
militaires, contre les tempêtes de neige, de vent,
de pluie et de grêle, qui y sont si violentes, et
pour les soustraire en même temps à la vue et
aussi au tir de l'ennemi, — toutes les fois qu'on
le peut, on les adosse à la montagne ou bien on
les place dans des replis ou dans des cavités
naturelles duterrain. Danscecas, toutefois, pour
mieux surveiller la zone environnante, on bâtit,
à proximité et dans un endroit propice, des
abris secondaires pouvant contenir quelques
hommes, dont un ou deux veillent pour remplir
la mission qui leur est confiée, pendant que les
autres dorment.
Ces petits postes sont en bois ou en maçonne-
rie, de dimension fort variables, et plus ou moins
complets en accessoires de toute nature, suivant les
besoins. Il ne s'agit pas seulement d'abriter les
hommes et les mulets, — il faut encore constituer des
dépôts de vivres, de munitions et de matériel, puis
pourvoir aux divers services qu'exige la surveillance
des positions les plus avancées et les plus importantes
de la frontière alpine. C'est dire que certains refuges
ont été habilement disposés pour la défense et sont
organisés de manière à prendre une part directe au
combat, le cas échéant, sans constituer cependant des
ouvrages de fortification réels. S. GEFFUEY.
NOUVELLE
L'A. :POM:M::B
— Il faut que je me débarrasse ! — fit l'homme
assis dans le coin du compartiment, rompant brus-
quement le silence.
M. Hinchcliff leva la tête, n'ayant qu'imparfaite-
ment compris. Il avait été jusqu'ici perdu dans la
contemplation de sa cape d'étudiant liée par un
cordon aux poignées de sa valise, signe extérieur et
visible de sa position pédagogique récemment obte-
LA POMME. — Il vit, derrière lui, les herbes on feu.
nue ; il était resté plongé dans le ravissement que
lui causait cette cape et les agréables perspectives
qu'elle lui découvrait. Car M. Hinchcliff venait de
s'inscrire à l'Université de Londres et allait rejoin-
dre une place de sous-maître à l'école préparatoire
d'Holmwood — situation fort enviable. Il regarda
avec étonnement son compagnon de voyage à l'au-
tre bout du compartiment.
— Pourquoi ne pas la donner ? — disait ce per-
sonnage. — La donner !... pourquoi pas ?
C'était un homme de haute taille au teint mat et
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