Titre : Hebdo-film : revue indépendante et impartiale de la production cinématographique / directeur André de Reusse
Éditeur : Syndicat de la presse cinématographique (Paris)
Date d'édition : 1916-05-20
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32786168v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5343 Nombre total de vues : 5343
Description : 20 mai 1916 20 mai 1916
Description : 1916/05/20 (A1,N12). 1916/05/20 (A1,N12).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57029042
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-60562
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
PREMIÈRE ANNÉE -~- N° 12
EDITION DE GUERRE
20 MAI Î916
RECTIFICATION
Une gaffe — que je revéndiqu'e ardemment comme mienne, hanté qu'était mon cerveau par
un événement devant, en principe, se produire à cette date — m'a fait annoncer pour le 3 JUIN
le départ des abonnements à Hebdo-Film.
C'est le 27 MAI (samedi prochain) que commenceront ceux-ci, soit avec le numéro 13 de,
notre journal.
Mes excuses à tous nos Lecteurs, qui avaient certainement rectifié d'eux-mêmes, et, en parti-
culier, merci cordial aux quarante-sept d'entre eux qui, Hebdo-Film leur étant parvenu dimanche matin,
comme d'habitude, nous avaient déjà, dès lundi soir, fait tenir le montant de leur abonnement.
" Nous invitons, avec insistance, les syïïipàthiqùès""'habitués d'Hebdo-Film à profiter de cette,
dernière semaine .pour s'éviter une solution de continuité dans la réception de leur service, le
rassortiment des numéros manquants ne pouvant être ultérieurement garanti.
NOTA. ■— Adresser mandat-carte (de préférence) à M. A. de Reusse, 13, rue Leriche, ou verser
à lui-même, lundi ou mardi prochains, aux présentations Gaumont, Pathé et Majestic.
Le prix de l'abonnement est de 12 francs par an.
CiNlMA ET THlATRR
. Nos lecteurs me sauront gré, je -pense', de céder aujour-
d'hui la place. AI'éminent écrivain qM-i à bien voulu con-
sacrer à Hebdo-Film l'intéressant article ci-dessous :
Nous regrettons, que des raisons personnelles obligent
notre illustre collaborateur. à garder l'anonymat, facile
d'ailleurs à percer:
Celui qui écrivit la'phrase- fameuse: « Tout est dit
et l'on vient trop tard » fut un homme bien fat ou bien
ignorant... les mânes de La Bruyère me pardonnent !...
En réalité, jamais tout n'est dit, ni ne sera dit. Jamais
l'on ne vient ou l'on ne viendra trop tard... La question
de la rivalité du théâtre et. du cinéma a fait couler beau-
coup d'encre déjà. Eh bien ! il est bon d'y insister tout
de même; il est bon que d'autres voix viennent dire
d'autres choses; il estbon que les mêmes voix viennent dire
les mêmes choses... Je voudrais, poux- ma part, essayer
ici. de déblayer nettement ce terrain et je pose tout de
suite ma clef de voûte : envisager une concurrence
possible entre le cinéma et le théâtre, ou prévoir pour
l'un ou pour l'autre un avenir de désastres, ou penser
à un mariage harmonieux de l'un avec l'autre, sont
choses également absurdes, inutiles et chimériques...
Car, non seulement le théâtre et le cinéma n'ont rien
à voir ensemble, mais encore ils se 1 contredisent exacte-
ment. Le théâtre vit d'unité, de vérité, de gaieté ou de
pleurs : le cinéma vit de diversité, de fantaisie, de bouf-
fonneries ou de mélodrames... L'un s'adresse seulement
: aux gens qui pensent ou qui sentent, l'autre s'adresse
EDITION DE GUERRE
20 MAI Î916
RECTIFICATION
Une gaffe — que je revéndiqu'e ardemment comme mienne, hanté qu'était mon cerveau par
un événement devant, en principe, se produire à cette date — m'a fait annoncer pour le 3 JUIN
le départ des abonnements à Hebdo-Film.
C'est le 27 MAI (samedi prochain) que commenceront ceux-ci, soit avec le numéro 13 de,
notre journal.
Mes excuses à tous nos Lecteurs, qui avaient certainement rectifié d'eux-mêmes, et, en parti-
culier, merci cordial aux quarante-sept d'entre eux qui, Hebdo-Film leur étant parvenu dimanche matin,
comme d'habitude, nous avaient déjà, dès lundi soir, fait tenir le montant de leur abonnement.
" Nous invitons, avec insistance, les syïïipàthiqùès""'habitués d'Hebdo-Film à profiter de cette,
dernière semaine .pour s'éviter une solution de continuité dans la réception de leur service, le
rassortiment des numéros manquants ne pouvant être ultérieurement garanti.
NOTA. ■— Adresser mandat-carte (de préférence) à M. A. de Reusse, 13, rue Leriche, ou verser
à lui-même, lundi ou mardi prochains, aux présentations Gaumont, Pathé et Majestic.
Le prix de l'abonnement est de 12 francs par an.
CiNlMA ET THlATRR
. Nos lecteurs me sauront gré, je -pense', de céder aujour-
d'hui la place. AI'éminent écrivain qM-i à bien voulu con-
sacrer à Hebdo-Film l'intéressant article ci-dessous :
Nous regrettons, que des raisons personnelles obligent
notre illustre collaborateur. à garder l'anonymat, facile
d'ailleurs à percer:
Celui qui écrivit la'phrase- fameuse: « Tout est dit
et l'on vient trop tard » fut un homme bien fat ou bien
ignorant... les mânes de La Bruyère me pardonnent !...
En réalité, jamais tout n'est dit, ni ne sera dit. Jamais
l'on ne vient ou l'on ne viendra trop tard... La question
de la rivalité du théâtre et. du cinéma a fait couler beau-
coup d'encre déjà. Eh bien ! il est bon d'y insister tout
de même; il est bon que d'autres voix viennent dire
d'autres choses; il estbon que les mêmes voix viennent dire
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possible entre le cinéma et le théâtre, ou prévoir pour
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Car, non seulement le théâtre et le cinéma n'ont rien
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ment. Le théâtre vit d'unité, de vérité, de gaieté ou de
pleurs : le cinéma vit de diversité, de fantaisie, de bouf-
fonneries ou de mélodrames... L'un s'adresse seulement
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