Titre : Bulletin d'information de l'Agence "Métromer" (Agence métropolitaine de la presse d'Outre-mer) : organe bimensuel de propagande et d'action économique et sociale / rédacteur en chef René Maran
Auteur : Agence "Métromer". Agence métropolitaine de la presse d'Outre-mer. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1934-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327176352
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 décembre 1934 01 décembre 1934
Description : 1934/12/01 (A1,N1). 1934/12/01 (A1,N1).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5698019h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-31289
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
Im France et l'Algérie devant la Crise Vilieole
LA QUERELLE DES VINS
L'an dernier, ù Casnblmieii, la me- rien
(ifil» —'Ici esl le nom iju'on y donne à lem
Ja ville ijKliiiènii — s'est jetée sur Je dan
méfiait ou (juarlier juif. lion
Vers la même époque, des ruées sein- sa
I blables onl inondé eerlaines vues de que
i Rabat, de Fez et d'Oudjda d'un grand abn
| bruit de clameurs antisémites et de naii
j rixes. IV
La crise. le mouvement du « Des- sen
lonr )), les convulsions politiques qui -ne!
secouent depuis tant de mois la métro- par
pôle, les dillicultés internationales de que
tous ordres, l'hitlérisme et enlin le, ehô- 1
nia^e, n'ont, pas été sans compliquer naî
une situation quelque peu délicate el iinj
dont on a peut-être eu tort de taire un à I
nlomenl le sérieux à l'ensemble de la rui
presse métropolitaine. du
On leur doit partiellement, à n'en l
pas douter, les troubles de Tunis et le exe
progroin larvé, de Gonsiantine. pol
Au fond., troubles el progrom. iné- tio
vitubles manifestations de simples lié- no;
i ires de croissance indigène méritant Ira
1 d être surveillées de près, no présente- Ici'
raient aucun caractère de gravité im- nu*
médiate, si ne s'ajoutait au complexe sih
de méconlenlejnent des populations '
franco-arabes de l'Afrique, du Nord, le vij
juste méconleiilemenl des colons fran- de
cais qui ont fait et continuent à faire la pe
richesse de la Tunisie, de l'Algérie et pli
du Maroc.
11 est regrettable, à plus d'un litre, vii
qu on ail négligé jusqu'ici d'expliquer . nu
à l'opinion publique inélropolitainc, et rii
par conséquent au consommateur mé-
tropolitain, les raisons profondes de ce a
vaste et double ressentiment. uj
Nombreux pourtant sont leurs points ve
de contact. La plupart des malaises Jo
dont l'Afrique du Nord souffre à l'heure de
actuelle sont, en effet, d'ordre politico- ré
! économique. 'Les uns c! les autres res- ui
sortissent en droiture au traitement xé- di
nophobe, voire anticolonial que les vi- lil
gnerons du Midi sont parvenus à un- pi
poser depuis plusieurs années à l'agri- qi
culture nord-africaine, m
Il n'est pas de. question, à la période pi
■que nous vivons, qui soit plus digne de gi
retenir l'attention des pouvoirs respon- Ci
sables et leur sollicitude intéressée, «pur- à
celle touchant a l'organisation cl au b
développement des relations ccononii- Il
ques unissant lit France à ses colonies. a
L'Algérie, encore •ipie. trop de gens g
aient pris! l'habitude de la cor.s-idérci' 1'
comme telle, n'est pas le. moins du i
monde une colonie, mais l'un des trois h
rameaux que l'arbre France a poussés d
en Afrique du Nord et, des trois, le v
plus touffu el le plus achevé. f?
Grâce, à son tmvuil acharné, la \>
France algérienne, a réussi à devenir,
surtout depuis i«)3'-<, le premier client j:
de. l'industrie et du commerce, d'expor- d
talion de la France métropolitaine. t
Lu première, à elle seule, achète à la j
seconde deux fois plus de fournitures t
que l'Allemagne, quatre. J'ois plus que s
les Flals-lïnis et presque six fois plus i
que l'Italie ou que l'Espagne.
La seconde doit; pour lieancoiip aux ;
commandes de la (première le parlicu- s
lier dévelojjpemeiit. de ses textiles, de ]
son industrie chimique, de ses maté- |
riaux de, construction cl de sa métal- i
lurgie. j
Elle lui a vendu, chiffre qui en dit ]
long, rien que, de içj:>/| à i !).'•:>., 78.S11
voitures automobiles, formant un total
de plus de deux milliards de. francs. Kl.
elle y exporte, bon an mal an, force
bétail vivant, de grandes quantités de
viande, de, boucherie .et pas mal de pro-
duits laitiers cl. sucriers.
En résumé, transi ta ire de la France
continentale pour la plupart des terri-
toires situés en Afrique, l'Algérie re-
présente par ailleurs un immense mar-
ché pour la marine marchande, de la
France, le seul ■ armement français, en
vertu des dispositions d'un sénatus-
consultc de 1867, complétées par celles
de la loi Mcline.de i8():>, ayant le, droit
d'assurer- les transports de, tous genres
entre la France continentale cl, celle
I France africaine édifiée par ses soins
au delà de la Méditerranée.
Malheureusement, les vignerons du
Midi, dans le dessein de freiner une
concurrence qu'ils estiment, nuisible,
ont cru pouvoir se permettre, au cours
de ces dernières années, de déchirer la
guerre aux viticulteurs de l'Algérie.
Ce conflit, qui risque de priver la
France, à bref délai, de son client le
plus riche, n'ii clé déclenché, il n'y pa-
: raîl, que trop, que. pour défendre cer-
tains intérêts particuliers des plus res-
pectables, contre l'intérêt général, le
seul qui devrait primer en fin de
compte, du fait qu'il est, le seul à pren-
dre fait et cause:pour le consommateur.
L'exposé qui suit va donner à com-
prendre de quoi il s'agit.
La force économique essentielle de
l'Algérie, ' de l'avis de. tous ceux, qui
ont droit de parler en son nom, de
M.. Parés à M. Scrda, députés, en pas-
sant par M..le président, de la Conféd.é-
@ ration Générale des Vignerom Algé-
riens; la seule qui lui permette présen- '
lemenl de vivre et de tenir son rang ^n<
dans la bagarre îles échanges interna- (j(>
lionaux, réside en majeure partie dans r
sa production vilieole, surtout depuis. ij(,
que la crise du blé dont elle souffre, a tau
abattu, dans des proportions extraordi- Dji
naires, son pouvoir d achat d'autrefois, eh;
Mais cette force économique, qu'on >''■?.
semble lui reprocher aujourd'hui, elle ,m
ne l'ii portée au point où elle en est que "r
parce que les pouvoirs publics ne l'ont ['.^
que trop encouragée à Je faire. nl'(
Il convient, en effet, pour bien con- nH
naître certaines des données les plus
importantes du problème, de remonler hii
à l'époque où Je phylloxéra venait de So
ruiner de fond en comble le plus beau lai
du vignoble français. a','
On invita alors, de 1876 à 18S0. en ','
exécution des directives que la Métro-
pole ne cessait de prodiguer à ses fonc- ('n
tionnaires d'autorité, l'Algérie et les ,„,.
nombreux méridionaux qui y vivaient
transplantés, à se livrer à la culture in- pr
lensive de la vigne, afin qu'on fût à la
même de parer le plus rapidement pos- eu
sible aux récolles délieitaires du Midi 1. ■ P 1'
Or, que yeul-011, maintenant que les P|
vignobles du Midi onl réussi à renaître ^'
de leurs cendres, en descendant, si l'on .,,
peut s'exprimer ainsi, des coteaux à la .j
plaine P t.,
Jiien que ceci : donner le pas aux
vins du Midi el faciliter leur écoule- ci.
• ment en contingentant les vins algé- ''
liens. 'j 1
L'Anima-lcur des Temps Nouveaux '..|
; a fait remarquer, l'an dernier, dans
une petite brochurest. une mer- st
î veille de bon sens, de lucidité et de ,,
s Jogiq.ue-j qui; si l'on accédait aux voeux p
î des viticulteurs du Midi, — ils onl pour If,
résultat premier de maintenir le vin à l<
un cours infiniment plus élevé qu'il ne
devrait être, — c'est-à-dire- si, faisant '
litière de J'inléi'èl national bien coin- •'
pris, on mettait les vins algériens en 'j
quarantaine, ce serait la porte ouverte-
aux facéties les plus légitimes el les ,,
e plus énormes, ce serait aider à la pro- .
e giessive désagrégation de l'unilé fran- 1
çaise et donner, par exemple, le droit _
e à l'Alsace de protéger la vente de sa
11 bière en contingentant chez elle l'cn-
i- liée des vins île l'Hérault ou encore
;. autoriser la ttretagne à réclamer d'ur-
is. genee le vote d'une loi lu protégeant de '
;.r l'invusion des primeur.-: d» M,-11 ' la- qu'il faut éviter, ajoute le même (
is Iracl, c'est 'l'aménagement du marché
•s des vins sur des biises différentes sui- 1
le vaut-les régions ou la création de char-
ges supplémentaires pour les vignes en
la plein rendement depuis icjuS.
r, Dans le premier cas, on -profiterait
il plus qu'il ne Je faudrait de l'ignorance
r- de l'opinion publique, ce qui revient à
dire du consommateur, ce « cochon de
lii payant », pour élever des barrières
es douanières qui ne larderaient pas à
le s'avérer catastrophiques pour la vie éco-
11s noiniqiie de la Nation.
flans le second, — et là encore l'.Wii-
ix uni leur des Temps Nunveanir parle rai-
u- son, — ce serait oublier de propos dé-
do libéré que le droit d'aînesse étant de-
lé- puis longtemps aboli, on ne saurait pé-
d- utiliser les cadets de la famille vinic.ole
sans commettre une criante injustice,
ht les mesures restrictives envisagées —
11 les vilicultcurs méridionaux n'onl-ils
ta' pas été jusqu'à demander l'arrachage
Kl. d'un certain nombres d'hectares coin-
ce plantés de ceps intéressant le, vignoble
de de l'Afrique, du Nord? — ne pouvant
10 qu'aboutir au contingentement des
vins algériens.
• ce M. Barfhe, président du Groupe Yi-
i'i- ticole de la Chambre des députés, avait
TC- pourtant vu juste, lorsqu'il s'écria, le
in- 1/1 mars 1 ().'.>.3, au cours de l'allocution
la qu'il prononça devant les Syndicats
on Agricoles d'Oran : Il n'y aura plus,
us- ri an s l'avenir, la France el l'Ahjérie,
lies mais une. seule el. grande. France. Vous
'oit notes trouverez toujours à vos côtés,
res quand, il s'agira de. défendre, au groupe
Aie. vilieole, les intérêts de ce prolonge-
ins ment de hi 'Fmncc,. désormais con-
fondu, pour nous, avec l'intérêt natio-
du nal.
une Mais l'on est bien oblige de consta-
tée, 1er, la langue étant, la meilleure el. la
airs pire des choses au dire d'Esope, que
- la les plus hautes manifestations de l'élo-
quence parlementaire se traduisent,
■ la d'ordinaire en actes qui les contredisent
I le du tout au tout.
pa- M. de Crozals, l'un des principaux
ccr- délégués méridionaux à la Commission
res- Intel-ministérielle de Viticulture, a beau
le reconnaître que sans le coupage des
de vins algériens, beaucoup de. vins du
ren- Midi seraient imbuvables; l'honorable
cur. M. Barthe, en personne, a beau' avouer
orn- à son tour, faisant contre mauvaise
cause bon coeur, que des vins médio-
: de cres, el même anormaux, il y en avait,
qui c'était certain, dans le Midi; il a beau
, de être de notoriété publique que les vins
pas- algériens sont nécessaires aux vins de
'édé- la Métropole; qu'ils améliorent les vins
[Igé- du Midi et renforcent en particulier
LA FRANCE ET L'ETHIOPIE •
-m M
Lii France el l'Italie mènent depuis quel- f'c I
ques mois, à l'ombre de leurs i'.lianretle- ''' ''
ries respectives, des conversations qu'on '"' [[
lient obstinément à garder scnvles. '/'"
Le l'ail paraît ifaulanl plus 1 -i>iciliildc, •""/"
que tout ])eriiiel de sujjjinser qu'un y Iraile. ('<'" 1
de la nicilleiire. façon de préparer la peau 'i" '
de l'ours ou plutôt dit lion éthiopien. '''-
La question nié ri le. d'être suivie de près. "I
Le ui(jins qu'on puisse en dire pour J'ins- '" "i
tant est qm; ta Somalie fi'imcaîse ■— Olioch, ,n>el
Djibouti el Tadjnitra — étant failli- 'y'f
elîiuiibre de J"Klhîopic, il serait infiniment "'(;'
regrettable que l'on nul tout soudain J'opi- *".''
nion publique de notre pays, en présence .v™
de faits accomplis', impoliliques sur le rm
plan jnlernalioiiiil el liiiule.nienl jjréjudi- 'cr
ciiibles aux intérêts français el à S'inlluenre n'"
monde que la Fnnice exerce de par lu • '°"
monde, ==
JI est bon de noter, en effet,
hiin de fer français relie, par le Harrar, ]a f|
Soinaiîe friinçiiise à Adis-Abeba, ville. ea])i-
lale de l'Ethiopie, el qu'il si.nirail île
creuser de canaux d'irrigation cIricts de ce vaste pays de. ; douze tuillioiis
d'âmes où le .liqjon a rêcenimcnl acheté 1
70.000 hectares de terres, pour y obtenir ..
en très grande abondance du colon de -,
-qualité supérieure.' " ■• f.
J! y a quelques années, elle a paré une 1
première fois, en adhérant, corps el «nie à ..1.
la Société des Nations, aux menaçantes ] '
convoitises des dil'fé rentes iiiili'-ns euro- p
péennes dont le sourd antagonisme avait, .'
pendant 1res longtemps, été le plus sûr !
giii'iinl de sa liberté. "|
Midheureusenuail. dejuiis quelques mois, J '
le risque d'une agression ifonl sérail vie- sj(
lime l'Klhiopie, a l'air de croître de jour
en jour. ,m
La France, excellente amie et' lidèli; (>n
conlidente d<; l'Kthiopie, n'a aucune espèce (j
d'intérêt, tout au contraire, à faire le jeu (|(>
des initions qui lui demandent instamment ^.
de les laisser agir en toute liberté- dans
l'empire du négus et des ras. ||%
IJC machiavélisme de combinai'-'iiis qu'on
se pla'îl à l'aire miroiter à ses yeux, ne doit „j
■ pas lui faire oublier -que l'Angleterre, qui ,p
possède, elle aussi, de gros intérêts en
Ethiopie, se gardera à coup sûr d'al'liclier ,,)
i le même renoncement qu'elle. ]n
» Kn résumé, la France se doit d'agir en ni
I l'occurrence avec la plus grande eireons- ,
pectioii, d'abord parce, qu'il est toujours ,'j.
plus ou moins dangereux de vendre la peau s|1
du lion encore vivant, ensuite paire.'que, ,.,
quoi qu'il arrive, c'est elle qu'on rendra S(l
s certainement responsable des moi mires. ),]
mécomptes et (pli paiern en déliitiiivu les j-,
pots cassés. ,,
I - <'l
- THE RIGHT MAN...
e — P
Ai y I.eliloncl, le loniiiiieiei' liion COPUIII, ipii a "
c. éci'il lanl d(^ lietuix
avec: son |>èrv Mnriiit-. le,- e-i» ,:;. ''\ s>mi. • li
UolliViu /«'.de, Vlyusc ntlvc, l'Ile, éiifiioiili'-v. : /il II
'; liïunhtit, Matuujumir el /n h'criiicxsr, nt'in-, —• U
<'■ Ary lyeliluiul vient «Frire, mmiiiié ennserviiluiii' |,
i- (tu Musée des 4".ol(uiies, jinr ilécvel pain au (|
Jollliuil Ujiir.ïrl du' 23 noveinlne. i
Lui oui utisjmU; ,jus<|ii'â la -dernière luruiv <:o .
litre envié, (pie nul cepenitiuil ne iiiéritiiil plus
que lui, M. André Deninisnti, ipie suuleuiut '
j|. M. Heué Doilniie, secivlnii-c pei'pél'liel de. I'.\ca- C
demie Française. '.M., {iriiuiie, <|ui JiéiH'lii'iiiit du
',' rlinlciuvilx appui de M. Oluirlély, reelimr du (
II FL'niversilé de Fnris, cl M. '.Mure <;iimlouriie, i
le iloul M. 11. de Jiinviinl ilél'eiiilil Un inonienl Ju
•S ciiiulitllilure avec succès.
WËmmmËammmmmmmmmmmmmmÊÊiÊÊm i
i- : :— i
ceux de Flléraull cl du Ciird, -— rien '
i- n'y fait. Crève l'Algérie sur ses foudres '
ii- pleins de vin, pourvu que le Midi
é- puisse vendre le sien jusqu'à la der- '
e- nière gorille et aux plus hauts cours,
é- jusques et y compris sa bibine,
île L'on lâche pour le moment à
e, atteindre le, résultat cherché, en
— essayant- d'imposer à l'Algérie, selon
ils l'ironique expression de M. Parés, dé-
ge pu té d'Oran, un degré « minimum
n- maximum », sorte de contingentement
)le par choc en retour, qui tend à in ter-
ni dire, sous des dehors d'un faux, libé-
les mlterne transactionnel, la France con-
tinentale à bo. % de bi production vini-.
vi- cole de la France'algérienne,
ail Les décrets du if> juillet iqH3 el, du
le i S juillet iç,3/| qui entérinent ce conlin-
on gentement déguisé, sont d'autant plus
ats iniques, qu'un; traité franco-allemand
((.s-, était, déjà, venu défendre à l'Algérie
■ie, d'exporter son raisin en Allemagne —
ms elle y comptait cependant des débou-
les, chés très appréciables — cl, que mnin-
ipe tes villes françaises pénalisent de droits
ge- d'octroi les [produits algériens, alors
m- que les produits étrangers similaires y
tio- pénètrent, en franchise...
Voilà, pour l'instant., où en est la
sta- querelle des vins franco-algériens.
. la Problème du riz, problème des oléa-
pie gin eux. el problème vilieole ne sont, au
Mo- fond, que les faces diverses d'un seul
eut, et même vaste problème,
eut lvn ce qui concerne plus particulière-
ment, le problème vilieole, 1/1 mm«-(eu.r
aux des Temps Nouveaux a eu raison de
;ion déclarer, en guise de conclusion, que
eau toutes les régions du territoires soumi-
ses ses aux mêmes conditions douanières
du doivent, bénéficier de la même liberté
îble pour vendre leurs produits sur le terri-
nier foire national.
aise La formule est on ne peut plus heu-
dio- révise. Car ce n'est seulement que lors-
mit, . .qu'on sera parvenu à réaliser celle na-
)eau turalisation douanière et économique,
vins que la France une el indivisible sera
; de vraiment la plus grande France, c'esl-
vins à-dire une nation de cent millions
ilier d'hommes. BKNJÎ MAIUÏV.
1
La Guyane et le Bagne
M. Adrien Juvanon, oiu'ien Gouverneur
de la Guyane Fmnrnïsr, lioinm.fi de OOEII»- ;
.et île tjrmul eiiraêlève, n fuisse, pnvtoul où
il lui n été d'un né de servir, à Ions eenx
rpu uni eu l'honneur de rapprocher, le
souvenir d'un haut funelhinuaire profon-
dément pénétré de lu portée îles nûssîotm
(jti'on lui tivuil. confiées el de ses devoirs
de. edoveii.
M. Adrien .liivunon connaît pur le menu
lu ipieslion du baane. Il u bien voulu pro-
,meUre ù n Melromer M, qui In fera pu-
ruîlre. en son prochain numéro, une élude,
inédile, objective el substantielle sur un
sujet ijiii est, loin d'honorer lu France aux
yeux des grandes radions coloniales, ses
rivales, et qui menace pur ailleurs d'arrê-
ter à tout jamais l'essor de celle malheu-
reuse Guyane, la plus riche peut-être de
toutes les colonies françaises.
En marge de la Conférence
Économique Coloniale
],!( crise économique' sans précédent qui
élreinl le inonde entier éprouve les eofo-
nies d'une manière plus rude et plus pro-
fonde encore. I
;' E'n effet, si les diverses métropoles sont I
' ))lus à même de résister jdus ou moins I
h longtemps à celle crise, parce, que scienli- I
l'upiemenl et économiquement organisées I
■ el disposant de grandes réserves linanciè- ^5
I res, \e> colonies déjnnirviiès, elles, de ces
palliatifs, livrées à elles-mêmes, ne peuvent
que connaître la famine, el la ruine si la
situation se prolonge quelque peu. ]
' Les richesses considérables dont la na-
ture les a dotées ne leur servent de rien
l! en l'oenirrenee, parce que ceux-là qui
'" doivent les mettre en videur el leur assurer '
" des débouchés se trouvent eux-mêmes
'' désemparés. '-
ls Par ailleurs, celle crise semble démon- ■
lier péremptoirement l'erreur de certains \
n concepts économiques el, en matière, coin- '
. niale surtout, l'inel'licacilé des méthodes
" d'exploitation actuellement en vigueur.
II Ces concepts el ces méthodes, dont l'ap-
''" jilîcalioii en période favorable ou simple-
ment normale il pu enrichir considérable-
',l nient des individualités iiu détriment des
!" coninniiuuités qui produisaient ou qui ven-
rs liaient, s'avèrent, la crise venue, impuis-
III sauts, désuets cl font que nous assistons à
l;> ce phénomène paradoxal, que les individus
'" se déballent dans des difficultés inexlrica-
l's Ides, meurent de faim à eolé de ressources
,>!" formidables, qu'ils sonl ineii|)iibles d'e.x-
jdoiler taule d'argent, cl de slocks de niar-
= eliandises invendables taule d'aclieteurs el
de débouchés.
Les échanges éconoinupies entre métro-
pole et colonies, qui étaient assez, limitées
I ., avant la guerre, se sont considérablement
„n accius depuis- cl ont gagné la plupart des
l - branches de l'activité, éliiblissiinl ainsi une
lu très large interdépendance économique dans i
—- laquelle la position généralement el sur--
!ll!' tout rmaiicièreincnl inférieure des colonies
J'" n'est possible, n'est lenable qu'en période
de recrudescence; elle, devient rapidement
l)ls difficile dès le moindre dérèglement du
mit mécanisme cl tourne au tragique lorsque ;
ca- celte défaillance, se prolonge. i
du C'est le cas actuel dans ces pays dénués j
do de réserves liquides cl où, ne l'oublions I
'"'i pus, «n a créé des 'besoins de toutes sortes.
'" Que faire pour leur permettre de » vi-
vre »!' Entre les conceptions périmées cl
■fl les solutions d'avenir :— èlre la prospérité continue à tous, n'y au-
ji>ii ruil-il jiiis un remède immédiat pour les
|.(,j. sauver île la détresse.
idi '^ vons '!l piu'i'le, dirigeants l'nuiçnisqui,
en adojiliinl ces peuples, ave/, contracté
1 devant l'humanité, l'obligation (le leur ap-
' porter les bien l'a ils et tes progrès de votre
civilisalion.
à ]| s'agit simplement, aujiaii'd'lmi, de
en piirer au pi us pressé : leur assurer le pain.
Ion Au risque de leur taire condamner irré-
nlé- niédiablement celle civilisation el le. près-
uni ''"'' 'F 1' on découle pour vous, vous ne
eut pouvez laisser celle situation se prolonger
' , plus longtemps.
,.'," La minutie avec laquelle l'ut préparée, la
'"'"" Conférence JDcoiiomique Coloniale qui vil
031- s'ouvrir jie.rnud d'espérer que le côté ur-
1111-- gent du ])iol)lème fera l'objel d'un exanien
iinniédiiil.
du Les indigènes el les. colons ont, les yeux
lin- lixés sur la rue Oudinol, d'où ils atten-
dus cll'nl l(; fUl1-
i Mous lormons avec eux le VOMI que leur
', _.' ]>ressniiL «M-'I d'alarme perçu, ils seront sau-
cl' 10 vés bientôt.
Ili",'," L8 Concours-Liposltlon d Horticulture de lananarlve
:'oils ~ !
i ,, l.e coiicouis-oxposilinn ntiiiuvl, organise par
ll0IS ta -Sociélé (Flloi-licull'iire. de. Madagascar, a élé
CS y inauguré rcooiimiciil.
Gouverneur général, à qui s'éluienl joinls les
i ]a memlires des délégalions économiques el Jiiian-
eières présents à 'l'ananav'ne, ainsi que do iioin-
■ ■ tireuses notabilités.
llea- Par la variélé el Fexcullenco de leurs présenla-
ill.l lions, les exposnnls nialga(^lies onl înonliv: leur
SCl.ll S 01' 11 inné' pour 1<( «■ .seienne liorlicole » et l(^s
[irogrès qu'ils oui réidis''s dans ta cullurc ina-
raîelière.
1ère- Lc's Heurs et les légumes oeeiipa'n.'nl. deux
lieur gi'iuides jeiilcs.
, ,i„ Les apports en téginniîs cl en iniils élaionl
non 'moins importants el les spécimens exposés
'1 _ pouvaient avantageusement soutenir la compa-
U1111- raison. ave<; les liieitleurs produits des marchés
ières de. France.
borlé Tous les lois pvé-senlcs ont. l'ail apparutlro lei
i _'. aliondanles i-ossoiirccs alimentaires que peu
If-"1- fournir le. centre
Celle, .manifestation, qui a vivement, inléress-
lieu- les délégués linaneievs. lanl européens qu'indi
lors- gènes, a permis de souligner les résultais lieu
'; renx oblciius par le Service, de FA.gricull.iii'e (•
K 1111- les sociétés ]ii'ivéés de. la colonie. Aussi bien, le
iqlte, culli-valcurs indigè.iK-s paraissent, .posséder d
Sera P',,s l'-[ 1 I'l|,s la leclmique de leur ni..'liei'.
(>'p«l_ !}('s médailles et d<'s diplômes «l'honneur on
.j.-"" élé giraeiensenienl offcrls par la Société local
Nions d'Horticulture ; le Gouvernement général a disiri
A:V. bue aux lauréats de nombreux prix en 1 espèce*
L'Afrique Française j
les Mandais et l'Etranger
Au moment où vonl s'engager eerlaines qu
négociations diplomatiques entre la France
"I d'autres Nations, négociations au cours
desquelles, on peut le dire sans trahir le W
secret des. dieux, la'carie d'Afrique ne iiniii- /?j(
quera pas d'être considérée, il n'est ])as ....
inopportun: de mettre en relief que l'Outre- '
mer français l'orme un tout indissoluble <'['
avec sii Métropole el que le souci de Finie- fil
grité territoriale nationale englobe néces- .1.
sairement ses ])ossessions jji'oclies ou loin-
taines. Il ne peut donc pus èlre. absolument
sans danger pour la France de jouer leur
sort sur l'échiquier 'de la sécurité interna- .r
tionalc en de l'éipiilibri! européen, car, ce.
faisant, la France jouerai! sa propre, sécu- '"
rite intérieure oit romprail son jniipre
équilibre- en tant qii'Jviiipirc coloniid.
Principe d'bumanilé, invoipie-l-on pour
expliquer, sinon juslilier, le colonialisme. '"'
Fsl-cc qu'au nom de celle même huma- (/<
nilé, les indigènes n'ont pas h; droil, ]iour .,.
une fois, de demander qu'on ne lasse pas
(i de leur existence en les vouant aux pro- ■'*'
fonds bouleversements qu'rnlraiiicrait pour
un pays tout enlier un cbiingemenl de ..
régime, de nalionalilé et de cullurc, sans
compter le reslej'_ ' '
I V.e. plaidoyer, nous l'adressons aussi bien (']
à la France, qu'à ses iiilerloeuteurs, aux- ..
quels il doit cire permis (le dire (pie si leur '
besoin d'exlcnsion peu) paraître légitime à
eerlailis égards, le souci qu'ont les inili- j\
gènes de ne pus lètre soumis à des perpé- J
; luels bouleversements ne l'est jms moins
i non plus el mérile d'èlre ])iis eu considé-
! ralion. FI |iuis(pie nous parlons d'hiima- i)
j nilé, il siunble que. c'est là que le mol j
trouverait sa meilleure, application, sinon
sa meilleure signification. ''
Qu'il se trouve, des Français pour oser Q
préconiser ou insinuer une telle, politique /.
d'abdication coloniale, c'esl proprement J
; décevant el. leur atlilnde, dans une telle =
conjoncture, s'apparente singulièrement à
, celle des dél'ailislcs qui admettent laeile-
menl cl d'emblée l'infériorité de Unir pays
pour lequel ils ne voie.nl plus de salut pos-
sible que dans la courbure, de l'échine de- I
vaut, les exigences des autres, et on se de- i
.; mande, quel sens ces nationaux peuvent t
avoir de 'l'honneur de leur nation dont ils
-semblent, oublier qu'elle est doublée d'un j I
empire colonial, qui lui crée des obliga-
e lions.
r ¥A\ bien, non! Qu'il s'agisse de la Tuni-
sie on (lu Tchad, du 'logo ou du Cameroun, i
a l'allilmle. (le, la Fïiin'ce ne peut différer de
a celle qu'elle prendrait, s'il s'agissait (l'une
quelconque, province métropolitaine,
n Le. .Togo el le Cameroun, malgré leur
Slalnl t lès particulier de Territoires sons
x mandat gérés sous le contrôle de la S.l'i.N.,
i- n'ont pas moins — si l'on ose dire —
ingéré la lui cl le française depuis vingt ans,
ir avec-tout ce que' celte situation compte de
i- transformation el d'adaptation économi-
que, intellectuelle el sociale.
= fies elîorls considérables sonl faits dans
„. beaucoup de domaines, après de longs tà-
lonnements, dont les résullals, en .attei-
gnant, de, plus en plus loule. l'activité des
'JV autochtones, créent une atmosphère el
jj', une situation de l'ail dont il" convient que
,,s l'on tienne compte.
n- Nous -savons heureusement, que les deux.
n- maîtres ' actuels (le. la politique exlcricnre
et. de, la politique coloniale de, la France,
'"- >1. Pierre, Laval el M. Rollin, marchent la
'"' main dans la main et que les indigènes des
colonies françaises peuvent, entièrement, se
lier pour défendre, leurs intérêts.
UX A.-.'l. A/.ANCO.
,nl ===========================================
S,K L'Associalion des Étudiants Ouest-Africains
lés
L'Associalion des Eludianls Ouesl-Africains
les résidant, en France, vient .(d'Aire créée'. Elle
eut, groupe en son soin, sans dislinelion de colonies,
sans dislinelion. «l'opinion politiques ou vêti-
sse gi'.mse.s, tous les élmliaiils originaires de FOuesl-
idi- Africain domiciliés à Paris.
en- Kilo f-herehera de son mieux à dégager, an
cl cours des discussions amicales auxquelles ses
les nic-nibres seronl. invités à pre.ndive pari, les
de principes d'un idéal commun, lié de l'accord
entre leur cnllure 'africaine el la culture euro-
on I. pivonne.
:ale Pour Ions venseiguemenls, écrive à M. L. Sen-
iiri- gho.r, 37, boulevard .lomxlan. — Ci lé lini-veir-si-
«'s. tnive, Paris (l'I").
Notre Programme
Noire programme el l'uelion qui en découle, se résument en
quelques mots.
Faire que les éléments épais de la grande Famille Française
en se lapproehanl se connaissent mieux et s'apprécient ; que leurs intérêts
multiples qu'une incompréhension mutuelle rend divergents se rejoignent
pour coopérer ù la grandeur et à l'unité de la Patrie commune; que les
causes de heurts entre nous s'estompent peu à peu pour faire place
finalementà une harmonieuse sgmhiose qui, en affermissant notre soli-
darité, déterminera la confiance mutuel le et la continuité dans l'effort.
Tâche délicate ! soit. Mais combien passionnante, el noble.
El, pour l'entreprendre, quel meilleur facteur, parmi tant
d'autres, que la Presse, qui déjà a fait ses prennes dans les conjonc-
tures les plus diverses et les plus difficiles ?
Son rôle. ici. peut être prépondérant.
Méconnue ou maltraitée, elle peut se détourner de son rôle el
contrecarrer les meilleurs efforts; mais admise et soutenue, elle peut
devenir le plus utile des auxiliaires, inspirer les plus heureuses initiatives,
en suggérant aux dirigeants toutes indications désirables louchant la
solution des délicats problèmes qtr sollicitent quotidiennement leur esprit,
issue de la masse, dont elle exprime les sentiments, quel aliment
n'apporle-t-elle pas à la méditation de ceux qui ont charge de conduire
celle masse vers des devenirs meilleurs? Kl quel mogen de compréhension
et d interpénétration n'upporte-l-ci^ pas à celle masse elle-même, puIs-
qu'elle est si diverse el si éparpillée ?
Il semble qu'elle peut tout cela, pour peu qu'on l'g aide. A celle
fin. il importe de coordonner au plus loi l'action de lu Presse Métropoli-
taine et celle de. la Presse d'Onlrv.-Mer.
Nous avons entrepris de réaliser celte alliance, en faisant appel
à l'une et à l'autre pour remplir notre devoir envers ta Mère-Patrie,
i Les approbations et les encouragemenis sonl venus nombreux,
en même temps que les adhésions et c'est en remerciant les uns et les
antres que nous tendons la main à tous pour les convier ù celle colla-
' borution loyale, fraternelle et. disons-le, prévoyante, et clairvoyante.
"La Normandie" chef=d'oeuvre français z
. iiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiir i.
J'.nviron 3,non ouvriers poursuivent ac- m
uclleiiieiil à Suinl-Nazairc, l'achèvement (t
e Lu Normandie, le plus grand paquebot
u monde. di
Lu Normandie a Hennira .'î.'i.'i mèlres de,
oiiglieur el ,'i(i de large. File jaugera a
(i.ooo tonnes el dépassera :>8 ineuds de a
ilesse. Ses chaînes d'ancre j léseront iî«i d
onnes, ses ancres i ■- luîmes cl. :<3 tonnes e
•liai une de ses hélices. La bailleur totale :»
le, sou gouvernail sera de 16 m. a6. c
Ses deux mais seronl à loi mètres l'un I
le. l'antre cl la plus haute de. ses trois e.he- r
■muées — elles mesurei'oiil chacune /|i) mè-
lres de circonférence. se trouvera, à i
V'i m. :>.o au-dessus du niveau de la mer. (
Lu Normandie, qui est- d'ores el. déjà le s
plus grand paquebot, du monde, en sera i
aussi je plus confortable, le plus élégant et i
le plus luxueux.
Ses ponts promenades, .dont, l'un, qui. I
s'élendra, sans obstacle aucun, de -pari, et
d'autre du-navire, sur i.'Vo mèlres de Ion- i
guour el n de large, sera rouvert en son
entier d'un revêtement en caoutchouc; ses
prestigieux ' « sundeéJis »; son jardin d'hi-
ver, merveille qui sera située au-dessous de
la passerelle el. dont les vastes baies s'ou-
vriront, sur les splendeurs de la mer océane;
sa salle de speclaclc où alterneront les pré-
sentations cinématographiques-cl les pièces
lliéàtrilles; la salle à manger des premières
classes, longue de tjo mèlres el. décorée
avec un faste auquel préside le. goùl le plus
sûr cl le plus exquis; loul, enfin, a élé mis
en oeuvre pour obtenir ce triple effet.
La sécurité du navire, a l'ail, l'objet d'une
élude, tonte particulière. Les cloisons des
cabines seront, revêtues de plaques
d'amiante. Chaque local sera muni d'un
délecleur d'incendie. Ce (létcclcnr, si la
lempéralure ambiante, s'élève par trop dans
■tel ou tel seclcur, avertira automatique-
ment le. poste des pompiers de La Norman-
die, et. arrêtera le fonctionnement des■ ventï-
lalenrs dans le sexlenr intéressé.
On a fait, mieux encore, en munissant
les plafonds de Irons, appelés « trous Pu-
gnel, », qui permettent l'arrosage du loc.d
dont l'accès serait momentanément, impra-
ticable, pour une cause, ou. pour une autre.
Les panneaux d'évacuation des passagers.
I installés dans les coursives seront de sui-
I croît phosphorescents, à seule fin de. dc-
mciu'cr a tout msliml lisibles, mcine, en cas i ,,
de panne d'éleclricilé. |
Tout, dans IM Normandie, sera à l'échelle ,
de ses dimensions vraiment, gigantesques. f
Le, eonunandalil. de ce lilau (les mers ,
aura sons ses ordres, outre le commiiiulânl
adjoint et le. second capitaine, i) ol'lioiers ;
de, pool aidés de :>. élèves ofliciers, 17 offi-
ciers -mécaniciens aidés de 19 assistants el ]
:>.()U hommes d'équipage,, non compris dans ,
ce chiffre, les 8.médecins, les :>. inlirniières,
les .Ho électriciens, les 7 imprimeurs, les
j) coiffeurs cl, le 1 G .musiciens du bord.
.S'ajoutent, du resle, à cet. équipage :
187 cuisiniers et aides de cuisine, e, bou-
chers, (i sommeliers, 10 boulangers, GaS
stewards, :>.r> femmes de. chambre, 108 ma-
rins, ifi mousses el :>.<> garçons de sonne-
rie.
Les services d'approvisionnements bord comprendront, à chaque voyage :
a.iGo carafes, 57.600 verres, gobelets cl.
coupes, 5(i.S8o assieLI.es, aS.i'.m soucoupes,
a.S.iao tasses, 770 cafetières, ia./|5o cou-
teaux, v5.3/|0 cuillers, 1/1.100 fou ici ici les,
a.090 plats de service, a.Sao plats, 1160
pois à lait, Goo vases à Heurs.
La lingerie, de son côté, n'aura absolu-
ment, rien à envier aux. services d'approvi-
sionnements, avec, ses 08./100 draps, ses
i;).aoo taies d'oreillers, ses 1/1.570 nappes,
ses 180.000 serviettes de table, ses /18.000
serviettes pour brcald'asl, ses AS.000 ser-
viettes à.thé, ses G.000 lapis de, bain, ses
3o.ooo serviettes éponge, ses ifio.ooo ser-
viettes de toilette, ses A0.000 serviettes de
cuisine, ses 3o.ooo serviettes d'office, ses
1G.000 tabliers bleus, ses /jfi.ooo torchons
de cuisine et ses 5.800 couvertures de laine.
■La Normandie, emportera à chaque
voyage : 70.000 «mis, 7.000 poulets, iG.ooo
kilos de viande, 80.000 kilos du glace,
a/1.000 litres de vin, fi.f)5o bouteilles de vin
vieux cl. de -Champagne, a.600 bouteilles de
liqueurs, ifi.000 litres de, bière el 9.500;
bouteilles d'eaux minérales.
Jïnluij 1100 postes téléphoniques seront.
continuellement à la disposition des ser-
vices du bord et à celle des passagers.
La France a: maintenant, grâce à La Nor-
mandie, chef-d'oeuvre de la « Compagnie
Géiiiérale Transatlantique », ira ambassa-
deur qui lui fait dans le monde entier
le plus grand .honneur.
Les Colonies ;S';
et la Politique d'Association »m<
_ „ |>nrli
pire.
M. Henry de Montherlant a déclaré j (,
récemment : « Il ne s'agil plus que de voir ,.,,ss,
comment une nation peut concilier son nue
intérêt avec la justice el avec les sentiments l'ass
d'humanité qu'elle doit à ses indigènes el réali
qu'elle, se doit à elle-même. »
L'auteur des Bestiaires, avec les maîtres P«*
contemporains, s'applique à cultiver tout
à la fois le corps et l'esprit. II nous ; ;,.
invite aussi à nous ligurer la nation comme Pari
un être accompli qui doit 'maintenir en F.ls
harmonie son action cl sa pensée. *'".''
Fsl-ce à la noblesse de ce dessein qu'il Î'.'^'J.
faut attribuer l'angoisse que décèlent K;s 1 ,
paroles et les silences de ce bel écrivain jon,
quand i! s'agit du problème colonial i' .suii
L'inquiétude dont fait montre M. de diri
Monllierlanl csl i;n signe des temps. Aussi ,<
bien, lu presse métropolitaine s'applique t;il»i
depuis quelques aimées'à renseigner de son Sun
mieux l'opinion française des litiges coin- ',;t''
nianx. '/«J
L'opinion de la métropole paraît à ce "'"
point de vue d'autant plus iniporlaiilc ,-i
qu'on juge, en son nom. ces -différends. ,.„/
On sait du reste, que les cas sonl fréquents un
où cette opinion csl impuissante. C'est le ri-t,
cas des opinions locales de- colonies. ■'Files ee.l
peuvent s'épauler entre elles et à la métro-
pole lorsqu'il s'agil de redresser une erreur sa_;
ou im excès. Fn leur offrant ce moyen, *("
notre action est conforme à la pensée clas- 'I"
sique : « Faire que ce qui est juste soit
forl quand ce qui csl fort n'est pus jusle. » =
Lii nécessité de soutenir ce précepte nous .
csl eoiilirinéi! par lii crise, que nous Ira ver- I I
sons el dont certains économistes Itoiivcnl Ll
le foniienienl dans l'affaissemeul du prin-
cipe de la confiance entre les hommes.
Nous croyons en effet qi:e lu colonisation, L
comme tout commerce, vil par la justice, ni
qui entretient la confiance cuire colons el pi
colonisés. à
Au demeurant, ces vues entrent dans la d
politique d'association, recommandée par u
i\i. Warrant. Si l'ulililé des élites, auxquelles
le Ministre, s'adressait, est de proposer des d
■ J exemples de eoiiliance et de fermeté., dans 11
l'a justice, le temps n'esl-il pas indiqué q
d'éprouver les mérites de ceux qui nous g
onl inspin': confiance el respect, en les b
s guidant dans le rôle qui leur siedi' d
^ Lui ter contre les énergies de peuples i
s sains, faille, de pouvoir les supporter, r
serait une, formule de décadence. Une, civi- s
' lisalion robuste, comme l'est la civilisation s
s méditerranéenne, qui s'est édifiée selon
> l'idéal du développement le plus complet (
s de l'homme, si! doit de. laisser libre jeu à J
l'activité de ses disciples et de les éduquer 1
dans cette intention. 1
'"( On se trouve actuellement en présence. :
° d'un nombre, trop restreint de capacités
'" indigènes, faute d'organisations de l'ensci-
:" gnement approjjriécs iiux diverses colonies.
En attendant que cette condition de
11 culture soit possible, il. parait juste que
• des bourses suffisantes soient accordées aux
'-' étudiants qui; poursuivent leurs éludes à
*> l'extérieur.
ll" L'on comprend mal que celte faveur des
,s' bourses soil, considérée comme l'achat
)0 d'une vocation pour quelque spécialité
conforme Ji des intérêts politiques ou éco-
'!" mimiques, quand on a été à l'école des
' 1" maîtres qui donnaient au mot humanité
os un sons profond.
;s' Pour pou que l'on se soucie des risques
00 que court l'esprit français dans l'activité
:r" coloniale, on se trouve impolitique de
iCS refuser ces devoirs que l'intérêt, engendre,
"J" autant que seraiI injuste un indigène qui
"c en demanderait d'autres. C'est cet, équilibre
5ciS dont dépend la confiance, que l'on tentera
ns de maintenir ici en donnant à la presse son
1C- véritable rôle, DANIEL GOIIIÏN.
i'IC ■ ' ' ^^
>oo =====
ce
,i,i JLie Chômage au Sénégal
de —— . ;
>oo; ]JC cliûniagc sévil nclnc'llciiiciit' à Dakar avec
une •particulière acuité. II semble siirloul nllcin-
nnl, dre les citoyens français -de couleur. Près da
;er- '2.000 d'entre eux errent présentement sans em-
ploi. Bien n'a encore élé prévu/ pour leur venir
, nu aide.
Les maisons de commerce de la place, cl les
1130 cnlrepreneurs de travaux d'hilérêl. public 11c
s*il" poni'.raicnt-ils pas l'aire appel à celle niain-d'ceu-
ticr vie, au lieu de requérir l'emploi de la main-
■''(l'oeuvre étrangère i1
informations coloniales
—♦—
Objets perdus
Si l'on peut se peiniellie d'acorder crédil à
cerlains bruils cuiuxuil arluellenienl snus le
manleaii, un ancien colonial répondant au nom
de .M. Vasseur, auiail suisi il y a i|uc!ipi (s se-
maines l'Agence tiéiiérale des Colonies. -— les
uns disent par éeiil. les antres altirinenl «pie ce
11'csl qui: v.iibalenieiil. — d'une demande de
résiliation d'objcis qu il aurait anlrefuis ]nè|és
à cet organisme.
On n'a pu relronvcr jusqu'ici, dans les, écri-
lures de l'Agence, Iraces (t* juèls avaient poinlanl élé .'ousenlis tors de rorgani-
salion d'une expesilion eulièreineiil corisacrée
ù nos possessions d'Ucé:mie.
On ne laisse jr.is eependanl d'alfiinier que,
parmi les objets réclamés par M, Vasseur, ligu-
raienl nolaminenl r'eux « likis », ilonl l'un se-
rait estimé environ 12 ou 15.000 franes.
sxx;
Etats Généraux d'Empire
Ou vient de Toiider à Paris, sous le nom
d'/i'fi'ts Oénéivux ti'ICinpire, un organisme do
propagandi» dont les elTorls paraissent mériler
d'elle encouragés.
Les membres de celle association nouvcHe —
secrétarial : .Soeiélés Savantes. 28, rue .Serpente,
Paris ((>"), Tél. Odéon 5ti-7(i — se proposent :
1° De. provoquer, au cours des réunions pu-
bliques cl graluites. qu'ils «lonneronl tous les
jeudis, à 20 11. 30, aux .Sociétés Savantes, te
rapproeliemenl des rares dilïéreules qui eoiisli-
lue.nl la France de cent initiions d'ànns cl,
faisant lable rase de loule dislinelion d'opinion
politique ou philosophique, de leur apprendre
à se connaîlre:
j 2° De perini-ilie rintégi'iilion «le <"cs races
_ dans les l'orees vives de la Xaliou, pour les
acheminer vers une fédération de peuples libé-
rés au sein Je l'I-juipire ;
3° D'aider « la 'formation J'uiiè iKiuvelle doc-
Irine liunianisle, leiidanl à la réalisation d'une
parl'aile liégénionie sjiiriliu'lle à travers l'ivin-
pire. ele., etc.
Le programme des t-Utils (ii'iiéronr il'ICtiipire
resseinhle à «pielipies nuances près, mais sous
une forme essentiellement laïque, à celui dont
l'association -■!'' I.ueeni poursuit la patiente
réalisa lion.
Pas de vraîe colonisation
sans petits colons <
Lex Colons l'ivnçitix, — 2'J. rue. Caumurliii, w- '
Paris (il), téléph. Opéru 1,1-25, '— organe de q""'
l'.'lxsocèifion A'dd'onidc des Colons h'iviu;ais. Icri
souligne, à jaslei lilre, dans son dernier nu- J
niéro, que l'ancien iioiivcrneur général de ,,n,
l'Afrique Ijpialorial.' l'iancaise. ÏM. Itaphaël ,|v
Anlonelti, ,-e rendant tardivement à leurs rai- i '
sons, la véi'ilé liièlue. a tenu à déi lincr ce. qui
suit, avant de (piitler les vastes territoires qu'il *
(liriL'cail depuis div ans. " .v
. ' • • t
<( f.M/rit/iie l'tl'inloiHili: l'rnn^nise., aussi liolii-
loblt: tiens loalrs ses fuirltes (/<><' /','luicn'ipic
Suit, est ■prf.le. à iiçcitriltir, non pus îles ialel- (' l!
Ic.cluels, mais (1rs ouvriers, des eultieuteurs. vei
qui y chercheront, non pus lu fortune, mais éla
dm: vie. meilleure ijue. eelle. ipic leur procure cul
une liai ope surpeuplée. ,',(|,
A'OHS «colis d'ailleurs déjà de ces petits cotons
qui feront' l'Afrique nouvvltc. Chacun d'eux est '.
un éducateur yxiur les intliucnex
mit. lie voilà le meilleur enseignement' C'est I"'
celui que. l'iniUi/cuc. reçut) du colon. »
On a mis liien longtemps à revenir au\ î '
sages cl libérales coiiceplions de tlugemiil. <".e '"
sonl pourlaiil (ÎIIC.N <|ni oui tail de l'Algérie. <;<; P"
qil'eile csl, — grâce aux bienfaits de la petite P"
colonisalioii. m;
! Lemyitieûu"i]umping"japonais ;
Lii pojndalion du «hipoiv vu croissant.
]/'lùnpire du Soleil Lc.viml'u'a ]>iis de coin- ''
, nies. 11 a, pur contre, besoin de. matières "''
I jueinières Les gi'iiiules nations si; refusant '''
à importer (die/, lui cerliiins de leurs pro- '''
u dtïils, l'orcc. lui a élé de subir la crise sur "
r un plan tout parliculier. v
!S 11 n'y a donc pas, à proprement parler, "
ÎS d'invasion des marchés éliiingers par les
is marchandises japonaises, ("e qu'il y n cl ce l1
lé qui csl, c'est que, d'une part, le .lapon, ''
is grâce à su rationalisation, a eu, jusqu'ici, ''
•s beaucoup moins à souffrir du malaise mon-
«liai que d'autres pays, cl que, par ailleurs,". '
es il il eu le bonheur, nicllanl à profit cette '
r, rationalisation même, de pouvoir assurer
i- sur certains marchés l'écoulement progrès- '
m sif de plusieurs de. ses produits.'
in L'Angleterre a prétendu — inan;euvre
et de guerre économique qui n'aurait dû ce- I
à pendant tromper personne — que le. Jupon I
cr avait volontairement dévalué ses marchan-
dises d'exportation, à seule fin de leur '
ce. assurer de plus faciles débouchés.
lés ' La ehule du yen, étudiée de près cl
ci- sans parti pris fait justice de ces racon-
es. liirs pour le moins tendancieux. La chute
de du yen n'est pas, en effet, le. l'ait du
|iic Japon. 3511c est le fait de ccu.x qui n'ont
ux pas eu ou qui ont feint de ne pas avoir
; à confiance on son avenir. Ils l'ont mis dans
l'obligation de prendre, toutes mesures né-
:1es c'essaircs — Loi du 3 juin iq.Hi — pour
luit éviter la fuite de ses capitaux,
lilé Somme toute, le .lapon ne doit son ex-
eo- pansion commerciale ni à des subsides
des étrangers, ni à la dévaluation du yen à
lilé laquelle on l'a acculée, ni même au
« dumping social » qu'on semble vouloir
ncs maintenant lui jclcr à tout moment au vi-
vilé sage.
de 11 bi doit, à sa rationalisation, cl à elle
Ivc, seule. Celle-ci a pris son essor au lcndc-
qiij main de la guerre, pour commencer à
\yf0 battre son plein en 190:1., — cola grâce, au
lera rendement de la production faite dans de*
son conditions meilleures, au travail fourni par
N. une main-d'oeuvre excellente el à un em-
ploi de plus on plus accentué de lit ma-
^= chine. .
_ Dans la production du colon, par exem-
Ç*M pic, la baisse du prix;.de revient résulte.
moins de lu réduction des salaires que, de
avec l'amélioration dos conditions do travail.
lein- En résumé, contrairement à ce que pré-
s J'-' tondent, des prophètes do mauvais augure,
,;m" le commerce japonais est par trop insigni-
vonu fiant pour pouvoir concurrencer jamais
, p,s avec fruit, le commerce mondial dos nations
0 ,)C européennes.
l'oeii- An surplus, ses importations ont lou-
nain- jours été jusqu'ici en excès sur ses expor-
liilioiiSi
Caveantconsules! La
.—-♦—~
Nombreux sonl les Français qui onl pris
depuis quelques années l'habitude d'aller .
passer leurs vacances d'été aux Baléares. ...j 1 .
C'est ainsi qu'on appelle un groupe de ' ' '
six îles méditerranéennes inscrites en Ire .J""'.".r
rilspagne, leur métropole, dont elles ne P".hliqi
sonl séparées inie par un canal portant uuni.- 1
1 ■ 1 V- 1 • iiiielon
■leur nom, el la >ai(laigne. '
La plus célMire des six csl Majorque. On l.'irt
l'a suindimiiée u l'île du calme » on en- pour 1
corc a l'île dorée n. Lllc'a pour cljel'-lieu être n
Je port de Pahnu, ville de 80.000 Ames el I d'uhor
en même temps, si l'on peut (tu moins se j justice
permettre de s'exprimer ainsi, capitale des c.onsla
llaléares. lilé de.
C'est à Pahna que naquit, il y a sept défaill
siècles, le célèbre auteur d'.dr.s' Mawui, tare c
Itayniond Lulle, écrivain de tilleul, qui fut soir pi
le chercheur de pierre philosophait: le plus compi
réputé' de son temps. rentes
Viennent ensiiilc Minorquc, clief-lieii de que, p
Porl-Mahoii; Caln'era, où 'furent, déjiorlés, l'une
en 1808, les soldats français laits prison- lieties
niers à la suite de la honteuse capitulation .sucer
du général Dupont, à Haylen; Forme»lera, mc.itle
Concjcro. qui doit son nom aux lapins qui pendu
■ y prolifèrent et y llorissenl, el, enfin, jviça En
ou ibiy.ii. Hi.cnf
Le climat de ces six îles csl tempéré. On menti
ne sait si c'esl le bleu ilu ciel qui y re- près
llèlc l'azur de. la mer ou inversement. La 'leur
vie y csl facile, le littoral d'un pittoresque mis 11
à la fois lumineux, reposant el farouche. soulei
On y tombe, à loul niomenl sur des mer- lifiée>
veilles île la nature. On Irouve l'uiic des rcr I'
jjlus connues dans les environs de Publia. =====
II s'agit des fameuses grolles du Drarh,
(bail le Théâtre des Fées est drapé de sta-
lactites el de stalagmites d'une splendeur
jiislenienl célèbre de par le inonde.
Les Baléares — ses autochtones sont par 0(111 [I
ailleurs loule bonhomie el toute serviabi- UUlih
lilé — les Baléares ont, par conséquent, .
s tout ce qu'il faut pour plaire aux estivants M)S'
de Ions pays et méritent amplement, à tous —
1 égards, la vogue qu'elles connaissent, ac- HA.ÎV
liiellemenl. QQQI
*** 500 '
S On ignore, peut-être, en France, el 2QQ
m'aie ilans les milieux les plus autorisés, ggg
e que les Baléares sont, depuis [dus d'un an, 599
:, territoire militaire. 500
La Képuhliquc Espagnole, si nos rensei-
0 gnemeiils sont exacts, a, en effet, oublié 100
'} d'y abolir l'étal de siège'qu'elle avait cru 500
'" dc\oir y proclamer, lors des mouvements j™}'■
JJ insurrectionnels qui ont troublé l'Fspagnc, rnn
il y a un petit peu plus d'un an. CQQ
t-_ Celle situation paradoxale — ne Irouvc-
(( I-1 >n jiiis. loul de même, paradoxal le tait
f. d'inviter les touristes du monde, entier à
s. venir passer leurs vacances .en des îles en
i;.' étal de siège? -- n'a pas été sans créer «le 500
étranges est celui qui consiste, à n'exiger
''* (pu- (tes seuls Français désirant séjourner' gAA
('( plus ou moins; longtemps aux Baléares, des 599
,sl permis établis en bonne et due forme. 375
Autre chose encore cl qui est de noto- 100
nélî: publique : les Baléares sont à ce point
^y infestées de touristes allemands, (m'en est 250
<,<, parfois porté à croire qu'elles sont, comme
ile par cnctianleuienl. devenues colonies aile- ï„„
mandes. " ' 10°
— II importe, en tout cas, de signaler que JQQ
nos anciens — el futurs --- ciuieniis, onl jQO
jn réussi, en se jouant, à ■l'aire peu à pou 100
|y main basse sur l'ensemble des points, stra- 100
logiques que coniliiiiiide Ce groiqje d'îles,
ni Ils y ont essaimé de lous côlés des pe-
.|„. lilcs maison* de rien du loul, qui pré-
,.,.s sentent ceci de parliculier, qu'elles sonl ;™
ml démontables et «pie leurs soubassements
r0_ recèlent, pniiiît-il, d'iinincnses réservoirs Agr
sll). à inazout cl de^ dépôl-niagasius de. vi-
vres, gorgés «le tontes sortes de. mareban-
ler, 4,i«,s- . 101
|(,s A-l-011 reniarqiic, d autre part, ce riip- 10(
(.u proclieinenl s'impose de bii-uiènie - - que
l)n les Allemands finit actuellement des pieds 101
j(,| el des mains pour essayer de s'implanter en
on[ Océanie cl qu'ils onl organisé à net effet à ^
irrs ■'■ Piiris, boulevard des llaliiuis, une Agence "1
(,t|y de Benscigncinenls qu'on peut, à juste ti-
m;|. Ire, considérer comme lui cctilre d'espion- ^Q
|1(,s iiiigi! économique! 1 IQ
YenI-on mainlenanl savoir à quoi les
lvro. Alleniiinds installés aux Baléares jiasse.nt le
ct._ plus clair du temps de leurs villégiatures If
poii Pi'olougées.e 1C
iian- ji^ I''-0'"- 1' dans'les parages immédials «le :;
|(.ur ces îles.
A
s (,| A la sonde,
con- <-n,! P(A-<'henl-ils:' 2!
bute Bien, hormis les bas fonds, les hauts li
l'ont *lllft ' on osl susccpliblc de rencontrer on 5
lYOjr iirrivant à bailleur di;s Baléares.- ^
dans Pèclui bien extraordinaire, n'est-ce pas:' \
. IU'._ mais qui ne l'est jias lanl, (pi'on le croit,
pour pour peu que l'on veuille bien se donner
la pchic.de réfléchir.
1 {%x_ Les Alleniiinds sonl, gens pratiques et •]
isides doués d'esprit de suite. Ils pensent à la \
cn ':, guerre et la veulent. La voulant, ils lu ï
, ,m ]iréparcnt, avec méthode. i
niloir 'jCS Baléares, dans leurs anticipations
(U vj. belliqueuses, doivent servir de refuges à
leurs sous-marins, de centre d'où ces mo-
11 elle dernes corsaires pourront rayonner sur
endo toute la Méditcrianéc, au grand dam dos
ccr à convois maritimes reliant, la France h son
,ce, au Afrique du Nord.
1S dCs Q"u deviendrait, la France si, en pleine
ni par guerre, on la coupait sans rémission de la
11 cm- France Africaine! 1
,, ]m_ L'Allemagne jirévoyaiiic ne cherche pas
autre chose,
exem- Cuve.anl consules!
résulte =
Jïf; <1c Mesures transitoires en A.E.F.
ic pré- ^** —
ugure, Au cours de sa première réunion, Ion 11e sous
iisi«iii- l;i présidence du Gouverneur général Benard, Va
jamais' Conmiission permanente du Conseil (l'adiiiinis-
ivilions Ira lion dé l'A. lî. P., créée par le décret, réor-
ganisant. l'iKliiiinisli'iilion de celle colonie, a
approuvé les mesures transitoires assurant le
il ton- fonciionnemcnl des services jusqu'au lw jnn-
expor- vier 1935,de lu nouvelle organisation.
La justice doit être rendue aux Colonies
avec diligence et sans défaillance
Le ministre des Colonies a adressé à
MM. les gouverneurs généraux, gouver-
neurs des Colonies, commissaires de lii Bé-
pnblique au Togo cl au Cameroun et l'ad-
ministrateur des îles Saint-Pierre cT Mî-
q.iielon, lii circulaire suivante. :
l.'iciivre entreprise pur le gouvernement
j)our restaurer l'nutorité de l'Elul ne peu/
être menée 1} hien qu'en rétablissant loul
d'abord la confiance de lu nation dans lu
justice. J'ni élé malheureusement amené à
constater, depuis ma nomination en qua-
lité, de, chef du département, que. certaines
défaillances dans le corps de la muqistru-
lure coloniale étaient, de, nullité à affaiblir
son pre.sl.iip: aussi (n'en parmi ceux de nos
compatriotes qui résident dans les diffé-
rentes parties de notre empire d'outre-mer
que parmi tes populations indigènes. Or,
l'une des préoccupations les plus essen-
tielles d'un Elut, colonisateur doit être, d'as-
surer lu distribution de la justice, dans les
meilleures conditions de célérité el d'indé-
pendance.
En ce qui concerne plus particulière-
ment les affaires financières, des juge-
ments n'interviennent fréquemment qu'a-
près de longs délais ùnpulnbles ù In len-
teur des expertises. Il importe qu'il soit
mis un leiiiie, à de telles pratiques qui, en
soulevant des critiques trop souvent jus-
tifiées, seraient susceptibles de, déconsidé-
rer l'uelion des parquets.
En second, lien, lu justice doit jouir,
d'une, indépendance absolue. Il faut qnç
cesse définitivement la regrettable. Iiabi-
Inde prise par certains fonctionnaires de,
l'ordre judiciaire de faire appuyer leurs
demandes auprès de mon département.
Lu distribution de lu justice, dans nos
possessions: d'oiilre-mer doit èlre. assurée
d'une, façon impeccable. Le succès de no-
Ire a-uvre civilisuhice ipii porte la marque
des plus nobles traditions jranç.ais'es csl ù
r'' priu\ Signé : Louis BOLMX.
*
* *
Les indigènes de J'empire colonial fran-
çais, qui ont eu tant el pendant trop long-
iemps à souffrir de ce que M. Alexandre
Yarcnnc s'est laissé aller à appeler un jour
la justice de. race, sauront a coup sûr un
gré infini au nouveau grand maîlrc de la
rue Oudinol, d'avoir osé prendre en consi-
dération la plus fréquente et non la moins
justifiée de leurs doléances.
11 est à constater que, sur le plan colo-
nial, les mesures vraiment libérales et sa-
lutaires, émanent le plus souvent de per-
sonnalités politiques considérées à tort ou
à raison comme modérées, voire réaction-
naires, Umdis que les mesures les plus
défavorables au sort des indigènes colo-
niaux, sonl. la plupart du temps laMivrc
des ministères qui se réclament d'ordinaire,
de l'esprit républicain le plus pur.
LA VIE FINANCIÈRE
Cours des Principales Valeurs Coloniales
========================================== Le
TU. Cours Cours IV-ni
m. 15 Nov. 3(| Xov. <.,„„.
MANQUES et SOCIÉTÉS FONC.IÏÎHKS éJ,"
5001 Banque de l'Algérie.. ..7.600 » 7.650 » Côte
500 Compagnie Algérienne 1.275 » 1.260 » Gliai
500 Ct. Fonc. Alg el Tunisie.. 574 >' 574 » Gii>(
500 Banque de l'Afrique Occ. 377 >» 352 » Héui
500 Banque de la Kéunion ... 2.625 « 2.546 »■
500 Banque de l'Indochine ... 2.000 .-2 045 >- ,,
500 Crëdil Foncier Indochine.. 38 50 46 50 f „,.,',
— — part 218 » 238 » |1;||
100 Crédit Madagascar .... coin
500 Banque de la Guadeloupe. 2.125 » 2 075 » '
500 Banque de la Guyane ... 1.990 • 1 751 » ni„
500 Banque de la Marlinique. . 2.300 » 2.220 » I! 1»
500 Ciédil Foncier Colonial... 80 >- 79 »
500 Société Fin. Fr. et Colon. 18 50 18 » ,;
MINES «'«'-s
... Mokla-cl-Hadid, joui» 1.500 »|1.695 » ,,,„,.
500 — — cap 1.965 «12.120 >- '.„"
500 Alg.-Tun. (Omnium).. .1.420 » 1.420 >• son
500 Gucrgour 380 » 381 » m'.,.
■ ... — part 190 » 192 >- j,;,
500 Ouenza (Société de f). ■ . 360 » 328 » ,„,f
500 Bou-Thaleb 3f> »» 36 » „li(:
375 Ouasia-Mcdoula 275 » 290 » ?,.
100 Djct)Cl-Djéri5.(act. nouv.) 595 » 799 » <
—- — (acl. de cap.) 695 « 899 » 1m.
250 Douaria (Mine de) 163 » 135 » |L,«
— — (part). . . 70 » 68 50 t,
100 Fiilémé'Gambie. 7 » 7 » 22.
100 Minière du Congo (ncl.).. 12 ». 11 » ji);
— (pari).. 360 » 305 »- ,„,
100 Antlirnc. du Tonkiii (acl.) 24 » 23 75 a>tt>
100 Charbonnage du Tonkin... 1.240 "1.235 »
100 Le Nickel 250 » 298 ». 15
100 Tekknh (net.) 418 ». 415 •>
— (part)..... 1.140 » 1.115 » le,
PHOSPHATES cl ENGHAIS ''J
100 Pho.pl,. de Constant, (acl.) 222 » 231 »
100 Phosph. de Gnfsn (act.).. . 381 »» 399 » fr
— ■ — 1/5 pari 494 ». 495 » lii
250 Phosphates Tunisiens 62 25 65 »
CAOUTCHOUCS f,'
100 Padang (Caoutchouc) I 214 »»| 232 » «t
- 100 Cie du Cambodge 132 ». 154 > 't
:: ... - - (pan)-.. 3.975 >» 4.475 »
■i 100 Caoutctioucs de l'Indochine 215 » 257 » 8
, ... — 1/tOpait.... 930 >» 1.125 »» «<
; 100 Indoch.Cull. Trop. (act.).. 13 50 14 50 <~
j. ... - (pari) 224 » 237 »»
100 Suzannah (acl. nouv.) 145 » 158 » S
.. — 1/100 part.... 282 ». 339 >» ■
- 100 Terres-Rouges 164 »» 200 » '
100 An-Loc (Plantations).... 117 ». 141 » '
l(Sv AGIUCULTUlUî et INDUSTRIE ,
«s 100 Vignoble» Méditerranée... 130 » 122 » 1
100 Chap. de Gendarme (act.). 181 »» 187 »
...... — — part.. 3.165 »» 3.220 » •
' 100 Moulin» Maghreb (act.).. 28 >» 29 » '
__ _ ,»„.. 8 50 7 50
250 Brasseries du Maroc (acl.) 303 » 303 »
— - part. 2.690 » 2.550 »»
250 Cuit. Trop, en Afrique.. . 4 » 4 .»
Is 100 Kong (Cie Fse de) 22 » ....
Is 100 Sangha-Oubang. (Cie For.) 15 25 14 25
;n 500 Distill. de l'Indochine .... 440 »» 495 >»
250 Rizeries Indochinoises.... 45 » 41 »
, ■, 100 Rizeries d'Extrême-Orient ... ....
•V 500 Pointe-à-Pitre (act.) 143 » 147 »»
11'_ ... — part ! 500 >»| 535 >»
EAU - GAZ - ÉLECTRICITÉ
cl 100 Secteur Voùles d'Alger... 44 >» 50 »
lil 100 En. Elec. du Maroc (sér. B) 1.479 » 1.447 »
lil 5' 0 Eaux et Electr. d'indoch. 980 » 1.010 »
500 lndoch. d'Electr. (cap) .. 475 »> 471 »
)HS Algérienne Eclairage 305 »> 320 »
à '.''••••
no" SOCIÉTÉS COMMERCIALES
sur
.w 100 Peyrissac . .... . .1 47 >» 53 »
,' , 500 Cie Fse de l'Afr. Occid.. 1.230» » 1.206 »
' 011 500 Ouesl Afr.(StéCo'm.del') 141 » 137 ».
250 Ht-Ogooué(CieFfee)(acl.) 15 50 15 50
■uic . . _ part . 426 » 426 »
; lil 100 Marseillaise de Madagas.. 670 » 670 »
100 Indochine (Com. Fran.)... 203 » 200 »
pas 250| Union Corn. Ind. et Atr... 26 501 23 50
COMPAGNIES DE NAVIGATION
500 Chargeurs Réunis (act.).. 84 »1 102 »>
=== ... — — part.... 110 » 110 »
C 150 Transat. (Cie Gle) (ord.). 13 10 18 10
>r' 150 — - prioriié. 8 25 7 25
250 Mess. Maritim. (acl, priv.) 27 » ■ 27 »
sous 250> __ _ («et. ord.) 22 » 24 »
I, Va 200 Chalandage Indochine 46 » 45 »
inis- 500 Messacer. de Cochinchinc.* 151 » 168 n.
L'Agence " Méiromer " décline toute, responsabilité
quant aux cour
Le Directeur-Gérant : A.-J. AZANGO
1MP. B. SAtABB, 7, TWV. DE LA 1ÎOUM3-R01JGE, PAWS-Q"
EMPRUNTS COLONIAUX
l.e Journal officiel ;\ publié un (îvis rcliilif i
IV-nii^ion de nouvelles Inuielies (t'einiirunls ;'i
ccnciirrence des nuinliuits effectifs suivants :
Afrique liiiuiilorinle Friinv-iise TO.tJOO.OtH)
C.uneroun 13.500.000
IV.le des Soiimli.» 19.000.000
Oiiadelouiie 19.700.000
Giivune ' 4.820.000
Itéi'iuion 23.000.O00
Soit un (..lai de 15U 020 000
Les emprunts .1 conlracler ferniit émis sous
forme d'obli^alions -5 % d'un montant nomi-
nal de 1.000 francs, avec possibilité d'établir des
coupures de 5.000 francs. I
C,E Française ûM'Afrip OccldicDlale j
Conslilnée le l" iiofll 1887, celle sociélé «no- I
nytne csl parmi nos entreprises eoluniiiles une I
dès plus anciennes cl «les plus iinporlaules.
8011 ti'iè.jiv. social, se trouvant à Marseille, elle
possède des succursales à l'aris, à Houleaux >A
en Ailfdelerre, des agences el des faclories au
Sénégal, au Soudan, à la Côle d'Jvoire, en (Gui-
née française, au Cainei'onn. au Dahomey, an
To«o, au Ijnbon, au Mnycii-<'oiiî,'(>, en (juinée
portugaise, au Libéria el dans les colonies an-
glaises de (.iam'bic, «le lii Cùle d'Or, du Nigeria,
de .Sierra-l.éoiie.
<.'.oiiune toutes les affaires se. livrant au coni-
inerce. de l'exporlatiun et de l'importation imt (
les colonies, la soriété a forleiiienl souffert de I
I» i-vise el ses bénéfices nuls sont descendus de I
22.9I.8.0IX) rnincs en 192!) à 5.388.000 francs en I
1933 [dèdilelion l'aile (les charges de loule nu- I
Inre, 'de l'inlérèl de ô % aux actions «^1 des jl
allu'ibulious sliilnlaires). I
An 31 décembre J933, le bilan totalise
15().4(i4.039 francs.
Le ciijiital (7 ■îiiillinns à l'origine) est actuel
leinenl de 25 millions (des distributions d'ac-
linns griiluiles ayant d'ailleurs élé elTcetuées h
I plusieurs reprises).
L'ensemble des réserves s'élève, à 85.612.251
francs, non compris 3.588.22!» francs de béné-
fices reportés.
Kn regard «le. 13.480.250 francs de «'.rédileilrs
divers, ou Irouve. à l'aclif : 1.017.231 francs
(l'es|iè:'cs en caisses, 8.213.017 francs de bini-
, (|uîers, 11.262.465' francs de. portefeuille,
t 458.535 francs de (K'-bileurs.
„ Les lerraius ct immeubles sont inscrits iionr
» 86.950.021 francs «pialiil il existe, dans les ré-
„ serves un fonds d'aiiioilissenienl d(^ 19.(iDO.000
0 fran.-s.
„ Li's coinploirs (l'Afri(|ue. el succursales élran-
„ gères, à 78.471.86!) francs el. les succursales de
» Krancc à 1.718.57!) francs, comprennent, en
„ même temps que des inarcliandises, du iilliU':-
„ riel el des débiteurs.
Jînlin, à l'aclif el. «u passif figurent des
coniples d'ordre qui doivent probublcinenl eoin-
>, )iorter des provisions d'un -moulant, assez élevé.
„ Augiiienlés du report, à nouveau de 1932, soit
„ 3.588.229 francs, les bénéfices de l'exercice. 1933
» donnent, après amollissements, un total dispo-
50 nible. de 7.976.387 francs, -pei'iiietlanl. ie muin-
,> lien du dividende à 60 francs brut par action.
COURRIERS A POSTER I
CÔTE Oooinr.NTAi.i; n'Ai'Uioun : I
4 déeeuilirn, liordeaiix : Amérique. (Ghar^eiirs |
lVuniis). — 11. (U-ceriilire, Miirs.eille : ï'oudrfir; I
(l?raissinel). — 15 décembre, LMarseille : '/'oui- I
boucAou (Fraissinel). I
Côn; OiuiiNTAUï n'ArniQur., MAIIACASCAB, OCÉAN I
JNDIKN : 1
G décembre, Marseille : Leçon te âa Lish: |
(Messageries Alarilianes). - I
AUSTHALII:, OCIÎAME : I
3 décembre, Marseille : l'ilic de. Verdun (Mes- I
sageiriet; Msirilimcs). — 10 décembre, M-arscille : I
Eridan. ('Messageries Maritimes). I
IMIIÎS, 1ixr.«TÏMiï-Oni)SNT :
5 décembre, Marseille : Porlhos (Messageries
Maritimes). — 12 déosnibrc, Bordeaux : Cap
Tourane, (Chargeurs Hennis). — 14 décembre,
Marseille : JCMII. Laborde. (Messageries Mari-
limc'i).
A-MKniQiiiï LATINE, ANTILLES :
2 décembre, Le Havre : G voir. (-Sud Allnn-
Liqpe). — 3 Aéeembrc, Marseille ■: Ville, de
Verdun (Messageries Maritimes). — 5 décem-
bre, iMîii'seille ': Ahina (Transpovls Maritimes).
— 7 décembre, Marseille : Sphinx (Messageries
Maritimes. — 8 décembre, Saint-Nazaire : Sainl-
JJo>m»i//uw (Compagnie Géncrnle TransiUlim-
l.iqiie).
ÔlUEN'T :
8 décembre, Marseille : Théophile. Gautier
(Messa-gwios 'Maritimes). — 14 décembre, Mar-
seille :' .Man'effc' Pacha, (Messageries Maritimes), !
AjiKinomî nu Nom) :
5 décembre, Le Mlavre : Paris (Compagnie
Générale Traiisallanliq-uo). — 12- décemlbrc, Le
Havre ; La Fayette (Compagnie Générale ïran-
satlantique).
LA QUERELLE DES VINS
L'an dernier, ù Casnblmieii, la me- rien
(ifil» —'Ici esl le nom iju'on y donne à lem
Ja ville ijKliiiènii — s'est jetée sur Je dan
méfiait ou (juarlier juif. lion
Vers la même époque, des ruées sein- sa
I blables onl inondé eerlaines vues de que
i Rabat, de Fez et d'Oudjda d'un grand abn
| bruit de clameurs antisémites et de naii
j rixes. IV
La crise. le mouvement du « Des- sen
lonr )), les convulsions politiques qui -ne!
secouent depuis tant de mois la métro- par
pôle, les dillicultés internationales de que
tous ordres, l'hitlérisme et enlin le, ehô- 1
nia^e, n'ont, pas été sans compliquer naî
une situation quelque peu délicate el iinj
dont on a peut-être eu tort de taire un à I
nlomenl le sérieux à l'ensemble de la rui
presse métropolitaine. du
On leur doit partiellement, à n'en l
pas douter, les troubles de Tunis et le exe
progroin larvé, de Gonsiantine. pol
Au fond., troubles el progrom. iné- tio
vitubles manifestations de simples lié- no;
i ires de croissance indigène méritant Ira
1 d être surveillées de près, no présente- Ici'
raient aucun caractère de gravité im- nu*
médiate, si ne s'ajoutait au complexe sih
de méconlenlejnent des populations '
franco-arabes de l'Afrique, du Nord, le vij
juste méconleiilemenl des colons fran- de
cais qui ont fait et continuent à faire la pe
richesse de la Tunisie, de l'Algérie et pli
du Maroc.
11 est regrettable, à plus d'un litre, vii
qu on ail négligé jusqu'ici d'expliquer . nu
à l'opinion publique inélropolitainc, et rii
par conséquent au consommateur mé-
tropolitain, les raisons profondes de ce a
vaste et double ressentiment. uj
Nombreux pourtant sont leurs points ve
de contact. La plupart des malaises Jo
dont l'Afrique du Nord souffre à l'heure de
actuelle sont, en effet, d'ordre politico- ré
! économique. 'Les uns c! les autres res- ui
sortissent en droiture au traitement xé- di
nophobe, voire anticolonial que les vi- lil
gnerons du Midi sont parvenus à un- pi
poser depuis plusieurs années à l'agri- qi
culture nord-africaine, m
Il n'est pas de. question, à la période pi
■que nous vivons, qui soit plus digne de gi
retenir l'attention des pouvoirs respon- Ci
sables et leur sollicitude intéressée, «pur- à
celle touchant a l'organisation cl au b
développement des relations ccononii- Il
ques unissant lit France à ses colonies. a
L'Algérie, encore •ipie. trop de gens g
aient pris! l'habitude de la cor.s-idérci' 1'
comme telle, n'est pas le. moins du i
monde une colonie, mais l'un des trois h
rameaux que l'arbre France a poussés d
en Afrique du Nord et, des trois, le v
plus touffu el le plus achevé. f?
Grâce, à son tmvuil acharné, la \>
France algérienne, a réussi à devenir,
surtout depuis i«)3'-<, le premier client j:
de. l'industrie et du commerce, d'expor- d
talion de la France métropolitaine. t
Lu première, à elle seule, achète à la j
seconde deux fois plus de fournitures t
que l'Allemagne, quatre. J'ois plus que s
les Flals-lïnis et presque six fois plus i
que l'Italie ou que l'Espagne.
La seconde doit; pour lieancoiip aux ;
commandes de la (première le parlicu- s
lier dévelojjpemeiit. de ses textiles, de ]
son industrie chimique, de ses maté- |
riaux de, construction cl de sa métal- i
lurgie. j
Elle lui a vendu, chiffre qui en dit ]
long, rien que, de içj:>/| à i !).'•:>., 78.S11
voitures automobiles, formant un total
de plus de deux milliards de. francs. Kl.
elle y exporte, bon an mal an, force
bétail vivant, de grandes quantités de
viande, de, boucherie .et pas mal de pro-
duits laitiers cl. sucriers.
En résumé, transi ta ire de la France
continentale pour la plupart des terri-
toires situés en Afrique, l'Algérie re-
présente par ailleurs un immense mar-
ché pour la marine marchande, de la
France, le seul ■ armement français, en
vertu des dispositions d'un sénatus-
consultc de 1867, complétées par celles
de la loi Mcline.de i8():>, ayant le, droit
d'assurer- les transports de, tous genres
entre la France continentale cl, celle
I France africaine édifiée par ses soins
au delà de la Méditerranée.
Malheureusement, les vignerons du
Midi, dans le dessein de freiner une
concurrence qu'ils estiment, nuisible,
ont cru pouvoir se permettre, au cours
de ces dernières années, de déchirer la
guerre aux viticulteurs de l'Algérie.
Ce conflit, qui risque de priver la
France, à bref délai, de son client le
plus riche, n'ii clé déclenché, il n'y pa-
: raîl, que trop, que. pour défendre cer-
tains intérêts particuliers des plus res-
pectables, contre l'intérêt général, le
seul qui devrait primer en fin de
compte, du fait qu'il est, le seul à pren-
dre fait et cause:pour le consommateur.
L'exposé qui suit va donner à com-
prendre de quoi il s'agit.
La force économique essentielle de
l'Algérie, ' de l'avis de. tous ceux, qui
ont droit de parler en son nom, de
M.. Parés à M. Scrda, députés, en pas-
sant par M..le président, de la Conféd.é-
@ ration Générale des Vignerom Algé-
riens; la seule qui lui permette présen- '
lemenl de vivre et de tenir son rang ^n<
dans la bagarre îles échanges interna- (j(>
lionaux, réside en majeure partie dans r
sa production vilieole, surtout depuis. ij(,
que la crise du blé dont elle souffre, a tau
abattu, dans des proportions extraordi- Dji
naires, son pouvoir d achat d'autrefois, eh;
Mais cette force économique, qu'on >''■?.
semble lui reprocher aujourd'hui, elle ,m
ne l'ii portée au point où elle en est que "r
parce que les pouvoirs publics ne l'ont ['.^
que trop encouragée à Je faire. nl'(
Il convient, en effet, pour bien con- nH
naître certaines des données les plus
importantes du problème, de remonler hii
à l'époque où Je phylloxéra venait de So
ruiner de fond en comble le plus beau lai
du vignoble français. a','
On invita alors, de 1876 à 18S0. en ','
exécution des directives que la Métro-
pole ne cessait de prodiguer à ses fonc- ('n
tionnaires d'autorité, l'Algérie et les ,„,.
nombreux méridionaux qui y vivaient
transplantés, à se livrer à la culture in- pr
lensive de la vigne, afin qu'on fût à la
même de parer le plus rapidement pos- eu
sible aux récolles délieitaires du Midi 1. ■ P 1'
Or, que yeul-011, maintenant que les P|
vignobles du Midi onl réussi à renaître ^'
de leurs cendres, en descendant, si l'on .,,
peut s'exprimer ainsi, des coteaux à la .j
plaine P t.,
Jiien que ceci : donner le pas aux
vins du Midi el faciliter leur écoule- ci.
• ment en contingentant les vins algé- ''
liens. 'j 1
L'Anima-lcur des Temps Nouveaux '..|
; a fait remarquer, l'an dernier, dans
une petite brochure
î veille de bon sens, de lucidité et de ,,
s Jogiq.ue-j qui; si l'on accédait aux voeux p
î des viticulteurs du Midi, — ils onl pour If,
résultat premier de maintenir le vin à l<
un cours infiniment plus élevé qu'il ne
devrait être, — c'est-à-dire- si, faisant '
litière de J'inléi'èl national bien coin- •'
pris, on mettait les vins algériens en 'j
quarantaine, ce serait la porte ouverte-
aux facéties les plus légitimes el les ,,
e plus énormes, ce serait aider à la pro- .
e giessive désagrégation de l'unilé fran- 1
çaise et donner, par exemple, le droit _
e à l'Alsace de protéger la vente de sa
11 bière en contingentant chez elle l'cn-
i- liée des vins île l'Hérault ou encore
;. autoriser la ttretagne à réclamer d'ur-
is. genee le vote d'une loi lu protégeant de '
;.r l'invusion des primeur.-: d» M,-11 ' la- qu'il faut éviter, ajoute le même (
is Iracl, c'est 'l'aménagement du marché
•s des vins sur des biises différentes sui- 1
le vaut-les régions ou la création de char-
ges supplémentaires pour les vignes en
la plein rendement depuis icjuS.
r, Dans le premier cas, on -profiterait
il plus qu'il ne Je faudrait de l'ignorance
r- de l'opinion publique, ce qui revient à
dire du consommateur, ce « cochon de
lii payant », pour élever des barrières
es douanières qui ne larderaient pas à
le s'avérer catastrophiques pour la vie éco-
11s noiniqiie de la Nation.
flans le second, — et là encore l'.Wii-
ix uni leur des Temps Nunveanir parle rai-
u- son, — ce serait oublier de propos dé-
do libéré que le droit d'aînesse étant de-
lé- puis longtemps aboli, on ne saurait pé-
d- utiliser les cadets de la famille vinic.ole
sans commettre une criante injustice,
ht les mesures restrictives envisagées —
11 les vilicultcurs méridionaux n'onl-ils
ta' pas été jusqu'à demander l'arrachage
Kl. d'un certain nombres d'hectares coin-
ce plantés de ceps intéressant le, vignoble
de de l'Afrique, du Nord? — ne pouvant
10 qu'aboutir au contingentement des
vins algériens.
• ce M. Barfhe, président du Groupe Yi-
i'i- ticole de la Chambre des députés, avait
TC- pourtant vu juste, lorsqu'il s'écria, le
in- 1/1 mars 1 ().'.>.3, au cours de l'allocution
la qu'il prononça devant les Syndicats
on Agricoles d'Oran : Il n'y aura plus,
us- ri an s l'avenir, la France el l'Ahjérie,
lies mais une. seule el. grande. France. Vous
'oit notes trouverez toujours à vos côtés,
res quand, il s'agira de. défendre, au groupe
Aie. vilieole, les intérêts de ce prolonge-
ins ment de hi 'Fmncc,. désormais con-
fondu, pour nous, avec l'intérêt natio-
du nal.
une Mais l'on est bien oblige de consta-
tée, 1er, la langue étant, la meilleure el. la
airs pire des choses au dire d'Esope, que
- la les plus hautes manifestations de l'élo-
quence parlementaire se traduisent,
■ la d'ordinaire en actes qui les contredisent
I le du tout au tout.
pa- M. de Crozals, l'un des principaux
ccr- délégués méridionaux à la Commission
res- Intel-ministérielle de Viticulture, a beau
le reconnaître que sans le coupage des
de vins algériens, beaucoup de. vins du
ren- Midi seraient imbuvables; l'honorable
cur. M. Barthe, en personne, a beau' avouer
orn- à son tour, faisant contre mauvaise
cause bon coeur, que des vins médio-
: de cres, el même anormaux, il y en avait,
qui c'était certain, dans le Midi; il a beau
, de être de notoriété publique que les vins
pas- algériens sont nécessaires aux vins de
'édé- la Métropole; qu'ils améliorent les vins
[Igé- du Midi et renforcent en particulier
LA FRANCE ET L'ETHIOPIE •
-m M
Lii France el l'Italie mènent depuis quel- f'c I
ques mois, à l'ombre de leurs i'.lianretle- ''' ''
ries respectives, des conversations qu'on '"' [[
lient obstinément à garder scnvles. '/'"
Le l'ail paraît ifaulanl plus 1 -i>iciliildc, •""/"
que tout ])eriiiel de sujjjinser qu'un y Iraile. ('<'" 1
de la nicilleiire. façon de préparer la peau 'i" '
de l'ours ou plutôt dit lion éthiopien. '''-
La question nié ri le. d'être suivie de près. "I
Le ui(jins qu'on puisse en dire pour J'ins- '" "i
tant est qm; ta Somalie fi'imcaîse ■— Olioch, ,n>el
Djibouti el Tadjnitra — étant failli- 'y'f
elîiuiibre de J"Klhîopic, il serait infiniment "'(;'
regrettable que l'on nul tout soudain J'opi- *".''
nion publique de notre pays, en présence .v™
de faits accomplis', impoliliques sur le rm
plan jnlernalioiiiil el liiiule.nienl jjréjudi- 'cr
ciiibles aux intérêts français el à S'inlluenre n'"
monde que la Fnnice exerce de par lu • '°"
monde, ==
JI est bon de noter, en effet,
hiin de fer français relie, par le Harrar, ]a f|
Soinaiîe friinçiiise à Adis-Abeba, ville. ea])i-
lale de l'Ethiopie, el qu'il si.nirail île
creuser de canaux d'irrigation c
d'âmes où le .liqjon a rêcenimcnl acheté 1
70.000 hectares de terres, pour y obtenir ..
en très grande abondance du colon de -,
-qualité supérieure.' " ■• f.
J! y a quelques années, elle a paré une 1
première fois, en adhérant, corps el «nie à ..1.
la Société des Nations, aux menaçantes ] '
convoitises des dil'fé rentes iiiili'-ns euro- p
péennes dont le sourd antagonisme avait, .'
pendant 1res longtemps, été le plus sûr !
giii'iinl de sa liberté. "|
Midheureusenuail. dejuiis quelques mois, J '
le risque d'une agression ifonl sérail vie- sj(
lime l'Klhiopie, a l'air de croître de jour
en jour. ,m
La France, excellente amie et' lidèli; (>n
conlidente d<; l'Kthiopie, n'a aucune espèce (j
d'intérêt, tout au contraire, à faire le jeu (|(>
des initions qui lui demandent instamment ^.
de les laisser agir en toute liberté- dans
l'empire du négus et des ras. ||%
IJC machiavélisme de combinai'-'iiis qu'on
se pla'îl à l'aire miroiter à ses yeux, ne doit „j
■ pas lui faire oublier -que l'Angleterre, qui ,p
possède, elle aussi, de gros intérêts en
Ethiopie, se gardera à coup sûr d'al'liclier ,,)
i le même renoncement qu'elle. ]n
» Kn résumé, la France se doit d'agir en ni
I l'occurrence avec la plus grande eireons- ,
pectioii, d'abord parce, qu'il est toujours ,'j.
plus ou moins dangereux de vendre la peau s|1
du lion encore vivant, ensuite paire.'que, ,.,
quoi qu'il arrive, c'est elle qu'on rendra S(l
s certainement responsable des moi mires. ),]
mécomptes et (pli paiern en déliitiiivu les j-,
pots cassés. ,,
I - <'l
- THE RIGHT MAN...
e — P
Ai y I.eliloncl, le loniiiiieiei' liion COPUIII, ipii a "
c. éci'il lanl d(^ lietuix
avec: son |>èrv Mnriiit-. le,- e-i» ,:;. ''\ s>mi. • li
UolliViu /«'.de, Vlyusc ntlvc, l'Ile, éiifiioiili'-v. : /il II
'; liïunhtit, Matuujumir el /n h'criiicxsr, nt'in-, —• U
<'■ Ary lyeliluiul vient «Frire, mmiiiié ennserviiluiii' |,
i- (tu Musée des 4".ol(uiies, jinr ilécvel pain au (|
Jollliuil Ujiir.ïrl du' 23 noveinlne. i
Lui oui utisjmU; ,jus<|ii'â la -dernière luruiv <:o .
litre envié, (pie nul cepenitiuil ne iiiéritiiil plus
que lui, M. André Deninisnti, ipie suuleuiut '
j|. M. Heué Doilniie, secivlnii-c pei'pél'liel de. I'.\ca- C
demie Française. '.M., {iriiuiie, <|ui JiéiH'lii'iiiit du
',' rlinlciuvilx appui de M. Oluirlély, reelimr du (
II FL'niversilé de Fnris, cl M. '.Mure <;iimlouriie, i
le iloul M. 11. de Jiinviinl ilél'eiiilil Un inonienl Ju
•S ciiiulitllilure avec succès.
WËmmmËammmmmmmmmmmmmmÊÊiÊÊm i
i- : :— i
ceux de Flléraull cl du Ciird, -— rien '
i- n'y fait. Crève l'Algérie sur ses foudres '
ii- pleins de vin, pourvu que le Midi
é- puisse vendre le sien jusqu'à la der- '
e- nière gorille et aux plus hauts cours,
é- jusques et y compris sa bibine,
île L'on lâche pour le moment à
e, atteindre le, résultat cherché, en
— essayant- d'imposer à l'Algérie, selon
ils l'ironique expression de M. Parés, dé-
ge pu té d'Oran, un degré « minimum
n- maximum », sorte de contingentement
)le par choc en retour, qui tend à in ter-
ni dire, sous des dehors d'un faux, libé-
les mlterne transactionnel, la France con-
tinentale à bo. % de bi production vini-.
vi- cole de la France'algérienne,
ail Les décrets du if> juillet iqH3 el, du
le i S juillet iç,3/| qui entérinent ce conlin-
on gentement déguisé, sont d'autant plus
ats iniques, qu'un; traité franco-allemand
((.s-, était, déjà, venu défendre à l'Algérie
■ie, d'exporter son raisin en Allemagne —
ms elle y comptait cependant des débou-
les, chés très appréciables — cl, que mnin-
ipe tes villes françaises pénalisent de droits
ge- d'octroi les [produits algériens, alors
m- que les produits étrangers similaires y
tio- pénètrent, en franchise...
Voilà, pour l'instant., où en est la
sta- querelle des vins franco-algériens.
. la Problème du riz, problème des oléa-
pie gin eux. el problème vilieole ne sont, au
Mo- fond, que les faces diverses d'un seul
eut, et même vaste problème,
eut lvn ce qui concerne plus particulière-
ment, le problème vilieole, 1/1 mm«-(eu.r
aux des Temps Nouveaux a eu raison de
;ion déclarer, en guise de conclusion, que
eau toutes les régions du territoires soumi-
ses ses aux mêmes conditions douanières
du doivent, bénéficier de la même liberté
îble pour vendre leurs produits sur le terri-
nier foire national.
aise La formule est on ne peut plus heu-
dio- révise. Car ce n'est seulement que lors-
mit, . .qu'on sera parvenu à réaliser celle na-
)eau turalisation douanière et économique,
vins que la France une el indivisible sera
; de vraiment la plus grande France, c'esl-
vins à-dire une nation de cent millions
ilier d'hommes. BKNJÎ MAIUÏV.
1
La Guyane et le Bagne
M. Adrien Juvanon, oiu'ien Gouverneur
de la Guyane Fmnrnïsr, lioinm.fi de OOEII»- ;
.et île tjrmul eiiraêlève, n fuisse, pnvtoul où
il lui n été d'un né de servir, à Ions eenx
rpu uni eu l'honneur de rapprocher, le
souvenir d'un haut funelhinuaire profon-
dément pénétré de lu portée îles nûssîotm
(jti'on lui tivuil. confiées el de ses devoirs
de. edoveii.
M. Adrien .liivunon connaît pur le menu
lu ipieslion du baane. Il u bien voulu pro-
,meUre ù n Melromer M, qui In fera pu-
ruîlre. en son prochain numéro, une élude,
inédile, objective el substantielle sur un
sujet ijiii est, loin d'honorer lu France aux
yeux des grandes radions coloniales, ses
rivales, et qui menace pur ailleurs d'arrê-
ter à tout jamais l'essor de celle malheu-
reuse Guyane, la plus riche peut-être de
toutes les colonies françaises.
En marge de la Conférence
Économique Coloniale
],!( crise économique' sans précédent qui
élreinl le inonde entier éprouve les eofo-
nies d'une manière plus rude et plus pro-
fonde encore. I
;' E'n effet, si les diverses métropoles sont I
' ))lus à même de résister jdus ou moins I
h longtemps à celle crise, parce, que scienli- I
l'upiemenl et économiquement organisées I
■ el disposant de grandes réserves linanciè- ^5
I res, \e> colonies déjnnirviiès, elles, de ces
palliatifs, livrées à elles-mêmes, ne peuvent
que connaître la famine, el la ruine si la
situation se prolonge quelque peu. ]
' Les richesses considérables dont la na-
ture les a dotées ne leur servent de rien
l! en l'oenirrenee, parce que ceux-là qui
'" doivent les mettre en videur el leur assurer '
" des débouchés se trouvent eux-mêmes
'' désemparés. '-
ls Par ailleurs, celle crise semble démon- ■
lier péremptoirement l'erreur de certains \
n concepts économiques el, en matière, coin- '
. niale surtout, l'inel'licacilé des méthodes
" d'exploitation actuellement en vigueur.
II Ces concepts el ces méthodes, dont l'ap-
''" jilîcalioii en période favorable ou simple-
ment normale il pu enrichir considérable-
',l nient des individualités iiu détriment des
!" coninniiuuités qui produisaient ou qui ven-
rs liaient, s'avèrent, la crise venue, impuis-
III sauts, désuets cl font que nous assistons à
l;> ce phénomène paradoxal, que les individus
'" se déballent dans des difficultés inexlrica-
l's Ides, meurent de faim à eolé de ressources
,>!" formidables, qu'ils sonl ineii|)iibles d'e.x-
jdoiler taule d'argent, cl de slocks de niar-
= eliandises invendables taule d'aclieteurs el
de débouchés.
Les échanges éconoinupies entre métro-
pole et colonies, qui étaient assez, limitées
I ., avant la guerre, se sont considérablement
„n accius depuis- cl ont gagné la plupart des
l - branches de l'activité, éliiblissiinl ainsi une
lu très large interdépendance économique dans i
—- laquelle la position généralement el sur--
!ll!' tout rmaiicièreincnl inférieure des colonies
J'" n'est possible, n'est lenable qu'en période
de recrudescence; elle, devient rapidement
l)ls difficile dès le moindre dérèglement du
mit mécanisme cl tourne au tragique lorsque ;
ca- celte défaillance, se prolonge. i
du C'est le cas actuel dans ces pays dénués j
do de réserves liquides cl où, ne l'oublions I
'"'i pus, «n a créé des 'besoins de toutes sortes.
'" Que faire pour leur permettre de » vi-
vre »!' Entre les conceptions périmées cl
■fl les solutions d'avenir
ji>ii ruil-il jiiis un remède immédiat pour les
|.(,j. sauver île la détresse.
idi '^ vons '!l piu'i'le, dirigeants l'nuiçnisqui,
en adojiliinl ces peuples, ave/, contracté
1 devant l'humanité, l'obligation (le leur ap-
' porter les bien l'a ils et tes progrès de votre
civilisalion.
à ]| s'agit simplement, aujiaii'd'lmi, de
en piirer au pi us pressé : leur assurer le pain.
Ion Au risque de leur taire condamner irré-
nlé- niédiablement celle civilisation el le. près-
uni ''"'' 'F 1' on découle pour vous, vous ne
eut pouvez laisser celle situation se prolonger
' , plus longtemps.
,.'," La minutie avec laquelle l'ut préparée, la
'"'"" Conférence JDcoiiomique Coloniale qui vil
031- s'ouvrir jie.rnud d'espérer que le côté ur-
1111-- gent du ])iol)lème fera l'objel d'un exanien
iinniédiiil.
du Les indigènes el les. colons ont, les yeux
lin- lixés sur la rue Oudinol, d'où ils atten-
dus cll'nl l(; fUl1-
i Mous lormons avec eux le VOMI que leur
', _.' ]>ressniiL «M-'I d'alarme perçu, ils seront sau-
cl' 10 vés bientôt.
Ili",'," L8 Concours-Liposltlon d Horticulture de lananarlve
:'oils ~ !
i ,, l.e coiicouis-oxposilinn ntiiiuvl, organise par
ll0IS ta -Sociélé (Flloi-licull'iire. de. Madagascar, a élé
CS y inauguré rcooiimiciil.
Gouverneur général, à qui s'éluienl joinls les
i ]a memlires des délégalions économiques el Jiiian-
eières présents à 'l'ananav'ne, ainsi que do iioin-
■ ■ tireuses notabilités.
llea- Par la variélé el Fexcullenco de leurs présenla-
ill.l lions, les exposnnls nialga(^lies onl înonliv: leur
SCl.ll S 01' 11 inné' pour 1<( «■ .seienne liorlicole » et l(^s
[irogrès qu'ils oui réidis''s dans ta cullurc ina-
raîelière.
1ère- Lc's Heurs et les légumes oeeiipa'n.'nl. deux
lieur gi'iuides jeiilcs.
, ,i„ Les apports en téginniîs cl en iniils élaionl
non 'moins importants el les spécimens exposés
'1 _ pouvaient avantageusement soutenir la compa-
U1111- raison. ave<; les liieitleurs produits des marchés
ières de. France.
borlé Tous les lois pvé-senlcs ont. l'ail apparutlro lei
i _'. aliondanles i-ossoiirccs alimentaires que peu
If-"1- fournir le. centre
Celle, .manifestation, qui a vivement, inléress-
lieu- les délégués linaneievs. lanl européens qu'indi
lors- gènes, a permis de souligner les résultais lieu
'; renx oblciius par le Service, de FA.gricull.iii'e (•
K 1111- les sociétés ]ii'ivéés de. la colonie. Aussi bien, le
iqlte, culli-valcurs indigè.iK-s paraissent, .posséder d
Sera P',,s l'-[ 1 I'l|,s la leclmique de leur ni..'liei'.
(>'p«l_ !}('s médailles et d<'s diplômes «l'honneur on
.j.-"" élé giraeiensenienl offcrls par la Société local
Nions d'Horticulture ; le Gouvernement général a disiri
A:V. bue aux lauréats de nombreux prix en 1 espèce*
L'Afrique Française j
les Mandais et l'Etranger
Au moment où vonl s'engager eerlaines qu
négociations diplomatiques entre la France
"I d'autres Nations, négociations au cours
desquelles, on peut le dire sans trahir le W
secret des. dieux, la'carie d'Afrique ne iiniii- /?j(
quera pas d'être considérée, il n'est ])as ....
inopportun: de mettre en relief que l'Outre- '
mer français l'orme un tout indissoluble <'['
avec sii Métropole el que le souci de Finie- fil
grité territoriale nationale englobe néces- .1.
sairement ses ])ossessions jji'oclies ou loin-
taines. Il ne peut donc pus èlre. absolument
sans danger pour la France de jouer leur
sort sur l'échiquier 'de la sécurité interna- .r
tionalc en de l'éipiilibri! européen, car, ce.
faisant, la France jouerai! sa propre, sécu- '"
rite intérieure oit romprail son jniipre
équilibre- en tant qii'Jviiipirc coloniid.
Principe d'bumanilé, invoipie-l-on pour
expliquer, sinon juslilier, le colonialisme. '"'
Fsl-cc qu'au nom de celle même huma- (/<
nilé, les indigènes n'ont pas h; droil, ]iour .,.
une fois, de demander qu'on ne lasse pas
(i de leur existence en les vouant aux pro- ■'*'
fonds bouleversements qu'rnlraiiicrait pour
un pays tout enlier un cbiingemenl de ..
régime, de nalionalilé et de cullurc, sans
compter le reslej'_ ' '
I V.e. plaidoyer, nous l'adressons aussi bien (']
à la France, qu'à ses iiilerloeuteurs, aux- ..
quels il doit cire permis (le dire (pie si leur '
besoin d'exlcnsion peu) paraître légitime à
eerlailis égards, le souci qu'ont les inili- j\
gènes de ne pus lètre soumis à des perpé- J
; luels bouleversements ne l'est jms moins
i non plus el mérile d'èlre ])iis eu considé-
! ralion. FI |iuis(pie nous parlons d'hiima- i)
j nilé, il siunble que. c'est là que le mol j
trouverait sa meilleure, application, sinon
sa meilleure signification. ''
Qu'il se trouve, des Français pour oser Q
préconiser ou insinuer une telle, politique /.
d'abdication coloniale, c'esl proprement J
; décevant el. leur atlilnde, dans une telle =
conjoncture, s'apparente singulièrement à
, celle des dél'ailislcs qui admettent laeile-
menl cl d'emblée l'infériorité de Unir pays
pour lequel ils ne voie.nl plus de salut pos-
sible que dans la courbure, de l'échine de- I
vaut, les exigences des autres, et on se de- i
.; mande, quel sens ces nationaux peuvent t
avoir de 'l'honneur de leur nation dont ils
-semblent, oublier qu'elle est doublée d'un j I
empire colonial, qui lui crée des obliga-
e lions.
r ¥A\ bien, non! Qu'il s'agisse de la Tuni-
sie on (lu Tchad, du 'logo ou du Cameroun, i
a l'allilmle. (le, la Fïiin'ce ne peut différer de
a celle qu'elle prendrait, s'il s'agissait (l'une
quelconque, province métropolitaine,
n Le. .Togo el le Cameroun, malgré leur
Slalnl t lès particulier de Territoires sons
x mandat gérés sous le contrôle de la S.l'i.N.,
i- n'ont pas moins — si l'on ose dire —
ingéré la lui cl le française depuis vingt ans,
ir avec-tout ce que' celte situation compte de
i- transformation el d'adaptation économi-
que, intellectuelle el sociale.
= fies elîorls considérables sonl faits dans
„. beaucoup de domaines, après de longs tà-
lonnements, dont les résullals, en .attei-
gnant, de, plus en plus loule. l'activité des
'JV autochtones, créent une atmosphère el
jj', une situation de l'ail dont il" convient que
,,s l'on tienne compte.
n- Nous -savons heureusement, que les deux.
n- maîtres ' actuels (le. la politique exlcricnre
et. de, la politique coloniale de, la France,
'"- >1. Pierre, Laval el M. Rollin, marchent la
'"' main dans la main et que les indigènes des
colonies françaises peuvent, entièrement, se
lier pour défendre, leurs intérêts.
UX A.-.'l. A/.ANCO.
,nl ===========================================
S,K L'Associalion des Étudiants Ouest-Africains
lés
L'Associalion des Eludianls Ouesl-Africains
les résidant, en France, vient .(d'Aire créée'. Elle
eut, groupe en son soin, sans dislinelion de colonies,
sans dislinelion. «l'opinion politiques ou vêti-
sse gi'.mse.s, tous les élmliaiils originaires de FOuesl-
idi- Africain domiciliés à Paris.
en- Kilo f-herehera de son mieux à dégager, an
cl cours des discussions amicales auxquelles ses
les nic-nibres seronl. invités à pre.ndive pari, les
de principes d'un idéal commun, lié de l'accord
entre leur cnllure 'africaine el la culture euro-
on I. pivonne.
:ale Pour Ions venseiguemenls, écrive à M. L. Sen-
iiri- gho.r, 37, boulevard .lomxlan. — Ci lé lini-veir-si-
«'s. tnive, Paris (l'I").
Notre Programme
Noire programme el l'uelion qui en découle, se résument en
quelques mots.
Faire que les éléments épais de la grande Famille Française
en se lapproehanl se connaissent mieux et s'apprécient ; que leurs intérêts
multiples qu'une incompréhension mutuelle rend divergents se rejoignent
pour coopérer ù la grandeur et à l'unité de la Patrie commune; que les
causes de heurts entre nous s'estompent peu à peu pour faire place
finalementà une harmonieuse sgmhiose qui, en affermissant notre soli-
darité, déterminera la confiance mutuel le et la continuité dans l'effort.
Tâche délicate ! soit. Mais combien passionnante, el noble.
El, pour l'entreprendre, quel meilleur facteur, parmi tant
d'autres, que la Presse, qui déjà a fait ses prennes dans les conjonc-
tures les plus diverses et les plus difficiles ?
Son rôle. ici. peut être prépondérant.
Méconnue ou maltraitée, elle peut se détourner de son rôle el
contrecarrer les meilleurs efforts; mais admise et soutenue, elle peut
devenir le plus utile des auxiliaires, inspirer les plus heureuses initiatives,
en suggérant aux dirigeants toutes indications désirables louchant la
solution des délicats problèmes qtr sollicitent quotidiennement leur esprit,
issue de la masse, dont elle exprime les sentiments, quel aliment
n'apporle-t-elle pas à la méditation de ceux qui ont charge de conduire
celle masse vers des devenirs meilleurs? Kl quel mogen de compréhension
et d interpénétration n'upporte-l-ci^ pas à celle masse elle-même, puIs-
qu'elle est si diverse el si éparpillée ?
Il semble qu'elle peut tout cela, pour peu qu'on l'g aide. A celle
fin. il importe de coordonner au plus loi l'action de lu Presse Métropoli-
taine et celle de. la Presse d'Onlrv.-Mer.
Nous avons entrepris de réaliser celte alliance, en faisant appel
à l'une et à l'autre pour remplir notre devoir envers ta Mère-Patrie,
i Les approbations et les encouragemenis sonl venus nombreux,
en même temps que les adhésions et c'est en remerciant les uns et les
antres que nous tendons la main à tous pour les convier ù celle colla-
' borution loyale, fraternelle et. disons-le, prévoyante, et clairvoyante.
"La Normandie" chef=d'oeuvre français z
. iiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiir i.
J'.nviron 3,non ouvriers poursuivent ac- m
uclleiiieiil à Suinl-Nazairc, l'achèvement (t
e Lu Normandie, le plus grand paquebot
u monde. di
Lu Normandie a Hennira .'î.'i.'i mèlres de,
oiiglieur el ,'i(i de large. File jaugera a
(i.ooo tonnes el dépassera :>8 ineuds de a
ilesse. Ses chaînes d'ancre j léseront iî«i d
onnes, ses ancres i ■- luîmes cl. :<3 tonnes e
•liai une de ses hélices. La bailleur totale :»
le, sou gouvernail sera de 16 m. a6. c
Ses deux mais seronl à loi mètres l'un I
le. l'antre cl la plus haute de. ses trois e.he- r
■muées — elles mesurei'oiil chacune /|i) mè-
lres de circonférence. se trouvera, à i
V'i m. :>.o au-dessus du niveau de la mer. (
Lu Normandie, qui est- d'ores el. déjà le s
plus grand paquebot, du monde, en sera i
aussi je plus confortable, le plus élégant et i
le plus luxueux.
Ses ponts promenades, .dont, l'un, qui. I
s'élendra, sans obstacle aucun, de -pari, et
d'autre du-navire, sur i.'Vo mèlres de Ion- i
guour el n de large, sera rouvert en son
entier d'un revêtement en caoutchouc; ses
prestigieux ' « sundeéJis »; son jardin d'hi-
ver, merveille qui sera située au-dessous de
la passerelle el. dont les vastes baies s'ou-
vriront, sur les splendeurs de la mer océane;
sa salle de speclaclc où alterneront les pré-
sentations cinématographiques-cl les pièces
lliéàtrilles; la salle à manger des premières
classes, longue de tjo mèlres el. décorée
avec un faste auquel préside le. goùl le plus
sûr cl le plus exquis; loul, enfin, a élé mis
en oeuvre pour obtenir ce triple effet.
La sécurité du navire, a l'ail, l'objet d'une
élude, tonte particulière. Les cloisons des
cabines seront, revêtues de plaques
d'amiante. Chaque local sera muni d'un
délecleur d'incendie. Ce (létcclcnr, si la
lempéralure ambiante, s'élève par trop dans
■tel ou tel seclcur, avertira automatique-
ment le. poste des pompiers de La Norman-
die, et. arrêtera le fonctionnement des■ ventï-
lalenrs dans le sexlenr intéressé.
On a fait, mieux encore, en munissant
les plafonds de Irons, appelés « trous Pu-
gnel, », qui permettent l'arrosage du loc.d
dont l'accès serait momentanément, impra-
ticable, pour une cause, ou. pour une autre.
Les panneaux d'évacuation des passagers.
I installés dans les coursives seront de sui-
I croît phosphorescents, à seule fin de. dc-
mciu'cr a tout msliml lisibles, mcine, en cas i ,,
de panne d'éleclricilé. |
Tout, dans IM Normandie, sera à l'échelle ,
de ses dimensions vraiment, gigantesques. f
Le, eonunandalil. de ce lilau (les mers ,
aura sons ses ordres, outre le commiiiulânl
adjoint et le. second capitaine, i) ol'lioiers ;
de, pool aidés de :>. élèves ofliciers, 17 offi-
ciers -mécaniciens aidés de 19 assistants el ]
:>.()U hommes d'équipage,, non compris dans ,
ce chiffre, les 8.médecins, les :>. inlirniières,
les .Ho électriciens, les 7 imprimeurs, les
j) coiffeurs cl, le 1 G .musiciens du bord.
.S'ajoutent, du resle, à cet. équipage :
187 cuisiniers et aides de cuisine, e, bou-
chers, (i sommeliers, 10 boulangers, GaS
stewards, :>.r> femmes de. chambre, 108 ma-
rins, ifi mousses el :>.<> garçons de sonne-
rie.
Les services d'approvisionnements
a.iGo carafes, 57.600 verres, gobelets cl.
coupes, 5(i.S8o assieLI.es, aS.i'.m soucoupes,
a.S.iao tasses, 770 cafetières, ia./|5o cou-
teaux, v5.3/|0 cuillers, 1/1.100 fou ici ici les,
a.090 plats de service, a.Sao plats, 1160
pois à lait, Goo vases à Heurs.
La lingerie, de son côté, n'aura absolu-
ment, rien à envier aux. services d'approvi-
sionnements, avec, ses 08./100 draps, ses
i;).aoo taies d'oreillers, ses 1/1.570 nappes,
ses 180.000 serviettes de table, ses /18.000
serviettes pour brcald'asl, ses AS.000 ser-
viettes à.thé, ses G.000 lapis de, bain, ses
3o.ooo serviettes éponge, ses ifio.ooo ser-
viettes de toilette, ses A0.000 serviettes de
cuisine, ses 3o.ooo serviettes d'office, ses
1G.000 tabliers bleus, ses /jfi.ooo torchons
de cuisine et ses 5.800 couvertures de laine.
■La Normandie, emportera à chaque
voyage : 70.000 «mis, 7.000 poulets, iG.ooo
kilos de viande, 80.000 kilos du glace,
a/1.000 litres de vin, fi.f)5o bouteilles de vin
vieux cl. de -Champagne, a.600 bouteilles de
liqueurs, ifi.000 litres de, bière el 9.500;
bouteilles d'eaux minérales.
Jïnluij 1100 postes téléphoniques seront.
continuellement à la disposition des ser-
vices du bord et à celle des passagers.
La France a: maintenant, grâce à La Nor-
mandie, chef-d'oeuvre de la « Compagnie
Géiiiérale Transatlantique », ira ambassa-
deur qui lui fait dans le monde entier
le plus grand .honneur.
Les Colonies ;S';
et la Politique d'Association »m<
_ „ |>nrli
pire.
M. Henry de Montherlant a déclaré j (,
récemment : « Il ne s'agil plus que de voir ,.,,ss,
comment une nation peut concilier son nue
intérêt avec la justice el avec les sentiments l'ass
d'humanité qu'elle doit à ses indigènes el réali
qu'elle, se doit à elle-même. »
L'auteur des Bestiaires, avec les maîtres P«*
contemporains, s'applique à cultiver tout
à la fois le corps et l'esprit. II nous ; ;,.
invite aussi à nous ligurer la nation comme Pari
un être accompli qui doit 'maintenir en F.ls
harmonie son action cl sa pensée. *'".''
Fsl-ce à la noblesse de ce dessein qu'il Î'.'^'J.
faut attribuer l'angoisse que décèlent K;s 1 ,
paroles et les silences de ce bel écrivain jon,
quand i! s'agit du problème colonial i' .suii
L'inquiétude dont fait montre M. de diri
Monllierlanl csl i;n signe des temps. Aussi ,<
bien, lu presse métropolitaine s'applique t;il»i
depuis quelques aimées'à renseigner de son Sun
mieux l'opinion française des litiges coin- ',;t''
nianx. '/«J
L'opinion de la métropole paraît à ce "'"
point de vue d'autant plus iniporlaiilc ,-i
qu'on juge, en son nom. ces -différends. ,.„/
On sait du reste, que les cas sonl fréquents un
où cette opinion csl impuissante. C'est le ri-t,
cas des opinions locales de- colonies. ■'Files ee.l
peuvent s'épauler entre elles et à la métro-
pole lorsqu'il s'agil de redresser une erreur sa_;
ou im excès. Fn leur offrant ce moyen, *("
notre action est conforme à la pensée clas- 'I"
sique : « Faire que ce qui est juste soit
forl quand ce qui csl fort n'est pus jusle. » =
Lii nécessité de soutenir ce précepte nous .
csl eoiilirinéi! par lii crise, que nous Ira ver- I I
sons el dont certains économistes Itoiivcnl Ll
le foniienienl dans l'affaissemeul du prin-
cipe de la confiance entre les hommes.
Nous croyons en effet qi:e lu colonisation, L
comme tout commerce, vil par la justice, ni
qui entretient la confiance cuire colons el pi
colonisés. à
Au demeurant, ces vues entrent dans la d
politique d'association, recommandée par u
i\i. Warrant. Si l'ulililé des élites, auxquelles
le Ministre, s'adressait, est de proposer des d
■ J exemples de eoiiliance et de fermeté., dans 11
l'a justice, le temps n'esl-il pas indiqué q
d'éprouver les mérites de ceux qui nous g
onl inspin': confiance el respect, en les b
s guidant dans le rôle qui leur siedi' d
^ Lui ter contre les énergies de peuples i
s sains, faille, de pouvoir les supporter, r
serait une, formule de décadence. Une, civi- s
' lisalion robuste, comme l'est la civilisation s
s méditerranéenne, qui s'est édifiée selon
> l'idéal du développement le plus complet (
s de l'homme, si! doit de. laisser libre jeu à J
l'activité de ses disciples et de les éduquer 1
dans cette intention. 1
'"( On se trouve actuellement en présence. :
° d'un nombre, trop restreint de capacités
'" indigènes, faute d'organisations de l'ensci-
:" gnement approjjriécs iiux diverses colonies.
En attendant que cette condition de
11 culture soit possible, il. parait juste que
• des bourses suffisantes soient accordées aux
'-' étudiants qui; poursuivent leurs éludes à
*> l'extérieur.
ll" L'on comprend mal que celte faveur des
,s' bourses soil, considérée comme l'achat
)0 d'une vocation pour quelque spécialité
conforme Ji des intérêts politiques ou éco-
'!" mimiques, quand on a été à l'école des
' 1" maîtres qui donnaient au mot humanité
os un sons profond.
;s' Pour pou que l'on se soucie des risques
00 que court l'esprit français dans l'activité
:r" coloniale, on se trouve impolitique de
iCS refuser ces devoirs que l'intérêt, engendre,
"J" autant que seraiI injuste un indigène qui
"c en demanderait d'autres. C'est cet, équilibre
5ciS dont dépend la confiance, que l'on tentera
ns de maintenir ici en donnant à la presse son
1C- véritable rôle, DANIEL GOIIIÏN.
i'IC ■ ' ' ^^
>oo =====
ce
,i,i JLie Chômage au Sénégal
de —— . ;
>oo; ]JC cliûniagc sévil nclnc'llciiiciit' à Dakar avec
une •particulière acuité. II semble siirloul nllcin-
nnl, dre les citoyens français -de couleur. Près da
;er- '2.000 d'entre eux errent présentement sans em-
ploi. Bien n'a encore élé prévu/ pour leur venir
, nu aide.
Les maisons de commerce de la place, cl les
1130 cnlrepreneurs de travaux d'hilérêl. public 11c
s*il" poni'.raicnt-ils pas l'aire appel à celle niain-d'ceu-
ticr vie, au lieu de requérir l'emploi de la main-
■''(l'oeuvre étrangère i1
informations coloniales
—♦—
Objets perdus
Si l'on peut se peiniellie d'acorder crédil à
cerlains bruils cuiuxuil arluellenienl snus le
manleaii, un ancien colonial répondant au nom
de .M. Vasseur, auiail suisi il y a i|uc!ipi (s se-
maines l'Agence tiéiiérale des Colonies. -— les
uns disent par éeiil. les antres altirinenl «pie ce
11'csl qui: v.iibalenieiil. — d'une demande de
résiliation d'objcis qu il aurait anlrefuis ]nè|és
à cet organisme.
On n'a pu relronvcr jusqu'ici, dans les, écri-
lures de l'Agence, Iraces (t* juèls
salion d'une expesilion eulièreineiil corisacrée
ù nos possessions d'Ucé:mie.
On ne laisse jr.is eependanl d'alfiinier que,
parmi les objets réclamés par M, Vasseur, ligu-
raienl nolaminenl r'eux « likis », ilonl l'un se-
rait estimé environ 12 ou 15.000 franes.
sxx;
Etats Généraux d'Empire
Ou vient de Toiider à Paris, sous le nom
d'/i'fi'ts Oénéivux ti'ICinpire, un organisme do
propagandi» dont les elTorls paraissent mériler
d'elle encouragés.
Les membres de celle association nouvcHe —
secrétarial : .Soeiélés Savantes. 28, rue .Serpente,
Paris ((>"), Tél. Odéon 5ti-7(i — se proposent :
1° De. provoquer, au cours des réunions pu-
bliques cl graluites. qu'ils «lonneronl tous les
jeudis, à 20 11. 30, aux .Sociétés Savantes, te
rapproeliemenl des rares dilïéreules qui eoiisli-
lue.nl la France de cent initiions d'ànns cl,
faisant lable rase de loule dislinelion d'opinion
politique ou philosophique, de leur apprendre
à se connaîlre:
j 2° De perini-ilie rintégi'iilion «le <"cs races
_ dans les l'orees vives de la Xaliou, pour les
acheminer vers une fédération de peuples libé-
rés au sein Je l'I-juipire ;
3° D'aider « la 'formation J'uiiè iKiuvelle doc-
Irine liunianisle, leiidanl à la réalisation d'une
parl'aile liégénionie sjiiriliu'lle à travers l'ivin-
pire. ele., etc.
Le programme des t-Utils (ii'iiéronr il'ICtiipire
resseinhle à «pielipies nuances près, mais sous
une forme essentiellement laïque, à celui dont
l'association -■!'' I.ueeni poursuit la patiente
réalisa lion.
Pas de vraîe colonisation
sans petits colons <
Lex Colons l'ivnçitix, — 2'J. rue. Caumurliii, w- '
Paris (il), téléph. Opéru 1,1-25, '— organe de q""'
l'.'lxsocèifion A'dd'onidc des Colons h'iviu;ais. Icri
souligne, à jaslei lilre, dans son dernier nu- J
niéro, que l'ancien iioiivcrneur général de ,,n,
l'Afrique Ijpialorial.' l'iancaise. ÏM. Itaphaël ,|v
Anlonelti, ,-e rendant tardivement à leurs rai- i '
sons, la véi'ilé liièlue. a tenu à déi lincr ce. qui
suit, avant de (piitler les vastes territoires qu'il *
(liriL'cail depuis div ans. " .v
. ' • • t
<( f.M/rit/iie l'tl'inloiHili: l'rnn^nise., aussi liolii-
loblt: tiens loalrs ses fuirltes (/<><' /','luicn'ipic
Suit, est ■prf.le. à iiçcitriltir, non pus îles ialel- (' l!
Ic.cluels, mais (1rs ouvriers, des eultieuteurs. vei
qui y chercheront, non pus lu fortune, mais éla
dm: vie. meilleure ijue. eelle. ipic leur procure cul
une liai ope surpeuplée. ,',(|,
A'OHS «colis d'ailleurs déjà de ces petits cotons
qui feront' l'Afrique nouvvltc. Chacun d'eux est '.
un éducateur yxiur les intliucnex
mit. lie voilà le meilleur enseignement' C'est I"'
celui que. l'iniUi/cuc. reçut) du colon. »
On a mis liien longtemps à revenir au\ î '
sages cl libérales coiiceplions de tlugemiil. <".e '"
sonl pourlaiil (ÎIIC.N <|ni oui tail de l'Algérie. <;<; P"
qil'eile csl, — grâce aux bienfaits de la petite P"
colonisalioii. m;
! Lemyitieûu"i]umping"japonais ;
Lii pojndalion du «hipoiv vu croissant.
]/'lùnpire du Soleil Lc.viml'u'a ]>iis de coin- ''
, nies. 11 a, pur contre, besoin de. matières "''
I jueinières Les gi'iiiules nations si; refusant '''
à importer (die/, lui cerliiins de leurs pro- '''
u dtïils, l'orcc. lui a élé de subir la crise sur "
r un plan tout parliculier. v
!S 11 n'y a donc pas, à proprement parler, "
ÎS d'invasion des marchés éliiingers par les
is marchandises japonaises, ("e qu'il y n cl ce l1
lé qui csl, c'est que, d'une part, le .lapon, ''
is grâce à su rationalisation, a eu, jusqu'ici, ''
•s beaucoup moins à souffrir du malaise mon-
«liai que d'autres pays, cl que, par ailleurs,". '
es il il eu le bonheur, nicllanl à profit cette '
r, rationalisation même, de pouvoir assurer
i- sur certains marchés l'écoulement progrès- '
m sif de plusieurs de. ses produits.'
in L'Angleterre a prétendu — inan;euvre
et de guerre économique qui n'aurait dû ce- I
à pendant tromper personne — que le. Jupon I
cr avait volontairement dévalué ses marchan-
dises d'exportation, à seule fin de leur '
ce. assurer de plus faciles débouchés.
lés ' La ehule du yen, étudiée de près cl
ci- sans parti pris fait justice de ces racon-
es. liirs pour le moins tendancieux. La chute
de du yen n'est pas, en effet, le. l'ait du
|iic Japon. 3511c est le fait de ccu.x qui n'ont
ux pas eu ou qui ont feint de ne pas avoir
; à confiance on son avenir. Ils l'ont mis dans
l'obligation de prendre, toutes mesures né-
:1es c'essaircs — Loi du 3 juin iq.Hi — pour
luit éviter la fuite de ses capitaux,
lilé Somme toute, le .lapon ne doit son ex-
eo- pansion commerciale ni à des subsides
des étrangers, ni à la dévaluation du yen à
lilé laquelle on l'a acculée, ni même au
« dumping social » qu'on semble vouloir
ncs maintenant lui jclcr à tout moment au vi-
vilé sage.
de 11 bi doit, à sa rationalisation, cl à elle
Ivc, seule. Celle-ci a pris son essor au lcndc-
qiij main de la guerre, pour commencer à
\yf0 battre son plein en 190:1., — cola grâce, au
lera rendement de la production faite dans de*
son conditions meilleures, au travail fourni par
N. une main-d'oeuvre excellente el à un em-
ploi de plus on plus accentué de lit ma-
^= chine. .
_ Dans la production du colon, par exem-
Ç*M pic, la baisse du prix;.de revient résulte.
moins de lu réduction des salaires que, de
avec l'amélioration dos conditions do travail.
lein- En résumé, contrairement à ce que pré-
s J'-' tondent, des prophètes do mauvais augure,
,;m" le commerce japonais est par trop insigni-
vonu fiant pour pouvoir concurrencer jamais
, p,s avec fruit, le commerce mondial dos nations
0 ,)C européennes.
l'oeii- An surplus, ses importations ont lou-
nain- jours été jusqu'ici en excès sur ses expor-
liilioiiSi
Caveantconsules! La
.—-♦—~
Nombreux sonl les Français qui onl pris
depuis quelques années l'habitude d'aller .
passer leurs vacances d'été aux Baléares. ...j 1 .
C'est ainsi qu'on appelle un groupe de ' ' '
six îles méditerranéennes inscrites en Ire .J""'.".r
rilspagne, leur métropole, dont elles ne P".hliqi
sonl séparées inie par un canal portant uuni.- 1
1 ■ 1 V- 1 • iiiielon
■leur nom, el la >ai(laigne. '
La plus célMire des six csl Majorque. On l.'irt
l'a suindimiiée u l'île du calme » on en- pour 1
corc a l'île dorée n. Lllc'a pour cljel'-lieu être n
Je port de Pahnu, ville de 80.000 Ames el I d'uhor
en même temps, si l'on peut (tu moins se j justice
permettre de s'exprimer ainsi, capitale des c.onsla
llaléares. lilé de.
C'est à Pahna que naquit, il y a sept défaill
siècles, le célèbre auteur d'.dr.s' Mawui, tare c
Itayniond Lulle, écrivain de tilleul, qui fut soir pi
le chercheur de pierre philosophait: le plus compi
réputé' de son temps. rentes
Viennent ensiiilc Minorquc, clief-lieii de que, p
Porl-Mahoii; Caln'era, où 'furent, déjiorlés, l'une
en 1808, les soldats français laits prison- lieties
niers à la suite de la honteuse capitulation .sucer
du général Dupont, à Haylen; Forme»lera, mc.itle
Concjcro. qui doit son nom aux lapins qui pendu
■ y prolifèrent et y llorissenl, el, enfin, jviça En
ou ibiy.ii. Hi.cnf
Le climat de ces six îles csl tempéré. On menti
ne sait si c'esl le bleu ilu ciel qui y re- près
llèlc l'azur de. la mer ou inversement. La 'leur
vie y csl facile, le littoral d'un pittoresque mis 11
à la fois lumineux, reposant el farouche. soulei
On y tombe, à loul niomenl sur des mer- lifiée>
veilles île la nature. On Irouve l'uiic des rcr I'
jjlus connues dans les environs de Publia. =====
II s'agit des fameuses grolles du Drarh,
(bail le Théâtre des Fées est drapé de sta-
lactites el de stalagmites d'une splendeur
jiislenienl célèbre de par le inonde.
Les Baléares — ses autochtones sont par 0(111 [I
ailleurs loule bonhomie el toute serviabi- UUlih
lilé — les Baléares ont, par conséquent, .
s tout ce qu'il faut pour plaire aux estivants M)S'
de Ions pays et méritent amplement, à tous —
1 égards, la vogue qu'elles connaissent, ac- HA.ÎV
liiellemenl. QQQI
*** 500 '
S On ignore, peut-être, en France, el 2QQ
m'aie ilans les milieux les plus autorisés, ggg
e que les Baléares sont, depuis [dus d'un an, 599
:, territoire militaire. 500
La Képuhliquc Espagnole, si nos rensei-
0 gnemeiils sont exacts, a, en effet, oublié 100
'} d'y abolir l'étal de siège'qu'elle avait cru 500
'" dc\oir y proclamer, lors des mouvements j™}'■
JJ insurrectionnels qui ont troublé l'Fspagnc, rnn
il y a un petit peu plus d'un an. CQQ
t-_ Celle situation paradoxale — ne Irouvc-
(( I-1 >n jiiis. loul de même, paradoxal le tait
f. d'inviter les touristes du monde, entier à
s. venir passer leurs vacances .en des îles en
i;.' étal de siège? -- n'a pas été sans créer «le 500
étranges est celui qui consiste, à n'exiger
''* (pu- (tes seuls Français désirant séjourner' gAA
('( plus ou moins; longtemps aux Baléares, des 599
,sl permis établis en bonne et due forme. 375
Autre chose encore cl qui est de noto- 100
nélî: publique : les Baléares sont à ce point
^y infestées de touristes allemands, (m'en est 250
<,<, parfois porté à croire qu'elles sont, comme
ile par cnctianleuienl. devenues colonies aile- ï„„
mandes. " ' 10°
— II importe, en tout cas, de signaler que JQQ
nos anciens — el futurs --- ciuieniis, onl jQO
jn réussi, en se jouant, à ■l'aire peu à pou 100
|y main basse sur l'ensemble des points, stra- 100
logiques que coniliiiiiide Ce groiqje d'îles,
ni Ils y ont essaimé de lous côlés des pe-
.|„. lilcs maison* de rien du loul, qui pré-
,.,.s sentent ceci de parliculier, qu'elles sonl ;™
ml démontables et «pie leurs soubassements
r0_ recèlent, pniiiît-il, d'iinincnses réservoirs Agr
sll). à inazout cl de^ dépôl-niagasius de. vi-
vres, gorgés «le tontes sortes de. mareban-
ler, 4,i«,s- . 101
|(,s A-l-011 reniarqiic, d autre part, ce riip- 10(
(.u proclieinenl s'impose de bii-uiènie - - que
l)n les Allemands finit actuellement des pieds 101
j(,| el des mains pour essayer de s'implanter en
on[ Océanie cl qu'ils onl organisé à net effet à ^
irrs ■'■ Piiris, boulevard des llaliiuis, une Agence "1
(,t|y de Benscigncinenls qu'on peut, à juste ti-
m;|. Ire, considérer comme lui cctilre d'espion- ^Q
|1(,s iiiigi! économique! 1 IQ
YenI-on mainlenanl savoir à quoi les
lvro. Alleniiinds installés aux Baléares jiasse.nt le
ct._ plus clair du temps de leurs villégiatures If
poii Pi'olougées.e 1C
iian- ji^ I''-0'"- 1' dans'les parages immédials «le :;
|(.ur ces îles.
A
s (,| A la sonde,
con- <-n,! P(A-<'henl-ils:' 2!
bute Bien, hormis les bas fonds, les hauts li
l'ont *lllft ' on osl susccpliblc de rencontrer on 5
lYOjr iirrivant à bailleur di;s Baléares.- ^
dans Pèclui bien extraordinaire, n'est-ce pas:' \
. IU'._ mais qui ne l'est jias lanl, (pi'on le croit,
pour pour peu que l'on veuille bien se donner
la pchic.de réfléchir.
1 {%x_ Les Alleniiinds sonl, gens pratiques et •]
isides doués d'esprit de suite. Ils pensent à la \
cn ':, guerre et la veulent. La voulant, ils lu ï
, ,m ]iréparcnt, avec méthode. i
niloir 'jCS Baléares, dans leurs anticipations
(U vj. belliqueuses, doivent servir de refuges à
leurs sous-marins, de centre d'où ces mo-
11 elle dernes corsaires pourront rayonner sur
endo toute la Méditcrianéc, au grand dam dos
ccr à convois maritimes reliant, la France h son
,ce, au Afrique du Nord.
1S dCs Q"u deviendrait, la France si, en pleine
ni par guerre, on la coupait sans rémission de la
11 cm- France Africaine! 1
,, ]m_ L'Allemagne jirévoyaiiic ne cherche pas
autre chose,
exem- Cuve.anl consules!
résulte =
Jïf; <1c Mesures transitoires en A.E.F.
ic pré- ^** —
ugure, Au cours de sa première réunion, Ion 11e sous
iisi«iii- l;i présidence du Gouverneur général Benard, Va
jamais' Conmiission permanente du Conseil (l'adiiiinis-
ivilions Ira lion dé l'A. lî. P., créée par le décret, réor-
ganisant. l'iKliiiinisli'iilion de celle colonie, a
approuvé les mesures transitoires assurant le
il ton- fonciionnemcnl des services jusqu'au lw jnn-
expor- vier 1935,
La justice doit être rendue aux Colonies
avec diligence et sans défaillance
Le ministre des Colonies a adressé à
MM. les gouverneurs généraux, gouver-
neurs des Colonies, commissaires de lii Bé-
pnblique au Togo cl au Cameroun et l'ad-
ministrateur des îles Saint-Pierre cT Mî-
q.iielon, lii circulaire suivante. :
l.'iciivre entreprise pur le gouvernement
j)our restaurer l'nutorité de l'Elul ne peu/
être menée 1} hien qu'en rétablissant loul
d'abord la confiance de lu nation dans lu
justice. J'ni élé malheureusement amené à
constater, depuis ma nomination en qua-
lité, de, chef du département, que. certaines
défaillances dans le corps de la muqistru-
lure coloniale étaient, de, nullité à affaiblir
son pre.sl.iip: aussi (n'en parmi ceux de nos
compatriotes qui résident dans les diffé-
rentes parties de notre empire d'outre-mer
que parmi tes populations indigènes. Or,
l'une des préoccupations les plus essen-
tielles d'un Elut, colonisateur doit être, d'as-
surer lu distribution de la justice, dans les
meilleures conditions de célérité el d'indé-
pendance.
En ce qui concerne plus particulière-
ment les affaires financières, des juge-
ments n'interviennent fréquemment qu'a-
près de longs délais ùnpulnbles ù In len-
teur des expertises. Il importe qu'il soit
mis un leiiiie, à de telles pratiques qui, en
soulevant des critiques trop souvent jus-
tifiées, seraient susceptibles de, déconsidé-
rer l'uelion des parquets.
En second, lien, lu justice doit jouir,
d'une, indépendance absolue. Il faut qnç
cesse définitivement la regrettable. Iiabi-
Inde prise par certains fonctionnaires de,
l'ordre judiciaire de faire appuyer leurs
demandes auprès de mon département.
Lu distribution de lu justice, dans nos
possessions: d'oiilre-mer doit èlre. assurée
d'une, façon impeccable. Le succès de no-
Ire a-uvre civilisuhice ipii porte la marque
des plus nobles traditions jranç.ais'es csl ù
r'' priu\ Signé : Louis BOLMX.
*
* *
Les indigènes de J'empire colonial fran-
çais, qui ont eu tant el pendant trop long-
iemps à souffrir de ce que M. Alexandre
Yarcnnc s'est laissé aller à appeler un jour
la justice de. race, sauront a coup sûr un
gré infini au nouveau grand maîlrc de la
rue Oudinol, d'avoir osé prendre en consi-
dération la plus fréquente et non la moins
justifiée de leurs doléances.
11 est à constater que, sur le plan colo-
nial, les mesures vraiment libérales et sa-
lutaires, émanent le plus souvent de per-
sonnalités politiques considérées à tort ou
à raison comme modérées, voire réaction-
naires, Umdis que les mesures les plus
défavorables au sort des indigènes colo-
niaux, sonl. la plupart du temps laMivrc
des ministères qui se réclament d'ordinaire,
de l'esprit républicain le plus pur.
LA VIE FINANCIÈRE
Cours des Principales Valeurs Coloniales
========================================== Le
TU. Cours Cours IV-ni
m. 15 Nov. 3(| Xov. <.,„„.
MANQUES et SOCIÉTÉS FONC.IÏÎHKS éJ,"
5001 Banque de l'Algérie.. ..7.600 » 7.650 » Côte
500 Compagnie Algérienne 1.275 » 1.260 » Gliai
500 Ct. Fonc. Alg el Tunisie.. 574 >' 574 » Gii>(
500 Banque de l'Afrique Occ. 377 >» 352 » Héui
500 Banque de la Kéunion ... 2.625 « 2.546 »■
500 Banque de l'Indochine ... 2.000 .-2 045 >- ,,
500 Crëdil Foncier Indochine.. 38 50 46 50 f „,.,',
— — part 218 » 238 » |1;||
100 Crédit Madagascar .... coin
500 Banque de la Guadeloupe. 2.125 » 2 075 » '
500 Banque de la Guyane ... 1.990 • 1 751 » ni„
500 Banque de la Marlinique. . 2.300 » 2.220 » I! 1»
500 Ciédil Foncier Colonial... 80 >- 79 »
500 Société Fin. Fr. et Colon. 18 50 18 » ,;
MINES «'«'-s
... Mokla-cl-Hadid, joui» 1.500 »|1.695 » ,,,„,.
500 — — cap 1.965 «12.120 >- '.„"
500 Alg.-Tun. (Omnium).. .1.420 » 1.420 >• son
500 Gucrgour 380 » 381 » m'.,.
■ ... — part 190 » 192 >- j,;,
500 Ouenza (Société de f). ■ . 360 » 328 » ,„,f
500 Bou-Thaleb 3f> »» 36 » „li(:
375 Ouasia-Mcdoula 275 » 290 » ?,.
100 Djct)Cl-Djéri5.(act. nouv.) 595 » 799 » <
—- — (acl. de cap.) 695 « 899 » 1m.
250 Douaria (Mine de) 163 » 135 » |L,«
— — (part). . . 70 » 68 50 t,
100 Fiilémé'Gambie. 7 » 7 » 22.
100 Minière du Congo (ncl.).. 12 ». 11 » ji);
— (pari).. 360 » 305 »- ,„,
100 Antlirnc. du Tonkiii (acl.) 24 » 23 75 a>tt>
100 Charbonnage du Tonkin... 1.240 "1.235 »
100 Le Nickel 250 » 298 ». 15
100 Tekknh (net.) 418 ». 415 •>
— (part)..... 1.140 » 1.115 » le,
PHOSPHATES cl ENGHAIS ''J
100 Pho.pl,. de Constant, (acl.) 222 » 231 »
100 Phosph. de Gnfsn (act.).. . 381 »» 399 » fr
— ■ — 1/5 pari 494 ». 495 » lii
250 Phosphates Tunisiens 62 25 65 »
CAOUTCHOUCS f,'
100 Padang (Caoutchouc) I 214 »»| 232 » «t
- 100 Cie du Cambodge 132 ». 154 > 't
:: ... - - (pan)-.. 3.975 >» 4.475 »
■i 100 Caoutctioucs de l'Indochine 215 » 257 » 8
, ... — 1/tOpait.... 930 >» 1.125 »» «<
; 100 Indoch.Cull. Trop. (act.).. 13 50 14 50 <~
j. ... - (pari) 224 » 237 »»
100 Suzannah (acl. nouv.) 145 » 158 » S
.. — 1/100 part.... 282 ». 339 >» ■
- 100 Terres-Rouges 164 »» 200 » '
100 An-Loc (Plantations).... 117 ». 141 » '
l(Sv AGIUCULTUlUî et INDUSTRIE ,
«s 100 Vignoble» Méditerranée... 130 » 122 » 1
100 Chap. de Gendarme (act.). 181 »» 187 »
...... — — part.. 3.165 »» 3.220 » •
' 100 Moulin» Maghreb (act.).. 28 >» 29 » '
__ _ ,»„.. 8 50 7 50
250 Brasseries du Maroc (acl.) 303 » 303 »
— - part. 2.690 » 2.550 »»
250 Cuit. Trop, en Afrique.. . 4 » 4 .»
Is 100 Kong (Cie Fse de) 22 » ....
Is 100 Sangha-Oubang. (Cie For.) 15 25 14 25
;n 500 Distill. de l'Indochine .... 440 »» 495 >»
250 Rizeries Indochinoises.... 45 » 41 »
, ■, 100 Rizeries d'Extrême-Orient ... ....
•V 500 Pointe-à-Pitre (act.) 143 » 147 »»
11'_ ... — part ! 500 >»| 535 >»
EAU - GAZ - ÉLECTRICITÉ
cl 100 Secteur Voùles d'Alger... 44 >» 50 »
lil 100 En. Elec. du Maroc (sér. B) 1.479 » 1.447 »
lil 5' 0 Eaux et Electr. d'indoch. 980 » 1.010 »
500 lndoch. d'Electr. (cap) .. 475 »> 471 »
)HS Algérienne Eclairage 305 »> 320 »
à '.''••••
no" SOCIÉTÉS COMMERCIALES
sur
.w 100 Peyrissac . .... . .1 47 >» 53 »
,' , 500 Cie Fse de l'Afr. Occid.. 1.230» » 1.206 »
' 011 500 Ouesl Afr.(StéCo'm.del') 141 » 137 ».
250 Ht-Ogooué(CieFfee)(acl.) 15 50 15 50
■uic . . _ part . 426 » 426 »
; lil 100 Marseillaise de Madagas.. 670 » 670 »
100 Indochine (Com. Fran.)... 203 » 200 »
pas 250| Union Corn. Ind. et Atr... 26 501 23 50
COMPAGNIES DE NAVIGATION
500 Chargeurs Réunis (act.).. 84 »1 102 »>
=== ... — — part.... 110 » 110 »
C 150 Transat. (Cie Gle) (ord.). 13 10 18 10
>r' 150 — - prioriié. 8 25 7 25
250 Mess. Maritim. (acl, priv.) 27 » ■ 27 »
sous 250> __ _ («et. ord.) 22 » 24 »
I, Va 200 Chalandage Indochine 46 » 45 »
inis- 500 Messacer. de Cochinchinc.* 151 » 168 n.
L'Agence " Méiromer " décline toute, responsabilité
quant aux cour
Le Directeur-Gérant : A.-J. AZANGO
1MP. B. SAtABB, 7, TWV. DE LA 1ÎOUM3-R01JGE, PAWS-Q"
EMPRUNTS COLONIAUX
l.e Journal officiel ;\ publié un (îvis rcliilif i
IV-nii^ion de nouvelles Inuielies (t'einiirunls ;'i
ccnciirrence des nuinliuits effectifs suivants :
Afrique liiiuiilorinle Friinv-iise TO.tJOO.OtH)
C.uneroun 13.500.000
IV.le des Soiimli.» 19.000.000
Oiiadelouiie 19.700.000
Giivune ' 4.820.000
Itéi'iuion 23.000.O00
Soit un (..lai de 15U 020 000
Les emprunts .1 conlracler ferniit émis sous
forme d'obli^alions -5 % d'un montant nomi-
nal de 1.000 francs, avec possibilité d'établir des
coupures de 5.000 francs. I
C,E Française ûM'Afrip OccldicDlale j
Conslilnée le l" iiofll 1887, celle sociélé «no- I
nytne csl parmi nos entreprises eoluniiiles une I
dès plus anciennes cl «les plus iinporlaules.
8011 ti'iè.jiv. social, se trouvant à Marseille, elle
possède des succursales à l'aris, à Houleaux >A
en Ailfdelerre, des agences el des faclories au
Sénégal, au Soudan, à la Côle d'Jvoire, en (Gui-
née française, au Cainei'onn. au Dahomey, an
To«o, au Ijnbon, au Mnycii-<'oiiî,'(>, en (juinée
portugaise, au Libéria el dans les colonies an-
glaises de (.iam'bic, «le lii Cùle d'Or, du Nigeria,
de .Sierra-l.éoiie.
<.'.oiiune toutes les affaires se. livrant au coni-
inerce. de l'exporlatiun et de l'importation imt (
les colonies, la soriété a forleiiienl souffert de I
I» i-vise el ses bénéfices nuls sont descendus de I
22.9I.8.0IX) rnincs en 192!) à 5.388.000 francs en I
1933 [dèdilelion l'aile (les charges de loule nu- I
Inre, 'de l'inlérèl de ô % aux actions «^1 des jl
allu'ibulious sliilnlaires). I
An 31 décembre J933, le bilan totalise
15().4(i4.039 francs.
Le ciijiital (7 ■îiiillinns à l'origine) est actuel
leinenl de 25 millions (des distributions d'ac-
linns griiluiles ayant d'ailleurs élé elTcetuées h
I plusieurs reprises).
L'ensemble des réserves s'élève, à 85.612.251
francs, non compris 3.588.22!» francs de béné-
fices reportés.
Kn regard «le. 13.480.250 francs de «'.rédileilrs
divers, ou Irouve. à l'aclif : 1.017.231 francs
(l'es|iè:'cs en caisses, 8.213.017 francs de bini-
, (|uîers, 11.262.465' francs de. portefeuille,
t 458.535 francs de (K'-bileurs.
„ Les lerraius ct immeubles sont inscrits iionr
» 86.950.021 francs «pialiil il existe, dans les ré-
„ serves un fonds d'aiiioilissenienl d(^ 19.(iDO.000
0 fran.-s.
„ Li's coinploirs (l'Afri(|ue. el succursales élran-
„ gères, à 78.471.86!) francs el. les succursales de
» Krancc à 1.718.57!) francs, comprennent, en
„ même temps que des inarcliandises, du iilliU':-
„ riel el des débiteurs.
Jînlin, à l'aclif el. «u passif figurent des
coniples d'ordre qui doivent probublcinenl eoin-
>, )iorter des provisions d'un -moulant, assez élevé.
„ Augiiienlés du report, à nouveau de 1932, soit
„ 3.588.229 francs, les bénéfices de l'exercice. 1933
» donnent, après amollissements, un total dispo-
50 nible. de 7.976.387 francs, -pei'iiietlanl. ie muin-
,> lien du dividende à 60 francs brut par action.
COURRIERS A POSTER I
CÔTE Oooinr.NTAi.i; n'Ai'Uioun : I
4 déeeuilirn, liordeaiix : Amérique. (Ghar^eiirs |
lVuniis). — 11. (U-ceriilire, Miirs.eille : ï'oudrfir; I
(l?raissinel). — 15 décembre, LMarseille : '/'oui- I
boucAou (Fraissinel). I
Côn; OiuiiNTAUï n'ArniQur., MAIIACASCAB, OCÉAN I
JNDIKN : 1
G décembre, Marseille : Leçon te âa Lish: |
(Messageries Alarilianes). - I
AUSTHALII:, OCIÎAME : I
3 décembre, Marseille : l'ilic de. Verdun (Mes- I
sageiriet; Msirilimcs). — 10 décembre, M-arscille : I
Eridan. ('Messageries Maritimes). I
IMIIÎS, 1ixr.«TÏMiï-Oni)SNT :
5 décembre, Marseille : Porlhos (Messageries
Maritimes). — 12 déosnibrc, Bordeaux : Cap
Tourane, (Chargeurs Hennis). — 14 décembre,
Marseille : JCMII. Laborde. (Messageries Mari-
limc'i).
A-MKniQiiiï LATINE, ANTILLES :
2 décembre, Le Havre : G voir. (-Sud Allnn-
Liqpe). — 3 Aéeembrc, Marseille ■: Ville, de
Verdun (Messageries Maritimes). — 5 décem-
bre, iMîii'seille ': Ahina (Transpovls Maritimes).
— 7 décembre, Marseille : Sphinx (Messageries
Maritimes. — 8 décembre, Saint-Nazaire : Sainl-
JJo>m»i//uw (Compagnie Géncrnle TransiUlim-
l.iqiie).
ÔlUEN'T :
8 décembre, Marseille : Théophile. Gautier
(Messa-gwios 'Maritimes). — 14 décembre, Mar-
seille :' .Man'effc' Pacha, (Messageries Maritimes), !
AjiKinomî nu Nom) :
5 décembre, Le Mlavre : Paris (Compagnie
Générale Traiisallanliq-uo). — 12- décemlbrc, Le
Havre ; La Fayette (Compagnie Générale ïran-
satlantique).
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