Titre : Le Matin : derniers télégrammes de la nuit
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-02-16
Contributeur : Edwards, Alfred (1856-1914). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 16 février 1911 16 février 1911
Description : 1911/02/16 (Numéro 9851). 1911/02/16 (Numéro 9851).
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2008
• te 2 «
1 LE MATIN
5 ̃?
A TRAVERS PARIS
Les « laveurs Il de titres. Nous avons an-
noncé en son temps la capture de toute une
bande de faussaires et d'escrocs qui Ci la-
vaient des titres de rente 3 et des cer-
tiflcats d'obligations des chemins de fer, et
sur ces titres, considérablement majores.
'contractaient d'avantageux emprunts.
Georges André, Edear Badinier. Alfred
Lauterive, François Grillon. Gaston Hei-
mann, Octave Bisson et quatre autres per-
sonnes dont deux femmes mises depuis hors
de cause, furent déférés à 1\1. le juge d'ins-
traction Derr, saisi de plaintes en faux du
Trésor et des compagnies de chemins de fer
lésées. Pendant le cours de l'information
judiciaire, le graveur Bisson, a'uteur de la
plupart des falsifications, devint fou et dut
être interoé. L'enquête révéla que les victi-
mes, de, l'association étaient pour la plupart
des receveurs de rentes. Les sommes escro-
quées sont considérables.
Les faossaires-escrocs viennent d'être
renvoyés devant la cour d'assises.
A noter qu'André, lors d'un précédente
affaire de titres volés et lavés », fut
condamné le 5 novembre 1910 par la cour
d'assises de la Seine cinq ans de réclu-
sioaf en même temps due le fameux vicom-
te de la Houplière. Tous deux avaient re-
célé des valeurs provenant d'un cambriola-
ge commis à Rrie-Comte-Robert.
Le calvaire de l'épouse. Ce fut pour la
femme de M. Planchon, boulanger, 80, bou-
levard Diderot, un bien-triste jour, une date
à marquer d'une croix noire, quand son ma-
ri rencontra Mlle Marguerite Cladel. Celle-
ci, une jeune et jolie brune de vingt-quatre
ans, avait la beauté du diable. M. Planchon,
par un doux soir du dernier printemps, en
tomba follement amoureux. Mlle Cladel n'é-
tait pas une vertu farouche,et la vie galante
l'avait préparée à des soumissions rapides.
Elle ne mit de résistance à céder au bou-
langer que juste assez pour assurer plus
solidement sa conquête. Toutes les folies
qu'un homme'de condition moyenne peut
faire pour une femme, M. Planchon les fit
Il n'était cadeau qu'il lui refusât, preuve
d'amour qu'il ne lui donnât.
Mme Planchon, qui n'avait pas tardé à
connaître cette liaison, en avait d'abord
cruellement souffert, mais elle s'était rési-
gnée, espérant que son mari lui reviendrait
un jour, et puisant dans la certitude qu'elle
avait d'être l'ame' de la maison la force de
lutter quand même. Pourtant, elle eut une
révolte de tout son être le jour où son mari
installa au foyer conjugal la maîtresse
exécrée. Ce fut une scène terrible. Mais M.
Planchon ne.lui donnait que ce 'choix sup-
porter l'intruse ou divorcer. Elle aimait
clle supporta.
Alors commença pour elle une existence
affreuse. Peu à peu elle se vit ravalée aux
emplois inférieurs elle finit par devenir
la bonne du faux ménage. Un à un elle
voyait ses bijoux parer la jeunesse de sa
rivale heureuse. Elle souffrit tout.'
Au mois de novembre dernier, M. Plan-
chon, désirant s'agrandir, acheta un autre
fonds de boulangerie, 80,'boulevarfl Diderot.
Là, il présenta Mlle Cladel comme sa femme
et l'épuuse légitime comme sa -soeur. En
réalité, en s'imposant les frais d'une nou-
velle installation, le boulanger jouait son
va-tout.
Lundi matin, les clients du boulanger s'é-
tonnèrent de trouver, la boutique fermée. A
midi, personne ne donnait encore si-
gne de vie. Çette' nouvelle se propa-
gea comme une traînée de poudre chez tous
les commerçants du quartier. Beaucoup
étaient des créanciers de M. Planchon, et
les plaintes ne tardèrent pas à affluer chez
M. Boutineau, commissaire de police du
des Quinze-Vingts.
Une' enquête fut aussitôt ouverte. Hier
M. Cherel, secrétaire du commissariat, et
M. Ppadier, inspecteur arrêtaient, 5, rue
Saint-Augustin, dans un hôtel où ils s'é-
piaient réfugiés, NI. Plan,chon, sa femme et
sa maîtresse. Alors seulement on connut
î'exacte situation du ménage.
La malheureuse épouse, toujours prête
pardonner, fut laissée en liberté provisoire,
aprèS avoir été remise en possession de ses
bijoux une montre, un sautoir en or et trois
bagues ornées de brillants.
M. Boutineau a envoyé au Dépôt le bou-
langer et sa maîtresse."
Ainsi, furent comblés les vœux des plai-
gnants notamment de Mme Burtel, lin-
gère, 20, rue Crozatier de Mme Planzio,
teinturière, 1-i. même rue de M. Mouriez,
marchand de margarine, rue du Pont-Neuf,
et de deux ou trois marchands de farine,
tous dupés et. pas contents.
PETITS FAITS-DIVER9
Acres DE COURAGE, Le cheval attelé à la
voiture de place n' 7323 s'était emballé l'au-
tre soir, avenue de Saint-Ouen. L'agent 331, du
dix-huitième arrondissement, se jeta résolu-
ment à la tête de l'animal et parvint à le mat.
triser. Blessé grièvement à la jambe gauche,
l'agent a dû interrompre son service.
VAGABOND. On a arrêté à la gare du Nord
pour vagabondage Julien Godard, vingt-neuf
ans, ex-légionnaire, tatoué des pieds à la tête.
Au Dépôt..
LES suiciDEs. L'inconnue nui s'est revol-
vérisée avant-hier dans une clinique, 51. rue
de la Harpe, est morte peu après son trans-
fert à la Pitié. Son corps a été envoyé à la
Morgue.
Dont ACTE. Le docteur Lecoq, d'Ouzain,
107. rue du Théâtre, nous prie de dire qu'il
n'a rien de commun avec le docteur Lecoq
dont il a été parlé à propos de la falsification
des eaux ,minérales. La revue Tourisme,
15, avenue Hoche, nous prie de dire qu'elle
n'a rien de commun avec l'Office national du
tourisme, dont nous avons parlé récemment.
CHOSES ET AUTRES. Deux individus se di-
sant matelots de la marine de commerce se
présentaient depuis quelque temps chez des
médecins de Paris, se recommandant d'autres
médecins. Ils offraient alors des « chi-
noiseries des bibelots d'Extrême-Orient,
« provenant du pillage des palais impériaux
(le Pékin et « passés en contrebande à la
douane ». En réalité, ces objets, vendus un
prix assez élevé, avaient été achetés à bas
prix dans des bazars exotiques. Arrêtés hier
matin dans le truartier Popincourt par le
service de la Sûreté, ces deux individus. Maxi-
milien Cburaun, trente-six ans, se disant ma-
rin, et Jean-Baptiste Mutard, sans profession,
trente ans, repris de justice l'un et l'autre, ont
été envoyés au Dépôt.
EN BANLIEUE
ABBEROENVHiE. Le déraillement du train 2362,
te 13 courant, entre Epône. et les Museaux, n'a pas
eu l'importance que les journaux lui ont donnée.
Les deux votes ont été déblayées rapidement et le
service normal a repris aussitôt.
Coubbevoie. Un 'commencement d'incendie, pro-
duit par un court-circuit, a éclaté hier soir dans
des magasins contenant des Matières inflammable,
2, rue de ta Garenne. Il a été éteint par les pompiers
aptes une demi-heure de travail.
1.IME1L-BRÊVAW.K. On signale la disparition
d'Kmtlo Tanncvaux, vingt-neuf ans, comptable
parti le 8 courant pour Paris, où il a touché
pour son patron une somme de 1,600 trancs dans un
grand établissement dû crédit. Depuis lors, il n'a
pius donné signe de vie.
morainvilmeks: Condamné pour faits immo-
raux par le tribunal de Versailles, Alphonse Le
vient de reparaître dans le pays, annoncant
qu'il va exercer de Sanglantes représailles contre
ses dénonciateurs.
VKKNOun let. Sur commission rogatoire de '.Ni.
Boudrc-ïu, juge d'instruction à .Paris, M Rosenfeld,
juge d'instruction f -'ecsailles, s'est rendu hier
après-mi 11 à la vil!a habitée par M. Ranson, pour
y saisir la correspondance.
Vf.ksaiu.es M it. Chayrou. demeurant il Paris,
̃SO, a-veniii «roquet, nous prie de dire qu'il n'a rfen
de commun avec M. Paul Chayrou. éditeur à Paris,
et imprimeur Malsons-Laflitte.
M. Dobauchey, commissaire -de police a
deossé, hier matin, procès-verbal contre un
boulanger de la rue de la Paroisse, qui livrait
a. ses clients des pains de « fantaisie « n'ayant
pas le poids ».
-Cinq bouviers, dans la nuit du 12 au
13 février pa la bande de Montreuii ». dont tous
les membres ont été arrêtés a la suite de l'agression
du Chesnay, ont dépose, contra ces derniers, une.
piainte entre tes mains du procureur de la Répu.
un coup de eputea à l'œil droit. La police a fait
des recherches dans les propriétés dont les murs
des jardin* se trouvent sur le boulevard du Roi,
IK-ur retrouver tes couteaux et poignards que les
apaches y ont jetés au mcment de leur arrestation.
LA VIE SPORTIVE
INFORMATIONS ET CQMMUNIQUÉS
AERONAUTIQUE, i Issy On revient en
ce moment au champ de manœuvres d'Issy. aux
j beaux jours premiers de l'aviation Le cafard » de
Voisin a été vu hier par plusieurs aviateurs le
prince Bibesco. EfflmoH, le cap;ta!ne Dickson, qui
se remet de sa chute, Andr9 Frey L'apparei; a 6té (
conduit successivement par CoHiex et par Henri
Ce*, a fait un vol de 45 minutes.
Banquet. A l 'occasion ,ae sa fête d'après-demain
la Sorbonne, la Ligue Aérienne donnera le même
jour, à midi, un banquet intime.
Encouragements. La commission auto-aêrlenne.
puis le comité de l'Automobiie Club sé sont occu-
pés hier du projet de l'épreuve de !9'.î. On a retenu
la course en étoile que nous avons déjà exposée.
Cinq ou six villes, distantes de Paris do 155 :3f> l;i-
lomètres seront choisies. Le retour, pour chaque j
étape, aura lieu dans la mérne journéo. Leparcours
total sera de 1.200 à 1.500 ki/ométres.
L'Aéro Club de Fraiw? organisera, dans le cou-
rant,de cet été une épreuve sur le parcours Paris-
Bordeaux-Parts. En outre il fonde un prix pour
une épreuve én circuit fermé sans escale, avec dis-
tance minimum de 600 kilomètres.
CYCLISME- Les ptaques Se bicyclettes. Te e
Touring Club ayant appelé l'attention du ministère
des finances sur ce fait qu'à la date du 1" janvier
certains bureaux n'étaient pas encore approvisionnés
de plaques de bicyclettes modèle 1011, le directeur
général des contributions indirectes vient de l'in-
former qu'il a prescrit de mettre en vente à l'ave-
nir, dès li 20 décembre, les plaques de l'année sui-
vante, dan tous les bureaux désignés cet effet.
FOOTBALL ASSOCIATION Le challenge du
Nard. Les éliminatoires parisiennes commen:e-
ront dimanche prochain Le Racine Club de France
sera opposé à l'Association Sportive Française; le
Stade Français rencontrera l'Union Sportive de
Clichy le Club Français matchera le Club Àth.é-
tique de la Société Générale L'Amiens Athletic
Club, exempt ap premier tour. rencontrera au se-
cond le vainqueur du match R.C.F.-A.S.F.
Les étudiants en drott mdtcheront tes jockeys
aujourd'hui, à Polssy. L'équipe du Droit comprendra
Coustant, Le Troadec, Boûrgain, Jardin, Rouxel,
Gaulard, Seutet, Lacan, Bettizger, Didier, Bar-
bière.
Le championnat de Parts scolaires est virtuelle-
ment acquis au lycée Saint-Louis par sa victoire
do jeudi dernier sur Condorcet. Il doit jouer au-
jourd'huI contre l'Ecolo Duvignau et la batture assez
facilement.
LAWN TENNIS. Les championnats de France
sur couru couverts, Une seule partie du cham-
pionnat a été disputée hier ati:Lawc Tennis Club de
France Mile Regnier a battu Mlle Slxranza par
7/5 et 6/0.
Dans une demi-Snale du critérium simple dame.
.Nille A. Kauffmann a vaincu Mlle Dupuis par 715
et o/l.
Dans le critérium double, MM. Chelli et Damisos.
R.' Lauren:z ei Porée se sont livré une vraie ba-
tatlle, qu'ont a suivie avec beaucoup d'intérêt 14/15,
6/2. 7/5 en a éte le résultat
Dans ie cr;térium simple, Auceau a battu Chau-
battu au second par Galet, réussissait 10/S, 4/6, 7/5.
tandis que Poué marquait 6/3. 1/6, 6/4 contre R.
Laurentz et que Jousselin prenait 5/7, 7/5. 6/t il
Cossè.
Aujourd'hui se disputera la 'anale du champion-
nat double, une demi-finale du simple homme et
une du double mixte.
YACHTING. DE Moicte-Cablo. Meeting de
canots automobiles de Monaco. L'International
Sportlng Club de Monaco a reçu actuellement
soixante engagements pour le meeting de canots
nutomobiles qui aura lieu du 2 au 17 avril pro-
chain.
Parmi les derniers engagements reçus, citons, en
cruisers Cina, il M. Alberto, moteur Decauville,
coque Agliotti (2* série); Reine-Colombe, à M. Ma-
nini, moteur Vulpès, coque Olivier (3' série).
En 5' série des cruisers, M. J. de Gurtubay, le
sportsman bien connu, qui vient d'obtenir à Monte-
Carlo de nombreux succès au tir aux pigeons, a
engagé le Marla-delrCarmen, cruiser muni d'un mo-
teur Brazier dans une coque Despujols.
En racers, signalons 1.'engagement de la Raptè-
re-IIl, de Tellier fils et Gérard, que son propriétaire,
M. Th. Clarke. un habitué du meeting de Monaco,
pilotera cette année, et. en deuxième série, de
BrunMlle, au duc de Westminster, moteur Wolse-
ley (24 cylindres), caque Saunders.
Rappelons que la clôture des engagements reste
axée au 28 février.
cerel au premier tour par 6/3. 7/9, 6/4, mais a été
ROBERT-GUÉRIN.
OU CENT A L'HEUftE I
LE MONOPLAN DEPERDUSSIN, DÉTENTEUR DU RECORD DE LA vitesse AVEC PASSAGERS
Les dernières performances de Vidart et
de Busson ont mis en relief les excellentps
qualités du monoplan Deperdussin, mo-
teur Gnome, qui se révèle actuellement
comme un parfait aéroplane de tourisme,
rapide et sûr.
Cet appareil du type militaire, qui vient
de s'adjuger avec passager tous les records
de vitesse du monde en parcourant 100 ki
lomètres en 1 h. 1 m., enlève facilement
trois et même quatre personnes, ainsi que
Busson l'a démontré aussitôt sa performance.
De semblables résultats, obtenus après
quelques mois d'existence seulement, puis-
que le monoplan Depërdussin a fait ses dé-
buts au dernier Salon de l'aviation, prou-
vent l'excellence de sa conception.
La présence d'Aubrun la tête de l'école
de pilotage Deperdussin à Reims est une
garantie de premier ordre pour les jeunes
gens de plus en plu's nombreux qui sont
séduits par ce sport nouveau et attrayant.
Marc de Tolédo.
Théâtres et Concerts
INDISCRETIONS COMMUNIQUES
LE SUCCES DU LITTLE-PALACE
Le gros succès 4u Little-Palace tient à tout.
M. Nancey a restauré la salle, la scène, la
lumière, les décors. Il a monté un spectacle
auquel on ne peut rien reprocher. Les artistes
sont très dignes d'éloges, la mise en scène est
soigaée, la saile est claire, les spectatrices
qui garnissent loges et fauteuils sont en toi-
lettes exquises. On y fait même de la bonne
musique. Le premier violon, M. S. Porta, est
un virtuose extraordinairé. Bref, tout contri-
bue au succès inconstesté du Little-Palace. La
Momie, tragédie égyptienne, est ravissante,
comme costumes, livret, interprétation, mise
en scène. Mimi la Vache est un tableau réalis-
te, dans lequel Mlle Jane Meryem se montre
admirable. Très applaudie la danseuse hin-
doue Militza-Schvvals La Revue fiittentêe,
amusante, spirituelle et leste, sans grossièreté,
finit admirablement une soirée charmante.
AUJOURD'HUI.
Opéra-Comique, 1 h. 1/2. Le Caïd (Mlles
Mathieu-Lutz, Martyl, MM. Vieuille et Caze-
neuve) la Navarraise (Mme Lafargue, MM.
Mario, Azéma).
Odéon, 2 h. L'Arlésienne (orchestre et
chœurs Colonne).
Théâtre-Lyrique municipal, 2 h. 1/2. Con-
cert vocal et instrumental, avec Mme Litvinne,
M. Diémer. Direction Fernand Le Borne. Au
programme, des œuvres de Wagner, Beetho-
ven, Mozart, Rameau; Berlioz, Bizet, etc.
Théâtre Femina, 3 h. Matinée pour la jeu-
nesse Roger Bontcmps (Mona Gondré).
CE SOIR,
Trianon-Lyrique, 8 h. 1/2. Première de
Zaza, comédie lyrique en 4 actes de M. Leon-
cavallo, tirée de la pièce de MM. Berton et
Simon, chantée par Mmes Jane Morlet-, Hil-
bert, Jyhem, Ferny, Alice Perroni, la petite
Odette Girot, MM. Vincent, Dutilloy, Bellet,
Théry, Dumonthier, etc.
Grand-Guignol- Dernière du spectacle
actuel. Demain, répétition générale du nou-
veau spectacle.
Théâtre Charras. Répétition générale de
Ballottaoe. comédie de M. R. Bussy, et du
Doute, drame, de. M. Henri Grégeois.
OPERA-COMIQUE. Dimanche prochain,
en soirée, Carmen (hilles Mérentié, Ménard,
MM. Salignac et Mézy).
ODEON.' Samedi en matinée, 2 h. la Bou-
lanoère et le Pacha.
VAUDEVILLE. La Famille Benoiton eb
le Cadet de Coutras vont alterner sur l'affiche
ainsi la comédie de Sardou, dimanche (ma-
tinée et soirée) et toute la semaine. jusqu'au
samedi 25 février inclus le lendemain di-
manche (matinée et soirée), la pièce de MM.
Abel Hermant et Mirande reprendra pour tou-
te la semaine. Cette alternance durera jus-
qu'à la première du Tribun.
PORTE-SAWT-MARTIN. Sur la demandé
de M. Henry Bataille, MM. Hertz et Coquelin
viennent d'engager pour remplacer d'abord
M. Signoret dans l'Enfant de l'amour, puis
créer d'autres rôles importants et enfin com-
me directeur de la scène, M. Armand Bour,
dont l'engagement est db trois ans. MM. Gou-
get et Jean Ayme conservent les rôles qu'on
leur avait distribués primitivement.
RENAISSANCE. La pièce qui doit rempla-
cer le Vieil Homme est de MM. Pierre Veber
et Henry de Gorsse.
BOUFFES-PARISIENS. L'adaptation fran-
çaise de The Wonderful Croûton (l'admirable
Crayton) est de MM. Tristan Bernard et Alfred
Athis.
APOLLO. -,La répétition générale de la Di-
vorcée est remise à demain vendredi samedi,
première. La Veuve joyeuse sera jouée diman-
che, non en soirée, mais en matinée.
DE MONTE-CARLO.
La charmante bonbonnière, administrée par
M. René Comte-Offenbach, directeur général
du palais des Beaux-Arts, a ouvert ses portes
avec un.programme aussi intéressant que va-
rié.
Les artistes de la troupe du Grand-Guignol
obtinrent un vif succès dans l'interprétation
de diverses pièces de leur curieux répertoire.
Puis la nerveuse et souple Saha-Rita, en com-
pagnie de M. Jacquinet, a été vivement ap-
plaudie dans le mimodrame, la Chilienne. La
California et M. P. Francb nrovoauèrent une
vive émotion dans l'Apache.- Mlle Yvonne
Maelec et M. H.-Enthoveu, d'un brio endiablé
dans le sketch, le Train de 8 h. 57. NI. et Mme
Depas ont très gracieusement enlevé la char-
mante revuette, la Femme et les Patins, de
M. Brindejont-Ofienbach et Mme Marthe Oer-
miny avec M. G. Chepfer obtinrent un succès
de fou rire dans Paris. en flamand. La sa-
voureuse comédie, le Peintre exigeant, de M.
Tristan Bernard, interprétée avec un rare
brio par M. Noblet ,et les artistes de la troupe,
a été chaleureusement acclamée. Les Visions
d'Orient, projections en couleur, de M. Ger-
vais Courtel.lemont, produisirent un effet
éblouissant aux yeux des spectateurs émer-
veillés. ♦
SOCIETE PHILHARMONIQUE. Elena
Gerhardt, l'incomparable cantatrice, qui ob-
tint au'printemps passé un si admirable con-
sidérable succès dans ses concerts aveo Ni-
kisch, interprétera le 21 février, à 9 heures du
soir, salle Gaveau. les plus beaux lieds alle-
mands. L'admirable pianiste, Alfred Cortot,
se fera entendre au même concert, dans du
Bach, du Schumann et du Chopin.
CONCEKTS-Toucm Auj. 3 h. Quatuor Fr. Tou.
che 9 h. grand c6ncert. Tous les lundis, cycle
Beethoven. Location sans frais, 25, bd do Strasbourg.
Olympia Hier soir, la grande premlÈre du
nouveau spectacle a été triomphale. Elle s'est ter-
minée trop tard pour qu'il nous soit possible de
rendre compte de toutes les merveilles qu'y accu-
mulèrent MM. de Cottens et Marinelll. Nous re-
parlerons longuement demain de l'impression pro-
fonde produite par l'inexplicable BelUni ot la sen-
sation d'art intense que nous a procurée Nitokris-
Aujourd'hui, matinée avec tout le nouveau spec-
tacle et les douze attractions nouvelles qu'il com-
pprte.
Alhambha. Aujourd'hui en matinée, à 9 h. 112,
et ce soir à 8 h. 1/2, premières représentations des
Fus du Désert, de Paris-Type et de nouvelles attrac-
tiuns.
La CIGALE., Scènes amusantes, joyeux couplets.
tableaux artistiques, un défilé-revue de la chanson
original et luxueux, et tout cela interprété par
des artistes de premier ordre telles sont les raisons
de la'vogue de la revue de la Cigale Tu peux l'dlre
de Paul Ardot et Alb. Laroche, qui marche vers la
cinquantième avec toujours même succès.
Conœrt-mayol. une revue chez May ot. Suceés 1
Palais DE gl4cs. Encore des accidents de patl-
nago Les journaux nous apprennent en effet que
la glace, peu solide, d'une pièce d'eau de Versailles
s'étant brisée sous leur poids, plusieurs patineuses
imprudentes sont tombées à l'eau et n'ont été sau-
vées qu'à grand'pelne. Voici qui explique pourquoi
toutes les personnes prudentes ne quittent pas l'é-
tablissement solect des Champs-Elysées, où elles se
livrent chaque jour en toute tranquillité à leur
sport favori, tout en jouissant du' cadre le plus
élégant et le plus luxueux.
NoovEAU-ciRfltTE. Ce soir Dans tea Landes.
Ba-ta-Cun donne en matinée, aujourd'hui à deux
heures, la cent quatre-vingtième représentation de
sa merveilleuse revue, jouée par une troupe extraor-
dinaire et les plus jolies femmes de Paris. Tél. 930-19.
TnéArRe rohert-Houbw. M. Legris, dans ses séan-
ces du soir, vient de renouveler son programme due
magie blanche. Parmi les nouveaux tours. citons
la Pelote de laine, une création de Robert-Houdin,
qui n'a pas été vue au théâtre depuis plus de vingt
ans, et le Cadre magique. Les merveilles de l'occul-.
tisme, dont le succès est loin d'être épuisé, conti-
nuent leur carrière.
Amebtcan-bioorafh. Les matinées enfantines du
Jeudi deviennent excessivement intéressantes pour
les familles, depuis que le match Johnson-Jeffries,
réduit à ses principales phases, ne forme plus, à
chaque séance, qu'une petite partie du programme
des actualités et des films instructifs, pathétiques
et comiques, réellement de tout premier prdre. Rap-
pelons que les principales scènes du célèbre match
Johnson-Jeffries passent, sans augmentation de prix
et en supplément du programme ordinaire, 5 heu-
res et à 10 h. 1/2. Entrée: 1 franc.
Eal-tabaris. Samedi prochain grand concours
international de jambes. Toutes, nos gracieuses demi-
mondaines et les plus Jolis modules de la capltale
sa sont fait inscrire pour ce galant tournoi.
UN CONCOURS A Lcta-park Le concours de valse
tournante de two-step et do grâce, qui devait avoir
lieu le lundi 15 courant, a été reculé. Les demandes
d'inscription ont été si nombreuses qu'elles ont
obligé la direction de reporter cette soirée au mer-
credi 22 février. Aussi Ies personnes désireuses de
participer à ces concours peuvent continuer à s'ins-
crire à Luna-Parl: jusqu'au 20 courant. Le prix d'en-
trée pour cette soirée reste fixé à l franc.
Edimbourg Skating rink est ouvert tous les jours.
Entréo matin, 1 fr.: après-midi et soir. 1 fr. 50.
ALLEZ voiR le plus beau cinéma du monde
Au Cinérama-Théâtre
83, avenue de la Grande-Armée 83
Tous les jours, matinée et soirée.
Matinées d'al-jodrd'hci (music-halls, concerts cir-
ques). Olympia Bellini, NttohrU. Eldorado
Tante Lily. Concert Mayol Ene revue chez M aval
(prix réduits). Nouveau-CirçHe Dans tea Landes
Alhambra attractions. Casino de Paris at.
tractions. Ba-Ta-Clan Et ça ? revue. Robert-
Hcudin attractions. Cinérama-Théâtre Ti.
A L'H0mj)JE VILLE
Les tramways du réseau Nord.
Il résulte de l'audition des représentants des
Tramways-Nord car le bureau du conseil gé-
néral de la Seine, que le mauvais fonctionne-
ment du service échappe à leur responsabi-
lité et provient des lenteurs administratlves.
Se plaçant au seul point de vue des lignes des-
servant NeuiUy et Levallois, M. Galli a ob-
tenu des délégués l'assurance que si les au
torisations nécessaires étaient immédiatemenr
données par l'administration préfectorale
pour la construction d'une boucle à la porte
Maillot et l'installation d'un trolley provi-
soire boulevard Bineau, quarante nouvelles
voitures, prêtes à fonctionner. pourraient être
mises en service dans un délai de quinze
jours. Dans ces conditions. M. Galli va fati'e
une démarche auprès du préfet de la Seine
en vue des autorisations à donner. En ce qui
concerne le vœu- proposé par Ni. Molinier
émis par le conseil général pour que, afin de
désengorger la !lare Saint-Lazare, les trains
de grandes lignes s'arrêtent aux Batignolles,
le ministre des travaux publics a fait connai-
tre que cette solution é%it impossible.
JBùlIotiii agricole
La greffe de la vigne
ET LA QUALiTÉ DES VINS
Les vins français ont acquis une réputa-
tion universelle qui n'a fait que croltre, en
raison de leur qualité vraiment remarqua-
ble et de l'ensemble merveilleux qu'ils cons-
de, créer un vignoble donnant une gamme
de vins aussi complète que celte de la Fran-
ce. Certains pays produisent de bons vins
secs d'autres, d'excellents vins liquoreux
quelques-uns des vins de table agréables.
Mais aucun n'a la production complète de
la France. Cela tient au climat tempéré do
notre pays, qui convient merveilleusement
à la culture de la vigne.
Un journal anglais a cependant publié,
pendant l'exposition internationale de Lon-
dres, un article dans lequel il affirmait que
les vins français récoltés avec les vignes
greffées sur plants'américains qui ont rem-
placé nos vieilles vignes indigènes, n'a-
vaient pas la même qualité que nos vins
d'autrefois. Cet article a soulevé une vive
indignation dans les milieux viticoles et
commerciaux. Il a été l'objet de réfutations
non seulement officieuses, mais encore of-
ficielles.
A l'époque de l'invasion phylloxérique,
après avoir essayé divers traitements qui
ont dû être abandonnés, parce qu'ils étaient
insuffisants ou parce qu'ils étaient trop coû-
teux, on a dû, pour continuer la culture de
la vigne, recourir au greffage sur plants
américains.
Les adversaires de cette méthode cultu-
rale ont émis' la crainte que les vignes gref-
fées ne donnent pas des vins d'aussi bonne
qualité que les vignes indigènes. Cette opi-
nion fut surtout soutenue par des négociants
en vins qui avaient en magasin de gros
stocks de vins, récoltés sur des vignes in-
digènes, ou par des' propriétaires, qui, par
manque d'argent, ne pouvaient reconstituer
leur vignoble; elle était donc intéressée. Elle
n'était d'ailleurs basée sur aucun fait pré-
cis.
Le' greffage de la vigne ne pouvait qu'a-
méliorer la qualité des raisins, puisqu'il est
admis en horticulture que le greffage des
arbres fruitiers améliore la qualité des
fruits, en augmente le volume et avance !a
maturité. L'abbé Roziers disait dans son
dictionnaire d'agriculture, dès 1801 « Quel-
ques auteurs ont écrit que la greffe de la vi-
gne est nuisible à la qualité des vins mais
ils n'en ont jamais fourni de preuves. Il a
été prouvé, au contraire, que la greffe per-
fectionne le fruit sur lequel on la pratique
qu'un fruit greffé sur sujet sauvage ne perd
pas sa qualité pour prendre celle du fruit
sauvage ».
Si le porte-greffe avait dû exercer une in-
fluence sur la qualité des vins, il leur aurait
communiqué ce goût foxé (en anglais fox
veut dire renard), goût de mauvaise frain-
boise, tout spécial, que possèdent les rai-
sins des vignes américaines.
Depuis trente ans que les vignes greffées
sont employées en France, l'expérience a
démontré qu'à égalité d'âge, elles donnent
des vins de qualité supérieure aux vignes
indigènes. C'est pourquoi le grand restau-
rateur Marguery, qui était un fin dégusta-
teur, et qui avait coutume d'acheter chaque
année une grande quantité de vins aux Hos-
pices de Beaune, paya plus cher, sans le
savoir, des vins provenant de vignes gref-
fées, que furent vendus des vins récoltés
sur des vignes indigènes avoisinantes. En J
Bordelais, parmi les grands crus, c'est ce- l
lui qui a reconstitué le plus tôt son viano-
ble en vignes greffées qui est aujourd'hui
le seul à avoir terminé cette reconstitution,
qui a vendu le plus cher par abonnement,
pour une durée de dix années, sa récolte an-
nuelle et cela avec une différence de prix
très importante par rapport au prix des
vins des autres grands crus classés.
Mais l'amélioration de la qualité des vins
sous l'action du greffage ne s'est pas faite
seulement dans certains crus, elle s'est
étendue souvent à tout une régions c'est
ainsi, par exemple, que la qualité des vins
de Cadillac, Samt-Croix-du-Mont, Loupiac,
en Gironde, a progressé dans des propor-
tions considérables depuis que les vignobles
ont été reconstitués. Il en est de même pour
les vins de Banyuls, les eaux-de-vie des
Charentes en France, pour les vins de Por-
to en Portugal, et pour les vins de Xérès
en Espagne.
Enfin il faut remarquer que les viticul-
teurs en reconstituant leurs vignobles, ont
eu le soin de les planter sur des bases nou-
velles en n'employant que des cépages
-de grande qualité, en défonçant profondé-
ment et en drainant leurs sols, et en adop-
tant un mode de plantation qui facilite l'exé-
cution des traitements contre les maladies
et les insectes de la vigne. Ils ont aussi
perfectionné leurs méthodes de culture et
de vinification. On peut donc dire que la
reconstitution du vignoble français a été
l'objet de perfectionnements considérables
qui sont aussi l'un des facteurs de l'amélicv
ration des vins français.
Raymond BRUNET,
Ingénieur agronome
IAFORMATIONS ET COMMUNIQUÉS
SOCIETE NATIONALE D'AGRICULTURE
Séance du 15 février.
Présidence de M. Tisserand.
M. Moussu, professeur de pathologie à
1 Ecole d'Alfort, complète les indications
qu'il a données au sujet de la cachexie
aqueuse ou cc distomatose D'ordinaire, les
parasites qui provoquent la maladie s^iit
renfermés daps les canaux biliaires du foie;
ils irritent, enflamment ces canaux qui ôont
par suite très élargis. Mais la substance
ménlc du foie n'est pas atteinte l'animal
malade devient anémique toutefois il ne
meurt pas.
Cette année, le nombre des parasites a
été si considérable et l'infection du foie s'est
trouvés, parfois, si complète que les para-
sites ont percé la substance du foie et iuÊ-
me ont pénétré dans la cavité abdonunale
où ils provoquèrent des péritonites, le plus
souvent mortelles,
Dans certaines régions de l'Indre tous les
moutons atteints de cachexie sont morts.
Dans les régions de ce département qui sent
plus sèches, la mortalité a été, au contraire,
très faible.
Le traitement préventif consiste 1° à
ne pas envoyer les bêtes sur les pâturas
humides où la-douve pullule 2° à nourrir
les moutons à la bergerie avec des four
rages séchés et satés, car le sel paraît
être un remède, en même temps qu'il nuit
au développement du parasite 3° à con-
server les animaux qui sont seulement
anémiés (muqueuses décolorées) en leur
donnant des aliments riches, secs, et du
sel dans la mangeoire.
M. Viger fait observer que les parasites
seront d'autant plus nombreux l'année pro-
chaine que les animaux malades auront
rejeté plus de parasites capables de se re
produire.
M. Moussu reconnaît le bien-fondé de
lieu de désinfecter, si possible, les terres
de dépaissance avec du set, du sulfate de
fer ou de la chaux, pour détruire les œufs
de douve.
M. Lejeaux a fait une communication
sur la production et le commerce interna-
tional du blé dans le monde.
En France, M. Lejeaux constate que nos
rendements sont égaux à ceux des pays
les plus productifs, quand on compare des
terres d'égale qualité.
En outre, l'auteur croit pouvoir affirmer
que le régime protecteur appliqué aux fro-
ments assura le développement de cette
culture, tandis que la liberté commerciale
lui a porté un coup fatal à partir de Î860.
Les engrais.
Dans certaines régions où l'agriculture
est peu avancée, on prétend que le nitrate
de soude épuise le sol. Cette erreur profonde
pourrait paraître, à moins informé, une vé-
rité s'il n'avait été démontré si souvent par
la science autant que par l'expérience que
le nitrate de soude constitue le coup de
fouet, le stimulant qui fait démarrer la végé-
tation, en provoquant l'utilisation rapide et
utile par les végétaux, des éléments nutri-
tifs contenus dans le sol.
C'est donc mal interpréter les faits que
d'accuser le nitrate d'épuiser le sol, et il se-
rait plus juste de dire que ce sont les bonnes
récoltes qui ont amené l'épuisement.
Le nitrate de soude, bien plus que le sel
de cuisine dans l'alimentation de l'homme,
est un stimulant, un « adjuvant n, mais aus-
si un aliment, car il apporte à la plante l'a-
zote sans laquelle celle-ci ne peut pas vivre.
Malgré la quantité importante de nitrate
de soude que consomme l'agriculture fran-
çaise, .il demeure incontestable que dans
bien des départements où les rendements
des récoltes demeurent insuffisants, la faute
de cette pénurie est imputable à l'ignorance
des cultivateurs en ce qui concerne l'emploi
de ce précieux engrais.
Et si l'expérience a prouvé que les doses
massives de 300 à 400 kilos à l'hectare doi-
vent être évitées, l'unanimité est absolue,
chez les hommes compétents et désintéres-
sés, pour un emploi rationnel et régulier de
120 à 150 kilos.
M. Grandeau' a prouvé, par des expérien-
ces répétées, qu'à conditions égales une ad-
dition de 100 kilos de nitrate de soude à
l'hectare entraînait une augmentation de
rendement en blé de trois quintaux.
Cette seule constatation a trop d'éloquen-
ce pour qu'il y ait à discuter de l'influence
du nitrate de soude.
Cependant, la loi du minimum doit tou-
jours rappeler au cultivateur que la récolte
sur une terre est en rapport direct avec l'é-
lément fertilisant qui s'y trouve en moindre
quantité c'est pourquoi le besoin demeure
immuable pour le cultivateur,. de connaître
à fond la richesse de chacune des parcelles
qu'il cultive, de manière à renforcer toujours
leur richesse dans la teneur de l'élément
qui manque le plus.
Les additions de nitrate de soude arrivant
au moment des départs de végétation, com-
pléteront la fumure avantageusement, et
apporteront les chances maxima du rende-
ment le plus élevé.
Les agriculteurs apprendront sans doute
avec intérêt que les Engrais catalytiques ra-
dio-actifs seront exposés au Concours Agri-
cole, où ils pourront s'en procurer des échan-
s tillons de 1 à 5 kilos pour en faire l'essai.
La cachexie aqueuse.
M. Nouhaud, député, et plusieurs de ses col-
lègues viennent de déposer une proposition de
loi tendant à ouvrir au ministère de l'agricul-
ture, sur l'exercice 1910, un crédit extraordi-
naire de 750,000 francs pour venir en aide aux
cultivateurs du plateau Central, départements
de la Haute-Vienne, de la Creuse, de la Cor-
rèze, du Puy-de-Dôme et du Cantal, dont les
troupeaux de moutons ont été détruits par la
cachexie aqueuse.
M. Moreau-Bérillon, professeur spécial d'a-
griculture, a présenté en 1908, à la Société
nationale d'Agriculture, par l'intermédiaire
de M. Truelle, un rapport sur le traitement
des arbres fruitiers contre les insectes para-
sites en général, et en particulier contre
l'Hyponomeuta malinella, par des applica-
tions de Lysol.
De cette étude, il résulte que le Lysol fut
choisi à cause de la facilité de sa préparation
et de l'aisance de son emploi ses propriétés
insecticides étant déjà bien connues.
Avec une solution à 1,5 0/0 (soit 15 gram-
mes par litre) des pommiers Reinette du Ca-
nada, Reinette de Caux, Reinette des reinet-
tes. etc., furent traités au moyen d'un pul-
vérisateur à main, et tous les parasites pé-
rirent en un temps variant entre dix et quin-
ze minutes. L'action insecticide du Lysol
était donc nettement contrôlée.
Dans les minoteries, les brasseries, les fé-
culeries et en général dans toutes les indus-
tries où se fait une grande manipulation de
sacs, on recherche les chariots et les diables
iL roulement doux et à structure robuste. Le
type Slingsby, breveté, est actuellement le
plus en faveur.
Le nom Gérard » que portent les aciers
spéciaux utilisés pour la fabrication des fa-
meux fers à bœufs, provenant des forges de
Crpuy (Aisne), se retrouve toujours dans les
fers ouvrés, et permet d'éviter les contrefa-
çons de la fameuse marque A la Tête de
Boeuf Gérard ».
Certains agriculteurs binent les blés trom-
me les betteraves, et les résultats obtenus
sont extraordinaires. Avec les bineuses ar-
ticulées Darley-Renault, leur travail gagne
en rapidité et en rendement.
La rareté de la main d'oeuvre, son prix
élevé joints à l'intensité des maladies cryp.
togamiques, ont rendu indispensable l'èm-
ploi des appareils à travail rapide pour le
sulfatage des vignes et la destruction de la
sanve.
Les ETABLISSEMENTS P. PERRAS ET
Cie, de Belleville-sur-Saône (Rhône) expose-
ront au Concours Agricole une nonvean pu).
vérisateur à traction à grande pression et à
débit réglable, pouvant répondre à toute?
les exigences de la viticulture moderne Tou les intéressés iront voir cet appareil. M
Perras leur en fera la démonstrâ inn
LE HAVRE
Tourteaux alimentaires.
Gluten de mars Clinton 19 Cet «A». disp.. ï7 x
mars-avril on I kin
^Tnl ;;̃••̃̃ 20. •'««• de coton d-Amfc 1? 58
Céréales d'importation.
Maïs jaune. î?f« -Sri
Coton d'Eerote M n, vert Bass)* W »
Palmiste™ ifs r.*t. u 25
Tourteaux pour fumures.
Tourteaux sulfurés.
¥
Rocca, Tassy et de Bous.toufteaus R.T.R., Marseille.;
COTE OFFICIELLE
du mercredi 15 février..
Sucres bruts blanc a* 3 32 à
autres jets.. 29 à 29 3a.
Sacres bonne sorte. 64
ni/belle sorte e-i &t-
Farine fleùï dè'i^7; • ̃ ™ \{ S J,
ments aerlrolc ,n acier.
Soignez vos Caves 1
ARTICLES DE CAVES
_jarbon Plis sa, Ra* fflonfaiarfre
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S'adresser au Syndicat des Actionnaires
55,1 boulevard Beauséjour, Paris
JËGMGEîlCE FflTflltE
Les pires complications s'enchaînent
avec une rapidité effrayante si on
néglige le mal de dos, indice que
l'acide urique empoisonne le sang.
Meaux (S.-et-M0, 12 novembre 1907. -~a
Mme Thioux-Henriot, 31, rue Saint-Rémy.,
nous disait A la suite de refroidisse-
ments, j'avais été prise de douleurs dans
le dos, il y avait cinq ou six ans le moin-
dre effort m'était extrêmement douloureux,,
et je souffrais le martyre quand il fallait
me baisser mon sommeil était très diffi-
cile le matin, j'étais toute brisée et n'a-
vais plus n,i force ni courage pour ina
mettre au travail j'avais aussi des maux
de tête, des étourdissements, ds la fièvre,
des frissions. Ce sont les Pilules Fosteri
qui m'ont guérie de tout cela, après m'a*
voir soulagée dès le début et rendu cha-
que jour plus de force et de bien-être. >.
Le 19 octobre 1909, Mme Thioux-HenrioS
ajoute « Je suis enchantée de la guérison
que les Pilules Foster m'ont apportée en
moins d'un mois, il y a. deux ans, et depuis
laquelle j'ai pu supporter les fatigues de.
mon travail sans rien ressentir. »
Quand on est exposé, surtout par sari
travail, à l'humidité, aux courants d'air,
intempéries, changements 1.» brusques de
température, il faut avant tout protéger
les reins pour prévenir des complications
dangereuses qui feraient sournoisement
leur œuvre si on n'arrêtait le mal dès ses
premiers symptômes, tels que doulears
dans le dos, les membres, les articula-
tions, insomnies, frissons, urines chargées.
Les Pilules sont le préventif indiqué.
Toutes pharmacies. (Exiger la signature
v James Foster 3 fr. 50 la botte, 19 fr.
les six ou franco contre mahdat Spécia-
lités Foster, H. Binac, Dharmacien, 2a, rua
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posiuoti entièrement végétale, n'irrita jamais
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tudes et contrairement aux purgatifsdrastiques
et minéraux, son usage journalier n'en diminue
pas l'efficacité. Joli à l'œil et agréable au goût»
c'est le laxatif idéal des dames et des enfanta..
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Lire l'intéressante « Notice sur les Varices
et leur Traitement n envoyée gratuitement
sur demande, ainsi que la façon de prendre
soi-même les mesures, par M. V.-A. CLAVE.
RIE, 234, Faubourg-Saint-Martin, Péris (Mé-
tro Louis-Blanc).
TO
Sautées au beurre frais, au jus,
au fromage au en gratin, les
constituent des mets succulents et aussi nourrissants que
'Exigez sur
1 LE MATIN
5 ̃?
A TRAVERS PARIS
Les « laveurs Il de titres. Nous avons an-
noncé en son temps la capture de toute une
bande de faussaires et d'escrocs qui Ci la-
vaient des titres de rente 3 et des cer-
tiflcats d'obligations des chemins de fer, et
sur ces titres, considérablement majores.
'contractaient d'avantageux emprunts.
Georges André, Edear Badinier. Alfred
Lauterive, François Grillon. Gaston Hei-
mann, Octave Bisson et quatre autres per-
sonnes dont deux femmes mises depuis hors
de cause, furent déférés à 1\1. le juge d'ins-
traction Derr, saisi de plaintes en faux du
Trésor et des compagnies de chemins de fer
lésées. Pendant le cours de l'information
judiciaire, le graveur Bisson, a'uteur de la
plupart des falsifications, devint fou et dut
être interoé. L'enquête révéla que les victi-
mes, de, l'association étaient pour la plupart
des receveurs de rentes. Les sommes escro-
quées sont considérables.
Les faossaires-escrocs viennent d'être
renvoyés devant la cour d'assises.
A noter qu'André, lors d'un précédente
affaire de titres volés et lavés », fut
condamné le 5 novembre 1910 par la cour
d'assises de la Seine cinq ans de réclu-
sioaf en même temps due le fameux vicom-
te de la Houplière. Tous deux avaient re-
célé des valeurs provenant d'un cambriola-
ge commis à Rrie-Comte-Robert.
Le calvaire de l'épouse. Ce fut pour la
femme de M. Planchon, boulanger, 80, bou-
levard Diderot, un bien-triste jour, une date
à marquer d'une croix noire, quand son ma-
ri rencontra Mlle Marguerite Cladel. Celle-
ci, une jeune et jolie brune de vingt-quatre
ans, avait la beauté du diable. M. Planchon,
par un doux soir du dernier printemps, en
tomba follement amoureux. Mlle Cladel n'é-
tait pas une vertu farouche,et la vie galante
l'avait préparée à des soumissions rapides.
Elle ne mit de résistance à céder au bou-
langer que juste assez pour assurer plus
solidement sa conquête. Toutes les folies
qu'un homme'de condition moyenne peut
faire pour une femme, M. Planchon les fit
Il n'était cadeau qu'il lui refusât, preuve
d'amour qu'il ne lui donnât.
Mme Planchon, qui n'avait pas tardé à
connaître cette liaison, en avait d'abord
cruellement souffert, mais elle s'était rési-
gnée, espérant que son mari lui reviendrait
un jour, et puisant dans la certitude qu'elle
avait d'être l'ame' de la maison la force de
lutter quand même. Pourtant, elle eut une
révolte de tout son être le jour où son mari
installa au foyer conjugal la maîtresse
exécrée. Ce fut une scène terrible. Mais M.
Planchon ne.lui donnait que ce 'choix sup-
porter l'intruse ou divorcer. Elle aimait
clle supporta.
Alors commença pour elle une existence
affreuse. Peu à peu elle se vit ravalée aux
emplois inférieurs elle finit par devenir
la bonne du faux ménage. Un à un elle
voyait ses bijoux parer la jeunesse de sa
rivale heureuse. Elle souffrit tout.'
Au mois de novembre dernier, M. Plan-
chon, désirant s'agrandir, acheta un autre
fonds de boulangerie, 80,'boulevarfl Diderot.
Là, il présenta Mlle Cladel comme sa femme
et l'épuuse légitime comme sa -soeur. En
réalité, en s'imposant les frais d'une nou-
velle installation, le boulanger jouait son
va-tout.
Lundi matin, les clients du boulanger s'é-
tonnèrent de trouver, la boutique fermée. A
midi, personne ne donnait encore si-
gne de vie. Çette' nouvelle se propa-
gea comme une traînée de poudre chez tous
les commerçants du quartier. Beaucoup
étaient des créanciers de M. Planchon, et
les plaintes ne tardèrent pas à affluer chez
M. Boutineau, commissaire de police du
des Quinze-Vingts.
Une' enquête fut aussitôt ouverte. Hier
M. Cherel, secrétaire du commissariat, et
M. Ppadier, inspecteur arrêtaient, 5, rue
Saint-Augustin, dans un hôtel où ils s'é-
piaient réfugiés, NI. Plan,chon, sa femme et
sa maîtresse. Alors seulement on connut
î'exacte situation du ménage.
La malheureuse épouse, toujours prête
pardonner, fut laissée en liberté provisoire,
aprèS avoir été remise en possession de ses
bijoux une montre, un sautoir en or et trois
bagues ornées de brillants.
M. Boutineau a envoyé au Dépôt le bou-
langer et sa maîtresse."
Ainsi, furent comblés les vœux des plai-
gnants notamment de Mme Burtel, lin-
gère, 20, rue Crozatier de Mme Planzio,
teinturière, 1-i. même rue de M. Mouriez,
marchand de margarine, rue du Pont-Neuf,
et de deux ou trois marchands de farine,
tous dupés et. pas contents.
PETITS FAITS-DIVER9
Acres DE COURAGE, Le cheval attelé à la
voiture de place n' 7323 s'était emballé l'au-
tre soir, avenue de Saint-Ouen. L'agent 331, du
dix-huitième arrondissement, se jeta résolu-
ment à la tête de l'animal et parvint à le mat.
triser. Blessé grièvement à la jambe gauche,
l'agent a dû interrompre son service.
VAGABOND. On a arrêté à la gare du Nord
pour vagabondage Julien Godard, vingt-neuf
ans, ex-légionnaire, tatoué des pieds à la tête.
Au Dépôt..
LES suiciDEs. L'inconnue nui s'est revol-
vérisée avant-hier dans une clinique, 51. rue
de la Harpe, est morte peu après son trans-
fert à la Pitié. Son corps a été envoyé à la
Morgue.
Dont ACTE. Le docteur Lecoq, d'Ouzain,
107. rue du Théâtre, nous prie de dire qu'il
n'a rien de commun avec le docteur Lecoq
dont il a été parlé à propos de la falsification
des eaux ,minérales. La revue Tourisme,
15, avenue Hoche, nous prie de dire qu'elle
n'a rien de commun avec l'Office national du
tourisme, dont nous avons parlé récemment.
CHOSES ET AUTRES. Deux individus se di-
sant matelots de la marine de commerce se
présentaient depuis quelque temps chez des
médecins de Paris, se recommandant d'autres
médecins. Ils offraient alors des « chi-
noiseries des bibelots d'Extrême-Orient,
« provenant du pillage des palais impériaux
(le Pékin et « passés en contrebande à la
douane ». En réalité, ces objets, vendus un
prix assez élevé, avaient été achetés à bas
prix dans des bazars exotiques. Arrêtés hier
matin dans le truartier Popincourt par le
service de la Sûreté, ces deux individus. Maxi-
milien Cburaun, trente-six ans, se disant ma-
rin, et Jean-Baptiste Mutard, sans profession,
trente ans, repris de justice l'un et l'autre, ont
été envoyés au Dépôt.
EN BANLIEUE
ABBEROENVHiE. Le déraillement du train 2362,
te 13 courant, entre Epône. et les Museaux, n'a pas
eu l'importance que les journaux lui ont donnée.
Les deux votes ont été déblayées rapidement et le
service normal a repris aussitôt.
Coubbevoie. Un 'commencement d'incendie, pro-
duit par un court-circuit, a éclaté hier soir dans
des magasins contenant des Matières inflammable,
2, rue de ta Garenne. Il a été éteint par les pompiers
aptes une demi-heure de travail.
1.IME1L-BRÊVAW.K. On signale la disparition
d'Kmtlo Tanncvaux, vingt-neuf ans, comptable
parti le 8 courant pour Paris, où il a touché
pour son patron une somme de 1,600 trancs dans un
grand établissement dû crédit. Depuis lors, il n'a
pius donné signe de vie.
morainvilmeks: Condamné pour faits immo-
raux par le tribunal de Versailles, Alphonse Le
vient de reparaître dans le pays, annoncant
qu'il va exercer de Sanglantes représailles contre
ses dénonciateurs.
VKKNOun let. Sur commission rogatoire de '.Ni.
Boudrc-ïu, juge d'instruction à .Paris, M Rosenfeld,
juge d'instruction f -'ecsailles, s'est rendu hier
après-mi 11 à la vil!a habitée par M. Ranson, pour
y saisir la correspondance.
Vf.ksaiu.es M it. Chayrou. demeurant il Paris,
̃SO, a-veniii «roquet, nous prie de dire qu'il n'a rfen
de commun avec M. Paul Chayrou. éditeur à Paris,
et imprimeur Malsons-Laflitte.
M. Dobauchey, commissaire -de police a
deossé, hier matin, procès-verbal contre un
boulanger de la rue de la Paroisse, qui livrait
a. ses clients des pains de « fantaisie « n'ayant
pas le poids ».
-Cinq bouviers, dans la nuit du 12 au
13 février pa la bande de Montreuii ». dont tous
les membres ont été arrêtés a la suite de l'agression
du Chesnay, ont dépose, contra ces derniers, une.
piainte entre tes mains du procureur de la Répu.
un coup de eputea à l'œil droit. La police a fait
des recherches dans les propriétés dont les murs
des jardin* se trouvent sur le boulevard du Roi,
IK-ur retrouver tes couteaux et poignards que les
apaches y ont jetés au mcment de leur arrestation.
LA VIE SPORTIVE
INFORMATIONS ET CQMMUNIQUÉS
AERONAUTIQUE, i Issy On revient en
ce moment au champ de manœuvres d'Issy. aux
j beaux jours premiers de l'aviation Le cafard » de
Voisin a été vu hier par plusieurs aviateurs le
prince Bibesco. EfflmoH, le cap;ta!ne Dickson, qui
se remet de sa chute, Andr9 Frey L'apparei; a 6té (
conduit successivement par CoHiex et par Henri
Ce*, a fait un vol de 45 minutes.
Banquet. A l 'occasion ,ae sa fête d'après-demain
la Sorbonne, la Ligue Aérienne donnera le même
jour, à midi, un banquet intime.
Encouragements. La commission auto-aêrlenne.
puis le comité de l'Automobiie Club sé sont occu-
pés hier du projet de l'épreuve de !9'.î. On a retenu
la course en étoile que nous avons déjà exposée.
Cinq ou six villes, distantes de Paris do 155 :3f> l;i-
lomètres seront choisies. Le retour, pour chaque j
étape, aura lieu dans la mérne journéo. Leparcours
total sera de 1.200 à 1.500 ki/ométres.
L'Aéro Club de Fraiw? organisera, dans le cou-
rant,de cet été une épreuve sur le parcours Paris-
Bordeaux-Parts. En outre il fonde un prix pour
une épreuve én circuit fermé sans escale, avec dis-
tance minimum de 600 kilomètres.
CYCLISME- Les ptaques Se bicyclettes. Te e
Touring Club ayant appelé l'attention du ministère
des finances sur ce fait qu'à la date du 1" janvier
certains bureaux n'étaient pas encore approvisionnés
de plaques de bicyclettes modèle 1011, le directeur
général des contributions indirectes vient de l'in-
former qu'il a prescrit de mettre en vente à l'ave-
nir, dès li 20 décembre, les plaques de l'année sui-
vante, dan tous les bureaux désignés cet effet.
FOOTBALL ASSOCIATION Le challenge du
Nard. Les éliminatoires parisiennes commen:e-
ront dimanche prochain Le Racine Club de France
sera opposé à l'Association Sportive Française; le
Stade Français rencontrera l'Union Sportive de
Clichy le Club Français matchera le Club Àth.é-
tique de la Société Générale L'Amiens Athletic
Club, exempt ap premier tour. rencontrera au se-
cond le vainqueur du match R.C.F.-A.S.F.
Les étudiants en drott mdtcheront tes jockeys
aujourd'hui, à Polssy. L'équipe du Droit comprendra
Coustant, Le Troadec, Boûrgain, Jardin, Rouxel,
Gaulard, Seutet, Lacan, Bettizger, Didier, Bar-
bière.
Le championnat de Parts scolaires est virtuelle-
ment acquis au lycée Saint-Louis par sa victoire
do jeudi dernier sur Condorcet. Il doit jouer au-
jourd'huI contre l'Ecolo Duvignau et la batture assez
facilement.
LAWN TENNIS. Les championnats de France
sur couru couverts, Une seule partie du cham-
pionnat a été disputée hier ati:Lawc Tennis Club de
France Mile Regnier a battu Mlle Slxranza par
7/5 et 6/0.
Dans une demi-Snale du critérium simple dame.
.Nille A. Kauffmann a vaincu Mlle Dupuis par 715
et o/l.
Dans le critérium double, MM. Chelli et Damisos.
R.' Lauren:z ei Porée se sont livré une vraie ba-
tatlle, qu'ont a suivie avec beaucoup d'intérêt 14/15,
6/2. 7/5 en a éte le résultat
Dans ie cr;térium simple, Auceau a battu Chau-
battu au second par Galet, réussissait 10/S, 4/6, 7/5.
tandis que Poué marquait 6/3. 1/6, 6/4 contre R.
Laurentz et que Jousselin prenait 5/7, 7/5. 6/t il
Cossè.
Aujourd'hui se disputera la 'anale du champion-
nat double, une demi-finale du simple homme et
une du double mixte.
YACHTING. DE Moicte-Cablo. Meeting de
canots automobiles de Monaco. L'International
Sportlng Club de Monaco a reçu actuellement
soixante engagements pour le meeting de canots
nutomobiles qui aura lieu du 2 au 17 avril pro-
chain.
Parmi les derniers engagements reçus, citons, en
cruisers Cina, il M. Alberto, moteur Decauville,
coque Agliotti (2* série); Reine-Colombe, à M. Ma-
nini, moteur Vulpès, coque Olivier (3' série).
En 5' série des cruisers, M. J. de Gurtubay, le
sportsman bien connu, qui vient d'obtenir à Monte-
Carlo de nombreux succès au tir aux pigeons, a
engagé le Marla-delrCarmen, cruiser muni d'un mo-
teur Brazier dans une coque Despujols.
En racers, signalons 1.'engagement de la Raptè-
re-IIl, de Tellier fils et Gérard, que son propriétaire,
M. Th. Clarke. un habitué du meeting de Monaco,
pilotera cette année, et. en deuxième série, de
BrunMlle, au duc de Westminster, moteur Wolse-
ley (24 cylindres), caque Saunders.
Rappelons que la clôture des engagements reste
axée au 28 février.
cerel au premier tour par 6/3. 7/9, 6/4, mais a été
ROBERT-GUÉRIN.
OU CENT A L'HEUftE I
LE MONOPLAN DEPERDUSSIN, DÉTENTEUR DU RECORD DE LA vitesse AVEC PASSAGERS
Les dernières performances de Vidart et
de Busson ont mis en relief les excellentps
qualités du monoplan Deperdussin, mo-
teur Gnome, qui se révèle actuellement
comme un parfait aéroplane de tourisme,
rapide et sûr.
Cet appareil du type militaire, qui vient
de s'adjuger avec passager tous les records
de vitesse du monde en parcourant 100 ki
lomètres en 1 h. 1 m., enlève facilement
trois et même quatre personnes, ainsi que
Busson l'a démontré aussitôt sa performance.
De semblables résultats, obtenus après
quelques mois d'existence seulement, puis-
que le monoplan Depërdussin a fait ses dé-
buts au dernier Salon de l'aviation, prou-
vent l'excellence de sa conception.
La présence d'Aubrun la tête de l'école
de pilotage Deperdussin à Reims est une
garantie de premier ordre pour les jeunes
gens de plus en plu's nombreux qui sont
séduits par ce sport nouveau et attrayant.
Marc de Tolédo.
Théâtres et Concerts
INDISCRETIONS COMMUNIQUES
LE SUCCES DU LITTLE-PALACE
Le gros succès 4u Little-Palace tient à tout.
M. Nancey a restauré la salle, la scène, la
lumière, les décors. Il a monté un spectacle
auquel on ne peut rien reprocher. Les artistes
sont très dignes d'éloges, la mise en scène est
soigaée, la saile est claire, les spectatrices
qui garnissent loges et fauteuils sont en toi-
lettes exquises. On y fait même de la bonne
musique. Le premier violon, M. S. Porta, est
un virtuose extraordinairé. Bref, tout contri-
bue au succès inconstesté du Little-Palace. La
Momie, tragédie égyptienne, est ravissante,
comme costumes, livret, interprétation, mise
en scène. Mimi la Vache est un tableau réalis-
te, dans lequel Mlle Jane Meryem se montre
admirable. Très applaudie la danseuse hin-
doue Militza-Schvvals La Revue fiittentêe,
amusante, spirituelle et leste, sans grossièreté,
finit admirablement une soirée charmante.
AUJOURD'HUI.
Opéra-Comique, 1 h. 1/2. Le Caïd (Mlles
Mathieu-Lutz, Martyl, MM. Vieuille et Caze-
neuve) la Navarraise (Mme Lafargue, MM.
Mario, Azéma).
Odéon, 2 h. L'Arlésienne (orchestre et
chœurs Colonne).
Théâtre-Lyrique municipal, 2 h. 1/2. Con-
cert vocal et instrumental, avec Mme Litvinne,
M. Diémer. Direction Fernand Le Borne. Au
programme, des œuvres de Wagner, Beetho-
ven, Mozart, Rameau; Berlioz, Bizet, etc.
Théâtre Femina, 3 h. Matinée pour la jeu-
nesse Roger Bontcmps (Mona Gondré).
CE SOIR,
Trianon-Lyrique, 8 h. 1/2. Première de
Zaza, comédie lyrique en 4 actes de M. Leon-
cavallo, tirée de la pièce de MM. Berton et
Simon, chantée par Mmes Jane Morlet-, Hil-
bert, Jyhem, Ferny, Alice Perroni, la petite
Odette Girot, MM. Vincent, Dutilloy, Bellet,
Théry, Dumonthier, etc.
Grand-Guignol- Dernière du spectacle
actuel. Demain, répétition générale du nou-
veau spectacle.
Théâtre Charras. Répétition générale de
Ballottaoe. comédie de M. R. Bussy, et du
Doute, drame, de. M. Henri Grégeois.
OPERA-COMIQUE. Dimanche prochain,
en soirée, Carmen (hilles Mérentié, Ménard,
MM. Salignac et Mézy).
ODEON.' Samedi en matinée, 2 h. la Bou-
lanoère et le Pacha.
VAUDEVILLE. La Famille Benoiton eb
le Cadet de Coutras vont alterner sur l'affiche
ainsi la comédie de Sardou, dimanche (ma-
tinée et soirée) et toute la semaine. jusqu'au
samedi 25 février inclus le lendemain di-
manche (matinée et soirée), la pièce de MM.
Abel Hermant et Mirande reprendra pour tou-
te la semaine. Cette alternance durera jus-
qu'à la première du Tribun.
PORTE-SAWT-MARTIN. Sur la demandé
de M. Henry Bataille, MM. Hertz et Coquelin
viennent d'engager pour remplacer d'abord
M. Signoret dans l'Enfant de l'amour, puis
créer d'autres rôles importants et enfin com-
me directeur de la scène, M. Armand Bour,
dont l'engagement est db trois ans. MM. Gou-
get et Jean Ayme conservent les rôles qu'on
leur avait distribués primitivement.
RENAISSANCE. La pièce qui doit rempla-
cer le Vieil Homme est de MM. Pierre Veber
et Henry de Gorsse.
BOUFFES-PARISIENS. L'adaptation fran-
çaise de The Wonderful Croûton (l'admirable
Crayton) est de MM. Tristan Bernard et Alfred
Athis.
APOLLO. -,La répétition générale de la Di-
vorcée est remise à demain vendredi samedi,
première. La Veuve joyeuse sera jouée diman-
che, non en soirée, mais en matinée.
DE MONTE-CARLO.
La charmante bonbonnière, administrée par
M. René Comte-Offenbach, directeur général
du palais des Beaux-Arts, a ouvert ses portes
avec un.programme aussi intéressant que va-
rié.
Les artistes de la troupe du Grand-Guignol
obtinrent un vif succès dans l'interprétation
de diverses pièces de leur curieux répertoire.
Puis la nerveuse et souple Saha-Rita, en com-
pagnie de M. Jacquinet, a été vivement ap-
plaudie dans le mimodrame, la Chilienne. La
California et M. P. Francb nrovoauèrent une
vive émotion dans l'Apache.- Mlle Yvonne
Maelec et M. H.-Enthoveu, d'un brio endiablé
dans le sketch, le Train de 8 h. 57. NI. et Mme
Depas ont très gracieusement enlevé la char-
mante revuette, la Femme et les Patins, de
M. Brindejont-Ofienbach et Mme Marthe Oer-
miny avec M. G. Chepfer obtinrent un succès
de fou rire dans Paris. en flamand. La sa-
voureuse comédie, le Peintre exigeant, de M.
Tristan Bernard, interprétée avec un rare
brio par M. Noblet ,et les artistes de la troupe,
a été chaleureusement acclamée. Les Visions
d'Orient, projections en couleur, de M. Ger-
vais Courtel.lemont, produisirent un effet
éblouissant aux yeux des spectateurs émer-
veillés. ♦
SOCIETE PHILHARMONIQUE. Elena
Gerhardt, l'incomparable cantatrice, qui ob-
tint au'printemps passé un si admirable con-
sidérable succès dans ses concerts aveo Ni-
kisch, interprétera le 21 février, à 9 heures du
soir, salle Gaveau. les plus beaux lieds alle-
mands. L'admirable pianiste, Alfred Cortot,
se fera entendre au même concert, dans du
Bach, du Schumann et du Chopin.
CONCEKTS-Toucm Auj. 3 h. Quatuor Fr. Tou.
che 9 h. grand c6ncert. Tous les lundis, cycle
Beethoven. Location sans frais, 25, bd do Strasbourg.
Olympia Hier soir, la grande premlÈre du
nouveau spectacle a été triomphale. Elle s'est ter-
minée trop tard pour qu'il nous soit possible de
rendre compte de toutes les merveilles qu'y accu-
mulèrent MM. de Cottens et Marinelll. Nous re-
parlerons longuement demain de l'impression pro-
fonde produite par l'inexplicable BelUni ot la sen-
sation d'art intense que nous a procurée Nitokris-
Aujourd'hui, matinée avec tout le nouveau spec-
tacle et les douze attractions nouvelles qu'il com-
pprte.
Alhambha. Aujourd'hui en matinée, à 9 h. 112,
et ce soir à 8 h. 1/2, premières représentations des
Fus du Désert, de Paris-Type et de nouvelles attrac-
tiuns.
La CIGALE., Scènes amusantes, joyeux couplets.
tableaux artistiques, un défilé-revue de la chanson
original et luxueux, et tout cela interprété par
des artistes de premier ordre telles sont les raisons
de la'vogue de la revue de la Cigale Tu peux l'dlre
de Paul Ardot et Alb. Laroche, qui marche vers la
cinquantième avec toujours même succès.
Conœrt-mayol. une revue chez May ot. Suceés 1
Palais DE gl4cs. Encore des accidents de patl-
nago Les journaux nous apprennent en effet que
la glace, peu solide, d'une pièce d'eau de Versailles
s'étant brisée sous leur poids, plusieurs patineuses
imprudentes sont tombées à l'eau et n'ont été sau-
vées qu'à grand'pelne. Voici qui explique pourquoi
toutes les personnes prudentes ne quittent pas l'é-
tablissement solect des Champs-Elysées, où elles se
livrent chaque jour en toute tranquillité à leur
sport favori, tout en jouissant du' cadre le plus
élégant et le plus luxueux.
NoovEAU-ciRfltTE. Ce soir Dans tea Landes.
Ba-ta-Cun donne en matinée, aujourd'hui à deux
heures, la cent quatre-vingtième représentation de
sa merveilleuse revue, jouée par une troupe extraor-
dinaire et les plus jolies femmes de Paris. Tél. 930-19.
TnéArRe rohert-Houbw. M. Legris, dans ses séan-
ces du soir, vient de renouveler son programme due
magie blanche. Parmi les nouveaux tours. citons
la Pelote de laine, une création de Robert-Houdin,
qui n'a pas été vue au théâtre depuis plus de vingt
ans, et le Cadre magique. Les merveilles de l'occul-.
tisme, dont le succès est loin d'être épuisé, conti-
nuent leur carrière.
Amebtcan-bioorafh. Les matinées enfantines du
Jeudi deviennent excessivement intéressantes pour
les familles, depuis que le match Johnson-Jeffries,
réduit à ses principales phases, ne forme plus, à
chaque séance, qu'une petite partie du programme
des actualités et des films instructifs, pathétiques
et comiques, réellement de tout premier prdre. Rap-
pelons que les principales scènes du célèbre match
Johnson-Jeffries passent, sans augmentation de prix
et en supplément du programme ordinaire, 5 heu-
res et à 10 h. 1/2. Entrée: 1 franc.
Eal-tabaris. Samedi prochain grand concours
international de jambes. Toutes, nos gracieuses demi-
mondaines et les plus Jolis modules de la capltale
sa sont fait inscrire pour ce galant tournoi.
UN CONCOURS A Lcta-park Le concours de valse
tournante de two-step et do grâce, qui devait avoir
lieu le lundi 15 courant, a été reculé. Les demandes
d'inscription ont été si nombreuses qu'elles ont
obligé la direction de reporter cette soirée au mer-
credi 22 février. Aussi Ies personnes désireuses de
participer à ces concours peuvent continuer à s'ins-
crire à Luna-Parl: jusqu'au 20 courant. Le prix d'en-
trée pour cette soirée reste fixé à l franc.
Edimbourg Skating rink est ouvert tous les jours.
Entréo matin, 1 fr.: après-midi et soir. 1 fr. 50.
ALLEZ voiR le plus beau cinéma du monde
Au Cinérama-Théâtre
83, avenue de la Grande-Armée 83
Tous les jours, matinée et soirée.
Matinées d'al-jodrd'hci (music-halls, concerts cir-
ques). Olympia Bellini, NttohrU. Eldorado
Tante Lily. Concert Mayol Ene revue chez M aval
(prix réduits). Nouveau-CirçHe Dans tea Landes
Alhambra attractions. Casino de Paris at.
tractions. Ba-Ta-Clan Et ça ? revue. Robert-
Hcudin attractions. Cinérama-Théâtre Ti.
A L'H0mj)JE VILLE
Les tramways du réseau Nord.
Il résulte de l'audition des représentants des
Tramways-Nord car le bureau du conseil gé-
néral de la Seine, que le mauvais fonctionne-
ment du service échappe à leur responsabi-
lité et provient des lenteurs administratlves.
Se plaçant au seul point de vue des lignes des-
servant NeuiUy et Levallois, M. Galli a ob-
tenu des délégués l'assurance que si les au
torisations nécessaires étaient immédiatemenr
données par l'administration préfectorale
pour la construction d'une boucle à la porte
Maillot et l'installation d'un trolley provi-
soire boulevard Bineau, quarante nouvelles
voitures, prêtes à fonctionner. pourraient être
mises en service dans un délai de quinze
jours. Dans ces conditions. M. Galli va fati'e
une démarche auprès du préfet de la Seine
en vue des autorisations à donner. En ce qui
concerne le vœu- proposé par Ni. Molinier
émis par le conseil général pour que, afin de
désengorger la !lare Saint-Lazare, les trains
de grandes lignes s'arrêtent aux Batignolles,
le ministre des travaux publics a fait connai-
tre que cette solution é%it impossible.
JBùlIotiii agricole
La greffe de la vigne
ET LA QUALiTÉ DES VINS
Les vins français ont acquis une réputa-
tion universelle qui n'a fait que croltre, en
raison de leur qualité vraiment remarqua-
ble et de l'ensemble merveilleux qu'ils cons-
de, créer un vignoble donnant une gamme
de vins aussi complète que celte de la Fran-
ce. Certains pays produisent de bons vins
secs d'autres, d'excellents vins liquoreux
quelques-uns des vins de table agréables.
Mais aucun n'a la production complète de
la France. Cela tient au climat tempéré do
notre pays, qui convient merveilleusement
à la culture de la vigne.
Un journal anglais a cependant publié,
pendant l'exposition internationale de Lon-
dres, un article dans lequel il affirmait que
les vins français récoltés avec les vignes
greffées sur plants'américains qui ont rem-
placé nos vieilles vignes indigènes, n'a-
vaient pas la même qualité que nos vins
d'autrefois. Cet article a soulevé une vive
indignation dans les milieux viticoles et
commerciaux. Il a été l'objet de réfutations
non seulement officieuses, mais encore of-
ficielles.
A l'époque de l'invasion phylloxérique,
après avoir essayé divers traitements qui
ont dû être abandonnés, parce qu'ils étaient
insuffisants ou parce qu'ils étaient trop coû-
teux, on a dû, pour continuer la culture de
la vigne, recourir au greffage sur plants
américains.
Les adversaires de cette méthode cultu-
rale ont émis' la crainte que les vignes gref-
fées ne donnent pas des vins d'aussi bonne
qualité que les vignes indigènes. Cette opi-
nion fut surtout soutenue par des négociants
en vins qui avaient en magasin de gros
stocks de vins, récoltés sur des vignes in-
digènes, ou par des' propriétaires, qui, par
manque d'argent, ne pouvaient reconstituer
leur vignoble; elle était donc intéressée. Elle
n'était d'ailleurs basée sur aucun fait pré-
cis.
Le' greffage de la vigne ne pouvait qu'a-
méliorer la qualité des raisins, puisqu'il est
admis en horticulture que le greffage des
arbres fruitiers améliore la qualité des
fruits, en augmente le volume et avance !a
maturité. L'abbé Roziers disait dans son
dictionnaire d'agriculture, dès 1801 « Quel-
ques auteurs ont écrit que la greffe de la vi-
gne est nuisible à la qualité des vins mais
ils n'en ont jamais fourni de preuves. Il a
été prouvé, au contraire, que la greffe per-
fectionne le fruit sur lequel on la pratique
qu'un fruit greffé sur sujet sauvage ne perd
pas sa qualité pour prendre celle du fruit
sauvage ».
Si le porte-greffe avait dû exercer une in-
fluence sur la qualité des vins, il leur aurait
communiqué ce goût foxé (en anglais fox
veut dire renard), goût de mauvaise frain-
boise, tout spécial, que possèdent les rai-
sins des vignes américaines.
Depuis trente ans que les vignes greffées
sont employées en France, l'expérience a
démontré qu'à égalité d'âge, elles donnent
des vins de qualité supérieure aux vignes
indigènes. C'est pourquoi le grand restau-
rateur Marguery, qui était un fin dégusta-
teur, et qui avait coutume d'acheter chaque
année une grande quantité de vins aux Hos-
pices de Beaune, paya plus cher, sans le
savoir, des vins provenant de vignes gref-
fées, que furent vendus des vins récoltés
sur des vignes indigènes avoisinantes. En J
Bordelais, parmi les grands crus, c'est ce- l
lui qui a reconstitué le plus tôt son viano-
ble en vignes greffées qui est aujourd'hui
le seul à avoir terminé cette reconstitution,
qui a vendu le plus cher par abonnement,
pour une durée de dix années, sa récolte an-
nuelle et cela avec une différence de prix
très importante par rapport au prix des
vins des autres grands crus classés.
Mais l'amélioration de la qualité des vins
sous l'action du greffage ne s'est pas faite
seulement dans certains crus, elle s'est
étendue souvent à tout une régions c'est
ainsi, par exemple, que la qualité des vins
de Cadillac, Samt-Croix-du-Mont, Loupiac,
en Gironde, a progressé dans des propor-
tions considérables depuis que les vignobles
ont été reconstitués. Il en est de même pour
les vins de Banyuls, les eaux-de-vie des
Charentes en France, pour les vins de Por-
to en Portugal, et pour les vins de Xérès
en Espagne.
Enfin il faut remarquer que les viticul-
teurs en reconstituant leurs vignobles, ont
eu le soin de les planter sur des bases nou-
velles en n'employant que des cépages
-de grande qualité, en défonçant profondé-
ment et en drainant leurs sols, et en adop-
tant un mode de plantation qui facilite l'exé-
cution des traitements contre les maladies
et les insectes de la vigne. Ils ont aussi
perfectionné leurs méthodes de culture et
de vinification. On peut donc dire que la
reconstitution du vignoble français a été
l'objet de perfectionnements considérables
qui sont aussi l'un des facteurs de l'amélicv
ration des vins français.
Raymond BRUNET,
Ingénieur agronome
IAFORMATIONS ET COMMUNIQUÉS
SOCIETE NATIONALE D'AGRICULTURE
Séance du 15 février.
Présidence de M. Tisserand.
M. Moussu, professeur de pathologie à
1 Ecole d'Alfort, complète les indications
qu'il a données au sujet de la cachexie
aqueuse ou cc distomatose D'ordinaire, les
parasites qui provoquent la maladie s^iit
renfermés daps les canaux biliaires du foie;
ils irritent, enflamment ces canaux qui ôont
par suite très élargis. Mais la substance
ménlc du foie n'est pas atteinte l'animal
malade devient anémique toutefois il ne
meurt pas.
Cette année, le nombre des parasites a
été si considérable et l'infection du foie s'est
trouvés, parfois, si complète que les para-
sites ont percé la substance du foie et iuÊ-
me ont pénétré dans la cavité abdonunale
où ils provoquèrent des péritonites, le plus
souvent mortelles,
Dans certaines régions de l'Indre tous les
moutons atteints de cachexie sont morts.
Dans les régions de ce département qui sent
plus sèches, la mortalité a été, au contraire,
très faible.
Le traitement préventif consiste 1° à
ne pas envoyer les bêtes sur les pâturas
humides où la-douve pullule 2° à nourrir
les moutons à la bergerie avec des four
rages séchés et satés, car le sel paraît
être un remède, en même temps qu'il nuit
au développement du parasite 3° à con-
server les animaux qui sont seulement
anémiés (muqueuses décolorées) en leur
donnant des aliments riches, secs, et du
sel dans la mangeoire.
M. Viger fait observer que les parasites
seront d'autant plus nombreux l'année pro-
chaine que les animaux malades auront
rejeté plus de parasites capables de se re
produire.
M. Moussu reconnaît le bien-fondé de
lieu de désinfecter, si possible, les terres
de dépaissance avec du set, du sulfate de
fer ou de la chaux, pour détruire les œufs
de douve.
M. Lejeaux a fait une communication
sur la production et le commerce interna-
tional du blé dans le monde.
En France, M. Lejeaux constate que nos
rendements sont égaux à ceux des pays
les plus productifs, quand on compare des
terres d'égale qualité.
En outre, l'auteur croit pouvoir affirmer
que le régime protecteur appliqué aux fro-
ments assura le développement de cette
culture, tandis que la liberté commerciale
lui a porté un coup fatal à partir de Î860.
Les engrais.
Dans certaines régions où l'agriculture
est peu avancée, on prétend que le nitrate
de soude épuise le sol. Cette erreur profonde
pourrait paraître, à moins informé, une vé-
rité s'il n'avait été démontré si souvent par
la science autant que par l'expérience que
le nitrate de soude constitue le coup de
fouet, le stimulant qui fait démarrer la végé-
tation, en provoquant l'utilisation rapide et
utile par les végétaux, des éléments nutri-
tifs contenus dans le sol.
C'est donc mal interpréter les faits que
d'accuser le nitrate d'épuiser le sol, et il se-
rait plus juste de dire que ce sont les bonnes
récoltes qui ont amené l'épuisement.
Le nitrate de soude, bien plus que le sel
de cuisine dans l'alimentation de l'homme,
est un stimulant, un « adjuvant n, mais aus-
si un aliment, car il apporte à la plante l'a-
zote sans laquelle celle-ci ne peut pas vivre.
Malgré la quantité importante de nitrate
de soude que consomme l'agriculture fran-
çaise, .il demeure incontestable que dans
bien des départements où les rendements
des récoltes demeurent insuffisants, la faute
de cette pénurie est imputable à l'ignorance
des cultivateurs en ce qui concerne l'emploi
de ce précieux engrais.
Et si l'expérience a prouvé que les doses
massives de 300 à 400 kilos à l'hectare doi-
vent être évitées, l'unanimité est absolue,
chez les hommes compétents et désintéres-
sés, pour un emploi rationnel et régulier de
120 à 150 kilos.
M. Grandeau' a prouvé, par des expérien-
ces répétées, qu'à conditions égales une ad-
dition de 100 kilos de nitrate de soude à
l'hectare entraînait une augmentation de
rendement en blé de trois quintaux.
Cette seule constatation a trop d'éloquen-
ce pour qu'il y ait à discuter de l'influence
du nitrate de soude.
Cependant, la loi du minimum doit tou-
jours rappeler au cultivateur que la récolte
sur une terre est en rapport direct avec l'é-
lément fertilisant qui s'y trouve en moindre
quantité c'est pourquoi le besoin demeure
immuable pour le cultivateur,. de connaître
à fond la richesse de chacune des parcelles
qu'il cultive, de manière à renforcer toujours
leur richesse dans la teneur de l'élément
qui manque le plus.
Les additions de nitrate de soude arrivant
au moment des départs de végétation, com-
pléteront la fumure avantageusement, et
apporteront les chances maxima du rende-
ment le plus élevé.
Les agriculteurs apprendront sans doute
avec intérêt que les Engrais catalytiques ra-
dio-actifs seront exposés au Concours Agri-
cole, où ils pourront s'en procurer des échan-
s tillons de 1 à 5 kilos pour en faire l'essai.
La cachexie aqueuse.
M. Nouhaud, député, et plusieurs de ses col-
lègues viennent de déposer une proposition de
loi tendant à ouvrir au ministère de l'agricul-
ture, sur l'exercice 1910, un crédit extraordi-
naire de 750,000 francs pour venir en aide aux
cultivateurs du plateau Central, départements
de la Haute-Vienne, de la Creuse, de la Cor-
rèze, du Puy-de-Dôme et du Cantal, dont les
troupeaux de moutons ont été détruits par la
cachexie aqueuse.
M. Moreau-Bérillon, professeur spécial d'a-
griculture, a présenté en 1908, à la Société
nationale d'Agriculture, par l'intermédiaire
de M. Truelle, un rapport sur le traitement
des arbres fruitiers contre les insectes para-
sites en général, et en particulier contre
l'Hyponomeuta malinella, par des applica-
tions de Lysol.
De cette étude, il résulte que le Lysol fut
choisi à cause de la facilité de sa préparation
et de l'aisance de son emploi ses propriétés
insecticides étant déjà bien connues.
Avec une solution à 1,5 0/0 (soit 15 gram-
mes par litre) des pommiers Reinette du Ca-
nada, Reinette de Caux, Reinette des reinet-
tes. etc., furent traités au moyen d'un pul-
vérisateur à main, et tous les parasites pé-
rirent en un temps variant entre dix et quin-
ze minutes. L'action insecticide du Lysol
était donc nettement contrôlée.
Dans les minoteries, les brasseries, les fé-
culeries et en général dans toutes les indus-
tries où se fait une grande manipulation de
sacs, on recherche les chariots et les diables
iL roulement doux et à structure robuste. Le
type Slingsby, breveté, est actuellement le
plus en faveur.
Le nom Gérard » que portent les aciers
spéciaux utilisés pour la fabrication des fa-
meux fers à bœufs, provenant des forges de
Crpuy (Aisne), se retrouve toujours dans les
fers ouvrés, et permet d'éviter les contrefa-
çons de la fameuse marque A la Tête de
Boeuf Gérard ».
Certains agriculteurs binent les blés trom-
me les betteraves, et les résultats obtenus
sont extraordinaires. Avec les bineuses ar-
ticulées Darley-Renault, leur travail gagne
en rapidité et en rendement.
La rareté de la main d'oeuvre, son prix
élevé joints à l'intensité des maladies cryp.
togamiques, ont rendu indispensable l'èm-
ploi des appareils à travail rapide pour le
sulfatage des vignes et la destruction de la
sanve.
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S'adresser au Syndicat des Actionnaires
55,1 boulevard Beauséjour, Paris
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Les pires complications s'enchaînent
avec une rapidité effrayante si on
néglige le mal de dos, indice que
l'acide urique empoisonne le sang.
Meaux (S.-et-M0, 12 novembre 1907. -~a
Mme Thioux-Henriot, 31, rue Saint-Rémy.,
nous disait A la suite de refroidisse-
ments, j'avais été prise de douleurs dans
le dos, il y avait cinq ou six ans le moin-
dre effort m'était extrêmement douloureux,,
et je souffrais le martyre quand il fallait
me baisser mon sommeil était très diffi-
cile le matin, j'étais toute brisée et n'a-
vais plus n,i force ni courage pour ina
mettre au travail j'avais aussi des maux
de tête, des étourdissements, ds la fièvre,
des frissions. Ce sont les Pilules Fosteri
qui m'ont guérie de tout cela, après m'a*
voir soulagée dès le début et rendu cha-
que jour plus de force et de bien-être. >.
Le 19 octobre 1909, Mme Thioux-HenrioS
ajoute « Je suis enchantée de la guérison
que les Pilules Foster m'ont apportée en
moins d'un mois, il y a. deux ans, et depuis
laquelle j'ai pu supporter les fatigues de.
mon travail sans rien ressentir. »
Quand on est exposé, surtout par sari
travail, à l'humidité, aux courants d'air,
intempéries, changements 1.» brusques de
température, il faut avant tout protéger
les reins pour prévenir des complications
dangereuses qui feraient sournoisement
leur œuvre si on n'arrêtait le mal dès ses
premiers symptômes, tels que doulears
dans le dos, les membres, les articula-
tions, insomnies, frissons, urines chargées.
Les Pilules sont le préventif indiqué.
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