Titre : Revue internationale d'électrothérapie / par le Docteur Georges Gautier, ...
Éditeur : M. Maloine (Paris)
Date d'édition : 1905-01-01
Contributeur : Gautier, Georges (1857-19..). Directeur de publication
Contributeur : Larat, Jules (1857-19..). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32860173r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1905 01 janvier 1905
Description : 1905/01/01 (VOL14,N7)-1905/01/31. 1905/01/01 (VOL14,N7)-1905/01/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5691762r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-T42-32
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
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222 REVUE INTERNATIONALE D'ÉLECTROTHÉRAPIE
plus tard, on reconnaît quelque valeur à la radiothérapie dans les,maladies de
poitrine,- ce sera seulement dans les cas 'au début. Cependant les rayons X
apportent du soulagement dans une complication très douloureuse; l'ulcération'
du larynx. Dans deux cas sur trois, la douleur et la dysphagie disparurent com-
plètement au bout de deux semaines de traitement, mais comme il existait des
destructions considérables de tissu, le traitement n'eut aucun effet sur la voix.
L'application des" rayons X a été assez laborieuse chez les malades ; il a fallu
vingt-neuf et trente-cinq séances de cinq à dix minutes de durée pour obtenir
ce résultat au bout de quatre mois ; dans les deux derniers mois, on fit des appli-
cations sur le thorax, mais sans effet appréciable. Les applications laryngées
furent faites sur le cou. Le seul effet fâcheux fut la perte des cheveux et une
légère altération de la peau.■•
Pour les ganglions tuberculeux, l'application a été suivie d'ulcération difficile
à guérir. En résumé, dans certains cas d'engorgement tuberculeux des gan-
glions, l'emploi des rayons X donne de bons résultats, mais il ne faut pas
négliger le traitement Usité en pareil cas.'
(Therapeutic Gazelle, 15 mai 1904 ;
anal, in Rev. de thérapeut., I 01' juillet 1904.)
L'emploi de la lampe à: arc comme moyen de prévention pour la
dermatite dans le traitement des conditions profondément
situées.
Une année d'expérience sur l'emploi d'une lampe à are de 3b ampères, pro-
jetant des rayons parallèles d'un miroir parabolique, a démontré sa grande
valeur pour empêcher la dermatite des rayons X. Autrefois, elle se produisait au
bout de trois à cinq semaines, d'après la résistance individuelle; aujourd'hui il
est possible de continuer les séances indéfiniment dans la plupart des cas. Les
rayons X diminuent la résistance de la peau, et la lumière l'augmente. Si donc,
on veut produire un elfet profond des rayons X sur les tissus sous l'intégument,
l'emploi de la lumière à arc, d'une intensité suffisante, projetée contre la sur-
face, rétablira la résistance de la peau, sans diminuer les effets des rayons sur
les parties placées dessous.
D'ordinaire on emploie un arc d'une intensité suffisante pour produire la
chaleur qui peut être supportée dans un cercle de quinze à vingt pouces de dia-
mètre, lorsque le malade est placé à dix pieds de ^l'appareil, avec les rayons
parallèles projetés contre la surface. L'emploi de la lumière à are est ordi-
nairement commencé après que les expositions aux rayons X ont été faites tous
les deux jours pendant environ deux semaines, et se continue pendant le cours
du traitement, pendant les dix à quinze minutes qui suivent l'application. Avec
ce régime on peut continuer l'application des rayons sans craindre la dermatite,
ou bien, si la dermatite se produit, la peau peut revenir à son état normal au
bout d'un temps très court. Pour des raisons évidentes, on n'emploie pas la
lampe à arc pour les procédés superficiels ou- ouverts. Il est inutile d'ajouter
qu'en cas de dermatite, il faut interrompre les rayons et continuer la lampe
à arc.
L'emploi de cette mélliode de la manière que nous venons de décrire, ajoute
aux possibilités de succès pour le traitement des conditions profondément
situées.
plus tard, on reconnaît quelque valeur à la radiothérapie dans les,maladies de
poitrine,- ce sera seulement dans les cas 'au début. Cependant les rayons X
apportent du soulagement dans une complication très douloureuse; l'ulcération'
du larynx. Dans deux cas sur trois, la douleur et la dysphagie disparurent com-
plètement au bout de deux semaines de traitement, mais comme il existait des
destructions considérables de tissu, le traitement n'eut aucun effet sur la voix.
L'application des" rayons X a été assez laborieuse chez les malades ; il a fallu
vingt-neuf et trente-cinq séances de cinq à dix minutes de durée pour obtenir
ce résultat au bout de quatre mois ; dans les deux derniers mois, on fit des appli-
cations sur le thorax, mais sans effet appréciable. Les applications laryngées
furent faites sur le cou. Le seul effet fâcheux fut la perte des cheveux et une
légère altération de la peau.■•
Pour les ganglions tuberculeux, l'application a été suivie d'ulcération difficile
à guérir. En résumé, dans certains cas d'engorgement tuberculeux des gan-
glions, l'emploi des rayons X donne de bons résultats, mais il ne faut pas
négliger le traitement Usité en pareil cas.'
(Therapeutic Gazelle, 15 mai 1904 ;
anal, in Rev. de thérapeut., I 01' juillet 1904.)
L'emploi de la lampe à: arc comme moyen de prévention pour la
dermatite dans le traitement des conditions profondément
situées.
Une année d'expérience sur l'emploi d'une lampe à are de 3b ampères, pro-
jetant des rayons parallèles d'un miroir parabolique, a démontré sa grande
valeur pour empêcher la dermatite des rayons X. Autrefois, elle se produisait au
bout de trois à cinq semaines, d'après la résistance individuelle; aujourd'hui il
est possible de continuer les séances indéfiniment dans la plupart des cas. Les
rayons X diminuent la résistance de la peau, et la lumière l'augmente. Si donc,
on veut produire un elfet profond des rayons X sur les tissus sous l'intégument,
l'emploi de la lumière à arc, d'une intensité suffisante, projetée contre la sur-
face, rétablira la résistance de la peau, sans diminuer les effets des rayons sur
les parties placées dessous.
D'ordinaire on emploie un arc d'une intensité suffisante pour produire la
chaleur qui peut être supportée dans un cercle de quinze à vingt pouces de dia-
mètre, lorsque le malade est placé à dix pieds de ^l'appareil, avec les rayons
parallèles projetés contre la surface. L'emploi de la lumière à are est ordi-
nairement commencé après que les expositions aux rayons X ont été faites tous
les deux jours pendant environ deux semaines, et se continue pendant le cours
du traitement, pendant les dix à quinze minutes qui suivent l'application. Avec
ce régime on peut continuer l'application des rayons sans craindre la dermatite,
ou bien, si la dermatite se produit, la peau peut revenir à son état normal au
bout d'un temps très court. Pour des raisons évidentes, on n'emploie pas la
lampe à arc pour les procédés superficiels ou- ouverts. Il est inutile d'ajouter
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