Titre : Revue internationale d'électrothérapie / par le Docteur Georges Gautier, ...
Éditeur : M. Maloine (Paris)
Date d'édition : 1904-10-01
Contributeur : Gautier, Georges (1857-19..). Directeur de publication
Contributeur : Larat, Jules (1857-19..). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32860173r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6199 Nombre total de vues : 6199
Description : 01 octobre 1904 01 octobre 1904
Description : 1904/10/01 (VOL14,N4)-1904/10/31. 1904/10/01 (VOL14,N4)-1904/10/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5691757f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-T42-32
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
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REVUE INTERNATIONALE D'ÉLECTROTHÉRAPIE 119
Gartner, dans le but d'établir une démarcation entre le positif et le négatif,
sépare la baignoire en deux parties par un diaphragme que traverse le corps du
patient; outre que l'herméticité de ce diaphragme est très discutable, l'expé-
rience a montré son inutilité. Dans un bain galvanique' sans diaphragme, on per-
çoit parfaitement la ligne de démarcation du positif et, du négatif, qui s'établit
spontanément dans la masse d'eau, de même qu'en plongeant les deux mains
dans une Cuvette pleine d'eau et parcourue par un-courant continu, l'une des
mains est positive, l'autre négative.
Veau doit être aussi pure que. possible. Si elle est chargée de sels, elle.de-
vient plus conductrice, et le rapport entre la quantité d'électricité qui'parcourt
la masse d'eau et celle que reçoit le corps du patient grandit au détriment de ce
dernier.
Ce rapport a été établi dans toute une série d'expériences qui ont été faites en
1893 par le D 1' Gautier et par moi, avec la collaboration de M. Meylan, et d'autre
part par M. le Dr Hedley (de Brighton).
Ces expériences, contrôlées au moyen des instruments de mesure les plus pré^-,
cis, ont démontré que la résistance du corps humain immergé étant un peu su-
périeure à celle d'un' égal -volume d'eau, la quantité d'énergie électrique qui le
traverse peut être, en moyenne, évaluée à 10 à 15 % du courant total. Il y aboul-
ie bain comme pour toutes les opérations électriques, de notables différences in-
dividuelles dans la résistance,'ce qui explique la variabilité du rapport dans la
mesure que nous indiqu ons. -
Les courants. — On utilise les courants galvaniques, faradiques, ondulés, si-
nusoïdaux, polyphasés. Il importe, par mesure de prudence, de ne pas fonction-
ner directement sur les courants directs des dynamos, qui peuvent offrir le dan-
ger de courts circuits. Une batterie d'accumulateurs pour le courant continu, une
soupape Nodon pour l'ondulé, une bobine de réaction pour l'alternatif et le
polyphasé intercalées entre le circuit primaire et celui destiné aux bains donnent
une sécurité absolue. Ce n'est pas ici le lieu de nous étendre sur ces données élé-
mentaires. N'est-il pas superflu également d'ajouter «qu'il est nécessaire de me-
surer son courant? L'électro dynamomètre de Gaiffe, instrument d'une grande
souplesse, est l'appareil qui nous semble, actuellement, rendre, à cet égard, les
meilleurs services.
BAINS GÉNÉRAUX MONOPOLAIRES.
Eulenburg plonge son malade dans une baignoire représentant l'un des pôles;
l'autre pôle est constitué par une électrode cylindrique spongieuse et humide
tenue à pleine main. Cette méthode qui, on le voit, utilise une électrode do
très grande surface, l'eau, et une autre relativement petite, le cylindre conduc-
teur, doit être réservée, actuellement, pour les bains éleetroly tiques, ceux dans les-
quels des substances médicamenteuses dissoutes doivent, grâce au phénomène de
l'ionisation, pénétrer dans l'intimité des tissus.
Dans ce cas, il est inutile d'avoir uue baignoire isolante, parce que le circuit
ne risque plus de se fermer au travers des parois.
B) BAINS LOCAUX.
Bain quadricellulaire. — Schnée, au lieu d'une masse d'eau unique contenue
dans une baignoire, emploie quatre grands récipients de forme appropriée dans
lesquels plongent les bras et les jambes du malade.
Un combinateur permet de diriger le flux électrique transversalement, vertica-
Gartner, dans le but d'établir une démarcation entre le positif et le négatif,
sépare la baignoire en deux parties par un diaphragme que traverse le corps du
patient; outre que l'herméticité de ce diaphragme est très discutable, l'expé-
rience a montré son inutilité. Dans un bain galvanique' sans diaphragme, on per-
çoit parfaitement la ligne de démarcation du positif et, du négatif, qui s'établit
spontanément dans la masse d'eau, de même qu'en plongeant les deux mains
dans une Cuvette pleine d'eau et parcourue par un-courant continu, l'une des
mains est positive, l'autre négative.
Veau doit être aussi pure que. possible. Si elle est chargée de sels, elle.de-
vient plus conductrice, et le rapport entre la quantité d'électricité qui'parcourt
la masse d'eau et celle que reçoit le corps du patient grandit au détriment de ce
dernier.
Ce rapport a été établi dans toute une série d'expériences qui ont été faites en
1893 par le D 1' Gautier et par moi, avec la collaboration de M. Meylan, et d'autre
part par M. le Dr Hedley (de Brighton).
Ces expériences, contrôlées au moyen des instruments de mesure les plus pré^-,
cis, ont démontré que la résistance du corps humain immergé étant un peu su-
périeure à celle d'un' égal -volume d'eau, la quantité d'énergie électrique qui le
traverse peut être, en moyenne, évaluée à 10 à 15 % du courant total. Il y aboul-
ie bain comme pour toutes les opérations électriques, de notables différences in-
dividuelles dans la résistance,'ce qui explique la variabilité du rapport dans la
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Les courants. — On utilise les courants galvaniques, faradiques, ondulés, si-
nusoïdaux, polyphasés. Il importe, par mesure de prudence, de ne pas fonction-
ner directement sur les courants directs des dynamos, qui peuvent offrir le dan-
ger de courts circuits. Une batterie d'accumulateurs pour le courant continu, une
soupape Nodon pour l'ondulé, une bobine de réaction pour l'alternatif et le
polyphasé intercalées entre le circuit primaire et celui destiné aux bains donnent
une sécurité absolue. Ce n'est pas ici le lieu de nous étendre sur ces données élé-
mentaires. N'est-il pas superflu également d'ajouter «qu'il est nécessaire de me-
surer son courant? L'électro dynamomètre de Gaiffe, instrument d'une grande
souplesse, est l'appareil qui nous semble, actuellement, rendre, à cet égard, les
meilleurs services.
BAINS GÉNÉRAUX MONOPOLAIRES.
Eulenburg plonge son malade dans une baignoire représentant l'un des pôles;
l'autre pôle est constitué par une électrode cylindrique spongieuse et humide
tenue à pleine main. Cette méthode qui, on le voit, utilise une électrode do
très grande surface, l'eau, et une autre relativement petite, le cylindre conduc-
teur, doit être réservée, actuellement, pour les bains éleetroly tiques, ceux dans les-
quels des substances médicamenteuses dissoutes doivent, grâce au phénomène de
l'ionisation, pénétrer dans l'intimité des tissus.
Dans ce cas, il est inutile d'avoir uue baignoire isolante, parce que le circuit
ne risque plus de se fermer au travers des parois.
B) BAINS LOCAUX.
Bain quadricellulaire. — Schnée, au lieu d'une masse d'eau unique contenue
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lesquels plongent les bras et les jambes du malade.
Un combinateur permet de diriger le flux électrique transversalement, vertica-
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