Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-T42-32
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
REVUE INTERNATIONALE D'ÊLECTROTHÉRAPIE 85
séances. L'action de la lumière bleue est supérieure à celle de la lumière blanche ; d'après Minin, l'action de cette dernière est même opposée à celle de la pre- mière. L'auteur ne dit rien sur la constitution spectroscopique de la lumière bleue dont il s'est servi dans,ses expériences thérapeutiques.
L'action de la lumière sur l'organisme et son emploi en thérapeutique, par M. P. JOIRE.
L'auteur décrit les recherches faites sur les plantes et sur les animaux (Flam- marion). Chez l'homme, les rayons lumineux agissent sur la circulation, sur la nutrition et sur le sys ème nerveux;
Les rayons blancs activent la circulation superficielle, les rayons rouges ont. une action plus profonde Les rayons bleus et violets ralentissent la circulation. De même, la lumière blanche active la nutrition; les rayons rouges agissent dans le même sens, mais d'une manière plus accentuée. Les rayons bleus et violets ralentissent; au contraire, la nutrition.
En ce qui concerne le système nerveux, les rayons blancs et rouges favo- risent la guérison des troubles trophiques; les rayons bleus provoquent une sédation très prononcée.
Enfin, les rayons lumineux exercent des actions très diverses dans les mala- dies du système nerveux; on peut employer utilement, tantôt leur action séda- tive, tantôt leur action tonique, et la combinaison des diverses couleurs offre des ressources d'une utilité incontestable pour le traitement des maladies ner- veuses.
Les rayons lumineux s'emmagasinent dans l'organisme, de sorte que leur action ne se borne pas à l'espace de temps pendant lequel le patient est soumis à leur influence. — (13° Congrès des médecins aliénistes et neurologistes, Bruxelles, août 1903.
RADIOLOGIE
La coloration vitale des tissus et des bactéries pour augmenter la pénétration et favoriser l'action curative des rayons chi- miques, par le Dr ROBERT ODIER, de Genève.
I
Nous avons naguère émis l'hypothèse (1) que peut-être les substances jouissant de la propriété de colorer les cellules et leurs noyaux vivants pourraient enrayer la caryocinôse des cellules épithéliales dans le cancer. Depuis lors, le bleu de méthylène a été appliqué au traitement des cancroïdes et des épithéliomas, et il semble qu'à la suite de ces applications l'état local.ait présenté souvent de réelles améliorations.
Si l'on cherche aujourd'hui quelles peuvent bien être les causes de cette diminution temporaire des tumeurs malignes sous l'influence des applications de bleu de méthylène, l'on ne trouve que deux explications :
(1) R. Odier. Cancer, théorie du rajeunissement kariogamique; considérations sur la pathogénie et le traitement rationel du cancer. (Intermédiaire des biologistes et des médecins,,,20 juin 1899, p. 239.)
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