Titre : Revue internationale d'électrothérapie / par le Docteur Georges Gautier, ...
Éditeur : M. Maloine (Paris)
Date d'édition : 1904-07-01
Contributeur : Gautier, Georges (1857-19..). Directeur de publication
Contributeur : Larat, Jules (1857-19..). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32860173r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6199 Nombre total de vues : 6199
Description : 01 juillet 1904 01 juillet 1904
Description : 1904/07/01 (VOL14,N1)-1904/08/31 (VOL14,N2). 1904/07/01 (VOL14,N1)-1904/08/31 (VOL14,N2).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5691748g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-T42-32
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
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REVUB INTERNATIONALE D'ÉLECTROTHÉRAPIB- 2L
mobile : ce nombre mesure la distance dont on a tiré la tigemobile, et, par
conséquent, la longueur de l'étincelle équivalente.
C'est avec une ampoule mesurant de Ôm 04 à 0m 05 d'étincelle-équivalente, que
l'on traite jusqu'à présent le lupus. Cette étincelle correspond à la qualité
des rayons.
La mesure de cette qualité peut être obtenue également parle radiochromo-:
mètre de Benolsl, dont la construction est basée sur l'inégale transparence des
métaux, différents à des rayons de même qualité ; cette inégale transparence
étant en rapport avec le poids atomique différent des métaux-, si l'on prend un
métal de densité et d'épaisseur déterminées comme étalon, il est évident qu'un
autre métal de densité différente devra être plus ou moins épais pour être
traversé de même façon, et donner une ombre identique au métal étalon servant -
de terme de comparaison.
C'est à la suite de l'étude de la transparence différente des métaux aux
rayons X, que M. Benoist a construit le radiochromomètre qui porte son nom.
Il se compose d'un disque de 0,04 à 0,05.centimètres de diamètre, dont le
centre est formé par une plaque d'argent circulaire de 0mll d'épaisseur; cette
plaqué d'argent est entourée d'une couronne composée d'une série de 12 sec-
'teurs d'aluminium d'épaisseur croissante de 1 à 12 millimètres, et disposés en
esca'ier. - - .
L'épaisseur des secteurs est calculée de telle sorte que chaque numéro-d'ordre
du secteur, en allant de 1 à 12, correspond à une longueur d'étincelle équiva-
lente de 1 centimètre.
Pour se servir de cet instrument, on l'applique derrière la face noire d'un
écran fluorescent, placé lui-même devant une ampoule. Dès que le courant passe,
on aperçoit la projection radioscopique du radiochromomètre sur l'écran, mais
cette projection est variable suivant la qualité de l'ampoule, et tous les segments
ne sont pas vus distinctement.
0:i cherche sur l'image radioscopique quel est le secteur dont l'ombre a la
même intensité.que celle du- disque central d'argent, et on lit le numéro inscrit
sur ce secteur.
Si, par exemple, on trouve que le secteur 4 correspond comme teinte d'ombre,
radioscopique à celle du disque d'argent, on dit que l'étincelle équivalente est
de 0,04 centimètres. On le vérifie aisément, si l'on a pris soin d'interposer préa-
lablement le spintermètre dans le circuit.
Pour le traitement du lupus,, on emploie les rayons correspondant aux
numéros 4 et 5 du radiochromomètre, qui correspondent eux-mêmes à une
étincelle équivalente de 4 à o centimètres.du spintermètre. Au-dessous de 4, les •
ampoules sont trop molles et les rayons pas assez pénétrants; au-dessus de b,
les ampoules sont trop dures et lés rayons trop pénétrants. .
La mesure de la qualité des rayons n'est pas suffisante pour régler les condi-
tions d'application de la radiothérapie ; il importe aussi de connaître la quantité
de rayons- absorbés dans un temps-donné.
C'est pour arriver à mesurer la quantité des rayons X absorbés dans chaque
séance, que Holzkuecht, de Vienne, a construit un instrument basé sur le prin-
cipe de l'absorption des rayons X, par certains sels alcalins et du changement
de coloration de ceux-ci, selon la quantité de rayons absorbés.
Le chromoradiomètre d'IIolzknecht comprend deux parties : un étalon et une
boi.e contenant uu certain nombre de godets ou pastilles. L'étalon est une petite
mobile : ce nombre mesure la distance dont on a tiré la tigemobile, et, par
conséquent, la longueur de l'étincelle équivalente.
C'est avec une ampoule mesurant de Ôm 04 à 0m 05 d'étincelle-équivalente, que
l'on traite jusqu'à présent le lupus. Cette étincelle correspond à la qualité
des rayons.
La mesure de cette qualité peut être obtenue également parle radiochromo-:
mètre de Benolsl, dont la construction est basée sur l'inégale transparence des
métaux, différents à des rayons de même qualité ; cette inégale transparence
étant en rapport avec le poids atomique différent des métaux-, si l'on prend un
métal de densité et d'épaisseur déterminées comme étalon, il est évident qu'un
autre métal de densité différente devra être plus ou moins épais pour être
traversé de même façon, et donner une ombre identique au métal étalon servant -
de terme de comparaison.
C'est à la suite de l'étude de la transparence différente des métaux aux
rayons X, que M. Benoist a construit le radiochromomètre qui porte son nom.
Il se compose d'un disque de 0,04 à 0,05.centimètres de diamètre, dont le
centre est formé par une plaque d'argent circulaire de 0mll d'épaisseur; cette
plaqué d'argent est entourée d'une couronne composée d'une série de 12 sec-
'teurs d'aluminium d'épaisseur croissante de 1 à 12 millimètres, et disposés en
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L'épaisseur des secteurs est calculée de telle sorte que chaque numéro-d'ordre
du secteur, en allant de 1 à 12, correspond à une longueur d'étincelle équiva-
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Pour se servir de cet instrument, on l'applique derrière la face noire d'un
écran fluorescent, placé lui-même devant une ampoule. Dès que le courant passe,
on aperçoit la projection radioscopique du radiochromomètre sur l'écran, mais
cette projection est variable suivant la qualité de l'ampoule, et tous les segments
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Si, par exemple, on trouve que le secteur 4 correspond comme teinte d'ombre,
radioscopique à celle du disque d'argent, on dit que l'étincelle équivalente est
de 0,04 centimètres. On le vérifie aisément, si l'on a pris soin d'interposer préa-
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Pour le traitement du lupus,, on emploie les rayons correspondant aux
numéros 4 et 5 du radiochromomètre, qui correspondent eux-mêmes à une
étincelle équivalente de 4 à o centimètres.du spintermètre. Au-dessous de 4, les •
ampoules sont trop molles et les rayons pas assez pénétrants; au-dessus de b,
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