Titre : Journal télégraphique
Éditeur : [s.n.] (Berne)
Date d'édition : 1935-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32802376k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1935 01 septembre 1935
Description : 1935/09/01 (A2,VOL2,N9)-1935/09/30. 1935/09/01 (A2,VOL2,N9)-1935/09/30.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5665067t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-V-1216
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
253
Critiques concernant la composition du C. I. S. P. R.
La lecture de l'article en question laisse l'impression d
qu'au sein du C. I. S. P. R., comprenant quinze
membres, la délégation de l'U. I. R., en forte minorité
numérique, serait en quelque sorte noyée au milieu
de représentants de l'industrie électrique, soucieux
de s'opposer à toute action contre les perturbations.
Or, il faut reconnaître que, parmi les autres délé-
gués et, notamment, ceux qui représentent sept
comités nationaux de la C. E. L, la plupart sont, en
fait, des représentants des administrations des P. T. T.
et, par cela même, également des défenseurs naturels
des intérêts des auditeurs. l
Dès sa constitution, le C. I. S. P. R. constitua
deux sous-commissions, dont les présidences furent
confiées, d'une part, au Dr van der Pol (représentant
du Comité électrotechnique néerlandais, mais aussi
membre de la Commission technique de l'U. I. R.) et
à moi-même. Le groupe d'experts initial dont la pré-
sidence me fut également confiée comprenait, outre
le Dr van der Pol, un représentant de la Reichspost,
un représentant du service de la radiodiffusion fran-
çaise et un représentant du Post Office, soit quatre
membres de la Commission technique de l'U. I. R.
sur cinq membres effectifs de ce sous-comité important.
Qu'en fait ce comité ait été considérablement élargi
et que de nombreux délégués, soit électriciens, soit
radioélectriciens, nous aient apporté un concours
précieux, nous ne pouvons que nous en féliciter. I
Qu'un esprit de collaboration étroite et loyale ait 1
animé les uns et les autres, c'est l'opinion unanime
et sincère qui s'est manifestée.
Contrairement à la supposition de M. « S. P. », la
délégation de l'U. I. R. a régulièrement tenu le conseil
de cette Union au courant de la marche des travaux
du C. I. S. P. R. et du groupe d'experts et le conseil
a approuvé, à l'unanimité, à Genève en février 1935
et à Varsovie en juin 1935, l'action de ses délégués
dans le passé et le programme des nouveaux travaux
envisagés.
Afin de mieux situer la question, telle qu'elle se
présente dans l'esprit du Conseil de l'U. I. R., je crois
utile de reproduire ici « in extenso » la résolution
adoptée à l'unanimité par le conseil à Varsovie, et
dont le Journal des télécommunications a donné seu-
lement quelques extraits dans son numéro de juillet
1935:
« Le conseil,
ayant pris connaissance des rapports n 09 224 et 225,
Bruxelles, concernant les travaux du C. I. S. P. R. et du
groupe d'experts de cet organisme (réunion de Berlin, avril
1935),
tenant compte du rapport n° 204, Bruxelles (groupe
d'experts du C. I. S. P. R., réunion de Berlin, décembre
1934),
constate que, jusqu'à ce jour, les résultats acquis peuvent
se résumer comme suit:
a) définition et caractéristiques d'un appareil permettant
de mesurer la valeur des perturbations indépendamment
de la nature des bruits (rapport n° 204);
b) détermination expérimentale du rapport signal/pertur-
bation tolérable dans le haut-parleur (rapport n° 204) ;
c) élaboration d'une méthode permettant de déterminer
la relation entre la perturbation prise à la source et
la perturbation observée dans le haut-parleur (rapport
n° : 204) ;
d) analyse des résultats des nombreux essais effectués
dans divers pays, d'après les méthodes et appareils
ci-dessus, permettant, sur une base statistique, de voir
quel pourcentage d'appareils récepteurs seraient pro-
tégés si la perturbation à la source était réduite à telle
ou telle valeur (rapports noa 224 et 225);
constate également que la réduction des perturbations
dépend des trois éléments suivants:
1) efficacité des dispositifs réducteurs appliqués à la machine
ou à l'appareil électrique (par exemple fixation d'une
valeur maximum de la tension perturbatrice);
2) de la qualité technique de l'installation électrique de
la machine ou de l'appareil considéré et des précautions
qui sont prises pour éviter ou réduire la propagation
de la perturbation résiduelle le long des fils et son
rayonnement;
3) de la qualité de l'installation radioélectrique de l'appareil
récepteur et des précautions qui sont prises pour éviter,
dans la mesure du possible, un couplage trop étroit
entre l'ensemble récepteur et le réseau électrique;
charge sa délégation au sein du C. I. S. P. R., lors de
la réunion projetée à Londres en automne prochain,
a) de ne pas sanctionner, par son adhésion, l'adoption
d'une valeur uniforme trop élevée de la tension pertur-
batrice admissible aux bornes des machines ou appareils
électriques, afin de ne pas gêner l'action des membres
de l'U. I. R. dans les pays desquels existe déjà une
législation contre les perturbations radiophoniques;
b) d'attirer l'attention du C. I. S. P. R. et de la C. E. I.
sur la nécessité de saisir les groupements d'installateurs
électriciens de recommandations efficaces en ce qui
concerne la réduction de la propagation des perturba-
tions le long des fils "électriques et sur le fait que, dans
certains pays, la responsabilité de la perturbation
s'étend déjà tout à la fois à l'appareil électrique et à
l'installation électrique;
charge la commission technique de mettre à l'étude un
certain nombre de recommandations en ce qui concerne
l'installation des appareils récepteurs et des collecteurs
d'onde en tenant compte des considérations techniques et
économiques nécessaires. »
Cette résolution appelle les remarques ci-après:
1° Il suffit de rapprocher la liste des résultats
acquis du programme initial du C. I. S. P. R. pour se
rendre compte que ce programme a été suivi à la
lettre et que son énoncé était pleinement justifié.
Citerai-je que, lors de la comparaison des méthodes
et appareils de diverses origines, faite en décembre
à Berlin, des écarts de l'ordre de 30 décibels ou même
plus ont été observés selon que l'on employait les
uns ou les autres pour mesurer la même perturbation?
Que signifieraient, du point de vue légal et du point
de vue technique, des réglementations qui ne seraient
pas à l'abri de telles erreurs systématiques lorsqu'elles
atteignent l'ordre de grandeur de la tolérance du
rapport signal/perturbation, et comment pourrait-on,
I d'autre part, envisager une coopération internationale
hautement désirable si, d'un pays à l'autre, la mesure
des troubles comportait de tels écarts?
Dans son article, M. « S. P. », faisant allusion à
l'analyse des résultats des essais mentionnés au
paragraphe d) [voir les courbes de l'article « La
réunion du Comité international spécial des pertur-
bations radiophoniques» (Berlin, avril 1935)]1), dit
ceci :
« Or, il ne faut pas oublier que, même en adoptant les
valeurs les plus favorables à l'auditeur ■—■ et l'examen des
courbes qui résultent des travaux de Berlin en est le témoi-
gnage, — les chiffres auxquels ont abouti les experts ne con-
duisent à une protection des réceptions que dans 80 ou 90 %
des cas seulement. »
Cette interprétation ne tient pas compte du fait
que lesdites courbes sont applicables à un champ de
1 millivoit/mètre, alors que, dans la plupart des pays,
la grande majorité des auditeurs jouissent ou jouiront
prochainement d'un champ de réception sensiblement
supérieur à 1 mV/m. La valeur limite de protection
à laquelle fait allusion M. « S. P. » permettrait donc,
dans certains pays, une protection complète appro-
*) Journal des télécommunications, 1935, p. 123.
Critiques concernant la composition du C. I. S. P. R.
La lecture de l'article en question laisse l'impression d
qu'au sein du C. I. S. P. R., comprenant quinze
membres, la délégation de l'U. I. R., en forte minorité
numérique, serait en quelque sorte noyée au milieu
de représentants de l'industrie électrique, soucieux
de s'opposer à toute action contre les perturbations.
Or, il faut reconnaître que, parmi les autres délé-
gués et, notamment, ceux qui représentent sept
comités nationaux de la C. E. L, la plupart sont, en
fait, des représentants des administrations des P. T. T.
et, par cela même, également des défenseurs naturels
des intérêts des auditeurs. l
Dès sa constitution, le C. I. S. P. R. constitua
deux sous-commissions, dont les présidences furent
confiées, d'une part, au Dr van der Pol (représentant
du Comité électrotechnique néerlandais, mais aussi
membre de la Commission technique de l'U. I. R.) et
à moi-même. Le groupe d'experts initial dont la pré-
sidence me fut également confiée comprenait, outre
le Dr van der Pol, un représentant de la Reichspost,
un représentant du service de la radiodiffusion fran-
çaise et un représentant du Post Office, soit quatre
membres de la Commission technique de l'U. I. R.
sur cinq membres effectifs de ce sous-comité important.
Qu'en fait ce comité ait été considérablement élargi
et que de nombreux délégués, soit électriciens, soit
radioélectriciens, nous aient apporté un concours
précieux, nous ne pouvons que nous en féliciter. I
Qu'un esprit de collaboration étroite et loyale ait 1
animé les uns et les autres, c'est l'opinion unanime
et sincère qui s'est manifestée.
Contrairement à la supposition de M. « S. P. », la
délégation de l'U. I. R. a régulièrement tenu le conseil
de cette Union au courant de la marche des travaux
du C. I. S. P. R. et du groupe d'experts et le conseil
a approuvé, à l'unanimité, à Genève en février 1935
et à Varsovie en juin 1935, l'action de ses délégués
dans le passé et le programme des nouveaux travaux
envisagés.
Afin de mieux situer la question, telle qu'elle se
présente dans l'esprit du Conseil de l'U. I. R., je crois
utile de reproduire ici « in extenso » la résolution
adoptée à l'unanimité par le conseil à Varsovie, et
dont le Journal des télécommunications a donné seu-
lement quelques extraits dans son numéro de juillet
1935:
« Le conseil,
ayant pris connaissance des rapports n 09 224 et 225,
Bruxelles, concernant les travaux du C. I. S. P. R. et du
groupe d'experts de cet organisme (réunion de Berlin, avril
1935),
tenant compte du rapport n° 204, Bruxelles (groupe
d'experts du C. I. S. P. R., réunion de Berlin, décembre
1934),
constate que, jusqu'à ce jour, les résultats acquis peuvent
se résumer comme suit:
a) définition et caractéristiques d'un appareil permettant
de mesurer la valeur des perturbations indépendamment
de la nature des bruits (rapport n° 204);
b) détermination expérimentale du rapport signal/pertur-
bation tolérable dans le haut-parleur (rapport n° 204) ;
c) élaboration d'une méthode permettant de déterminer
la relation entre la perturbation prise à la source et
la perturbation observée dans le haut-parleur (rapport
n° : 204) ;
d) analyse des résultats des nombreux essais effectués
dans divers pays, d'après les méthodes et appareils
ci-dessus, permettant, sur une base statistique, de voir
quel pourcentage d'appareils récepteurs seraient pro-
tégés si la perturbation à la source était réduite à telle
ou telle valeur (rapports noa 224 et 225);
constate également que la réduction des perturbations
dépend des trois éléments suivants:
1) efficacité des dispositifs réducteurs appliqués à la machine
ou à l'appareil électrique (par exemple fixation d'une
valeur maximum de la tension perturbatrice);
2) de la qualité technique de l'installation électrique de
la machine ou de l'appareil considéré et des précautions
qui sont prises pour éviter ou réduire la propagation
de la perturbation résiduelle le long des fils et son
rayonnement;
3) de la qualité de l'installation radioélectrique de l'appareil
récepteur et des précautions qui sont prises pour éviter,
dans la mesure du possible, un couplage trop étroit
entre l'ensemble récepteur et le réseau électrique;
charge sa délégation au sein du C. I. S. P. R., lors de
la réunion projetée à Londres en automne prochain,
a) de ne pas sanctionner, par son adhésion, l'adoption
d'une valeur uniforme trop élevée de la tension pertur-
batrice admissible aux bornes des machines ou appareils
électriques, afin de ne pas gêner l'action des membres
de l'U. I. R. dans les pays desquels existe déjà une
législation contre les perturbations radiophoniques;
b) d'attirer l'attention du C. I. S. P. R. et de la C. E. I.
sur la nécessité de saisir les groupements d'installateurs
électriciens de recommandations efficaces en ce qui
concerne la réduction de la propagation des perturba-
tions le long des fils "électriques et sur le fait que, dans
certains pays, la responsabilité de la perturbation
s'étend déjà tout à la fois à l'appareil électrique et à
l'installation électrique;
charge la commission technique de mettre à l'étude un
certain nombre de recommandations en ce qui concerne
l'installation des appareils récepteurs et des collecteurs
d'onde en tenant compte des considérations techniques et
économiques nécessaires. »
Cette résolution appelle les remarques ci-après:
1° Il suffit de rapprocher la liste des résultats
acquis du programme initial du C. I. S. P. R. pour se
rendre compte que ce programme a été suivi à la
lettre et que son énoncé était pleinement justifié.
Citerai-je que, lors de la comparaison des méthodes
et appareils de diverses origines, faite en décembre
à Berlin, des écarts de l'ordre de 30 décibels ou même
plus ont été observés selon que l'on employait les
uns ou les autres pour mesurer la même perturbation?
Que signifieraient, du point de vue légal et du point
de vue technique, des réglementations qui ne seraient
pas à l'abri de telles erreurs systématiques lorsqu'elles
atteignent l'ordre de grandeur de la tolérance du
rapport signal/perturbation, et comment pourrait-on,
I d'autre part, envisager une coopération internationale
hautement désirable si, d'un pays à l'autre, la mesure
des troubles comportait de tels écarts?
Dans son article, M. « S. P. », faisant allusion à
l'analyse des résultats des essais mentionnés au
paragraphe d) [voir les courbes de l'article « La
réunion du Comité international spécial des pertur-
bations radiophoniques» (Berlin, avril 1935)]1), dit
ceci :
« Or, il ne faut pas oublier que, même en adoptant les
valeurs les plus favorables à l'auditeur ■—■ et l'examen des
courbes qui résultent des travaux de Berlin en est le témoi-
gnage, — les chiffres auxquels ont abouti les experts ne con-
duisent à une protection des réceptions que dans 80 ou 90 %
des cas seulement. »
Cette interprétation ne tient pas compte du fait
que lesdites courbes sont applicables à un champ de
1 millivoit/mètre, alors que, dans la plupart des pays,
la grande majorité des auditeurs jouissent ou jouiront
prochainement d'un champ de réception sensiblement
supérieur à 1 mV/m. La valeur limite de protection
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dans certains pays, une protection complète appro-
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