Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1913-07-02
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
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Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 02 juillet 1913 02 juillet 1913
Description : 1913/07/02 (Numéro 13395). 1913/07/02 (Numéro 13395).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/07/2008
̃S 4r w–
H" Le Petit. Parisien ̃
cierge. Nous savions tous que. dans la
maison où il logeait depuis quinze ans,
il était considéré comme le plus sérieux
et irréprochable des locataires, un
peu trop maniaque de silence, ajoutait-
on. Il passait aussi pour posséder, à un
rare degré, la vertu du personnage bi-
blique dont il portait le nom. Affirma-
tion bien audacieuse dans cet océan hu-
main de Paris, où il est si facile, pour-
tant, aux deux sexes, de vivre leur vie
à la barbe du voisin, et sans qu'il s'en
aperçoive.
Or, une année, je dus prolonger mes
vacances de quelques semaines. En re-
prenant possession de mon cabinet, je
ne trouvai plus Joseph à sa place ordi-
naire. J'allais le faire demander, lorsque
le collègue qui le remplaçait, le père
Bernard, autre vieux serviteur, m'apprit
sans plus de préambule que Joseph était
mort.
Joseph, tellement inséparable de nos
bureaux qu'il semblait faire partie à la
fois du mobilier et du personnel, Joseph
mort Joseph décédé comme le premier
venu C'était non pas impossible, hélas
mais inadmissible. Je demandai donc
des détails au père Bernard, et il m'en
donna.
Vous savez, monsieur, me dit-il,
combien Joseph (dois-je encore lui don-
ner ce nom ') était discret, régulier,
ordonné en ses habitudes. Dans tout son
quartier, le défunt n'avait pour amis et
relations que ses concierges. Ici, c'était
bien différent tous nous l'aimions, ou
plutôt nous l'adorions. Il parait que,
depuis des mois, il (c'est-à-dire elle/
souffrait de la poitrine sans oser en
parler à personne. Sa concierge lui trou-
vait un peu mauvaise mine, mais
Joseph répondait toujours qu'elle se
trompait et qu'il n'y avait pas lieu de
consulter un médecin. Nous sommes
tous mortels. Il y a juste un mois, le
25 août, Joseph n'était pas encore sorti
de sa chambre, à cinq heures du soir,
lui, toujours au bureau le mai in, dès
neuf heures. Et comme la concierge,
Mme Lucien, faisait le ménage de son
vieux locataire dans l'après-midi,
comme elle possédait une clé, elle ou-
vrit. Joseph était encore au lit, mais il
était mort dans la nuit, mort d'une em-
bolie, le sourire sur les lèvres. Voilà la
bonne femme dans un cruel embarras.
Elle vint ici, affolée, nous annoncer
l'événement. Je pris sur moi d'ouvrir le
tiroir où le mort mettait sa correspon-
dance, histoire de savoir si nous avions
à prévenir ses parents, pour les funé-
railles. J'ai pu lire dans trois vieilles
lettres, toutes jaunes, fatiguées, usées,
à force d'avoir été maniées, et cela m'a j
suffi. Joseph, seul sur la terre, Joseph
était uare femme une pauvre servantei
d'hôtellerie, abandonnée, à vingt ans,
par son séducteur. Elle vint de Lyon à j
Paris pour y cacher, y oublier son cha-!
grin. Afin d'avoir la paix du cœur, de
plus aisément gagner sa vie, de ne dé- j
pendre de personne, elle avait pris les
vêtements et les allures d'un homme
Vous jugez de notre stupéfaction, mon- j
sieur, quand le médecin venu pour
constater le décès nous fit cette révéla-
tion De là les nombreux cigares
qu'elle fumait pour mieux se donner
l'air d'un mâle, car elle s'appelait, de
son vrai nom, Joséphine Martin, comme
nous l'apprîmes en parcourant ses pa-
J'étais ému et troublé, je l'avoue, et
j'interrompis le père Bernard pour lui
demander où était enterrée Joséphine.
Puis, je tirai de mon portefeuille un
billet de cent francs et le remis au nar-
rateur, en le chargeant d'avoir soin de
la tombe. Ces cent francs, je les donne
volontiers, le 25 août, depuis quinze
ans.
Et Jacques Maubert ajouta
Vous parliez de romans. En voilà
un dont Balzac aurai! tiré parti, lui,
toujours à l'affût de singularités. Si on
épluchait à fond Paris, croyez-le bien,
on en découvrirait pas mal d'autres, car
la ville où vraiment tout arrive, c'est
encore, et pour longtemps, Paris
Tancrède MARTEL.
{Tous droi'.s réservés.)
LA MORT MYSTÉRIEUSE D'UN ENFANT
ChuLsy-Ie-Uoi, I" juillet,
M .Rebut, coinmissake de nolice de la cir-
conscription de Choisy-le-Ftoi, a poursuivi
son enciuèfe au Mijet de
le jeune C. j
appréciable.
On a pu établir cependant que le jeune
homme avait, au cours de son travail, été
Trappe d'un coup de poing, mais il n'est, pas
possilole encore de savoir si -csl à <-a coup )
lut.- finit être attribué !e décos. Seule !iu-
pu11
A l'hoteToe ville
a
dont les f:ervi
qu'il compulsait et tendit !a main à Tiburce.
Alors? fit-il.
C'est décidé, Los Angelos dit le comte.
IlI
l'u va» voir, Pierrot I
Mme de Larive, dès le lendemain, avait
voulu mettre promit lzi révélation des Din-
glcr touchant ses protégés d'autrefois.
Il n'y avait, dans sa dérnarche, qu'un peu
de curiosité bien naturelle, et c'étart unique-
ment sa toujours même bonté qui la pous-
sait à cette visite, à Levallois
Elle s'en faisait une joie a t'avance, une
joie personnelle du plaisir qu'elle allait taire
à ces braves gens!
.Pouvait-elle deviner après fes paroles de
l'industriel et j'éloge non dissimulé de sa
fille, qu'elle allait, par une fatalité nouvelle,
renouveler a treize ans de distance, sa dé-
marche d'autrefois, franchir le seuil de ces
lmrnhles, pour y étre, un; fois de plus, la
spectatrice impuissante d'i:ne tragédie fami-
liale, autrement terrible que celle de jadis ?
Pouvait-elle supposer qu'au moment où
elle sonnerait à la porte des Doizy, croyant
y apporter ses félicitations, pour un avenir!
qui paraissait heureux d'espérances, l'épou- j
vantable destinée changenrt brusquement le
sort pitoyable de cette mère et de ce fils in-
digne, après tout, qu'elle avait, voila treize
ans sauvés de la mort, mais qu'elle ne pour-
rait plus, aujourd'hui, sauver du déshon-
neur'
De l'autre côté de :a mince cloison, dans
leur logement pauvre d ouvriers, Mélanie
Doizy rt t-'ierre. son nia. Pierrot, le benjamin
de cne* i/uigi^r, le petit mécano qui evait,
hier ericort-, d'un avenir glorieux, parmi les
rois de tous les deux affolés, brusque-
ment twrinés par le drame qui venait de se
lA SUCCESSION OE M. POULET
Au mois d'août. M. Georges Poulet
s'embarquait à Ln·erpool pour un voyage
autour du monde. Dix ans après, il n'avait
pas rcparu. Ses héritiers, Mme More] et
M. Duclère, tirent constater fégalement son
absence et furent envoyés en possession de
sa sucecsion, d'environ francs.
Mais alors survint un Arnéricain, M.
Church. qui produisit un testarnent l'insti-
tuant légataire universel. M. Poulet, a ce
qu'assurait NI. Ghurch, avait fait ce testa-
ment à t'tic de Java. Puis il était murt de la
fièvre jaune, dans une maison de santé de
Ilio de Janeiro.
Soumis à une expertise en écriture, le tes-
tament, fut déclaré par les experts écrit de
la main de NI. Poulet.
Mais. la lre chambre, après plaidoi-
ries de M" de Chauveron et Daroche, en a
décidé autrement. « L'affirmation des ex-
perts en écriture, déclare le tribunal, ne
peut prévaloir contre tes autres circonstan-
ces de l'affaire. Si lE: testament était bien de
la main de M. Poulet, dit !e jugement, pour-
quoi NI. Church a-t-il attendu dix ans pour
le produire ? Pourquoi a-t-il refusé de venir
en France s'expliquer sur ('information ju-
cJiciaire ouverte au snjet de cs testament?
Enfin, le testament produit par M. Church
contient des fautes d'orthographe qui
n'étaient pas dans les habitudes de M. Pou-
i let, et, d'autre part, on ne retrouve pas le
j second exemplaire du testament. ce qui per-
met de supposer que !es deux exemplaires
ne sont pas authentiques. » Et pour ces di-
verses raisons Mme Morel et M. -DuclèrP
| ont été maintenus en possession de l'héri-
tage de M. Poulet.
TANGO ET MIXIXE
Mlle CJiFysis, qui de son nom de famille
s'appelle Antoinette Bazin, avait été enga-
gée dans un restaurant de nuit, pour y dan-
ser ie «-Tango » ei la Maxixe brésilienne
j Mlle Chrysis ayant quitté cet établissement
pour un autre, un dédit de francs lui
ctait réclamé, hier, devant la 7' chambre.
,le n'ai rien à payer, répondait Mlle
Chrysis, d'abord parce que je suis mineure
et que je ne pouvais par conséquent con-
tracter valablement rengagement de payer
un délit ensuite parce que c'est moi qui ai
subi préjudice pécuniairement et morale-
| ment. Pécuniairement à raison des toilettes
moralement, car ce contrat qu'on m'avait
fait signer portait que je recevrais sur
I toutes les consommations que je ferais
prendre dans l'établissement, et que je de-
vrais faire en sorte de rendre mes danses
de plus en plus attrayantes.
Mais le tribunal ne s'est pas laissé con-
vaincre et. après plaidoiries de MM" Geor-
ges Clareiie, Foucault et Vallet-Viennot, il
a condamné Mlle Chrysis au paiement des
I 5.000 francs.
LE C&fDBfUQUGE DE L'EGLISE SAINT-ALEXANDRE
Les cambrioleurs Georges Philippoin et
I Félix Poirier avaient été, par le tribunal
I correctionnel, condamnés, Poirier à trois
t ans de prison, et Philippoin à six mois, pour
avoir, dans la nnit du au 27 juillet
dévalisé, l'église Saint-Alexandre, rue Le-
moult. En appel, Poirier souleva l'ineornpé-
i tence de la juridiction correctionnelle et ob-
j tint d'être renvoyé devant le jury. Après
plaidoirie de Mc C:harriat, sa peine été ré-
i duite à deux ans de prison. Mais la reléga-
galion a été maintenue.
NI. VIGNE B'OCTON
ET LE MINISTERE DES COLONIES
Le ministère des Colonies réclamait à ?Il.
Vigne d'Octon. ancien député de l'Hérault, le
j remboursement dune somme de 3,U00 francs,
allouée à M. Vigné d'Oeton pour une mission
en Afrique, non exécutée.
M. Vigne d'Ûcton répondait qu'il avait été
empèché par force majeure de remplir jus-
qu'ici sa mission, mais qu'il était prêt à
l'entreprendre, et il avait. eti conséquence,
assigné le ministre des Colonies. Saisie du
différend, la première chambre a décidé que
s'agissant d'un acte gouvernemental, elle
était incompétente pour statuer.
H"16 CHULLE MENOÈS ET M. ROUVEYRE
Mme Catulle Mondes demandait, hier, au
juge des référés, d'ordonner la saisie et la
mise sous séquestre de la caricature qu'a
faite d'elle le dessinateur Rouveyre et qu'elle
juge diffamatoire; En réponse à cette deman-
de. M. Rouveyre a fait' déclarer qu'il s'enga-
geait il ne pas reproduire le dessin, tant que
le procès engagé il -ce sujet n'aura pas été
tranché au fond. Le juge, avant de statuer,
a remis à huitaine pour qu'on puisse mettre
en cause les éditeurs qui détiennent cette ca-
ricature.
LA LIQUIDATION DE lA GRANDE-CHARTREUSE
\1. Marnier-I.apostolle avait introduit, de-
vant la cour de'cassation, une requête en
suspicion légitime contre la cour de Greno-
nie. chargée de statuer sur les procès rela-
tifs à !a liquidation de la Grande Chartreuse.
Hier. la cour a décidé qu'il n'y avait au-
cune raison de supposer que les magistrats
de Grenoble ne jugeraient pas impartiale-
ment, et elle a rejeté la requête de M. Mar-
nier-Lapostolle.
DES SOLDATS DU GÉNIE
DÉVALISAIENT DES TRAINS
La police vient de découvrir les auteurs
de vols nombreux comniis dans les trains
sur lu ligne de Chartres à Orléans, au pré-
judice de commerçants de cette dernière
ville. Ce sont lési soldais du .V régiment du
génie, casernes à Chartres, qui assurent le
service sur cette ligne. Le sapeur Desfossés,
lx:urs et un caporal sont compromis égale-
ment comme receleurs des objets volés.
dérouler, en une seconde tragique, pou-
vaient-ils envisager, eux aussi, la venue de
la marquise de Iarive, autrement que com-
me une fatalité seconde
Pouvaient-ils, ignorant les causes de sa
visite, soupçonner qu'elle allait être indirec-
tement, à cette minute d'angoisse et d'effroi
inexprimable, la pierre angulaire de l'avenir
effrayant qui se dressait, tout à coup, devant
eux ?
Pouvaient-ils entrevoir, dans cet avenir té-
nébreux, fait des larmes les plus cruelles,
des douleurs !es plus atroces, et aussi des
ioios les plus pures et des triomphes les plus
nobles, que cette femme qui, à cette heure
rouge tournait le bouton de leur porte, en-
trait dans les quatre pieds carrés de cette
pièce, comte l'image ou plutôt comme le
fantôme de leur extraordinaire destinée, à
tous ?
Pierre Doizy, accoté à la muraille, sans un
souffle, les yeux hagards, pi'de comme un
mort, comme le mort qu'il venait d'étendre
tout à l'heure a ses pieds, Pierre Doizy re-
gardait sans voir, entendait sans com-
prendre
Lorsqu'il vit sa mère se diriger, d'un pas
tranquille, vers la porte, pour ouvrir à la
visiteuse, il ne saisit pas mieux la gran-
deur de son attitude, qu'il n'avait saisi le
sens ambigu de ses paroles
Tu vas voir, Pierrot'
Mélanie ouvrit grande la porte et s'effaça,
pour laisser entrer la marquise de Larive.
Entrez, le vous prie, madame 1 dit-elle,
d'une voix qu' elle s'efforçait de rendre pla-
cide.
La dame de charité saluait, en souriant,
d'une légère inclinaison de la tête.
l Mais son sourire s'éteignait vite, à la vue
LA VIE SPORTIVE
JaES COURSES
LE TREMBLAY
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NOS PRONOSTICS
Prix Beauminet. tr., 2,lâO mètres.
Y es or Xo, Moissonneur.
Prix The Frisky Natron. tr., 900 mè-
tres. Highly, Urellana.
Prix Cremorne. francs, 900 mètres.
Pouce/, San Salvadour.
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Prix la Favorite. Handicap. 4.000 francs.
1,600 mètres. Palme d'Or, La Pintade.
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tres. Formium. Fribourg.
COMPIECNE
Résultais du mardi f pdllct 1M3
Prix de Cavalerie. 4,000 francs. 1,000 mètres
1. t.eadec, à M. N.4;. Kousnetzotf (T. Ko bi ti-
son) \i. Galopine (Ch. Childs).
Gannh de cinq longueurs.
Prix de la Compagnie du Chemin de fer du
Nord. • 2.500 francs. mètres. 1. Melvyl,
à M. H. de Mumm iOudot) 2. Top H'Pney
(L. «ara) 3. Montbergis (Allemand).
Non placé Gouailleur.
Gagné d'une courte tête. le troisième à quatre
longueurs.
Prix de la Faisanderie. 2,000 fr.. 2.100 mft-
tres, 1. Sarrasin, a M. M. Caillault de
Nexon) 2. Foxcatcher (M. Mansfield) 3. Pont
d'Or (M. de Villeneuve!.
Non placé Le Condor.
Gagné de trois longueurs, le troisième à une
longueur.
Prix de Pierrefonds. fr., 900 mètres.
1. Junta, à M. Ch. Carroll lO'Neill) 2. Maestria
(J. Reiffl 3. Satyres.se (T. Robinson).
Non placés Voilà Tout, Mizpali. La Ruche,
KytUnos, Truffe, Sylviane T. Mince Pie, Oreste Il.
Fripon ill, Esmeïr, Duman Il, Cliolérine, Met1sto,
Hermunce, Primavera.
Gagné d'une longueur et demie, le troisième
à une demi-longueur.
Prix de l'Hôte!-de-Ville. fr.. 1J3G0 mé-
trcg. L Railon. au marque de Ganay (O'NeiH)
2. Rivoli (J. Reilï) 3. Rosimond (Beilhouse/.
Non placés Bobèche Cedric, Nestor
Saint Uizier. Arauco
Gagné d'une encolure, le troisième à une demi-
longueur.
Prix principal de la Société Sportive d'Encou-
ragement. 4,000 fr., i.iOo mètres. 1. Lel:o V,
à Ni. C. de la Torre (Beilhouse) fiotbold
(O'iNeilli 3. Mariolin (G. Bartholomew).
Non placés Samare. Utinam.
Gagné d'une courte encolure, le troisième à
deus longueurs.
RÉSULTATS DU PARI MUTUEL
CHEVAUX
5 S 50 Maestria 5 b
Meivyi G 28.. 29.. Satyresse.P 15..
P 16 50 Raitori G 29 W
Top H'PneyP 16 50 50 P 10 It 50
Sarrasin.G 7.. ti 50 Rivoli III..P 1150
> P S Rofimond..P| 9..
Foxcatcher.P LelioV G 13..
Jutlta G 11 1U 50 P !S50
P 7 M RotbOl(l.P il ..1
a_
CYCLISME
Le Tour de France cycliste
MASSEIJS GAGNE LA SECONDE ETAPE
Hier matin, il îi h. 30, a été donné, du
Havre, le départ de la seconde etape du
Tour de France Cycliste le Havre. Cher-
bourg par Rouen, Honneur, Caen ;.j84 kilo-
mètres.
Passerieu qui souffre encore'de sa chute
a pris, cependant, le départ.
.1 Rouan, un peioton de trente coureurs
passe à 3 h. psrmr lesquels Pelissier,
Lapize. Duboe, !aber. Passerieu abandonne.
Deaucille. coureurs passent il 8 h. Or,
menés par Défraye.
A t'aen, tous les groupes, sauf Trousse-
lier et Cruchon, passent en bloc à 9 h. 45.
L'arrivée à Cherbourg fut saluée par les
vivats d'une touie enthousiaste. Masselis se
classa premier de la seconde étape, suivi de
Petit-Breton et de Défraye.
Voici du reste quel est le classement:
Continental
GARANTI UN AN
L'Enveloppe CONTINENTAL EXTRA-FORT
est un bon pneu pour mauvaises routes
du petite mécauo, paie et defait, toujours
appuyé à la muraille.
Ses. yeux interrogateurs allaient, de la
mère au fils.
Mélanie avait retermé la porte.
Elle avançait précipitamment un siège, au
devant de la visiteuse.
Donnez-vous la peine de vous asseoir,
dit-elle.
Vous me reconnaissez, madame ? dit-
la marquise.
Si je vous reconnais Croyez-vous que
l'image d'une personne aussi bonne que vuus
puisse disparaître de ma mémoire
Elle commanda, d'une voix ferme, à son
fils.
Assieds-toi, Pierre
I,e meurtrier obéit machinalement.
blélanie ajouta
C'est mon (ils, madame! Lui, vous
ne l'auriez pas reconnu Vous n'auriez
pas reconnu, dans ce grand jeune homme,
t'entant que vous avez sauvé autrefois!
Mme de Larive ue s'expliquait pas la gêne,
l'angoisse, que, malgré le ton ferme et calme
de Mélanie, sa visite imprévue mettait visi-
blement, dans cet intérieur.
Elle s'attendait à être l'objet d'une récep-
tion gaie et chaleureuse.
Elle s'attendait à trouver de la joie, à en
reçevoir et à en donner!
Que signifiait cette inexplicable contrainte
de la mère et ce silence accablé du fils
Mme de Larive exprima, de sa voix claire
Voici l'objet de ma visite qui peut vous
surprendre, à tant d'années de distance.
C est le hasard seul qui m'a fait vous retrou-
Le hasard ? interrompit Mélanie.
Oui. J'ai rencontré, hier ,en visite, un
homme qui s'intéresse beaucoup à vous, M.
1" Masselis, en 12 lr. 36 m., sur bicyclette
Petit-Breton, sur pneus ContinentaL
:>' Défraye, sur bicyclette Alcyon, pneus
suly 4e Buysse 5e Pelissier 6. Lapize
7e Garrigou E. Georget Lauwers
10' Mottiat t1" Rossius 12e Ménager; 13e
Maison M" Christophe l.'j* l-'aber l6° Le-
turgio 17e Vandenberghe Salmon 190
I.ambot 20" Micheletto Thys Coo-
mans.
AÉRONAUTIQUE
D'ANGLETERRE A PARIS
PAR COMPIEGNË ET SOISSONS
Cx, lieutenant de Laborde. parti d'Angleterre
hier matin, à dix heures, sur un monoplan Blé-
riot, est arrivé 6 Cotnpièt»ne à midi trente. Il est
allé faire une promenade à Soissuns et a atterrai
à Issy-les-Moulineaux a sept heures.
LE RECORD DE HAUTEUR
POUR HYDROAEROPLANE
Dans son voyage Paris-Londres à bord de son
tiycfpoaéroplane Mcrane-ïaulnier, Graham White
a battu le record de la hauteur pour hydravion.
En effet, pour éviter d'avoir a suivre continuel-
lement la Seine entre Paris et Houen et épargner
ainsi une centaine de kilomètres, Graham VVhite
a effectué son voyage à 4,000 mètres de hauteur
er tre Paris et Rouen.
AUTOMOBILISME
LE CONCOURS DE VEHICULES INDUSTRIELS
Le concours de véhicules industriels du minis-
tère de la Guerre a commencé par la visite des
véhicules engagés, visite qui, étant donné le
nombre des camions, durera jusqu'à vendredi
prochain. Max AVENAY.
Désagréable deux tancés
Corbeil, ¡or juillet.
Le cas est assez commun d'une jeune fille
qui reçoit, un beau jour de printemps, avis
officiel d'avoir ù passer le conseil de revi-
Un secrétaire de mairie étourdi l'a, à
sa naissance, enregistrée du sexe masculin.
Maie ce qui est plus rare et bien plus en-
nuyeux, en îïieniu temps, c'est d'apprendre
qu'on est légalcmcnt un homme, alors qu'on
se propose justement d'en épouser un autre.
que tout est prêt pour la féte robe de ma-
riage, invitations, commande de festin, de
voiturer, et que d'importantes dépenses sont
engagées, indépendamment de l'ennui que
l'on a de voir reculé aux calendes grecque.a,
un mariage préparé et désiré depuis long-
Cette mésaventure vient, malheureuse-
ment d'arriver à Mlle Yvonne-Lucienne Mon-
lagne, née le 17 février 1893, à Savigny-le-
Temple (Seine-et-Marne), qui se préparait
à. épouser, le 12 juillet prochain, M. Lami-
rauit. fils du surveillant des eaux. à Corbeil.
en recevant wu acte de naissance
qu'e;le constata l'erreur.
Et il lui faudra un jugement, qui ne .sera
peut-être pas rendu avant six mois, pour
convoler en justes noces
Mais en attendant ce jugement, la justice
n'offre-t-olle pas un moyen d'arrêter le pré-
judice que cause aux deux fiancés et à leurs
familles l'étourderie d'un scribe Pour tou-
cher une grosse somme d'argent, un certifi-
cat d'identité suffit, lorsqu'il n'y a pas con-
cordance absolue entre deux actes ne pour-
rait-on pas agir de même, en lv circonstan-
ce ? Un jugement de référé, à la rigueur, ne
pourrait-il pas intervenir ?
il est vraiment péniblé de penser qu'une
chinoiserie administrative si facilement
réparable puisse être la cause de tant
d'ennuis.
A L'INSTRUCTION
Le double attentat de Lapie
M. Parnar°t, juge d'instruction, a renvoyé,
hier. devant la cour d'assises. Chartes La-
pie, qui, le 27 mai, à Pantin, blessa de qua-
tre coups de revolver sa femme et son beau-
père, chez qui elle s'était réfugiée à la suite
d'une querelle.
Lapié. qui est inculpé de double tentative
dp meurlre..sera défendu par M' Pierre Tur-
PNEU-VELO
Usines à CLICHY (Seine)
PARIS, 146, a*onua Mmlakoff.
Ding'.er. 11 ma fait l'éloge de votre fils, m'a
conté comment il se l'était attaché et quel
bei avenir il espérait, pour 1ui J'ai été très
heureuse de votre bonheur domestique et je
n'ai pas résisté au plaisir de venir vous féli-
citer.
Au nom de Dingler, Pierre sembla recou-
vrer conscience de lui-méme.
IL releva la tête et fixa la marquise, d'un
regard vague et atone. Mais, pas une pa-
role ne sortit de ses lèvres closes.
Ce fut Mélanie Doizy qui répondit.
NI. Dingier a eu raison de vous faire
l'éloge de Pierre. Mais il a eu tort de vous
dire que nous étions heureux! ll s'est
trompé. Ce n'est pas de .sa faute, d'ailleurs
C'est de !a mienne
Je ne vous comprends pas.
Vous allez me comprendre, madame, en
cinq minutes, si vous voulez me promettre
de ne pas rn'interrompre.
Parlez
Il y a, hélas crovez-le bien, un peu
plus que le hasard dont vous parliez tout à
l'heure, dans votre visite, si pareille, trop
pareille à celle d'autrefois
Tout à l'heure, je revenais du marché,
et lorsque j'ai appris que vous alliez venir
ici, revoir Mélanie Doizy et son Pierrot qui
vous devaient la vie. mon cœur a bondi de
bonheur dans ma poitrine!
Elle désigna, d'un geste las, la table ac-
cueillante, la nappe des jours de fête, le bou-
quet de narcissea et poursuivit
Tout à I'heure, quand Pierre est revenu
de l'usine Dingler. i! y avait là, madame,
pour vous recevoir, deux êtres qui vous se-
ront éternellement reconnaissants. tout
joyeux de vous recevoir!
» Et il a suffi d'une minute, d'une minute,
épouvantable entre toutes. pour que voua
Courrier des Théâtres
Aujourd'hui
Au Ojiijjervritoire, a 0 h., concours Je tragé-
die.
Ce soir
Opéra, 8 h., Déjantre. Suile de danses.
Comédie-Française salle de l'Opéra-Comique'
« h. :». Denise.
Gaîté-Lyrique, S h. 1/2, les Cloches de Corne-
ville.
Porte-Sl-Martin, SIMÎ. Tartarin sur les Alpes.
Ambigu, 8 h. les OberU.
Athénée, S le Bourgeon.
A i'Opérn. C'est ce soir qun l'on donnera de
nouveau !>>anirc, dont la reprise fut ?: brillan-
te l'autre semaine, [."interprétation superbe de
ce soir-là reste la même, avec- Mlle Deniougoot
dans le rôle de biijanire M. Muratore dans ce-
lui d'Hercaie; Mlle Yvonne Ga!t dans celui d'iolo:
Mlle Charny et M. Duclos. En (in de spectacle,
Suite df danses, musique de C!;o:>m.
phie de M. Clusline. avec Mlle Za.rrvtxHIi, \f. Ave-
line, MIles G. Cous!. lirban Barbier.
En présence du succès trioaTiphal remporté
par Mlle Lipkowska à l'Opéra. M.Vl. Messager et
Broussan ont décidé la brillante artiste à donner,
vendredi soir une derniere représentation de
Higoletto, avtx; les partenaires de premier ordre
«me sont Mlle I.apeyrette, MM. Noté, Lassalte,
Gresse, Cerdan et
A la Gaité-Lyrique L« succès CorncvUle ne se dément' pa.^ un instant, et hier,
on a du. derechef, refus, du monde. Pour iv-
pondj'c, par const'quent. aux d<;sirs «Jti public, la
direction main'enaiont sur l'nffiche. pendant quoi-
ques jours encore. l'c.uvre de PlanqueUe..que
chanteront. l'exquise ftt dêiiinM? Angè'e 'ni- la
ta'cnSueiiw; Maris- l'air: MM- C-lcrgue. Des-
In Porte-Saiiit-Marlin. Voici l'horaire
des différents t-ableaax de Tar tarin S'ir Ir.ç Alpes.
le nouveau grand succès de Ja Port^-S^aint-Mar-
tin
Palace Hôtel du Righi; à 9 h 25. la .'ungfrmi.et
le gler-.ie." de Gnnnlelwaki il 10 h. 5. la prison
de Bttnivard au de Qiillon ;i 10 h.
le chalet de Piorrs Pointue et le mont Blanc, dL-
core des trois tabiesiiv des A!j«i, aveu les ma-
gniîiquas dcoors à de Lucwn Jus-
seaunw à 11 h. '.f Club alpin tara.sconr.ars,
qui termine la pièce entre minuit moins le qn.v!
et minuit inorns dix. au milieu des rires unani-
mes.
SPECTACLES DIVERS
SOIRÉE PARISIENNE
Otero à Marigny, dans la « Loteria »
Deux Pa!'isiens, Hubert et Ni'wtte, rui flânaient
au pays basque, ont passé la frontière et les
voilà assis au seuil d'un cabaret, sur la rince
d'une petite ville espagnole, Passe une jolie fille.
Conclut: vendeuse de bi!1ets de loterie. Le Pari-
sien lui prend un billet, Ja dréide .lnnser. Et
elle dansé si bien, !a bnt:ie Andaiouf-e, quliuberi,
ravi, lui donne lu moitié, de ?on bilîet si le nu-
méro sort, e1 b'en. on parlacTri.
Pépite, le paient de Cônchita. a suivi cette sci"-
ne d'un œil qui désapprouve. Le voici il présent
qui cherche querelle à son amie. mais une ru-
meur s'élève qui fait diversion. On crie le numé-
ro cannant. Or, ce numéro, c'est celui dont Con-
.chita se trouve avoir la moitié, l.'ne scène de sé-
duction la me) en pos'.sossJon de l'autre moiLié.
Mais ;t ce pri-
se. Elle en arrive aimer i-éellcment l'étriing1"
Elle lui donne son cœur et congédie brutalement
Popito.
Otero a joué à la perfection ie rôle Jo i.'on-
chita. Sa da,n«<; espagnole sur une table il fait
inervr-ille. et lorsque enauite elle nous a dans.' !c
Tango. ce fut du délire.
Armand i-'ran'ik' a très bien joue îc ro!r du Pa-
ris; sn amoiireux de Conchila. et quant Dar-
lès, il a fort bien rendu le personnage de Espa-
gnol jaloux e'. furieux d'être délaissé.
La courir il Marigny tout Pa-
ris pendant de soirs.
Ce soir:
Gaunont-Palace,
Moulin Rouge ̃- \'iric-usr. ni ur;i'
«" Nouveau-Cirque. Grand cliampionnat u;;
Aujourd'hui mercredi. malintV: à 2 h. I
aitructions de m'cmier ordi-e, snorS h-a!u!jo;i;
de Pa'rlh; ̃̃̃̃ de de l'ii^' ̃̃'l'un
soir, rejn-.i.se.iitauon œuvre du ruaîfre Glande Debuiwv, avec le con-
cours NI' Hi-'lù-no Duvernay." de l'Opcra-Co-
mique MM. Moiïs;>n el Bourgey. L'oi-chesti-e,
sous la direï-iion de M. Théodore Mafîiieu. du
tliéàtre des Champs-Elysées.
Hélène ̃ «t'ection
(le Qe Brény MM. «t Durand.
~>» Les fenjnies • n>-
pas incorporées' Les auteurs de !u revue des Am-
bassadeurs tint tijv de celte question d'actu-alu'-
l'on voit les in-
Mérys. de
bonne
Lr-in -ai.v>est le la bonne revue'
Europe sont au Jardin "d'4cclimn!R-
riveront probubiemeut aujourd'hui mercredi. Elle*
seront logées dans le local qu'occupait, joli inu-
ie qui s'est tuf.
din à Aci'Jimatatiriri pr-padiv place dans lo mu'ée
LA HERSE.
BULLETIN FINANCIER
Paris, 1er juillet.
Quoique moins affecté qu'on aurait pu le
croire par les nouvelles de la matinée rciu-
tives aux derniers combats entre alliés
balkaniques, le marché n'en a pas moins
débuté en réaction générale. Les fonds
étrangers!, russes et serbes en tète, étaient
parmi les plus touchés, en même temps que
les établissements dt; crédit et le Riu reper-
daient le bénétîcc de leur reprise de la
veille. Après un moment de calme absolu,
cependant, la physionomie de la séance se
vous heurtiez à cette porte maudite. ri y
trouviez, exactement comme voilà treize
arts, la ruine, le malheur et le déshunneur,
par-dessus le marché
L'haleine courte, gagnée par 1 angoisse
ambiante, la marquise de Larive précipita
Expliquez-vous Expliquez-vous, de
grâce, kfélanie
La femme Doizy, d'un même geste las et
résigné, tendit la main vers la porte de la
chambre où reposait le cadavre :il' l'ivrogne.
Avec la même simplicité tragique, avec
la même placidité qui ne se démentait pas
une seconde dans sa voix, elle dit
J'ai tué mon homme J'ai tué Doizy'.
Madame de Larive, à ces mots, se leva,
toute pâle, de son siège.
Que dites-vous-la. ?
Alors Pierre Doizy, se levant â son tour,
les épaules voûtées, comme accablé par son
acte, retrouva assez de voix pour intervenir
et répondre
iuiif le contraire de la vérité. madame!
C'est moi, moi seul, qui suis l'assassin de
mon père
Mais la mère s'était dressée a son tour,
contre son Hls et criait éperdument
Tais-toi! tais-toi, Pierre! Tu mens!
tu mens :nutilement. et c'est moi qui t'or-
donne de te taire, une dernière fois
Entre les trois personnages, debout, au-
tour de la table tleurie, un souffle d'effroi
passa.
Et ce souffle d'effroi fut, pour la marquise
de Larive, comme l'éclair d'une subite divi-
nation
Elle comprit, à l'attitude effnndrée du fils,
que la mère héroïque voulait, à toute force,
sauver du déshonneur le sang de son sang,
la chair de sa chair, ie meilleur d'elle-
même
modifiait subitement à '"auuouce qua le
Parlement serbe venait, par S2 voix contre
69, d'accepter le principo de I'nrbitrage
russe des rachats précipités so produisaient
un peu partout et icntemilo do \r>. c.)L« &<;
relevait de façon appréciable, perui^Uunt il.
la clôture de s'effectuer uu niveau iu plus
élevé de la journée.
Parmi les fonds d'Etats, notre 2 U,0, ui;
instant ramené à 83 87, termine à SJ
contre ai hier. Les achats des cuisses ont
porté sur francs de rente au
comptant.
Dans le groupe étranger, le Serbe, qui
avait fléchi jusqu 9u, reprend en der-
nière heure à 35. Le Turc a valu 6i 2b et
84 30. De môme, aux russes, on 'finit mieux
disposé sur >o Consolidé à U0 ta, le :S' et le 1909 L'Extérieure, de son
côté, reprend de 88 05 à 88 40.
Même nuance sur iea établissements du
crédit, où la Banque de Paris tinit à 17J~
après Je Lyonnais à 1U^">, l'Unbn Pari-
sienne il et le Crédit Mobilier il (i*).
En sociétés étrangères, on reste à G'-ïi' sur
la Banque Ottomane, tandis que la Natio-
nale du Mexique fléchit à 73S.
C'est le calme qui reste la note dominante
parmi les grands chemins français..
Lignes espagnoles alourdies: le Nord-
Espagne à le Saragosse -IK5 et Ses
Andalous à
Les variations de cours sont
1 peu sensibles dans le groupe de la traction.
Nous laissons le Métro à û10, l'Omnibus à
et la Thomson à
Bonne tenue des électriques, notamment
de l'Electricité de Paris, qui progresse
Les industrielles russes, suivant les Ica-
dances générales, se r-?lôveni en dermè^e
heure la .'Sosnowice à. \tâi, la Briansk
à 516. Le Rio, ouvrant à ISiO, se vcit subite-
ment porté il pour clôture!- a 1S'5,
contre précédemment.
En banquc, les mines sud-africaines re
sont que peuà 60 5U. la Rand Mines
à l'East Band à Ci.
La De Beers reste à 5U'> après i>il au plus
bas. au !ieu de 550 hier.
Dans le compartiment des inét.iiurp'ctucs
russes, la Maltzof se traite ex-droit de soiw-
criplion à 923. Hartmann cote 627, le Pla-
tine
Cuprifères soutenues l.-i Chino vaut
j la Ray 90 M. l'U'ah l'l'5 5u. i'ena Copper ré-
sistante aux environs de 26 francs.
Aux valeurs de caoutchouc, la Financière
termine à 118 50. la MaJaeca il 15;J 50.
Bonne tenue des pétroiilères. Au comp-
tant. la Franco Wyoming se retrouve à 55
l'ordinaire et 137 la préférence. La Hussu-
Rournanian OU à 38 50.
En valeurs diverses, J'action de préfé-
rence Ciments de Sestao a des demandes
à 103.
NOUVELLES FINANCIERES
Comptoir national d'escompte de Paris. si-
actif
Forlofeuiîlo ;r>i ïi: :,t'> ( îfepcrts
̃ !̃•̃ a ïcn-
cais.sement,
Comptes cour; ;"̃' 'jm', r, • 0
Rente*, obli.ç..
diverses
PariiuipuM'ins tia.au- -.̃
| Avances garantie?
îioiii ̃ ,i| i;.
iratnsublG, Ij.sii.j,;
l"r. 1.731.G-K.' \o.) ll»
] ;np!e^
I' i.>l.o; ̃>> i:i
Le Ba,-u:o tspanol del Eio de ia PiJta. p.. ,••
i ii'.clire lia aux bi-niis
j Hiù de i-: '̃'̃' ;[,.)-
giainruo
Buenos-.
ni,uveli<-> il" r>>
tihils de fonds. B;nco espanol del Rio de la Plata
continue sa marc-lie aonnule. La Uuiiiiic popu-
laire espagnole a fermé ses guiche: le (j juin
dernier et son nom a pn donner pendant un in;-
tement dissipée. ̃̃̃
Compagnie internationale des Wagons-Lits et
des grands Express européens s, uriijti1 'ne
l-'r. l;>.i;-|.ii'? 15.->S(i ôïij
Du 11 u i •:<) j.iin ''̃•̃ '̃ ̃
1 | DUférxMioo on Faveur de Waïlu
CHANCE A PARIS
5% Brl'iquc ..i 93 5/lti. 99 /le 99 3yS..
•iWEspagne 458 4G3 457 4tM
l> %i Hollande.. i07 7/8.. iiOS 3/8.. 2077/8.. -20S3/S-.
i (3 %l Italie 07 1/lii. 97 l/lt>.
i 'o% New-York, ôtti ôtS.
I b% Portugal 482 4S7.
6«o Pétersbrg ÎÔ4 u.'S.. 3/S.. 265 3/S..
5 Sui-^e 99 3ii.. 0& lS/ltf 00 !3/l«
6% Vienne 104 5/1H. 104 9/10. 104 h/lti. 10.19.lti.
CHANCE A L'ETRANCER
Berlin (cliongo our l'ii;i=j a ni
Home iOï s I
Modâïd .il
liarceloaï -s «..>
lennc '̃ >
i r-at'il-Pi'tersûourg
I Lisbonne t.i't
Kio-di'-Jajjeiro (change sur Londres) r, 1 .j
woi' ic*
Vaiparaiso (cliange sur i.ondrusj S lSKi:
Piastre mexicaine Ud l,i
Kilo comprit que, pour k oauvi' clleét.-i't,
décidée à faire le sacrifice d'elle-même, à
s'accuser du meurtre et que rien au monde
ne t'empêcherait de. se sacrifier!
Ue mot du cœur, une paroîe de mère, quo
seule une autre mère pouvait comprendre à
cetta minute, devant an pareil mensonge,
si beau dans son héroisme obscur, monta,
de ses entrailles à ses lèvres
Pauvre fernme' dit-elle, cn s'-emparant
des mains de Mélanie.
Et ce fut comme une brusque détente,
chez la femme du peuple
Elle lut dans les yeux profonds et clair-
voyants de sa visiteuse, l'excuse que ceilc
ci accordait déjà tacitement à son dévoue-
meut
Et l'ànle confiaute, elle s'écria dans un
douloureux abandon.
An je savais biea que vous me com
prendriez, vous, rnadame
.1 Ah je savais bien q<:e ce riest pas seu-
lement le hasard qui vous avait amenée, une
seconrle fois, pour intervenir dans ma vie
misérable, comme ma protectrice
» Dites-lui de se taire, vous aussi, il Pier-
re, à mon fils bien aimé
» Dites-lui qu'il n'a pas le droit de m'cm-
pêcher d'agir comme j'agis
» Dites-lui qu'il me tuerait bien plus sûre-
ment que l'autre. que celui qui dort. là,
son dernier sommeil, s'il voulait parler et
dire ce qui ne doit pas être dit et révéler,
à tous, ce (lui ne doit être révélé qu'à
vous seule
Elle sc tourna vers Pierre, qui tremblait
de tous ses membres, et s'emporta, la voix
véhémente, avec une sorte de furie sacrée.
(A suivre.; ALBERT BcissiÈniî.
H" Le Petit. Parisien ̃
cierge. Nous savions tous que. dans la
maison où il logeait depuis quinze ans,
il était considéré comme le plus sérieux
et irréprochable des locataires, un
peu trop maniaque de silence, ajoutait-
on. Il passait aussi pour posséder, à un
rare degré, la vertu du personnage bi-
blique dont il portait le nom. Affirma-
tion bien audacieuse dans cet océan hu-
main de Paris, où il est si facile, pour-
tant, aux deux sexes, de vivre leur vie
à la barbe du voisin, et sans qu'il s'en
aperçoive.
Or, une année, je dus prolonger mes
vacances de quelques semaines. En re-
prenant possession de mon cabinet, je
ne trouvai plus Joseph à sa place ordi-
naire. J'allais le faire demander, lorsque
le collègue qui le remplaçait, le père
Bernard, autre vieux serviteur, m'apprit
sans plus de préambule que Joseph était
mort.
Joseph, tellement inséparable de nos
bureaux qu'il semblait faire partie à la
fois du mobilier et du personnel, Joseph
mort Joseph décédé comme le premier
venu C'était non pas impossible, hélas
mais inadmissible. Je demandai donc
des détails au père Bernard, et il m'en
donna.
Vous savez, monsieur, me dit-il,
combien Joseph (dois-je encore lui don-
ner ce nom ') était discret, régulier,
ordonné en ses habitudes. Dans tout son
quartier, le défunt n'avait pour amis et
relations que ses concierges. Ici, c'était
bien différent tous nous l'aimions, ou
plutôt nous l'adorions. Il parait que,
depuis des mois, il (c'est-à-dire elle/
souffrait de la poitrine sans oser en
parler à personne. Sa concierge lui trou-
vait un peu mauvaise mine, mais
Joseph répondait toujours qu'elle se
trompait et qu'il n'y avait pas lieu de
consulter un médecin. Nous sommes
tous mortels. Il y a juste un mois, le
25 août, Joseph n'était pas encore sorti
de sa chambre, à cinq heures du soir,
lui, toujours au bureau le mai in, dès
neuf heures. Et comme la concierge,
Mme Lucien, faisait le ménage de son
vieux locataire dans l'après-midi,
comme elle possédait une clé, elle ou-
vrit. Joseph était encore au lit, mais il
était mort dans la nuit, mort d'une em-
bolie, le sourire sur les lèvres. Voilà la
bonne femme dans un cruel embarras.
Elle vint ici, affolée, nous annoncer
l'événement. Je pris sur moi d'ouvrir le
tiroir où le mort mettait sa correspon-
dance, histoire de savoir si nous avions
à prévenir ses parents, pour les funé-
railles. J'ai pu lire dans trois vieilles
lettres, toutes jaunes, fatiguées, usées,
à force d'avoir été maniées, et cela m'a j
suffi. Joseph, seul sur la terre, Joseph
était uare femme une pauvre servantei
d'hôtellerie, abandonnée, à vingt ans,
par son séducteur. Elle vint de Lyon à j
Paris pour y cacher, y oublier son cha-!
grin. Afin d'avoir la paix du cœur, de
plus aisément gagner sa vie, de ne dé- j
pendre de personne, elle avait pris les
vêtements et les allures d'un homme
Vous jugez de notre stupéfaction, mon- j
sieur, quand le médecin venu pour
constater le décès nous fit cette révéla-
tion De là les nombreux cigares
qu'elle fumait pour mieux se donner
l'air d'un mâle, car elle s'appelait, de
son vrai nom, Joséphine Martin, comme
nous l'apprîmes en parcourant ses pa-
J'étais ému et troublé, je l'avoue, et
j'interrompis le père Bernard pour lui
demander où était enterrée Joséphine.
Puis, je tirai de mon portefeuille un
billet de cent francs et le remis au nar-
rateur, en le chargeant d'avoir soin de
la tombe. Ces cent francs, je les donne
volontiers, le 25 août, depuis quinze
ans.
Et Jacques Maubert ajouta
Vous parliez de romans. En voilà
un dont Balzac aurai! tiré parti, lui,
toujours à l'affût de singularités. Si on
épluchait à fond Paris, croyez-le bien,
on en découvrirait pas mal d'autres, car
la ville où vraiment tout arrive, c'est
encore, et pour longtemps, Paris
Tancrède MARTEL.
{Tous droi'.s réservés.)
LA MORT MYSTÉRIEUSE D'UN ENFANT
ChuLsy-Ie-Uoi, I" juillet,
M .Rebut, coinmissake de nolice de la cir-
conscription de Choisy-le-Ftoi, a poursuivi
son enciuèfe au Mijet de
le jeune C. j
appréciable.
On a pu établir cependant que le jeune
homme avait, au cours de son travail, été
Trappe d'un coup de poing, mais il n'est, pas
possilole encore de savoir si -csl à <-a coup )
lut.- finit être attribué !e décos. Seule !iu-
pu11
A l'hoteToe ville
a
dont les f:ervi
qu'il compulsait et tendit !a main à Tiburce.
Alors? fit-il.
C'est décidé, Los Angelos dit le comte.
IlI
l'u va» voir, Pierrot I
Mme de Larive, dès le lendemain, avait
voulu mettre promit lzi révélation des Din-
glcr touchant ses protégés d'autrefois.
Il n'y avait, dans sa dérnarche, qu'un peu
de curiosité bien naturelle, et c'étart unique-
ment sa toujours même bonté qui la pous-
sait à cette visite, à Levallois
Elle s'en faisait une joie a t'avance, une
joie personnelle du plaisir qu'elle allait taire
à ces braves gens!
.Pouvait-elle deviner après fes paroles de
l'industriel et j'éloge non dissimulé de sa
fille, qu'elle allait, par une fatalité nouvelle,
renouveler a treize ans de distance, sa dé-
marche d'autrefois, franchir le seuil de ces
lmrnhles, pour y étre, un; fois de plus, la
spectatrice impuissante d'i:ne tragédie fami-
liale, autrement terrible que celle de jadis ?
Pouvait-elle supposer qu'au moment où
elle sonnerait à la porte des Doizy, croyant
y apporter ses félicitations, pour un avenir!
qui paraissait heureux d'espérances, l'épou- j
vantable destinée changenrt brusquement le
sort pitoyable de cette mère et de ce fils in-
digne, après tout, qu'elle avait, voila treize
ans sauvés de la mort, mais qu'elle ne pour-
rait plus, aujourd'hui, sauver du déshon-
neur'
De l'autre côté de :a mince cloison, dans
leur logement pauvre d ouvriers, Mélanie
Doizy rt t-'ierre. son nia. Pierrot, le benjamin
de cne* i/uigi^r, le petit mécano qui evait,
hier ericort-, d'un avenir glorieux, parmi les
rois de tous les deux affolés, brusque-
ment twrinés par le drame qui venait de se
lA SUCCESSION OE M. POULET
Au mois d'août. M. Georges Poulet
s'embarquait à Ln·erpool pour un voyage
autour du monde. Dix ans après, il n'avait
pas rcparu. Ses héritiers, Mme More] et
M. Duclère, tirent constater fégalement son
absence et furent envoyés en possession de
sa sucecsion, d'environ francs.
Mais alors survint un Arnéricain, M.
Church. qui produisit un testarnent l'insti-
tuant légataire universel. M. Poulet, a ce
qu'assurait NI. Ghurch, avait fait ce testa-
ment à t'tic de Java. Puis il était murt de la
fièvre jaune, dans une maison de santé de
Ilio de Janeiro.
Soumis à une expertise en écriture, le tes-
tament, fut déclaré par les experts écrit de
la main de NI. Poulet.
Mais. la lre chambre, après plaidoi-
ries de M" de Chauveron et Daroche, en a
décidé autrement. « L'affirmation des ex-
perts en écriture, déclare le tribunal, ne
peut prévaloir contre tes autres circonstan-
ces de l'affaire. Si lE: testament était bien de
la main de M. Poulet, dit !e jugement, pour-
quoi NI. Church a-t-il attendu dix ans pour
le produire ? Pourquoi a-t-il refusé de venir
en France s'expliquer sur ('information ju-
cJiciaire ouverte au snjet de cs testament?
Enfin, le testament produit par M. Church
contient des fautes d'orthographe qui
n'étaient pas dans les habitudes de M. Pou-
i let, et, d'autre part, on ne retrouve pas le
j second exemplaire du testament. ce qui per-
met de supposer que !es deux exemplaires
ne sont pas authentiques. » Et pour ces di-
verses raisons Mme Morel et M. -DuclèrP
| ont été maintenus en possession de l'héri-
tage de M. Poulet.
TANGO ET MIXIXE
Mlle CJiFysis, qui de son nom de famille
s'appelle Antoinette Bazin, avait été enga-
gée dans un restaurant de nuit, pour y dan-
ser ie «-Tango » ei la Maxixe brésilienne
j Mlle Chrysis ayant quitté cet établissement
pour un autre, un dédit de francs lui
ctait réclamé, hier, devant la 7' chambre.
,le n'ai rien à payer, répondait Mlle
Chrysis, d'abord parce que je suis mineure
et que je ne pouvais par conséquent con-
tracter valablement rengagement de payer
un délit ensuite parce que c'est moi qui ai
subi préjudice pécuniairement et morale-
| ment. Pécuniairement à raison des toilettes
moralement, car ce contrat qu'on m'avait
fait signer portait que je recevrais sur
I toutes les consommations que je ferais
prendre dans l'établissement, et que je de-
vrais faire en sorte de rendre mes danses
de plus en plus attrayantes.
Mais le tribunal ne s'est pas laissé con-
vaincre et. après plaidoiries de MM" Geor-
ges Clareiie, Foucault et Vallet-Viennot, il
a condamné Mlle Chrysis au paiement des
I 5.000 francs.
LE C&fDBfUQUGE DE L'EGLISE SAINT-ALEXANDRE
Les cambrioleurs Georges Philippoin et
I Félix Poirier avaient été, par le tribunal
I correctionnel, condamnés, Poirier à trois
t ans de prison, et Philippoin à six mois, pour
avoir, dans la nnit du au 27 juillet
dévalisé, l'église Saint-Alexandre, rue Le-
moult. En appel, Poirier souleva l'ineornpé-
i tence de la juridiction correctionnelle et ob-
j tint d'être renvoyé devant le jury. Après
plaidoirie de Mc C:harriat, sa peine été ré-
i duite à deux ans de prison. Mais la reléga-
galion a été maintenue.
NI. VIGNE B'OCTON
ET LE MINISTERE DES COLONIES
Le ministère des Colonies réclamait à ?Il.
Vigne d'Octon. ancien député de l'Hérault, le
j remboursement dune somme de 3,U00 francs,
allouée à M. Vigné d'Oeton pour une mission
en Afrique, non exécutée.
M. Vigne d'Ûcton répondait qu'il avait été
empèché par force majeure de remplir jus-
qu'ici sa mission, mais qu'il était prêt à
l'entreprendre, et il avait. eti conséquence,
assigné le ministre des Colonies. Saisie du
différend, la première chambre a décidé que
s'agissant d'un acte gouvernemental, elle
était incompétente pour statuer.
H"16 CHULLE MENOÈS ET M. ROUVEYRE
Mme Catulle Mondes demandait, hier, au
juge des référés, d'ordonner la saisie et la
mise sous séquestre de la caricature qu'a
faite d'elle le dessinateur Rouveyre et qu'elle
juge diffamatoire; En réponse à cette deman-
de. M. Rouveyre a fait' déclarer qu'il s'enga-
geait il ne pas reproduire le dessin, tant que
le procès engagé il -ce sujet n'aura pas été
tranché au fond. Le juge, avant de statuer,
a remis à huitaine pour qu'on puisse mettre
en cause les éditeurs qui détiennent cette ca-
ricature.
LA LIQUIDATION DE lA GRANDE-CHARTREUSE
\1. Marnier-I.apostolle avait introduit, de-
vant la cour de'cassation, une requête en
suspicion légitime contre la cour de Greno-
nie. chargée de statuer sur les procès rela-
tifs à !a liquidation de la Grande Chartreuse.
Hier. la cour a décidé qu'il n'y avait au-
cune raison de supposer que les magistrats
de Grenoble ne jugeraient pas impartiale-
ment, et elle a rejeté la requête de M. Mar-
nier-Lapostolle.
DES SOLDATS DU GÉNIE
DÉVALISAIENT DES TRAINS
La police vient de découvrir les auteurs
de vols nombreux comniis dans les trains
sur lu ligne de Chartres à Orléans, au pré-
judice de commerçants de cette dernière
ville. Ce sont lési soldais du .V régiment du
génie, casernes à Chartres, qui assurent le
service sur cette ligne. Le sapeur Desfossés,
lx:urs et un caporal sont compromis égale-
ment comme receleurs des objets volés.
dérouler, en une seconde tragique, pou-
vaient-ils envisager, eux aussi, la venue de
la marquise de Iarive, autrement que com-
me une fatalité seconde
Pouvaient-ils, ignorant les causes de sa
visite, soupçonner qu'elle allait être indirec-
tement, à cette minute d'angoisse et d'effroi
inexprimable, la pierre angulaire de l'avenir
effrayant qui se dressait, tout à coup, devant
eux ?
Pouvaient-ils entrevoir, dans cet avenir té-
nébreux, fait des larmes les plus cruelles,
des douleurs !es plus atroces, et aussi des
ioios les plus pures et des triomphes les plus
nobles, que cette femme qui, à cette heure
rouge tournait le bouton de leur porte, en-
trait dans les quatre pieds carrés de cette
pièce, comte l'image ou plutôt comme le
fantôme de leur extraordinaire destinée, à
tous ?
Pierre Doizy, accoté à la muraille, sans un
souffle, les yeux hagards, pi'de comme un
mort, comme le mort qu'il venait d'étendre
tout à l'heure a ses pieds, Pierre Doizy re-
gardait sans voir, entendait sans com-
prendre
Lorsqu'il vit sa mère se diriger, d'un pas
tranquille, vers la porte, pour ouvrir à la
visiteuse, il ne saisit pas mieux la gran-
deur de son attitude, qu'il n'avait saisi le
sens ambigu de ses paroles
Tu vas voir, Pierrot'
Mélanie ouvrit grande la porte et s'effaça,
pour laisser entrer la marquise de Larive.
Entrez, le vous prie, madame 1 dit-elle,
d'une voix qu' elle s'efforçait de rendre pla-
cide.
La dame de charité saluait, en souriant,
d'une légère inclinaison de la tête.
l Mais son sourire s'éteignait vite, à la vue
LA VIE SPORTIVE
JaES COURSES
LE TREMBLAY
Aujourd'hui mercredi
NOS PRONOSTICS
Prix Beauminet. tr., 2,lâO mètres.
Y es or Xo, Moissonneur.
Prix The Frisky Natron. tr., 900 mè-
tres. Highly, Urellana.
Prix Cremorne. francs, 900 mètres.
Pouce/, San Salvadour.
Prix Flageolet, francs, mètres.
Oul,otda, Princesse d'Arvor.
Prix la Favorite. Handicap. 4.000 francs.
1,600 mètres. Palme d'Or, La Pintade.
Prix Plutus. Handicap, fr., 1,600 mè-
tres. Formium. Fribourg.
COMPIECNE
Résultais du mardi f pdllct 1M3
Prix de Cavalerie. 4,000 francs. 1,000 mètres
1. t.eadec, à M. N.4;. Kousnetzotf (T. Ko bi ti-
son) \i. Galopine (Ch. Childs).
Gannh de cinq longueurs.
Prix de la Compagnie du Chemin de fer du
Nord. • 2.500 francs. mètres. 1. Melvyl,
à M. H. de Mumm iOudot) 2. Top H'Pney
(L. «ara) 3. Montbergis (Allemand).
Non placé Gouailleur.
Gagné d'une courte tête. le troisième à quatre
longueurs.
Prix de la Faisanderie. 2,000 fr.. 2.100 mft-
tres, 1. Sarrasin, a M. M. Caillault de
Nexon) 2. Foxcatcher (M. Mansfield) 3. Pont
d'Or (M. de Villeneuve!.
Non placé Le Condor.
Gagné de trois longueurs, le troisième à une
longueur.
Prix de Pierrefonds. fr., 900 mètres.
1. Junta, à M. Ch. Carroll lO'Neill) 2. Maestria
(J. Reiffl 3. Satyres.se (T. Robinson).
Non placés Voilà Tout, Mizpali. La Ruche,
KytUnos, Truffe, Sylviane T. Mince Pie, Oreste Il.
Fripon ill, Esmeïr, Duman Il, Cliolérine, Met1sto,
Hermunce, Primavera.
Gagné d'une longueur et demie, le troisième
à une demi-longueur.
Prix de l'Hôte!-de-Ville. fr.. 1J3G0 mé-
trcg. L Railon. au marque de Ganay (O'NeiH)
2. Rivoli (J. Reilï) 3. Rosimond (Beilhouse/.
Non placés Bobèche Cedric, Nestor
Saint Uizier. Arauco
Gagné d'une encolure, le troisième à une demi-
longueur.
Prix principal de la Société Sportive d'Encou-
ragement. 4,000 fr., i.iOo mètres. 1. Lel:o V,
à Ni. C. de la Torre (Beilhouse) fiotbold
(O'iNeilli 3. Mariolin (G. Bartholomew).
Non placés Samare. Utinam.
Gagné d'une courte encolure, le troisième à
deus longueurs.
RÉSULTATS DU PARI MUTUEL
CHEVAUX
5 S 50 Maestria 5 b
Meivyi G 28.. 29.. Satyresse.P 15..
P 16 50 Raitori G 29 W
Top H'PneyP 16 50 50 P 10 It 50
Sarrasin.G 7.. ti 50 Rivoli III..P 1150
> P S Rofimond..P| 9..
Foxcatcher.P LelioV G 13..
Jutlta G 11 1U 50 P !S50
P 7 M RotbOl(l.P il ..1
a_
CYCLISME
Le Tour de France cycliste
MASSEIJS GAGNE LA SECONDE ETAPE
Hier matin, il îi h. 30, a été donné, du
Havre, le départ de la seconde etape du
Tour de France Cycliste le Havre. Cher-
bourg par Rouen, Honneur, Caen ;.j84 kilo-
mètres.
Passerieu qui souffre encore'de sa chute
a pris, cependant, le départ.
.1 Rouan, un peioton de trente coureurs
passe à 3 h. psrmr lesquels Pelissier,
Lapize. Duboe, !aber. Passerieu abandonne.
Deaucille. coureurs passent il 8 h. Or,
menés par Défraye.
A t'aen, tous les groupes, sauf Trousse-
lier et Cruchon, passent en bloc à 9 h. 45.
L'arrivée à Cherbourg fut saluée par les
vivats d'une touie enthousiaste. Masselis se
classa premier de la seconde étape, suivi de
Petit-Breton et de Défraye.
Voici du reste quel est le classement:
Continental
GARANTI UN AN
L'Enveloppe CONTINENTAL EXTRA-FORT
est un bon pneu pour mauvaises routes
du petite mécauo, paie et defait, toujours
appuyé à la muraille.
Ses. yeux interrogateurs allaient, de la
mère au fils.
Mélanie avait retermé la porte.
Elle avançait précipitamment un siège, au
devant de la visiteuse.
Donnez-vous la peine de vous asseoir,
dit-elle.
Vous me reconnaissez, madame ? dit-
la marquise.
Si je vous reconnais Croyez-vous que
l'image d'une personne aussi bonne que vuus
puisse disparaître de ma mémoire
Elle commanda, d'une voix ferme, à son
fils.
Assieds-toi, Pierre
I,e meurtrier obéit machinalement.
blélanie ajouta
C'est mon (ils, madame! Lui, vous
ne l'auriez pas reconnu Vous n'auriez
pas reconnu, dans ce grand jeune homme,
t'entant que vous avez sauvé autrefois!
Mme de Larive ue s'expliquait pas la gêne,
l'angoisse, que, malgré le ton ferme et calme
de Mélanie, sa visite imprévue mettait visi-
blement, dans cet intérieur.
Elle s'attendait à être l'objet d'une récep-
tion gaie et chaleureuse.
Elle s'attendait à trouver de la joie, à en
reçevoir et à en donner!
Que signifiait cette inexplicable contrainte
de la mère et ce silence accablé du fils
Mme de Larive exprima, de sa voix claire
Voici l'objet de ma visite qui peut vous
surprendre, à tant d'années de distance.
C est le hasard seul qui m'a fait vous retrou-
Le hasard ? interrompit Mélanie.
Oui. J'ai rencontré, hier ,en visite, un
homme qui s'intéresse beaucoup à vous, M.
1" Masselis, en 12 lr. 36 m., sur bicyclette
Petit-Breton, sur pneus ContinentaL
:>' Défraye, sur bicyclette Alcyon, pneus
suly 4e Buysse 5e Pelissier 6. Lapize
7e Garrigou E. Georget Lauwers
10' Mottiat t1" Rossius 12e Ménager; 13e
Maison M" Christophe l.'j* l-'aber l6° Le-
turgio 17e Vandenberghe Salmon 190
I.ambot 20" Micheletto Thys Coo-
mans.
AÉRONAUTIQUE
D'ANGLETERRE A PARIS
PAR COMPIEGNË ET SOISSONS
Cx, lieutenant de Laborde. parti d'Angleterre
hier matin, à dix heures, sur un monoplan Blé-
riot, est arrivé 6 Cotnpièt»ne à midi trente. Il est
allé faire une promenade à Soissuns et a atterrai
à Issy-les-Moulineaux a sept heures.
LE RECORD DE HAUTEUR
POUR HYDROAEROPLANE
Dans son voyage Paris-Londres à bord de son
tiycfpoaéroplane Mcrane-ïaulnier, Graham White
a battu le record de la hauteur pour hydravion.
En effet, pour éviter d'avoir a suivre continuel-
lement la Seine entre Paris et Houen et épargner
ainsi une centaine de kilomètres, Graham VVhite
a effectué son voyage à 4,000 mètres de hauteur
er tre Paris et Rouen.
AUTOMOBILISME
LE CONCOURS DE VEHICULES INDUSTRIELS
Le concours de véhicules industriels du minis-
tère de la Guerre a commencé par la visite des
véhicules engagés, visite qui, étant donné le
nombre des camions, durera jusqu'à vendredi
prochain. Max AVENAY.
Désagréable deux tancés
Corbeil, ¡or juillet.
Le cas est assez commun d'une jeune fille
qui reçoit, un beau jour de printemps, avis
officiel d'avoir ù passer le conseil de revi-
Un secrétaire de mairie étourdi l'a, à
sa naissance, enregistrée du sexe masculin.
Maie ce qui est plus rare et bien plus en-
nuyeux, en îïieniu temps, c'est d'apprendre
qu'on est légalcmcnt un homme, alors qu'on
se propose justement d'en épouser un autre.
que tout est prêt pour la féte robe de ma-
riage, invitations, commande de festin, de
voiturer, et que d'importantes dépenses sont
engagées, indépendamment de l'ennui que
l'on a de voir reculé aux calendes grecque.a,
un mariage préparé et désiré depuis long-
Cette mésaventure vient, malheureuse-
ment d'arriver à Mlle Yvonne-Lucienne Mon-
lagne, née le 17 février 1893, à Savigny-le-
Temple (Seine-et-Marne), qui se préparait
à. épouser, le 12 juillet prochain, M. Lami-
rauit. fils du surveillant des eaux. à Corbeil.
en recevant wu acte de naissance
qu'e;le constata l'erreur.
Et il lui faudra un jugement, qui ne .sera
peut-être pas rendu avant six mois, pour
convoler en justes noces
Mais en attendant ce jugement, la justice
n'offre-t-olle pas un moyen d'arrêter le pré-
judice que cause aux deux fiancés et à leurs
familles l'étourderie d'un scribe Pour tou-
cher une grosse somme d'argent, un certifi-
cat d'identité suffit, lorsqu'il n'y a pas con-
cordance absolue entre deux actes ne pour-
rait-on pas agir de même, en lv circonstan-
ce ? Un jugement de référé, à la rigueur, ne
pourrait-il pas intervenir ?
il est vraiment péniblé de penser qu'une
chinoiserie administrative si facilement
réparable puisse être la cause de tant
d'ennuis.
A L'INSTRUCTION
Le double attentat de Lapie
M. Parnar°t, juge d'instruction, a renvoyé,
hier. devant la cour d'assises. Chartes La-
pie, qui, le 27 mai, à Pantin, blessa de qua-
tre coups de revolver sa femme et son beau-
père, chez qui elle s'était réfugiée à la suite
d'une querelle.
Lapié. qui est inculpé de double tentative
dp meurlre..sera défendu par M' Pierre Tur-
PNEU-VELO
Usines à CLICHY (Seine)
PARIS, 146, a*onua Mmlakoff.
Ding'.er. 11 ma fait l'éloge de votre fils, m'a
conté comment il se l'était attaché et quel
bei avenir il espérait, pour 1ui J'ai été très
heureuse de votre bonheur domestique et je
n'ai pas résisté au plaisir de venir vous féli-
citer.
Au nom de Dingler, Pierre sembla recou-
vrer conscience de lui-méme.
IL releva la tête et fixa la marquise, d'un
regard vague et atone. Mais, pas une pa-
role ne sortit de ses lèvres closes.
Ce fut Mélanie Doizy qui répondit.
NI. Dingier a eu raison de vous faire
l'éloge de Pierre. Mais il a eu tort de vous
dire que nous étions heureux! ll s'est
trompé. Ce n'est pas de .sa faute, d'ailleurs
C'est de !a mienne
Je ne vous comprends pas.
Vous allez me comprendre, madame, en
cinq minutes, si vous voulez me promettre
de ne pas rn'interrompre.
Parlez
Il y a, hélas crovez-le bien, un peu
plus que le hasard dont vous parliez tout à
l'heure, dans votre visite, si pareille, trop
pareille à celle d'autrefois
Tout à l'heure, je revenais du marché,
et lorsque j'ai appris que vous alliez venir
ici, revoir Mélanie Doizy et son Pierrot qui
vous devaient la vie. mon cœur a bondi de
bonheur dans ma poitrine!
Elle désigna, d'un geste las, la table ac-
cueillante, la nappe des jours de fête, le bou-
quet de narcissea et poursuivit
Tout à I'heure, quand Pierre est revenu
de l'usine Dingler. i! y avait là, madame,
pour vous recevoir, deux êtres qui vous se-
ront éternellement reconnaissants. tout
joyeux de vous recevoir!
» Et il a suffi d'une minute, d'une minute,
épouvantable entre toutes. pour que voua
Courrier des Théâtres
Aujourd'hui
Au Ojiijjervritoire, a 0 h., concours Je tragé-
die.
Ce soir
Opéra, 8 h., Déjantre. Suile de danses.
Comédie-Française salle de l'Opéra-Comique'
« h. :». Denise.
Gaîté-Lyrique, S h. 1/2, les Cloches de Corne-
ville.
Porte-Sl-Martin, SIMÎ. Tartarin sur les Alpes.
Ambigu, 8 h. les OberU.
Athénée, S le Bourgeon.
A i'Opérn. C'est ce soir qun l'on donnera de
nouveau !>>anirc, dont la reprise fut ?: brillan-
te l'autre semaine, [."interprétation superbe de
ce soir-là reste la même, avec- Mlle Deniougoot
dans le rôle de biijanire M. Muratore dans ce-
lui d'Hercaie; Mlle Yvonne Ga!t dans celui d'iolo:
Mlle Charny et M. Duclos. En (in de spectacle,
Suite df danses, musique de C!;o:>m.
phie de M. Clusline. avec Mlle Za.rrvtxHIi, \f. Ave-
line, MIles G. Cous!. lirban Barbier.
En présence du succès trioaTiphal remporté
par Mlle Lipkowska à l'Opéra. M.Vl. Messager et
Broussan ont décidé la brillante artiste à donner,
vendredi soir une derniere représentation de
Higoletto, avtx; les partenaires de premier ordre
«me sont Mlle I.apeyrette, MM. Noté, Lassalte,
Gresse, Cerdan et
A la Gaité-Lyrique L« succès
on a du. derechef, refus, du monde. Pour iv-
pondj'c, par const'quent. aux d<;sirs «Jti public, la
direction main'enaiont sur l'nffiche. pendant quoi-
ques jours encore. l'c.uvre de PlanqueUe..que
chanteront. l'exquise ftt dêiiinM? Angè'e 'ni- la
ta'cnSueiiw; Maris- l'air: MM- C-lcrgue. Des-
In Porte-Saiiit-Marlin. Voici l'horaire
des différents t-ableaax de Tar tarin S'ir Ir.ç Alpes.
le nouveau grand succès de Ja Port^-S^aint-Mar-
tin
Palace Hôtel du Righi; à 9 h 25. la .'ungfrmi.et
le gler-.ie." de Gnnnlelwaki il 10 h. 5. la prison
de Bttnivard au de Qiillon ;i 10 h.
le chalet de Piorrs Pointue et le mont Blanc, dL-
core des trois tabiesiiv des A!j«i, aveu les ma-
gniîiquas dcoors à de Lucwn Jus-
seaunw à 11 h. '.f Club alpin tara.sconr.ars,
qui termine la pièce entre minuit moins le qn.v!
et minuit inorns dix. au milieu des rires unani-
mes.
SPECTACLES DIVERS
SOIRÉE PARISIENNE
Otero à Marigny, dans la « Loteria »
Deux Pa!'isiens, Hubert et Ni'wtte, rui flânaient
au pays basque, ont passé la frontière et les
voilà assis au seuil d'un cabaret, sur la rince
d'une petite ville espagnole, Passe une jolie fille.
Conclut: vendeuse de bi!1ets de loterie. Le Pari-
sien lui prend un billet, Ja dréide .lnnser. Et
elle dansé si bien, !a bnt:ie Andaiouf-e, quliuberi,
ravi, lui donne lu moitié, de ?on bilîet si le nu-
méro sort, e1 b'en. on parlacTri.
Pépite, le paient de Cônchita. a suivi cette sci"-
ne d'un œil qui désapprouve. Le voici il présent
qui cherche querelle à son amie. mais une ru-
meur s'élève qui fait diversion. On crie le numé-
ro cannant. Or, ce numéro, c'est celui dont Con-
.chita se trouve avoir la moitié, l.'ne scène de sé-
duction la me) en pos'.sossJon de l'autre moiLié.
Mais ;t ce pri-
se. Elle en arrive aimer i-éellcment l'étriing1"
Elle lui donne son cœur et congédie brutalement
Popito.
Otero a joué à la perfection ie rôle Jo i.'on-
chita. Sa da,n«<; espagnole sur une table il fait
inervr-ille. et lorsque enauite elle nous a dans.' !c
Tango. ce fut du délire.
Armand i-'ran'ik' a très bien joue îc ro!r du Pa-
ris; sn amoiireux de Conchila. et quant Dar-
lès, il a fort bien rendu le personnage de Espa-
gnol jaloux e'. furieux d'être délaissé.
La courir il Marigny tout Pa-
ris pendant de soirs.
Ce soir:
Gaunont-Palace,
Moulin Rouge ̃- \'iric-usr. ni ur;i'
«" Nouveau-Cirque. Grand cliampionnat u;;
Aujourd'hui mercredi. malintV: à 2 h. I
aitructions de m'cmier ordi-e, snorS h-a!u!jo;i;
de Pa'rlh; ̃̃̃̃ de de l'ii^' ̃̃'l'un
soir, rejn-.i.se.iitauon
cours NI' Hi-'lù-no Duvernay." de l'Opcra-Co-
mique MM. Moiïs;>n el Bourgey. L'oi-chesti-e,
sous la direï-iion de M. Théodore Mafîiieu. du
tliéàtre des Champs-Elysées.
Hélène ̃ «t'ection
(le Qe Brény MM. «t Durand.
~>» Les fenjnies • n>-
pas incorporées' Les auteurs de !u revue des Am-
bassadeurs tint tijv de celte question d'actu-alu'-
l'on voit les in-
Mérys. de
bonne
Lr-in -ai.v>est le la bonne revue'
Europe sont au Jardin "d'4cclimn!R-
riveront probubiemeut aujourd'hui mercredi. Elle*
seront logées dans le local qu'occupait, joli inu-
ie qui s'est tuf.
din à Aci'Jimatatiriri pr-padiv place dans lo mu'ée
LA HERSE.
BULLETIN FINANCIER
Paris, 1er juillet.
Quoique moins affecté qu'on aurait pu le
croire par les nouvelles de la matinée rciu-
tives aux derniers combats entre alliés
balkaniques, le marché n'en a pas moins
débuté en réaction générale. Les fonds
étrangers!, russes et serbes en tète, étaient
parmi les plus touchés, en même temps que
les établissements dt; crédit et le Riu reper-
daient le bénétîcc de leur reprise de la
veille. Après un moment de calme absolu,
cependant, la physionomie de la séance se
vous heurtiez à cette porte maudite. ri y
trouviez, exactement comme voilà treize
arts, la ruine, le malheur et le déshunneur,
par-dessus le marché
L'haleine courte, gagnée par 1 angoisse
ambiante, la marquise de Larive précipita
Expliquez-vous Expliquez-vous, de
grâce, kfélanie
La femme Doizy, d'un même geste las et
résigné, tendit la main vers la porte de la
chambre où reposait le cadavre :il' l'ivrogne.
Avec la même simplicité tragique, avec
la même placidité qui ne se démentait pas
une seconde dans sa voix, elle dit
J'ai tué mon homme J'ai tué Doizy'.
Madame de Larive, à ces mots, se leva,
toute pâle, de son siège.
Que dites-vous-la. ?
Alors Pierre Doizy, se levant â son tour,
les épaules voûtées, comme accablé par son
acte, retrouva assez de voix pour intervenir
et répondre
iuiif le contraire de la vérité. madame!
C'est moi, moi seul, qui suis l'assassin de
mon père
Mais la mère s'était dressée a son tour,
contre son Hls et criait éperdument
Tais-toi! tais-toi, Pierre! Tu mens!
tu mens :nutilement. et c'est moi qui t'or-
donne de te taire, une dernière fois
Entre les trois personnages, debout, au-
tour de la table tleurie, un souffle d'effroi
passa.
Et ce souffle d'effroi fut, pour la marquise
de Larive, comme l'éclair d'une subite divi-
nation
Elle comprit, à l'attitude effnndrée du fils,
que la mère héroïque voulait, à toute force,
sauver du déshonneur le sang de son sang,
la chair de sa chair, ie meilleur d'elle-
même
modifiait subitement à '"auuouce qua le
Parlement serbe venait, par S2 voix contre
69, d'accepter le principo de I'nrbitrage
russe des rachats précipités so produisaient
un peu partout et icntemilo do \r>. c.)L« &<;
relevait de façon appréciable, perui^Uunt il.
la clôture de s'effectuer uu niveau iu plus
élevé de la journée.
Parmi les fonds d'Etats, notre 2 U,0, ui;
instant ramené à 83 87, termine à SJ
contre ai hier. Les achats des cuisses ont
porté sur francs de rente au
comptant.
Dans le groupe étranger, le Serbe, qui
avait fléchi jusqu 9u, reprend en der-
nière heure à 35. Le Turc a valu 6i 2b et
84 30. De môme, aux russes, on 'finit mieux
disposé sur >o Consolidé à U0 ta, le :S'
côté, reprend de 88 05 à 88 40.
Même nuance sur iea établissements du
crédit, où la Banque de Paris tinit à 17J~
après Je Lyonnais à 1U^">, l'Unbn Pari-
sienne il et le Crédit Mobilier il (i*).
En sociétés étrangères, on reste à G'-ïi' sur
la Banque Ottomane, tandis que la Natio-
nale du Mexique fléchit à 73S.
C'est le calme qui reste la note dominante
parmi les grands chemins français..
Lignes espagnoles alourdies: le Nord-
Espagne à le Saragosse -IK5 et Ses
Andalous à
Les variations de cours sont
1 peu sensibles dans le groupe de la traction.
Nous laissons le Métro à û10, l'Omnibus à
et la Thomson à
Bonne tenue des électriques, notamment
de l'Electricité de Paris, qui progresse
Les industrielles russes, suivant les Ica-
dances générales, se r-?lôveni en dermè^e
heure la .'Sosnowice à. \tâi, la Briansk
à 516. Le Rio, ouvrant à ISiO, se vcit subite-
ment porté il pour clôture!- a 1S'5,
contre précédemment.
En banquc, les mines sud-africaines re
sont que peu
à l'East Band à Ci.
La De Beers reste à 5U'> après i>il au plus
bas. au !ieu de 550 hier.
Dans le compartiment des inét.iiurp'ctucs
russes, la Maltzof se traite ex-droit de soiw-
criplion à 923. Hartmann cote 627, le Pla-
tine
Cuprifères soutenues l.-i Chino vaut
j la Ray 90 M. l'U'ah l'l'5 5u. i'ena Copper ré-
sistante aux environs de 26 francs.
Aux valeurs de caoutchouc, la Financière
termine à 118 50. la MaJaeca il 15;J 50.
Bonne tenue des pétroiilères. Au comp-
tant. la Franco Wyoming se retrouve à 55
l'ordinaire et 137 la préférence. La Hussu-
Rournanian OU à 38 50.
En valeurs diverses, J'action de préfé-
rence Ciments de Sestao a des demandes
à 103.
NOUVELLES FINANCIERES
Comptoir national d'escompte de Paris. si-
actif
Forlofeuiîlo ;r>i ïi: :,t'> (
̃ !̃•̃ a ïcn-
cais.sement,
Comptes cour; ;"̃' 'jm', r, • 0
Rente*, obli.ç..
diverses
PariiuipuM'ins tia.au- -.̃
| Avances garantie?
îioiii ̃ ,i| i;.
iratnsublG, Ij.sii.j,;
l"r. 1.731.G-K.' \o.) ll»
] ;np!e^
I' i.>l.o; ̃>> i:i
Le Ba,-u:o tspanol del Eio de ia PiJta. p.. ,••
i ii'.clire lia aux bi-niis
j Hiù de i-: '̃'̃' ;[,.)-
giainruo
Buenos-.
ni,uveli<-> il" r>>
tihils de fonds. B;nco espanol del Rio de la Plata
continue sa marc-lie aonnule. La Uuiiiiic popu-
laire espagnole a fermé ses guiche: le (j juin
dernier et son nom a pn donner pendant un in;-
tement dissipée. ̃̃̃
Compagnie internationale des Wagons-Lits et
des grands Express européens s, uriijti1 'ne
l-'r. l;>.i;-|.ii'? 15.->S(i ôïij
Du 11 u i •:<) j.iin ''̃•̃ '̃ ̃
1 | DUférxMioo on Faveur de Waïlu
CHANCE A PARIS
5% Brl'iquc ..i 93 5/lti. 99 /le 99 3yS..
•iWEspagne 458 4G3 457 4tM
l> %i Hollande.. i07 7/8.. iiOS 3/8.. 2077/8.. -20S3/S-.
i (3 %l Italie 07 1/lii. 97 l/lt>.
i 'o% New-York, ôtti ôtS.
I b% Portugal 482 4S7.
6«o Pétersbrg ÎÔ4 u.'S.. 3/S.. 265 3/S..
5 Sui-^e 99 3ii.. 0& lS/ltf 00 !3/l«
6% Vienne 104 5/1H. 104 9/10. 104 h/lti. 10.19.lti.
CHANCE A L'ETRANCER
Berlin (cliongo our l'ii;i=j a ni
Home iOï s I
Modâïd .il
liarceloaï -s «..>
lennc '̃ >
i r-at'il-Pi'tersûourg
I Lisbonne t.i't
Kio-di'-Jajjeiro (change sur Londres) r, 1 .j
woi' ic*
Vaiparaiso (cliange sur i.ondrusj S lSKi:
Piastre mexicaine Ud l,i
Kilo comprit que, pour k oauvi' clleét.-i't,
décidée à faire le sacrifice d'elle-même, à
s'accuser du meurtre et que rien au monde
ne t'empêcherait de. se sacrifier!
Ue mot du cœur, une paroîe de mère, quo
seule une autre mère pouvait comprendre à
cetta minute, devant an pareil mensonge,
si beau dans son héroisme obscur, monta,
de ses entrailles à ses lèvres
Pauvre fernme' dit-elle, cn s'-emparant
des mains de Mélanie.
Et ce fut comme une brusque détente,
chez la femme du peuple
Elle lut dans les yeux profonds et clair-
voyants de sa visiteuse, l'excuse que ceilc
ci accordait déjà tacitement à son dévoue-
meut
Et l'ànle confiaute, elle s'écria dans un
douloureux abandon.
An je savais biea que vous me com
prendriez, vous, rnadame
.1 Ah je savais bien q<:e ce riest pas seu-
lement le hasard qui vous avait amenée, une
seconrle fois, pour intervenir dans ma vie
misérable, comme ma protectrice
» Dites-lui de se taire, vous aussi, il Pier-
re, à mon fils bien aimé
» Dites-lui qu'il n'a pas le droit de m'cm-
pêcher d'agir comme j'agis
» Dites-lui qu'il me tuerait bien plus sûre-
ment que l'autre. que celui qui dort. là,
son dernier sommeil, s'il voulait parler et
dire ce qui ne doit pas être dit et révéler,
à tous, ce (lui ne doit être révélé qu'à
vous seule
Elle sc tourna vers Pierre, qui tremblait
de tous ses membres, et s'emporta, la voix
véhémente, avec une sorte de furie sacrée.
(A suivre.; ALBERT BcissiÈniî.
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