Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1909-05-19
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 19 mai 1909 19 mai 1909
Description : 1909/05/19 (Numéro 11890). 1909/05/19 (Numéro 11890).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/04/2008
Le Petit Parisien
S
le tarWiftii I
Le célèbre guérisseur, qu'à son dire inspi-
rent les « Esprits », nous conte par le
menu son extraordinaire existence et
nous tait part de ses successiis avatars.
Plu lût petit, trapu, vigoureux encore, mal-
grù ses quatre- vingt-un ans biex» sonnés,
ttl 1 apparut, tuer, le zouave Jacob, que la
Faculté vient, une fois de plus, de traîner
aux pieds de dame Justice, sous l'inculpa-
tion d exercice illégal de la médecine.
Je l'ai trouvé dans le jardinet qui pré-
cède le pavillon où il vit, sa, rue Lemercier.
Nu tête, maigre l'ardent soleil, ses che-
veu* d'un blanc argenté tuut hérissés sur
son crâne, ridé, mais hilare, resté étonnam-
ment souple et robuste, tourmentant parfois
d um iiiuin encore ferme sa courte barbiche
et sa moustache drue, taillée en brosse, il
aspirait a pleins poumons le parfum de ses
tilus et regardait d'éclatants géraniums met-
tre leurs tache6 écarlatee et pourpres sur le
fond terreux des plates- bandes.
Son costume mérite qu'on le décrive.
Il portait un pantalon à carreaux écossais
tirobouchonnant autour de ses jambes, des
sandales de cuir laissant voir ses pieds nus,
une chemise sans faux-col, un gilet blanc
passablement taché et une ample vareuse
de molleton crème, très chaude, munie d'un
capuchon et qui, avec ses manches à larges
revers, avait un vague aspect monacal.
Je me nommai, déclinai mes qualités, pré-
sentai mois collaborateur photographe.
Le zouave Jacob eut un large sourire qui
distendit galnrent son visage couturé de ri-
des.
Entrez dans mon antre, dit-il. Je n'ai
rien à vous réfuser. Je vais vous dévoiler
tous mes secrets.
Soldat, acrobate, musicien.
Son « antre » est le plus pittoresque ca-
pharnaunj qui soit aa monde. On y trouve
de tout. Des fleurs, d'admirables azalées
rosés et blanches, se fanent aur aoe table
boiteuse. Au mur, sans cadres, un Téniers,
Le zouave Jacob
une bataille de Salvator Rosa ou de son
école, une madone italienne, une revue na-
vale avec le Bucen.lb.ure dans las eaux
vénitiennes, par Van der Weyden. Dans un
asngte, un piano couvert de musique, une
statuette de plâtre qui vaut bien vingt-neuf
sous, un buste du maître de la maison en
costume de zouave. Et, sur tout cela, le ve-'
lonté délicat d'une vénérable poussière. Je
passe sur les meubles.
Mans deux petites salles, des bancs de
bais, destinés aux visiteurs, aux consul-
tants. Sur les murs, des affiches antialcooli-
ques. Et le thaumaturge parle.
Ma vie. Ah c'est un roman que ma
vie! J'ai quatre-vingt-un ans bien sonnés,
étant né te 6 mars à Saint-Martin-des-
en Bourgogne. Mais je suis encore
suhde et pas disposé du tout à boucler mon
sac.
te me suis engagé, tout jeune homme, dans
les hussards, avec l'espoir de devenir gé-
.itérai Oit !it de moi un maître de vollige
Mon congé obtenu, je revins chez mon père,
millionnaire, il iaut le dire. Il me fianqua à
tu'porte avec le concours d'un mien demi-
trère pour qui il nourrissait une tendresse
profonde, et par qui il fut à peu ,>~ès ru ué'
dans la suite. Mais ça, c'est une autre his-
toire.
Sans le sou, je m'en retournai. -pu recru-
twiienl et contractai un nouvel finpa^ern°nt
au 16e de ligne. Ça m'embêtait. moi cava-
lier, de devenir fantassin. Mais qu'y faire ?
Je partis en Crimée, où je me battis de mon
mieux. Un i;clat de bombe h la fesse gau-
che, un culot d'obus dans la jambe droite,
trois coups de sabre, un coup d'épée, d1 la
faim, du froid et de la vermine tant que
i'e:j voulus. La guerre terminée, je rvvins
a Lyon. On me versa au 1er chasseurs
Er cheval et je fus désigné pour aller au dé-
.pôt, à Vienne. Ça m'embêtait de quitter
Lyon. Je demandai à entrer dans w musi-
que.
Hein ? Vous étiez donc musicien ?
Je le suis devenu, mais, à cette époque
le me souciais d'un triolet comme un pois-
son d'une pomme. Le chef de musique, en
apprenant que je ne savais pas distinguer
un la d'un mi, en ri; tout le premier, m'ac-
cepta comme élève et m'envoya prome-
ner. Au bout de six mois de promenade,
j'en avais assez Un beau jour, en farfouil-
lant dans une caisse remplie de vieux ins-
truments de musique, je découvris un trom-
bone à piston, fêle, .( cabossé hors d'usa-
ge.. Je le réparai avec le concours d'un
cordonnier du régiment, et dix heures par
jour, quatre mois durant, je soufflai de-
dans. J'avais des pourrons aussi puissants
que des soufflets de forge. Voyant cela,
on me donna des leçons, et à la fin de mes
quatre mois d'exercices et de gammes, je
jouais du trombrme en virtuose. Alors on
m'expédia en Afrique. Je passai au 15°
puis au 18e d'artillerie, puis au I" lanciers.
Enfin j'entrai aux zouaves de la garde.
Ma:;», in',je temps, pendant mes congés, je
fis de la voltige dans un cirque forain:
J'exécutai des tours de trapèze sous un bal-
lon tibre: à Oran et à Marseille, je maniai
des poids de vingt-cinq kilos dans les foires
de province.. Enfin, aux zouaves, je rede-
vins musicien, et c'est en me rendant au
camp de avec mes camarades que
jeu-* la révélation de mon pouvoir de gué-
Ses premières cures
un peu pratiqué le spiritisme à
Lyon, vjhe où fleurissait l'occultisme sous
J'Empire, et l'on avait, avec mon concours,
obVrv: (h- curieuses comnr.uiications de
IVi'i -
Va-, filant à Chàlons nous rencontrâmes
sur in mut un pauvre diable que de dou-
loureux rhumatismes rendaient à peu près j
manchot.. Je lui proposai d'invoquer les es-
prits pour sa guérison. Il accepta. Jo lui pris
les mans, j'accomplis les passes magnéti-
ques voulues. Il fut guéri.
Guéri ? comme cela ? en cinq minutes ?
Guéri Parfaitement. Le bruit de cette
guérison miraculeuse se répandit autour de
Chelons avec une rapidité inouïe. Chaque
jour on venait me voir au camp. Des centai-
nes de personnes défilaient dans ma tente.
Je soignais tous ceux qui le voulaient bien.
J'en guérissais beaucoup. Mais à la longue
l'autorité militaire s'émut.
L'aumônier et le major du régiment ne
voyaient pas d'un bon œil ce qu'ils appe-
laient mes n manigances ». L'un me traitait
de sorcier, l'autre de charlatan. Sur leurs
instances, le maréchal Regnault de Saint-
Jean d'Angely m'intima l'ordre de cesser
mes cures. J'obéis.
Mais les malades affluaient toujours. Le
camp en était plein. Ils y entraient malgré
toutes les défenses, ils me suppliaient d'in-
tercéder pour eux. Alors le colonel fit met- j
tre une sentinelle devant ma tente. Mais
quand je sortais, les malades me couraient
après et m'imploraient de plus belle. On
donna l'ordre a la sentinelle de me suivre
comme mon ombre. Les malades, pour
pouvoir m'entretenir en paix, m'emmenaient
à la cantine avec mon garde du corps et, au
bout d'une demi-heure, ma sentinelle f.i-
chait le camp (soûle, sauf votre respect, corn-
me la bourrique à Robespierre, tant on lui
avait payé de petits verres) et rentrait au
poste pour se faire remplacer on m'en-
voyait d'autres sentinelles, que les maladies
faisaient à leur tour boire à tire-larigot, tant
et si bien que tout le monde, parmi les
zouaves, voulait être de garde auprès de
moi. Jamais ce régiment d'élite n'avait tant
bu, ni à si bon compte. Ça fit scandale. On
me renvova à Paris et là on me signifia
l'interdiction absolue de pratiquer des gué-
risons. Je me remis à souffler dans mon
trombone.
Tous les succès
Mais ma renommée était si grande qu'el-
le m'avait précédé à Paris.
Je guéris un ami de M. de Biling, qui
était l'un des hauts fonctionnaires des Affai-
res étrangères je guéris d'un panaris le j
suisse d'un ambassadeur puis ayant quitté
le service j'ouvris une salle de consultation,
rue de la Roquette. Je guéris là une cuisi-
nière qui était aux trois quarts paralysée.
Le général Forey, qui était perclus de rhu-
matismes, me fit appeler. Après les invo-
cations voulues et avec le concours des es-
prits je lui fis quitter sa chaise-longue et
sur mon ordre, il fit à pied, sans canne, ni
béquillea, le tour de son jardin. Un jour on
m'amena le prince impérial il avait au
pied une plaie scrofuleuse je le guéris.
On me fit mille misères, mais je sortis victo-
rieux de {Sûtes les épreuves.
Quand la guerre éclata, j'étais en Angle-
terre, où la presse me fit un succès colossal.
Lady Hamilton, que j'avais guérie, me pa-
tronna dans l'aristocratique société anglaise.
L'amiral lord Inglefleld me recevait chez lui
à porte ouverte sir Benedict vint me voir à
plusieurs reprises (sir Benedict était chef
d'orchestre à Covent-Gaiden et organisait
toutes les soirées musicales à la cour). Un
jour, je lui dis que je jouais du trombone à
piston en virtuose. Il me pria de lui jouer
un morceau et j'exécutai sous ses yeux,
avec un trombone en ut, la cavatine du Bar-
bier de Séville. Emerveillé de ma virtuosité,
il me proposa de donner des concerts. Ce
que je fis avec un succès considérable.
Enfin je revins en France et je me remis
à faire des cures. J'ai continué depuis mal-
gré les tracasseries de la Faculté. Je ne suis
pas médecin. Je ne donne pas de drogues.
Je n'opère pas, chirurgicalement parlant.
Je ne magnétise personne. J'impose les
mains. J'implore les secours de l'au-delà et
je guéris ceux qui ont confiance. Ce n'est
pas difficile. Tout le monde peut en faire au-
tant, puisque chacun de nous possède le.
fluide ».
Mais vos malades sont-ils réellement
guéris, ou croient-ils simplement 'être ?
Ils sont guéris Ils sont guérie Te-
nez, j'ai soigné un avarié il est guéri.
Cette affirmation qu'en pensez-vous, ô
Fournier, Aimery, Abrahamoviteh, M«tch-
nikoff, princes de la science ? me stuoéfie
un peu.
Tenez dit le thaumaturge en crispant
sur mon bras sa main musculeuse, tout ce
qui est ici m'a été donné par mes ma'ades
reconnaissants. On m'envoie des fleurs,
des tableaux, des bibelots, des objets d'art,
du vin nous allons boire un verre de
Champagne tout à l'heure I On me donne
ce que l'on veut. Les dames d'honneur de
la reine d'Angleterre m'ont bien offert un
trombone plaqué d'argent, une merveille de
Besson.. Venez le voir il est dans mon ca-
binet 1
Nous le suivons dans son cabinet de tra-
vail, pièce sombre, garnie de livrée, de siè-
ges, de sphères. Le trombone est là. Le
zouave Jacob s'en saisit, l'embouche, et une
fanfare éclatante sonne dans le silence.
Puis il joue la fameuse cavatine, et enfin
empoignant un trombone italien d'une for-
me étrange, il en tire des sons d'une dou-
ceur inattendue et qui, tout à coup, strident
comme les trompette" du jugement der-
nier.
Nullement essouffle, il repose son ins-
trument, redescend lestement le roide esca-
lier qui conduit à son cabinet. Nous re-
voici dans l'entrée, devant le jardin tout en
fleurs. Le thaumaturge fait déboucher une
bouteille de Champagne. Nous trinquons. Il
vide gaillardement son verre et le repose,
avec un sourire égayé, après avoir porté
une seconde fois ma santé.
Je prends congé. Il m'accompagne jus-
qu'à sa porte et, sur une dernière poignée
de main
Si vous avez jamais besoin de mes ser-
vices, me dit-il, venez en toute confiance
Ainsi m'accueillit l'homme extraordinaire
que l'on nomme le zouave Jacob.
Paul LAGARDERE.
BULLETIN JNANCIER
Paris. 18 mai.
Le refus oppcsé par plusieurs syndicats
ouvriers de se joindre dès maintenant aux
postiers produit une impression rassu-
rante sur le marché qui continue de faire
preuve de très fermes dispositions sans que.
toutefois, le mouvement des affaires ait été
beaucoup plus actif que précédemment. Ce
sont les fond? d'Etats élraneers qnt qrit été
les plus favorisés aujourd'hui» la perspective
d'un emprunt serbe, d un enipiunl otlu-
man, voire d'un nouvel emprunt bré-
silien, provoquant des achats dans ce com-
partiment de la cote qui clôture aux plus
hauts cours. Le reste du marché, en revan
che. se montre assez calme.
La Rente française est sans grand change-
ment à 97 bl.
L'Extérieure ^espagnol© est ferme à 98 85
Les Chemins espagnols sont bien tenus, le
Nord de l'Espagne a 338 et le Saragosse à
La Rente ottomane se montre particulière-
ment ferme elle gagne 40 centimes à 93 'M.
La Banque Ottomane se lient à 722.
I A signaler la hausse de ta Rente serbe
4 0/0 qui gagne 35 centimes à 85 10.
Les Fonds russes conservent d'excellentes
dispositions le 5 0/0 reste à 101 95 et
le 0/0 à 96 75.
Le Brésilien est en progrès marqué à
i 86 G5.
Les Bons a Lots du Congo continuent de
donner lieu à de nombreuses demandes à 92
Les Etablissements de crédit rioni bien te-
nus, le Crédit Lyonnais à 1216 et la Banque
j de Paris et des Pays-Bas à 1638. Le Crédit
que Privée de Lyon
Les Chemins français sont calmes.
{ Les obligations 5 0/0 du Chemin de fer de
Goyaz se négocient à 4â3, celles du Chemin
de fer Nord-Est do l'Eslagne à 4G2.
Les vaieurs de traction sont soutenues, la
Thomson-Llouston à 715 et le Métropolitain
à 517.
L'Electrique LJlle-Roubaix-Tourcoing s'é-
change à 2-if)
Les obligations 4 0/0 de la Société d'Elec-
tricité de Paris se tiennent à 491.
Le Rio Tinto est sfationna're à lS3fl.
Les valeurs industrielles russes sont plas
faibles: la Sosnowice ae traite à l'Ac-
tion privilégiée Makeevka est en nouvelle
baisse à 433 sur le bruit de la suppression
du dividende pour l'exercice en cours.
Les actions de la Société sucrière d'Angra
sont recherchées à 141 50.
Les Mines dor sud-africaines sont un peu
plus faibles la Rand-Mines à 223 50, l'East-
Rand à 132 et la Goldtields à 147 50.
La De Beers se tasse à 334.
L'Ouest africain français est demandé
à 579.
CHANCE A PARU
3%|LondTM 25 14.à 25 17. 25 19. à S 22.
4% Allemagne 122718.. 123 1/8.. 123 1/8.. 123 3/8..
i 5 Belgique «9 5/h.. 99 3/4.. sW 7/S.. iOU 1/8..
5 Vi Espagne 446 1/2.. 450 1/2.. 444 1«.. 44s m.
4 y, Hollande.. 203 SOS 1/2.. 20s 1/8.. -0S5/&
I 5% itaUe 9!*3/16 M ïllli. M 1/lS. 9S» 11/li
1 5% New-York 514 1/4.. 517 1/4, 513 bi6 .7.
5 V, Portugal .473. 483 4B8 47* .(.
7 Pétsrsbru 264 1.8.. 266 1/8.. 263 3/8.. 2ùô 3/8.
3%Suiss= yy-20'32 100 1/32. St9 31.32 10U 3/32
Escompte hor banque: I Ai– l i /s o /u.
CHANCE A L ETRANCER
i Berlin change sur Par» si 30
I Rome l00 62
i Madrid. 11 75
Barcelone il M
I Vienne 95 27
i Samt/-Pétersbours5 37 7li
Lisbonne.
Rio-de-Janeiro (change sur Londres) 15 5 M
| KiOKle-Jaiitiro (change sur Parisl. t>2U mi
| Vslparai3O change sur Londres) 'J HIH
Agio sur l'or a Buenos-Ayres 127 114
Piastre mexicaine 215 1 /8
Piastre ludo-cruxicu*) cours du Trésor t 45
marchand. *>
POURQUOI
lorsqu'on achète du SEL DE VICHY, faut-il
LA MARQUE VICHY-ETAT
Parce que, d'après l'avis d'un célèbre
médecin le sel de Vichy du commerce
n'est que du bicarbonate de soude pré-
paré industriellement, tandis que le
Sei Vichy-Etat est un composé de tous
les sels contenus dans les eaux de Vichy-
Etat. Il suffit d'ailleurs, lorsqu'on prend
du sel de Vichy, de consommer pendant
quelques jours de ces paquets bleus por-
tant la marque Vlohy-Ëtat pour éprouver
soi-même les effets si rapides et mer-
veilleux du véritable Sel Vichy-Etat Ce
Sol Vichy-Etat est le produit le plus éco-
nomique du monde entier, puisque le pa-
quet de Sel Vichy-Etat pour faire un
litre d'eau ne coûte que dix centimes.
Envoi gratis et franco de deux paquets éclmn-
liilon Sel Vichy-Etat sur demande !a Compa-
gnie de Vichy, 24, boulevard des Capucines, Paris.
BULLETIN DU TRAVAIL
LE PERSOBBEL DES C«B[iïWIS IKDIBFCTES
La séance du matin a été consacrée à la
discussion du rapport du secrétaire général,
M. Delmas, discussion fort animée, au cours
de laquelle quelques délégués'ont vivement
critiqué les actes du conseil d'administra-
tion d'autres lui ont reproché de ne pas
faire preuve de toute l'énergie désirable
vis-à-vis de l'administration. M. Dehnas et
les administrateurs de l'U. G. ont trouvé
des défenseurs ardents en MM. Le Balc'h,
de Rennes Ducos, d'AJençon Duvemeuil,
de Cognac Mathon, d'Arras Dubroinel,
d'Evreux, etc.
Finalement, la gestion et l'action du con-
%fil. après un scrutin par appel nominal,
sont approuvées par 375 voix contre 7û.
Dans la séance de l'après-midi, le con-
grès a, par 222 voix contre 174, prononcé
l'exclusion de M. Bonnet, réclamée par un
ordre du jour du conseil d'administration.
POUR LES EMPLOYÉS D'OCTROI
Une délégation de la Fédération des em-
ployés d'octroi de France, reçue par le mi-
nistre des Finances, à la veille du congrès
annuel, a appelé la bienveillante attention
de M. Caillaûx sur la situation des employés
en cas de suppression d'emploi et sur l'in-
térêt que présenterait pour eux l'obligation
imposée aux municipalités d'assurer au
personnel licencié une situation équivalente.
Le ministre des Finances a fait observer
que les suppressions d'octroi tendaient à
devenir plus rares. Au surplus, il lui parait
que tes dispositions de l'article 73 de la loi
de finances de 1906 constituent une garantie
suffisante, puisque tout projet de suppres-
sion d'octroi doit énoncer des stipulations
en faveur du personnel licencié.
A propos de la généralisation du repos
hebdomadaire dans les services d'octroi,
M. GaiJlaux a fait remarquer que cette
question était du ressort du ministre de
l'Intérieur, mais qu'il ne lui para;ssait pas
possible de procéder par voie d'autorité, la
loi n'ayant jamais visé les services publics.
La délégation a appelé ensuite l'attention
du ministre des Finances sur les obligations
découlant de la loi de 1816, prescrivant l'ou-
verture des bureaux d'octroi du lever au
coucher du soleiL
M. Caillaux a reconnu que, sur certains
pointe, la loi de 1816 pouvait avoir vieilli
le ministre des Finances s'est montré dis-
posé à inviter les directeurs des contribu-
tions indirecte ù étudier, de concert avec les
maires, la possibilité de modifier l'état de
choses existant, dans le cas où les prescrip-
tions de la loi de 1810 entraînent pour cer-
tains agents une durée de travail excessive.
INFORMATIONS OUVRIERES
CONVOCAT1OXS DU JOUR.
Bourse du travail, 3, rue du Chàteau-d'Eau
Assemblée générale de la chambre syndicale
des ornemanistes en carton-pierre, plâtre et
statf, 8 h. t12, soir, salle des conférences.
Syndicat général des menuisiers. Réunion
corpcrative, 8 h. 1/2 soir, nw de Betlsville, 27.
salle des Omnibus.
Chambre syndicale des peintres en bâtiments.
–Réunions corporatives. 8 h. 1/2, soir rue Gré-
poire-le-ïours, 16 me de Ménilmontant,
salle Dumuis à Pantin, rue de Paris, S2.
salle Granjot et à AJfortville, rue Voron 21,
salle Legr'and icirculaire pour la réduction' des
heures de travail).
~NAVIGATION FLUVIALS
Hauteur des eaux du 18 mai 190p, & 7 heures
du matin
Haute-Seine. Pont de Seine a Montereau,
i™47 écluse de Varennes, 3-16-, pont de MMun,
pont de Corbeil. lm5S écluse de Port-à-
Marne. Ecluse de Cumières, » » écluse de
Clralifert, » écluse de Charenton, tm37.
Basse-Seine. Ecluse du canal Saint-Martin,
lm02 pont de la Tournelle. 2m6O; pont Royal,
3m25 écluse de Suresnes, ^il oarrage de Be-
zcns, 3m38 pont de Mandes, ̃> » écluse de Mé-
ncourt,
Oise. Barrage de Venette, 2m(SÎ.
PETITES INFORMATIONS
~v~ Patronage de la Société de prévoyance et
de secours mutuels des Alsaciens-Lorrains. Dis-
tribution des récompenses demain jeudi.
Orphelinat des arts. Assemblée générale,
distnbutijn des prix et concert la Sorbonne,
demain jeudi.
Union de-s femmes de France. Assemblée
gOixïrale, demain jeudi, à 2 heures, hôtel Conti-
nental.
Fédération des agents des ministères et
administrations de l'Etat. Fête annuelle demain,
à une heure et demie, salle Huygens (10, rue
Huygens).
Courrier de Théâtres
A l'Opéra russe (Chàtelet). Ce soir. première
représentation du Pavillon d'Armide, bailet en
un acte et trois tableaux de M. Alexandre lienois.
musique de M. N. Tclierpnine du Prince Igor
seines chantées et danses polovlsiennes de l'opéra
de Borodine et du Festin, suite de danses, mu-
sique de Rimsky-Korsakow, Glinka, Tchaîkows-
ky, Glazeunov, par les ballerines, les premiers
danseurs et tous les artistes du ballet.
Ail Lyrique-Municipal (lîattéi. Ce soir, miss
Isadora Duncan et son école de danse. Orches-
tre sous la direction de M. Edouard Colonne.
Au théâtre Sarah-Bernhardt. Ce soir, reprise
de Fedora, de Victorien Sardou, avec Mme Sarah
Bernhardt.
Aux Folies-Dramatiques. Ce soir, première
représentation d'Une lemme de /eu, de MM. Jean
Syms et Henri Deilins.
Matinées de demain
Comédie-Française. Polyeucte, l'Etourdi.
Théâtre Sarah-Bernliardt. Phûdre.
Gaité-Lyrique. La llame blanche.
Trianon-Lynque. La Clianson de Fortutito
la Fil6e du régiment.
Déjazet. Matinée de famille.
Odéon, Porte-Saini-Martin, Athénée. Ambigu,
Palais-Royal, Cluny mêmes spectacles que le
soir.
A l'Opéra. M. Maurice Renaud et Mlle Mary
Garden reparaîtront samedi prochain, dans liam-
Ici.
L'Opcra-Comique donnera, samedi prcchain, en
matinée, au Trocadéro, une représentation de
Carme! au profit de la caisse des retraites des
artistes de l'orchestre, des chœurs et du petit per-
sunnel de scène.
L'interprétation réunira, a côté de Mmes Mé-
rentié, vallandri. Fave, Tissier, de MM. Cuze-
neuve, Mesmaecker, Vigneau, Guillamat, Gour-
don. et de Mlle Régir,a Badet, interprètes habi-
tuels du chef-d'œuvre de Bizet, les noms de MM.
Alvarez et Uufranne, qui prêteront leur concours
pour cette circonstance.
Ix' tarif réduit fait de cette représentation un
gala populaire fauteuils de parquet, 'a place, 5
Iror.es"; fauteuils de balcon, la place, 3 tranes;
tribunes, la ptacr, 1 franc loges couvertes de
huif places, la loge, 1W francs loges découver-
tes de six places, la loge, 60 francs loges décou-
vertes de quatre places, la loge, 40 francs.
La location pour les fauteuils d'orchestre, de
balcon et les places de tribune est ouverte à la
salle des fétes du Trocadéro, et pour 'es loges
au bureau des abonnements de l'Opéra-Comique.
htlle Jane Morlnt fit, hier soir, au Trianon-Ly-
rique. passer le bon frisson parmi les specta-
teurs qui acclamèrent la brillante artiste dans
Marie de la l'illc du régiment elle fut admira-
ble. MM. Lapelletrie. José t'hëry et Mme Jyhem
récoltirent, eux aussi, une moisson méritée de
bravo*
Au programme se trouvait également la Chan-
son de hortunio, qu'interprétèrent, avec leur
parfait ensemble habituel, les précieux pension-
naires de M. Félix [.agrange.
Lassemblée générale annuelle des sociétaires
de l'Association des artistes dramatiques aura
lieu le lundi 24 mai, à 1 h. au théâtre des
Nouveautés.
SPECTACLES DIVERS
Eldorado. Chevallier vient de faire, à
l'Eldorado, une rentrée sensationnelle, aux c6tés
de Sinoël, avec Bach, Francis Dufor, Zecca, Gra-
vier, Datesa, une troupe d'hommes extraordi-
naire. avec Jane Oryan, Gabrielle Lange, Car-
men Vildez, Berthe Duplaix, Liovent, la merveil-
leuso troupe russe des Doubniks, et la Revue de
l'Eido.
Jardin d'Acclimatation. n ne faut pas
manquer d'aller rendre visite aux minuscules ha-
bitants du si pittoresque royaume de LiUiput.
On ne peut s'imaginer l'extraordinaire impres-
sion que l'on éprouve à voir évoluer, parmt les
édifices et les habitations proportionnées à leur
taille, l'étrange population que composent ces
trois cents nains dont les physionomies origina-
les et les gestes bizarros amusent les petits et dé-
concertent les grands.
̃ Demain jeudi, jour de l'Ascension, à la Ci-
gale, grande matinée supplémentaire avec Amour
ei pizton et tous les interprètes du soir. Pour la
grande revue d'été, tua r, 4, «! sont encore
engagés spécialement, outre Jane Marnac (la
cothmére) et l'hilarant Claudius, Mlle Germaine
Fabiani, MM. Ardot et Fned Pascal ;nle du
compère). Et ce n'est qu'une partie de la liste
que nous compléterons ces jours-ci..
«– Au Nouveau-Cirque de la rue Saint-Hono-
ré Aujourd'hui mercredi, matinée à 2 h. 1/2.
wv» Jardin d'Acclimatation. Demain jeudi, le
théâtre du Jardin d'Acclimatation donnera les
Dragons de ViUjars, avec MM. Amoretti, Liour-
gey. Meycelle, et Mmes de Falhen et Doryans.
En raison de la fête de l'Ascension, le prix
i d'entrée au Jardin sera, comme le dimanches, de
0 ir. au théâtre les places se paieront 2 fr. 50.
Dimanche 23 mai, au même théâtre la Favo-
1 rife, avec MM. Amoretti et Bourgey, Mines De-
méay et de Palhen.
Enfin, tous les dimanches et tous les jeudis,
à 3 heures, concert en plein air SuTtiosque de la
musique de 10 heures à midi, et de 2 heures
à U heures, exhibition des Lilliputiens.
LA HERSE.
Jugements du mardi !6 mai
Fraysse Claude, produits chimiques, demeu-
rans a Asnières, 30. ru'! Charles-Emmanuel.
M. Lortat-Jacob. j.-c. M. Pruvost, s.
Sananes Charles, chapeaux, 9, nie Saint-Merri,
demeurant au Parc-Samt-Maur, 11, avenue la
Trémouitle. M. Lortat-Jacob, j.-c. M. Morin, s.
Le htontreer, articles de bazar, 89, boulevard
Pichard-Lenoir, succursale à Lourdes, 43, nie
des Pyrénées, et à Paris. 142, faubourg Saint-Ho-
noeé 43, avenue de la République à Tunis, rue
Al-Djizéra, demeurant à Vineennes, rue de Mon-
treuil. M. Rotival, j.-c. M. Laforge, s.
Dagot et Cie, vins et liqueurs, à Saint-Denis,
nie de la République, composée de Dagot Louis,
demeurant a Epinay-sur-Seine, 15, rue Saint-
Marc. M. Carré, j.-c. M. Craggs, s.
Ayer, vins liquoriste, demeurant 62, rue Gre-
neta, actuetletrtent 54, faubourg Saint-Martin.
M. Bally, j.-c. M. liamot, s.
Rlopfenstein Joseph, électricien, demeurant 166,
avenue Parmentier. M. Anthoine, j.-c. M. Mo- j
Le Turc, joaillier, demeurant 13, nie des Pe-
Uti-Champs. M. Anthoine, j.-c. M. Planque, s.
M^nnin. boulanger, demeurant 102, faubourg
Saint-Antoine. M. Baiiy, j.-c. M. Morin, s.
Terrier, confiseur, demeurant 5, rue de Lancry.
M. Marcou, j.-c. M. Morin, s.
The Moulin-Rouge Attractions Limited, siège
a Londres, Kings House King Street, et exploi-
tant le Moulin-Rouge à Paris, 86, boulevard de
Clichy. M. Antlioine, j.-c. M. Raynaud, s.
Dumesnil, vins. il Asnières, 48. avenue de la
Redoute, actuellement sans domicile connu.
M. Rotival, j.-c.. M. Laforge, s.
Lavillat, anciennement vins, 81, rue des Pyré-
frttsv; demeurant 25, rue Mousset-Bobert. M.
Rotival, j.-c; M. Baudry, s..
I-egoux, anciennement importation de matières
premières, ayant demeuré 13, rue de l'Echiquier,
puis 23, rue d'Enehien. actuellement sans domi-
cile connu. M. L'Herbier, j.-c. M. Planque, s.
Les Eludes minières en Indo-Chine, études,
prospections, mise en valeur de périmètres mi-
niers, anciennement 55, me de Châteaudun.
M Hennebuisse, j.-c. M. Planque, s.
FETES DES ERRONS DE PARIS
DU JEUDI 20 MAI 1909
Adam ville (gare de l' Est-Bastille). Continua-
tion de la fête jeux pour les enfants, concert, bal.
Asnières (gare Saint-Lazare). Continuation de
la fête printanière,, fête de nuit, concert.
Chamigny (gare de l'Est). Fête foraine, jeux
de toutes sortes, tir. bal champêtre.
Conllans-Sainte-Honorine (gare Saint-Lazare}.–
Attractions foraines bal d'enfants.
Corbeil (gare de Lyon). Continuation de la
Eè!e foraine jeux, bal.
Coulommes (gare de l'Est). Tir à l'arc, diver-
li.'«emen!s forains, jeux variés, bal.
Coutevroult (gare de l'Est). Fête de Dain-
vilie, concert, attractions variées, jeux,. bal,
Crégy (gare de l'Est). Marchands forains,
concert, jeux divers, bal.
Fresnes-sur-Marne (gare de l'Est). Attractions
foraines., je-ix de toutes sortes, tir, bal.
Isles-les-Villenoy (gare de l'Est). Attractions
t foraines. concert, jeux divers, bal.
Le Thillay (gare du Nord). Continuation da
la fête. jeux et divertissements variés, bal.
Llsle-Adam (gare du Nord). Continuation de
la fête. jeux divers, bal.
Uzy-sur-Ourcq (gare de l'Est). Fête d'Echam-
peu, concert, attractions foraines, bel champêtre.
Maisons-Alfort (gare de t.von). Fête de Cha-
rentonnesu, attractions foraines, jeux divers, Con-
cert.
Meaux (gare de l'Est). Spectacles forains,
jeux divers, i'luminations, bal.
Neuilly Plaisance (tramways porte de Vincen-
nés). Continuation de la fête de la Maltournée
jeux forains, bal.
Plessis-l'Evêque (gare du Nord). Fête cham
pêtre. marchands forains, jeux divers, bal.
Puteaux (gaie Saint-Lazare). Continuation de
la fête, jeux variés, bal
Rosny-sous-Bois (Rare de l'Est). Courses vélo-
cipediques et pédestres, concert, attractions forai-
nes, bal.
Saint-Cloud (bateaux Parisiens). Continuation
de la ftle des Coteaux attractions foraines, bal.
Saint-Denis (garde du Nord). Fête du quartier
Pleyel. Diogène en voyage, jeu des roses.
faverny (gare du Nord). Continuation de la
fête jeux et divertissements, tir, bal.
VilIiers-ie-Bel (gare du Nord). Continuation
de la fête, tombola.
PARIS
Septième arrondissement. Fête foraine espla-
nade des Invalides
Quatorzième arrondissement. Fête foraine
boulevard Prune.
Dix-neuvième arrondissement. Fête foraine
place Armand-Carrel.
CONCERTS & ORPHÉONS
DU MERCREDI 19 6fAI
De 4 à 5 heures-
Palais-Royal
21e régiment colonial. Chef M. Mouchon.
En avant. F'iceard. Les Fantômes. Coquelet.
Ballet de Faust, Gounod. Cavalleria Rusticana,
Mascagni. Gais ombrages, L. Chic.
Square de Vaugirard
31" régiment d'infanterie. Chef M. Chomel.
Entrée des Gladiateurs. Fucik. Philémon et
lîaucis, Gounod. Guillaume Tell, t2ossini.
Méditation, Sporck. Hérodiade, Massenet.
Pauletle, L. Chomel.
Square du Temple
76e régiment d'infanterie Chef M. G. Rou-
chaud. Le Magyar, Collier. Ouverture d'Eu-
ryanthe, W'cber. Sélection sur Phryné, Saint-
Saéns. Mosaïque sur Girmen, Bizel.
Trocadéro
Garde républicaine. Chef M. Pares. Le
j Roi d'Ys. Lalo. Rédemption. C. Franck.
Gavotte, Créma. Le Songe d'une Nuit "d'été,
I A. Thomas. Sur les Bords du Nil. Saint-Saëns.
BULLETIN GOHDERGIAL
DU MARDI 18 MAI
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Juin.. Bô 25 «6 75
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DiSpOOiMS.m •• '•»•••. -m -> ^» •» ••
Juillet- toûU.>4 M 54 75 J4 75(a4 75 à* 75
«Otauien ,.|âl 50 54 751- .|W* 50 55
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Courant .41 Zo zoiïl Il 23
Jmilei-aoûti.rti 42 25142 ishi ..Ht 7s 43
premws..fàJ 39 251.1.Ud 39 25
Cireuiauon ipipaw. «. H75
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Omrant.31 ij 31 5O3l 3/J31 25 3t 25 r 37
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icroctODrd .> j0 29 75l«d oi\ti aOUJ
Circulation (sacs(. 8.800
Sucres railin&j, de 61 50 à 62 surchoix Icauèii
rangea en caisses, de 64 UroiU acquittai.
Plu. i tr. d. taxe de ratlluaga.
COTE OFFICIELLE DES MABCHâNCISfiS
Mardi is mai 1909
Fntmi onr sMu «uji. £3 50 » S4
Awotne U 75
Hnie ectau sa 50
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tuane a* 3. ïl io si
A*«H 3 <«• 1/bBBH 25
LE HAVRE 18 MAI 1309 (DEPECHE)
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juta ,i68 12 12 1 i2l-«'8.. 178
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d- quauii». 1 80 i SJO m i£«d, 31 ,i« i » 2 3-j
«• qusual, a M i 70 f noua Ja*. *» 2 du
Uijteu m. ou » i* anatmi.. 2 JO -t au
r«no
t«r» 1 46 » i J*|Jaamont. 1 M [ 70
if qmttM.. 1 SU 1 44 fou. «J*i.
n« quant* i iO lai oalo.. 0 ttt 2Ô
H* 1 MARCHÉ AUX VEAUX
La ViUetta. mardi IS m».
««•̃t. A-menéii 116 vendu», 106.
Vente assez facile et pnx termes.
Les veaux de choix de Seine-pr-Mamei de rEnn, de
Seine-etrOue, d -et-Loir, du Loiret sa sont veodûa
de 1 15 A 1 20: ies champenois, de 1 à 1 17; ia maa-
ceaax de 1 1 1 12; jes goarnayeus de 1 a 1 10-
K* caennaa de 0 95 ai ..i U* torlti uuirieutiu daa>5 1
l
HALLES CENTRALES
BEURRES ito mottes)
Prix plus fermes.
Je IUt3 Cfntrilnam 1» Wlo
Ferra. Islrrrr. 2 50*5 50 Norraaadie^ 2 50 3 H
Gournay 2 3 20 8reta?n«. x SOàil 2J
M' Normand». 2 20 i 80 Charente 2 60 o 6J
BretaCentre. 2 10 2 60 ïouraine. Ou » 30
divers, 2 10 2 50 Diver». ,^«. 10 i 3J
IEURREI «en IITrcsl
Prit laiblsi.
Fermiers le ici i ..ti BounrtxtM ,ktt,i 2 10a* 31
Touraio* 2 50 2 » Le Mam 2 20 i 31
Gâtinau 2 90 ̃ 50 P«> Tour» U 40 2 5J
durs île î.ooo»
Prix aouteni&
Beanee^ 86 ï 105 Bonrmmt .»“. 80> 90
Brie 85 105 BourbonnaU. 80 M
Bretaene. 60 eU Poitou. 6à sa
Touraine. 80 100 Auverema. '0 >i
Champa Picardie 80** 120 Autres orovta'1.
Normandle^ 85 110 Oecomarys.
Breaae. Étranger» ,.«–
F8OMA6ES
Prix «outenuî
Brie fermier? 4 di«ia»i Couiominten'IOlM »i 85
Hauremarqua o Pont-' êvftjui 3J 73
Gram moule. SO 50 l.iv»>ot Su W
Moyen mouin 25 30 t.ruvèiv rlOOkil.' 15o ï2J
Petit moût; 20 25 Hoquefort. 220 ^40
Bondon. ,1001.. 7 17 PorWalut ._« IIW 1*J
Gournay 16 25 Hollande 140 jod
camembert 'S> 70 Canta 14J ioO
FRUIT* ET LEÛUME«
Les anlva?» de fTaiaei du Mid ont ausfrnenté 3ensibt»>
ment et les prix ont leclu. Les cerise deviennent p.ui
abondances Les pomme? *e terminent lentement
La vente des artichauts a été tre» calme el les pnx ont
fléchi. Les haricots verts, en belle marchandise «ami/
s'écoulent far leme: t beaucoup arrivent taché». Lej
asperges errivent ournellement en quantité Bnpor-
tant«3 d rix aont modéré Le •"hruix-ilour on*
encore nbondanta les prix sont difïicilement soutenus.
Les petite pois on léch par mite d'une au2mentiitioa
assez sensible des envois du Sud-Ouest Le') pommes da
terr- d'ispsene sont très abondaates et les cours en
baisse, mai? la vente est active.
Endives ( 100 UL< 409 50 Perstl. lOOIrfu. 15\ 23
Cer»P3 80 150 Oseille 15 20
Harieote verts. 70 HO Certeuil 80 40
Êchdlotm. 25 35 Uioux. (le ceatl li 30
CharnotarnoM ou 180 Artichaut? 5 ^0
Crosnes 40 50 Cboux-iieur» .M ti 3J
Epmards. la 20 Ctucoree? 8 ià
Tomate? 70 90 Laitue». 3 3
Pommes. 30 55 carottes. 100 ixi 13 70
Fmisw. 60 120 Navets \i 70
Asperee» en vrac 20 60 Poireaux. 25 33
Ail. 80 120 Panau 14 20
pi?nom 25 32 Céien 15 20
Launir 80 40 bateifU 20 25
Pouverts 30 50 Ihym 10 15
Chicorée am. 12 18 Hadis 25 40
Hollande nouvBl »0 40 Cresson (20 doutl 8 là
Asperge; 12 b.1 4 18 Melon? i)a nièce) 4 iâ
VOLAILLE] 11a nièesi
Canardi Roaea a ..«6 Poul»" Houdan 3 ..àlî..
Nante» 3 50 6 Nantais.. 3 50 7
crdia 2 50 4 Gatinaij 8 50 7
Pintade» 3 50 4 50 Bresse.. 4 < 5J
Dindonneaux.. 7 1B.. louraln» 3 50 «..
Oies 5 7 Chartres. 3 50 g
Pigeons 0 80 1 90 Charente i 25 1 75
POISSON MARCS
Marê> je *uo< i-o«sofi
lurbcts.««^ 1 50è2 50 d'eau douas » Irtt»
Bar Due) 1 50 "2 50 Anuuillea vi
Bar» 1 50 4 vantes I « 4
Mulets 1 3 Brochets l,,2tt
5-oict 1 £ i Carpes. 1 2 30
Rouaeta 1 a Gouiotp i 3 3 50
Merlsm 30 1 75 Hrêmej. 0 50 i
Hornarf»? 3 50 Garder U 50 0 AI
Lan(?ougtes 2 25 0 Blanc» :».
Saumoni. ï 50 7 Perchas
"Jruites =aumo- lanches
uées 3 8 Lottes 0 40 0 70
Ram armera.. 8 la oites. 6 Truite» .«.“ 3 «-rent i
mSI« 2 4 rîcrevtssej. 5«.30_
boucieo 150250 miu*.
Thcns. Esearaots Boo-
ie cent eh*» .».“ «^^
Hareonr» 2 3 50 libres. 10 16
Maoueraanz .«. 12 50 30». netite «rrH. t 6
JPêciie et Chasse
wrm>.cz-mm mz
Concours international de pêche Le comité d'orj»-
ntsation du concours international de pkhe à ta licne,
qnr aura lieu le 8 août prochain, dans Je 7' cantonnement
de la haute Seine, informe ies pécheurs qu'on peut dé.i
maintenant se faire inscrire au iiéee du comité, a Viuo-
neuve-Saint-Georees, restaurant Henry Droit d'ips-
cription, h. Ce concours, qui comprend de très nora~
breux et très beaux pnx, est placé sous les auspices des
municipalités de Villeneuve-Saint-Gcorees, Ablon VUte-
neuve-le-Roi et Draveile-Vigneux (Seine-et-Oisel
Brilt capture. Le jour de la fermeture de la péelM,
M. Firmin GerbOH, conseiller municiptu à Rù-Oransi*
(Seine-t;t-Oi8e), a capturé un brochet de 18 livres sur uns
racine simple et un hameçon simple.
Recette de pâle d amorcer. Un de mes amis qui pécha
en étang pendant la fermeture, c'est-à-dire en eau non
courante, attire le poisson sur le coup de la façon suivante:
Il pile 1 litre de chènevis, ajoute 1 /2 quart de badiana
et fait cuire le tout 2 heures dans trois litres d'eau L'eau
étant tarie de moitié, il en fait une sorte de soupe très
épaisse avec du vieux pain, principalement de la croûte.
Lorsque le pain n'est plus qu'à D peine mouillé. il l'envelop-
pe dans une serviette et l'emporte la pèche. Jeté à l'eau
sur le coup è pécher, ce pain Hotte d'abord quelques
minutes puis tombe sur le tond. C'est une excellent!)
amorce pour retenir les carpea et les brèmes. Ce procédé
ne peut servir qu'en eau dormante, le courant entraîne-
rait le pain loin du coup et attirerait trop d'ablettes
BeneutKllemenl du bureau de la fédération départe-
mentale des sociétés de pêcheurs à la ligne de Maine-et-
Loire,
Aprè3 quelques modifications aux statuts sont élu»
Président G. F renier, président de la Gaule Saumrf
roise vice-président G. Peau, vice président du syndical
d'Angers trésorier S. Pyot, vice-président du syndi-
cat A Anjçers secrétaire A Reilles, secrétaire du syn-
dicat d'Angers et, i l'unanimité, M. P. Péan, vice-
président, est désigné comme délégué de la léderation eu
congres du syndicat central <#
Où pécher ta iruite. Presque toutes les rivières sont
gardées et appartiennent à des particuliers Certains hôte-
liers donnent la permission dans leurs lots aux client!
descendus che?. eux Parfois des communes donnent de!
permis, ce sont les plus intéressant-1. Je citerai à mon
correspondant qui me pose ta question la pêche commu-
nale d'Herchies, à 10 kiU do Beauvais-stare, è 100 méttv
de la rivière du fhérain. Pêche très belle tous les jours, du
28 mars au 20 octobre, moyennant une carte ào-
nuelle délivrée à la mairie au Prix de 15 tr 25.
La lune et ta pêche, -M. Ou;enne, professionnel d» il
pèche depuis trente ans, a fait quelques remarques sure
influence de la lune sur la péclte, il les donne dans la
Chasseur français. « Les trois jours qui précèdent ̃« re-
nouvellement de la lune et les trois jours qui le suivent
sont les jours les plus favorables pour la pèche aux en-
gins de fond, lienes de fond, verveux. nasses, etc. Le*
poissons voyagent davantage pendant ces six jours et ils
sont tous pris, l'hameçon au fond de la sror£e, tandis qu'en
dehors de cette période, ils sont pns, comme nous disons
en termes d<- pèche, par e bout du ber
A quoi doit-on atiribuer ce tait? Serait-ce que je temgM
est plus sombre ce moment et que le poisson distingue
moins facilement l'appât?
Ce que risquent les braconniers. La pêche étant la.
mée, c'est le moment d'en parler, car lea braconnier!
s'en donnent à cœur joie. Depuis la loi du 15 avril 1829,
les peines applicables en France en matière de péchJ
sont:
1° L'emprisonnement pouvant aller jusqu'à un an<
obligatoire dan3 le cas d'usage de toxiques et d'erplnsifs,
et facultatif pour les délits de pêche commis dans îes
réserves pour celui de colportage en temps prohibé
en cas de circonstance ag?ravante moit ou récidive!
lorsque le poisson aura été enivré ou empoisonné lorsqns
Ie transport du gibier de pèche s lieu par bateau, voiturs
ou bête de somme. La contrainte par corps est indépen-
dante de la peine d'emprisonnement prononcés.
2° L'amende 8xe, qui est comprise entre un maximisa
et un minimum et appartient toujours à l'Etat. Le maxi-
mum est de 500 tr. pour la pèche avec des explosifs, la
minimum 1 fr. mais le maximum peut atteindre le doà-
ble soit 1.000 fr. en cas de circonstances aggravantes.
3« La confiscation, qui peut être prononcée au protll
de l'Etat, pour les engins et pour les pousoro. Tous bs
engins prohibés saisis sont déposés au greffe et dcuuits
avant le jugement. Les appareils de pèche non prohibé*
peuvent être saisis et vendus au profit du trésor
4* La saisie du poisson n'ayant pas les dimensions
prescrites et la restitution a lavant-droit en cas de cibla»
de pêche capturé sans son autorisation.
5° Les dommaces-uitérèts, jamais inférieursa l'amenda
simple prononcée par le jugement-
Heureax chox. M Louis Termer. l'écrivain rynft.
gétique bien connu, vient d'être nommé membre corr»-
pondant de l'Institut des sciences di Budapest et ment-
bre correspondant de la société zoologique de Genève.
Quelques mots sur la chasse au turet. Daas une cor*
respondance adressée au Saint-Hubert Club, M te comte
d'Esterno donne de ^aees conseils pour ta chasse au ht
ret. Si un terrier est rempli de feuilles a l'entrée n'y
fouillez pas avec la main soit pour prendr un apa4
soit pour prendre le furet, souvent, même en orv^ -*a
vipères en font leur domicile Son garde en prit une nimt,
mais eut la chance de n'être pas mordu
Lorsqu il y a de la neiee et que le furet a Eté pris aa
trou. il revient vers l'entrée, mais dés au'il sent la n-ige il
retourne, et continue invariablement ce manéce U3qu'a
ce qu'on réussisse A le prendre, ce qui n'est pas commode.
Donc, pour éviter cette attente désagréable, emportes
un sec a blé qui servira d'abord à s'açenouUier autre oar»
que sur ta terrs et lorsque te furet est au terrier rentre*
un. corne du saz dans le souterrain. Je rest_ étant defion.
Le turet sentant un tapis sortira jusqu'à portée da m
main
Gibier rare. M. Robert a tué sur les marels de la
Sambre un superbe cxmeran pesant 4 kiiogs et mesurant
1 mètre d'envergure.
Exposition de chas** et de pêche. C est la ville &i
i Rambouillet qui organise cette exposition ooui fia août
commencement de »eptembre. Elle aura heu dan» la
prand parc national et, dit-on, aurais^ concours e; DUS
hauts, la plus précieux et les plus qualifiés. Nul douta
qu'eiiene réussisse et c'ait dans ce cadre tout Je succès qw
j mérite l'idée.
Les becottes. Lo Vendée semble le lieu de prédiieo-
tion des bécasses alors qu'elles sont n rares autre perd,
Un châtelain, M. I? comte de Rochebruoe, k- 8 novnjib»)
1893. avait déjà tué 52 bécasses, 'eut avec son chien
arrêt, '1 rés souvent il en tue 20 et même î-0 dans la m**
me journée. Cette année, ayant manqué le plua btsuM
passage, b décembre, L n'a pu tua le 29 que 18 Oé-
S
le tarWiftii I
Le célèbre guérisseur, qu'à son dire inspi-
rent les « Esprits », nous conte par le
menu son extraordinaire existence et
nous tait part de ses successiis avatars.
Plu lût petit, trapu, vigoureux encore, mal-
grù ses quatre- vingt-un ans biex» sonnés,
ttl 1 apparut, tuer, le zouave Jacob, que la
Faculté vient, une fois de plus, de traîner
aux pieds de dame Justice, sous l'inculpa-
tion d exercice illégal de la médecine.
Je l'ai trouvé dans le jardinet qui pré-
cède le pavillon où il vit, sa, rue Lemercier.
Nu tête, maigre l'ardent soleil, ses che-
veu* d'un blanc argenté tuut hérissés sur
son crâne, ridé, mais hilare, resté étonnam-
ment souple et robuste, tourmentant parfois
d um iiiuin encore ferme sa courte barbiche
et sa moustache drue, taillée en brosse, il
aspirait a pleins poumons le parfum de ses
tilus et regardait d'éclatants géraniums met-
tre leurs tache6 écarlatee et pourpres sur le
fond terreux des plates- bandes.
Son costume mérite qu'on le décrive.
Il portait un pantalon à carreaux écossais
tirobouchonnant autour de ses jambes, des
sandales de cuir laissant voir ses pieds nus,
une chemise sans faux-col, un gilet blanc
passablement taché et une ample vareuse
de molleton crème, très chaude, munie d'un
capuchon et qui, avec ses manches à larges
revers, avait un vague aspect monacal.
Je me nommai, déclinai mes qualités, pré-
sentai mois collaborateur photographe.
Le zouave Jacob eut un large sourire qui
distendit galnrent son visage couturé de ri-
des.
Entrez dans mon antre, dit-il. Je n'ai
rien à vous réfuser. Je vais vous dévoiler
tous mes secrets.
Soldat, acrobate, musicien.
Son « antre » est le plus pittoresque ca-
pharnaunj qui soit aa monde. On y trouve
de tout. Des fleurs, d'admirables azalées
rosés et blanches, se fanent aur aoe table
boiteuse. Au mur, sans cadres, un Téniers,
Le zouave Jacob
une bataille de Salvator Rosa ou de son
école, une madone italienne, une revue na-
vale avec le Bucen.lb.ure dans las eaux
vénitiennes, par Van der Weyden. Dans un
asngte, un piano couvert de musique, une
statuette de plâtre qui vaut bien vingt-neuf
sous, un buste du maître de la maison en
costume de zouave. Et, sur tout cela, le ve-'
lonté délicat d'une vénérable poussière. Je
passe sur les meubles.
Mans deux petites salles, des bancs de
bais, destinés aux visiteurs, aux consul-
tants. Sur les murs, des affiches antialcooli-
ques. Et le thaumaturge parle.
Ma vie. Ah c'est un roman que ma
vie! J'ai quatre-vingt-un ans bien sonnés,
étant né te 6 mars à Saint-Martin-des-
en Bourgogne. Mais je suis encore
suhde et pas disposé du tout à boucler mon
sac.
te me suis engagé, tout jeune homme, dans
les hussards, avec l'espoir de devenir gé-
.itérai Oit !it de moi un maître de vollige
Mon congé obtenu, je revins chez mon père,
millionnaire, il iaut le dire. Il me fianqua à
tu'porte avec le concours d'un mien demi-
trère pour qui il nourrissait une tendresse
profonde, et par qui il fut à peu ,>~ès ru ué'
dans la suite. Mais ça, c'est une autre his-
toire.
Sans le sou, je m'en retournai. -pu recru-
twiienl et contractai un nouvel finpa^ern°nt
au 16e de ligne. Ça m'embêtait. moi cava-
lier, de devenir fantassin. Mais qu'y faire ?
Je partis en Crimée, où je me battis de mon
mieux. Un i;clat de bombe h la fesse gau-
che, un culot d'obus dans la jambe droite,
trois coups de sabre, un coup d'épée, d1 la
faim, du froid et de la vermine tant que
i'e:j voulus. La guerre terminée, je rvvins
a Lyon. On me versa au 1er chasseurs
Er cheval et je fus désigné pour aller au dé-
.pôt, à Vienne. Ça m'embêtait de quitter
Lyon. Je demandai à entrer dans w musi-
que.
Hein ? Vous étiez donc musicien ?
Je le suis devenu, mais, à cette époque
le me souciais d'un triolet comme un pois-
son d'une pomme. Le chef de musique, en
apprenant que je ne savais pas distinguer
un la d'un mi, en ri; tout le premier, m'ac-
cepta comme élève et m'envoya prome-
ner. Au bout de six mois de promenade,
j'en avais assez Un beau jour, en farfouil-
lant dans une caisse remplie de vieux ins-
truments de musique, je découvris un trom-
bone à piston, fêle, .( cabossé hors d'usa-
ge.. Je le réparai avec le concours d'un
cordonnier du régiment, et dix heures par
jour, quatre mois durant, je soufflai de-
dans. J'avais des pourrons aussi puissants
que des soufflets de forge. Voyant cela,
on me donna des leçons, et à la fin de mes
quatre mois d'exercices et de gammes, je
jouais du trombrme en virtuose. Alors on
m'expédia en Afrique. Je passai au 15°
puis au 18e d'artillerie, puis au I" lanciers.
Enfin j'entrai aux zouaves de la garde.
Ma:;», in',je temps, pendant mes congés, je
fis de la voltige dans un cirque forain:
J'exécutai des tours de trapèze sous un bal-
lon tibre: à Oran et à Marseille, je maniai
des poids de vingt-cinq kilos dans les foires
de province.. Enfin, aux zouaves, je rede-
vins musicien, et c'est en me rendant au
camp de avec mes camarades que
jeu-* la révélation de mon pouvoir de gué-
Ses premières cures
un peu pratiqué le spiritisme à
Lyon, vjhe où fleurissait l'occultisme sous
J'Empire, et l'on avait, avec mon concours,
obVrv: (h- curieuses comnr.uiications de
IVi'i -
Va-, filant à Chàlons nous rencontrâmes
sur in mut un pauvre diable que de dou-
loureux rhumatismes rendaient à peu près j
manchot.. Je lui proposai d'invoquer les es-
prits pour sa guérison. Il accepta. Jo lui pris
les mans, j'accomplis les passes magnéti-
ques voulues. Il fut guéri.
Guéri ? comme cela ? en cinq minutes ?
Guéri Parfaitement. Le bruit de cette
guérison miraculeuse se répandit autour de
Chelons avec une rapidité inouïe. Chaque
jour on venait me voir au camp. Des centai-
nes de personnes défilaient dans ma tente.
Je soignais tous ceux qui le voulaient bien.
J'en guérissais beaucoup. Mais à la longue
l'autorité militaire s'émut.
L'aumônier et le major du régiment ne
voyaient pas d'un bon œil ce qu'ils appe-
laient mes n manigances ». L'un me traitait
de sorcier, l'autre de charlatan. Sur leurs
instances, le maréchal Regnault de Saint-
Jean d'Angely m'intima l'ordre de cesser
mes cures. J'obéis.
Mais les malades affluaient toujours. Le
camp en était plein. Ils y entraient malgré
toutes les défenses, ils me suppliaient d'in-
tercéder pour eux. Alors le colonel fit met- j
tre une sentinelle devant ma tente. Mais
quand je sortais, les malades me couraient
après et m'imploraient de plus belle. On
donna l'ordre a la sentinelle de me suivre
comme mon ombre. Les malades, pour
pouvoir m'entretenir en paix, m'emmenaient
à la cantine avec mon garde du corps et, au
bout d'une demi-heure, ma sentinelle f.i-
chait le camp (soûle, sauf votre respect, corn-
me la bourrique à Robespierre, tant on lui
avait payé de petits verres) et rentrait au
poste pour se faire remplacer on m'en-
voyait d'autres sentinelles, que les maladies
faisaient à leur tour boire à tire-larigot, tant
et si bien que tout le monde, parmi les
zouaves, voulait être de garde auprès de
moi. Jamais ce régiment d'élite n'avait tant
bu, ni à si bon compte. Ça fit scandale. On
me renvova à Paris et là on me signifia
l'interdiction absolue de pratiquer des gué-
risons. Je me remis à souffler dans mon
trombone.
Tous les succès
Mais ma renommée était si grande qu'el-
le m'avait précédé à Paris.
Je guéris un ami de M. de Biling, qui
était l'un des hauts fonctionnaires des Affai-
res étrangères je guéris d'un panaris le j
suisse d'un ambassadeur puis ayant quitté
le service j'ouvris une salle de consultation,
rue de la Roquette. Je guéris là une cuisi-
nière qui était aux trois quarts paralysée.
Le général Forey, qui était perclus de rhu-
matismes, me fit appeler. Après les invo-
cations voulues et avec le concours des es-
prits je lui fis quitter sa chaise-longue et
sur mon ordre, il fit à pied, sans canne, ni
béquillea, le tour de son jardin. Un jour on
m'amena le prince impérial il avait au
pied une plaie scrofuleuse je le guéris.
On me fit mille misères, mais je sortis victo-
rieux de {Sûtes les épreuves.
Quand la guerre éclata, j'étais en Angle-
terre, où la presse me fit un succès colossal.
Lady Hamilton, que j'avais guérie, me pa-
tronna dans l'aristocratique société anglaise.
L'amiral lord Inglefleld me recevait chez lui
à porte ouverte sir Benedict vint me voir à
plusieurs reprises (sir Benedict était chef
d'orchestre à Covent-Gaiden et organisait
toutes les soirées musicales à la cour). Un
jour, je lui dis que je jouais du trombone à
piston en virtuose. Il me pria de lui jouer
un morceau et j'exécutai sous ses yeux,
avec un trombone en ut, la cavatine du Bar-
bier de Séville. Emerveillé de ma virtuosité,
il me proposa de donner des concerts. Ce
que je fis avec un succès considérable.
Enfin je revins en France et je me remis
à faire des cures. J'ai continué depuis mal-
gré les tracasseries de la Faculté. Je ne suis
pas médecin. Je ne donne pas de drogues.
Je n'opère pas, chirurgicalement parlant.
Je ne magnétise personne. J'impose les
mains. J'implore les secours de l'au-delà et
je guéris ceux qui ont confiance. Ce n'est
pas difficile. Tout le monde peut en faire au-
tant, puisque chacun de nous possède le.
fluide ».
Mais vos malades sont-ils réellement
guéris, ou croient-ils simplement 'être ?
Ils sont guéris Ils sont guérie Te-
nez, j'ai soigné un avarié il est guéri.
Cette affirmation qu'en pensez-vous, ô
Fournier, Aimery, Abrahamoviteh, M«tch-
nikoff, princes de la science ? me stuoéfie
un peu.
Tenez dit le thaumaturge en crispant
sur mon bras sa main musculeuse, tout ce
qui est ici m'a été donné par mes ma'ades
reconnaissants. On m'envoie des fleurs,
des tableaux, des bibelots, des objets d'art,
du vin nous allons boire un verre de
Champagne tout à l'heure I On me donne
ce que l'on veut. Les dames d'honneur de
la reine d'Angleterre m'ont bien offert un
trombone plaqué d'argent, une merveille de
Besson.. Venez le voir il est dans mon ca-
binet 1
Nous le suivons dans son cabinet de tra-
vail, pièce sombre, garnie de livrée, de siè-
ges, de sphères. Le trombone est là. Le
zouave Jacob s'en saisit, l'embouche, et une
fanfare éclatante sonne dans le silence.
Puis il joue la fameuse cavatine, et enfin
empoignant un trombone italien d'une for-
me étrange, il en tire des sons d'une dou-
ceur inattendue et qui, tout à coup, strident
comme les trompette" du jugement der-
nier.
Nullement essouffle, il repose son ins-
trument, redescend lestement le roide esca-
lier qui conduit à son cabinet. Nous re-
voici dans l'entrée, devant le jardin tout en
fleurs. Le thaumaturge fait déboucher une
bouteille de Champagne. Nous trinquons. Il
vide gaillardement son verre et le repose,
avec un sourire égayé, après avoir porté
une seconde fois ma santé.
Je prends congé. Il m'accompagne jus-
qu'à sa porte et, sur une dernière poignée
de main
Si vous avez jamais besoin de mes ser-
vices, me dit-il, venez en toute confiance
Ainsi m'accueillit l'homme extraordinaire
que l'on nomme le zouave Jacob.
Paul LAGARDERE.
BULLETIN JNANCIER
Paris. 18 mai.
Le refus oppcsé par plusieurs syndicats
ouvriers de se joindre dès maintenant aux
postiers produit une impression rassu-
rante sur le marché qui continue de faire
preuve de très fermes dispositions sans que.
toutefois, le mouvement des affaires ait été
beaucoup plus actif que précédemment. Ce
sont les fond? d'Etats élraneers qnt qrit été
les plus favorisés aujourd'hui» la perspective
d'un emprunt serbe, d un enipiunl otlu-
man, voire d'un nouvel emprunt bré-
silien, provoquant des achats dans ce com-
partiment de la cote qui clôture aux plus
hauts cours. Le reste du marché, en revan
che. se montre assez calme.
La Rente française est sans grand change-
ment à 97 bl.
L'Extérieure ^espagnol© est ferme à 98 85
Les Chemins espagnols sont bien tenus, le
Nord de l'Espagne a 338 et le Saragosse à
La Rente ottomane se montre particulière-
ment ferme elle gagne 40 centimes à 93 'M.
La Banque Ottomane se lient à 722.
I A signaler la hausse de ta Rente serbe
4 0/0 qui gagne 35 centimes à 85 10.
Les Fonds russes conservent d'excellentes
dispositions le 5 0/0 reste à 101 95 et
le 0/0 à 96 75.
Le Brésilien est en progrès marqué à
i 86 G5.
Les Bons a Lots du Congo continuent de
donner lieu à de nombreuses demandes à 92
Les Etablissements de crédit rioni bien te-
nus, le Crédit Lyonnais à 1216 et la Banque
j de Paris et des Pays-Bas à 1638. Le Crédit
que Privée de Lyon
Les Chemins français sont calmes.
{ Les obligations 5 0/0 du Chemin de fer de
Goyaz se négocient à 4â3, celles du Chemin
de fer Nord-Est do l'Eslagne à 4G2.
Les vaieurs de traction sont soutenues, la
Thomson-Llouston à 715 et le Métropolitain
à 517.
L'Electrique LJlle-Roubaix-Tourcoing s'é-
change à 2-if)
Les obligations 4 0/0 de la Société d'Elec-
tricité de Paris se tiennent à 491.
Le Rio Tinto est sfationna're à lS3fl.
Les valeurs industrielles russes sont plas
faibles: la Sosnowice ae traite à l'Ac-
tion privilégiée Makeevka est en nouvelle
baisse à 433 sur le bruit de la suppression
du dividende pour l'exercice en cours.
Les actions de la Société sucrière d'Angra
sont recherchées à 141 50.
Les Mines dor sud-africaines sont un peu
plus faibles la Rand-Mines à 223 50, l'East-
Rand à 132 et la Goldtields à 147 50.
La De Beers se tasse à 334.
L'Ouest africain français est demandé
à 579.
CHANCE A PARU
3%|LondTM 25 14.à 25 17. 25 19. à S 22.
4% Allemagne 122718.. 123 1/8.. 123 1/8.. 123 3/8..
i 5 Belgique «9 5/h.. 99 3/4.. sW 7/S.. iOU 1/8..
5 Vi Espagne 446 1/2.. 450 1/2.. 444 1«.. 44s m.
4 y, Hollande.. 203 SOS 1/2.. 20s 1/8.. -0S5/&
I 5% itaUe 9!*3/16 M ïllli. M 1/lS. 9S» 11/li
1 5% New-York 514 1/4.. 517 1/4, 513 bi6 .7.
5 V, Portugal .473. 483 4B8 47* .(.
7 Pétsrsbru 264 1.8.. 266 1/8.. 263 3/8.. 2ùô 3/8.
3%Suiss= yy-20'32 100 1/32. St9 31.32 10U 3/32
Escompte hor banque: I Ai– l i /s o /u.
CHANCE A L ETRANCER
i Berlin change sur Par» si 30
I Rome l00 62
i Madrid. 11 75
Barcelone il M
I Vienne 95 27
i Samt/-Pétersbours5 37 7li
Lisbonne.
Rio-de-Janeiro (change sur Londres) 15 5 M
| KiOKle-Jaiitiro (change sur Parisl. t>2U mi
| Vslparai3O change sur Londres) 'J HIH
Agio sur l'or a Buenos-Ayres 127 114
Piastre mexicaine 215 1 /8
Piastre ludo-cruxicu*) cours du Trésor t 45
marchand. *>
POURQUOI
lorsqu'on achète du SEL DE VICHY, faut-il
LA MARQUE VICHY-ETAT
Parce que, d'après l'avis d'un célèbre
médecin le sel de Vichy du commerce
n'est que du bicarbonate de soude pré-
paré industriellement, tandis que le
Sei Vichy-Etat est un composé de tous
les sels contenus dans les eaux de Vichy-
Etat. Il suffit d'ailleurs, lorsqu'on prend
du sel de Vichy, de consommer pendant
quelques jours de ces paquets bleus por-
tant la marque Vlohy-Ëtat pour éprouver
soi-même les effets si rapides et mer-
veilleux du véritable Sel Vichy-Etat Ce
Sol Vichy-Etat est le produit le plus éco-
nomique du monde entier, puisque le pa-
quet de Sel Vichy-Etat pour faire un
litre d'eau ne coûte que dix centimes.
Envoi gratis et franco de deux paquets éclmn-
liilon Sel Vichy-Etat sur demande !a Compa-
gnie de Vichy, 24, boulevard des Capucines, Paris.
BULLETIN DU TRAVAIL
LE PERSOBBEL DES C«B[iïWIS IKDIBFCTES
La séance du matin a été consacrée à la
discussion du rapport du secrétaire général,
M. Delmas, discussion fort animée, au cours
de laquelle quelques délégués'ont vivement
critiqué les actes du conseil d'administra-
tion d'autres lui ont reproché de ne pas
faire preuve de toute l'énergie désirable
vis-à-vis de l'administration. M. Dehnas et
les administrateurs de l'U. G. ont trouvé
des défenseurs ardents en MM. Le Balc'h,
de Rennes Ducos, d'AJençon Duvemeuil,
de Cognac Mathon, d'Arras Dubroinel,
d'Evreux, etc.
Finalement, la gestion et l'action du con-
%fil. après un scrutin par appel nominal,
sont approuvées par 375 voix contre 7û.
Dans la séance de l'après-midi, le con-
grès a, par 222 voix contre 174, prononcé
l'exclusion de M. Bonnet, réclamée par un
ordre du jour du conseil d'administration.
POUR LES EMPLOYÉS D'OCTROI
Une délégation de la Fédération des em-
ployés d'octroi de France, reçue par le mi-
nistre des Finances, à la veille du congrès
annuel, a appelé la bienveillante attention
de M. Caillaûx sur la situation des employés
en cas de suppression d'emploi et sur l'in-
térêt que présenterait pour eux l'obligation
imposée aux municipalités d'assurer au
personnel licencié une situation équivalente.
Le ministre des Finances a fait observer
que les suppressions d'octroi tendaient à
devenir plus rares. Au surplus, il lui parait
que tes dispositions de l'article 73 de la loi
de finances de 1906 constituent une garantie
suffisante, puisque tout projet de suppres-
sion d'octroi doit énoncer des stipulations
en faveur du personnel licencié.
A propos de la généralisation du repos
hebdomadaire dans les services d'octroi,
M. GaiJlaux a fait remarquer que cette
question était du ressort du ministre de
l'Intérieur, mais qu'il ne lui para;ssait pas
possible de procéder par voie d'autorité, la
loi n'ayant jamais visé les services publics.
La délégation a appelé ensuite l'attention
du ministre des Finances sur les obligations
découlant de la loi de 1816, prescrivant l'ou-
verture des bureaux d'octroi du lever au
coucher du soleiL
M. Caillaux a reconnu que, sur certains
pointe, la loi de 1816 pouvait avoir vieilli
le ministre des Finances s'est montré dis-
posé à inviter les directeurs des contribu-
tions indirecte ù étudier, de concert avec les
maires, la possibilité de modifier l'état de
choses existant, dans le cas où les prescrip-
tions de la loi de 1810 entraînent pour cer-
tains agents une durée de travail excessive.
INFORMATIONS OUVRIERES
CONVOCAT1OXS DU JOUR.
Bourse du travail, 3, rue du Chàteau-d'Eau
Assemblée générale de la chambre syndicale
des ornemanistes en carton-pierre, plâtre et
statf, 8 h. t12, soir, salle des conférences.
Syndicat général des menuisiers. Réunion
corpcrative, 8 h. 1/2 soir, nw de Betlsville, 27.
salle des Omnibus.
Chambre syndicale des peintres en bâtiments.
–Réunions corporatives. 8 h. 1/2, soir rue Gré-
poire-le-ïours, 16 me de Ménilmontant,
salle Dumuis à Pantin, rue de Paris, S2.
salle Granjot et à AJfortville, rue Voron 21,
salle Legr'and icirculaire pour la réduction' des
heures de travail).
~NAVIGATION FLUVIALS
Hauteur des eaux du 18 mai 190p, & 7 heures
du matin
Haute-Seine. Pont de Seine a Montereau,
i™47 écluse de Varennes, 3-16-, pont de MMun,
pont de Corbeil. lm5S écluse de Port-à-
Marne. Ecluse de Cumières, » » écluse de
Clralifert, » écluse de Charenton, tm37.
Basse-Seine. Ecluse du canal Saint-Martin,
lm02 pont de la Tournelle. 2m6O; pont Royal,
3m25 écluse de Suresnes, ^il oarrage de Be-
zcns, 3m38 pont de Mandes, ̃> » écluse de Mé-
ncourt,
Oise. Barrage de Venette, 2m(SÎ.
PETITES INFORMATIONS
~v~ Patronage de la Société de prévoyance et
de secours mutuels des Alsaciens-Lorrains. Dis-
tribution des récompenses demain jeudi.
Orphelinat des arts. Assemblée générale,
distnbutijn des prix et concert la Sorbonne,
demain jeudi.
Union de-s femmes de France. Assemblée
gOixïrale, demain jeudi, à 2 heures, hôtel Conti-
nental.
Fédération des agents des ministères et
administrations de l'Etat. Fête annuelle demain,
à une heure et demie, salle Huygens (10, rue
Huygens).
Courrier de Théâtres
A l'Opéra russe (Chàtelet). Ce soir. première
représentation du Pavillon d'Armide, bailet en
un acte et trois tableaux de M. Alexandre lienois.
musique de M. N. Tclierpnine du Prince Igor
seines chantées et danses polovlsiennes de l'opéra
de Borodine et du Festin, suite de danses, mu-
sique de Rimsky-Korsakow, Glinka, Tchaîkows-
ky, Glazeunov, par les ballerines, les premiers
danseurs et tous les artistes du ballet.
Ail Lyrique-Municipal (lîattéi. Ce soir, miss
Isadora Duncan et son école de danse. Orches-
tre sous la direction de M. Edouard Colonne.
Au théâtre Sarah-Bernhardt. Ce soir, reprise
de Fedora, de Victorien Sardou, avec Mme Sarah
Bernhardt.
Aux Folies-Dramatiques. Ce soir, première
représentation d'Une lemme de /eu, de MM. Jean
Syms et Henri Deilins.
Matinées de demain
Comédie-Française. Polyeucte, l'Etourdi.
Théâtre Sarah-Bernliardt. Phûdre.
Gaité-Lyrique. La llame blanche.
Trianon-Lynque. La Clianson de Fortutito
la Fil6e du régiment.
Déjazet. Matinée de famille.
Odéon, Porte-Saini-Martin, Athénée. Ambigu,
Palais-Royal, Cluny mêmes spectacles que le
soir.
A l'Opéra. M. Maurice Renaud et Mlle Mary
Garden reparaîtront samedi prochain, dans liam-
Ici.
L'Opcra-Comique donnera, samedi prcchain, en
matinée, au Trocadéro, une représentation de
Carme! au profit de la caisse des retraites des
artistes de l'orchestre, des chœurs et du petit per-
sunnel de scène.
L'interprétation réunira, a côté de Mmes Mé-
rentié, vallandri. Fave, Tissier, de MM. Cuze-
neuve, Mesmaecker, Vigneau, Guillamat, Gour-
don. et de Mlle Régir,a Badet, interprètes habi-
tuels du chef-d'œuvre de Bizet, les noms de MM.
Alvarez et Uufranne, qui prêteront leur concours
pour cette circonstance.
Ix' tarif réduit fait de cette représentation un
gala populaire fauteuils de parquet, 'a place, 5
Iror.es"; fauteuils de balcon, la place, 3 tranes;
tribunes, la ptacr, 1 franc loges couvertes de
huif places, la loge, 1W francs loges découver-
tes de six places, la loge, 60 francs loges décou-
vertes de quatre places, la loge, 40 francs.
La location pour les fauteuils d'orchestre, de
balcon et les places de tribune est ouverte à la
salle des fétes du Trocadéro, et pour 'es loges
au bureau des abonnements de l'Opéra-Comique.
htlle Jane Morlnt fit, hier soir, au Trianon-Ly-
rique. passer le bon frisson parmi les specta-
teurs qui acclamèrent la brillante artiste dans
Marie de la l'illc du régiment elle fut admira-
ble. MM. Lapelletrie. José t'hëry et Mme Jyhem
récoltirent, eux aussi, une moisson méritée de
bravo*
Au programme se trouvait également la Chan-
son de hortunio, qu'interprétèrent, avec leur
parfait ensemble habituel, les précieux pension-
naires de M. Félix [.agrange.
Lassemblée générale annuelle des sociétaires
de l'Association des artistes dramatiques aura
lieu le lundi 24 mai, à 1 h. au théâtre des
Nouveautés.
SPECTACLES DIVERS
Eldorado. Chevallier vient de faire, à
l'Eldorado, une rentrée sensationnelle, aux c6tés
de Sinoël, avec Bach, Francis Dufor, Zecca, Gra-
vier, Datesa, une troupe d'hommes extraordi-
naire. avec Jane Oryan, Gabrielle Lange, Car-
men Vildez, Berthe Duplaix, Liovent, la merveil-
leuso troupe russe des Doubniks, et la Revue de
l'Eido.
Jardin d'Acclimatation. n ne faut pas
manquer d'aller rendre visite aux minuscules ha-
bitants du si pittoresque royaume de LiUiput.
On ne peut s'imaginer l'extraordinaire impres-
sion que l'on éprouve à voir évoluer, parmt les
édifices et les habitations proportionnées à leur
taille, l'étrange population que composent ces
trois cents nains dont les physionomies origina-
les et les gestes bizarros amusent les petits et dé-
concertent les grands.
̃ Demain jeudi, jour de l'Ascension, à la Ci-
gale, grande matinée supplémentaire avec Amour
ei pizton et tous les interprètes du soir. Pour la
grande revue d'été, tua r, 4, «! sont encore
engagés spécialement, outre Jane Marnac (la
cothmére) et l'hilarant Claudius, Mlle Germaine
Fabiani, MM. Ardot et Fned Pascal ;nle du
compère). Et ce n'est qu'une partie de la liste
que nous compléterons ces jours-ci..
«– Au Nouveau-Cirque de la rue Saint-Hono-
ré Aujourd'hui mercredi, matinée à 2 h. 1/2.
wv» Jardin d'Acclimatation. Demain jeudi, le
théâtre du Jardin d'Acclimatation donnera les
Dragons de ViUjars, avec MM. Amoretti, Liour-
gey. Meycelle, et Mmes de Falhen et Doryans.
En raison de la fête de l'Ascension, le prix
i d'entrée au Jardin sera, comme le dimanches, de
0 ir. au théâtre les places se paieront 2 fr. 50.
Dimanche 23 mai, au même théâtre la Favo-
1 rife, avec MM. Amoretti et Bourgey, Mines De-
méay et de Palhen.
Enfin, tous les dimanches et tous les jeudis,
à 3 heures, concert en plein air SuTtiosque de la
musique de 10 heures à midi, et de 2 heures
à U heures, exhibition des Lilliputiens.
LA HERSE.
Jugements du mardi !6 mai
Fraysse Claude, produits chimiques, demeu-
rans a Asnières, 30. ru'! Charles-Emmanuel.
M. Lortat-Jacob. j.-c. M. Pruvost, s.
Sananes Charles, chapeaux, 9, nie Saint-Merri,
demeurant au Parc-Samt-Maur, 11, avenue la
Trémouitle. M. Lortat-Jacob, j.-c. M. Morin, s.
Le htontreer, articles de bazar, 89, boulevard
Pichard-Lenoir, succursale à Lourdes, 43, nie
des Pyrénées, et à Paris. 142, faubourg Saint-Ho-
noeé 43, avenue de la République à Tunis, rue
Al-Djizéra, demeurant à Vineennes, rue de Mon-
treuil. M. Rotival, j.-c. M. Laforge, s.
Dagot et Cie, vins et liqueurs, à Saint-Denis,
nie de la République, composée de Dagot Louis,
demeurant a Epinay-sur-Seine, 15, rue Saint-
Marc. M. Carré, j.-c. M. Craggs, s.
Ayer, vins liquoriste, demeurant 62, rue Gre-
neta, actuetletrtent 54, faubourg Saint-Martin.
M. Bally, j.-c. M. liamot, s.
Rlopfenstein Joseph, électricien, demeurant 166,
avenue Parmentier. M. Anthoine, j.-c. M. Mo- j
Le Turc, joaillier, demeurant 13, nie des Pe-
Uti-Champs. M. Anthoine, j.-c. M. Planque, s.
M^nnin. boulanger, demeurant 102, faubourg
Saint-Antoine. M. Baiiy, j.-c. M. Morin, s.
Terrier, confiseur, demeurant 5, rue de Lancry.
M. Marcou, j.-c. M. Morin, s.
The Moulin-Rouge Attractions Limited, siège
a Londres, Kings House King Street, et exploi-
tant le Moulin-Rouge à Paris, 86, boulevard de
Clichy. M. Antlioine, j.-c. M. Raynaud, s.
Dumesnil, vins. il Asnières, 48. avenue de la
Redoute, actuellement sans domicile connu.
M. Rotival, j.-c.. M. Laforge, s.
Lavillat, anciennement vins, 81, rue des Pyré-
frttsv; demeurant 25, rue Mousset-Bobert. M.
Rotival, j.-c; M. Baudry, s..
I-egoux, anciennement importation de matières
premières, ayant demeuré 13, rue de l'Echiquier,
puis 23, rue d'Enehien. actuellement sans domi-
cile connu. M. L'Herbier, j.-c. M. Planque, s.
Les Eludes minières en Indo-Chine, études,
prospections, mise en valeur de périmètres mi-
niers, anciennement 55, me de Châteaudun.
M Hennebuisse, j.-c. M. Planque, s.
FETES DES ERRONS DE PARIS
DU JEUDI 20 MAI 1909
Adam ville (gare de l' Est-Bastille). Continua-
tion de la fête jeux pour les enfants, concert, bal.
Asnières (gare Saint-Lazare). Continuation de
la fête printanière,, fête de nuit, concert.
Chamigny (gare de l'Est). Fête foraine, jeux
de toutes sortes, tir. bal champêtre.
Conllans-Sainte-Honorine (gare Saint-Lazare}.–
Attractions foraines bal d'enfants.
Corbeil (gare de Lyon). Continuation de la
Eè!e foraine jeux, bal.
Coulommes (gare de l'Est). Tir à l'arc, diver-
li.'«emen!s forains, jeux variés, bal.
Coutevroult (gare de l'Est). Fête de Dain-
vilie, concert, attractions variées, jeux,. bal,
Crégy (gare de l'Est). Marchands forains,
concert, jeux divers, bal.
Fresnes-sur-Marne (gare de l'Est). Attractions
foraines., je-ix de toutes sortes, tir, bal.
Isles-les-Villenoy (gare de l'Est). Attractions
t foraines. concert, jeux divers, bal.
Le Thillay (gare du Nord). Continuation da
la fête. jeux et divertissements variés, bal.
Llsle-Adam (gare du Nord). Continuation de
la fête. jeux divers, bal.
Uzy-sur-Ourcq (gare de l'Est). Fête d'Echam-
peu, concert, attractions foraines, bel champêtre.
Maisons-Alfort (gare de t.von). Fête de Cha-
rentonnesu, attractions foraines, jeux divers, Con-
cert.
Meaux (gare de l'Est). Spectacles forains,
jeux divers, i'luminations, bal.
Neuilly Plaisance (tramways porte de Vincen-
nés). Continuation de la fête de la Maltournée
jeux forains, bal.
Plessis-l'Evêque (gare du Nord). Fête cham
pêtre. marchands forains, jeux divers, bal.
Puteaux (gaie Saint-Lazare). Continuation de
la fête, jeux variés, bal
Rosny-sous-Bois (Rare de l'Est). Courses vélo-
cipediques et pédestres, concert, attractions forai-
nes, bal.
Saint-Cloud (bateaux Parisiens). Continuation
de la ftle des Coteaux attractions foraines, bal.
Saint-Denis (garde du Nord). Fête du quartier
Pleyel. Diogène en voyage, jeu des roses.
faverny (gare du Nord). Continuation de la
fête jeux et divertissements, tir, bal.
VilIiers-ie-Bel (gare du Nord). Continuation
de la fête, tombola.
PARIS
Septième arrondissement. Fête foraine espla-
nade des Invalides
Quatorzième arrondissement. Fête foraine
boulevard Prune.
Dix-neuvième arrondissement. Fête foraine
place Armand-Carrel.
CONCERTS & ORPHÉONS
DU MERCREDI 19 6fAI
De 4 à 5 heures-
Palais-Royal
21e régiment colonial. Chef M. Mouchon.
En avant. F'iceard. Les Fantômes. Coquelet.
Ballet de Faust, Gounod. Cavalleria Rusticana,
Mascagni. Gais ombrages, L. Chic.
Square de Vaugirard
31" régiment d'infanterie. Chef M. Chomel.
Entrée des Gladiateurs. Fucik. Philémon et
lîaucis, Gounod. Guillaume Tell, t2ossini.
Méditation, Sporck. Hérodiade, Massenet.
Pauletle, L. Chomel.
Square du Temple
76e régiment d'infanterie Chef M. G. Rou-
chaud. Le Magyar, Collier. Ouverture d'Eu-
ryanthe, W'cber. Sélection sur Phryné, Saint-
Saéns. Mosaïque sur Girmen, Bizel.
Trocadéro
Garde républicaine. Chef M. Pares. Le
j Roi d'Ys. Lalo. Rédemption. C. Franck.
Gavotte, Créma. Le Songe d'une Nuit "d'été,
I A. Thomas. Sur les Bords du Nil. Saint-Saëns.
BULLETIN GOHDERGIAL
DU MARDI 18 MAI
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Courant.itk> 25 Jtio lâW 25»5 25 66 50
Juin.. Bô 25 «6 75
>iir-nniion «Tuiniauxi 700
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DiSpOOiMS.m •• '•»•••. -m -> ^» •» ••
Juillet- toûU.>4 M 54 75 J4 75(a4 75 à* 75
«Otauien ,.|âl 50 54 751- .|W* 50 55
>itrinai«» flUinMuxt. 500
AkUiijhÂ, l'kami ni à i». |
Courant .41 Zo zoiïl Il 23
Jmilei-aoûti.rti 42 25142 ishi ..Ht 7s 43
premws..fàJ 39 251.1.Ud 39 25
Cireuiauon ipipaw. «. H75
•*><* 1P>[»JJ..CT.W. il.57ô
Omrant.31 ij 31 5O3l 3/J31 25 3t 25 r 37
JiblleWtoftt. 31 /"Ô .U 75U1 t523l 62 31 75
icroctODrd .> j0 29 75l«d oi\ti aOUJ
Circulation (sacs(. 8.800
Sucres railin&j, de 61 50 à 62 surchoix Icauèii
rangea en caisses, de 64 UroiU acquittai.
Plu. i tr. d. taxe de ratlluaga.
COTE OFFICIELLE DES MABCHâNCISfiS
Mardi is mai 1909
Fntmi onr sMu «uji. £3 50 » S4
Awotne U 75
Hnie ectau sa 50
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tuane a* 3. ïl io si
A*«H 3 <«• 1/bBBH 25
LE HAVRE 18 MAI 1309 (DEPECHE)
«• «rdinatr» Buen'-Ayr*' ï~™
Louisiane en suint S5?t-t
h» 50 uaw 100 nm^l1*» w **>«
Onvart Utlim Ouv. cm, Ouv.dftl.
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juta ,i68 12 12 1 i2l-«'8.. 178
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tevoui. B8 87 1 2(08 87 1 U A"3 41 25 41 25
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V cjuaimà. si \*a. ±t wi,
d- quauii». 1 80 i SJO m i£«d, 31 ,i« i » 2 3-j
«• qusual, a M i 70 f noua Ja*. *» 2 du
Uijteu m. ou » i* anatmi.. 2 JO -t au
r«no
t«r» 1 46 » i J*|Jaamont. 1 M [ 70
if qmttM.. 1 SU 1 44 fou. «J*i.
n« quant* i iO lai oalo.. 0 ttt 2Ô
H* 1
La ViUetta. mardi IS m».
««•̃t. A-menéii 116 vendu», 106.
Vente assez facile et pnx termes.
Les veaux de choix de Seine-pr-Mamei de rEnn, de
Seine-etrOue, d -et-Loir, du Loiret sa sont veodûa
de 1 15 A 1 20: ies champenois, de 1 à 1 17; ia maa-
ceaax de 1 1 1 12; jes goarnayeus de 1 a 1 10-
K* caennaa de 0 95 ai ..i U* torlti uuirieutiu daa>5 1
l
HALLES CENTRALES
BEURRES ito mottes)
Prix plus fermes.
Je IUt3 Cfntrilnam 1» Wlo
Ferra. Islrrrr. 2 50*5 50 Norraaadie^ 2 50 3 H
Gournay 2 3 20 8reta?n«. x SOàil 2J
M' Normand». 2 20 i 80 Charente 2 60 o 6J
Breta
divers, 2 10 2 50 Diver». ,^«. 10 i 3J
IEURREI «en IITrcsl
Prit laiblsi.
Fermiers le ici i ..ti BounrtxtM ,ktt,i 2 10a* 31
Touraio* 2 50 2 » Le Mam 2 20 i 31
Gâtinau 2 90 ̃ 50 P«> Tour» U 40 2 5J
durs île î.ooo»
Prix aouteni&
Beanee^ 86 ï 105 Bonrmmt .»“. 80> 90
Brie 85 105 BourbonnaU. 80 M
Bretaene. 60 eU Poitou. 6à sa
Touraine. 80 100 Auverema. '0 >i
Champa
Normandle^ 85 110 Oecomarys.
Breaae. Étranger» ,.«–
F8OMA6ES
Prix «outenuî
Brie fermier? 4 di«ia»i Couiominten'IOlM »i 85
Hauremarqua o Pont-' êvftjui 3J 73
Gram moule. SO 50 l.iv»>ot Su W
Moyen mouin 25 30 t.ruvèiv rlOOkil.' 15o ï2J
Petit moût; 20 25 Hoquefort. 220 ^40
Bondon. ,1001.. 7 17 PorWalut ._« IIW 1*J
Gournay 16 25 Hollande 140 jod
camembert 'S> 70 Canta 14J ioO
FRUIT* ET LEÛUME«
Les anlva?» de fTaiaei du Mid ont ausfrnenté 3ensibt»>
ment et les prix ont leclu. Les cerise deviennent p.ui
abondances Les pomme? *e terminent lentement
La vente des artichauts a été tre» calme el les pnx ont
fléchi. Les haricots verts, en belle marchandise «ami/
s'écoulent far leme: t beaucoup arrivent taché». Lej
asperges errivent ournellement en quantité Bnpor-
tant«3 d rix aont modéré Le •"hruix-ilour on*
encore nbondanta les prix sont difïicilement soutenus.
Les petite pois on léch par mite d'une au2mentiitioa
assez sensible des envois du Sud-Ouest Le') pommes da
terr- d'ispsene sont très abondaates et les cours en
baisse, mai? la vente est active.
Endives ( 100 UL< 409 50 Perstl. lOOIrfu. 15\ 23
Cer»P3 80 150 Oseille 15 20
Harieote verts. 70 HO Certeuil 80 40
Êchdlotm. 25 35 Uioux. (le ceatl li 30
CharnotarnoM ou 180 Artichaut? 5 ^0
Crosnes 40 50 Cboux-iieur» .M ti 3J
Epmards. la 20 Ctucoree? 8 ià
Tomate? 70 90 Laitue». 3 3
Pommes. 30 55 carottes. 100 ixi 13 70
Fmisw. 60 120 Navets \i 70
Asperee» en vrac 20 60 Poireaux. 25 33
Ail. 80 120 Panau 14 20
pi?nom 25 32 Céien 15 20
Launir 80 40 bateifU 20 25
Pouverts 30 50 Ihym 10 15
Chicorée am. 12 18 Hadis 25 40
Hollande nouvBl »0 40 Cresson (20 doutl 8 là
Asperge; 12 b.1 4 18 Melon? i)a nièce) 4 iâ
VOLAILLE] 11a nièesi
Canardi Roaea a ..«6 Poul»" Houdan 3 ..àlî..
Nante» 3 50 6 Nantais.. 3 50 7
crdia 2 50 4 Gatinaij 8 50 7
Pintade» 3 50 4 50 Bresse.. 4 < 5J
Dindonneaux.. 7 1B.. louraln» 3 50 «..
Oies 5 7 Chartres. 3 50 g
Pigeons 0 80 1 90 Charente i 25 1 75
POISSON MARCS
Marê> je *uo< i-o«sofi
lurbcts.««^ 1 50è2 50 d'eau douas » Irtt»
Bar Due) 1 50 "2 50 Anuuillea vi
Bar» 1 50 4 vantes I « 4
Mulets 1 3 Brochets l,,2tt
5-oict 1 £ i Carpes. 1 2 30
Rouaeta 1 a Gouiotp i 3 3 50
Merlsm 30 1 75 Hrêmej. 0 50 i
Hornarf»? 3 50 Garder U 50 0 AI
Lan(?ougtes 2 25 0 Blanc» :».
Saumoni. ï 50 7 Perchas
"Jruites =aumo- lanches
uées 3 8 Lottes 0 40 0 70
Ram armera.. 8 la oites. 6 Truite» .«.“ 3 «-rent i
mSI« 2 4 rîcrevtssej. 5«.30_
boucieo 150250 miu*.
Thcns. Esearaots Boo-
ie cent eh*» .».“ «^^
Hareonr» 2 3 50 libres. 10 16
Maoueraanz .«. 12 50 30». netite «rrH. t 6
JPêciie et Chasse
wrm>.cz-mm mz
Concours international de pêche Le comité d'orj»-
ntsation du concours international de pkhe à ta licne,
qnr aura lieu le 8 août prochain, dans Je 7' cantonnement
de la haute Seine, informe ies pécheurs qu'on peut dé.i
maintenant se faire inscrire au iiéee du comité, a Viuo-
neuve-Saint-Georees, restaurant Henry Droit d'ips-
cription, h. Ce concours, qui comprend de très nora~
breux et très beaux pnx, est placé sous les auspices des
municipalités de Villeneuve-Saint-Gcorees, Ablon VUte-
neuve-le-Roi et Draveile-Vigneux (Seine-et-Oisel
Brilt capture. Le jour de la fermeture de la péelM,
M. Firmin GerbOH, conseiller municiptu à Rù-Oransi*
(Seine-t;t-Oi8e), a capturé un brochet de 18 livres sur uns
racine simple et un hameçon simple.
Recette de pâle d amorcer. Un de mes amis qui pécha
en étang pendant la fermeture, c'est-à-dire en eau non
courante, attire le poisson sur le coup de la façon suivante:
Il pile 1 litre de chènevis, ajoute 1 /2 quart de badiana
et fait cuire le tout 2 heures dans trois litres d'eau L'eau
étant tarie de moitié, il en fait une sorte de soupe très
épaisse avec du vieux pain, principalement de la croûte.
Lorsque le pain n'est plus qu'à D peine mouillé. il l'envelop-
pe dans une serviette et l'emporte la pèche. Jeté à l'eau
sur le coup è pécher, ce pain Hotte d'abord quelques
minutes puis tombe sur le tond. C'est une excellent!)
amorce pour retenir les carpea et les brèmes. Ce procédé
ne peut servir qu'en eau dormante, le courant entraîne-
rait le pain loin du coup et attirerait trop d'ablettes
BeneutKllemenl du bureau de la fédération départe-
mentale des sociétés de pêcheurs à la ligne de Maine-et-
Loire,
Aprè3 quelques modifications aux statuts sont élu»
Président G. F renier, président de la Gaule Saumrf
roise vice-président G. Peau, vice président du syndical
d'Angers trésorier S. Pyot, vice-président du syndi-
cat A Anjçers secrétaire A Reilles, secrétaire du syn-
dicat d'Angers et, i l'unanimité, M. P. Péan, vice-
président, est désigné comme délégué de la léderation eu
congres du syndicat central <#
Où pécher ta iruite. Presque toutes les rivières sont
gardées et appartiennent à des particuliers Certains hôte-
liers donnent la permission dans leurs lots aux client!
descendus che?. eux Parfois des communes donnent de!
permis, ce sont les plus intéressant-1. Je citerai à mon
correspondant qui me pose ta question la pêche commu-
nale d'Herchies, à 10 kiU do Beauvais-stare, è 100 méttv
de la rivière du fhérain. Pêche très belle tous les jours, du
28 mars au 20 octobre, moyennant une carte ào-
nuelle délivrée à la mairie au Prix de 15 tr 25.
La lune et ta pêche, -M. Ou;enne, professionnel d» il
pèche depuis trente ans, a fait quelques remarques sure
influence de la lune sur la péclte, il les donne dans la
Chasseur français. « Les trois jours qui précèdent ̃« re-
nouvellement de la lune et les trois jours qui le suivent
sont les jours les plus favorables pour la pèche aux en-
gins de fond, lienes de fond, verveux. nasses, etc. Le*
poissons voyagent davantage pendant ces six jours et ils
sont tous pris, l'hameçon au fond de la sror£e, tandis qu'en
dehors de cette période, ils sont pns, comme nous disons
en termes d<- pèche, par e bout du ber
A quoi doit-on atiribuer ce tait? Serait-ce que je temgM
est plus sombre ce moment et que le poisson distingue
moins facilement l'appât?
Ce que risquent les braconniers. La pêche étant la.
mée, c'est le moment d'en parler, car lea braconnier!
s'en donnent à cœur joie. Depuis la loi du 15 avril 1829,
les peines applicables en France en matière de péchJ
sont:
1° L'emprisonnement pouvant aller jusqu'à un an<
obligatoire dan3 le cas d'usage de toxiques et d'erplnsifs,
et facultatif pour les délits de pêche commis dans îes
réserves pour celui de colportage en temps prohibé
en cas de circonstance ag?ravante moit ou récidive!
lorsque le poisson aura été enivré ou empoisonné lorsqns
Ie transport du gibier de pèche s lieu par bateau, voiturs
ou bête de somme. La contrainte par corps est indépen-
dante de la peine d'emprisonnement prononcés.
2° L'amende 8xe, qui est comprise entre un maximisa
et un minimum et appartient toujours à l'Etat. Le maxi-
mum est de 500 tr. pour la pèche avec des explosifs, la
minimum 1 fr. mais le maximum peut atteindre le doà-
ble soit 1.000 fr. en cas de circonstances aggravantes.
3« La confiscation, qui peut être prononcée au protll
de l'Etat, pour les engins et pour les pousoro. Tous bs
engins prohibés saisis sont déposés au greffe et dcuuits
avant le jugement. Les appareils de pèche non prohibé*
peuvent être saisis et vendus au profit du trésor
4* La saisie du poisson n'ayant pas les dimensions
prescrites et la restitution a lavant-droit en cas de cibla»
de pêche capturé sans son autorisation.
5° Les dommaces-uitérèts, jamais inférieursa l'amenda
simple prononcée par le jugement-
Heureax chox. M Louis Termer. l'écrivain rynft.
gétique bien connu, vient d'être nommé membre corr»-
pondant de l'Institut des sciences di Budapest et ment-
bre correspondant de la société zoologique de Genève.
Quelques mots sur la chasse au turet. Daas une cor*
respondance adressée au Saint-Hubert Club, M te comte
d'Esterno donne de ^aees conseils pour ta chasse au ht
ret. Si un terrier est rempli de feuilles a l'entrée n'y
fouillez pas avec la main soit pour prendr un apa4
soit pour prendre le furet, souvent, même en orv^ -*a
vipères en font leur domicile Son garde en prit une nimt,
mais eut la chance de n'être pas mordu
Lorsqu il y a de la neiee et que le furet a Eté pris aa
trou. il revient vers l'entrée, mais dés au'il sent la n-ige il
retourne, et continue invariablement ce manéce U3qu'a
ce qu'on réussisse A le prendre, ce qui n'est pas commode.
Donc, pour éviter cette attente désagréable, emportes
un sec a blé qui servira d'abord à s'açenouUier autre oar»
que sur ta terrs et lorsque te furet est au terrier rentre*
un. corne du saz dans le souterrain. Je rest_ étant defion.
Le turet sentant un tapis sortira jusqu'à portée da m
main
Gibier rare. M. Robert a tué sur les marels de la
Sambre un superbe cxmeran pesant 4 kiiogs et mesurant
1 mètre d'envergure.
Exposition de chas** et de pêche. C est la ville &i
i Rambouillet qui organise cette exposition ooui fia août
commencement de »eptembre. Elle aura heu dan» la
prand parc national et, dit-on, aurais^ concours e; DUS
hauts, la plus précieux et les plus qualifiés. Nul douta
qu'eiiene réussisse et c'ait dans ce cadre tout Je succès qw
j mérite l'idée.
Les becottes. Lo Vendée semble le lieu de prédiieo-
tion des bécasses alors qu'elles sont n rares autre perd,
Un châtelain, M. I? comte de Rochebruoe, k- 8 novnjib»)
1893. avait déjà tué 52 bécasses, 'eut avec son chien
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