Titre : Le Ménestrel : journal de musique
Éditeur : Heugel (Paris)
Date d'édition : 1867-08-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 44462 Nombre total de vues : 44462
Description : 04 août 1867 04 août 1867
Description : 1867/08/04 (A34,N36)-1867/08/10. 1867/08/04 (A34,N36)-1867/08/10.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56198876
Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
0 ___ - CE — N° 36.
PARAIT TOUS LES DIMANCHES
(Les Bureaux, 2 bis, rue Vivienne)
Dimanche 4 Août 1807.
LE
MUSIQUE ET THEATRES
J.-L. HEUGEL, Directeur
KM. THre ANNE, H. BÀRBEDETTE, HENRI BLÀZE DE BURY, GUSTÀTE BERTRAND, PAUL BERNARD,
OSCAR COMETTANT, G. DUPREZ, A. DE GASPERINI, LÉON GATAYES,
B. JOUYIN, E. LEGOUVÉ, MARMONTEL, A. MÉREAUX, A. DE PONTMARTIN, PROSPER PASCAL,
ALPHONSE ROYER, G. DE SAINT-VALRY, P. RICHARD, J.-B. WEKERLIN et XAVIER AUBRYET
Adresser FRANCO à M. J.-L. HEUGEL, directeur du MÉNESTREL, 2 bis, rue Vivienne, les Manuscrits, Lettres et Bons-postes d'abonnement.
Un an, texte seul : 10 francs, Paris et Province. — Texte et Musique de Chant 20 fr.; Texte et Musique de Piano, 20 fr., Paris et Province.
Abonnement complet d'un an, Texte, musique de Chant et de Piano, 30 fr., Paris et Province. — Pour l'Étranger, les frais de poste en sus.
SUMMAïRE-TEXïE
I,Distribution des prix au Conservatoire : discours de S. Exe. le maréchal VAILLANT. —
II, Semaiae théâtrale, GUSTAVE BERTRAND. — III. Exposition universelle : concert européen
des musiques militaires, OSCAK COMETTANT. — IV. Nouvelles diverses.
MUSIQUE DE CHANT
Nos abonnés à la musique de CHANT recevront avec le numéro de ce jour:
LAZZARA
poésie de VICTOR HUGO, musique de P. LACOME; suivra immédiatement: LE
J1RDIN D'AMOUR, paroles et musique de J.-B. WEKERLIN.
PIANO
Nous publierons dimanche prochain pour nos abonnés à la musique de PIANO :
ie transcription des maîtres français du Pianiste chanteur, de G. BIZET.
CONSERVATOIRE IMPERIAL
MUSIQUE ET DE DECLAMATION
CONCOURS —ANNÉE 1867
DISTRIBUTION DES PRIX
Un véritable événement aura signalé la distribution solennelle des
P'is au Conservatoire, le 3 août 1867. Cette date marquera dans
histoire de la musique. Elle ouvre de nouveaux horizons aux jeunes
*positeurs qui vont enfin pouvoir s'affirmer, en bien ou en mal,
1* le moyen des concours ouverts à leur intention aux théâtres
lyriques impériaux. Ainsi qu'on va le voir dans le discours de S. Exe.
Iemaréchal Vaillant, trois partitions en trois actes seront mises au
''""cours à l'Opéra, à l'Opéra-Comique et au Théâtre-Lyrique. Dans
tcdernier théâtre, ce qu'on ne saurait trop approuver, il n'y aura
ftdepoëme imposé,de sorte que des ouvrages restés en portefeuille
î()nt pouvoir en sortir. Nous n'avons pas besoin d'insister sur l'im-
PWance de cette mesure qui permettra enfin aux jeunes composi-
^, comme aux peintres et aux sculpteur s, de produire leurs oeuvres.
ese''a une sorte d'exposition auditive du plus grand intérêt, surtout
si 'e public est admis au jugement définitif. De cette manière, des
oeuvres, même placées en seconde ligne, auront l'avantage de classer
leurs auteurs et de leur valoir, au moins pour l'avenir, des titres
sérieux auprès des directeurs. Mais laissons au discours de S. Exe.
le Ministre des Beaux-Arts le soin de développer cette grande idée.
Ce discours, qui a ouvert la séance, a précédé la remise aux élèves
des prix et médailles de l'année 1867.
« Jeunes élèves,
a Les arts auront eu, cette année, leurs fêles, comme l'Industrie; et
jamais, pour sa part, la France n'aura exposé avec un plus juste orgueil
le luxe de ses merveilles nationales qu'elle ne le fait depuis quatre mois
dans ce brillant concours de toutes les intelligences et de tous les progrès,
dans ces tournois pacifiques de toutes les civilisations qu'une voix auguste
proclamait naguère les jeux olympiques du monde entier.
« Vos coeurs n'ont pu, j'en suis sûr, rester indifférents à la grandeur de
ces jeux nouveaux, si supérieurs aux anciens, et à l'éclat de cette cérémo-
nie sans pareille dans laquelle vingt mille spectateurs d'élite ont acclamé
le nom des vainqueurs et applaudi à leur triomphe.
« C'est encore une fête des arts qui nous rassemble à cette heure, fête
plus modeste et qui n'en a pas moins ses charmes, véritable fête de famille,
à laquelle, par cela même, je sens qu'à chaque étape je m'attache davan-
tage , comme d'année en année je m'intéresse de plus en plus à vos tra-
vaux.
« Au milieu de ces solennités internationales, que je rappelais à l'instant,
je songeais à vous, jeunes artistes, jeunes musiciens, jeunes compositeurs ;
et quand mes yeux se fixaient, avec une complaisance mêlée d'orgueil,
sur les meilleures productions de Fart classique, livrées à la fois à tous les
regards dans une exposition commune, je regrettais que, par la force des
choses et par leur nature même, certaines autres formes de l'art ne pus-
sent pas aussi, dans des conditions égales, être périodiquement soumises
au suffrage de l'opinion publique.
« Ce mode de vulgarisation vous manque en effet, mes amis, et ce genre
d'encouragement ne saurait vous être appliqué ; mais combien d'autres
vous sont offerts que n'ont pas ceux-là mêmes à qui parfois vous seriez
tentés d'envier leurs expositions annuelles ! Des expositions quotidiennes
se renouvellent pour vous chaque soir dans les théâtres, nombreux déjà ,
et dont, plus que jamais, le nombre tendra sans doute à s'accroître.
t< Vos concours sont finis à peine : les lauréats sont encore réunis dans
cette enceinte pour entendre proclamer leur succès, et pour chacun d'eux
déjà la carrière qu'ils ont choisie est presque assurée. Déjà, comédiens ou
chanteurs, ils ont tous, suivant la spécialité de leurs talents, trouvé leur
place dans ces premiers théâtres de Paris où le grand art reste toujours en
honneur, et dont le Conservatoire est la féconde pépinière.
« Il en sera de môme des instrumentistes que tant d'orchestres récla-
ment, aujourd'hui surtout que, par un heureux progrès, et sous d'heu-
reuses influences auxquelles celte maison n'est pas étrangère, le goût de la
musique s'est développé en France à ce point que ce qui n'était guère
PARAIT TOUS LES DIMANCHES
(Les Bureaux, 2 bis, rue Vivienne)
Dimanche 4 Août 1807.
LE
MUSIQUE ET THEATRES
J.-L. HEUGEL, Directeur
KM. THre ANNE, H. BÀRBEDETTE, HENRI BLÀZE DE BURY, GUSTÀTE BERTRAND, PAUL BERNARD,
OSCAR COMETTANT, G. DUPREZ, A. DE GASPERINI, LÉON GATAYES,
B. JOUYIN, E. LEGOUVÉ, MARMONTEL, A. MÉREAUX, A. DE PONTMARTIN, PROSPER PASCAL,
ALPHONSE ROYER, G. DE SAINT-VALRY, P. RICHARD, J.-B. WEKERLIN et XAVIER AUBRYET
Adresser FRANCO à M. J.-L. HEUGEL, directeur du MÉNESTREL, 2 bis, rue Vivienne, les Manuscrits, Lettres et Bons-postes d'abonnement.
Un an, texte seul : 10 francs, Paris et Province. — Texte et Musique de Chant 20 fr.; Texte et Musique de Piano, 20 fr., Paris et Province.
Abonnement complet d'un an, Texte, musique de Chant et de Piano, 30 fr., Paris et Province. — Pour l'Étranger, les frais de poste en sus.
SUMMAïRE-TEXïE
I,Distribution des prix au Conservatoire : discours de S. Exe. le maréchal VAILLANT. —
II, Semaiae théâtrale, GUSTAVE BERTRAND. — III. Exposition universelle : concert européen
des musiques militaires, OSCAK COMETTANT. — IV. Nouvelles diverses.
MUSIQUE DE CHANT
Nos abonnés à la musique de CHANT recevront avec le numéro de ce jour:
LAZZARA
poésie de VICTOR HUGO, musique de P. LACOME; suivra immédiatement: LE
J1RDIN D'AMOUR, paroles et musique de J.-B. WEKERLIN.
PIANO
Nous publierons dimanche prochain pour nos abonnés à la musique de PIANO :
ie transcription des maîtres français du Pianiste chanteur, de G. BIZET.
CONSERVATOIRE IMPERIAL
MUSIQUE ET DE DECLAMATION
CONCOURS —ANNÉE 1867
DISTRIBUTION DES PRIX
Un véritable événement aura signalé la distribution solennelle des
P'is au Conservatoire, le 3 août 1867. Cette date marquera dans
histoire de la musique. Elle ouvre de nouveaux horizons aux jeunes
*positeurs qui vont enfin pouvoir s'affirmer, en bien ou en mal,
1* le moyen des concours ouverts à leur intention aux théâtres
lyriques impériaux. Ainsi qu'on va le voir dans le discours de S. Exe.
Iemaréchal Vaillant, trois partitions en trois actes seront mises au
''""cours à l'Opéra, à l'Opéra-Comique et au Théâtre-Lyrique. Dans
tcdernier théâtre, ce qu'on ne saurait trop approuver, il n'y aura
ftdepoëme imposé,de sorte que des ouvrages restés en portefeuille
î()nt pouvoir en sortir. Nous n'avons pas besoin d'insister sur l'im-
PWance de cette mesure qui permettra enfin aux jeunes composi-
^, comme aux peintres et aux sculpteur s, de produire leurs oeuvres.
ese''a une sorte d'exposition auditive du plus grand intérêt, surtout
si 'e public est admis au jugement définitif. De cette manière, des
oeuvres, même placées en seconde ligne, auront l'avantage de classer
leurs auteurs et de leur valoir, au moins pour l'avenir, des titres
sérieux auprès des directeurs. Mais laissons au discours de S. Exe.
le Ministre des Beaux-Arts le soin de développer cette grande idée.
Ce discours, qui a ouvert la séance, a précédé la remise aux élèves
des prix et médailles de l'année 1867.
« Jeunes élèves,
a Les arts auront eu, cette année, leurs fêles, comme l'Industrie; et
jamais, pour sa part, la France n'aura exposé avec un plus juste orgueil
le luxe de ses merveilles nationales qu'elle ne le fait depuis quatre mois
dans ce brillant concours de toutes les intelligences et de tous les progrès,
dans ces tournois pacifiques de toutes les civilisations qu'une voix auguste
proclamait naguère les jeux olympiques du monde entier.
« Vos coeurs n'ont pu, j'en suis sûr, rester indifférents à la grandeur de
ces jeux nouveaux, si supérieurs aux anciens, et à l'éclat de cette cérémo-
nie sans pareille dans laquelle vingt mille spectateurs d'élite ont acclamé
le nom des vainqueurs et applaudi à leur triomphe.
« C'est encore une fête des arts qui nous rassemble à cette heure, fête
plus modeste et qui n'en a pas moins ses charmes, véritable fête de famille,
à laquelle, par cela même, je sens qu'à chaque étape je m'attache davan-
tage , comme d'année en année je m'intéresse de plus en plus à vos tra-
vaux.
« Au milieu de ces solennités internationales, que je rappelais à l'instant,
je songeais à vous, jeunes artistes, jeunes musiciens, jeunes compositeurs ;
et quand mes yeux se fixaient, avec une complaisance mêlée d'orgueil,
sur les meilleures productions de Fart classique, livrées à la fois à tous les
regards dans une exposition commune, je regrettais que, par la force des
choses et par leur nature même, certaines autres formes de l'art ne pus-
sent pas aussi, dans des conditions égales, être périodiquement soumises
au suffrage de l'opinion publique.
« Ce mode de vulgarisation vous manque en effet, mes amis, et ce genre
d'encouragement ne saurait vous être appliqué ; mais combien d'autres
vous sont offerts que n'ont pas ceux-là mêmes à qui parfois vous seriez
tentés d'envier leurs expositions annuelles ! Des expositions quotidiennes
se renouvellent pour vous chaque soir dans les théâtres, nombreux déjà ,
et dont, plus que jamais, le nombre tendra sans doute à s'accroître.
t< Vos concours sont finis à peine : les lauréats sont encore réunis dans
cette enceinte pour entendre proclamer leur succès, et pour chacun d'eux
déjà la carrière qu'ils ont choisie est presque assurée. Déjà, comédiens ou
chanteurs, ils ont tous, suivant la spécialité de leurs talents, trouvé leur
place dans ces premiers théâtres de Paris où le grand art reste toujours en
honneur, et dont le Conservatoire est la féconde pépinière.
« Il en sera de môme des instrumentistes que tant d'orchestres récla-
ment, aujourd'hui surtout que, par un heureux progrès, et sous d'heu-
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