Titre : Le Ménestrel : journal de musique
Éditeur : Heugel (Paris)
Date d'édition : 1840-01-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 44462 Nombre total de vues : 44462
Description : 12 janvier 1840 12 janvier 1840
Description : 1840/01/12 (A7,N7)-1840/01/18. 1840/01/12 (A7,N7)-1840/01/18.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5617954j
Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
HP 518.
DIMANCHE 12 JANVIER 1840.
CONDITIONS D'ABONNEMENS,
GRAND FORMAT.
Paris 4 0 fr. par an.
Départemens. . . il h. —
> Etranger .... 13 fr. —
PETIT FORMAT DE GUITARE.
Paiis 7 fr. par an.
Dépai lemens. . . 9 fr. —
Eliunger .... 10 fr. —
Les numéros peuvent se vendre sé-
parément dans les bureaux du jour-
nal, où l'on trouve aussi tous les
morceaux do cliunl détachés du texte,
et les collections complètes «les cinq
années révolues, b oehcesnu reliées,
avec accompagnement de piano ou
de guitare.
N" 7.
SEPTIÈME ANNÉE.
ON SOUSCRIT :
A PARIS,
rue Vivienne, 2 bis ;
EN PROVINCE,
Chez les libraires, les directeurs
de postes, et dans les bureaux des
messageries royales, ou de celles de
MM. Lafitteei Caillard, ou eiiliii par
une lettre adres ée aux Directeurs
du Ménestrel, et accompagnée d'un
mandat sur la poste ou sur une
maibon de Paris.
Les lettres et envois doivent être
affranchis.
JOURNAL EE 1CJSXQ.UE 9
PUBLIANT TOUS LES DIMANCHES UN MORCEAU DE CHANT INÉDIT
( Accompagnement de Piano et de Guitare. )
MES BUREAUX, KUE VIVIESTSTE, * bis, AU fflAGASI.V »E MUSIQUE BSE fflM. UffEïSSOSr^IER ET HEUGEÏi.
Nous signalons à l'attention de ncs abonnés la
piquante chansonnette que nous publions aujour-
d'hui sous le titre : le Roi de ia Fève.
Notre prochain numéro donnera une mélodie de
M. le comte d'Adhémar, intitulée : Beiies Promes-
ses, paroles de M. Eugène de Loulay.
ABOIEMENT DE LECTURE MUSICALE
A partir du 1" février prochain, les porteurs du
ménestrel serviront à domicile, chaque dimanche,
la musique demandée en location par nos abonnés.
Les conditions d'abonnement resteront les mêmes
que celles précédemment établies par le commerce
de musique [Voir ovx annonces).
Pour plus amples renseignemens, s'adresser au
bureau du journal, rue Vivienne, 2 bis.
Le DRAPIER, opéra en 3 actes, poème de M. Scribe, musique
de M. F. tlaléry.
Nous ne savons si cet ouvrage était primitivement destiné à
i Upcra-Umitpie : dis les premières scènes, le bonllbn et le
oiamalique s'y retient par po,lions égaies, et, n'étaient la
pompe du specla.-leel la magi.ilicence des costumes, on aurait
"i se croire au théâtre de la Bourse. L'Académie-Royale nous a
eiiernent habitués aux allures du draine sévère, que le moindre
«zu nous y semble dépaysé.
Bans le Drapier, il y a deux personnages qui crient vive la
,)T 6' î["i consl,llunl l'°«r le Valois; un jeune étudiant qui se
uiyoue a la mon pour sauver l'honneur de celle qu'il aime; un
noine-so dat, portant le casque sur la tonsure; une condamna-
tion capital 6 et un mariage. Eu un mot, du rire et du drame.
clesiin,6,- ' e" ^al,il<î maître, a sa tircr de l011tr(.|a une série
«e situations musicales et de scènes remplies d'intérêt.
Les connaisseurs ont retrouvé dans la parution du Drapier
toutes les brillantes 1 uaIiIes qui dis inguei.t l'auteur de la In oc:
savaule instrumentation, style élégant eu echerché; rien de banal
dans la mélodie, et nulle Iraced- réminiscences. Ce sont ces
derniers symptônips qui S" manifeslent surtout dans les inspira-
tions de M. Haie»y, et qui le recoiiiiiiniicjrni à l'estime des ar-
tistes. M. Ha évy n'est pas toujours goûlé par le vulgaire , paice
que ses chants portent rarement ce cachet prime-sauiier qui
entraîne la sympathie des niasses. On sent que la mu^e de ce
compositeur a le trivial en horreur, c'est ce qui l'empCche sou-
vent (1 êire populaire.
Le premier acle du Drapier est IP moins b'en partagé : mais
le second et le troisième renferment des morceau* remarqua-
bles. Deux duo?, une finale et un liio méritent d élie c tés par-
ticulièrement. Une romaine ra lissante et une pitite calatine ,
chaulées par Mario, se recommandent ègalemcn aux applaudis-
sement du public. Le rôle de Mario est en général un di snneux
traités, cl ce ténor s'acquitte de sa lâche avec beaucoup d'unie
et de chaleur. Nous lui conseillons néanmoins de se délier de
ses sons de têies. Levasseur remplit le rôle du drapic r en artiste
consommé; le comique il le sérieux sont exploités avec un égal
bonheur par ce chanteur couscieu ieux. Mas^ol. Al'zard et
M" 0 Nan ont puissamment contribué au succès île l'ouvrage.
La partie des décors et des costumes a été traitée avec, un lu se
et une recherche tout à fait dignes de noire grande seine La
fuléli é historique a même élé poussée trop loin à l'endroit des
pourpoints de es messieurs et Uns \erlugadins des dames du
seizième siècle : les collerettes gigantesques de Mllc Annelte
Lebrun et de ses compagnes ont plus d'une l'o s égayé la salle
Ceite partie du cosleme féminin aura sans doute été modifiée
aux représentations suivantes.
€nxU M\ntt<€ctiti.
RÉCRÉATIONS D'HIVER.
25" SÉANCE.
A sept heures et demie, on annonce M. Lablache, du Théûlre-
Ilalien.
M. le président ordonne qu'on ouvre les deux ballants de la
porte.
Les hommes se rangent le long des murs, les femmes s'appla-
tissenl autant que possible.
M. Lablache entre péniblement.
applaudissements prolongés.
L'attention des assistants est bientôt distraite par un nouvel
événement. Quelques membres devant se rendre ou bal de
rt)|éra après la séance, airivenl déguisés au Cercle Sainte-
Cécile.
M. Chérubin! est déguisé en Momus;
M. Auber est en domino noir;
M. Caraffa, en pécheur napolitain.
M. l'anseion , en sylphide.
M. Lemoine, en abl é ;
M. Chollel, en grand prévôt;
M. Massel. en marié;
M. Stoepel, en malin.
M. Bernard-Lallé, en sorcier.
Plusieurs compositeurs de romances sont déguisés en mu-
siciens.
M. le pressent ouvre les travaux.
— Je vous a tais demandé, messieurs, dit M. Adolphe Cate-
lin, pourquoi les luthiers ne lisent pus la musique?.. . Le savez-
vous ?
— Non !
— Parce qu'ils ont renoncé à la lire (à ta lyre).
L'orateur descend de la tribune et reçoit les félicitations de
son frère.
En ce moment, M. Lablache demande à M. le président la
permission de se retirer pour se rendre au Théâtre-Italien.
M. le président : Allez, Monsieur!
M. Théodore Polack demande la parole.
— Ne pensez-vous pas, Messieurs . que M. le président aurait
pu congédier M. Lablache a"une manière plus musicale?
— Comment cela ?
— Au lieu de : Allez, Monsieur! M. le président aurait pu
dire : Allez, gris! (allegro)!
(Allégiesse générale. M. Lablache sort de la salle en se tenant
les côtes.)
M. Henri Blanchard monte à la tribune :
— Havez-vous, Messieurs, quel est l'acteur qui raisonne le
moins bien ?
— Mas. ce n'est pas musical, s'écrie M. Bernard-Laite, dé-
guisé en sorcier? ie ne devinerai jamais celle-là 1
— Vous avez donc deviné les autres. [Uiluriié.)
La séance est levée.
DIMANCHE 12 JANVIER 1840.
CONDITIONS D'ABONNEMENS,
GRAND FORMAT.
Paris 4 0 fr. par an.
Départemens. . . il h. —
> Etranger .... 13 fr. —
PETIT FORMAT DE GUITARE.
Paiis 7 fr. par an.
Dépai lemens. . . 9 fr. —
Eliunger .... 10 fr. —
Les numéros peuvent se vendre sé-
parément dans les bureaux du jour-
nal, où l'on trouve aussi tous les
morceaux do cliunl détachés du texte,
et les collections complètes «les cinq
années révolues, b oehcesnu reliées,
avec accompagnement de piano ou
de guitare.
N" 7.
SEPTIÈME ANNÉE.
ON SOUSCRIT :
A PARIS,
rue Vivienne, 2 bis ;
EN PROVINCE,
Chez les libraires, les directeurs
de postes, et dans les bureaux des
messageries royales, ou de celles de
MM. Lafitteei Caillard, ou eiiliii par
une lettre adres ée aux Directeurs
du Ménestrel, et accompagnée d'un
mandat sur la poste ou sur une
maibon de Paris.
Les lettres et envois doivent être
affranchis.
JOURNAL EE 1CJSXQ.UE 9
PUBLIANT TOUS LES DIMANCHES UN MORCEAU DE CHANT INÉDIT
( Accompagnement de Piano et de Guitare. )
MES BUREAUX, KUE VIVIESTSTE, * bis, AU fflAGASI.V »E MUSIQUE BSE fflM. UffEïSSOSr^IER ET HEUGEÏi.
Nous signalons à l'attention de ncs abonnés la
piquante chansonnette que nous publions aujour-
d'hui sous le titre : le Roi de ia Fève.
Notre prochain numéro donnera une mélodie de
M. le comte d'Adhémar, intitulée : Beiies Promes-
ses, paroles de M. Eugène de Loulay.
ABOIEMENT DE LECTURE MUSICALE
A partir du 1" février prochain, les porteurs du
ménestrel serviront à domicile, chaque dimanche,
la musique demandée en location par nos abonnés.
Les conditions d'abonnement resteront les mêmes
que celles précédemment établies par le commerce
de musique [Voir ovx annonces).
Pour plus amples renseignemens, s'adresser au
bureau du journal, rue Vivienne, 2 bis.
Le DRAPIER, opéra en 3 actes, poème de M. Scribe, musique
de M. F. tlaléry.
Nous ne savons si cet ouvrage était primitivement destiné à
i Upcra-Umitpie : dis les premières scènes, le bonllbn et le
oiamalique s'y retient par po,lions égaies, et, n'étaient la
pompe du specla.-leel la magi.ilicence des costumes, on aurait
"i se croire au théâtre de la Bourse. L'Académie-Royale nous a
eiiernent habitués aux allures du draine sévère, que le moindre
«zu nous y semble dépaysé.
Bans le Drapier, il y a deux personnages qui crient vive la
,)T 6' î["i consl,llunl l'°«r le Valois; un jeune étudiant qui se
uiyoue a la mon pour sauver l'honneur de celle qu'il aime; un
noine-so dat, portant le casque sur la tonsure; une condamna-
tion capital 6 et un mariage. Eu un mot, du rire et du drame.
clesiin,6,- ' e" ^al,il<î maître, a sa tircr de l011tr(.|a une série
«e situations musicales et de scènes remplies d'intérêt.
Les connaisseurs ont retrouvé dans la parution du Drapier
toutes les brillantes 1 uaIiIes qui dis inguei.t l'auteur de la In oc:
savaule instrumentation, style élégant eu echerché; rien de banal
dans la mélodie, et nulle Iraced- réminiscences. Ce sont ces
derniers symptônips qui S" manifeslent surtout dans les inspira-
tions de M. Haie»y, et qui le recoiiiiiiniicjrni à l'estime des ar-
tistes. M. Ha évy n'est pas toujours goûlé par le vulgaire , paice
que ses chants portent rarement ce cachet prime-sauiier qui
entraîne la sympathie des niasses. On sent que la mu^e de ce
compositeur a le trivial en horreur, c'est ce qui l'empCche sou-
vent (1 êire populaire.
Le premier acle du Drapier est IP moins b'en partagé : mais
le second et le troisième renferment des morceau* remarqua-
bles. Deux duo?, une finale et un liio méritent d élie c tés par-
ticulièrement. Une romaine ra lissante et une pitite calatine ,
chaulées par Mario, se recommandent ègalemcn aux applaudis-
sement du public. Le rôle de Mario est en général un di snneux
traités, cl ce ténor s'acquitte de sa lâche avec beaucoup d'unie
et de chaleur. Nous lui conseillons néanmoins de se délier de
ses sons de têies. Levasseur remplit le rôle du drapic r en artiste
consommé; le comique il le sérieux sont exploités avec un égal
bonheur par ce chanteur couscieu ieux. Mas^ol. Al'zard et
M" 0 Nan ont puissamment contribué au succès île l'ouvrage.
La partie des décors et des costumes a été traitée avec, un lu se
et une recherche tout à fait dignes de noire grande seine La
fuléli é historique a même élé poussée trop loin à l'endroit des
pourpoints de es messieurs et Uns \erlugadins des dames du
seizième siècle : les collerettes gigantesques de Mllc Annelte
Lebrun et de ses compagnes ont plus d'une l'o s égayé la salle
Ceite partie du cosleme féminin aura sans doute été modifiée
aux représentations suivantes.
€nxU M\ntt<€ctiti.
RÉCRÉATIONS D'HIVER.
25" SÉANCE.
A sept heures et demie, on annonce M. Lablache, du Théûlre-
Ilalien.
M. le président ordonne qu'on ouvre les deux ballants de la
porte.
Les hommes se rangent le long des murs, les femmes s'appla-
tissenl autant que possible.
M. Lablache entre péniblement.
applaudissements prolongés.
L'attention des assistants est bientôt distraite par un nouvel
événement. Quelques membres devant se rendre ou bal de
rt)|éra après la séance, airivenl déguisés au Cercle Sainte-
Cécile.
M. Chérubin! est déguisé en Momus;
M. Auber est en domino noir;
M. Caraffa, en pécheur napolitain.
M. l'anseion , en sylphide.
M. Lemoine, en abl é ;
M. Chollel, en grand prévôt;
M. Massel. en marié;
M. Stoepel, en malin.
M. Bernard-Lallé, en sorcier.
Plusieurs compositeurs de romances sont déguisés en mu-
siciens.
M. le pressent ouvre les travaux.
— Je vous a tais demandé, messieurs, dit M. Adolphe Cate-
lin, pourquoi les luthiers ne lisent pus la musique?.. . Le savez-
vous ?
— Non !
— Parce qu'ils ont renoncé à la lire (à ta lyre).
L'orateur descend de la tribune et reçoit les félicitations de
son frère.
En ce moment, M. Lablache demande à M. le président la
permission de se retirer pour se rendre au Théâtre-Italien.
M. le président : Allez, Monsieur!
M. Théodore Polack demande la parole.
— Ne pensez-vous pas, Messieurs . que M. le président aurait
pu congédier M. Lablache a"une manière plus musicale?
— Comment cela ?
— Au lieu de : Allez, Monsieur! M. le président aurait pu
dire : Allez, gris! (allegro)!
(Allégiesse générale. M. Lablache sort de la salle en se tenant
les côtes.)
M. Henri Blanchard monte à la tribune :
— Havez-vous, Messieurs, quel est l'acteur qui raisonne le
moins bien ?
— Mas. ce n'est pas musical, s'écrie M. Bernard-Laite, dé-
guisé en sorcier? ie ne devinerai jamais celle-là 1
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