Titre : Le Ménestrel : journal de musique
Éditeur : Heugel (Paris)
Date d'édition : 1879-12-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 44462 Nombre total de vues : 44462
Description : 21 décembre 1879 21 décembre 1879
Description : 1879/12/21 (A46,N3)-1879/12/27. 1879/12/21 (A46,N3)-1879/12/27.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5616923p
Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
2538 -CANNÉE. -N° 3 PARAIT TïKJEëïEl g MM ANCHE S Dimanche 21 Décembre 1879.
_ L,,„,=,;.,,(yaBureauxr.iiisl^e.Yra.eiiiie),_.,,.,',,.
, (Les manuscrits doivent être adressés franco au journal,; et, publiés ou non, ils ne sont pas rendus aux auteurs.)
SOMMAIRE-TEXTE
I. MADAME SAINT-HUBERTÏ A L'OPÉRA, monographie tirée de YHistoire du Costume ■!
au théâtre, ADOLPHE JULLIEN.— II. Semaine, théâtrale, H. MORENO.— III. Les
compositeurs virtuoses : ROBERT SCHUMANN (l1"' article), A. MARMONTEL. — IV.
Nouvelles et concerts. _
MUSIQUE DE PIANO
Nos abonnés à la musique de PIANO recevront, avec le numéro de ce
jour :
LA CUEILLETTE
scène dé campagne de FRANZ HITZ.—. Suivra immédiatement la nouvelle
polka yiennoise de STROBL intitulée : Bredouille.
CHANT
Nous publierons, dimanche prochain, pour nos abonnés a la musique
de CHANT l'Aria d'Emuco DE GALUPPI, 1743, « Ta lèvre, mignonne », n° 44
des Gloires d'Italie,, de F.-A.. GEVAERT, paroles françaises de VICTOR WILDER.
— Suivra immédiatement une berceuse du xve siècle (0 cher Enfantelet)
extraite d'un sixain de mélodies de E. PALADIMIE, actuellement sous presse
au Ménestrel.
'■■Le. Ménestrel offrira prochainement à ses abonnés la primeur des premières
épreuves du second volume de F.-A. GEVAERT, sur l'histoire et la théorie de la
musique de l'antiquité. Viendront ensuite : 1° de nouvelles lettres d'HECTOR BERLIOZ,
recueillies par OCTAVE FOUQUE ; 2" la troisième partie du grand travail de VICTOR
WILDER sur BEETHOVEN et son oeuvre ; 3° Dura et les commencements de l'Opéra-
Comique par ARTHUR POUGIN.
PRIMES DU MÉNESTREL 1879-1880
Voir, à la huitième cage de nos précédents numéros le catalogue des primes
PIANO et CHANT, tenues a la disposition de nos abonnés à partir dulundi l 01' décembre
1879 — date de la 46e année d'existence du Ménestrel. Ces primes sont délivrées à tout
ancien ou nouvel abonné sur la présentation de la quittance de renouvellement
d'abonnement au Ménestrel pour l'année 1879-1880. Nos abonnés remarqueront qu'in-
dépendamment du recueil des 30 mélodies de WEBER, des volumes de BERLIOZ,
CHOPIN, GOUNOD, obligeamment mis à noire disposition par les maisons Choudens,
Hamelle et Lebeau, ies éditeurs du Ménestrel offrent, au choix, à leurs seuls abonnés
au journal complet (texte, chant et piano), soit la nouvelle partition illustrée de
Psyché d'AMBROiSE THOMAS, soit celles de la Perle du Brésil, de FÉLICIEN DAVID, OU
de la Flûte enchantée, de MOZART, OU le 2= volume des Gloires d'Italie, de F.-A.
GEVAERT, traduction française dé VICTOR WILDER.
Toute demande de renouvellement d'abonnement, ou tout abonnement nouveau,
du 1". décembre 1879 à fin novembre 1880 (46" année), devra être accompagnée
d'un mandat-poste sur Paris, adressé franco à M. J.-L. HEUGEL, directeur du
Ménestrel. — Les abonnés au texte seul n'ont pas droit aux primes de musique.
— On ne s'abonne pas pour moins d'un an. — Pour tous détails, voir la dernière
page de ce numéro. . .
Les primes du Ménestrel nb sont pas envoyées à domicile, mais seulement tenues
à la disposition de nos abonnés, dans nos bureaux, 2 bis, rue Vivienne ; ceux de
nos souscripteurs de province qui -désireraient les recevoir par la Poste sont priés
de joindre a la demande de renouvellement un mandat-poste sur Paris du prix
d'abonnement, en y ajoutant un supplément d'an franc pour l'alfranchissement de
la. prime simple, piano et chant, et de deux francspour les primes doubles. (Pour
l'étranger l'affranchissement d«s primes se traite selon les tarifs de la poste).
•N. B. ,-^ En réponse à plusieurs demandes de nos abonnés, nous leur faisons
savoir que les volumes classiques de MARMONTEL, et les.volumes de musique de
danse de STRAUSS, de Vienne, peuvent être délivrés en primes, cetle année,
comme les précédente»; mais nous ne saurions répondre de même aux lettres
concernait des opéras — autres que ceux annoncés à notre 8° page.
MADAME SAINT-HUBERTY A L'OPÉRA C)
C'était au commencement du mois de septembre 1777. On
préparait à l'Opéra YArmide de Gluck et il régnait par tout
le théâtre cette animation, cette fièvre qui précède les grands
combats dramatiques, ceux d'où doit découler la gloire d'un
artiste, le triomphe d'une idée ou la fortune d'un directeur.
Et l'ouvrage qu'on allait représenter avant quinzejours était
précisément de ceux d'où dépendaient ces trois choses ordi-
nairement disjointes, inconciliables même en plus d'un cas
et que le génie d'un homme avait su subordonner toutes
ensemble à la réussite de son opéra. La répétition n'était
pas encore commencée, et c'était un remue-ménage indes-
criptible sur la scène où se coudoyaient tous les gens qui
étaient de la maison ou qui croyaient en être : d'abord les
artistes des deux sexes, puis les parents de ceux-ci et les
protecteurs de celles-là. Les femmes surtout étaient au grand
complet, les reines du chant et les étoiles de la danse :
Durancy, Beaumesnil, Rosalie Levasseur, Sophie Arnould,
La Guerre, Duplant, Heinel, Peslin, Guimard, Allard, Cécile,
Asselin, etDorival ; les unes s'apprêtant à roucouler, les autres
à tournoyer ; d'autres enfin, celles qui ne déclamaient ni ne
sautaient, à entendre, à voir et à médire.
L'assemblée était des plus brillantes et des plus bruyantes ;
C'était à qui rirait et babillerait le plus fort parmi les
demoiselles du ballet ou les dames des choeurs et. dans le
camp des fillettes du magasin, toutes jeunes beautés à peine
écloses qui devaient se faire- rapidement un nom dans les
annales de la galanterie. Dans un coin retiré du théâtre se
tenaitmodestement assise une jeune femme à l'aspect souffre-
teux, et dont la tenue presque misérable formait un contraste
attristant avec les toilettes fastueuses qui l'entouraient. Si
petite qu'elle se fit dans la foule,-elle n'avait pu passer ina-
perçue, et plus d'une souriait de pitié en la regardant, lors-
(1) Cette intéressante monographie est empruntée à l'Histoire du Cos-
tume au théâtre par M. Adolphe Jullien, publiée à la librairie Charpentier
13, rue de Grenelle-Saint-Germain.
_ L,,„,=,;.,,(yaBureauxr.iiisl^e.Yra.eiiiie),_.,,.,',,.
, (Les manuscrits doivent être adressés franco au journal,; et, publiés ou non, ils ne sont pas rendus aux auteurs.)
SOMMAIRE-TEXTE
I. MADAME SAINT-HUBERTÏ A L'OPÉRA, monographie tirée de YHistoire du Costume ■!
au théâtre, ADOLPHE JULLIEN.— II. Semaine, théâtrale, H. MORENO.— III. Les
compositeurs virtuoses : ROBERT SCHUMANN (l1"' article), A. MARMONTEL. — IV.
Nouvelles et concerts. _
MUSIQUE DE PIANO
Nos abonnés à la musique de PIANO recevront, avec le numéro de ce
jour :
LA CUEILLETTE
scène dé campagne de FRANZ HITZ.—. Suivra immédiatement la nouvelle
polka yiennoise de STROBL intitulée : Bredouille.
CHANT
Nous publierons, dimanche prochain, pour nos abonnés a la musique
de CHANT l'Aria d'Emuco DE GALUPPI, 1743, « Ta lèvre, mignonne », n° 44
des Gloires d'Italie,, de F.-A.. GEVAERT, paroles françaises de VICTOR WILDER.
— Suivra immédiatement une berceuse du xve siècle (0 cher Enfantelet)
extraite d'un sixain de mélodies de E. PALADIMIE, actuellement sous presse
au Ménestrel.
'■■Le. Ménestrel offrira prochainement à ses abonnés la primeur des premières
épreuves du second volume de F.-A. GEVAERT, sur l'histoire et la théorie de la
musique de l'antiquité. Viendront ensuite : 1° de nouvelles lettres d'HECTOR BERLIOZ,
recueillies par OCTAVE FOUQUE ; 2" la troisième partie du grand travail de VICTOR
WILDER sur BEETHOVEN et son oeuvre ; 3° Dura et les commencements de l'Opéra-
Comique par ARTHUR POUGIN.
PRIMES DU MÉNESTREL 1879-1880
Voir, à la huitième cage de nos précédents numéros le catalogue des primes
PIANO et CHANT, tenues a la disposition de nos abonnés à partir dulundi l 01' décembre
1879 — date de la 46e année d'existence du Ménestrel. Ces primes sont délivrées à tout
ancien ou nouvel abonné sur la présentation de la quittance de renouvellement
d'abonnement au Ménestrel pour l'année 1879-1880. Nos abonnés remarqueront qu'in-
dépendamment du recueil des 30 mélodies de WEBER, des volumes de BERLIOZ,
CHOPIN, GOUNOD, obligeamment mis à noire disposition par les maisons Choudens,
Hamelle et Lebeau, ies éditeurs du Ménestrel offrent, au choix, à leurs seuls abonnés
au journal complet (texte, chant et piano), soit la nouvelle partition illustrée de
Psyché d'AMBROiSE THOMAS, soit celles de la Perle du Brésil, de FÉLICIEN DAVID, OU
de la Flûte enchantée, de MOZART, OU le 2= volume des Gloires d'Italie, de F.-A.
GEVAERT, traduction française dé VICTOR WILDER.
Toute demande de renouvellement d'abonnement, ou tout abonnement nouveau,
du 1". décembre 1879 à fin novembre 1880 (46" année), devra être accompagnée
d'un mandat-poste sur Paris, adressé franco à M. J.-L. HEUGEL, directeur du
Ménestrel. — Les abonnés au texte seul n'ont pas droit aux primes de musique.
— On ne s'abonne pas pour moins d'un an. — Pour tous détails, voir la dernière
page de ce numéro. . .
Les primes du Ménestrel nb sont pas envoyées à domicile, mais seulement tenues
à la disposition de nos abonnés, dans nos bureaux, 2 bis, rue Vivienne ; ceux de
nos souscripteurs de province qui -désireraient les recevoir par la Poste sont priés
de joindre a la demande de renouvellement un mandat-poste sur Paris du prix
d'abonnement, en y ajoutant un supplément d'an franc pour l'alfranchissement de
la. prime simple, piano et chant, et de deux francspour les primes doubles. (Pour
l'étranger l'affranchissement d«s primes se traite selon les tarifs de la poste).
•N. B. ,-^ En réponse à plusieurs demandes de nos abonnés, nous leur faisons
savoir que les volumes classiques de MARMONTEL, et les.volumes de musique de
danse de STRAUSS, de Vienne, peuvent être délivrés en primes, cetle année,
comme les précédente»; mais nous ne saurions répondre de même aux lettres
concernait des opéras — autres que ceux annoncés à notre 8° page.
MADAME SAINT-HUBERTY A L'OPÉRA C)
C'était au commencement du mois de septembre 1777. On
préparait à l'Opéra YArmide de Gluck et il régnait par tout
le théâtre cette animation, cette fièvre qui précède les grands
combats dramatiques, ceux d'où doit découler la gloire d'un
artiste, le triomphe d'une idée ou la fortune d'un directeur.
Et l'ouvrage qu'on allait représenter avant quinzejours était
précisément de ceux d'où dépendaient ces trois choses ordi-
nairement disjointes, inconciliables même en plus d'un cas
et que le génie d'un homme avait su subordonner toutes
ensemble à la réussite de son opéra. La répétition n'était
pas encore commencée, et c'était un remue-ménage indes-
criptible sur la scène où se coudoyaient tous les gens qui
étaient de la maison ou qui croyaient en être : d'abord les
artistes des deux sexes, puis les parents de ceux-ci et les
protecteurs de celles-là. Les femmes surtout étaient au grand
complet, les reines du chant et les étoiles de la danse :
Durancy, Beaumesnil, Rosalie Levasseur, Sophie Arnould,
La Guerre, Duplant, Heinel, Peslin, Guimard, Allard, Cécile,
Asselin, etDorival ; les unes s'apprêtant à roucouler, les autres
à tournoyer ; d'autres enfin, celles qui ne déclamaient ni ne
sautaient, à entendre, à voir et à médire.
L'assemblée était des plus brillantes et des plus bruyantes ;
C'était à qui rirait et babillerait le plus fort parmi les
demoiselles du ballet ou les dames des choeurs et. dans le
camp des fillettes du magasin, toutes jeunes beautés à peine
écloses qui devaient se faire- rapidement un nom dans les
annales de la galanterie. Dans un coin retiré du théâtre se
tenaitmodestement assise une jeune femme à l'aspect souffre-
teux, et dont la tenue presque misérable formait un contraste
attristant avec les toilettes fastueuses qui l'entouraient. Si
petite qu'elle se fit dans la foule,-elle n'avait pu passer ina-
perçue, et plus d'une souriait de pitié en la regardant, lors-
(1) Cette intéressante monographie est empruntée à l'Histoire du Cos-
tume au théâtre par M. Adolphe Jullien, publiée à la librairie Charpentier
13, rue de Grenelle-Saint-Germain.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 96.74%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 96.74%.
- Collections numériques similaires Arts de la marionnette Arts de la marionnette /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "Pam1"L'Afrique du Nord illustrée : journal hebdomadaire d'actualités nord-africaines : Algérie, Tunisie, Maroc /ark:/12148/bd6t51437414j.highres The Romanic review : a quarterly journal devoted to research, the publications of texts and documents, critical discussions, notes, news and comment, in the field of the romance languages and literatures / edited by Henry Alfred Todd and Raymond Weeks /ark:/12148/bpt6k119586.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5616923p/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5616923p/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5616923p/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k5616923p/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5616923p
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5616923p
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k5616923p/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest