Presse et revues
4 pages
Titre : Le Ménestrel : journal de musique
Éditeur : Heugel (Paris)
Date d'édition : 1857-03-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 44462 Nombre total de vues : 44462
Description : 15 mars 1857 15 mars 1857
Description : 1857/03/15 (A24,N15)-1857/03/21. 1857/03/15 (A24,N15)-1857/03/21.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56166546
Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
CHANT.
{« Mode d'abonnement
sSournal-texte
tous- les dimanches.
2® Morceaux :
SCÈNES, MÉLODIES.
'ROMANCÉS ,
de quinzaine en quinzaine.
2 Albums
et billets de concert.
UN AN : 15 fr.
PROVINCE : iS fr.
TEXTE
SEUL
Abonnement
D'ARTISTE.
UN AN : 5' rr.
PROVINCE : 6 fr.
ANNONCES :
lfr.1.1-ligne.
ON S'INSCRIT
du 1"
de chaque mois,
PARIS.
isunEAOX :
3 bis, rue Vivienne,
au magasin de musique
du Ménestrel.
PIANO.
Ie Mode d'abonnement
«Sournal-texte
tous les dimanches.
36 Morceaux :
ANTAISIBS, VALSES,
Q0ADEILLES,
le quinzaine en quinzaine.
3 Albums
et billets de concert.
. UN AN M S fr.
PROVINCE : 18 fr.
CHAMÏ
et
PIANO
RÉUNIS. ,
53 Morceaux,
4 Albums.
UN AN : 25 !T.
PROVINCE : 30 fr.
'.' J.-L. HEUGfEL -
directeur
du Ménestrel,
i, PARIS.
¥ ÉCRIRE FRAKCO
2 bis, rue Yivienne,
au magasin de musique
du Ménestrel.
Nos abonnés à la" musique de PIAÏHO recevront avec le
numéro de ce jour :
CHATELAINE-VALSE/
Par N. BoTJSQBE'r, qui sera immédiatement suiviedes
TOILETTES! TAPAGEUSES,
Polka-mazurka de L. MICHELI.
Nous publierons dimanche prochain, pour nos abonnés â
la musique de CHANT :
L'ANGE- GARDIEN.,..
Poésie de LAMARTINE, musique de MUe PAULINE THYS.
DIMANCHE S AVRIL,
44e COSTCEBT »1J MEMEOTM»?
SALLE SAINTE-CÉCILE.
Nous ferons connaître dimanche prochain à dater de quel
jour nos abonnés pourront se présenter dans les bureaux du
Ménestrel pour réclamer leurs billets.
LA. MAITRISE,
JOURNAL DE MUSIQUE RELIGIEUSE.
Nous.disions il y a quelques semaines : «.On se
préoccupe beaucoup en ce moment dans les régions
épiscopales de. la réforme du chant grégorien et d'une
complète régénération de la musique religieuse eii
France. Dans ce but une importante publication pé-
riodique se préparerait sous la direction de.M. Nie-
dermeyer, avec M. d'Ortigue pour rédacteur en chef.
Ce journal, musique et texte, représenterait les annales
de la musique religieuse depuis Palestrina jusqu'à nos
jours. Ce serait tout un monument élevé à l'art sérieux,
aux anciens maîtres, et dans lequel nos auteurs con-
temporains trouveraient également leur tribune. »
Ce projet est aujourd'hui un fait presque accompli,
et nous sommes heureux de pouvoir être les premiers
à publier la'profession de foi dont MM. Niedermeyer
et d'Ortigue font précéder le premier numéro de leur
importante.publication mensuelle qui paraîtra inces-
samment .sous, le titre de la Maîtrise,
, Yoici cette profession de. foi qui constitue à elle
seule tout un acte de régénération en matière de mu-
sique sacrée ; .
« Nous. fondons un journal uniquement ' consacré
aux intérêts de la musique d'église. Par musique
d'église, nous entendons tous les chants qui reten-
tissent dans le sanctuaire : plain-chant, musique sa-
crée, orgue. Pour le plain-chant, nous disons saint
Grégoire ; pour la musique sacrée, nous disons Pales-
trina; pour l'orgue, nous disons J.-S. Bach.
« Nous nous occuperons d'abord de toutes les ques-
tions qui se rattachent au chant grégorien, à sa consti-
tution, à sa tonalité, à son histoire, à ses rapports
avec certains usages liturgiques ; nous nous occuperons
surtout de la manière de le chanter, soit à l'unisson,
soit avec accompagnement d'orgue, soit en faux-bour-
don, accompagné ou non accompagné. Nous tâcherons
de donner de bonnes règles pratiques pour l'exécution
de ces trois sortes de chant, comme aussi pour la
prononciation, la prosodie, l'accentuation, etc.
« Nous nous occuperons, en second lieu, de ce
genre de musique auquel on a donné le nom de mu-
sique religieuse. Nous rechercherons à quelles condi-
tions cette musique est digne de sa destination, à
quelles autres conditions elle ne doit pas être tolérée
clans les temples.
« Entre toutes les écoles, l'école à laquelle Pales-
trina a donné son nom sera pour nous l'objet, non-
seulement d'une attention, mais encore d'une vénéra-
tion particulière. Nous analyserons avec soin les oeuvres
qui en sont sorties, en nous efforçant de relever, ainsi
que les beautés scientifiques, les éléments d'où dé-
coulent ce caractère auguste, cette expression sublime
qui feront l'admiration des siècles; nous donnerons
en même temps des indications utiles pour la ma-
nière d'étudier ces chefs-d'oeuvre, de les exécuter,
pour les mouvements à prendre, les nuances à ob-
server, etc.
« L'orgue de choeur et le grand orgue fixeront nos
regards d'une manière non moins spéciale, car il ne
suffit pas que le plain-chant soit bien accompagné, il
faut encore que l'instrument de nos églises ne se fasse
pas en quelque sorte le colporteur des cantilènes pro-
fanes ; qu'il s'abstienne de reproduire les nuances de
sonorité et les effets pittoresques de l'orchestre ; il faut
qu'il se montre fidèle au style grave qui lui convient
comme aux conditions primitives de sa structure.
« A ce sujet, nous aurons lieu de.faire remarquer
à. quel point certains facteurs modernes ont contribué
à faire descendre l'orgue du haut rang qu'il occupe
clans la,hiérarchie instrumentale, en assimilant ses
divers jeux aux instruments mondains, et en voulant
renchérir sur les timbres de ces derniers.
« Quelques-unes de ces inventions sont fort remar-
quables au point de vue mécanique, nous ne le con-
testons pas ; mais nous avouons que nous sommes peu
touchés de découvertes conquises au prix de cette
convenance, de ce caractère, de cette expression qui
doivent être la plus grande beauté de l'art chrétien.
ce Non contents de publier et de faire apprécier les
belles oeuvres de toutes les époques, nous en ferons
connaître encore les auteurs; nous publierons sur leur
vie et sur leurs ouvrages des notices puisées aux meil-
leures sources ; nous rechercherons de nouveaux et
intéressants documents sur leurs personnes. Nous ne
nous bornerons pas aux compositeurs exclusivement
religieux ; mais lorsqu'un musicien lyrique aura bien
mérité de l'art par quelque belle oeuvre sacrée, nous
ne l'exclurons pas de notre galerie de portraits.
« Ainsi, non-seulement les compositeurs religieux
et les grands organistes de toutes les époques, mais des
musiciens tels que Haydn, Mozart, Beethoven, Hum-
mel, etc., pourront donner lieu à des études biogra-
phiques qui jetteront du moins une agréable variété
dans nos colonnes.
« Sans nous interdire absolument le domaine des
questions purement scientifiques et des monuments
archéologiques de l'art, nous ne ferons sur ce terrain.
g90.—24e Aimée.— N° 45.
Dimanche. 4S Mars 4857.
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et
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'.' J.-L. HEUGfEL -
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Polka-mazurka de L. MICHELI.
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L'ANGE- GARDIEN.,..
Poésie de LAMARTINE, musique de MUe PAULINE THYS.
DIMANCHE S AVRIL,
44e COSTCEBT »1J MEMEOTM»?
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Nous ferons connaître dimanche prochain à dater de quel
jour nos abonnés pourront se présenter dans les bureaux du
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LA. MAITRISE,
JOURNAL DE MUSIQUE RELIGIEUSE.
Nous.disions il y a quelques semaines : «.On se
préoccupe beaucoup en ce moment dans les régions
épiscopales de. la réforme du chant grégorien et d'une
complète régénération de la musique religieuse eii
France. Dans ce but une importante publication pé-
riodique se préparerait sous la direction de.M. Nie-
dermeyer, avec M. d'Ortigue pour rédacteur en chef.
Ce journal, musique et texte, représenterait les annales
de la musique religieuse depuis Palestrina jusqu'à nos
jours. Ce serait tout un monument élevé à l'art sérieux,
aux anciens maîtres, et dans lequel nos auteurs con-
temporains trouveraient également leur tribune. »
Ce projet est aujourd'hui un fait presque accompli,
et nous sommes heureux de pouvoir être les premiers
à publier la'profession de foi dont MM. Niedermeyer
et d'Ortigue font précéder le premier numéro de leur
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, Yoici cette profession de. foi qui constitue à elle
seule tout un acte de régénération en matière de mu-
sique sacrée ; .
« Nous. fondons un journal uniquement ' consacré
aux intérêts de la musique d'église. Par musique
d'église, nous entendons tous les chants qui reten-
tissent dans le sanctuaire : plain-chant, musique sa-
crée, orgue. Pour le plain-chant, nous disons saint
Grégoire ; pour la musique sacrée, nous disons Pales-
trina; pour l'orgue, nous disons J.-S. Bach.
« Nous nous occuperons d'abord de toutes les ques-
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tution, à sa tonalité, à son histoire, à ses rapports
avec certains usages liturgiques ; nous nous occuperons
surtout de la manière de le chanter, soit à l'unisson,
soit avec accompagnement d'orgue, soit en faux-bour-
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de donner de bonnes règles pratiques pour l'exécution
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prononciation, la prosodie, l'accentuation, etc.
« Nous nous occuperons, en second lieu, de ce
genre de musique auquel on a donné le nom de mu-
sique religieuse. Nous rechercherons à quelles condi-
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clans les temples.
« Entre toutes les écoles, l'école à laquelle Pales-
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« L'orgue de choeur et le grand orgue fixeront nos
regards d'une manière non moins spéciale, car il ne
suffit pas que le plain-chant soit bien accompagné, il
faut encore que l'instrument de nos églises ne se fasse
pas en quelque sorte le colporteur des cantilènes pro-
fanes ; qu'il s'abstienne de reproduire les nuances de
sonorité et les effets pittoresques de l'orchestre ; il faut
qu'il se montre fidèle au style grave qui lui convient
comme aux conditions primitives de sa structure.
« A ce sujet, nous aurons lieu de.faire remarquer
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à faire descendre l'orgue du haut rang qu'il occupe
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renchérir sur les timbres de ces derniers.
« Quelques-unes de ces inventions sont fort remar-
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testons pas ; mais nous avouons que nous sommes peu
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convenance, de ce caractère, de cette expression qui
doivent être la plus grande beauté de l'art chrétien.
ce Non contents de publier et de faire apprécier les
belles oeuvres de toutes les époques, nous en ferons
connaître encore les auteurs; nous publierons sur leur
vie et sur leurs ouvrages des notices puisées aux meil-
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religieux ; mais lorsqu'un musicien lyrique aura bien
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« Ainsi, non-seulement les compositeurs religieux
et les grands organistes de toutes les époques, mais des
musiciens tels que Haydn, Mozart, Beethoven, Hum-
mel, etc., pourront donner lieu à des études biogra-
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