Titre : L'Ami de l'enfance : journal des salles d'asile
Éditeur : Hachette (Paris)
Date d'édition : 1896-06-15
Contributeur : Cochin, Jean Denis Marie (1789-1841). Éditeur scientifique
Contributeur : Battelle (chef de bureau à l Assistance publique). Éditeur scientifique
Contributeur : Hachette, Louis (1800-1864). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32691160x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 15 juin 1896 15 juin 1896
Description : 1896/06/15 (A15,N18,SER5)-1896/06/30. 1896/06/15 (A15,N18,SER5)-1896/06/30.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5607740j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-2016
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
MÉTHODEFRANÇAISE D'fpîCATION MATERNELLE
qu'on les trouve bien collées, car les moulésAne il j
marchent pas. Leur maison n'est pas comme celle res
du limaçon, l'animal ne peut la transporte!* où t
il veut. C'est aussi sur les rochers; et bien les
collés que l'on trouve les huîtres et tous les pei
coquillages; car aucun coquillage ne marche, ils
-Arrêtez-vous encore. Pourquoi, demanderez- les
vous; les deux enfants étaient-ils allés sur les po
rochers? Est-ce que les coquillages se sauvent qu
quand on veut les prendre?
Et pourquoi avaient-ils retroussé leur panta- cri
Ion? Et pourquoi l'un était-il nu-pieds?. Et pe
pourquoi l'autre avait-il des espadrilles au lieu pli
d'avoir des soulierâ? Avec les souliers on glisse qu
sur les rochers et, si l'on tombe, on peut se faire pe
beaucoup de mal (on tombe aussi quand même m
on a les pieds nus, mais moins souvent).
Mais'il y a des personnes à qui les rochers di
font trop de mal aux pieds. Ces personnes
mettent des espadrilles. ce
Reprenons encore : avec les souliers de cuir sa
on risque de glisser àchaque pas.
Ceux qui ne trouvent pas les rochers trop
durs vont nu-pieds. qi
Ceux qui trouvent les rochers Irop durs le
mettent des espadrilles. • d;
Est-ce que ces deux enfants ne cherchaient
que des coquillages? Peut-être cherchaient-ils
aussi dans les trous des poissons, des crevettes,
des crabes (tâchez de montrer les crevettes, les
crabes, les homards).
Qu'est-il arrivé au petit garçon? Il a glissé ; il
est tombé ; il s'est fait mal, et son camarade l'a
pris dans ses bras pour le porter à sa maman.
Et tous les autres enfants, que font-ils? Us font
des trous dans le sable, ils font des pâtés, ils
font des fours : c'est amusant de jouer dans le
sable, au bord de la mer.
Pour les grands. — La scène ne saurait chan-
ger; les détails et les explications donnés sont i
parfaitement de mise; mais ils pourront voir i
plus encore : 1° le groupe principal; 2° les
groupes accessoires ; 3° une personne isolée vers i
le fond.
\ Le groupe principal est formé par le petit
blessé et le camarade qui le porte.
Le premier groupe accessoire est formé de
six. enfants qui jouent au sable.
Le deuxième est formé d'une mère avec son
petit enfant.
Le troisième est formé de cinq personnes.
Le quatrième, de quatre personnes.
La personne isolée est entre le troisième et
le quatrième groupe.
Les rochers forment comme un demi-çerçle
dont les deux pointes s'avancent dans la mer; on
en voit bien une: celle du fond. C'est un cap.
'Entre les deux pointes du cap, la mer s'étend,
elle remplit l'espace. C'est un golfe, ou une
baie; on dit aussi une crique, quand c'est petit.
Le sable est toujours fin dans les Criques, et
puis les rochers abritent contre le vent; alors
les enfants sont parfaitement à l'aise pour jouer ;
ils sont très heureux, et l'air de la mer leur
fait beaucoup de bien.
Mais il faut faire attention ; d'abord, on peut
tomber dans les rochers ; la preuve, c'est lé
petit garçon que son camarade porte ; ensuite
il y a la màree. Ah! la marée, c'est bien inté-
ressant, bien amusant aussi. _:...-'
C'est que la mer ne resté pas toujours dans
les criques; deux fois par jour, elle s'éloigne
peu à peu, elle s'en va bien loin, bien loin;.
il semble qu'on ne la verra jamais plus,,et alors
les enfants ont une immense place de sable'
pour jouer. C'est alors qu'ils s'en donnent, et.
qu'ils font de belles constructions!
Mais voilà que la mer veut revoir la petite
crique; elle recommence à s'avancer peu apeu,-
peu à peu aussi la grande place de sable dévient
plus petite, les rochers se couvrent d'eau, ceux
qui ne sont pas trop hauts. A ce moment-là les!
petits enfants doivent rester auprès de leurs
mères, car-ils pourraient être noyés.
Quand la mer s'en va, quand elle revient, on
dit que c'est la marée. ,;
Pendant la marée basse, on cherche des
coquillages, on fait des constructions? dans le
sable.
On se baigne pendant la maré»haute.
Résumé : On voit sur cette image des enfants
qui jouent sur la plage. Un d'eux a glissé sur
les rochers. Il est tombé. Son camarade l'a pris.
■ dans ses bras et le porte à sa mère.
PAULINE KERGOMARD.
CALCUL
Notions de calcul.
Le nombre 1% et la douzaine.
I. Numération. — Distribuons à nouveau
nos petits paquets de H bûchettes, ou nos sacs
de cailloux ou nos boîtes de boutons.
Vérifions-en, avant tout, le contenu ; ici, nous
supposons conserver les bûchettes; nous disons ?
donc, après avoir enlevé l'élastique qui va se
placer au petit doigt : 1 bûchette, 2 bûchettes,
3 bûchettes,... jusqu'à M bûchettes.
« Vous avez donc, il bûchettes. Si à ces
11 bûchettes j'en ajoute une nouvelle, il nous
faudra comme pour onze trouver un "mot non-,
veau pour le nouveau nombre ; ici encore nous
pourrions dire sans nous tromper dix-deux,
mais on a préféré dire dpuze, ce qui est plus
vite dit. Disons donc tous : onze et un, douze; '
maintenant je vais passer dansles rangs donner
à chacun de vous une bûchette et, au lieu dé -
médire mercïeh la prenant, vous me direz bien
haut : « Onze et un, douze ».
t Voilà qui est fait. »
II, Le nombre douze estait pair ou impair? :
— « Cherchons combien nous avons de paires
débûchettes dans 12bûchettes;pour cela,faisons? ?
des petits paquets de? 2 bûchettes, et comptons?-?
combien cela fait de paquets : 1,2, 3, 4, 5,.
• 6 paquets. Combien vous reste-il de bûchettes'?
— Pas du tout. — H y a donc juste 6 paires dé;
; bûchettes dans 12 bûchettes. ~
i ; « Comptons-les maintenant comme elles!spnt-
s placées.
qu'on les trouve bien collées, car les moulésAne il j
marchent pas. Leur maison n'est pas comme celle res
du limaçon, l'animal ne peut la transporte!* où t
il veut. C'est aussi sur les rochers; et bien les
collés que l'on trouve les huîtres et tous les pei
coquillages; car aucun coquillage ne marche, ils
-Arrêtez-vous encore. Pourquoi, demanderez- les
vous; les deux enfants étaient-ils allés sur les po
rochers? Est-ce que les coquillages se sauvent qu
quand on veut les prendre?
Et pourquoi avaient-ils retroussé leur panta- cri
Ion? Et pourquoi l'un était-il nu-pieds?. Et pe
pourquoi l'autre avait-il des espadrilles au lieu pli
d'avoir des soulierâ? Avec les souliers on glisse qu
sur les rochers et, si l'on tombe, on peut se faire pe
beaucoup de mal (on tombe aussi quand même m
on a les pieds nus, mais moins souvent).
Mais'il y a des personnes à qui les rochers di
font trop de mal aux pieds. Ces personnes
mettent des espadrilles. ce
Reprenons encore : avec les souliers de cuir sa
on risque de glisser àchaque pas.
Ceux qui ne trouvent pas les rochers trop
durs vont nu-pieds. qi
Ceux qui trouvent les rochers Irop durs le
mettent des espadrilles. • d;
Est-ce que ces deux enfants ne cherchaient
que des coquillages? Peut-être cherchaient-ils
aussi dans les trous des poissons, des crevettes,
des crabes (tâchez de montrer les crevettes, les
crabes, les homards).
Qu'est-il arrivé au petit garçon? Il a glissé ; il
est tombé ; il s'est fait mal, et son camarade l'a
pris dans ses bras pour le porter à sa maman.
Et tous les autres enfants, que font-ils? Us font
des trous dans le sable, ils font des pâtés, ils
font des fours : c'est amusant de jouer dans le
sable, au bord de la mer.
Pour les grands. — La scène ne saurait chan-
ger; les détails et les explications donnés sont i
parfaitement de mise; mais ils pourront voir i
plus encore : 1° le groupe principal; 2° les
groupes accessoires ; 3° une personne isolée vers i
le fond.
\ Le groupe principal est formé par le petit
blessé et le camarade qui le porte.
Le premier groupe accessoire est formé de
six. enfants qui jouent au sable.
Le deuxième est formé d'une mère avec son
petit enfant.
Le troisième est formé de cinq personnes.
Le quatrième, de quatre personnes.
La personne isolée est entre le troisième et
le quatrième groupe.
Les rochers forment comme un demi-çerçle
dont les deux pointes s'avancent dans la mer; on
en voit bien une: celle du fond. C'est un cap.
'Entre les deux pointes du cap, la mer s'étend,
elle remplit l'espace. C'est un golfe, ou une
baie; on dit aussi une crique, quand c'est petit.
Le sable est toujours fin dans les Criques, et
puis les rochers abritent contre le vent; alors
les enfants sont parfaitement à l'aise pour jouer ;
ils sont très heureux, et l'air de la mer leur
fait beaucoup de bien.
Mais il faut faire attention ; d'abord, on peut
tomber dans les rochers ; la preuve, c'est lé
petit garçon que son camarade porte ; ensuite
il y a la màree. Ah! la marée, c'est bien inté-
ressant, bien amusant aussi. _:...-'
C'est que la mer ne resté pas toujours dans
les criques; deux fois par jour, elle s'éloigne
peu à peu, elle s'en va bien loin, bien loin;.
il semble qu'on ne la verra jamais plus,,et alors
les enfants ont une immense place de sable'
pour jouer. C'est alors qu'ils s'en donnent, et.
qu'ils font de belles constructions!
Mais voilà que la mer veut revoir la petite
crique; elle recommence à s'avancer peu apeu,-
peu à peu aussi la grande place de sable dévient
plus petite, les rochers se couvrent d'eau, ceux
qui ne sont pas trop hauts. A ce moment-là les!
petits enfants doivent rester auprès de leurs
mères, car-ils pourraient être noyés.
Quand la mer s'en va, quand elle revient, on
dit que c'est la marée. ,;
Pendant la marée basse, on cherche des
coquillages, on fait des constructions? dans le
sable.
On se baigne pendant la maré»haute.
Résumé : On voit sur cette image des enfants
qui jouent sur la plage. Un d'eux a glissé sur
les rochers. Il est tombé. Son camarade l'a pris.
■ dans ses bras et le porte à sa mère.
PAULINE KERGOMARD.
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Le nombre 1% et la douzaine.
I. Numération. — Distribuons à nouveau
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de cailloux ou nos boîtes de boutons.
Vérifions-en, avant tout, le contenu ; ici, nous
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donc, après avoir enlevé l'élastique qui va se
placer au petit doigt : 1 bûchette, 2 bûchettes,
3 bûchettes,... jusqu'à M bûchettes.
« Vous avez donc, il bûchettes. Si à ces
11 bûchettes j'en ajoute une nouvelle, il nous
faudra comme pour onze trouver un "mot non-,
veau pour le nouveau nombre ; ici encore nous
pourrions dire sans nous tromper dix-deux,
mais on a préféré dire dpuze, ce qui est plus
vite dit. Disons donc tous : onze et un, douze; '
maintenant je vais passer dansles rangs donner
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médire mercïeh la prenant, vous me direz bien
haut : « Onze et un, douze ».
t Voilà qui est fait. »
II, Le nombre douze estait pair ou impair? :
— « Cherchons combien nous avons de paires
débûchettes dans 12bûchettes;pour cela,faisons? ?
des petits paquets de? 2 bûchettes, et comptons?-?
combien cela fait de paquets : 1,2, 3, 4, 5,.
• 6 paquets. Combien vous reste-il de bûchettes'?
— Pas du tout. — H y a donc juste 6 paires dé;
; bûchettes dans 12 bûchettes. ~
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