Titre : L'Ami de l'enfance : journal des salles d'asile
Éditeur : Hachette (Paris)
Date d'édition : 1896-06-01
Contributeur : Cochin, Jean Denis Marie (1789-1841). Éditeur scientifique
Contributeur : Battelle (chef de bureau à l Assistance publique). Éditeur scientifique
Contributeur : Hachette, Louis (1800-1864). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32691160x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4533 Nombre total de vues : 4533
Description : 01 juin 1896 01 juin 1896
Description : 1896/06/01 (A15,N17,SER5)-1896/06/14. 1896/06/01 (A15,N17,SER5)-1896/06/14.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5607739w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-2016
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
"-2të4'
L'AMI DE L'ENFANCE
sont faites d'abord, les lignes verticales se
placent après.
-'Les points complètent ce dessin genre orien-
tal. C'est un noeud fait à l'endroit et maintenu
par un second noeud fait à l'envers qui forme
les points. Ce dessin est rose pâle et vieil or
sur carton blanc, crème ou jaune. Sur carton
bleu ou gris, on remplace le rose par du bleu
moyen. '
C. DEPOULLY.
PARTIE PRATIQUE
LANGUE MATERNELLE
Oe q-u'on. voit sur les images
1
Je parie pour l'échelle.
Les enfants verront une échelle et un petit
garçon à cheval sur le dernier échelon.
Les tout petits diront : « Uùe échelle », « Un
petit garçon sur l'échelle ». Les moyens : « Je
vois une échelle et un petit garçon tout en
haut ». Les plus grands : « Je vois une échelle,
un petit garçon "est à califourchon sur le der-
nier échelon ».
Que fait ce petit garçon?
Les petits": ce II fait comme ça » (et les en-
fants feront le geste). Les moyens et les grands :
« Il cache sa figure avec son bras ».
Pourquoi cache-t-il sa figure avec son bras?
Les petits auront peut-être besoin d'être
aidés; il faudra leur montrer l'eau qui coule,
pour arriver à répondre : « Il a peur de l'eau s,
ou bien : « On le mouille ». Les moyens et les
grands diront sans peine : « C'est parce qu'on lui
verse de l'eau sur là tête ».
Mais, si l'on pouvait se douter du temps qu'il
faut pour en arriver à ces simples constatations
et à ces simples réponses! Le jour même où j'ai
écrit ces lignes, j'ai fait faire moi-même un exer-
cice de lectures d'images dans une école mater-
nelle, et avant que tous m'aient montré l'échelle,
le petit garçon, l'eau qui coule, avant qu'une
dizaine eussent formulé leur réponse, les vingt
minutes étaient écoulées. La maîtresse était na-
vrée; elle aurait woulu que les enfants répon-
dissent aussi vite 'que les recrues répondent à
l'instructeur, tandis que je prenais un plaisir très
vif à suivre le travail intellectuel qu'ils faisaient
pour me rendre compte de lèurs/petitesréfléxions.
« Qui verse cette eau?
— Un petit garçon. '..-'"--"'•'.
— Pourquoi verse-t-il cette eau? t> '
Ici les conjectures sont naturelles à des en-
fants : c'est peut-être pour faire une farce ; c'est
peut-êre pour faire descendre le petit garçon;
c'est peut-être pour se venger d'une taquinerie.
Derrière l'échelle,'il y a une petite fille ; à
côté, il y a un petit garçon. La petite fille est
vue de face ; le petit garçon est vu de dos. La
petite s'éloigne de l'eau qui coule. Le petit gar-
çon étend le bras i et crie : « Veux-tu bien
finir! »
Jusqu'ici, nous avons donc vu quatre enfants :
trois garçons et une fille. Montrez-les, faites
déterminer leur place sur l'image. Le premier,
à droite, est à la fenêtre ; le second est à cali-
fourchon sur l'échelle; le troisième est dans la
cour.
. Que fait celui qui est dans la cour? (Il étend
le bras et crie : s Veux-tù bien finir! »)
Que fait celui qui est sur l'échelle?
(11 cache.sa figure avec son bras pour se ga-
rantir de l'eau.)
Que fait le troisième ?
(Il vide l'eau sur la tête de son camarade.)
Entre la petite fille et le petit garçon il y a un
baquet.
• Derrière le baquet il y;a un arbre. (Montrez
le baquet, montrez l'arbre; montrez aussi les
murs de la maison, les ouvertures des fenêtres.)
II
L'échelle. — C'est une échelle double. On n'ap-
puie pas l'échelle doublé contre la muraille, on
éloigne l'une de l'autre les deux moitiés; l'é-
chelle ainsi ouverte a l'air d'un A.
Chacune des parties de l'échelle se compose
de deux montants et d'échelons. Les montants
sont les morceaux de bois qui vont de haut en
bas; les échelons sont les morceaux de bois qui
vont de gauche à droite. Comptez les échelons :
il y en a huit d'un côté, il y en a autant de
l'autre qué'l'on ne voit pas. (Les enfants aiment
à dessiner l'échelle; demandez-leur d'en faire
une simple à huit échelons, et enseignez-leur à
en faire une double.)
L'échelle est comme un escalier que l'on peut
porter où l'on veut. Ainsi, on monte sur une
échelle pour atteindre les: branches des arbres,
pour atteindre le "haut d'une muraille, d'un
placard.
Ici le petit garçon est monté sur l'échelle
pour atteindre la fenêtre.
Le baquet. — Le baquet est en bois. Le fond
est une large planche de bois taillée en rond.
Les bords sont faits de planchettes étroites
L'AMI DE L'ENFANCE
sont faites d'abord, les lignes verticales se
placent après.
-'Les points complètent ce dessin genre orien-
tal. C'est un noeud fait à l'endroit et maintenu
par un second noeud fait à l'envers qui forme
les points. Ce dessin est rose pâle et vieil or
sur carton blanc, crème ou jaune. Sur carton
bleu ou gris, on remplace le rose par du bleu
moyen. '
C. DEPOULLY.
PARTIE PRATIQUE
LANGUE MATERNELLE
Oe q-u'on. voit sur les images
1
Je parie pour l'échelle.
Les enfants verront une échelle et un petit
garçon à cheval sur le dernier échelon.
Les tout petits diront : « Uùe échelle », « Un
petit garçon sur l'échelle ». Les moyens : « Je
vois une échelle et un petit garçon tout en
haut ». Les plus grands : « Je vois une échelle,
un petit garçon "est à califourchon sur le der-
nier échelon ».
Que fait ce petit garçon?
Les petits": ce II fait comme ça » (et les en-
fants feront le geste). Les moyens et les grands :
« Il cache sa figure avec son bras ».
Pourquoi cache-t-il sa figure avec son bras?
Les petits auront peut-être besoin d'être
aidés; il faudra leur montrer l'eau qui coule,
pour arriver à répondre : « Il a peur de l'eau s,
ou bien : « On le mouille ». Les moyens et les
grands diront sans peine : « C'est parce qu'on lui
verse de l'eau sur là tête ».
Mais, si l'on pouvait se douter du temps qu'il
faut pour en arriver à ces simples constatations
et à ces simples réponses! Le jour même où j'ai
écrit ces lignes, j'ai fait faire moi-même un exer-
cice de lectures d'images dans une école mater-
nelle, et avant que tous m'aient montré l'échelle,
le petit garçon, l'eau qui coule, avant qu'une
dizaine eussent formulé leur réponse, les vingt
minutes étaient écoulées. La maîtresse était na-
vrée; elle aurait woulu que les enfants répon-
dissent aussi vite 'que les recrues répondent à
l'instructeur, tandis que je prenais un plaisir très
vif à suivre le travail intellectuel qu'ils faisaient
pour me rendre compte de lèurs/petitesréfléxions.
« Qui verse cette eau?
— Un petit garçon. '..-'"--"'•'.
— Pourquoi verse-t-il cette eau? t> '
Ici les conjectures sont naturelles à des en-
fants : c'est peut-être pour faire une farce ; c'est
peut-êre pour faire descendre le petit garçon;
c'est peut-être pour se venger d'une taquinerie.
Derrière l'échelle,'il y a une petite fille ; à
côté, il y a un petit garçon. La petite fille est
vue de face ; le petit garçon est vu de dos. La
petite s'éloigne de l'eau qui coule. Le petit gar-
çon étend le bras i et crie : « Veux-tu bien
finir! »
Jusqu'ici, nous avons donc vu quatre enfants :
trois garçons et une fille. Montrez-les, faites
déterminer leur place sur l'image. Le premier,
à droite, est à la fenêtre ; le second est à cali-
fourchon sur l'échelle; le troisième est dans la
cour.
. Que fait celui qui est dans la cour? (Il étend
le bras et crie : s Veux-tù bien finir! »)
Que fait celui qui est sur l'échelle?
(11 cache.sa figure avec son bras pour se ga-
rantir de l'eau.)
Que fait le troisième ?
(Il vide l'eau sur la tête de son camarade.)
Entre la petite fille et le petit garçon il y a un
baquet.
• Derrière le baquet il y;a un arbre. (Montrez
le baquet, montrez l'arbre; montrez aussi les
murs de la maison, les ouvertures des fenêtres.)
II
L'échelle. — C'est une échelle double. On n'ap-
puie pas l'échelle doublé contre la muraille, on
éloigne l'une de l'autre les deux moitiés; l'é-
chelle ainsi ouverte a l'air d'un A.
Chacune des parties de l'échelle se compose
de deux montants et d'échelons. Les montants
sont les morceaux de bois qui vont de haut en
bas; les échelons sont les morceaux de bois qui
vont de gauche à droite. Comptez les échelons :
il y en a huit d'un côté, il y en a autant de
l'autre qué'l'on ne voit pas. (Les enfants aiment
à dessiner l'échelle; demandez-leur d'en faire
une simple à huit échelons, et enseignez-leur à
en faire une double.)
L'échelle est comme un escalier que l'on peut
porter où l'on veut. Ainsi, on monte sur une
échelle pour atteindre les: branches des arbres,
pour atteindre le "haut d'une muraille, d'un
placard.
Ici le petit garçon est monté sur l'échelle
pour atteindre la fenêtre.
Le baquet. — Le baquet est en bois. Le fond
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