Titre : Le Tintamarre : journal de littérature, de musique, de mode et d'industrie, paraissant le dimanche / directeur : Commerson
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1881-11-20
Contributeur : Commerson (1802-1879). Directeur de publication
Contributeur : Bienvenu, Léon (1835-1910). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32877684p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 21580 Nombre total de vues : 21580
Description : 20 novembre 1881 20 novembre 1881
Description : 1881/11/20 (A40). 1881/11/20 (A40).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5598658f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, FOL-Z-23
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
Quarantième Année
TRENTE-CINQ CENTIMES
Départements : quarante centimes
Dimanche 20 Novembre 1881
AVIS AUX FRANÇAIS ÉCONOMES
Les Français qui n'aiment pas gaspiller leurs gros sous
— attention, messieurs d'Orléans ' — feront bien de ne
pas changer trop souvent de ministères.
On voit s'élargir les cabinets à chaque nouvelle combi-
naison, et c'est ce qui nous effraye.
Jadis, huit ministres suffisaient à notre consommation.
On nous en a offert neuf un beau mastin ; puis on en a
ajouté un dixième, avec dix sous-secrétaires d'Etat. Au-
jourd'hui, M. Gambetta a formé un « grand ministère »
qui se compose de douze ministres, lesquels ont besoin
de douze sous-secrétaires pour porter leur portefeuille.
Si cela continue, en 1893 le ministère comprendra un
millier de déparlements, savoir :
Les douze actuels ;
Puis :
Le ministère de la cordonnerie; celui des petites voi-
tures, celui de la police, celui de la vidange (avec M. Cons-
tans comme titulaire), celui de la prostitution, celui des
inondations, celui de la sécheresse, celui de la presse,
etc., etc.
Et chaque ministre aura, pour l'aider à ne rien faire :
un secrétaire, un sous-secrétaire, un huissier, un valet
de chambre et un concierge (trois dignités créées), le tout
d'Etat.
Si bien que nous en arriverons à regretter d'avoir ren-
versé l'empire, la liste civile de la famille impériale re-
venant encore à quelques; millions de moins que celle de
nos ministres...
A. PAULON.
difficiles. En voici un qui, je l'espère, ne manquera pas
d'intéresser nos lecleurs :
« Etant donnée la composition du grrrand ministère,
déterminer sa taille. »
Ne cherchez pas davantage ; c'est simple comme un
abonné de la Patrie; suivez bien mon raisonnement :
Les ministres sont au nombre de 12 ; chacun d'eux a
2 jrieds 4 ])ouces; on aura :'
12 x 2 = 24 pieds.
12 x 4 = 48 pouces = 4 pieds.
Total.... 28 pieds.
Le grand ministère a donc 28 pieds, ce qui est extraor-
dinaire pour 12 hommes, si grands qu'ils soient; mais
la démonstration est rigoureusement mathématique.
c. n. v. n.
RAOUL FAUVEL
Aux VIEILLES -FILLES
PROBLEME TINTAMARRESQUE
Les lauriers du petit prodige Jacques Inaudi m'empê-
chaient de dormir; j'ai tenu à prouver que les rédacteurs
du Tintamarre étaient capables, eux aussi, de résoudre à
l'occasion les problèmes les plus originaux et les plus
A vous, dont Cupidon|barbare
Laissa se flétrir les attraits
Sans qu'un mari (cet oiseau rare
Après lequel vous soupirez !)
Vous ait, tout de blanc reve'-lues,
Conduites au pied de l'autel ;
A vous, vieilles filles barbues,
Aux chevelures poivre et sel;
A vous, pucelles dédaignées,
Ces vers, par lesquels j'ai l'espoir
Que vos figures renfrognées
Se rasséréneront ce soir ! —
Vous savez tout de l'existence
Maintenant, n'est-ce pas, chers coeurs ?
Or, que vous dit l'expérience?...
Que les hommes sont des trompeurs !
Que leur bel amour s'évapore
Au moindre caprice du vent,
Comme le brouillard de l'aurore
Aux rayons du soleil levant.
Vous connaissez bien des ménages ;
En savez-Arous un seul d'heureux?...
Partout les maris sont volages,
Jaloux et parcimonieux.
Et les pauvres femmes, esclaves,
Ne peuvent pas l'aire un pas sans
Se cogner contre les entraves
Dont les entourent leurs tyrans ! —
Tandis que vous, ô damoiselles !
Vous avez votre liberté,
Et vous pouvez jouer des ailes
Sans crainte de l'autorité-!
Vous pouvez traiter d'héroïne
Louise Michel ! Vous pouvez
Admirer Auclerc (llubertine),
Sans vous voir rire sous le nez !
Et, quant aux besoins de tendresse
Qu'ont tous les êtres ici-bas,
Vous pouvez aller à confesse '
Elever des chiens ou des chats!... —
Ne regrettez donc pas, ô femmes !
De n'avoir point trouvé d'époux ;
Car les hommes sont des infâmes !
Et vous êtes des anges, vous !
A l'église brûlez des cierges,
Et rengainez vos gros soupirs.
Qu'il vous suffise d'être vierges;
N'enviez jamais les martyrs !
FARFADET.
Feuilleton du TIU^TQAQMQA%%E
PRÉCIS TINTAMARRESQUE
D'HISTOIRE ROMAINE
NERON
An de J.-C. LIV
Suite
Lorsqu'il fut proclamé empereur, Galba était déjà
vieux et gâteux. Peut-être, cependant, eût-il pu se main-
tenir au pouvoir pendant quelque temps sans son avarice
sordide, qui lui joua, dès le début de son règne, un très
mauvais tour en indisposant contre lui les soldats.
Il était d'usage à Rome que les empereurs — surtout
les neufs — fissent à l'armée de fortes libéralités sur leur
cassette particulière, quittes pour eux à se rattraper en-
suite sur le budget public.
Cela s'appelait : le donalivum.
Tous les candidats empereurs étaient au courant de
cette habitude, comme l'on sait de nos jours qu'il faut
donner de forts pourboires aux domestiques de ceux de
ses amis que l'on fait cocus.
Aucun usurpateur n'avait jamais commis la mala-
dresse insigne de refuser ce denier à Dieu aux loyales
épées du temps qui servaient alors — comme le sabre de
M. Prudhomme — à défendre les constitutions, et au be-
soin à les violer.
Galba la fit, cette boulette.
Ce vieux grigou était tellement crasseux qu'il laissait
brûler sa bougie toute la journée pour ne pas user une
allumette le soir.
Quand les notables représentants de l'armée vinrent
lui souhaiter la bienvenue et se mettre à sa disposition,
il les reçut assez poliment, — sans toutefois leur offrir à
se rafraîchir.
Mais, aux premiers mots que ceux-ci risquèrent tou-
chant ïe fameux donativum, il se leva furieux, et ré-
pondit qu'il ne donnait rien du tout.
L'histoire raconte même que, voulant colorer sa pin-
grerie d'un ton de grandeur stoïque, il ajouta :
« Un entyereur choisit ses soldats et ne les achète point. »
[Sic.)
Le chef des loyales épées se retira, vexé de cet accueil,
et ne put réprimer ce cri du coeur quand il fut sur le
carré :
— Va donc... hé !... pané !... as pas peur... on t'en f...
pour ton argent !...
Effectivement, Galba ne tarda pas à en avoir pour son
argent.
Habitués aux prodigalités de Néron et de ses prédéces-
seurs, les soldats— et même les citoyens—furent bientôt
mécontents de la ladrerie de Galba, qui ne donnait au-
cune fête, ne faisait aucun cadeau et allait au marché
lui-même.
On résolut de le renverser.
Un nommé Othon se mil à la tête du complot, ne liarda
pas avec, les « loyales épées » que Galba avait indispo-
sées par sa pignouferie.
Et Galba, massacré après trois mois de règne, put voir
ce qu'il en coûte de lésiner sur le foin qu'il faut mettre
dans certaines bottes à l'écuyère.
Quand Galba sentit qu'il allait mourir, son dernier
TRENTE-CINQ CENTIMES
Départements : quarante centimes
Dimanche 20 Novembre 1881
AVIS AUX FRANÇAIS ÉCONOMES
Les Français qui n'aiment pas gaspiller leurs gros sous
— attention, messieurs d'Orléans ' — feront bien de ne
pas changer trop souvent de ministères.
On voit s'élargir les cabinets à chaque nouvelle combi-
naison, et c'est ce qui nous effraye.
Jadis, huit ministres suffisaient à notre consommation.
On nous en a offert neuf un beau mastin ; puis on en a
ajouté un dixième, avec dix sous-secrétaires d'Etat. Au-
jourd'hui, M. Gambetta a formé un « grand ministère »
qui se compose de douze ministres, lesquels ont besoin
de douze sous-secrétaires pour porter leur portefeuille.
Si cela continue, en 1893 le ministère comprendra un
millier de déparlements, savoir :
Les douze actuels ;
Puis :
Le ministère de la cordonnerie; celui des petites voi-
tures, celui de la police, celui de la vidange (avec M. Cons-
tans comme titulaire), celui de la prostitution, celui des
inondations, celui de la sécheresse, celui de la presse,
etc., etc.
Et chaque ministre aura, pour l'aider à ne rien faire :
un secrétaire, un sous-secrétaire, un huissier, un valet
de chambre et un concierge (trois dignités créées), le tout
d'Etat.
Si bien que nous en arriverons à regretter d'avoir ren-
versé l'empire, la liste civile de la famille impériale re-
venant encore à quelques; millions de moins que celle de
nos ministres...
A. PAULON.
difficiles. En voici un qui, je l'espère, ne manquera pas
d'intéresser nos lecleurs :
« Etant donnée la composition du grrrand ministère,
déterminer sa taille. »
Ne cherchez pas davantage ; c'est simple comme un
abonné de la Patrie; suivez bien mon raisonnement :
Les ministres sont au nombre de 12 ; chacun d'eux a
2 jrieds 4 ])ouces; on aura :'
12 x 2 = 24 pieds.
12 x 4 = 48 pouces = 4 pieds.
Total.... 28 pieds.
Le grand ministère a donc 28 pieds, ce qui est extraor-
dinaire pour 12 hommes, si grands qu'ils soient; mais
la démonstration est rigoureusement mathématique.
c. n. v. n.
RAOUL FAUVEL
Aux VIEILLES -FILLES
PROBLEME TINTAMARRESQUE
Les lauriers du petit prodige Jacques Inaudi m'empê-
chaient de dormir; j'ai tenu à prouver que les rédacteurs
du Tintamarre étaient capables, eux aussi, de résoudre à
l'occasion les problèmes les plus originaux et les plus
A vous, dont Cupidon|barbare
Laissa se flétrir les attraits
Sans qu'un mari (cet oiseau rare
Après lequel vous soupirez !)
Vous ait, tout de blanc reve'-lues,
Conduites au pied de l'autel ;
A vous, vieilles filles barbues,
Aux chevelures poivre et sel;
A vous, pucelles dédaignées,
Ces vers, par lesquels j'ai l'espoir
Que vos figures renfrognées
Se rasséréneront ce soir ! —
Vous savez tout de l'existence
Maintenant, n'est-ce pas, chers coeurs ?
Or, que vous dit l'expérience?...
Que les hommes sont des trompeurs !
Que leur bel amour s'évapore
Au moindre caprice du vent,
Comme le brouillard de l'aurore
Aux rayons du soleil levant.
Vous connaissez bien des ménages ;
En savez-Arous un seul d'heureux?...
Partout les maris sont volages,
Jaloux et parcimonieux.
Et les pauvres femmes, esclaves,
Ne peuvent pas l'aire un pas sans
Se cogner contre les entraves
Dont les entourent leurs tyrans ! —
Tandis que vous, ô damoiselles !
Vous avez votre liberté,
Et vous pouvez jouer des ailes
Sans crainte de l'autorité-!
Vous pouvez traiter d'héroïne
Louise Michel ! Vous pouvez
Admirer Auclerc (llubertine),
Sans vous voir rire sous le nez !
Et, quant aux besoins de tendresse
Qu'ont tous les êtres ici-bas,
Vous pouvez aller à confesse '
Elever des chiens ou des chats!... —
Ne regrettez donc pas, ô femmes !
De n'avoir point trouvé d'époux ;
Car les hommes sont des infâmes !
Et vous êtes des anges, vous !
A l'église brûlez des cierges,
Et rengainez vos gros soupirs.
Qu'il vous suffise d'être vierges;
N'enviez jamais les martyrs !
FARFADET.
Feuilleton du TIU^TQAQMQA%%E
PRÉCIS TINTAMARRESQUE
D'HISTOIRE ROMAINE
NERON
An de J.-C. LIV
Suite
Lorsqu'il fut proclamé empereur, Galba était déjà
vieux et gâteux. Peut-être, cependant, eût-il pu se main-
tenir au pouvoir pendant quelque temps sans son avarice
sordide, qui lui joua, dès le début de son règne, un très
mauvais tour en indisposant contre lui les soldats.
Il était d'usage à Rome que les empereurs — surtout
les neufs — fissent à l'armée de fortes libéralités sur leur
cassette particulière, quittes pour eux à se rattraper en-
suite sur le budget public.
Cela s'appelait : le donalivum.
Tous les candidats empereurs étaient au courant de
cette habitude, comme l'on sait de nos jours qu'il faut
donner de forts pourboires aux domestiques de ceux de
ses amis que l'on fait cocus.
Aucun usurpateur n'avait jamais commis la mala-
dresse insigne de refuser ce denier à Dieu aux loyales
épées du temps qui servaient alors — comme le sabre de
M. Prudhomme — à défendre les constitutions, et au be-
soin à les violer.
Galba la fit, cette boulette.
Ce vieux grigou était tellement crasseux qu'il laissait
brûler sa bougie toute la journée pour ne pas user une
allumette le soir.
Quand les notables représentants de l'armée vinrent
lui souhaiter la bienvenue et se mettre à sa disposition,
il les reçut assez poliment, — sans toutefois leur offrir à
se rafraîchir.
Mais, aux premiers mots que ceux-ci risquèrent tou-
chant ïe fameux donativum, il se leva furieux, et ré-
pondit qu'il ne donnait rien du tout.
L'histoire raconte même que, voulant colorer sa pin-
grerie d'un ton de grandeur stoïque, il ajouta :
« Un entyereur choisit ses soldats et ne les achète point. »
[Sic.)
Le chef des loyales épées se retira, vexé de cet accueil,
et ne put réprimer ce cri du coeur quand il fut sur le
carré :
— Va donc... hé !... pané !... as pas peur... on t'en f...
pour ton argent !...
Effectivement, Galba ne tarda pas à en avoir pour son
argent.
Habitués aux prodigalités de Néron et de ses prédéces-
seurs, les soldats— et même les citoyens—furent bientôt
mécontents de la ladrerie de Galba, qui ne donnait au-
cune fête, ne faisait aucun cadeau et allait au marché
lui-même.
On résolut de le renverser.
Un nommé Othon se mil à la tête du complot, ne liarda
pas avec, les « loyales épées » que Galba avait indispo-
sées par sa pignouferie.
Et Galba, massacré après trois mois de règne, put voir
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