Titre : Le Matin : derniers télégrammes de la nuit
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1898-07-03
Contributeur : Edwards, Alfred (1856-1914). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
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Description : 03 juillet 1898 03 juillet 1898
Description : 1898/07/03. 1898/07/03.
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/04/2008
Paris, 3 Juillet 1S98
'LE' MATIN
a
AU PARQUET
Paris, 2 juillet. Nous avons procédé,
aujourd'hui, à la liquidation des valeurs, qui
s'est passée très facilement,avec,cependant,
des reports un peu plus élevés que l'on
n'avait cru tout d'abord. Il est vrai que, d'un
côté, beaucoup de reporteurs ont dû conser-
ver des disponibilités plus importantes que
de coutume, en vue des coupons au 1er juillet
qu'ils ont à payer et qui vont, d'ici quelques
jours, lancer dans la circulation de nouvelles
et importantes sommes. D'autre part, on
s'est trouvé en présence de ce fait, a savoir
que tous les reports sont maintenant dans
l'obligation de venir sur le marché et que
l'on a pu vouloir, de certains côtés, profiter
de cette circonstance. Toutefois la Bourse
n'a pris que peu garde à ce qui se passait,
et, comme hier, elle a beaucoup travaillé et
fait de nouveau de la hausse sur nombre
de valeurs.
Le perpétuera passé de 102 à
103 05. Le comptant est un peu lourd, à
102 80. Rente 106 85 à terme, en
recul de 10 centimes. Au comptant, elle
'.s'échange à 106 60. 3 0/0 amortissable, 101 60
4 terme et 101 30 au comptapt.
L'Italiea a fait 13 et 17 centimes de report.
Il reste à 94 60 au 15 contre ;l4 50 hier.
Forids russes très fermes. Le 1891-
1894 passe de 97 10, à terme, à 97 581/2 et
.de 97 30, au comptant, à 97 70; 3 0/01896,
97 45 au comptant, gagnant 35 centimes, et
.97 35 à terme, en avance de 321/2 centi-
mes. Roumain 4 0/0 amorlissable 1898, j
93 25. Il convient de rappeler que, dans un
.espace de neuf années, les revenus publics
de la Roumanie ont passé de 161 à 208 mil-
lions, soit un accroissement 'de 29 50 0/0, et
que, pendant cette même 'période, les,ex-
portations annuelles moyennes de céréales
ont augmenté de
Le Brésil 4 0/0 1889 est calme à 52 50 au
.comptant contre 52 60 et à à terme
(report 9 et 11 centimes) contre 53 10. Rente
extérieure espagnole, 33 85 au 15, avec un
report de 7 et 8 centimes, contre 34 en li-
quidation hier. Séries ottomanes, très de-
mandées,surtout au comptant. Sur les deux
marchés de comptant et de terme, la série
B cote 47 30 et la série C, 26 90, et
,la. D, et 80.
Les sociétés de crédit sont très fermes,
mais sans changements notables, sauf le
Foncier, qui monte de :68U à 697. Chemins
français, actifs au comptant. L'Ouest pro-
gresse de 17 fr. 50, à 1,230; l'Est, de 17 fr.,
à 1,100; le Midi et TOrléans, de 3 francs, à
et à 1,885 le Nordrde2 francs, à 2,199.
Lyon, 1,945, comme hier..
Le Suez, avec un report de 6 fr. 50 et de
7 francs, s'inscrit, au 15, à 3,725 contre 3,708
hier en liquidation. Sur le Rio-Tinto, de
gros engagements s'effectuent. On cote sur
ce titre 1 fr. 25 et 1 fr. 75 de report, et on
clôture à 675 contre 670. Wagons-Lits, très
recherchés, à765 à terme et à 767 au "comp-
tant. Les recettes due cette- entréprise accu-
sent une augmentation continuelle.
EN BANQUE
Paris, 2 juillet. La bonne journée d'hier
a eu un lendemain. On a travaillé encore, et
même travaillé beaucoup. D'où, sur presque
tout, une tenue excellente.
Le, Brésil 5 0/0 clôture à 60 7/16 on l'a re-
porté à, 5/16 de report, puis au pair. Argen-
tin 4 0/0 Récessions, 57 5/8 contre 57 1/4;
report, 1/4 et 3/16. Minas Gernes, en hausse de
1 franc, à
Les Chemins ottomans sont animés il. 110,
Tharsis, en avance de' 6 fç. 50, à 169 Cape Cop-
per, calme, mais soutenu il. 12050; Alpines.de-
mandées par Vienne et clôturant à ta2 50, ga-
gnant.3 3 fr. 50; De Beers, en nouvelle plus-va-
lue en avance de 5 fr. 50, après 711 au
plus haut;
Sur les mines d'or, on s'anime de plus en
plus. La Langlaagto gagne 7 fr. 75, à 85; 'la
Goldfields et la • Darban Roodepoort Deep,
fr. 50, à 122 et à 135 50 l'East Rand, 6 francs,
à 135 50 la Ghartered, 5 francs, a 60 la Sim-
mer and Jaok, 3 fr. 25, à 10150; la Kleinfon-
tein, 3 francs, à 72; la Robinson et la ftelden-
huis, 2 francs, à 221 et à 15150; Randfontein et
Sheba, 1 fr. 25 mieux, il. 37 50 et il 47.
Londres, 2 juillet. Par fil spécial.
Contrairement a ce qui se passe d ordinaire,
les affaires ont été aujourd'hui, bien que sa-
medi, très actives, et le marché est de nouveau
en hausse. Pourtant on ne reste pas tout à
fait aux plus hauts cours pratiqués.
La Rand Mines monte de 3/4, il. 307/8. après
avoir même fait 31. On parle do l'introduction
de cette valeur sur le marché libre de Paris.
Do Beers, en hausse de 9/16; Durban
Deep, en plus-value de 1/4, comme l'East Rand,
la Goldlields, la Robinson Gold, la Ferreira' et
la Roodepoort Deep 3/16 d'avance sur la
Transyaal Gold, la Goldficids Deep et la
Knighls:
Nombre de valeurs progressent ou de 1/8,
8/32 ou 1/16. Il faut se Dorner à en citer quel-
BULLETIN COMMERCIAL
DU-2 JUILLET
de consommation. La vente est limitée à quelques lois, de
marques quo l'on obtient difficilement avec i.5 de prime. corbeil, 62
francs. ̃
Farines 12 marques. Le. marche est assez animi à l'ouverture de la
Bourse, et les cours dénotent une avance de 80 centimes à 1 franc pour le cou-
tant et le prochain et de 40 centimes pour lo livrable. Après la cote, lo ton
devient plus faible; puis on se raffermit pour finir, néanmoins, avec une dépré-
ciation sur l'ouverture do 10 centimes. sur le courant et de 25 centimes sur le
prochain. Par contre, les autres mois se maintiennent aux environs des prix
au début, plutôt offerts.
Les Bourses américaines sont formées cause des fêtes do l'Indépendance.
Après Bourse, on est calme aux cours suivants courant 54 25, août 51 40,
septembre-octobre 47 50, 4 derniers 47 10, 4 de novembre 46 45.
La circulation est nulle. Il est sorti sacs du stock.
Somme toute, le marché dénote sur la vieille une reprise do 65 à 75 centimes
pour le courant et le prochain et de 25 centimes pour le livrable. Cette fer-
meté a été motivée par de nouvelles averses signalées un peu partout, et no-
tamment dans la région du Nord; par la hausse do l'Amérique d'où les nou-
velles sur la récolte sont moins favorables puisque les estimations se rappro-
chent maintenant do 600 millions de bushels.ifïdors qu'il y a un mois on parlait
d'un rendement probable devant dépasser 750 millions. La baisse de ces jours
derniers est toujours inexplicable pour un grand nombre. On ne doit baisser
que lorsqu'il y a abondance de marchandise si l'on en croit la loi de l'offre et
do ta demande; or la marchandise est loin d'être abondante en ce moment
puisque la meunerie elle-même vient s'alimenter sur le marclié des 12 marques
en payant une prime importante pour le disponible immédiat. C'est dans cet
Ordre d'idées qu'on a fait aujourd'hui du disponible i 55 25 et à 55 ÏQ, prix au-
quel il reste vendeurs pour un millier de sacs.
Tout cela s'explique difficilement ou, du moins, on no peut pas se l'expliquer.
Le rétablissement du droit de douane ou, plutôt, la fermeture des bureaux
de douane jeudi, sept heures, soulève de nombreuses contestations, car cer-
tains négociants animent que le juillet ne commençait que le vendredi Il
AVOINES SEIGLES^ BLÉS DOUZE-MARQUES SPIRITUEUX HUILE DE LIN HUILE DE COLZA SUCRES
Précédeui 1 heure 3 heures Précédent 1 heure 3 heures Précédent 1 heure 3 heures Précédent 1 heure 3 heures Précédent 1 heure 3 heures Précèdent 1 heure l- 3 heures Précédent 1 heure 3 heure» Précédent jour
Courant.. 2175 16 25 16 25 .23 95 24.. 2S30 2460 •• 53 20 5325Î545Û 5445 54 S5 54 35 Courant 49 50 49 25 49 50*49 50 39 50 40 5' 25 Courant 3D 12 et 25 ->5
juili
,'FEUILLETON DU « MATIN a
DU 3 JUILLET 189S
SONJ-MS
SEPTIÈME PÀRTIE
L'ÉVASION
LES DÉBUTS DE REICHSTADT
(Suite.)
Il détacha'de son bras la main d'Hermine
pour se diriger vers un groupe voisin, et la
Jeune fille était encore consternée de ce
qu'elle venait d'entendre lorsque Mlle
Flore de Virbna, qui la cherchait, l'em-
mena gaiement, pour aller voir les dan-
seurs ».
Après s'être un instant concentrée sur un
seul personnage, l'attention des invités de
lord Cowley s'était de nouveau divisée,
éparpillée, pour ainsi dire, et les conversa-
tions particulières avaient repris de tous
côtés. L'archiduchesse Sophie, que la poli-
tique troublait peu et qui avait pour les
,siens une affection sans arrière-pensée, dit
à Reichstadt, quand il se retrouva près
d'elle
Je vous fais mon compliment, Fran-
çois! Vous me permettrez, n'est-ce pas? de
Jouer le rôle d'une tante très âgée et de
fous dire que votre début a été, pariait?
Mais, avouez-le, vous avez bien été tout de.
'même un peu troublée un peu ému en
ques-unes Àngelo, Ghartered, City, GeKlen-
huis, Jumpers, Langlaagte, Randfontein, Vil-
lage, New Primrose. etc.
Au dernier moment, le marché est très
ferme
Or en barres, 77 9 3/4.
Piastre,
DIVERS AU COMPTANT
La semaine finit dans de très bonnes conditions,
bien qu'un petit tassement se soit produit sur de ra-
res valeurs, tassement dont il n'y a pas lieu d'être
surpris après l'avance de ces derniers jours.
La Huta Bankowa revient de 4.515 ù 4,490; Usines
de Briansk, 1,275, en recul do 17 fr. 50. Par contre,
Altaï dù Sud, en avance de 17 fr. 50, a 540; Donetz,
1,015, gagnant 15 francs; Doubowaïa-Balka, 1,590, en
bénéfice de 20 francs.
Le liant Volga et la Volga-Vichera progressent de
2 fr. 50, a 632 50 et h 5;2 50; Sud russe (soude), en
hausse de 25 francs, à 910; Omnium russe, ferme,
li 636.
L'action Monaco passe de 50 il 3,975; Vieille-
Montagne, calme, à 664; Plaques Lumière, 1,570, en
plus-value de 20 francs; Biscuits Olibet, recherchés
entre 143 et 145; Chaussures françaises, en avance,
à 156
INFORMATIONS FINANCIÈRES
JLa-kituation monétaire Londres. Ar-
gent-métal, pence roupies, 1 sh. 3 21/32
I.enco escompte hors banque, 1 1/10 0/0.
Mouvements d'or à la Banque d'Angleterre
entrées, nulles; sorties, 102,000 liv. st. d'or
allemand (vendu), 10,000 Jiv. st. à destination
Compagnie internation ale des Wagons-
üts et des grands express européen s;
voicf l'état comparatif des recettes nettes des
voitures de la Compagnie internationale des
wagons-lits
Du 1" janvier au 10 juin 189&, 4,345,040 francs
1 .contre 3,652,761 francs pendant la période
j correspondante de 1897. Recettes .du 11 au 20
juin 1898, 214,118 francs contre 208,5i8 francs
en 1897, soit une augmentation de 697,849 francs
sur l'année dernière.
ftTRftSsPftRIS
Similitude de noms.
Nous avons relaté, hier, le suicide d'un
jeune homme de vingt-deux ans, place
Saint-Georges.
Une sinulitude.de noms a pu faire croire
que l.e-désespéré appartenait à la famille de
l'honorable maire du neuvième arrondisse-
ment. Il n'en est rien.
Le défunt, Albert C. était le fils d'un
courtier en diamants très connu dans le
monde des lapidaires.
Vols dans une église.
Depuis deux jours, des vols sont commis,
à l'église Notré-Dame-des-Victoires, au pré-
judice des fidèles, au moment précis oû ils
se rendent à la sainte table. Une surveil-
lance spéciale sera établie à partir d'au-
jourd'hui dans le sanctuaire de la place des
Petits-Pères afin de prévenir le retour des
faits délictueux, que nous venons de-si-
gnaler»
Antiquaires, prenez garde à vous
Un individu se présentait, hier, chez M.
Seligmann, le marchand d'antiquités de la
place Vendôme, et demandait à acheter des
meublés 'anciens.
Pendant que l'employé l'accompagnait,
l'inconnu parvenait à s'emparer d'une mi-
niature ancienne estimée francs et dis-
paraissait.
Le même individu avait perpétré un vol
semblable, dans la matinée, rue du Fau-
bourg-Saint-Honoré.
Le crime de Saint-Maurice.
M. le juge d'instruction Bertulus s'occupe
de reconstituer l'emploi du temps de Peu*
gnez à partir de l'instant où il quitta la
maison du crime jusqu'au moment où il fut
arrêté.
Vendredi, l'assassin de Mme Bertrand et
du petit Dhaut. était conduit à Saint-Mau-
rice; hier, les"agents l'ont accompagné bou-
levard de Port-Royal jusqu'au magasin où
il a acheté les fameux souliers jaunes et le
chapeau de paille à ruban printanier qu'il
a promenés de fête en fête pendant trois
jours.
L'accident du gardien de la paix.
Les bicyclistes occasionnent parfois des
accidents, mais il leur arrive aussi d'être
écrasés de temps en temps. C'est ce que M.
Prud'homme appelle le juste retour des
choses d'ici-bas ».
Le gardien Prélot, du douzième arrondis-
sement, suivait, hier matin, le cours la
minuit et non la veille à sept heures du soir. On s'attend de ce fait a de nom-
breux procès. Plusieurs navires arrivés en rade à Marseille ont vu refuser
leurs chargements. A Dunkerque, deux vapeurs, qui n'ont pu entrer dans le
port à de la marée dans tes délais fixes par l'administration, se sont vu
refuser la franchise bien qu'arrivés à huit heures du soir.
Dans ses appréciations hebdomadaires, M. Dornbusch est d'avis que le mar-
ché continue il fléchir sans se rendre apparemment compte que le niveau des
prix-s'abaisse Il un niveau' qui eut semblé impossible il y a deux mois. On
trouve rarement dans les annales du commerce une baisse si rapide depuis les
plus hauts prix. D'abord, la retraite s'est effectuée avec un semblant d'ordre et
l'on n'éprouvait pas trop d'appréhensions, car on croyait que le mouvement
serait enrayé et qu'un fait quelconque ramènerait la conliance; mais la retraite
a, malheureusement, bientôt dégénéré- en déroute et les détenteurs, anxieux
sinon effrayes, se sont montres désireux de réaliser avant qu'il no fût trop tard.
Pondant le mois dernier seulement, la dépréciation a été de 12 il 15 sh. par
Dans sa revue de la semaine, M. Beerbohm dit que la Franco a maintenant
importe suffisammeut pour ses besoins jusqu'à ce que la prochaine récolte de-
vienne disponible, de sorte que l'on peut tenir pour certain que le marché per-
dra le support de la demande française pour une période non déterminée, à
moins que la future récolte. dont la rentrée s'effectuera d'ici il quelques semai-
nes, no soit sérieusement entravée par le temps. Le rendement de cette récolte
est naturellement encore incertain, mais on est suftisamment renseigné sur la
surface ensemencée et sur la condition actuelle pour admettre que ja Franco
sera indépendante de l'étranger pendant la prochaine campagne, ainsi quo cela
a été le cas dans les années 1894, 1895 et 189li. Les effets du rétablissement de la
taxe sur les blés doivent être suivis avec' attention; d'abord, il va rejeter sur le
marché anglais une plus grande proportion des quantités ifottantes à ordres,
ainsi qu'une plus grande quantité des blés russes encore disponibles, parce quo
l'Italie, suivant l'exemple de la France, en supprimant puis en rétablissant les
droits, a acheté dans ces deux derniers mois ce qui eût demandé, dans des cir-
constances ordinaires, au moins six mois d'achats avec des effets moins désas-
vous trouvant pour la première fois au mi:
lieu d'une aussi nombreuse assemblée?.
Qu'est-ce qui vous a le plus frappé?
Quatre mots, ma chère tante, répon-
dit-il, quatre mots entendus au passage, ou,
plutôt, le même mot en quatre langues.
Lequel?'
J'ai entendu des Anglais dire yes, et
j'en demande pardon à nos hôtes, mais j'ai
trouvé cela désagréable et revêche. J'ai en-
tendu le ia sonore, qui laisse à nos Alle-
mands la bouche ouverte comme si rien
n'était achevé. Paientendu le si volontaire
et obstiné des envoyés du Piémont. Je viens
d'entendre enfln le oui français, qui est
clair et loyal, qui sonne bien, qui promet et
"qui tient.
L'archiduchesse eut un sourire de spiri-
tuelle indulgence
Mon cher neveu, vous êtes un imperti-
nent, mais vous méritez vraiment d'être
aimé.
Ce n'était pas, hélas! l'avis de tout le
monde. Il y 'avait dans l'entourage de la
belle-fille de- l'empereur une dame très
mûre, une antique beauté qui, paraît-il,
avait fait sensation vers 1810. Elle ne put
se tenir dé témoigner son dépit en enten-
dant Reichstadt vanter les choses fran-
çaises.
Sans doute! fit-elle à demi-voix, d'un
air pincé. Tout ce qui vient de France est
parfait! Il n'empêche que ce pays-là de-
vait sembler plus beau il y a vingt ans
qu'aujourd'hui! •
Reichstadt, un peu surpris, la contempla
un instant, puis, la saluant avec un pro-
fond respect, il répondit:
Vous aussi. madame
Il s'éloigna ensuite sans même vouloir
entendre les rires mal étouffés qui accueil-
lirent sa réplique.
Reine¡monté ;sur sa svelte bécane. Tout à
coup, le cheval attelé à un camion venant
en sens inverse fît un écart, et l'un des
brancards du véhicule atteignit l'agent cy-
cliste à l'abdomen, le précipitant, sans con-
naissance, sur le sol.
Des passants relevèrent le blessé, qui fut
placé dans une voiture et conduit à l'hôpi-
tal Beaujon.
Son état est des plus graves, car l'infor-
tuné gardien de la paix a eu le péritoine
déchiré.
Le dévouement de l'aïeule.
Un triste accident s'est produit,, hier ma-
tin, à la gare de Beaùmont (Oise).
Une vieille rentière de Paris, Mme Rouir,
âgée de quatre-vingts aps, attendait le train
sur le quai en compagnie de son petit-fils,
un bambin de sept aps.
Au moment où le train signalé entrait en
gare, le jeune enfant, malgré la défense des
employés, voulut traverser les voies.
Se rendant compte du danger qu'il cou-
rait, Mme Hour se précipita vers lui et, le
saisissant brusquement, le rejeta en ar-
rière.
L'enfant était sauvé, mais la pauvre aïeule,
atteinte par un des tampons de la locomo-
tive, roulait sur la voie, et les wagons lui
passèrent sur le corps.
Après le passage du train, on ne releva
qu'un cadavre affreusement mutilé,qui, par
les soins du chef de gare, a été transporté
dans une des 'salles- de la gare.
La famille de Mme Hour, prévenue télé-
graphiquement, est arrivée dans la nuit
pour ramener .le cocps de la pauvre grand'-
mère. -̃
A propos de l'incendie de Glasgow.
AJa suite de l'incendie considérable qui a
.éclaté, le 25 avril 1898, à Glasgow, le comité
de perfectionnement du service d'incendie à
Paris avait décidé, sur la proposition.de M.
Lucipia, d'envoyer en Ecosse un officier du
régiment des sapeurs-pompiers pour étu-
dier sur place les causes de ce sinistre et
rechercher les circonstances 'qui lui avaient
permis de prendre une aussi grande ex-
tension.
Le capitaine délégué a rendu compte,'
hier, des résultats de sa mission au comité
.présidé, par M. Blanc, préfet de police..
Nous ne retiendrons du long rapport de
l'officier que les conclusions essentielles,
qui sont les suivantes
Les constructions modernes en fer
sont loin de présenter la même sécurité que
les vieilles constructions, car, sous l'action
de la chaleur, tout s'effondre et forme un
foyer ardent qu'il est difficile d'éteindre1.
A Paris, le personnel des pompiers
est sept fois supérieur comme nombre à
celui des grandes villes anglaises, et no-
tre outillage en pompes et matériel de
sauvetage peut être considéré comme sans
égal en Europe.
Au moins, voilà -de quoi flatter notre
amour-propre national.
TRIBUNAUX
La duchesse d'Uzès en simple police
L'ordonnance du 14 août 1893
De un franc à cinq francs
d'amende.
Mme la duchesse d'Uzès et son fils, M. le
ducd'Uzôs, comparaîtront devant la justice
de leur pays,, le 7 juillet prochain, sous l'in-
culpation d'avoir, en automobile, « circulé
avec une vitesse exagérée au bois de Bou-
logne,- au risque de commettre un acci-
dent»;
Cette contravention est prévue par l'or-
donnance du I4 août ainsi conçue
L'autorisation fixera aussi le maximum de
la vitesse dans Paris et hors Paris, eu égard il
l'efficacité des moyens d'arrêt. Ce maximum
ne devra pas excéder 12 kilomètres dans Paris
et les lieux habités. Il pourra être porté à 30
kilomètres en rase campagne, mais ce dernier.
maximum ne pourra etre admis que pour les
routes en plaine, larges, à courbes peu pro-
noncées et fréquentées. Ces maxima ne
pourront jamais être dépassés. Le conducteur
des véhicules devra même, à toute époque, ré-
duire les vitesses do marche au-dessous desdits
maxima lorsque les circonstances le deman-
deront.
La pénalité encourue par Mme, la du-
chesse d'Uzès et son flls est de un à cinq
francs d'amende.
Les « inculpés » comparaîtront devant le
tribunal de simple police, présidé par M.
Larroumès, juge de paix du seizième arron-
dissement.
Pauline était restée un peu- à l'écart, le
cœur serré par une angoisse délicieuse à
l'entrée de Reichstadt; ensuite, elle s'était
sentie fière et joyeuse quand elle l'avait vu
manœuvrer et se défendre au milieu de
tant d'ennemis avec une habileté qu'il pui-
sait toute, dans sa droiture et dans la no-
blesse de son âme. Il ne lui avait pas en-
core parlé, à elle; mais elle savait bien que
leurs pensées né se quittaient pas, elle sen-
tait que leurs coeurs étaient d'accord. Con-
Gante, elle l'attendait.
Il vint elle en quittant l'archiduchesse
et la salua courtoisement; mais, à voix
basse,il lui dit
J'ai vécu toute cette jourpée dans l'at-
tente de la minute où nous sommes.
Et moi, monseigneur, répondit-elle
après avoir fait une profonde révérence, je
l'ai employée à préparer les heures qui vien-
nent. Frantz a-t-il pu vous parler?
Je l'ai vu. Tout est dit. Je suis prêt.
Alors, en quittant cette maison ?.
Je me rendrai, avec mon officier d'or-
donnance, à la redoute de la comtesse
Glary. Le capitaine de Moll a parfaitement
accueilli l'idée de cette escapade. Nos do-
minos et nos masques sont dans la voiture,
et, sous ces vêtements noirs, personne ne
me reconnaîtra.
Vous ferez en sorte de vous échapper
bientôt, demanda-keUe, et surtout de partir
seul de chez la comtesse ?
Rien de plus facile. Et je me rendrai
au plus vite chez Frantz. C'est là, n'est-ce
pas, que je vous retrouverai ?
Avec quelle émotion elle répondit ces sim-
ples mots
C'est là!
Mais tout n'était pas expliqué encore.
Elle ajouta, dominant son trouble
Fiez-vous pour la route à suivre au co-
Lé-siège du ministère public sera occupé
par M. Taytor. >
Ajoutons que les audiences de la justice
.de paix des 5, 6,7 7 et 9 juillet seront entière-
ment consacrées à des affaires d'automo-
bile circulant avec une vitesse exagérée.
Ces aflaires sont au nombre de quarante
environ.
Ambigu-Comique La « Bandè à
Fin drame en cinq actes, de
MM. Gardel-Hervé et Varret.
Nous voilà tout à fait lancés dans les
pièce d'été, je veux dire dans ce genre de
pièces dont la prétention doit se borner à
faire passer, après dîner, quelques instants
aux spectateurs que n'attire ni le café-con-
cert ni la promenade.
Le nombre en sera assez grand cette an-
née, car le dieu des théâtres nous paraît fa-
vorable aux directeurs qui n'ont pas fermé.
La température très variable qui nous est
infligée est fort capable de prolonger la sai-
son outre mesure, et, si la critique en peut
pâtir, les impresarii,au moins, ne s'en
plaindront pas, Le malheur des uns fait le
bonheur des autres. ;,•.̃̃•
Quoi qu'il en soit, l'Ambigu a, comme on
dit, « risqùé le paquet ». Sa pièce d'été n'est'
pas, comme il est d'usage, une reprise ni
quelqu'un de ces vieûx-ponts-neufs que l'on
retrouve toujours à point dans le répertoire
d'un théâtre..
C'est bel et bien une pièce toute neuve, et
.la Bande à Fifi aurait parfaitement pu être
donnée en hiver, car elle' ne dépare pas du
tout la collection de ces bons gros drames-
touffus, mouvementés et, somme toute, in-,
téressants, qu'affectionne tout particulière-
ment le publie de l'endroit.
C'est, comme vous pensez bien, une his-.
toire de brigands qui nous est racontée.
Toutes ces histoires se ressemblent tou-
jo urs plus ou moins. Nous retrouvons dans
celle-ci tout ce qui fait l'ornement ordinaire
des romans-feuilletons les plus compliqués.
Ai-je besoin d'ajouter qu'après des péripé-
ties sans nombre et toute une succession
d'épisodes dont quelques-uns sont amu-
sants et d'autres émouvants, tout s'arrange
à la satisfaction générale, suivant toutes les
règles du drame et les plus respectables
traditions du lieu?
La Bande à Fiji est bien montée et bien
jouée. Et même ceci est joliment impor-
tant, surtout en été les entr'actes sont
très courts. On peut encore, quand le vice
a été puni et la vertu récompensée, s'en al-
ler prendre un bock au frais sur le boule-
vard. Il n'y a rien de tel pour noyer ses lar-
mes avant de s'aller coucher
EMMANUEL Arène.
JTABÎiEÎTES THEATRALES
Matinées d'aujourd'hui
Nouveautés, le Contrôleur des wagons-lits,
Ambigu, la Banda à Fifi..
'Folies-Dramatiques, le J'apa de Francine.
Gluny, les Trente Millions de Gladiator.
Cirque d'été, il deux heures et demie, repré-
sentation équestre.
Alcazar d'été, Jardin de Paris, spectacles-con-
certs.
Spectacles de la semaine
A l'Opéra •
Lundi, Faust mercredi, les Maîtres chan-
teurs vendredi, la Cloche dit Rhin, Coppélia
A'ia-Gomédie-Française
Lundi, le Monde o2i l'on s'ennnie; mardi.
Çélimare le bien-aimé; mercredi, Œdipe roi;
jeudi, Donise-j vendredi, Ja Fille de Roland;
samedi, Mernani.
Aux Variétés
Lundi et jeudi, Zwcie de Lammermoor; mardi,
le Voyage en Chine; mercredi, Sœur Marthe;
vendredi, première représentation do la Mar-
tyre, do Samara samedi, le Trouvère.
R. Gahbi,.
Concerts et divertissements.
Deux numéros sont venus,hier soir,corser le
programme do Marigny-Thédtre
Les sœurs Dunbar et les sœurs Morden.
Les premières sont trois jeunes Anglaises,
Le truc avec lequel elles nous apparaissent est
des plus ingénieux, et il y a là un effet de gla-
ces tout à fait curieux.
Les Agoust, Marguerite Gornille, Polaire et Je
ballet encadrent brillamment les sœurs Dun-
bar et les sœurs Morden.
Si Mûrger revenait, il tiendrait ses assises
au Moulin Rougie, où il retrouverait les minois
treux sur les cours. Autrement dit, bien que les expéditions pour ̃ l'Europe
soient en voie de diminution sensible, il y en aura beaucoup plus pour le
Royaume-Uni, oit l'on en aura indubitablement besoin, car, avec les 6â0,000 qrs
seulemont en premières mains dans les ports et des ressources épuisées en blés
indigènes, on peut diro quo les réserves du Royaume:Cni sont arrivées à un ni-
veau dangereusement bas.
Hlês. Hausse de 40 à 50 centimes, pour le rapproché a la cote d'une heure
et de 10 à 25 centimes pour les autres' mois. On recule légèrement plus tard
pour finir do nouveau terme avec une avance do 5 îi 15 centimes sur le début.
Après Bourse, on cote courant 24 55, aoùt-23 30, septembre-octobre 21 65 et
21 70, 4 derniers 21 55, 4 do novembre 21 35.
La circulation est nulle. A la cousesvation on a reçu 3,500 quintaux sur 3,750'
de roux d'hiver et les 1,750 quintaux de Californie présentée.
Blés étrangers. Les vendeurs sont plus réservées, les prix sont fermes.
On cote Plata 21, roux d'hiver 24 75, Chicago 25 Dunkerque, 25 25 Rouen.
Seigles. Sans affaires, cours nominaux.
La circulation est nulle. A l'expertise do conservation, on a reçu les 250 quin-
taux présentés.
Avoines.– Le i'approché reste recherché par le découvert; le livrable est
nominalement inchangé.
La circulation est nulle. Il est sorti 250 quintaux du stock. A l'expertise de
conservation, on a reçu 2,000 quintaux d'indigènes sur 2,750 et 1,000 quintaux
de Suède sur 1,500.
Huile de colza.- Plus ferme sur les demandes de ceux qui vendaient hier;
reprise do 50 centimes à 1 franc, mais peu d'affaires.
La circulation est de 90,000 kilos. Elle était nulle hier.
Huile de lin. Baisse nominale de 25 à 50 centimes.
La circulation est nulle. Elle était hier de 15;000 kilos.
Spiritueux Tendance ferme, tant sur les rachats du découvert que sur le
temps qui parait vouloir se remettre la pluie hausse partielle de 12 h 25 cen-
times.
Après Bourse, on cote courant 49.50, août 49 25, 4 derniers 43 75 à 44, 4 pre-
miers 42.
Le stock est de 25,000-pipes contre hier et 8,075 en 1397.
La circulation est do 25 pipes. Elle était nulle hier.
cher qui vous mènera. Vous aurez peut-être
quelque espion à dépister, et c'est un
homme-sur.
Comment s'appelle-t-il?
Carlo Greppi. Il sera sur le siège d'une
calèche attelée en poste, le long de la grille
des jardins.
Bien, fit Reichstadt, enregistrant tous
ces détails dans sa mémoire. Dans une
heure, je serai sur la route de Schœnbrunn,
et, dans deux heures, nous pourrons être
hors d'atteinte. Frantz nous accompagne,
n'est-ce pas ?
Oui, mon cher seigneur, répondit Pau-
line en faisant un léger signe de son éven-
tail. Prenez garde on nous observe. M. de
Metternich ne nous quitte pas des yeux. Il
est fort irrité, sans doute, de ce qui s'est
passé tout à l'heure.
Ai-je eu tort ? demanda-t-il en la regar-
dant au fond des yeux.
Tout le monde vous a approuvé.
Et vous?
Oh moi, je vous ai reconnu. Votre Al-
tesse sait bien ce que cela veut dire
Jamais salut mondain ne fut plus respec-
tueux et plus correct que le leur en se sé-
parant. Mais leurs regards avaient mêlé
leurs âmes.
GRAND-ONGLE
Le couple impérial venait de pénétrer
dans la salon après avoir parcouru, guidé
par l'ambassadeur, quelques parties de la
fête. L'empereur donnait le brasàladyCow-
ley. Le maître de la maison donnait la main
à l'impératrice. Derrière eux venaient l'ar-
chiduc Ferdinand, héritier du trône son
trère l'archiduc François-Charles et tous les
princes, et tous les ministres, et tous les gé-
fripons des Parisiennes qu'il a chantées, ta bo-
hème artistique toujours joyeuse, les gais
propos et les boulevardiers qui viennent pren-
dre leur part do cette kermesse de la jeunesse
dans lé coquet jardin où l'on trouve propos
joyeux et fraîcheur..
Little Tich. l'incomparable Little Tich, le plus
cocasse et le plus original des comiques, va
donner, à l'Olympia, une série de représenta-
tions.
L'inimitable fantaisiste débutera demain,
lundi.
Aujourd'hui, a deux heures et demie, le Jar-
din de Paris donnera une grande matinée .ré-
servée aux familles. Ces matinées dominicales
obtiennent un succès énorme) et les futaies de
ce charmant concert retentissent,de longuets
heures, du rire argentin de son enfantine clien-
tèle .•̃
LA VIE SPORTIVE
Courses à Amiens.
ItESUI.TA.TS
Le Prix de 3,000 francs, 2,500
mètres, a été pour Caligula 18/10 (Ferres), à
M. E. de Saiiit-Alary, battant d'une longueur et
demie Héliopolis 9/4 (T. Lane). Italie 8/1 (Biid-
geland), troisième à trois longueurs.
JSioii placés Raquette, Lottery.
Le prix de la Prairie, réclamer; 3,500
francs, 2,000-mètres; est revenu- Il' Richard 6/1
{Maidmenl), -au -vicomte de Cholet, battant de
deux longueurs Aiguë Marine 8/1 (Brenrian)'.
'Lagopède 4/6' (T. Lahe), troisième à une courte
tête.
Non placés Lérida, Lilié.
Le Prix de la Société sportive d'encoura-
gement (prix principal), francs, mè-
tres, a été gagné par Raquette 11.4/5 (Brennan)i
à M' E. Gottin, battant d'une longueur Irun 5/2
(Kearney). Valseur 2/1 (ï. Lane), troisième à
deux longueur^
Dans le Prix dé la Société d'encourage-
ment, 1™ série, 10,000 francs, 3,000 métres,Van
Diemen 13/4 (Gady), à M. Maurice de Gheest, a
battu. Uiempsal ;i/l Lane) et Goguette 4/5
(Dodd), qui ont fait deàd'heat pour la Seconde
place à une demi-longueur.
Le Prix des Tribunes, handicap, 3,000 fr.,
1,600 mètres, a été gagué par le poulain du
comte de Ganay, Requiem 8/1 (Kearney), bat-
tant de trois quarts de longueur Rosario 2/1
(Bridgeland). Gratin 9/4 ( Brookbanks ), troi-
sièmo à une-longueur et demie.
Non placé Lô Flambeau (dérobé).
Le le, Prix de la. Société des steeples ,de
France, steëple-chase de 6, série, 2,600 francs,
3/iOO mètres, est revenu à Roitelet II 5/4 (A.
Newby), à M. G. Mathieu, battant deloin Grô-
try 6/1 (Hart). Le Général 11/4 (Maidment), pre-
nait la troisième place, loin des deux pre-
miers.
Non placés Ventorillo- et Coquelicot (tom-
bés).
RÉSULTATS DU PdRI MUTUEL
chbyapx, I E% 1 ït °m.TO 1 ll°l;. 1 ït
Caligula.G G 10 50 11 50 V. Diemen
Richard G 58 50 57 Rosario.P 1050 8..
P 14.. 27 Roitelet II.. 1S 12 50
AigueMa'iao.E il P Il 50
Raquette II.G 10 ».l, 10 Gréfccy.P 21.. U-.
Courses à Auteuil.
Aujourd'hui, courses à Auteuil.
Nos appréciations-:
Prix de la Porte-Maillot. Castelvielh, Le
Misérable.
Prix d'Kpremoht. –'Ecurie Champouillon;
Vaucouleurs.
Prix Aguado. Ecurie Ledat, Bois Bau.-
draiS;
Prix l"'ide qf Kildare: Rêve, Feuillage.
Prix, de Saint-Georges. Ecurie Cramait,
Energie.
Prix de la Bièwe. Basilic, Le Pôrugin.
Courses à Amiens (2e joùr).
̃ Prix de la Hotoie. Richard, Aigue Marine.
Prix de la Société 'd'encouragement.
Washington, Raquette II.
Prix de la Selle- Ecurie' Alb, Menier,
Maud.
Grand Prix d'Amiens. Lykàn, Meulan.
• Prix du Chemin de fer du Nord. Erié,
Brioleite.
Prix Franc- Picard. Ecurie Çadilhoh,
Roitelet IL
CYCLISE
Le Bol d'or. Le départ de la grande course
annuelle des 24 heures sur piste a été donné
hier soir, à sept heures, au vélodrome do Rou-
baix.
Six coureurs de fond, six stayers sont donc
actuellement aux prises dans cette épreuve for-
midable, menée les premières heures à toute
aUure, nous tôléphone-t-on, et dont les résul-
tats seront connus ce soir, à sept heures.
D'autre part, on lira, dans la revue des
journaux de ce matin, un extrait dit Vélo »
donnant l'ordre des coureurs vers la sixième
heurc.
Les coureurs engagés sont Huret, Stein,
Robl, Ariès, Wattelier et Maurice.
Sucres.- On ouvre ferme avec une reprise de 12 a 25 centimes sur la veille.
En séance on reste ferme pour finir en nouvelle hausse de 12 centimes.
Après Bourse on cote courant 30 37 vendeurs, aoiït 30 50, 4 d'octobre 30 75 a
30 87, 4 premiers 31 37 achetours.
La circulation est do S7,Ê00 sacs contre 86,800 hier.
Le stock a diminué de 4,272 sacs contre 9,000 en 1897 et 6,963 en 1896.
Les affaires ont été modérées la meilleure tenue a été causée par le temps,
qui semble se remettre à la pluie; par les analyses de Licht, qui indiquent un
grand retard de la betterave comparativement l'année dernière, et, enfin, aux
avis fermes do Londres et de Hambourg.
On fait quelques affaires à l'exportation. Un navire charge en co moment
à Dunkerque, 22,000 sacs pour Gênes.
Extrait do l'Economiste français
« Les délégués à la conférence de Bruxelles n'ont pas tardé à reconnaître
l'impossibilité d'arriver à une entente immédiate au sujet des primes sucrières.
Tant qu'il s'est agi des primes directes d'exportation, la discussion a pu suivra
son cours normal; mais, quand on a voulu aborder la question des primes indi-
rectes, avantages accordes dans chaque pays par la législation intérieure, les
difficultés se sont montrées telles qu'elles sont réellement, c'est-à-dire insur-
montables.
n Comment, en effet, faire concilier ensemble ces différentes primes dégui-
sées droits de douane, bénéfices de rendement au raffinage, cartels, contin-
gents, tarifs réduits pour le transport dos botteraves et du combustible, tarifs
do transport et de pénétration, bonis de tares,*etc, etc. ? Dans ces conditions, la
conférenc a dû s'ajourner sine die, laissant au gouvernement belge Io soin d'en-
treprendre les négociations diplomatiques nécessaires pour trouver une base
sérieuse sur laquelle la conférence puisse discuter utilement. Ce résultat était
prévu par nous il ne surprendra doncpas nos lecteurs. Puisse l'ajournement
de la conférence ne pas se transformer en une séparation définitive
» La semaine sous revue n'a pas encore été bien favorable à la récolte bette-
ravière. Les pluies ont été chaque jour abondantes avec température basse et
éclairement presque nul. Les travaux ont dû être do nouveau suspendus, et
nombreux sont encore les champs où les premières façons n'ont pas été don-
nées.
La découragement le plus profond règne actuellement sur tous les mar.'
chés. La baisse a fait de nouveaux progrès et les prix s'inscrivent aujourd'hui
en baisse do 50 centimes sur toutes les époques. »
néraux que le cortège, en passant, avaient
entraînés peu à peu dans son sillage.
Comme il arrive toujours, l'ordre imposant
des premiers couples, réglé par l'étiquette,
avait cédé, un peu plus loin, devant l'em-
pressement de quelque personnage en vue
ou de quelque grande dame désireuse de
briller, si bien que Je défilé s'épaississait,
devenait foule, puis cohue, et qu'un vérita-
ble courant d'uniformes et de toilettes clai-
res paraissait suivre vers les issues don-
nant sur le parc la petite tête blanche du
souverain et le diadème étincelant de l'am-
bassadrice.
En quelques minutes, la vaste pièce de-
vint déserte comme les autres, et l'on n'en-
tendait plus que les exclamations admira-
tives provoquées dans les allées pleines de
fleurs et de flammes parle braillant spectacle
de la décoration.
En sortant à son tour, la comtesse Spic-
gel dit à Pauline
Vous n'entrez pas au concert, prin-
cesse ?
Non, répondit la jeune femme. L'archi-
duchesse a bien voulu me dispenser de tout
service auprès d'elle tant que je ne suis pas
réinstallée, et je vais me retirer.
Heureuses les nouvelles revenues Le
royaume du ciel musical ne leur est pas im-
posé.
-Bon courage, comtesse.
Bonne nuit, princesse.
Et Pauline quitta l'ambassade en se hâ-
tant.
L'archiduc Charles, de son côté, arrêta
Reichstadt au passage
Est-ce que tu tiens beaucoup, toi, lui
demanda-t-il, à t'enfermer dans cette grande
bâtisse-l_à«pour entendre leurs petits airs?
Moi ? Pas le moins du monde, grand-
oncle répondit le duc.
• Tham.
Notre favori Nous -croyons à l'arrivée dé
Huret, vainqueur en 1-894 et
Quant à Robl (Allemand) et Wattelier, ce
sont des lutteurs de tout premier ordre, qui,
s'ils n'enlèvent pas à Huret la première place,
se classeront du moins fort près.
Voici les noms des précédents gagnants du
Bol d'or Huret (1894 et 1895), Rivierre (1896),
Le grand prix de l'Union vélocipédi-
que de France réunira, cet après-midi, fi Au-
teuil, tous les grands sprinters, à l'exception
de Bourrillon. Se disputeront le grand prix de
1 U. V. F. Morin, Domain, Niéuport, Des.
champs, l'Anglais Parlby, l'Italien Pontecchi.
les Belges Protin et Grogna, etc.
Notre favori est Morin. Le Breton est, en
effet, dans une forme .parfaite, et, par sa vic-
toire de lundi'dernier dans le championnat de
France, il a prouvé qu'il était non seulement
au mieux de'sa condition, mais encore supé-
rieur à Domain et' Nieuport, ses plus redou-
tables concurrents.
Paris-Orléans.– Nos meilleurs amateurs
prendront part, ce inatin,\à la course Paris-
yrleans. Le départ sera donné à Sept heures
des chalets du T. CF., la porte Maillot.
Notre favori reste Lé,conte, qui espère couvrir
les 130 kilomètres de ce dur parcours en trois
heures cinquante minutes.
Le record du mille vient dctrà battu, à
Boston, par Mac Duffee, qui a réduit le temps
.des 1,609 m. à 1 m. 34 s. 2/5.
01. le duc de Ltcynes et les membres, du
comité de i Omnium, nous dit le Journal des
sports, viennent de prendre l'initiative d'un
amer par souscription suivi d'une soirée artis-
tique aii les femmes des-membres- du cercle et
leurs .invités seront admis..
Ce diner est fixé au mardi 5 juillet; à huit
heures, au chalet de l'Omnium, 74, avenue du
Bois-de-Boulogne. Il- sera l'inauguration des
fêtes que l'Omnium se propose de donner cha-
que été, et que ;le mauvais temps seul a empê-
chée cette année.
Se faire inscrire, par lettre ou par téléphone,
au chalet de l'Omnium jusqu'à, dimanche soir.
(Téléphone 503-98.)
Le prix de cette soirée, dîner compris, est do
40 francs par personne.
-La fête des trois sports. Récapitulons
brièvement le' programme 'd'aujourd'hui
A hûit heures, départ du clubhouse de l'A.
V. A., 199, boulevard Pereire. Un break il,la
disposition des dames non cyclistes ouvrira la
marche.
A neuf heures, course pédestre de 500 mè-
tres sur la piste du Kacing-Club de France, aï
bois de Boulogne.
A neuf heures trois quarts, course de tan
dems mixtes (hommes et dames), sur 6,000 mè
tres, autour de l'hippodrome de Longchamp.
A dix heures, course de bicyclettes, sur 10 ki-
lomètres, autour de Longchamp.
A midi, déjeuner à Bougival; ce déjeuner
sera suivi d'un coneert improvisé, auquel de
nombreux artistes parisiens participant com-
me sportsuren ù la fête prendront part.
A trois heures, sauterie aux sons de l'or-
chestre du bal des Canotiers.
A trois heures et demie, course de canoës.
A cinq heures, proclamation des résultats,
puis retour en bande sur Paris.
Le recordman Platt-Betts, grièvement
blessé, comme nous l'avons dit, est dans un
état extrême de faiblesse, car, par suite de la
fracture du maxillaire, il est presque impossi-
ble de lui faire prendre de la nourriture.
AUTOMOBILE
Le banquet et là soirée de clôture du Salon
de 1 automobile seront donnés ce soir, à la pre-
mière plate-forme de la tour Eiffel, par les soins
de 1 Autçmobile-Cjub de France, qui tient à ce
que ses invites voient; jps choses de haut,
D'ailleurs, cette, semaine est la grande se-
maine automobile. En effet, demain lundi,
nous aurons le longchamp fleuri automobile.
Mardi sera donné le départ do la grande
course Paris-Amsterdam (vitesse); enfin, jeudi
second départ de la course Paris- Amsterdam
(touristes).
C'est à pas de géant que marche l'automo-
bile -la tour Eiffel est donc bien à sa taille.
G. Meyland.
GROS REVENUS ASSURÉE
Offerts à toutes personnes possédant des fonds,
sans négliger ses occupations, dans une affaire
fonctionuant avec succès depuis plusieurs années.
Ujen DES Affaires DE Bourse. •– Ecrire à
M. Duval, .à l'Eclaireur, 178, boulecard
Pereire, Paris.
Il ajouta, désignant l'officier d'ordon-
nance qui l'accompagnait.
Je vous confierai même que j'ai formé
le projet de m'échapper au plus tôt avec M.
le capitaine de Moll pour aller voir la fête
que donne la comtesse Clary, au Belvé-
dère.
Mlles de Metternich et de Virbna pas-.
saient à ce moment près d'eux.
Tu entends? demanda Flore à Her-
mine. Le duc va au Belvédère, chez la fille
du prince de Ligne. Il a l'air joliment plus
gai maintenant. Tu ne trouves pas ?
Oui fit Hermine tristement, au sou-
venir des paroles de son père.
Et elles suivirent le mouvement delà
foule vers la salle de spectacle, où de jeu-
nes officiers s'empressèrent de leur faire
trouver place.
Tu as raison de t'amuser, va, poursui-
vait l'archiduc. C'est de ton âge.
Oh grand-oncle, m'amuser! Je ne sais
trop ce que c'est. Il faut sans doute avoir
été pris tout petit pour cela. J'ai eu la fan-
taisie de voir ce qu'on appelle une redoute
et je profite de l'aimable compagnie de M.
de Moll pour aller ce soir à la découverte,
voilà tout.
Une pensée traversa l'esprit de Reich-
stadt au moment où il expliquait ainsi son
départ. Il se dit que pour la dernière fois
peut-être il s'adressait à ce vieux parent si
affectueux sous ses dehors bourrus, à cet
illustre soldat qui lui avait témoigné depuis
tant d'années une tendresse quasi-pater-
nelle. Il lui déplut de mentir à ce cœur-là.
S'il ne pouvait tout lui dire, au moins qu'il
lui laissât un bon souvenir en s'en allant 1
M suivre.) CHARLES MEURENT.
'LE' MATIN
a
AU PARQUET
Paris, 2 juillet. Nous avons procédé,
aujourd'hui, à la liquidation des valeurs, qui
s'est passée très facilement,avec,cependant,
des reports un peu plus élevés que l'on
n'avait cru tout d'abord. Il est vrai que, d'un
côté, beaucoup de reporteurs ont dû conser-
ver des disponibilités plus importantes que
de coutume, en vue des coupons au 1er juillet
qu'ils ont à payer et qui vont, d'ici quelques
jours, lancer dans la circulation de nouvelles
et importantes sommes. D'autre part, on
s'est trouvé en présence de ce fait, a savoir
que tous les reports sont maintenant dans
l'obligation de venir sur le marché et que
l'on a pu vouloir, de certains côtés, profiter
de cette circonstance. Toutefois la Bourse
n'a pris que peu garde à ce qui se passait,
et, comme hier, elle a beaucoup travaillé et
fait de nouveau de la hausse sur nombre
de valeurs.
Le perpétuera passé de 102 à
103 05. Le comptant est un peu lourd, à
102 80. Rente 106 85 à terme, en
recul de 10 centimes. Au comptant, elle
'.s'échange à 106 60. 3 0/0 amortissable, 101 60
4 terme et 101 30 au comptapt.
L'Italiea a fait 13 et 17 centimes de report.
Il reste à 94 60 au 15 contre ;l4 50 hier.
Forids russes très fermes. Le 1891-
1894 passe de 97 10, à terme, à 97 581/2 et
.de 97 30, au comptant, à 97 70; 3 0/01896,
97 45 au comptant, gagnant 35 centimes, et
.97 35 à terme, en avance de 321/2 centi-
mes. Roumain 4 0/0 amorlissable 1898, j
93 25. Il convient de rappeler que, dans un
.espace de neuf années, les revenus publics
de la Roumanie ont passé de 161 à 208 mil-
lions, soit un accroissement 'de 29 50 0/0, et
que, pendant cette même 'période, les,ex-
portations annuelles moyennes de céréales
ont augmenté de
Le Brésil 4 0/0 1889 est calme à 52 50 au
.comptant contre 52 60 et à à terme
(report 9 et 11 centimes) contre 53 10. Rente
extérieure espagnole, 33 85 au 15, avec un
report de 7 et 8 centimes, contre 34 en li-
quidation hier. Séries ottomanes, très de-
mandées,surtout au comptant. Sur les deux
marchés de comptant et de terme, la série
B cote 47 30 et la série C, 26 90, et
,la. D, et 80.
Les sociétés de crédit sont très fermes,
mais sans changements notables, sauf le
Foncier, qui monte de :68U à 697. Chemins
français, actifs au comptant. L'Ouest pro-
gresse de 17 fr. 50, à 1,230; l'Est, de 17 fr.,
à 1,100; le Midi et TOrléans, de 3 francs, à
et à 1,885 le Nordrde2 francs, à 2,199.
Lyon, 1,945, comme hier..
Le Suez, avec un report de 6 fr. 50 et de
7 francs, s'inscrit, au 15, à 3,725 contre 3,708
hier en liquidation. Sur le Rio-Tinto, de
gros engagements s'effectuent. On cote sur
ce titre 1 fr. 25 et 1 fr. 75 de report, et on
clôture à 675 contre 670. Wagons-Lits, très
recherchés, à765 à terme et à 767 au "comp-
tant. Les recettes due cette- entréprise accu-
sent une augmentation continuelle.
EN BANQUE
Paris, 2 juillet. La bonne journée d'hier
a eu un lendemain. On a travaillé encore, et
même travaillé beaucoup. D'où, sur presque
tout, une tenue excellente.
Le, Brésil 5 0/0 clôture à 60 7/16 on l'a re-
porté à, 5/16 de report, puis au pair. Argen-
tin 4 0/0 Récessions, 57 5/8 contre 57 1/4;
report, 1/4 et 3/16. Minas Gernes, en hausse de
1 franc, à
Les Chemins ottomans sont animés il. 110,
Tharsis, en avance de' 6 fç. 50, à 169 Cape Cop-
per, calme, mais soutenu il. 12050; Alpines.de-
mandées par Vienne et clôturant à ta2 50, ga-
gnant.3 3 fr. 50; De Beers, en nouvelle plus-va-
lue en avance de 5 fr. 50, après 711 au
plus haut;
Sur les mines d'or, on s'anime de plus en
plus. La Langlaagto gagne 7 fr. 75, à 85; 'la
Goldfields et la • Darban Roodepoort Deep,
fr. 50, à 122 et à 135 50 l'East Rand, 6 francs,
à 135 50 la Ghartered, 5 francs, a 60 la Sim-
mer and Jaok, 3 fr. 25, à 10150; la Kleinfon-
tein, 3 francs, à 72; la Robinson et la ftelden-
huis, 2 francs, à 221 et à 15150; Randfontein et
Sheba, 1 fr. 25 mieux, il. 37 50 et il 47.
Londres, 2 juillet. Par fil spécial.
Contrairement a ce qui se passe d ordinaire,
les affaires ont été aujourd'hui, bien que sa-
medi, très actives, et le marché est de nouveau
en hausse. Pourtant on ne reste pas tout à
fait aux plus hauts cours pratiqués.
La Rand Mines monte de 3/4, il. 307/8. après
avoir même fait 31. On parle do l'introduction
de cette valeur sur le marché libre de Paris.
Do Beers, en hausse de 9/16; Durban
Deep, en plus-value de 1/4, comme l'East Rand,
la Goldlields, la Robinson Gold, la Ferreira' et
la Roodepoort Deep 3/16 d'avance sur la
Transyaal Gold, la Goldficids Deep et la
Knighls:
Nombre de valeurs progressent ou de 1/8,
8/32 ou 1/16. Il faut se Dorner à en citer quel-
BULLETIN COMMERCIAL
DU-2 JUILLET
de consommation. La vente est limitée à quelques lois, de
marques quo l'on obtient difficilement avec i.5 de prime. corbeil, 62
francs. ̃
Farines 12 marques. Le. marche est assez animi à l'ouverture de la
Bourse, et les cours dénotent une avance de 80 centimes à 1 franc pour le cou-
tant et le prochain et de 40 centimes pour lo livrable. Après la cote, lo ton
devient plus faible; puis on se raffermit pour finir, néanmoins, avec une dépré-
ciation sur l'ouverture do 10 centimes. sur le courant et de 25 centimes sur le
prochain. Par contre, les autres mois se maintiennent aux environs des prix
au début, plutôt offerts.
Les Bourses américaines sont formées cause des fêtes do l'Indépendance.
Après Bourse, on est calme aux cours suivants courant 54 25, août 51 40,
septembre-octobre 47 50, 4 derniers 47 10, 4 de novembre 46 45.
La circulation est nulle. Il est sorti sacs du stock.
Somme toute, le marché dénote sur la vieille une reprise do 65 à 75 centimes
pour le courant et le prochain et de 25 centimes pour le livrable. Cette fer-
meté a été motivée par de nouvelles averses signalées un peu partout, et no-
tamment dans la région du Nord; par la hausse do l'Amérique d'où les nou-
velles sur la récolte sont moins favorables puisque les estimations se rappro-
chent maintenant do 600 millions de bushels.ifïdors qu'il y a un mois on parlait
d'un rendement probable devant dépasser 750 millions. La baisse de ces jours
derniers est toujours inexplicable pour un grand nombre. On ne doit baisser
que lorsqu'il y a abondance de marchandise si l'on en croit la loi de l'offre et
do ta demande; or la marchandise est loin d'être abondante en ce moment
puisque la meunerie elle-même vient s'alimenter sur le marclié des 12 marques
en payant une prime importante pour le disponible immédiat. C'est dans cet
Ordre d'idées qu'on a fait aujourd'hui du disponible i 55 25 et à 55 ÏQ, prix au-
quel il reste vendeurs pour un millier de sacs.
Tout cela s'explique difficilement ou, du moins, on no peut pas se l'expliquer.
Le rétablissement du droit de douane ou, plutôt, la fermeture des bureaux
de douane jeudi, sept heures, soulève de nombreuses contestations, car cer-
tains négociants animent que le juillet ne commençait que le vendredi Il
AVOINES SEIGLES^ BLÉS DOUZE-MARQUES SPIRITUEUX HUILE DE LIN HUILE DE COLZA SUCRES
Précédeui 1 heure 3 heures Précédent 1 heure 3 heures Précédent 1 heure 3 heures Précédent 1 heure 3 heures Précédent 1 heure 3 heures Précèdent 1 heure l- 3 heures Précédent 1 heure 3 heure» Précédent jour
Courant.. 2175 16 25 16 25 .23 95 24.. 2S30 2460 •• 53 20 5325Î545Û 5445 54 S5 54 35 Courant 49 50 49 25 49 50*49 50 39 50 40 5' 25 Courant 3D 12 et 25 ->5
juili
,'FEUILLETON DU « MATIN a
DU 3 JUILLET 189S
SONJ-MS
SEPTIÈME PÀRTIE
L'ÉVASION
LES DÉBUTS DE REICHSTADT
(Suite.)
Il détacha'de son bras la main d'Hermine
pour se diriger vers un groupe voisin, et la
Jeune fille était encore consternée de ce
qu'elle venait d'entendre lorsque Mlle
Flore de Virbna, qui la cherchait, l'em-
mena gaiement, pour aller voir les dan-
seurs ».
Après s'être un instant concentrée sur un
seul personnage, l'attention des invités de
lord Cowley s'était de nouveau divisée,
éparpillée, pour ainsi dire, et les conversa-
tions particulières avaient repris de tous
côtés. L'archiduchesse Sophie, que la poli-
tique troublait peu et qui avait pour les
,siens une affection sans arrière-pensée, dit
à Reichstadt, quand il se retrouva près
d'elle
Je vous fais mon compliment, Fran-
çois! Vous me permettrez, n'est-ce pas? de
Jouer le rôle d'une tante très âgée et de
fous dire que votre début a été, pariait?
Mais, avouez-le, vous avez bien été tout de.
'même un peu troublée un peu ému en
ques-unes Àngelo, Ghartered, City, GeKlen-
huis, Jumpers, Langlaagte, Randfontein, Vil-
lage, New Primrose. etc.
Au dernier moment, le marché est très
ferme
Or en barres, 77 9 3/4.
Piastre,
DIVERS AU COMPTANT
La semaine finit dans de très bonnes conditions,
bien qu'un petit tassement se soit produit sur de ra-
res valeurs, tassement dont il n'y a pas lieu d'être
surpris après l'avance de ces derniers jours.
La Huta Bankowa revient de 4.515 ù 4,490; Usines
de Briansk, 1,275, en recul do 17 fr. 50. Par contre,
Altaï dù Sud, en avance de 17 fr. 50, a 540; Donetz,
1,015, gagnant 15 francs; Doubowaïa-Balka, 1,590, en
bénéfice de 20 francs.
Le liant Volga et la Volga-Vichera progressent de
2 fr. 50, a 632 50 et h 5;2 50; Sud russe (soude), en
hausse de 25 francs, à 910; Omnium russe, ferme,
li 636.
L'action Monaco passe de 50 il 3,975; Vieille-
Montagne, calme, à 664; Plaques Lumière, 1,570, en
plus-value de 20 francs; Biscuits Olibet, recherchés
entre 143 et 145; Chaussures françaises, en avance,
à 156
INFORMATIONS FINANCIÈRES
JLa-kituation monétaire Londres. Ar-
gent-métal, pence roupies, 1 sh. 3 21/32
I.enco escompte hors banque, 1 1/10 0/0.
Mouvements d'or à la Banque d'Angleterre
entrées, nulles; sorties, 102,000 liv. st. d'or
allemand (vendu), 10,000 Jiv. st. à destination
Compagnie internation ale des Wagons-
üts et des grands express européen s;
voicf l'état comparatif des recettes nettes des
voitures de la Compagnie internationale des
wagons-lits
Du 1" janvier au 10 juin 189&, 4,345,040 francs
1 .contre 3,652,761 francs pendant la période
j correspondante de 1897. Recettes .du 11 au 20
juin 1898, 214,118 francs contre 208,5i8 francs
en 1897, soit une augmentation de 697,849 francs
sur l'année dernière.
ftTRftSsPftRIS
Similitude de noms.
Nous avons relaté, hier, le suicide d'un
jeune homme de vingt-deux ans, place
Saint-Georges.
Une sinulitude.de noms a pu faire croire
que l.e-désespéré appartenait à la famille de
l'honorable maire du neuvième arrondisse-
ment. Il n'en est rien.
Le défunt, Albert C. était le fils d'un
courtier en diamants très connu dans le
monde des lapidaires.
Vols dans une église.
Depuis deux jours, des vols sont commis,
à l'église Notré-Dame-des-Victoires, au pré-
judice des fidèles, au moment précis oû ils
se rendent à la sainte table. Une surveil-
lance spéciale sera établie à partir d'au-
jourd'hui dans le sanctuaire de la place des
Petits-Pères afin de prévenir le retour des
faits délictueux, que nous venons de-si-
gnaler»
Antiquaires, prenez garde à vous
Un individu se présentait, hier, chez M.
Seligmann, le marchand d'antiquités de la
place Vendôme, et demandait à acheter des
meublés 'anciens.
Pendant que l'employé l'accompagnait,
l'inconnu parvenait à s'emparer d'une mi-
niature ancienne estimée francs et dis-
paraissait.
Le même individu avait perpétré un vol
semblable, dans la matinée, rue du Fau-
bourg-Saint-Honoré.
Le crime de Saint-Maurice.
M. le juge d'instruction Bertulus s'occupe
de reconstituer l'emploi du temps de Peu*
gnez à partir de l'instant où il quitta la
maison du crime jusqu'au moment où il fut
arrêté.
Vendredi, l'assassin de Mme Bertrand et
du petit Dhaut. était conduit à Saint-Mau-
rice; hier, les"agents l'ont accompagné bou-
levard de Port-Royal jusqu'au magasin où
il a acheté les fameux souliers jaunes et le
chapeau de paille à ruban printanier qu'il
a promenés de fête en fête pendant trois
jours.
L'accident du gardien de la paix.
Les bicyclistes occasionnent parfois des
accidents, mais il leur arrive aussi d'être
écrasés de temps en temps. C'est ce que M.
Prud'homme appelle le juste retour des
choses d'ici-bas ».
Le gardien Prélot, du douzième arrondis-
sement, suivait, hier matin, le cours la
minuit et non la veille à sept heures du soir. On s'attend de ce fait a de nom-
breux procès. Plusieurs navires arrivés en rade à Marseille ont vu refuser
leurs chargements. A Dunkerque, deux vapeurs, qui n'ont pu entrer dans le
port à de la marée dans tes délais fixes par l'administration, se sont vu
refuser la franchise bien qu'arrivés à huit heures du soir.
Dans ses appréciations hebdomadaires, M. Dornbusch est d'avis que le mar-
ché continue il fléchir sans se rendre apparemment compte que le niveau des
prix-s'abaisse Il un niveau' qui eut semblé impossible il y a deux mois. On
trouve rarement dans les annales du commerce une baisse si rapide depuis les
plus hauts prix. D'abord, la retraite s'est effectuée avec un semblant d'ordre et
l'on n'éprouvait pas trop d'appréhensions, car on croyait que le mouvement
serait enrayé et qu'un fait quelconque ramènerait la conliance; mais la retraite
a, malheureusement, bientôt dégénéré- en déroute et les détenteurs, anxieux
sinon effrayes, se sont montres désireux de réaliser avant qu'il no fût trop tard.
Pondant le mois dernier seulement, la dépréciation a été de 12 il 15 sh. par
Dans sa revue de la semaine, M. Beerbohm dit que la Franco a maintenant
importe suffisammeut pour ses besoins jusqu'à ce que la prochaine récolte de-
vienne disponible, de sorte que l'on peut tenir pour certain que le marché per-
dra le support de la demande française pour une période non déterminée, à
moins que la future récolte. dont la rentrée s'effectuera d'ici il quelques semai-
nes, no soit sérieusement entravée par le temps. Le rendement de cette récolte
est naturellement encore incertain, mais on est suftisamment renseigné sur la
surface ensemencée et sur la condition actuelle pour admettre que ja Franco
sera indépendante de l'étranger pendant la prochaine campagne, ainsi quo cela
a été le cas dans les années 1894, 1895 et 189li. Les effets du rétablissement de la
taxe sur les blés doivent être suivis avec' attention; d'abord, il va rejeter sur le
marché anglais une plus grande proportion des quantités ifottantes à ordres,
ainsi qu'une plus grande quantité des blés russes encore disponibles, parce quo
l'Italie, suivant l'exemple de la France, en supprimant puis en rétablissant les
droits, a acheté dans ces deux derniers mois ce qui eût demandé, dans des cir-
constances ordinaires, au moins six mois d'achats avec des effets moins désas-
vous trouvant pour la première fois au mi:
lieu d'une aussi nombreuse assemblée?.
Qu'est-ce qui vous a le plus frappé?
Quatre mots, ma chère tante, répon-
dit-il, quatre mots entendus au passage, ou,
plutôt, le même mot en quatre langues.
Lequel?'
J'ai entendu des Anglais dire yes, et
j'en demande pardon à nos hôtes, mais j'ai
trouvé cela désagréable et revêche. J'ai en-
tendu le ia sonore, qui laisse à nos Alle-
mands la bouche ouverte comme si rien
n'était achevé. Paientendu le si volontaire
et obstiné des envoyés du Piémont. Je viens
d'entendre enfln le oui français, qui est
clair et loyal, qui sonne bien, qui promet et
"qui tient.
L'archiduchesse eut un sourire de spiri-
tuelle indulgence
Mon cher neveu, vous êtes un imperti-
nent, mais vous méritez vraiment d'être
aimé.
Ce n'était pas, hélas! l'avis de tout le
monde. Il y 'avait dans l'entourage de la
belle-fille de- l'empereur une dame très
mûre, une antique beauté qui, paraît-il,
avait fait sensation vers 1810. Elle ne put
se tenir dé témoigner son dépit en enten-
dant Reichstadt vanter les choses fran-
çaises.
Sans doute! fit-elle à demi-voix, d'un
air pincé. Tout ce qui vient de France est
parfait! Il n'empêche que ce pays-là de-
vait sembler plus beau il y a vingt ans
qu'aujourd'hui! •
Reichstadt, un peu surpris, la contempla
un instant, puis, la saluant avec un pro-
fond respect, il répondit:
Vous aussi. madame
Il s'éloigna ensuite sans même vouloir
entendre les rires mal étouffés qui accueil-
lirent sa réplique.
Reine¡monté ;sur sa svelte bécane. Tout à
coup, le cheval attelé à un camion venant
en sens inverse fît un écart, et l'un des
brancards du véhicule atteignit l'agent cy-
cliste à l'abdomen, le précipitant, sans con-
naissance, sur le sol.
Des passants relevèrent le blessé, qui fut
placé dans une voiture et conduit à l'hôpi-
tal Beaujon.
Son état est des plus graves, car l'infor-
tuné gardien de la paix a eu le péritoine
déchiré.
Le dévouement de l'aïeule.
Un triste accident s'est produit,, hier ma-
tin, à la gare de Beaùmont (Oise).
Une vieille rentière de Paris, Mme Rouir,
âgée de quatre-vingts aps, attendait le train
sur le quai en compagnie de son petit-fils,
un bambin de sept aps.
Au moment où le train signalé entrait en
gare, le jeune enfant, malgré la défense des
employés, voulut traverser les voies.
Se rendant compte du danger qu'il cou-
rait, Mme Hour se précipita vers lui et, le
saisissant brusquement, le rejeta en ar-
rière.
L'enfant était sauvé, mais la pauvre aïeule,
atteinte par un des tampons de la locomo-
tive, roulait sur la voie, et les wagons lui
passèrent sur le corps.
Après le passage du train, on ne releva
qu'un cadavre affreusement mutilé,qui, par
les soins du chef de gare, a été transporté
dans une des 'salles- de la gare.
La famille de Mme Hour, prévenue télé-
graphiquement, est arrivée dans la nuit
pour ramener .le cocps de la pauvre grand'-
mère. -̃
A propos de l'incendie de Glasgow.
AJa suite de l'incendie considérable qui a
.éclaté, le 25 avril 1898, à Glasgow, le comité
de perfectionnement du service d'incendie à
Paris avait décidé, sur la proposition.de M.
Lucipia, d'envoyer en Ecosse un officier du
régiment des sapeurs-pompiers pour étu-
dier sur place les causes de ce sinistre et
rechercher les circonstances 'qui lui avaient
permis de prendre une aussi grande ex-
tension.
Le capitaine délégué a rendu compte,'
hier, des résultats de sa mission au comité
.présidé, par M. Blanc, préfet de police..
Nous ne retiendrons du long rapport de
l'officier que les conclusions essentielles,
qui sont les suivantes
Les constructions modernes en fer
sont loin de présenter la même sécurité que
les vieilles constructions, car, sous l'action
de la chaleur, tout s'effondre et forme un
foyer ardent qu'il est difficile d'éteindre1.
A Paris, le personnel des pompiers
est sept fois supérieur comme nombre à
celui des grandes villes anglaises, et no-
tre outillage en pompes et matériel de
sauvetage peut être considéré comme sans
égal en Europe.
Au moins, voilà -de quoi flatter notre
amour-propre national.
TRIBUNAUX
La duchesse d'Uzès en simple police
L'ordonnance du 14 août 1893
De un franc à cinq francs
d'amende.
Mme la duchesse d'Uzès et son fils, M. le
ducd'Uzôs, comparaîtront devant la justice
de leur pays,, le 7 juillet prochain, sous l'in-
culpation d'avoir, en automobile, « circulé
avec une vitesse exagérée au bois de Bou-
logne,- au risque de commettre un acci-
dent»;
Cette contravention est prévue par l'or-
donnance du I4 août ainsi conçue
L'autorisation fixera aussi le maximum de
la vitesse dans Paris et hors Paris, eu égard il
l'efficacité des moyens d'arrêt. Ce maximum
ne devra pas excéder 12 kilomètres dans Paris
et les lieux habités. Il pourra être porté à 30
kilomètres en rase campagne, mais ce dernier.
maximum ne pourra etre admis que pour les
routes en plaine, larges, à courbes peu pro-
noncées et fréquentées. Ces maxima ne
pourront jamais être dépassés. Le conducteur
des véhicules devra même, à toute époque, ré-
duire les vitesses do marche au-dessous desdits
maxima lorsque les circonstances le deman-
deront.
La pénalité encourue par Mme, la du-
chesse d'Uzès et son flls est de un à cinq
francs d'amende.
Les « inculpés » comparaîtront devant le
tribunal de simple police, présidé par M.
Larroumès, juge de paix du seizième arron-
dissement.
Pauline était restée un peu- à l'écart, le
cœur serré par une angoisse délicieuse à
l'entrée de Reichstadt; ensuite, elle s'était
sentie fière et joyeuse quand elle l'avait vu
manœuvrer et se défendre au milieu de
tant d'ennemis avec une habileté qu'il pui-
sait toute, dans sa droiture et dans la no-
blesse de son âme. Il ne lui avait pas en-
core parlé, à elle; mais elle savait bien que
leurs pensées né se quittaient pas, elle sen-
tait que leurs coeurs étaient d'accord. Con-
Gante, elle l'attendait.
Il vint elle en quittant l'archiduchesse
et la salua courtoisement; mais, à voix
basse,il lui dit
J'ai vécu toute cette jourpée dans l'at-
tente de la minute où nous sommes.
Et moi, monseigneur, répondit-elle
après avoir fait une profonde révérence, je
l'ai employée à préparer les heures qui vien-
nent. Frantz a-t-il pu vous parler?
Je l'ai vu. Tout est dit. Je suis prêt.
Alors, en quittant cette maison ?.
Je me rendrai, avec mon officier d'or-
donnance, à la redoute de la comtesse
Glary. Le capitaine de Moll a parfaitement
accueilli l'idée de cette escapade. Nos do-
minos et nos masques sont dans la voiture,
et, sous ces vêtements noirs, personne ne
me reconnaîtra.
Vous ferez en sorte de vous échapper
bientôt, demanda-keUe, et surtout de partir
seul de chez la comtesse ?
Rien de plus facile. Et je me rendrai
au plus vite chez Frantz. C'est là, n'est-ce
pas, que je vous retrouverai ?
Avec quelle émotion elle répondit ces sim-
ples mots
C'est là!
Mais tout n'était pas expliqué encore.
Elle ajouta, dominant son trouble
Fiez-vous pour la route à suivre au co-
Lé-siège du ministère public sera occupé
par M. Taytor. >
Ajoutons que les audiences de la justice
.de paix des 5, 6,7 7 et 9 juillet seront entière-
ment consacrées à des affaires d'automo-
bile circulant avec une vitesse exagérée.
Ces aflaires sont au nombre de quarante
environ.
Ambigu-Comique La « Bandè à
Fin drame en cinq actes, de
MM. Gardel-Hervé et Varret.
Nous voilà tout à fait lancés dans les
pièce d'été, je veux dire dans ce genre de
pièces dont la prétention doit se borner à
faire passer, après dîner, quelques instants
aux spectateurs que n'attire ni le café-con-
cert ni la promenade.
Le nombre en sera assez grand cette an-
née, car le dieu des théâtres nous paraît fa-
vorable aux directeurs qui n'ont pas fermé.
La température très variable qui nous est
infligée est fort capable de prolonger la sai-
son outre mesure, et, si la critique en peut
pâtir, les impresarii,au moins, ne s'en
plaindront pas, Le malheur des uns fait le
bonheur des autres. ;,•.̃̃•
Quoi qu'il en soit, l'Ambigu a, comme on
dit, « risqùé le paquet ». Sa pièce d'été n'est'
pas, comme il est d'usage, une reprise ni
quelqu'un de ces vieûx-ponts-neufs que l'on
retrouve toujours à point dans le répertoire
d'un théâtre..
C'est bel et bien une pièce toute neuve, et
.la Bande à Fifi aurait parfaitement pu être
donnée en hiver, car elle' ne dépare pas du
tout la collection de ces bons gros drames-
touffus, mouvementés et, somme toute, in-,
téressants, qu'affectionne tout particulière-
ment le publie de l'endroit.
C'est, comme vous pensez bien, une his-.
toire de brigands qui nous est racontée.
Toutes ces histoires se ressemblent tou-
jo urs plus ou moins. Nous retrouvons dans
celle-ci tout ce qui fait l'ornement ordinaire
des romans-feuilletons les plus compliqués.
Ai-je besoin d'ajouter qu'après des péripé-
ties sans nombre et toute une succession
d'épisodes dont quelques-uns sont amu-
sants et d'autres émouvants, tout s'arrange
à la satisfaction générale, suivant toutes les
règles du drame et les plus respectables
traditions du lieu?
La Bande à Fiji est bien montée et bien
jouée. Et même ceci est joliment impor-
tant, surtout en été les entr'actes sont
très courts. On peut encore, quand le vice
a été puni et la vertu récompensée, s'en al-
ler prendre un bock au frais sur le boule-
vard. Il n'y a rien de tel pour noyer ses lar-
mes avant de s'aller coucher
EMMANUEL Arène.
JTABÎiEÎTES THEATRALES
Matinées d'aujourd'hui
Nouveautés, le Contrôleur des wagons-lits,
Ambigu, la Banda à Fifi..
'Folies-Dramatiques, le J'apa de Francine.
Gluny, les Trente Millions de Gladiator.
Cirque d'été, il deux heures et demie, repré-
sentation équestre.
Alcazar d'été, Jardin de Paris, spectacles-con-
certs.
Spectacles de la semaine
A l'Opéra •
Lundi, Faust mercredi, les Maîtres chan-
teurs vendredi, la Cloche dit Rhin, Coppélia
A'ia-Gomédie-Française
Lundi, le Monde o2i l'on s'ennnie; mardi.
Çélimare le bien-aimé; mercredi, Œdipe roi;
jeudi, Donise-j vendredi, Ja Fille de Roland;
samedi, Mernani.
Aux Variétés
Lundi et jeudi, Zwcie de Lammermoor; mardi,
le Voyage en Chine; mercredi, Sœur Marthe;
vendredi, première représentation do la Mar-
tyre, do Samara samedi, le Trouvère.
R. Gahbi,.
Concerts et divertissements.
Deux numéros sont venus,hier soir,corser le
programme do Marigny-Thédtre
Les sœurs Dunbar et les sœurs Morden.
Les premières sont trois jeunes Anglaises,
Le truc avec lequel elles nous apparaissent est
des plus ingénieux, et il y a là un effet de gla-
ces tout à fait curieux.
Les Agoust, Marguerite Gornille, Polaire et Je
ballet encadrent brillamment les sœurs Dun-
bar et les sœurs Morden.
Si Mûrger revenait, il tiendrait ses assises
au Moulin Rougie, où il retrouverait les minois
treux sur les cours. Autrement dit, bien que les expéditions pour ̃ l'Europe
soient en voie de diminution sensible, il y en aura beaucoup plus pour le
Royaume-Uni, oit l'on en aura indubitablement besoin, car, avec les 6â0,000 qrs
seulemont en premières mains dans les ports et des ressources épuisées en blés
indigènes, on peut diro quo les réserves du Royaume:Cni sont arrivées à un ni-
veau dangereusement bas.
Hlês. Hausse de 40 à 50 centimes, pour le rapproché a la cote d'une heure
et de 10 à 25 centimes pour les autres' mois. On recule légèrement plus tard
pour finir do nouveau terme avec une avance do 5 îi 15 centimes sur le début.
Après Bourse, on cote courant 24 55, aoùt-23 30, septembre-octobre 21 65 et
21 70, 4 derniers 21 55, 4 do novembre 21 35.
La circulation est nulle. A la cousesvation on a reçu 3,500 quintaux sur 3,750'
de roux d'hiver et les 1,750 quintaux de Californie présentée.
Blés étrangers. Les vendeurs sont plus réservées, les prix sont fermes.
On cote Plata 21, roux d'hiver 24 75, Chicago 25 Dunkerque, 25 25 Rouen.
Seigles. Sans affaires, cours nominaux.
La circulation est nulle. A l'expertise do conservation, on a reçu les 250 quin-
taux présentés.
Avoines.– Le i'approché reste recherché par le découvert; le livrable est
nominalement inchangé.
La circulation est nulle. Il est sorti 250 quintaux du stock. A l'expertise de
conservation, on a reçu 2,000 quintaux d'indigènes sur 2,750 et 1,000 quintaux
de Suède sur 1,500.
Huile de colza.- Plus ferme sur les demandes de ceux qui vendaient hier;
reprise do 50 centimes à 1 franc, mais peu d'affaires.
La circulation est de 90,000 kilos. Elle était nulle hier.
Huile de lin. Baisse nominale de 25 à 50 centimes.
La circulation est nulle. Elle était hier de 15;000 kilos.
Spiritueux Tendance ferme, tant sur les rachats du découvert que sur le
temps qui parait vouloir se remettre la pluie hausse partielle de 12 h 25 cen-
times.
Après Bourse, on cote courant 49.50, août 49 25, 4 derniers 43 75 à 44, 4 pre-
miers 42.
Le stock est de 25,000-pipes contre hier et 8,075 en 1397.
La circulation est do 25 pipes. Elle était nulle hier.
cher qui vous mènera. Vous aurez peut-être
quelque espion à dépister, et c'est un
homme-sur.
Comment s'appelle-t-il?
Carlo Greppi. Il sera sur le siège d'une
calèche attelée en poste, le long de la grille
des jardins.
Bien, fit Reichstadt, enregistrant tous
ces détails dans sa mémoire. Dans une
heure, je serai sur la route de Schœnbrunn,
et, dans deux heures, nous pourrons être
hors d'atteinte. Frantz nous accompagne,
n'est-ce pas ?
Oui, mon cher seigneur, répondit Pau-
line en faisant un léger signe de son éven-
tail. Prenez garde on nous observe. M. de
Metternich ne nous quitte pas des yeux. Il
est fort irrité, sans doute, de ce qui s'est
passé tout à l'heure.
Ai-je eu tort ? demanda-t-il en la regar-
dant au fond des yeux.
Tout le monde vous a approuvé.
Et vous?
Oh moi, je vous ai reconnu. Votre Al-
tesse sait bien ce que cela veut dire
Jamais salut mondain ne fut plus respec-
tueux et plus correct que le leur en se sé-
parant. Mais leurs regards avaient mêlé
leurs âmes.
GRAND-ONGLE
Le couple impérial venait de pénétrer
dans la salon après avoir parcouru, guidé
par l'ambassadeur, quelques parties de la
fête. L'empereur donnait le brasàladyCow-
ley. Le maître de la maison donnait la main
à l'impératrice. Derrière eux venaient l'ar-
chiduc Ferdinand, héritier du trône son
trère l'archiduc François-Charles et tous les
princes, et tous les ministres, et tous les gé-
fripons des Parisiennes qu'il a chantées, ta bo-
hème artistique toujours joyeuse, les gais
propos et les boulevardiers qui viennent pren-
dre leur part do cette kermesse de la jeunesse
dans lé coquet jardin où l'on trouve propos
joyeux et fraîcheur..
Little Tich. l'incomparable Little Tich, le plus
cocasse et le plus original des comiques, va
donner, à l'Olympia, une série de représenta-
tions.
L'inimitable fantaisiste débutera demain,
lundi.
Aujourd'hui, a deux heures et demie, le Jar-
din de Paris donnera une grande matinée .ré-
servée aux familles. Ces matinées dominicales
obtiennent un succès énorme) et les futaies de
ce charmant concert retentissent,de longuets
heures, du rire argentin de son enfantine clien-
tèle .•̃
LA VIE SPORTIVE
Courses à Amiens.
ItESUI.TA.TS
Le Prix de 3,000 francs, 2,500
mètres, a été pour Caligula 18/10 (Ferres), à
M. E. de Saiiit-Alary, battant d'une longueur et
demie Héliopolis 9/4 (T. Lane). Italie 8/1 (Biid-
geland), troisième à trois longueurs.
JSioii placés Raquette, Lottery.
Le prix de la Prairie, réclamer; 3,500
francs, 2,000-mètres; est revenu- Il' Richard 6/1
{Maidmenl), -au -vicomte de Cholet, battant de
deux longueurs Aiguë Marine 8/1 (Brenrian)'.
'Lagopède 4/6' (T. Lahe), troisième à une courte
tête.
Non placés Lérida, Lilié.
Le Prix de la Société sportive d'encoura-
gement (prix principal), francs, mè-
tres, a été gagné par Raquette 11.4/5 (Brennan)i
à M' E. Gottin, battant d'une longueur Irun 5/2
(Kearney). Valseur 2/1 (ï. Lane), troisième à
deux longueur^
Dans le Prix dé la Société d'encourage-
ment, 1™ série, 10,000 francs, 3,000 métres,Van
Diemen 13/4 (Gady), à M. Maurice de Gheest, a
battu. Uiempsal ;i/l Lane) et Goguette 4/5
(Dodd), qui ont fait deàd'heat pour la Seconde
place à une demi-longueur.
Le Prix des Tribunes, handicap, 3,000 fr.,
1,600 mètres, a été gagué par le poulain du
comte de Ganay, Requiem 8/1 (Kearney), bat-
tant de trois quarts de longueur Rosario 2/1
(Bridgeland). Gratin 9/4 ( Brookbanks ), troi-
sièmo à une-longueur et demie.
Non placé Lô Flambeau (dérobé).
Le le, Prix de la. Société des steeples ,de
France, steëple-chase de 6, série, 2,600 francs,
3/iOO mètres, est revenu à Roitelet II 5/4 (A.
Newby), à M. G. Mathieu, battant deloin Grô-
try 6/1 (Hart). Le Général 11/4 (Maidment), pre-
nait la troisième place, loin des deux pre-
miers.
Non placés Ventorillo- et Coquelicot (tom-
bés).
RÉSULTATS DU PdRI MUTUEL
chbyapx, I E% 1 ït °m.TO 1 ll°l;. 1 ït
Caligula.G G 10 50 11 50 V. Diemen
Richard G 58 50 57 Rosario.P 1050 8..
P 14.. 27 Roitelet II.. 1S 12 50
AigueMa'iao.E il P Il 50
Raquette II.G 10 ».l, 10 Gréfccy.P 21.. U-.
Courses à Auteuil.
Aujourd'hui, courses à Auteuil.
Nos appréciations-:
Prix de la Porte-Maillot. Castelvielh, Le
Misérable.
Prix d'Kpremoht. –'Ecurie Champouillon;
Vaucouleurs.
Prix Aguado. Ecurie Ledat, Bois Bau.-
draiS;
Prix l"'ide qf Kildare: Rêve, Feuillage.
Prix, de Saint-Georges. Ecurie Cramait,
Energie.
Prix de la Bièwe. Basilic, Le Pôrugin.
Courses à Amiens (2e joùr).
̃ Prix de la Hotoie. Richard, Aigue Marine.
Prix de la Société 'd'encouragement.
Washington, Raquette II.
Prix de la Selle- Ecurie' Alb, Menier,
Maud.
Grand Prix d'Amiens. Lykàn, Meulan.
• Prix du Chemin de fer du Nord. Erié,
Brioleite.
Prix Franc- Picard. Ecurie Çadilhoh,
Roitelet IL
CYCLISE
Le Bol d'or. Le départ de la grande course
annuelle des 24 heures sur piste a été donné
hier soir, à sept heures, au vélodrome do Rou-
baix.
Six coureurs de fond, six stayers sont donc
actuellement aux prises dans cette épreuve for-
midable, menée les premières heures à toute
aUure, nous tôléphone-t-on, et dont les résul-
tats seront connus ce soir, à sept heures.
D'autre part, on lira, dans la revue des
journaux de ce matin, un extrait dit Vélo »
donnant l'ordre des coureurs vers la sixième
heurc.
Les coureurs engagés sont Huret, Stein,
Robl, Ariès, Wattelier et Maurice.
Sucres.- On ouvre ferme avec une reprise de 12 a 25 centimes sur la veille.
En séance on reste ferme pour finir en nouvelle hausse de 12 centimes.
Après Bourse on cote courant 30 37 vendeurs, aoiït 30 50, 4 d'octobre 30 75 a
30 87, 4 premiers 31 37 achetours.
La circulation est do S7,Ê00 sacs contre 86,800 hier.
Le stock a diminué de 4,272 sacs contre 9,000 en 1897 et 6,963 en 1896.
Les affaires ont été modérées la meilleure tenue a été causée par le temps,
qui semble se remettre à la pluie; par les analyses de Licht, qui indiquent un
grand retard de la betterave comparativement l'année dernière, et, enfin, aux
avis fermes do Londres et de Hambourg.
On fait quelques affaires à l'exportation. Un navire charge en co moment
à Dunkerque, 22,000 sacs pour Gênes.
Extrait do l'Economiste français
« Les délégués à la conférence de Bruxelles n'ont pas tardé à reconnaître
l'impossibilité d'arriver à une entente immédiate au sujet des primes sucrières.
Tant qu'il s'est agi des primes directes d'exportation, la discussion a pu suivra
son cours normal; mais, quand on a voulu aborder la question des primes indi-
rectes, avantages accordes dans chaque pays par la législation intérieure, les
difficultés se sont montrées telles qu'elles sont réellement, c'est-à-dire insur-
montables.
n Comment, en effet, faire concilier ensemble ces différentes primes dégui-
sées droits de douane, bénéfices de rendement au raffinage, cartels, contin-
gents, tarifs réduits pour le transport dos botteraves et du combustible, tarifs
do transport et de pénétration, bonis de tares,*etc, etc. ? Dans ces conditions, la
conférenc a dû s'ajourner sine die, laissant au gouvernement belge Io soin d'en-
treprendre les négociations diplomatiques nécessaires pour trouver une base
sérieuse sur laquelle la conférence puisse discuter utilement. Ce résultat était
prévu par nous il ne surprendra doncpas nos lecteurs. Puisse l'ajournement
de la conférence ne pas se transformer en une séparation définitive
» La semaine sous revue n'a pas encore été bien favorable à la récolte bette-
ravière. Les pluies ont été chaque jour abondantes avec température basse et
éclairement presque nul. Les travaux ont dû être do nouveau suspendus, et
nombreux sont encore les champs où les premières façons n'ont pas été don-
nées.
La découragement le plus profond règne actuellement sur tous les mar.'
chés. La baisse a fait de nouveaux progrès et les prix s'inscrivent aujourd'hui
en baisse do 50 centimes sur toutes les époques. »
néraux que le cortège, en passant, avaient
entraînés peu à peu dans son sillage.
Comme il arrive toujours, l'ordre imposant
des premiers couples, réglé par l'étiquette,
avait cédé, un peu plus loin, devant l'em-
pressement de quelque personnage en vue
ou de quelque grande dame désireuse de
briller, si bien que Je défilé s'épaississait,
devenait foule, puis cohue, et qu'un vérita-
ble courant d'uniformes et de toilettes clai-
res paraissait suivre vers les issues don-
nant sur le parc la petite tête blanche du
souverain et le diadème étincelant de l'am-
bassadrice.
En quelques minutes, la vaste pièce de-
vint déserte comme les autres, et l'on n'en-
tendait plus que les exclamations admira-
tives provoquées dans les allées pleines de
fleurs et de flammes parle braillant spectacle
de la décoration.
En sortant à son tour, la comtesse Spic-
gel dit à Pauline
Vous n'entrez pas au concert, prin-
cesse ?
Non, répondit la jeune femme. L'archi-
duchesse a bien voulu me dispenser de tout
service auprès d'elle tant que je ne suis pas
réinstallée, et je vais me retirer.
Heureuses les nouvelles revenues Le
royaume du ciel musical ne leur est pas im-
posé.
-Bon courage, comtesse.
Bonne nuit, princesse.
Et Pauline quitta l'ambassade en se hâ-
tant.
L'archiduc Charles, de son côté, arrêta
Reichstadt au passage
Est-ce que tu tiens beaucoup, toi, lui
demanda-t-il, à t'enfermer dans cette grande
bâtisse-l_à«pour entendre leurs petits airs?
Moi ? Pas le moins du monde, grand-
oncle répondit le duc.
• Tham.
Notre favori Nous -croyons à l'arrivée dé
Huret, vainqueur en 1-894 et
Quant à Robl (Allemand) et Wattelier, ce
sont des lutteurs de tout premier ordre, qui,
s'ils n'enlèvent pas à Huret la première place,
se classeront du moins fort près.
Voici les noms des précédents gagnants du
Bol d'or Huret (1894 et 1895), Rivierre (1896),
Le grand prix de l'Union vélocipédi-
que de France réunira, cet après-midi, fi Au-
teuil, tous les grands sprinters, à l'exception
de Bourrillon. Se disputeront le grand prix de
1 U. V. F. Morin, Domain, Niéuport, Des.
champs, l'Anglais Parlby, l'Italien Pontecchi.
les Belges Protin et Grogna, etc.
Notre favori est Morin. Le Breton est, en
effet, dans une forme .parfaite, et, par sa vic-
toire de lundi'dernier dans le championnat de
France, il a prouvé qu'il était non seulement
au mieux de'sa condition, mais encore supé-
rieur à Domain et' Nieuport, ses plus redou-
tables concurrents.
Paris-Orléans.– Nos meilleurs amateurs
prendront part, ce inatin,\à la course Paris-
yrleans. Le départ sera donné à Sept heures
des chalets du T. CF., la porte Maillot.
Notre favori reste Lé,conte, qui espère couvrir
les 130 kilomètres de ce dur parcours en trois
heures cinquante minutes.
Le record du mille vient dctrà battu, à
Boston, par Mac Duffee, qui a réduit le temps
.des 1,609 m. à 1 m. 34 s. 2/5.
01. le duc de Ltcynes et les membres, du
comité de i Omnium, nous dit le Journal des
sports, viennent de prendre l'initiative d'un
amer par souscription suivi d'une soirée artis-
tique aii les femmes des-membres- du cercle et
leurs .invités seront admis..
Ce diner est fixé au mardi 5 juillet; à huit
heures, au chalet de l'Omnium, 74, avenue du
Bois-de-Boulogne. Il- sera l'inauguration des
fêtes que l'Omnium se propose de donner cha-
que été, et que ;le mauvais temps seul a empê-
chée cette année.
Se faire inscrire, par lettre ou par téléphone,
au chalet de l'Omnium jusqu'à, dimanche soir.
(Téléphone 503-98.)
Le prix de cette soirée, dîner compris, est do
40 francs par personne.
-La fête des trois sports. Récapitulons
brièvement le' programme 'd'aujourd'hui
A hûit heures, départ du clubhouse de l'A.
V. A., 199, boulevard Pereire. Un break il,la
disposition des dames non cyclistes ouvrira la
marche.
A neuf heures, course pédestre de 500 mè-
tres sur la piste du Kacing-Club de France, aï
bois de Boulogne.
A neuf heures trois quarts, course de tan
dems mixtes (hommes et dames), sur 6,000 mè
tres, autour de l'hippodrome de Longchamp.
A dix heures, course de bicyclettes, sur 10 ki-
lomètres, autour de Longchamp.
A midi, déjeuner à Bougival; ce déjeuner
sera suivi d'un coneert improvisé, auquel de
nombreux artistes parisiens participant com-
me sportsuren ù la fête prendront part.
A trois heures, sauterie aux sons de l'or-
chestre du bal des Canotiers.
A trois heures et demie, course de canoës.
A cinq heures, proclamation des résultats,
puis retour en bande sur Paris.
Le recordman Platt-Betts, grièvement
blessé, comme nous l'avons dit, est dans un
état extrême de faiblesse, car, par suite de la
fracture du maxillaire, il est presque impossi-
ble de lui faire prendre de la nourriture.
AUTOMOBILE
Le banquet et là soirée de clôture du Salon
de 1 automobile seront donnés ce soir, à la pre-
mière plate-forme de la tour Eiffel, par les soins
de 1 Autçmobile-Cjub de France, qui tient à ce
que ses invites voient; jps choses de haut,
D'ailleurs, cette, semaine est la grande se-
maine automobile. En effet, demain lundi,
nous aurons le longchamp fleuri automobile.
Mardi sera donné le départ do la grande
course Paris-Amsterdam (vitesse); enfin, jeudi
second départ de la course Paris- Amsterdam
(touristes).
C'est à pas de géant que marche l'automo-
bile -la tour Eiffel est donc bien à sa taille.
G. Meyland.
GROS REVENUS ASSURÉE
Offerts à toutes personnes possédant des fonds,
sans négliger ses occupations, dans une affaire
fonctionuant avec succès depuis plusieurs années.
Ujen DES Affaires DE Bourse. •– Ecrire à
M. Duval, .à l'Eclaireur, 178, boulecard
Pereire, Paris.
Il ajouta, désignant l'officier d'ordon-
nance qui l'accompagnait.
Je vous confierai même que j'ai formé
le projet de m'échapper au plus tôt avec M.
le capitaine de Moll pour aller voir la fête
que donne la comtesse Clary, au Belvé-
dère.
Mlles de Metternich et de Virbna pas-.
saient à ce moment près d'eux.
Tu entends? demanda Flore à Her-
mine. Le duc va au Belvédère, chez la fille
du prince de Ligne. Il a l'air joliment plus
gai maintenant. Tu ne trouves pas ?
Oui fit Hermine tristement, au sou-
venir des paroles de son père.
Et elles suivirent le mouvement delà
foule vers la salle de spectacle, où de jeu-
nes officiers s'empressèrent de leur faire
trouver place.
Tu as raison de t'amuser, va, poursui-
vait l'archiduc. C'est de ton âge.
Oh grand-oncle, m'amuser! Je ne sais
trop ce que c'est. Il faut sans doute avoir
été pris tout petit pour cela. J'ai eu la fan-
taisie de voir ce qu'on appelle une redoute
et je profite de l'aimable compagnie de M.
de Moll pour aller ce soir à la découverte,
voilà tout.
Une pensée traversa l'esprit de Reich-
stadt au moment où il expliquait ainsi son
départ. Il se dit que pour la dernière fois
peut-être il s'adressait à ce vieux parent si
affectueux sous ses dehors bourrus, à cet
illustre soldat qui lui avait témoigné depuis
tant d'années une tendresse quasi-pater-
nelle. Il lui déplut de mentir à ce cœur-là.
S'il ne pouvait tout lui dire, au moins qu'il
lui laissât un bon souvenir en s'en allant 1
M suivre.) CHARLES MEURENT.
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