Titre : Le Sémaphore algérien : organe de la marine, du commerce, de l'industrie, de l'agriculture et des travaux publics / directeur Henry Haybrard
Auteur : Fédération algérienne du commerce et de l'industrie. Auteur du texte
Éditeur : Bureau du journal (Alger)
Date d'édition : 1921-08-03
Contributeur : Bravay, Fernand (18..-19..). Directeur de publication
Contributeur : Marquet, Gaston. Directeur de publication
Contributeur : Castéran, Augustin (1868-1915). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 03 août 1921 03 août 1921
Description : 1921/08/03 (N1254). 1921/08/03 (N1254).
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-90190
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
«ouveite-SStffc— a6-18*4. Pond* en 1898 Faraissimt 3 foia y** seatala* Mercredi.S Août SS>21f|
Il I i i . .. ...--.
Les Transports ruineux
Ils ont provoque une évolution économique favorable
à l'industrie algérienne
Nous avons pu assister, en Algérie, à
Une évolution économique qui marquera
dans les annales du pays : la naissance
de l'industrie Nord-Africaine.
La guerre avec les difficultés des
transports et la disparition de certains
fournisseurs, à .permis à nos industriels
d'essayer de produise sur place quantité
d'objets qu'ils ne pouvaient plus faire ve-
nir du dehors. Ils ont assez bien réussi.
Mais, la paix venue, nos fabricants au-
raient difftcilemfenjt pu i-|és|i|ster a la "fcôn-
currenee industrielle d'outre-mer si la
vie normale d'avant-iguerre s'était gra-
duellement rétablie en France.
""Mais, les exig-eances ouvrières de l'in-
dustrie' et des transports ont créé la vie
cnere et les transports exhorbitants.
La France a accordé des augmentations
de salaires à ses cheminots et 'des dimi-
nutions de travail, qui causent un défi-
cit annuel de 9 milliards dans les bud-
gets des chemins de fer, déficit comblé
tant par l'excédant des prix de trans-
port dont on. accable les marchandises
transportées, que par les impôts dont on
frappe les contribuables.
i'(?est grâce à ces tarifs prohibitifs que,
pendant dé longues années, il sera pos-
sible de .fabriqûèT en Algérie, à meilleur J
compte, une quantité d'articles dont "
l'Algérie à besoin. iCe long laps de temps
permettra 'de former des ouvriers tech-
niques; dans nos usines et d'outiller no-
tre industrie algérienne iméthodique-
. ment d'apfeès lés meilleurs procédés de -
travail" et avec un machinisme très mo-
'.' dep-nisé, . .. ' . -.:-■
L<$s hommes 'd'action, les financiers,
les associations corporatives doivent ré-
'."■: ^oiumtot envisager celte qiuecilion et, tout,
en- écartant les ' conceptions trop hasar-
dées, ' retenir les possibilités réalisables, :
pour les étudier sans parti près pessi-
miste ■comme sans enthousiaste -optimisa,
me.
(Certes, il y a des gens ayant des, situa-
tions acquises dans lé monde des affai-
rés (courtiers, agents de fabriques, négo-
ciants importateurs) qui ne verraient
pas sans amertume la progression indus-
trielle de l'Afrique du .Nord, 11 faut s'at-
tendre de leur part à ce mouvement
« d'auto-protection »> pratiqué ' par les
allemands 'en -flaute-iSilésie. Ce en quoi
ils auraient tort.
Il faut savoir accepter tous lés mou- j
vements d'évolution économique et so- j
ciale, il faut savoir, quand il devient J
nécessaire, entier dans ces mouvement» j
. et les diriger et non pas les combattre. <
Les cochers de fiacre sont devenus \
chauffeurs, les conducteurs de diligences *
sont devenus conducteurs d'autobus, les j
anciens typographes tapottent la ljnoty- -
pe, les vieux chaudronniers pratiquent j
j la soudure autogène, tous ces ouvriers
t ont ete pousses pur te courant uu-pro-
! grès a apprendre de nouveaux métiers
' . pourquoi Tes nommes de négoce se re-
, îuseraieiit-ils a suivre cet ouiîgalioii Y
. Ce iserail a eux, ,au contraire, de ptau-
; ure m leie dû mouvement, a essor muus-
L ivitii aigèrieii, ou plutôt Aord-Alricain.
' is us ne le aaisaiem, lis n'empèc-ueruieni
; pas longtemps - révolution économique
. iiieiuciautc. ueTs accomplir et ce seraient
d'autres nommes qui en prendraient la
direction .et qui en tireraient les Jjénéti-
oes. ": -—--.-.--. — ;;_...
-U. Lucieiji Cornet, sénateur écrivait, il
y a quelques jours, dans tes « Annales
«joioniaies : .:
« Les transports resteront chers, el-
le deviendront de plus en plus, parce
que tous les salaries dont l'activité con-
cerne de près du ue loin les transport,
savent, désormais 1res bien que leur rôle
dans le 'monde mouerne est immense,
comme, à notre époque, chacun pousse
ses prétentions jusqu'au bout de son pou-
voir, ils tireront sur la ficelle tant qu'ils
pourront. Il ne faut pas se laisser abu-
ser par l'accord qui vient d'intervenir"
entre ' armateurs et inscrits maritimes.
Ceux-ci ont réussi, pour la première
j fois, ;i amener les armateurs a traiter
avec leurs syndicats. C'est un triomphe
qu'ils pouvaient bien appuyer d'une réduc-.
tion >ae salaire momentanée '.Nous disons
momentanée ; car les syndicats sauront
bien, avant longtemps, tes circonstances
, s/étant modifiées, regagner les salaires
qu'ils avaient avant l'accord. Les trans-
ports-coûteront de plus en plus cher, voi-
là ce qu'il est sage de prévoir, lit là dé-
duction qui s'impose, c'est que nous de-
vons l'aire effort, non pas pour dépeu- ]
dre d'eux de " moins en moins, en rap-
prochant de plus- en plus, la production
de la consommation. » -
j A'ous sommes convaincus que. cette si- ,
luation des transporte- -trop ciiers .ne
prendra pas fin de longtemps-et que les
algériens d'initiative qui .feront entrer
cet élément dans leurs calculs, avaut de i
décider la création d'une industrie nou- I
velle n'éprouveront pas de mécompte de
ce tpôté. j
C'est donc sur. les articles dont la ton- ,
ne coûte le plus cher à transporter que
les fabricants de. l'Afrique du ÎNord doi- '
vent, de préférence, jeter leurs vues.
Dans l'occurence si l'élévation exagé- .
rée des tarifs maritimes et ferroviaires £
a été. et est encore, une charge pour V
l'Algérie, il faut tâcher d'en diminuer le
poids. H faut, en la circonstance, tâcher j
d'imiter les anglais. Leur grande quali- :
té consiste à s'incliner devant les faits, :;
à tirer d'une "Situation fatale, le meil- ,•
leur ou le moins mauvais ' parti possi-
ble : to make the best of it. r
Gaston" MARCUET. 1
i
Décréta divers c«nc«rnaBt l'Algérie
Le Jourml Officiel publie un.. décret
fixant le prix de vente aux Syndicats des
cultivateurs des extraits titrés de nico-
tine et jus titrés de tabac.
Un arrêté autorisant l'importation des
blés destinés à la fabrication de l'ami-
don.
Un décret relatif à la reconstitution
du cheptel dans les Territoires du Sud
de l'Algérie et aux prêts aux éleveurs.
Une loi autorisant l'Algérie à con-
tracter un emprunt d© 1 milliard ôQÛ
millions de francs pour l'exécution des
travauxpublics.
La deuxième yilie de Fiance
Le dénombrement de la (population de
.." iMài^éiile lui attribue' plus de 600.000
habitants, dont 88.826 italiens ; 14.195
espagnols'; 2.488 grecs ; 1.87_7 suisses ;
1.327' turcs ; 1.246 anglais : 755 belges;
628 russes; 520 arméniens set quantité
d'mdiyidus de tons les pays du monde.
Seule là' colonie' italienne de 'Marseille
. est en diminution elle; ~â'' perdu près de
iOrOOO unités 1 'depuis ïS>|uerre.
L'ci au Souda* français
Un indigène du cercle de Satadougou
(Soudan français) a trouvé récemment,
dans les terrains aurifères de la Falémé,
une pépite d'or du poids exceptionnel de
deux kilogrammes.
iG'est la 1 plus belle pépite d'or qui ait j
été trouvée au Soudan depuis 1898 où j
un indigène découvrit au sud de Bafou-
labé uné;pépite d'un poids de près de 30
kilogrammes.
Uaii réductioa 4« saUÏres
Le Conseil fédéral des mineurs de la
lE'oire a longuement délibéré sur les der-
nières concessions consenties par les
Compagnies'en ce qui touche la diminu-
tion dès'-'s'alai'res" basée sur l'abaissement
de l'indice du «oût de là vie dans le but
de faciliter le relèvement des industries
tributairea de la'houille.
OStant donne que. les membres du Go-
mité des^hôùîïlères ont annoncé une ré-
duction du.'pïii du charbon correspon-
dant à' celle des, salaires, le Comité fé-
sdérâl' a Unalëmënt accepté les proposi-
tions des 'Compagnies, à savoir une di-
minution de 3 francs par jour pour les
adultes et de 2 francs pour les. femmes
et les enfants au-dessous de seize ans.
loua tuberculeux, uu tayaut etti
Il paraît que les poumons sains, au
sens aosolu ue ce dernier mot, sont ex-
iremement rares ; c'est du moins ce que
l'on aiiirme au musée dé 1-hygiène. Le
conservateur de ce musée, désireux
■n'augmenter ses collections d'une repro-
duction en cire, d'un poumon physiolo-
giquehient intact, a attendu deux ans
quon puisse trouver, dans les salles de
dissection de tous les hôpitaux de fans,
l'organe pariait qui lui était nécessaire
pour ce ■moulage. Ce poumon est celui
ii'un suicidé.
V Utils coutume Ues> Pyrénées
U y a quelques jours, comme tous les
ans vers le 20 juillet, suivant une vieille
coutume qui remonte au quatorzième
siècle, les maires de la vallée de Baro- I
tons et les Alcades d'Aragon se sont réu- I
nis à la frontière franco-espagnole sur!
les hauteurs de la Pierre Saint-Martin.
La vallée de Barétons a apporté à la
vallée de Roiical son tribut aunuel (trois
génisses, autrefois trois juments blan-
ches).
Et sur l'invitation du doyen des Alca-
des Aragonais, les- maires français ont
renouvelé leur serment de fidélité aux
anciens traités.
Comme tous les ans, cette cérémonie
originale et intéressante -a attiré nom-
bre de touristes et de curieux.
A quoi s'amusent les savants
A l'Académie de Médecine, le profes-
! seur Tuffier mentionne ses observations
I sur la greffe dès ovaires. Tî a constaté
J que si on greffe à une femme un ovaire i
provenant d'une autre femme, après ]
conservation par le froid, on n'obtient <
aucun résultat favorable. (
■Par contre, si, après avoir enlevé l'o- ]
vàire d'une femme, on lui greffe ce mê- ]
me ovaire à elle-même, en un (point j
quelconque de l'organisme, on constate
un rétablissement des fonctions norma- (
les. " r
Si on faisait greffer l'ovaire de votre i
belle-rmère sur sa langue, ce serait très r
drôle, n'est-ce pas ? ■ j
Naissance ?
Mine et M. S. Pprtolano. agent de la c
Cie SeHaffino à Philîippevville, et prési- ' r
dent du Syndicat Coiumërcin^ sont de- \
puis quelques^ jours les heureux paienls; r
d'un beau, bébé .prénom'nilé Claude. i a
rjos looimplinifents aux parents et nos j e
meilleurs voeux de bonheur pour le petit] a
Claude. . . je
Y La viande sera chère, ctt hiver
De notre eonirère .La Liberté?:
Il n'est pas discutable que les prix du
bé.lail vivant ont sensiblement baissé de-
puis quelques mois, niais plus parliculiè-
i renient depuis qtia commence l'Livrai--
'**-■ selnbialjle période de séeheiesse que nous
s-ubissons.
A!ous laissons juges les ménagères de
savoir pi la baisse des prix de la viande
vendue au détail a suivi la même propor-
ers lion que la baisse des prix de gros, et,
ro- ptv exemple, si elles ont bénéileié ces
ers jours, 'derniers de ce que du ragoût de
i-e- mouton s'était vendu aux Halles à par-
> tir de 0 fr. 30 le kilo../ en gros, iiien
3li_ entendu.
ss_ Avouerons-nous loulelois que la forte j
in baisse dont se plaignent tous les éle- j
inl veuis nous parait, étant donné la cause
'uu à laquelle, elle est due, singulièrement'
nit inquiétante jjour l'avenir'/ Quelle est celte
'... cause? La sécheresse. Le manque de
,_ pluie a eu ce désysti-eux eilët que la fé
cOlle. JO-Urragûre^a été mauvaise, qu'il n'y
—. • aura nouuiuiiy^t'i3.i:*"r;«vU-„I'*'ï;' .ri.»_*Qa(!i»^J-
il et que', la difficulté d abreuver le béïajl
■^ aidant,.»beaucoup d'éleveurs se sont ré-
solus, Kinon à vider leurs êlables, du.
et moins à se débarrasser de nombreuses,
ce bêtes qu'ils craignent de ne pouvoir nour-
n- rn-. _
ts, On cite telle élable d'un dépurtsment
le voisbi de la Seine, qui coinpttut 200 lè-
se, les il y a six mois et qu n'en compte
se plus U- ui^e di}n.muti,on aussi forte, on peut ju-
ls gër . de combien rimporlance numérique
4;- ,de notre cjieplel a dû se réduire, là; '
ir cause iniliaie'de celte réduction étaiit à
!S. peu près partoulrlà même. Or, l'ait à no-
fe -ici- j.a baisse ia plus sensible s'est l'ail
31' sentir sur les veaux ; c'est donc qu'on en ;
18 a beaucoup venuu. Comment repeuplera- i
c-" t-on nos étabies pour nos besoins de i'bi- 1
1S ver j)roc'litrhi? 1
11 A ia vérité, nous cj-aignons fort que j
iS le consomma leur ne paie cher, pendant
ÏS les/niois froids, la baisse aclueile, dont j
!" il lie profite.d'ailleurs .qu'en partie. Nous t
!- ne \'dyons, en tout cas-, qu un moyen de [
■~ l'éviter : c'est de s'organiser dès à pré- {
'"" seul pour importer du bétail éu-anger ou
L" de nos colonies, à l'heure où, là aussi, i
'" va se poser une sorte de problème de
11 la soudure, cl pour recevoir des viandes .
■ frigorifiées d'une qualité lelle qu'elles.'sa- J.
- lisiassent vraiment le go'ût du pulilic. i
e. -'--- ......-'
3 „j*. ^-- : - - -<■-
l FaHiiies it Liquidations judiciaires l&
j — Le Tribunal de Commerce de Alos- ' j.,
^ lagauem a déclaré en état tle faillite ie.; ^
" nommé Ali bon -Uahmane, négociant a fj
Tré/.el.
.— Le Tribunal de Commerce d'Alger .
; a déclaré en liquidation judiciaire lu
^ Société anonyme « Le Bois », 28, rue
L' de la Liberté' à Alger. v
] — Par jugement du Tribunal de Com- ci
L> inerce l'union des créanciers de la fail-
" iite du sieur Crimao Joseph, boulanger, n
' rue Lrouet d'Lrion a été dissoute et le c'i
failli déclaré excusable. P
—■ Par jugement du Tribunal de Com-
merce d'Alger, l'union des créanciers tl^ 2,
la faillite du sieur Santacreu Trauçois, =
fabricant de sommiers métalliques, 1«,
avenue de la Bouzaréab, Alger, a été «
dissoute et le failli déclare excusable x
— -Par jagement sur rapport du Tri- M
' bunal de Commerce d'Alger, l'union des
' créanciers de la faillite du sieur L'Aou-
1 cine ou .Almi Hocine, entrepreneur de pi
1 transports à Maison-Carrée, a été dissou- ,|,-
t'e et le failli déclaré excusable- n;
-^ Le Tribunal de Commerce d'Alger j;,
a déclaré en état de faillite le sieur „'^
Souii ..Mohamed 'Salah, commerçant, 17, fn
rue Porte-Neuve à Alger. ajj
: ^^ = bt
L'Afrique du Nord Minière i
Mines de zinc d'Aïn-Arko
co
Une assemblée,s extraordinaire des <„,
actionnaires de cette société, dont le sic- (ja
i-ge social esta .Paris, 87, rue Saiut-Laza-
! re, était convoquée à i effet de se pro- (ia
! nonce.r sur un projet Ue réorganisation. • y],
Le quorum n'ayant pas été atteint, une .^j(
nouvelle convocation sera faite pour une j-ai
date ultérieure. y^.
D'après les projets du Conseil d'ad-
ministration, une société, actuellement '
en voie de constitution, absorberait à la ^...
fois l'actif minier et industriel d'Aï?i- -»,-'
Arke en même temps quune usine mé- ' '
tallurgique et que l'actif minier des Mi- .
nos d'Ain-Burbar. ï"
Cette fusion aurait pour elfet de faire J.°!
attribuer à ia société iïAm-Arkc une J
certaine quantité d'actions d'apport et . •-
d'obligations pour une valeur de 3.050.000 le
francs.
En vue de celte réalisation, des pour- ei1^
parlers ont été entamés d'une part avec }
les Mines d'Aïn-Bcirbar (dont la société ..
d'Aïn-Arko est à la fois importante aç-;SaP
lioimaire et principale créancière) et, i ^r
d'autre part, avec les divers créanciers!*0^
de la société en vue d'assurer le règle- j0V 1:
ment du passif dans des conditions per- Par
mettant de laisser aux actionnaires une Pei.'
répartition satisfaisante. en
•Dans l'état actuel des pourparlers, le -■--».
Conseil envisage la possibilité, après ia*h
extinction du passif ù'Aïn-Arko, de rem- mil
bourser le capital non amorti et de ré- et 1
partir entre toutes les actions et-les ou-
parls un certain nombre d'actions de la se-j
société nouvelle, vraisemblablement dans E
la iproportion dé deux nouvelles contre vise
cinq anciennes de jouissance et de deux nivi
nouvelles contre cinq parts. sers
D'autre part, les actionnaires anciens T
pourront exercer un droit cie préférence r.'yn
a In constitution du capital de la société prêt
en formation dans la proportion de deuv ils i
actions nouvelles pour cinq actions ou Si
cinq parts. je v
m Dans le Monde
du Commerce
du
lie- ALGER (Ville)
'ai- L.i Société qui existait entre MM. Adam
3liS «.jiiix-n et seigle Uannel, sous la raison
soc-itiie Auam et Cie avec siège social,
de j, rue i'anerede a en: dissoute u un eoni-
i
3r~ — L'Lpicerie de M. iMartin Rochas,
:> loi, rue de Lyon a .é'té venuue a iM. ijas-
263 pard Cipolla. .
— Lue société en commandite simple,
en sous la raison sociale .Ueorges Beuuon et
Cie a été l'rmée au capital de 00.000 1rs.
t j (Celte .Société dont le siège social U.-M '
, j Chemin Pasteur à pbjet l'enlrejirise, de
-" travaux publics.
,n|. — Une Société en nom coliectil au ca-
[iQ -pilai de luo.uOu francs ayant pour ......
je l'exploitation d'un fonds de commerce
• t'y- biles, à été tonnée entre AL Adam Pier-
nV -'.v-,A-"*uste. L_ntfi...Laçéuéde, Mme Vve
^. 51. yposito Sauveur, 17, rue '.Maréctiaî-
]u" ooult. Le siéta'e sociai est 3, rue Tancre-
^ de et la signature sociale est P. Adam
r.' et Cie.
—• MM. Hamoud Boualem ben Katldour
ni et Jlàdj Moussa ben L\l-ustajnia ont l'omiô
é-. entre eux une société en nom coîleclii
te ayant pour objet ia fabrication et la <
le vente de sirops, eaux gazeuses et pro- '
i-' duits analogues. Le capital social est ciè
ie 58.780 fr. 15. Le siège social "est a Bel- j
à- court rue Bois-la-Reine, maison Bals. La
à raison et lursigiiaturè sociales sont : Ha- n
). moud Boualem et Cie. i
il — ;Sous la raison sociale Bezzina et P.. (
n Monsei'.rat, -une Société en nom coliectil- :
i- a été constituée ayant pour objet l'exploi- c
i- talion d'un fonds de commerce de vins. .'
Le siège. social est situé, ' 20, rue des|
e Ecoles. '..•.{
'I — ..M. Louis Bava a cédé à .M. Joseph ,j
4 Lopez tous ses droits dans. l'association;I •
? ayant exis fée entre eux po tnv.. l'exploi la-
e lion de la Brasserie du Nouveau-fliéà- !'
" {,1'e- i
U . __■ Le Cale Bar des Boulomanes, 91, "
'■i rue Sadi-Carnot est vendu. ,
e — MiM. iMarcel Stritf, Daniel et Pros-
s .per Oualid ont formé entre eux une So- ,
eiétô en nom collectif ayant pour-objet .
l'exploi talion d'une fabrique'de biscui- y
.•Jter.ie sise 35. Av. du lirais-Vallon. : ■
—-■il. lioch Aprile, 33; rue Michelct'a- ,;
, transféré ses bureaux, 10, rue Colbert. ••- n'
> — La Société .scarlbgliero et .Payeras q
ayant pour objet l'exploitation d'un com- 2
; inerce de boulangerie-pâtisserie, 50, ,-]
j route Malakolf a été dissoute. i.Mlle Sca- \[
'■■] fttïliero reste seule propriétaire du fonds ;
1 de commerce. • d,
— Le salon de coiffure, 71, rue Mi- '■ ct;
[ chelet est vendu. j <}\
s — M. Oiraud, -4, rue de Lorraine a }?■'.
vendu à ùl. Fernand Henri son fonds de ]
. commerce "de vin. | ' '
— Le fonds de commerce de vins, 19,1
, rue Sulfren et appartenant à i.Mile Lu-?(i
1 cie Jâu.rac a été acquis par M. I-'rancois ! i,
■Plessîs.' * ■ n'(
— L'Epicerie de M. Sala, 2, Bd Au- te
guste Com le est vendue. dr
■ ^ P '
Si nous pariions français ? ^
Alors que nos: quarante inihfortels, s'em- 0I
ploient .palicnnnenl depuis des années à
délivrer un droit d'entrée dans le diction- ™
naire ;iux mots de la langue li-ançaise.
faisant II de cette ratilifalion illustre, la j
génération actuelle dédaigne les rirhe-sse-s *
infinies de noire littérature et puise, pour-
aljmenler sa conversation, dans les voca- i
buhiircs étrangers. Depuis la guerre, celte
manie que, sans être xénophobe, il est
permis de combaltre. s'est trouvée exagé- m'i
rée du fait d'un contact assez prolongé pe
avec les exotiques. Daims 1' « Echo du Pfa- ce
tcau Central >-, Rustik s'élève a\ec raison loi
contre cet abus d'expressions étrangères ou
que l'on peut glaner a chaque instant
dans les écrits du jour : Vu
Tca-room. l'ive o'cl'ock, english loilor. ^IU
dancùig, et combien d'autres, ont pris' '■
' uiie prace de choix dans notre langue,
j Bientôt, pour comprendre le français., il -?CI
faudra faire, au. préalable, un stage à je
l'étranger. Pa
Mais restons dans le domaine agricole ob,
q'uii seul nous intéresse, car je vous ferai
grâce des expressions d'oulre-Manche ,u-j
s'iïppliq'uanl à des sujets divers. :JJJ}
Herd-book, slud-bo'ok et floch-book ar- . ■
rivent,, en première ligne, si ténébreux *
lorsqu'on ]es entend pour la -première vet
fois. ■ ' . - _
.Qu'est-ce donc qlte ces mots-là, dira suj
le lecteur 'curieux? Lln
Un aninial, une plante ou un nou\-el
engrais?
Vous n'y êtes pas. u-"
Herd-book, slud-foook et fîoclc-book — I
sapristi que voilà des mots difficiles à pré
écrire — s'appliquent aux livres généa- Léi
logiques des races bovines, chevalines el
ovines... Ni plus, ni moins,... Vous Voyez, j
par j;es exemples, q'u'e ces expressions '
perdent en clarté tout ce qu'ellles g'agiienl.
en raccourci... l'ijt
Voulez-vous que nous .passions aux nia-- un
ladies de la 'vigne? Nous trouvons le JV
mildiou — plus exactenifenf le mildew —
et le blacli-rot... Les maladies das boeufs "7
ou.des chevaux s'appellent cow-pox, hor- r""
se-pox, que sais-je?... . 'u
Enfin, si vpus avez la fantaisie de di- L
viser Votre élable, baptisez les comparli- _
nivuls des «box».".. La cour qui les des- C].0j
servira sera un paddock... j ,r.
Tous ces termes, à allure scienlii'ique.j
rtyident certains articles impénétrables et j 'C
prétentieux... Ils fatiguent'.'In mémoire... | slav
ils déroulent les-gens-épris "^ simplicité... j._Va's
5i vous voulez "être compris, délayez,, du
je vous en prie,,avlec' un peu de français'.., j de .
|Le Gommarca ef rexportaflon de l'Alfa
et du Crin végétal en 1320
Les statistiques ofiicieiles donneni
diiitéressants renseignements sur le
''_ commerce et l'exportation ue l'alfa et. du
crin veyôtal pendant Tannée. 11120.
Lus quantités d'alfa récoltés sur le
■> territoire algérien, n'étant utilisées que
}■ aatis une fa m le proportion -par l'indus-
[■ trie locale, sont a peu près entièrement
! absorbées .par le commerce dexporfa-
3 tion. - " •
Ces exportations antérieurement â
- 1914, dépassaient annuellement i million
de quintaux.
i Le "principal pays consommateur était
• l'Angleterre qui a elle seule absorbait
: du '00 à 95 0/0 de ces expéditions..
1 ne^»-#jiMâ°&
que l'Espagne en recevait 40.000..
Le Portugal était preneur de quanti-
tés sensiblement voisines de celles ex-
pédiées en France.
La Belgique était acheteur de -JS.OL-
quintaux et l'Italie de 3.000 environ..
Les auti'QS pays constitueraient une
clientèle occasionnelle, dont, la demande
était très irrégulière.
Malgré les diflicuités causées par la
guerre ce tralic s'est maintenu en 1914, .
1915 el 1910 entre 800.000 et 900.000
quintaux par an, unais en 1917 il com-
mentait à ilécliir et tombait à 373.000
quintaux, puis à 118.000 quintaux en
1918 et eniln à 58.880 quintaux en.19-19,
qui fut l'année la .'plus mauvaise pour
les exportations- ,
Dan» ce chiffre la France ligure, pour
6.232 quintaux- •l'Angleterre .'4:2.-97(9, ■ la
Belgique. 75.4',' l'Espagne' 0.58-2,; vl'ïlalie -
[1..053/ "•• ' : : ;• '- ". '. ' y ■ '•
I ' La' cause principale dé ce '..fléchisse-'
ment plus accentué encore que pendant* '
la guerre, paraît tenir à l'insuffisance
des moyens de transport par voie fer-
rée des: lieux de. production aux ports
d'embarquement.
Par contre l'année 1920 a marqué une-
vigoureuse reprise de nos exportalions-
d'alfa qui au 3.1 décembre- atteignaient-
le oniffre de 538.418 quintaux. - ■■_
11 convient de remarquer la placé ré- -
laf.ivëniént, inïpôriante prise l'année, .dter-. "
nière par les exportations sur la.France,
qui dans ce chiffre sont comprises; pour
21.306 quintaux,, c'est-à-dire pour près
de trois fois autant qu'avant Tes. hosti-
lités.
L'Angleterre reste toujours notre grand
débouché avec un chiffre .de 480.009'
quintaux. soit environ 90 .0/0 du total
des exportations. .Le .-chiffre total de.
Ô3.8.418 quintaux évalué a raison de.25-.
francs Te quintal, représente pour l'an-
née 1920 une va-leur de 13.500.000 francs
environ. ' _ :
Le relèvement rapide de nos exporta-
tions d'alfa, témoigne de l'importance
des besoins de consommation européen-
ne, dont la demande ne cesse d'augmen-
ter par suite de la diminution mondiale
des ressources en matières premières
pour la fabrication du papier.
.Mais il faut noter qu'il a été rendu
possible non- seulement par l'améliora-",
lion de nos transports par voie ferrée,
mais surtout isrâce à l'organisation de
transports par'camions automobiles qui
ont assuré en-T920 l'acheminement vers
i les quais d'embarquement de la majeure
2 partie- de notre récolte d'alfa.
1 Tous les chiffres ci-dessus s'appli-
quent seulement aux quantités, expor-
: . têes d'Algérie. Les quantités consommées
; dans ]a 'Colonie sont peu considérables
;., du reste, el. affectées à la confection «le
cordes, couffins, etc.,' l'important débou-
ché industriel que la fabrication de la
pale à papier constitue pour l'alfa n'e-
xistant pour «insi dire pas en Algérie.
" L'exportation du crin végétal qui s'é-
tait élevée dé 84.740 quintaux en 1918
à 183.801 'quintaux "en 'BJI9 a. atteint
en 1920 le chiffre de 291.107 quintaux
repartis ainsi qu'il suit :
Jtâîloj" Il'ôvTÔo quintaux.
Belgique, 27.000 quintaux.-
Angleterre, 30,000 quintaux. '.
Allemagne, 8.300 quintaux.
Portugal, 8.800 quintaux. '
Etals-Unis, 3.400 quintaux.
iSuède, 2.900 quintaux.
Norvège. 2.100 quintaux.
lirèce, 2.0O0 quintaux. :
-Autriche, 1.725 quintaux.
Egypte, 1.080 quintaux.
Ces exportations, qui sont encore éloi-
gnées de celles effectuées avant, la guerre
(près de 600,000 quintaux) représentent
une valeur de plus de 13 millions.
.Malheureusement lespéens se sont vile trouvés saturés en rai-
son surtout r]e la liquidation des stocks
de guerre, et les débouchés se sont suc-
cessivement fermés au fur et à mesure
de l'extension de la crise économique.
- L'administration algérienne s'est effor-
cer1-de remédier-à cette situation par la
• recherche -de nouveaux' débouchés.
Des expériences ont déjà' été entre-
prises 1 en vue d'établir s'il est .possible
iio-fabriquer du--papier avec des fibres
de palmier- nain. - . ■•■■•'
Des essais ônl éHî "faits -par 'les pa-
p'eferies iHerg*.?' de Lancey -(Isère) et
■l'Ecole française" dp. papeierie-de Oreno-
lil-e: D'autres essais-sont en cours en An-
-gletnrre. -Enfin- la Société des - celluloses
.de, l'Afrique ;du -Noiid--.-compte- -prouver
également "-a -des essais de fabrication.
■ Le-rendement en cn.]]ulnse de la feuille
de. palmier nain est de 30 0/0, celui du
. crin -vé-aéta! de 35 à 40 0/0, tandis que
]e rendement-de l'alfa est de 40 à 45 0/0.
Le -crin végétal convient, parfaitement
à;].a fabrication d'une cellulose blanchie,
pour les. iheaux papiers d'impression,
mnis moins bien pour le .papier de plia-
ge et d'emballage.
Celle cellulose écrue est d'une cou-
leur peu agréable et sa ténacité pour
cet usage., médiocre.
tels sont les avantages et les défauts
nue ]es premiers essais ont fait ressor-
fir. 11 est indispensable ^qu'ils soient con-
tinués et que des iprôcédés spéciaux per-
mettent de faire disparaître autant que
possible les défauts siignalés.
.Espérons que les recherches entre-
prises dans ce but permettront d'assu-
rer dn nouveaux débouchés à l'iindit^s-
irie et au commerce du crin végétal en
Ahrérip ef. de "leur rendre l'extension
mi'ils avaipnl pris avant ]a guerre.
CLARMONT.
: IM1TOE LAfÛflTAtfifi
Ce qu'où écrit sur Lénine à Moscou
'■ A l'heure où_l'on vient de fêter l'im-
" niortej Boiiïiomme de >Ghateau-'l'hierry,
i peut-être n'est pas "sans intérêt de citer
cette fable satirique parue, dans 16" Ko--'
lokol, journal d'opposition qui se publie,
; ou secret, à Moscou :
« Le cheval .se présenta un jour de-
vant Je trône du Lénine et dit au dicta-
teur tout puissant :
—• Vladiimir lijetch, je suis le repré-
sentant, des travailleurs ■ du transport et
je viens te réclamer un « .paick » (le
paiok est une autorisation de vendre les J
objets manufacturés).
•—. Tu en as le droit, lui répondit Lé-
nine : et il lui donna licence de vendre
librement ce qu'il voudrait.
Le lendemain, Lénine reçut un nou-
veau visiteur : c'était une vache.
— Vladimir lljefeh. lui dit-elle, je:
suis mère par profession ; accorde-moi
un paiok.
Lénine, un peu à regret cette fois, ac-
corda à la vache le paiok demandé.
Informé de ces démarches, l'âne se
présenta a son four devant le trône de j
Lénine. . j
— Que me veux-tu ? s'écria le tout-'•
puissant. i
— Un paiok, camarade Vladimir
Hjelch. un paiok comme tu en as accordé
un au cheval et un à la vache.
Mais Lénine se mit en colère.
— Le cheval et la vache, s'écria-t-i],
ont rendu des services. Mais toi, qu'as-
tu fait pour nous ?
L'âne répondit simplement :
— ;Mais, camarade Vladimir Hjelch,
crois-tu que tu aurais jamais pu arriver i
.r 1. pouvoir, sans nous ? ». ' j
■Ce petit morceau n'est-il pas, quoique j (
slave, dans la vraie veine latine et fran- ■
l'aise, et plus prés des modèles éternels.j j
"du genre, que les imitations douceâtres -i i
de Franc-Nohain ? | 3
ANVERS, CONTROLE FRANÇAIS
Le conseil communal de la ville d'An-
vers a procédé à l'élection Je ses éche-
vins. Une coalition llamingante anti-
française, formée des catholiques et des
■socialistes' exft'é'misles"'s'est constituée
pour combattre les candidats de langue
française. ' - '.
Cinq éclievins ont^ été élus. Le second
ôclievin est le secrétaire des dockers,
promoteur dç plusieurs grèves.
Le monde des affaires du port, d'Anvers
est désolé de constater que. par haine
du français, le parti catholique donne la
main aux extrémistes. ,
I Les intérêts commerciaux de la ville
j vont avoir à souffrir gravement de cet
état de- choses. '
Les .milieux ouvriers extrémistes ne
cachent pas leurs espérances-de'mise en
coupe v&^lée des services maritimes du
LES PROCÈS DU
« MANCHE A BALAI »
La troisième Chambre du Tribunal de
' la Seine a rendu son jugement dans l'af-
i faire llobert EsnaulUPelférie contre les
| constructeurs- Bréguet, Fanman, Cau-
| dron, iMorane-Saulnier, Nieuport et con-
'• sorts. C'est, un .jugement qui. en réalité,
• ne juge rien, puisqu'il conclut à un ren-
voi devant experts ; ainsi; l'affaire est
loin d'être terminée.
^2), _—
LE PRIX QU PAIN BOIT ÊTRE .
EN-RAPPORT BU PRIX DU BLÉ
Le coïrimerce des blés, farinels iet se-
moules élant désormais, comme avant la
guerre, placé souis le régime ' tle la li-
Iie.rlé intégrale, le Gouverneur général!
rappelle aux Maires cl Administrateurs
qu'il leur, appartient, en vertu des pou-
voirs que leur confère la loi des 19/22
juillel 1701, de veiller slriclemenl à ce
que. la taxe du pain suive le fJécliîsse-i
ment du cours du blé. . _• '• i j
Il I i i . .. ...--.
Les Transports ruineux
Ils ont provoque une évolution économique favorable
à l'industrie algérienne
Nous avons pu assister, en Algérie, à
Une évolution économique qui marquera
dans les annales du pays : la naissance
de l'industrie Nord-Africaine.
La guerre avec les difficultés des
transports et la disparition de certains
fournisseurs, à .permis à nos industriels
d'essayer de produise sur place quantité
d'objets qu'ils ne pouvaient plus faire ve-
nir du dehors. Ils ont assez bien réussi.
Mais, la paix venue, nos fabricants au-
raient difftcilemfenjt pu i-|és|i|ster a la "fcôn-
currenee industrielle d'outre-mer si la
vie normale d'avant-iguerre s'était gra-
duellement rétablie en France.
""Mais, les exig-eances ouvrières de l'in-
dustrie' et des transports ont créé la vie
cnere et les transports exhorbitants.
La France a accordé des augmentations
de salaires à ses cheminots et 'des dimi-
nutions de travail, qui causent un défi-
cit annuel de 9 milliards dans les bud-
gets des chemins de fer, déficit comblé
tant par l'excédant des prix de trans-
port dont on. accable les marchandises
transportées, que par les impôts dont on
frappe les contribuables.
i'(?est grâce à ces tarifs prohibitifs que,
pendant dé longues années, il sera pos-
sible de .fabriqûèT en Algérie, à meilleur J
compte, une quantité d'articles dont "
l'Algérie à besoin. iCe long laps de temps
permettra 'de former des ouvriers tech-
niques; dans nos usines et d'outiller no-
tre industrie algérienne iméthodique-
. ment d'apfeès lés meilleurs procédés de -
travail" et avec un machinisme très mo-
'.' dep-nisé, . .. ' . -.:-■
L<$s hommes 'd'action, les financiers,
les associations corporatives doivent ré-
'."■: ^oiumtot envisager celte qiuecilion et, tout,
en- écartant les ' conceptions trop hasar-
dées, ' retenir les possibilités réalisables, :
pour les étudier sans parti près pessi-
miste ■comme sans enthousiaste -optimisa,
me.
(Certes, il y a des gens ayant des, situa-
tions acquises dans lé monde des affai-
rés (courtiers, agents de fabriques, négo-
ciants importateurs) qui ne verraient
pas sans amertume la progression indus-
trielle de l'Afrique du .Nord, 11 faut s'at-
tendre de leur part à ce mouvement
« d'auto-protection »> pratiqué ' par les
allemands 'en -flaute-iSilésie. Ce en quoi
ils auraient tort.
Il faut savoir accepter tous lés mou- j
vements d'évolution économique et so- j
ciale, il faut savoir, quand il devient J
nécessaire, entier dans ces mouvement» j
. et les diriger et non pas les combattre. <
Les cochers de fiacre sont devenus \
chauffeurs, les conducteurs de diligences *
sont devenus conducteurs d'autobus, les j
anciens typographes tapottent la ljnoty- -
pe, les vieux chaudronniers pratiquent j
j la soudure autogène, tous ces ouvriers
t ont ete pousses pur te courant uu-pro-
! grès a apprendre de nouveaux métiers
' . pourquoi Tes nommes de négoce se re-
, îuseraieiit-ils a suivre cet ouiîgalioii Y
. Ce iserail a eux, ,au contraire, de ptau-
; ure m leie dû mouvement, a essor muus-
L ivitii aigèrieii, ou plutôt Aord-Alricain.
' is us ne le aaisaiem, lis n'empèc-ueruieni
; pas longtemps - révolution économique
. iiieiuciautc. ueTs accomplir et ce seraient
d'autres nommes qui en prendraient la
direction .et qui en tireraient les Jjénéti-
oes. ": -—--.-.--. — ;;_...
-U. Lucieiji Cornet, sénateur écrivait, il
y a quelques jours, dans tes « Annales
«joioniaies : .:
« Les transports resteront chers, el-
le deviendront de plus en plus, parce
que tous les salaries dont l'activité con-
cerne de près du ue loin les transport,
savent, désormais 1res bien que leur rôle
dans le 'monde mouerne est immense,
comme, à notre époque, chacun pousse
ses prétentions jusqu'au bout de son pou-
voir, ils tireront sur la ficelle tant qu'ils
pourront. Il ne faut pas se laisser abu-
ser par l'accord qui vient d'intervenir"
entre ' armateurs et inscrits maritimes.
Ceux-ci ont réussi, pour la première
j fois, ;i amener les armateurs a traiter
avec leurs syndicats. C'est un triomphe
qu'ils pouvaient bien appuyer d'une réduc-.
tion >ae salaire momentanée '.Nous disons
momentanée ; car les syndicats sauront
bien, avant longtemps, tes circonstances
, s/étant modifiées, regagner les salaires
qu'ils avaient avant l'accord. Les trans-
ports-coûteront de plus en plus cher, voi-
là ce qu'il est sage de prévoir, lit là dé-
duction qui s'impose, c'est que nous de-
vons l'aire effort, non pas pour dépeu- ]
dre d'eux de " moins en moins, en rap-
prochant de plus- en plus, la production
de la consommation. » -
j A'ous sommes convaincus que. cette si- ,
luation des transporte- -trop ciiers .ne
prendra pas fin de longtemps-et que les
algériens d'initiative qui .feront entrer
cet élément dans leurs calculs, avaut de i
décider la création d'une industrie nou- I
velle n'éprouveront pas de mécompte de
ce tpôté. j
C'est donc sur. les articles dont la ton- ,
ne coûte le plus cher à transporter que
les fabricants de. l'Afrique du ÎNord doi- '
vent, de préférence, jeter leurs vues.
Dans l'occurence si l'élévation exagé- .
rée des tarifs maritimes et ferroviaires £
a été. et est encore, une charge pour V
l'Algérie, il faut tâcher d'en diminuer le
poids. H faut, en la circonstance, tâcher j
d'imiter les anglais. Leur grande quali- :
té consiste à s'incliner devant les faits, :;
à tirer d'une "Situation fatale, le meil- ,•
leur ou le moins mauvais ' parti possi-
ble : to make the best of it. r
Gaston" MARCUET. 1
i
Décréta divers c«nc«rnaBt l'Algérie
Le Jourml Officiel publie un.. décret
fixant le prix de vente aux Syndicats des
cultivateurs des extraits titrés de nico-
tine et jus titrés de tabac.
Un arrêté autorisant l'importation des
blés destinés à la fabrication de l'ami-
don.
Un décret relatif à la reconstitution
du cheptel dans les Territoires du Sud
de l'Algérie et aux prêts aux éleveurs.
Une loi autorisant l'Algérie à con-
tracter un emprunt d© 1 milliard ôQÛ
millions de francs pour l'exécution des
travauxpublics.
La deuxième yilie de Fiance
Le dénombrement de la (population de
.." iMài^éiile lui attribue' plus de 600.000
habitants, dont 88.826 italiens ; 14.195
espagnols'; 2.488 grecs ; 1.87_7 suisses ;
1.327' turcs ; 1.246 anglais : 755 belges;
628 russes; 520 arméniens set quantité
d'mdiyidus de tons les pays du monde.
Seule là' colonie' italienne de 'Marseille
. est en diminution elle; ~â'' perdu près de
iOrOOO unités 1 'depuis ïS>|uerre.
L'ci au Souda* français
Un indigène du cercle de Satadougou
(Soudan français) a trouvé récemment,
dans les terrains aurifères de la Falémé,
une pépite d'or du poids exceptionnel de
deux kilogrammes.
iG'est la 1 plus belle pépite d'or qui ait j
été trouvée au Soudan depuis 1898 où j
un indigène découvrit au sud de Bafou-
labé uné;pépite d'un poids de près de 30
kilogrammes.
Uaii réductioa 4« saUÏres
Le Conseil fédéral des mineurs de la
lE'oire a longuement délibéré sur les der-
nières concessions consenties par les
Compagnies'en ce qui touche la diminu-
tion dès'-'s'alai'res" basée sur l'abaissement
de l'indice du «oût de là vie dans le but
de faciliter le relèvement des industries
tributairea de la'houille.
OStant donne que. les membres du Go-
mité des^hôùîïlères ont annoncé une ré-
duction du.'pïii du charbon correspon-
dant à' celle des, salaires, le Comité fé-
sdérâl' a Unalëmënt accepté les proposi-
tions des 'Compagnies, à savoir une di-
minution de 3 francs par jour pour les
adultes et de 2 francs pour les. femmes
et les enfants au-dessous de seize ans.
loua tuberculeux, uu tayaut etti
Il paraît que les poumons sains, au
sens aosolu ue ce dernier mot, sont ex-
iremement rares ; c'est du moins ce que
l'on aiiirme au musée dé 1-hygiène. Le
conservateur de ce musée, désireux
■n'augmenter ses collections d'une repro-
duction en cire, d'un poumon physiolo-
giquehient intact, a attendu deux ans
quon puisse trouver, dans les salles de
dissection de tous les hôpitaux de fans,
l'organe pariait qui lui était nécessaire
pour ce ■moulage. Ce poumon est celui
ii'un suicidé.
V Utils coutume Ues> Pyrénées
U y a quelques jours, comme tous les
ans vers le 20 juillet, suivant une vieille
coutume qui remonte au quatorzième
siècle, les maires de la vallée de Baro- I
tons et les Alcades d'Aragon se sont réu- I
nis à la frontière franco-espagnole sur!
les hauteurs de la Pierre Saint-Martin.
La vallée de Barétons a apporté à la
vallée de Roiical son tribut aunuel (trois
génisses, autrefois trois juments blan-
ches).
Et sur l'invitation du doyen des Alca-
des Aragonais, les- maires français ont
renouvelé leur serment de fidélité aux
anciens traités.
Comme tous les ans, cette cérémonie
originale et intéressante -a attiré nom-
bre de touristes et de curieux.
A quoi s'amusent les savants
A l'Académie de Médecine, le profes-
! seur Tuffier mentionne ses observations
I sur la greffe dès ovaires. Tî a constaté
J que si on greffe à une femme un ovaire i
provenant d'une autre femme, après ]
conservation par le froid, on n'obtient <
aucun résultat favorable. (
■Par contre, si, après avoir enlevé l'o- ]
vàire d'une femme, on lui greffe ce mê- ]
me ovaire à elle-même, en un (point j
quelconque de l'organisme, on constate
un rétablissement des fonctions norma- (
les. " r
Si on faisait greffer l'ovaire de votre i
belle-rmère sur sa langue, ce serait très r
drôle, n'est-ce pas ? ■ j
Naissance ?
Mine et M. S. Pprtolano. agent de la c
Cie SeHaffino à Philîippevville, et prési- ' r
dent du Syndicat Coiumërcin^ sont de- \
puis quelques^ jours les heureux paienls; r
d'un beau, bébé .prénom'nilé Claude. i a
rjos looimplinifents aux parents et nos j e
meilleurs voeux de bonheur pour le petit] a
Claude. . . je
Y La viande sera chère, ctt hiver
De notre eonirère .La Liberté?:
Il n'est pas discutable que les prix du
bé.lail vivant ont sensiblement baissé de-
puis quelques mois, niais plus parliculiè-
i renient depuis qtia commence l'Livrai--
'**-■ selnbialjle période de séeheiesse que nous
s-ubissons.
A!ous laissons juges les ménagères de
savoir pi la baisse des prix de la viande
vendue au détail a suivi la même propor-
ers lion que la baisse des prix de gros, et,
ro- ptv exemple, si elles ont bénéileié ces
ers jours, 'derniers de ce que du ragoût de
i-e- mouton s'était vendu aux Halles à par-
> tir de 0 fr. 30 le kilo../ en gros, iiien
3li_ entendu.
ss_ Avouerons-nous loulelois que la forte j
in baisse dont se plaignent tous les éle- j
inl veuis nous parait, étant donné la cause
'uu à laquelle, elle est due, singulièrement'
nit inquiétante jjour l'avenir'/ Quelle est celte
'... cause? La sécheresse. Le manque de
,_ pluie a eu ce désysti-eux eilët que la fé
cOlle. JO-Urragûre^a été mauvaise, qu'il n'y
—. • aura nouuiuiiy^t'i3.i:*"r;«vU-„I'*'ï;' .ri.»_*Qa(!i»^J-
il et que', la difficulté d abreuver le béïajl
■^ aidant,.»beaucoup d'éleveurs se sont ré-
solus, Kinon à vider leurs êlables, du.
et moins à se débarrasser de nombreuses,
ce bêtes qu'ils craignent de ne pouvoir nour-
n- rn-. _
ts, On cite telle élable d'un dépurtsment
le voisbi de la Seine, qui coinpttut 200 lè-
se, les il y a six mois et qu n'en compte
se plus
ls gër . de combien rimporlance numérique
4;- ,de notre cjieplel a dû se réduire, là; '
ir cause iniliaie'de celte réduction étaiit à
!S. peu près partoulrlà même. Or, l'ait à no-
fe -ici- j.a baisse ia plus sensible s'est l'ail
31' sentir sur les veaux ; c'est donc qu'on en ;
18 a beaucoup venuu. Comment repeuplera- i
c-" t-on nos étabies pour nos besoins de i'bi- 1
1S ver j)roc'litrhi? 1
11 A ia vérité, nous cj-aignons fort que j
iS le consomma leur ne paie cher, pendant
ÏS les/niois froids, la baisse aclueile, dont j
!" il lie profite.d'ailleurs .qu'en partie. Nous t
!- ne \'dyons, en tout cas-, qu un moyen de [
■~ l'éviter : c'est de s'organiser dès à pré- {
'"" seul pour importer du bétail éu-anger ou
L" de nos colonies, à l'heure où, là aussi, i
'" va se poser une sorte de problème de
11 la soudure, cl pour recevoir des viandes .
■ frigorifiées d'une qualité lelle qu'elles.'sa- J.
- lisiassent vraiment le go'ût du pulilic. i
e. -'--- ......-'
3 „j*. ^-- : - - -<■-
l FaHiiies it Liquidations judiciaires l&
j — Le Tribunal de Commerce de Alos- ' j.,
^ lagauem a déclaré en état tle faillite ie.; ^
" nommé Ali bon -Uahmane, négociant a fj
Tré/.el.
.— Le Tribunal de Commerce d'Alger .
; a déclaré en liquidation judiciaire lu
^ Société anonyme « Le Bois », 28, rue
L' de la Liberté' à Alger. v
] — Par jugement du Tribunal de Com- ci
L> inerce l'union des créanciers de la fail-
" iite du sieur Crimao Joseph, boulanger, n
' rue Lrouet d'Lrion a été dissoute et le c'i
failli déclaré excusable. P
—■ Par jugement du Tribunal de Com-
merce d'Alger, l'union des créanciers tl^ 2,
la faillite du sieur Santacreu Trauçois, =
fabricant de sommiers métalliques, 1«,
avenue de la Bouzaréab, Alger, a été «
dissoute et le failli déclare excusable x
— -Par jagement sur rapport du Tri- M
' bunal de Commerce d'Alger, l'union des
' créanciers de la faillite du sieur L'Aou-
1 cine ou .Almi Hocine, entrepreneur de pi
1 transports à Maison-Carrée, a été dissou- ,|,-
t'e et le failli déclaré excusable- n;
-^ Le Tribunal de Commerce d'Alger j;,
a déclaré en état de faillite le sieur „'^
Souii ..Mohamed 'Salah, commerçant, 17, fn
rue Porte-Neuve à Alger. ajj
: ^^ = bt
L'Afrique du Nord Minière i
Mines de zinc d'Aïn-Arko
co
Une assemblée,s extraordinaire des <„,
actionnaires de cette société, dont le sic- (ja
i-ge social esta .Paris, 87, rue Saiut-Laza-
! re, était convoquée à i effet de se pro- (ia
! nonce.r sur un projet Ue réorganisation. • y],
Le quorum n'ayant pas été atteint, une .^j(
nouvelle convocation sera faite pour une j-ai
date ultérieure. y^.
D'après les projets du Conseil d'ad-
ministration, une société, actuellement '
en voie de constitution, absorberait à la ^...
fois l'actif minier et industriel d'Aï?i- -»,-'
Arke en même temps quune usine mé- ' '
tallurgique et que l'actif minier des Mi- .
nos d'Ain-Burbar. ï"
Cette fusion aurait pour elfet de faire J.°!
attribuer à ia société iïAm-Arkc une J
certaine quantité d'actions d'apport et . •-
d'obligations pour une valeur de 3.050.000 le
francs.
En vue de celte réalisation, des pour- ei1^
parlers ont été entamés d'une part avec }
les Mines d'Aïn-Bcirbar (dont la société ..
d'Aïn-Arko est à la fois importante aç-;SaP
lioimaire et principale créancière) et, i ^r
d'autre part, avec les divers créanciers!*0^
de la société en vue d'assurer le règle- j0V 1:
ment du passif dans des conditions per- Par
mettant de laisser aux actionnaires une Pei.'
répartition satisfaisante. en
•Dans l'état actuel des pourparlers, le -■--».
Conseil envisage la possibilité, après ia*h
extinction du passif ù'Aïn-Arko, de rem- mil
bourser le capital non amorti et de ré- et 1
partir entre toutes les actions et-les ou-
parls un certain nombre d'actions de la se-j
société nouvelle, vraisemblablement dans E
la iproportion dé deux nouvelles contre vise
cinq anciennes de jouissance et de deux nivi
nouvelles contre cinq parts. sers
D'autre part, les actionnaires anciens T
pourront exercer un droit cie préférence r.'yn
a In constitution du capital de la société prêt
en formation dans la proportion de deuv ils i
actions nouvelles pour cinq actions ou Si
cinq parts. je v
m Dans le Monde
du Commerce
du
lie- ALGER (Ville)
'ai- L.i Société qui existait entre MM. Adam
3liS «.jiiix-n et seigle Uannel, sous la raison
soc-itiie Auam et Cie avec siège social,
de j, rue i'anerede a en: dissoute u un eoni-
i
3r~ — L'Lpicerie de M. iMartin Rochas,
:> loi, rue de Lyon a .é'té venuue a iM. ijas-
263 pard Cipolla. .
— Lue société en commandite simple,
en sous la raison sociale .Ueorges Beuuon et
Cie a été l'rmée au capital de 00.000 1rs.
t j (Celte .Société dont le siège social U.-M '
, j Chemin Pasteur à pbjet l'enlrejirise, de
-" travaux publics.
,n|. — Une Société en nom coliectil au ca-
[iQ -pilai de luo.uOu francs ayant pour ......
je l'exploitation d'un fonds de commerce
•
nV -'.v-,A-"*uste. L_ntfi...Laçéuéde, Mme Vve
^. 51. yposito Sauveur, 17, rue '.Maréctiaî-
]u" ooult. Le siéta'e sociai est 3, rue Tancre-
^ de et la signature sociale est P. Adam
r.' et Cie.
—• MM. Hamoud Boualem ben Katldour
ni et Jlàdj Moussa ben L\l-ustajnia ont l'omiô
é-. entre eux une société en nom coîleclii
te ayant pour objet ia fabrication et la <
le vente de sirops, eaux gazeuses et pro- '
i-' duits analogues. Le capital social est ciè
ie 58.780 fr. 15. Le siège social "est a Bel- j
à- court rue Bois-la-Reine, maison Bals. La
à raison et lursigiiaturè sociales sont : Ha- n
). moud Boualem et Cie. i
il — ;Sous la raison sociale Bezzina et P.. (
n Monsei'.rat, -une Société en nom coliectil- :
i- a été constituée ayant pour objet l'exploi- c
i- talion d'un fonds de commerce de vins. .'
Le siège. social est situé, ' 20, rue des|
e Ecoles. '..•.{
'I — ..M. Louis Bava a cédé à .M. Joseph ,j
4 Lopez tous ses droits dans. l'association;I •
? ayant exis fée entre eux po tnv.. l'exploi la-
e lion de la Brasserie du Nouveau-fliéà- !'
" {,1'e- i
U . __■ Le Cale Bar des Boulomanes, 91, "
'■i rue Sadi-Carnot est vendu. ,
e — MiM. iMarcel Stritf, Daniel et Pros-
s .per Oualid ont formé entre eux une So- ,
eiétô en nom collectif ayant pour-objet .
l'exploi talion d'une fabrique'de biscui- y
.•Jter.ie sise 35. Av. du lirais-Vallon. : ■
—-■il. lioch Aprile, 33; rue Michelct'a- ,;
, transféré ses bureaux, 10, rue Colbert. ••- n'
> — La Société .scarlbgliero et .Payeras q
ayant pour objet l'exploitation d'un com- 2
; inerce de boulangerie-pâtisserie, 50, ,-]
j route Malakolf a été dissoute. i.Mlle Sca- \[
'■■] fttïliero reste seule propriétaire du fonds ;
1 de commerce. • d,
— Le salon de coiffure, 71, rue Mi- '■ ct;
[ chelet est vendu. j <}\
s — M. Oiraud, -4, rue de Lorraine a }?■'.
vendu à ùl. Fernand Henri son fonds de ]
. commerce "de vin. | ' '
— Le fonds de commerce de vins, 19,1
, rue Sulfren et appartenant à i.Mile Lu-?(i
1 cie Jâu.rac a été acquis par M. I-'rancois ! i,
■Plessîs.' * ■ n'(
— L'Epicerie de M. Sala, 2, Bd Au- te
guste Com le est vendue. dr
■ ^ P '
Si nous pariions français ? ^
Alors que nos: quarante inihfortels, s'em- 0I
ploient .palicnnnenl depuis des années à
délivrer un droit d'entrée dans le diction- ™
naire ;iux mots de la langue li-ançaise.
faisant II de cette ratilifalion illustre, la j
génération actuelle dédaigne les rirhe-sse-s *
infinies de noire littérature et puise, pour-
aljmenler sa conversation, dans les voca- i
buhiircs étrangers. Depuis la guerre, celte
manie que, sans être xénophobe, il est
permis de combaltre. s'est trouvée exagé- m'i
rée du fait d'un contact assez prolongé pe
avec les exotiques. Daims 1' « Echo du Pfa- ce
tcau Central >-, Rustik s'élève a\ec raison loi
contre cet abus d'expressions étrangères ou
que l'on peut glaner a chaque instant
dans les écrits du jour : Vu
Tca-room. l'ive o'cl'ock, english loilor. ^IU
dancùig, et combien d'autres, ont pris' '■
' uiie prace de choix dans notre langue,
j Bientôt, pour comprendre le français., il -?CI
faudra faire, au. préalable, un stage à je
l'étranger. Pa
Mais restons dans le domaine agricole ob,
q'uii seul nous intéresse, car je vous ferai
grâce des expressions d'oulre-Manche ,u-j
s'iïppliq'uanl à des sujets divers. :JJJ}
Herd-book, slud-bo'ok et floch-book ar- . ■
rivent,, en première ligne, si ténébreux *
lorsqu'on ]es entend pour la -première vet
fois. ■ ' . - _
.Qu'est-ce donc qlte ces mots-là, dira suj
le lecteur 'curieux? Lln
Un aninial, une plante ou un nou\-el
engrais?
Vous n'y êtes pas. u-"
Herd-book, slud-foook et fîoclc-book — I
sapristi que voilà des mots difficiles à pré
écrire — s'appliquent aux livres généa- Léi
logiques des races bovines, chevalines el
ovines... Ni plus, ni moins,... Vous Voyez, j
par j;es exemples, q'u'e ces expressions '
perdent en clarté tout ce qu'ellles g'agiienl.
en raccourci... l'ijt
Voulez-vous que nous .passions aux nia-- un
ladies de la 'vigne? Nous trouvons le JV
mildiou — plus exactenifenf le mildew —
et le blacli-rot... Les maladies das boeufs "7
ou.des chevaux s'appellent cow-pox, hor- r""
se-pox, que sais-je?... . 'u
Enfin, si vpus avez la fantaisie de di- L
viser Votre élable, baptisez les comparli- _
nivuls des «box».".. La cour qui les des- C].0j
servira sera un paddock... j ,r.
Tous ces termes, à allure scienlii'ique.j
rtyident certains articles impénétrables et j 'C
prétentieux... Ils fatiguent'.'In mémoire... | slav
ils déroulent les-gens-épris "^ simplicité... j._Va's
5i vous voulez "être compris, délayez,, du
je vous en prie,,avlec' un peu de français'.., j de .
|Le Gommarca ef rexportaflon de l'Alfa
et du Crin végétal en 1320
Les statistiques ofiicieiles donneni
diiitéressants renseignements sur le
''_ commerce et l'exportation ue l'alfa et. du
crin veyôtal pendant Tannée. 11120.
Lus quantités d'alfa récoltés sur le
■> territoire algérien, n'étant utilisées que
}■ aatis une fa m le proportion -par l'indus-
[■ trie locale, sont a peu près entièrement
! absorbées .par le commerce dexporfa-
3 tion. - " •
Ces exportations antérieurement â
- 1914, dépassaient annuellement i million
de quintaux.
i Le "principal pays consommateur était
• l'Angleterre qui a elle seule absorbait
: du '00 à 95 0/0 de ces expéditions..
1 ne^»-#jiMâ°&
que l'Espagne en recevait 40.000..
Le Portugal était preneur de quanti-
tés sensiblement voisines de celles ex-
pédiées en France.
La Belgique était acheteur de -JS.OL-
quintaux et l'Italie de 3.000 environ..
Les auti'QS pays constitueraient une
clientèle occasionnelle, dont, la demande
était très irrégulière.
Malgré les diflicuités causées par la
guerre ce tralic s'est maintenu en 1914, .
1915 el 1910 entre 800.000 et 900.000
quintaux par an, unais en 1917 il com-
mentait à ilécliir et tombait à 373.000
quintaux, puis à 118.000 quintaux en
1918 et eniln à 58.880 quintaux en.19-19,
qui fut l'année la .'plus mauvaise pour
les exportations- ,
Dan» ce chiffre la France ligure, pour
6.232 quintaux- •l'Angleterre .'4:2.-97(9, ■ la
Belgique. 75.4',' l'Espagne' 0.58-2,; vl'ïlalie -
[1..053/ "•• ' : : ;• '- ". '. ' y ■ '•
I ' La' cause principale dé ce '..fléchisse-'
ment plus accentué encore que pendant* '
la guerre, paraît tenir à l'insuffisance
des moyens de transport par voie fer-
rée des: lieux de. production aux ports
d'embarquement.
Par contre l'année 1920 a marqué une-
vigoureuse reprise de nos exportalions-
d'alfa qui au 3.1 décembre- atteignaient-
le oniffre de 538.418 quintaux. - ■■_
11 convient de remarquer la placé ré- -
laf.ivëniént, inïpôriante prise l'année, .dter-. "
nière par les exportations sur la.France,
qui dans ce chiffre sont comprises; pour
21.306 quintaux,, c'est-à-dire pour près
de trois fois autant qu'avant Tes. hosti-
lités.
L'Angleterre reste toujours notre grand
débouché avec un chiffre .de 480.009'
quintaux. soit environ 90 .0/0 du total
des exportations. .Le .-chiffre total de.
Ô3.8.418 quintaux évalué a raison de.25-.
francs Te quintal, représente pour l'an-
née 1920 une va-leur de 13.500.000 francs
environ. ' _ :
Le relèvement rapide de nos exporta-
tions d'alfa, témoigne de l'importance
des besoins de consommation européen-
ne, dont la demande ne cesse d'augmen-
ter par suite de la diminution mondiale
des ressources en matières premières
pour la fabrication du papier.
.Mais il faut noter qu'il a été rendu
possible non- seulement par l'améliora-",
lion de nos transports par voie ferrée,
mais surtout isrâce à l'organisation de
transports par'camions automobiles qui
ont assuré en-T920 l'acheminement vers
i les quais d'embarquement de la majeure
2 partie- de notre récolte d'alfa.
1 Tous les chiffres ci-dessus s'appli-
quent seulement aux quantités, expor-
: . têes d'Algérie. Les quantités consommées
; dans ]a 'Colonie sont peu considérables
;., du reste, el. affectées à la confection «le
cordes, couffins, etc.,' l'important débou-
ché industriel que la fabrication de la
pale à papier constitue pour l'alfa n'e-
xistant pour «insi dire pas en Algérie.
" L'exportation du crin végétal qui s'é-
tait élevée dé 84.740 quintaux en 1918
à 183.801 'quintaux "en 'BJI9 a. atteint
en 1920 le chiffre de 291.107 quintaux
repartis ainsi qu'il suit :
Jtâîloj" Il'ôvTÔo quintaux.
Belgique, 27.000 quintaux.-
Angleterre, 30,000 quintaux. '.
Allemagne, 8.300 quintaux.
Portugal, 8.800 quintaux. '
Etals-Unis, 3.400 quintaux.
iSuède, 2.900 quintaux.
Norvège. 2.100 quintaux.
lirèce, 2.0O0 quintaux. :
-Autriche, 1.725 quintaux.
Egypte, 1.080 quintaux.
Ces exportations, qui sont encore éloi-
gnées de celles effectuées avant, la guerre
(près de 600,000 quintaux) représentent
une valeur de plus de 13 millions.
.Malheureusement les
son surtout r]e la liquidation des stocks
de guerre, et les débouchés se sont suc-
cessivement fermés au fur et à mesure
de l'extension de la crise économique.
- L'administration algérienne s'est effor-
cer1-de remédier-à cette situation par la
• recherche -de nouveaux' débouchés.
Des expériences ont déjà' été entre-
prises 1 en vue d'établir s'il est .possible
iio-fabriquer du--papier avec des fibres
de palmier- nain. - . ■•■■•'
Des essais ônl éHî "faits -par 'les pa-
p'eferies iHerg*.?' de Lancey -(Isère) et
■l'Ecole française" dp. papeierie-de Oreno-
lil-e: D'autres essais-sont en cours en An-
-gletnrre. -Enfin- la Société des - celluloses
.de, l'Afrique ;du -Noiid--.-compte- -prouver
également "-a -des essais de fabrication.
■ Le-rendement en cn.]]ulnse de la feuille
de. palmier nain est de 30 0/0, celui du
. crin -vé-aéta! de 35 à 40 0/0, tandis que
]e rendement-de l'alfa est de 40 à 45 0/0.
Le -crin végétal convient, parfaitement
à;].a fabrication d'une cellulose blanchie,
pour les. iheaux papiers d'impression,
mnis moins bien pour le .papier de plia-
ge et d'emballage.
Celle cellulose écrue est d'une cou-
leur peu agréable et sa ténacité pour
cet usage., médiocre.
tels sont les avantages et les défauts
nue ]es premiers essais ont fait ressor-
fir. 11 est indispensable ^qu'ils soient con-
tinués et que des iprôcédés spéciaux per-
mettent de faire disparaître autant que
possible les défauts siignalés.
.Espérons que les recherches entre-
prises dans ce but permettront d'assu-
rer dn nouveaux débouchés à l'iindit^s-
irie et au commerce du crin végétal en
Ahrérip ef. de "leur rendre l'extension
mi'ils avaipnl pris avant ]a guerre.
CLARMONT.
: IM1TOE LAfÛflTAtfifi
Ce qu'où écrit sur Lénine à Moscou
'■ A l'heure où_l'on vient de fêter l'im-
" niortej Boiiïiomme de >Ghateau-'l'hierry,
i peut-être n'est pas "sans intérêt de citer
cette fable satirique parue, dans 16" Ko--'
lokol, journal d'opposition qui se publie,
; ou secret, à Moscou :
« Le cheval .se présenta un jour de-
vant Je trône du Lénine et dit au dicta-
teur tout puissant :
—• Vladiimir lijetch, je suis le repré-
sentant, des travailleurs ■ du transport et
je viens te réclamer un « .paick » (le
paiok est une autorisation de vendre les J
objets manufacturés).
•—. Tu en as le droit, lui répondit Lé-
nine : et il lui donna licence de vendre
librement ce qu'il voudrait.
Le lendemain, Lénine reçut un nou-
veau visiteur : c'était une vache.
— Vladimir lljefeh. lui dit-elle, je:
suis mère par profession ; accorde-moi
un paiok.
Lénine, un peu à regret cette fois, ac-
corda à la vache le paiok demandé.
Informé de ces démarches, l'âne se
présenta a son four devant le trône de j
Lénine. . j
— Que me veux-tu ? s'écria le tout-'•
puissant. i
— Un paiok, camarade Vladimir
Hjelch. un paiok comme tu en as accordé
un au cheval et un à la vache.
Mais Lénine se mit en colère.
— Le cheval et la vache, s'écria-t-i],
ont rendu des services. Mais toi, qu'as-
tu fait pour nous ?
L'âne répondit simplement :
— ;Mais, camarade Vladimir Hjelch,
crois-tu que tu aurais jamais pu arriver i
.r 1. pouvoir, sans nous ? ». ' j
■Ce petit morceau n'est-il pas, quoique j (
slave, dans la vraie veine latine et fran- ■
l'aise, et plus prés des modèles éternels.j j
"du genre, que les imitations douceâtres -i i
de Franc-Nohain ? | 3
ANVERS, CONTROLE FRANÇAIS
Le conseil communal de la ville d'An-
vers a procédé à l'élection Je ses éche-
vins. Une coalition llamingante anti-
française, formée des catholiques et des
■socialistes' exft'é'misles"'s'est constituée
pour combattre les candidats de langue
française. ' - '.
Cinq éclievins ont^ été élus. Le second
ôclievin est le secrétaire des dockers,
promoteur dç plusieurs grèves.
Le monde des affaires du port, d'Anvers
est désolé de constater que. par haine
du français, le parti catholique donne la
main aux extrémistes. ,
I Les intérêts commerciaux de la ville
j vont avoir à souffrir gravement de cet
état de- choses. '
Les .milieux ouvriers extrémistes ne
cachent pas leurs espérances-de'mise en
coupe v&^lée des services maritimes du
LES PROCÈS DU
« MANCHE A BALAI »
La troisième Chambre du Tribunal de
' la Seine a rendu son jugement dans l'af-
i faire llobert EsnaulUPelférie contre les
| constructeurs- Bréguet, Fanman, Cau-
| dron, iMorane-Saulnier, Nieuport et con-
'• sorts. C'est, un .jugement qui. en réalité,
• ne juge rien, puisqu'il conclut à un ren-
voi devant experts ; ainsi; l'affaire est
loin d'être terminée.
^2), _—
LE PRIX QU PAIN BOIT ÊTRE .
EN-RAPPORT BU PRIX DU BLÉ
Le coïrimerce des blés, farinels iet se-
moules élant désormais, comme avant la
guerre, placé souis le régime ' tle la li-
Iie.rlé intégrale, le Gouverneur général!
rappelle aux Maires cl Administrateurs
qu'il leur, appartient, en vertu des pou-
voirs que leur confère la loi des 19/22
juillel 1701, de veiller slriclemenl à ce
que. la taxe du pain suive le fJécliîsse-i
ment du cours du blé. . _• '• i j
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