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RULLiàTN MUNICIPAL OFFICIEL DE LA VILLE D'ALGER ISÈANCE m' 21 SEPTFMIIHE 1033)
lion que nous envisageons à l'heur» ac-
tuelle ne soit opérée par la suite,
Je connais trop les sentiments «l'hu-
manité, de générosité, qui animent les
Délégations Financières pour ne pas être
convaincu «le leur approbation. Chaque
fols qu'une catastrophe survient, elles
s'empressent «te voler «les secours aux
malheureux sinistrés. Or, dans un ordre
d'idées «lifférent, le chômage n'est-il pas
lui aussi une catastrophe, une véritable
calamité ? Par conséquent, je ne crois
pas que les Délégations financières se
refusent à accomplir le geste qui s'impo-
se. Donc, bien loin de considérer la ré-
ponse du Gouverneur général comme un
refus de collaborer à réaliser notre des-
sein primitif, nous devons, au contraire,
insister, faire auprès de lui une nouvelle
démarche pour le prier de bien vouloir,
lors de prochaine session des Délégations
financières, demander l'inscription au
budget de la Colonie du crédit nécessaire
alln que la subvention du Gouvernement
général soit assurée à la caisse projetée
M. BENSEMANE :
Vu l'urgence de la question, je deman-
derai au Conseil municipal de voler pro-
visoirement un crédit do 25.000 francs
pour constitution du fonds de chômage.
, M. LAFFONT, Adjoint :
Ce n'est pas légal. Nous ne pouvons
constituer ce fonds s'il n'a pas été légale-
ment institué.
M. AMARA :
C'est légal. Nous avons pour cette an-
née un crédit disponible à ajouter à celui
de l'année dernière.
Pour renforcer la proposition de
M. Dalloni, Je demande à M. l'Adjoint
Lcffont, faisant fonctions de Maire et qui
est notre représentant tout désigné aux
Délégations financières, d'intervenir au-
près de ces dernières lors de la plus
prochaine séance plénière, pour leur de-
mander, au nom du Conseil municipal,
la création d'une caisse de chômage.
M. LAFFONT, Adjoint :
A l'heure actuelle, nous ne sommes
saisis par l'Administration d'aucune pro-
position; Nous ne pouvons songer â mo-
difier le budget, alors qu'il nous est
impossible d'établir son équilibre tel
qu'il nous est présenté.
M. KERRAD i
Il y a eu des précédents en cette ma-
tière. Nous avons déjà voté 20.000 francs
de secours anx chômeurs.
M, LAFFONT. Adjoint t '■ ,
Nous allons réviser les disponibilités
budgétaires «le l'Office départemental
dont font partie des Conseillers munici-
paux et au cours «le la prochaine Com-
mission administrative du Bureau dépar-
temental «le Placement, nous examine-
rons l.i «piesiion qui nous intéresse.
M, AMARA :
Je répète «pi'il y a 25.000 francs en
caisse.
Je vous demande i i.jourd'hui, Mes-
sieurs, d'émettre votre avis sur l'emploi
qu'il convient d'altrlbuer à celte somme
restée inutilisée.
M, LAFFONT, Adjoint :
Qu'on commence à distribuer celle-ci.
Si elle se révèle insuffisante, on avisera
par la suite. Mais il faudrait savoir sur
quel chapitre du budget la dépense sera
portée,
M. AMARA ; . .
Je demande qu'on ne fasse aucune dis-
tinclion entre européens et indigènes. Le
règlement contient un paragrahe...
M. LVFFONT, Adjoint :
Ce n'est pas nous qui l'appliquons c'est
le bureau de placement, qui est un office
administratif absolument distinct.
M. KERRAD :
A la Commission ce paragraphe a été
supprimé sur ma demande.
M. TIAH:
Nous avons inscrit un crédit de 50.000
francs pour les miséreux indigènes et,
tous les ans, ce crédit tombe en exercice
clos. Ne serait-il pas possible de les af-
fecter à la Caisse de chômage ? Dans ce
cas, on réunirait la Commission chargée
d'attribuer cette somme.
M. LAFFONT, Adjoint :
On nous dit que les 50.000 francs ins-
crits au budget et réservés aux indigènes
miséreux ne sont pas utilisés, M. le Se-
crétaire général veut-Il biep. nous rensei-
gner à ce sujet ? ,,,.-'
M. CHAKIUS, Secrétaire général :
Il y a, eh effet, une sommé de 50.000
francs inscrite aux dépenses pour la
protection dés petits enfants indigêiies.
Ce crédit est disponible,
'M, TIAH':.'.'. .".. V" C'^
Ceite somme n'est-elle pas tombée les
années précédentes en exercice clos ?
M. CHAntus, Secrétaire général :
C'est exact.'' " " -.; ;'- ■<-' "' ,'v>';-'. -'-:
M. LAFFONT, Adjoint :
Je vous propose, Messieurs, de ren-
voyer celle question à l'étmte de la
Commission du chômage, puis à celle des
Travaux et Finances. La décision prise
par cette dernière sera homologuée par
je Conseil municipal.
M. KERRAD ;
Pour apaiser les appréhensions de no-
tre collègue M. Amara, je lui rappelle
que je fais partie de l'Office de place-
ment, Le paragraphe dont 11 fait état était
mentionné dans le règlement, Mais, après
diverses protestations et sur mon Inter-
vention, il en a été rayé et le Comité a
décidé qu'il ne serait fait aucune diffé-
rence entre chômeurs indigènes et euro-
péens. Tous sont considérés au même
titre.
En ce qui corçcrne i'affectation des
50,000 francs, je proteste, Celte somme
a un emploi bien déterminé qui ne doit
pas être changé, SI, jusqu'à présent, elle
n'a pas été utilisée, c'est que la nécessité
ne s'en faisait point sentir,
M. AMARA :
Il faut maintenant les distribuer, car il
ne manque pas de miséreux indigènes.
M. TIAH:
. Cela fait peut-être 10 ans que la même
somme tombe en exercice clos.
, M, LtFFONT, Adjoint t . ' '.
Vous vous réunirez en commission,
sous la présidence de vos Adjoints, pour
décider d'une formule qui vous permet-,
Ira cl'allrlbuer celte somme. (Marques
d'approbation.)
Il en est ainsi décidé.
Adopté.
HYGIENE. — Au SUJF.T DE LA cossTHyo
TION D'UNE PISCINE. — Observation de
M. Sarramêgna.
M. SAHRAMÊONA :
Messieurs,
Au sujet de la construction projetée
d'une piscine, M. ChampauU nous a dit
qu'il allait construire une piscine digne
de l'Algérie, Je prie, â ce sujet, le Pré»
' sldent de Iaj Commission des Sports de
hitter le pluji passade l'ejtéçudpn «ieïçe
projet et d'Insister/pour que le poHlque
Jd'cntrée soit digne lui aussi du stade.
;■ M, MESSEHSCHMITT : '<';!;' ■.3:*': v:?
;■■ La piscine vous est promise pour le
mois de màl,!'■""'. V;':;'À; ""■;"."''-'.' ■ ;/ov^:
;:i'"'i-" '-,'" .I3;p^^.é>iFaU''conformc?,:;:;.'
La séance est levée il 19 heures; ;
. - Extension à l'ensemble des retraités
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