Titre : La Rampe : revue des théâtres, music-halls, concerts, cinématographes / Georges Schmitt, directeur-rédacteur en chef ; Bernard de Puybelle, directeur-administratateur
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32847829g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 15683 Nombre total de vues : 15683
Description : 01 avril 1927 01 avril 1927
Description : 1927/04/01 (A12,N456)-1927/04/15. 1927/04/01 (A12,N456)-1927/04/15.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5550228b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-60609
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
L'admiration du pire
11 y avait, autrefois, parmi le? auteurs
dramatiques, un procédé — peut-être
existe-t-il encore aujourd'hui — qui
s'appelait l'admiration du pire. Rossini
y était grand artiste.
Un jour qu'il assistait à l'une des der-
nières répétitions d'un opéra de Meyer
béer, l'auteur du Barbier se mit à. applau-
dira tout rompre un morceau évidemment
détestable, et comme son voisin s'éton-
nait de cet enthousiasme, Kossini répondit
en zézayant à l'italienne :
— Mais tou ne vois donc pas que
z'applaudis pour qu'il ne le coupe pas !
Erreur sur la personne
Dans une loge, au Concert Ma vol, une
« société » assiste à la Kevue et semble y
prendre un plaisir extrême, sous la direc-
tion, pourrait-on dire, d'une dame qui
nomme les artistes au fur et à mesure de
leur entrée en scène.
— Ah ! celui-ci, c'est Aimé Simon-
Girard, s'écrie tout à coup la dame, qui
ajoute à titre d'explication complémen-
taire :
— Aimé Simon-Girard, le fils de
Jiosemonde Girard !
Début
Dans la Kevue de l'Odéon, puisque
l'Odéon, lui aussi, a sa Revue, on assis-
tera à un début dont personne ne par-
iera sans doute... car il n'est pas annoncé
sur l'affiche.
Au finale du premier acte, une jeune,
toute jeune ballerine, élève des classes de
l'Opéra, dansera sur un air de Lalli et
s'y fera applaudir nous n'en voulons
point douter.
Cette charmante artiste, est l'a. fille de
l'excellent comédien Alla.in-Dhurtal.
A l'Odéon, c'est sa maman qui la cha-
peronne, car l'heureuse mère fait partie
de la troupe du Second Théâtre Français
où elle joue sous le nom de Monique
Frsan.
Odéon, théâtre des familles !
NOTRE COUVERTURE
Henriette Marion
Nous reproduisons sur noire couverture
cette semaine, le portrait de la vedette —
avec A ugustine Lericlte — de La Reine
de Biarritz : Henriette Marion, la créatrice
dit rôle.
Cette artiste qui s'était spécialisée,
pour ainsi dire, dans les premiers rôles de
l'Athénée, a parcouru l'Europe et l'Amé-
rique pour faire apprécier à l'étranger
l'Art français.
Henriette Marion créa ensuite différents
premiers rôles A Paris, et cul sa consécra-
tion définitive dans la pièce de MM. Henne-
quin et Romain Coolus au théâtre Antoine.
La critique fut unanime dans les éloges
et mou excellent confrère de Comcedia,
M. Etienne Rcy, n'écrivait-il pas, le
lendemain de la générale : « Henriette
Marion a donné à la Marquise Elcnita une
élégance, une allure et parfois même une
distinction digne des plus nobles traditions
de la Comédie française. »
La Reine de Biarritz a fêté ces jours-ci
sa centième représentation et tous les artis-
tes s'empressèrent autour de la « Heine »,
Henriette Marion pour lui offrir amicale-
ment des fleurs naturelles, alors que, sur
le plateau, elle ne. reçoit que des fleurs...
artificielles.
Dois-je ajouter, en celle courte chronique,
que la beauté d'Henriette Marion ne nuit
nullement à son talent et qu'elle a, comme
dirait Sarment, « les plus beaux yeux du
monde. »
PIERRE DARIUS.
Beethoven
A l'occasion de la célébration du cen-
tenaire de Beethoven, il avait été ques-
tion de reprendre à l'Odéon la pièce qu'v
fit triompher René Fauchois, du temps
d'Antoine, exactement le 9 mars 1909.
Que sont devenus les comédiens ins-
crits sur la distribution du Beethoven,
de Fauchois ?
MM. Desjardins (Beethoven), Léon
Bernard (Nicolas), Denis d'Inès (Karl),
André Bacquê (Gaspard), Chambreuil
(Shuppanzigh) et Mme Madeleine Barjac
(Thérèse), sont à la Comédie-Française,
les trois premiers en qualité de sociétaires.
MM. Romuald Joubé ' (Von Arnim),
Henri Rollan (Sina) et Mme Simone
Damanry (une symphonie), appartinrent
pendant quelque temps à la Maison de
Molière où ils ne crurent pas devoir
demeurer.
MM. Vargas (l'archiduc Rodolphe),
Grétillat (Schindler), Saturnin Fabre
(Zmeskalt), René Mauprô (Schimon),
Pierre Stephen (Anselm), Mme Andrée
Pascal (une symphonie)', Amélie de Pou-
zols (Giulietta), Andrée Barsange (une
femme), Alice Beylat (une symphonie),
brillent sur les affiches de nos théâtres de
comédie, de drame ou d'opérette.
Mme Blanche Al banc (Bettina) est
devenue Mme Georges Duhamel, sans
pour cela abandonner tout à fait le
théâtre. MM. Desfontaines (le mendiant)
et Raymond Lyon (le prince Lobkowitz)
sont aujourd'hui metteurs en scène de
cinéma.
Garrigues (le baron de Trémont)
est mort, en héros, pendant la grande
guerre.
Henri Girard (Hafmeister) et Lucc
Colas (Bnhet) sont également partis,
pématurément, pour l'autre monde.
La troupe vagabonde
M. Alexandre vient de rentrer d'Orient
avec Mme Robinne. Heureusement pour
la Comédie française, car :
M. Albert Lambert vient de partir
pour l'Orient.
M. Silvain se repose près de Marseille.
M. Le Bargy achève sa convalescence.
M. de Fôraudy, joue à l'Odéon.
Mme Cécile Sorcl vient de séjourner à
Biarritz.
Et l'on sait que MmcPiérat et M. André
Luguet ne font que rarement et briève-
ment escale à Paris.
Félix Mortreuil
Félix Mortreuil ? Kéltséksa ?
Ça ?... C'est l'auteur des « Petits Pois »,
de « Va Chemineau, chemine », de « J'ai
perdu ma Gigolette », de « Elle est épa-
tante cette petite femme-là », etc., etc..
On organise une représentation au
bénéfice de l'auteur de tant de chansons
populaires, et l'on fait bien.
M. Oscar Dufrenne prête la salle du
Concert Mayol. C'est là que la matinée
aura lieu, le 23 avril courant.
Parisiens, nos frères, la main à la
poche ! En apportant votre obole à Félix
Mortreuil, vous accomplirez un geste
généreux et utile, et vous aurez la joie
d'entendre Anna Thibaud dans les fa-
meux couplets de « Va Chemineau,
chemine » et Dranem dans « Les Petits
Pois » !
11 y avait, autrefois, parmi le? auteurs
dramatiques, un procédé — peut-être
existe-t-il encore aujourd'hui — qui
s'appelait l'admiration du pire. Rossini
y était grand artiste.
Un jour qu'il assistait à l'une des der-
nières répétitions d'un opéra de Meyer
béer, l'auteur du Barbier se mit à. applau-
dira tout rompre un morceau évidemment
détestable, et comme son voisin s'éton-
nait de cet enthousiasme, Kossini répondit
en zézayant à l'italienne :
— Mais tou ne vois donc pas que
z'applaudis pour qu'il ne le coupe pas !
Erreur sur la personne
Dans une loge, au Concert Ma vol, une
« société » assiste à la Kevue et semble y
prendre un plaisir extrême, sous la direc-
tion, pourrait-on dire, d'une dame qui
nomme les artistes au fur et à mesure de
leur entrée en scène.
— Ah ! celui-ci, c'est Aimé Simon-
Girard, s'écrie tout à coup la dame, qui
ajoute à titre d'explication complémen-
taire :
— Aimé Simon-Girard, le fils de
Jiosemonde Girard !
Début
Dans la Kevue de l'Odéon, puisque
l'Odéon, lui aussi, a sa Revue, on assis-
tera à un début dont personne ne par-
iera sans doute... car il n'est pas annoncé
sur l'affiche.
Au finale du premier acte, une jeune,
toute jeune ballerine, élève des classes de
l'Opéra, dansera sur un air de Lalli et
s'y fera applaudir nous n'en voulons
point douter.
Cette charmante artiste, est l'a. fille de
l'excellent comédien Alla.in-Dhurtal.
A l'Odéon, c'est sa maman qui la cha-
peronne, car l'heureuse mère fait partie
de la troupe du Second Théâtre Français
où elle joue sous le nom de Monique
Frsan.
Odéon, théâtre des familles !
NOTRE COUVERTURE
Henriette Marion
Nous reproduisons sur noire couverture
cette semaine, le portrait de la vedette —
avec A ugustine Lericlte — de La Reine
de Biarritz : Henriette Marion, la créatrice
dit rôle.
Cette artiste qui s'était spécialisée,
pour ainsi dire, dans les premiers rôles de
l'Athénée, a parcouru l'Europe et l'Amé-
rique pour faire apprécier à l'étranger
l'Art français.
Henriette Marion créa ensuite différents
premiers rôles A Paris, et cul sa consécra-
tion définitive dans la pièce de MM. Henne-
quin et Romain Coolus au théâtre Antoine.
La critique fut unanime dans les éloges
et mou excellent confrère de Comcedia,
M. Etienne Rcy, n'écrivait-il pas, le
lendemain de la générale : « Henriette
Marion a donné à la Marquise Elcnita une
élégance, une allure et parfois même une
distinction digne des plus nobles traditions
de la Comédie française. »
La Reine de Biarritz a fêté ces jours-ci
sa centième représentation et tous les artis-
tes s'empressèrent autour de la « Heine »,
Henriette Marion pour lui offrir amicale-
ment des fleurs naturelles, alors que, sur
le plateau, elle ne. reçoit que des fleurs...
artificielles.
Dois-je ajouter, en celle courte chronique,
que la beauté d'Henriette Marion ne nuit
nullement à son talent et qu'elle a, comme
dirait Sarment, « les plus beaux yeux du
monde. »
PIERRE DARIUS.
Beethoven
A l'occasion de la célébration du cen-
tenaire de Beethoven, il avait été ques-
tion de reprendre à l'Odéon la pièce qu'v
fit triompher René Fauchois, du temps
d'Antoine, exactement le 9 mars 1909.
Que sont devenus les comédiens ins-
crits sur la distribution du Beethoven,
de Fauchois ?
MM. Desjardins (Beethoven), Léon
Bernard (Nicolas), Denis d'Inès (Karl),
André Bacquê (Gaspard), Chambreuil
(Shuppanzigh) et Mme Madeleine Barjac
(Thérèse), sont à la Comédie-Française,
les trois premiers en qualité de sociétaires.
MM. Romuald Joubé ' (Von Arnim),
Henri Rollan (Sina) et Mme Simone
Damanry (une symphonie), appartinrent
pendant quelque temps à la Maison de
Molière où ils ne crurent pas devoir
demeurer.
MM. Vargas (l'archiduc Rodolphe),
Grétillat (Schindler), Saturnin Fabre
(Zmeskalt), René Mauprô (Schimon),
Pierre Stephen (Anselm), Mme Andrée
Pascal (une symphonie)', Amélie de Pou-
zols (Giulietta), Andrée Barsange (une
femme), Alice Beylat (une symphonie),
brillent sur les affiches de nos théâtres de
comédie, de drame ou d'opérette.
Mme Blanche Al banc (Bettina) est
devenue Mme Georges Duhamel, sans
pour cela abandonner tout à fait le
théâtre. MM. Desfontaines (le mendiant)
et Raymond Lyon (le prince Lobkowitz)
sont aujourd'hui metteurs en scène de
cinéma.
Garrigues (le baron de Trémont)
est mort, en héros, pendant la grande
guerre.
Henri Girard (Hafmeister) et Lucc
Colas (Bnhet) sont également partis,
pématurément, pour l'autre monde.
La troupe vagabonde
M. Alexandre vient de rentrer d'Orient
avec Mme Robinne. Heureusement pour
la Comédie française, car :
M. Albert Lambert vient de partir
pour l'Orient.
M. Silvain se repose près de Marseille.
M. Le Bargy achève sa convalescence.
M. de Fôraudy, joue à l'Odéon.
Mme Cécile Sorcl vient de séjourner à
Biarritz.
Et l'on sait que MmcPiérat et M. André
Luguet ne font que rarement et briève-
ment escale à Paris.
Félix Mortreuil
Félix Mortreuil ? Kéltséksa ?
Ça ?... C'est l'auteur des « Petits Pois »,
de « Va Chemineau, chemine », de « J'ai
perdu ma Gigolette », de « Elle est épa-
tante cette petite femme-là », etc., etc..
On organise une représentation au
bénéfice de l'auteur de tant de chansons
populaires, et l'on fait bien.
M. Oscar Dufrenne prête la salle du
Concert Mayol. C'est là que la matinée
aura lieu, le 23 avril courant.
Parisiens, nos frères, la main à la
poche ! En apportant votre obole à Félix
Mortreuil, vous accomplirez un geste
généreux et utile, et vous aurez la joie
d'entendre Anna Thibaud dans les fa-
meux couplets de « Va Chemineau,
chemine » et Dranem dans « Les Petits
Pois » !
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