Titre : Le Matin : derniers télégrammes de la nuit
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1890-12-13
Contributeur : Edwards, Alfred (1856-1914). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 13 décembre 1890 13 décembre 1890
Description : 1890/12/13 (Numéro 2488). 1890/12/13 (Numéro 2488).
Description : Note : 2ème édition. Note : 2ème édition.
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2008
VAMk. 13
̃̃̃
J
l''ranço-!s-Josi'pli.
-S DU SOLDAT -f*
Uns importante question Adoption 'd'un
brodequin.
11 n'y' a peut-être rïeti de plus important pour
l'armée, qun la chaussure du fantassin.
Que riuf'antorio marche vite, qu'elle laisse peu
de traînards sur les routes, qu'elle n'encombre pas
les ambulances do soldats* blessés aux pieds, et le
succès est.au bout, même avec les armes les plus
nerlect'ouuét's. car file arrive la première sur le
champ de ba aille, et elle s'y présente avec tout
son inoade, allégeant du mt'tné coup les impedi-
Depuis son arrivée au ministère de là guerre,
M. dc Freyciuet s'est attaché à résoudre cette ques-
Il a ouverte à paris un concours où ont été ap-
portas plus i!o trois cents modèles différents.
Une «oriiinission spéciale, offrant toutes les ga^
ranties de compét ̃.̃nce et d'impartialité. a^xamine
eeiuiocibi'tiux spccimcns do chaussures. Etieen a
retenu cinq, est l'administraiion militaire; a com-
mande cinq lents paires de chacun dosées cinq
mddèles aux iabrieanisqai les avaient présentés.
Deux mille cinq. cents paires de chaussures ont
éltvmisciers oatétecharg-és do suivre- de très ¡près cette
'expérience t-onip.iiutive qui vient d'aboutir, sur les
rapports des chois de corps, à l'adoption d'un bro-
dequin.•̃̃
L'inventeur de ce brodequin a reçu une prime
de deux mille francs, ainsi que le spécifient les
clauses du concours, Io modèle choisi- appartient
maintenant en toute propriété ri t'armée, et bientôt
il né sera plus fabriqué- d'autre chaussure que celle
Un procédé analogue. est employé en ce moment
pour la epUruro. ̃: ̃'̃ 'J '̃̃'̃
La loi de presque complètement
adoptée par la commission L'impôt
sur les affiches murales.
La commission des finances du Sénat accepte
presque 'complètement le budget tel qu'il a été voté
par la Chambre.
C'est' aiusi qu'elle a notamment adopte, hier, le-
révalioti à 4 de l'impôt de 3 0/0 sur le revenu
des valeurs mobilières.
frapper les aiïii'hos murales. Elle estime (également
.qu'il faut apt.orU.r à co sujet, dans la 'loi de finan-
ces; qui précise la,situation des
.La question à élucider est celle dit savoir com-
ment il sera procédé' vis-à-vis de ceux qui, ne vou-
lant pas payer l'impôt,' préféreront renoncer à leur
affiche: seront-ils forcés do la faire effacer eux-mô-
mes, comme l'a interprété verbalement M. Burdeau
à la Ghambr î ou est-ce l'administration qui aura
la charge de la faieo disparaître avant l'expiration
du délai, aptvs lequel l'application de l'impôt res-
lera en vigueur ¥:
D'autre p«rl, la commission repousse la disposi-
tion, votée sur l'amendement de M. Cunéo d'Or-
nanb, qui admet l'application des circonstances at-
ténuantes en faveur des individus prévenus do
Le président du conseil, le ministre des finan-
ces et M. Catusse; directeur général des contribu-
tions indirectes, doivent être entendus aujourd'hui.
Le rapport général de M- Boulanger pourrait bien
n'être déposé que lu:;di.
a laISferencoiolé
Tendances dèmocratiqxies Nouveau grpu-
pemeât Evolution vers la République.
La Conférence Mole. fidèle ses. vieftles.tradi-
t ions d'opi osition, avait, depuis .q.uiûfce ans, mani-
festé, ea majorité, contre 'là; KépuMque, chaque-
fois qu'elle en avait rencontré l'occasion.
Elle paraît plus -sage aujourd'hui. On y discutait.
hier soir,dans,le vieux local de l'Académie de méde-
cine, où elle tient ses séances depuis .trente ans,
avec une certaine, ardeur, une proposition de M.
Manceaux, un de ses membres, siégeant à la
Droite, sur « l'organisation d'un parti républicain
La jeunesse parlementaire n'a pas voulu- rester
en arriew- de.' la- question actuelle qui entretient les
poléiniq-uos de la presse et des groupes:
L'un des orateurs, M. Cosson. a refait les dis-
cours- bkn connus des adhérents à la Droite cons-
titutionnel^: toutefois, il y amis plus de netteté
et plus d'audace. Mais, d'un autre côté, les royalis-
tes se sont particulièrement manifestés par leur
intolérance, et c'est de la part des anciens bona-
partistes que l'on pourrait constater le plus de
tendances à une adhésion à la forme républi-
caine.
Du reste, cette petite manifestation des jeunes,
qui'nous avait été signalée, a été assez faible, si
l'on en excçpte un ou deux discours, notamment
une éloquente harangue do M. Vély, un républicain
libéral.
Il convient simplement do dire qu'il y a dans ce
centre intelligent,' comme partout ailleurs à l'heure
actuelle; d'indiscutables velléités: d'indépendance
vis-à-vis des ch.fs des anciens- partis.
LES THEATRES BRULES
Statistique pour l'année courante De cfee-
cembre 1889 à décembre 1890.
Voici une statistique des salles de spectacle qui
ont brûlé depuis le 1er décembre de l'année der-
nière.
Ces incendies sont au nombre de 23
20 décembre 1889. Le Théâtre-Allemand, de
Pesth. -̃̃̃̃̃
32 décembre Le Lieeo, de Salamanque.
33 décembre 1889. Le théâtre de
Florence.
l" janvier 1890. Le théâtre de Zurich.
janvier. Le théâtre de Porth (pays do Galles).
janvier.- Le théâtre de la Bourse, de Bruxelles.
"i janvier. Le théâtre de l'Alcazar, du Havre.
13 janvier. Le théâtre Sébastien, de Moniau-
ban.
20 février. Le théâtre municipal d'Amsterdam.
16 mars. Le théâtre Thoff, de Stettin.
24 mars. Le théâtre municipal de Bromberg.
¡) ,juin. Le Théâlre-Francais de Constantinopte.
11 juin. Le théâtre des Variétés, de Brooklyn.
i«f juillet. L'Opéra de Tray (Alabama).
17 août. Le théâtre de la Reine, de Manchester.
36 août. Le théâtre Mac-Bicker, de Chicago.
2 septembre. Le Tivoli, de Brême.
5 septembre. –Le théâtre Calypso, de Catane.
18 septembre. Le théâtre de Lourches.
le octobre. L'Hippodrome de Bordeaux.
15 novembre. Le théâtre municipal d'Irkoutslc
15 novembre. Le théâtre d'été de Dublin.
umeTHEHEise
Au centre de Belleville Un culte gratuit
-Egliseet sooialisme.
Il est question d'élever, boulevard de Bollevilie,
une église qui sera mise à la disposition de cer-
tains prêtres catholiques qui estiment qu'il est né-
cessaire d'accentuer l'alliance do la religion et du
socialisme.
Un propriétaire de Belleville a fourni le terrain;
un autre promet de donner les premiers fonds
pour la construction de l'édifice religieux.
Nous avons eu l'occasion de rencontrer un des
promoteurs de l'œuvre qui nous a confirmé la nou1
velle en sjoutant
« L'église en question, où sera célébré le culte
catholique, avec une simplicité aussi grande que
possible, sera essentiellement populaire. Tout y
sera gratuit: baptêmes, mariages, enterrements,
etc. Aucune quête n'y sera faite. On n'y entendra
jamais parler d'argent.
y A l'église sera annexé un local où pourront
avoir lieu des conférences et des réunions popu-
Si, comme nous l'espérons, l'idée fructifie, nous
lâcherons d'avoir un édifice similaire sur la rive
gaucho. n
Voilà des projets assez originaux pour mériter
4*-âtre signalés.
CONGRÈS CATHOUQUfc
L'ur-cl'.BvOqûc primat do Kro^a a lancé des iaùla--
ter avril prochain Braga.
De nombreuses adhésions ontxléj été reçues.
LA CÔJPÂGHlFTwIÔBlLSËRE
Chez M. Hue-Recherche d'éclaircissements
Edifiante réserve d'un liquidateur.
Nous avons tenu nos lecteurs au courant des di-
verses péripéties que traverse cette curieuse af-
faire de la comùagnie immobilière Rivoli, qui de-
vient chaque jour plus intéressante. ̃
Nous avons tout d'abord publié la sommation de
l'actionnaire qui demande au Crédit Mobilier
compte d'une somme de 20 millions sur lesquels il
entend que ses actions reçoivent leur, quote-part.
Tâchant de tenir la balance égale entra les par-
ties, nous avons inséré ensuite une lettre de M.
Wallut, président du conseil d'administration, où il
était allégué que le Crédit Mobilier n'était plus
comptable de eette somme, ayant rendu toutes jus-
tifications de son emploi aux représentants légaux
des actionnaires ••̃
Ainsi que nous le pressentions, cette explication
assez vague n'a point satisfait le public, à en juger'
du moins par les nombreuses lettres que nous
recevons chaque jour des pauvres gens ruines dans
cette déplorable entreprise et qui, se reprenant a
un nouvel espoir, nous prient do leurs fournir des
renseignements plus précis sur la résurrection
do leurs titres. • •' •
Il'était élémentaire d'aller demander aux repré-
sentants légaux des actionnaires que semblait nous
désigner M. Wailut lui-même, c'est-à-dire aux an-
ciens liquidateurs de la Société, les éclaircissements
dont le président du Crédit Mobilier se montrait si
Or, les liquidateurs de la Société Immobilièro
(liquidation close le 18 avril 1889) étaient MM. Hue,
Saleta et Hébert.
M. Hébert vit retiré dans un quartier fort éloigné
de Paris et, d'ailleurs, il a toujours conservé un
rôle effacédans la liquidation môme.
M. Saleta occupe aujourd'hui d'importantes fonc-
tiôns à la Compagnie transatlantique et, on raison
de certaines responsabilités éventuelles que sou-
lèvera peut-être cotte affaire compliquée, il nous a
paru convenable de ne point t'interroger.
Nous nous sommes donc adressés a M. Hua, qui,
par sa situation indépendante, paraissait le plus à
môme de renseigner impartialement le publrc,
Ce dernier nous a reçu avec uno courtoisie dont
nous ne pouvons que le remercier. Mais- nous de-
vons à la vérité do reconnaître) qu'il nous a paru
surtout désireux do se mettre hors de cause.
Ma situation de liquidateur judiciaire, nous
a-t-il dit textuellement, m'impose la plus grande
réserve: La liquidation n'a, .au surplus, l'ion ¡\, voir,
dans ces démêlés qui lui sont étrangers et je dé-
sire, en ce qui- me concerne, .me. tenir soigneuse-
mérita à l'écart de toutes ces polémiques. »
Nous enregistrons lidôlémént,: à titre de procès
verbal, la réponse de. l!honorablo liquidateur.
En vérité, après cette déclaration, qui complète
la lettre de M. Wallut autant qu'elle la corrobore,
si le public n'est pas définitivement édifié, ç'est
qu'il sera bien difficile.
LES ACADEMIES
Académie des inscriptions et belles-lettres
Séance du 12 décembre
Présidence de M. Schefer.
M. Héron de Yillofosse donne lectured'uno let-
tre do M. Carton/médecin militaire d Souk-el-Arba
(Tunisie), qui renferme quelques détails intéres-
sants au point de vue du culte rendu Saturne, à
Sidi-Mohamcd-et-Arzey. M. Babelon termino sa
communication sur le smonnaies des rois do Sidon,
sous la domination des Perses achémônides; il re-
constitue, au moyen de ces monnaies, la ehronolo-
gie des-rois de Sidon.
M. Geffroy adresse à l'Académie uno nouvelle
"lettre qui complète, en une certaines mesure, el-i'cc-
sor à l' Académie, d'ici à -un. mois environ ile.vaj.unw
publié aux frais du prince. Torlonia, contenant la
1 relation des fouilles que 1\1.' Stéphane Gsell a diri-v
gées dans la nécropole étrusque do Vulci.
M. Levasseur informe l'Académie que des docu-
ments lui ont été communiqués par M. Hulin, de
Belgique, tendant à prouver que la population vrai-
semblable do ta Franco, au temps de Charlemagne,
n'était pas de huit ou neuf millions, comme on l'a-
vait cru tout d'abord, mais bieu évaluée à un chiffre
inférieur.
M. Maspéro communique à 1 Académie, de la part
de M. C;asanova, membre de la commission archeo-
logiquo do Caen, un petit objet en terre cuite, por-
tant l'inscription suivante « L'iman, c'est Ml-rla-
kim-Billah ». C'est un bouquetin aux cornes récour-
bées si fréquent encore aujourd'hui dans le désert
de l'Egypte..
Dans la note qui accompagne 1 objet, M. Casa-
nova rappelle que les Druses ont rendu et, paraît-il,
rendent encore un culte au veau et, parfois, à la
gazelle, et il se demande si le choix d'un pareil
animal ne serait pas dû à un souvenir inconscient
des vieux cultes egyptiens où lo betidr, le bouc, di-
verses sortes de gazelles et de bouquetins étaient
les emblèmes de certains dieux.
Il est procédé à la nomination des membres do
la commission chargée do présenter à l'Académie
les correspondants étrangers..
MM. Renan, Paris, G'. Boissier et'd'Arbois 'de Ju-
bainville sont élus.
MM. Delisle, Perrot et Barthélémy, sont nommés
membres do la commission chargée do la présenta-
tion d'un membre national.
AU PAYS DU SOLEIL
Les fêtes du carnaval Entre Nice et
Cannes Nouvelles arrivées.
Nice, décembre, ]/un correspondant. On
s'occupe toujours activement sur le littoral des fê-
tes du carnaval. De nouveaux prix vont ôtre insti-
tués pour les chars les mieux illuminés.
Une seule chose étonne dans tout cela, c'est que
parmi tous les concours ouverts pour ces réjouis-
sances, il n'existe pas de concours « d'idées » o.i
s de projets ». G'ost là une lacune importante et
qu'il taudrait combler.
Les mail-coach6américains vont commencer leur
service journalier entra Nice et Cannes. Le prix est
le même que celui do Paris à Saint-Germai t 30 fr.
La place auprès du cocher donuant le droit de cau-
ser avec l'automédon-amateur est de 25 francs, soit
cent sous pour -la conversation c'est déjà cher
les jours où le cocher est gris.
Nouvelles arrivées à Nice le maharajah Dulcop-
Singh, te prince Mavrocordato.leduo et la duchesse
,de Rivoli, la princesse Metscherslcy, le duc d'An-
geloi le comte et la comtesse de Divonne, la com-
tesse de Semiainville, le comte et la comtesse de
Savoiroux, le prince Wadbolslcy, la princesse ZoU
de Ghika, le comte'de Ganimar, M. et Mme Gustavb
l)rôz, duc d<6 là Conquista, général Strelesky, mar-
quis de Villano, comte et comtesse du Chaste!, ba-
ronne de Rosoù, comtesse de Nierothj comtesse de
Danrémont, amiral Heurbel, lady Riddel, comte
Tyszkiewich, marquise de Cambiaro, baronne de
Colobria, général et Mme de Ghampvallior, comte
et comtesse do Rucellay.baronnedeJa Guéronnière,
comtesse Ida do Scilern, M. et Mme de Beauville,
vicomte et vicomtesse d» Seilern, marquis de la
Pallu, comte de Rofflgnac,
A Cannes prince et princesse Stroubakoff, le
marquis et la marquise de Nebrimières, la baronne
do Tocqueville, la comtesse de Procontal, la mar-
quise de Thuissy, le baron et la baronne do Cour-
mont, le baron et la baronne de Boynes, le général
lilliot-Mackeroy, le comte Eolliot de Grenniville,
Mme de Chambret, M. et Mme de Galiaskîné, Mme
et Mlle de TrépoO", comte Zchernicheff, Mme deRo-
cher, le baron de Monteur.
Le Lawn-Tennis-Glub de Saint-Raphaël a été bril-
lamment inauguré ces jours derniers l'élite dola
colonie anglaise assistait à cette fête, très animée et
très gale. ̃
LA CRISE IRLANDAfSE
mande de Dublin
MM. Paruell, Davitt, Sexton et Hcaly arrive-
ront ce soir à Kilkenny pour y tenir des réunions
contradictoires entre partisans et adversaires due
COUPS DE REVOLVER
Un individu qui passe" pour fou a th'6 trois coups de
la victima'bst grava, •̃
EDITION
LA LUTTE EN IRLANDE
Effervescence des esprits Un nouvel or-
gane an tiparnelliste,
LONDRES, 13 décembre. ̃ Par fil spécial. Une
voiture remplie dn numéros de l'édition supprimée
de l'United Ireland avait été envoyée, hier matin,
dans un but de propagande, par les anti-parnellis-
te5, à la station de Kingsbridge.
Deux partisans de M. Parnell, l'un masqué et
l'autro armé d'unrevolver; arrêtèrent la voiture près
de la station du chemin de fer et, s'emparant des
hnllots de journaux, les précipitèrent dans la ri-
vière.
Les députés antiparnellistes publieront lundi un
nouveau journal, sous le titre de Suppressed Uni-
M. Parnell acclamé.
LONDRES, 13 décembre. Par fil spécial. M.
Parnett est arrivé hier'soir Kilkenny, où une ré-
ceptiorr magnifique lui a été faite.
Les habitants l'ont escorté avec-des musiques et
des torches jusqu'à son hôtel. Là, M. Parnéll é
prononcé un discours devant, une assistance consi-
PAS OWOTS
Interview avant la lettre Une conversa-
tion avec le nouveau ministre dos
finances italien.
Rome, décembre. Par service spécial. La
Capitale publiera demain une interview d'un do ses
rédacteurs avec le nouveau ministre des finances,
M. Grimaldi. J'ai sous les yeux les épreuves de cet
article
Le ministre déclare qu'il présentera un exposé
de la situation financière dans le courant du moins,
si la Chambre ne s'ajourne pas à la Noël, sinon
dans tes premiers jours de janvier.
En outre, aussitôt la commission du budget cons-
tituée, il fournira un compte rendu général de l'as-
siette du budget courant et des prévisions pour le
prochain exercice.
M. Grimaldi estime que la caractéristique du bud-
get italien est non pas un déficit, mais une dépres-
sion do recettes. C'est là une preuve, de l'appau-
vrissement du pays. Le ministre no peut donc pas
penser a créer des.impôts nouveaux, mais seule-
tnent at relever les conditions économiques gérié-
La première mesure dans ce sens sera la réorga*
niâation des établissements d'émission en vue de
relever la circulation.
L'INCIDENT DE LA GOULETTE
Une informatiou de la « Riforma » Note
adressée à M. Massicault.
Rome, 12 décembre. Par service-spécial. On
1 mande de Tunis à la Riforma
Dimanche dernier, peu avant le départ du train
de heures 10, du chemin do fer Rubattinô, plu-
sieurs marins de l'aviso français Y Hirondelle, qui
se trouvaient en gare, sans provocation aucune, se
mirent a crier Vive la France A bas les Italiens 1
Le chef de gare lit prendre note du fait par le
a\ ndarme ct l'agent de police do service, lesquels
portèrent l'incident la connaissance de leur chef.
L'administration d.s chemins do fer en informa
l'agent consulaire italien.
M. Massicault dit au consul, M. Machiavelli, que
les marins étaient ivres, qu'ils obéirent sans délai
au.gendarme, mais que, néanmoins, ils seraient
punis. ̃ ̃
M; MachiavelU a adressé une note à M. Massi-
cault, dans "laquelle il demande que l'on prenuo des.
MORT D'UN SCULPTEUR
Londres; décembre. Par fil spécial. -–Sir
Edgard Brehm, sculpteur de la roiue, est mort su-
bitement hier soir, vers six heures.
C'est la princesse Louise, marquise-do Lorne, qui,
en allant rendre visite à sir Edgard Brehm, son
professeur, le trouva étendu inanimé sur la sol de
son atelier. •
LES JUIFS DE RUSSIE,
LONDRES, 13 décembre. Par f spécial. On
assure que le comte de Méat h et sir Joseph Pease
se rendront à Saint-Pétersbourg, où ils demande-
ront une audience au tsar, afin de lui présenter
les vœux adoptés au meeting du Guildhall, relati
vement à la situation des juifs en Russie.
LES JOURNAUX DE.CE MATIR-
BECQUE ET ONGLES
Du Voltaire
Il .l'était bruit hier, au Palais de Justice, que du pro-
cès que va intenter -M. Henry. Becquo, l'auteur rie la
•parisienne, a M. Francisque Sarcey, le prince do la
critique comme,on dans certains milieux.
L'assignation n'est pas encore lancée. mais un avo-
cat dos ulus Connus du burreau de Pacis la prépare en-
co mument puuV quô M. Sarcoy la reçoive la veille du
Les niotifs do cotte discorde ontro hommes de lettres
sont aisés il comprendre.
Au lendemain de la représentation do la Parisienne
il la Comédie-Française. 1\L Surcey critiqua .en termes
amers l'œuvre de M. Becquo..
Qelui-ci, froissé du procédé, veut demander judiciai-
rement raison au leuilletonnisto du Temps ,do son ar-
C'est devant la première chambre du tribunal civil de
la Seine que l'affaire serait plaidée..
Les débats en seront, dit-un, des plus intéressants,
car lo demander a l'intention do dévoiler aux ma-
gistrats certains dessous de la Comédie-Française fort
ignorés du public, et qu'on cherche il divulguer.
Ceci dit sous toutes réserves, car M. Becquo peut par-
faitement changer d'avis.
CRIME MYSTERIEUX
Dépêche du XIX* Siècle
Sain-Péteuskourg, 12 décembre. Mme de KartzeEf,
parente de M. de Kartzeiï. consul général do Russie, ,il.
Pari" viont d'êtro assassinée à Moscou, dans son hôtel
de la rue Kriwonikolski-Pereoulok.
Le crimo a été découvert ce matin à hait heures.
Lorsque la bonne est venue rweiller sa maîtresse, de
la. fumée sortait do la chambre coucher 16 lit com-
mençait à brûler.. ̃•̃ ..̃
MmodeKartzcff avait la tête presque séparée du
tronç un bas avait -oto fourré dans- sa -bouche pour
étouffer sos cris elle était nue; ses mains étaient liées
derrière le dos.
On se perd en conjectures sur ce crime, qu'on est
tente d'attribuer aux nihilistes.-
La victimo possède une fortune d'une vingtaine de
Rien n'a été dérangé chez elle. Aucun désordre dans
sa chambre..
Le crime a dû être commis ce matin do bonne heure.
Le ou les meurtriers ont essayé do mettre le feu au lit
'1 afin de masquer l'assassinat et-de faire, disparaître les
preuves du crime.
EMIGRATION DE CONGRÉGANISTES
On mande de Strasbourg au Gaulois
Les Chartreux de Bressqnyille, près Nancy, et après
eux ceux de l'Isère, ont fait des démarches officieuses
pour obtenir l'autorisation do venir s'établir dans les
provinces annexées.
Les mêmes démarches ont été faites par un couvent
do trappistes des Vosges.
Le gouvernement ci Alsace-Lorraine, après en avoir
référé Berlin; vient de donner une réponse favorable
aux délégués do ces couvents.
"Les Chartreux. dp Bressonville, qui sont, en grande
partie, Lorrains, n'ayant.pu trouver un emplacement
ruvomblo, ont fait l'acquisition d'une vieille Chartreuse
en ruines, situ-o sur les buuds du r*hin, près de Dus-
.sclUoi'f.
Une vingtaine de pères sont déjà partis pour faire
commencer les travaux de de l'édifice.
On dit que les Chartreux de l'Isère ont l'ïutention
de venir se fixer dans los environs de Metz ou de Thion-
NOUVELLE MEDAILLE
Du Gaulois
i viuir àii roi (!̃_• Ilullundu.
î
souveraia tt de l'autre un ange en pleurs, sera offerte
4 la jeune reine Wiihelmine.
Des exemplaires en argent seront remis' (f ceux Qui
auront participé à ta souscription.
LE PRIX OSIRI3
Du Soleil
On se rappelle que M. Osiris avait chargé le comité
de la presse de l'Exposition universelle de désigner
l'oeuvre la plus intéressante et la plus utile, a laquelle
serait décerné un prix de 100,000 francs offert par le
généreux donateur.
Le, prix Osiris fut partagé entre MM. putert, Conta-
min et leurs collaborateurs à la construction do la ga-
lerie des Machines. Le comité décida, en outre, de faire
frapper une médaille qui serait remise, comme souve-
nir, aux constructeurs et ouuriers de la galerie des
Machines, ainsi qu'aux membres du jury chargés de
décerner le prix de 100,000 francs.
Cette médaille commémorativevient d'être distribuée.
Elle est en bronze et le coin en a été fait par M. Cha-
plain, de l'Institut. Elle représente un ouvrier forgeron
assis sur son enclume et appuyé sur un marteau, un
génie le couronne au second plan, des outils divers;,
au fond, les formes métalliques de l'immense galerie
en perspective.
C est une œuvre qui fait le plus grand honneur IL l'ex-
cellent graveur.
L'AFFAIRE GQOFFÊ
"'̃fif il -Petit Journal:
M. je président Robert visent d'arrêter les dernières
mesures d'ordre en vue des débats.
Cent quatre-vingts places seront réservées auK ma-
-pistrats ou il leurs amis dans la partie de, la salie ré-
sér\>Co aux témoins il y. aura donc, on le voit, bien peu
de privilégiés.
la seconde partie de la salle d'audience sera réservée
au public elle appartiendra aux premiers occupants,
qui seront obligés de re5tcr debout, car aucun siège ne
sera mis tour disposition.
Ces places seront, cependant, très vivement recher-
chées.
Dès la première heure. le jour de l'audience, le com-
mandant Lunel, chef dos gardes du Palais de Justice,
prendra des mesures pour ralentir les impatiences
parfois excessives et les bousculades qui ne manquent
lamais de se produire lors d'un procès il sensation.
DEMENAGEMENT FORCE
Du Petit Journal:
La légation siamoise va se trouver forcée de déména-
^ter d'ici pou. le joli hôtel qu'elle occupe rue do Siam, il.
Passy, étant destiné tomber incessamment sous la
pioche des démolisseurs.
C'est uno demeure quasi-historique qui disparaît.
L'hOtol en question appartonait jadis à fa reine Chris-
tino d'Espagne, mère de la reine Isabelle, et fut habité
pardon Carlos jusqu'au jour ou la prétendant au trône
d'Espagne reçut l'ordro de quitter le territoire fran-
cals.
Il y a quelques années, on coupa le magnifique parc
qui ornait la propriété afin do percer une rue qu'on ap-
pela rue do Siaui, par .politesse puur l'ambassado sia-
moise, qui avait succédé a'doit;Garlos comme locataire
dol'hot'jl. '• ̃ •̃'̃:̃- •
CoJui-ci sera bientôt remplacé par une grande mai-
son de rapport et, dans quelques années.on ne^s'oxpli-
quera pas pourquoi il existe une rue do Siam.dans un
quartier dont presque toutes tos voies portent.les noms
d'artistes, de de littérateurs.'
CARNET DE DEUIL
'Du Figaro
Mme la princesse do Béarn est morlo bier dans sa
trente-septième année. Très atteinte par un mal cruel,
elle avait été, il y a doux mois, transportéo à Pau, ou
elle vient do mourir.
De l'Echo de Paris
Mme Edouard Perier, nièce du célèbre ministre Casi-
mir-Porier et belle-sa«ur dri M. Paul Casimir-Perier, an-
cien député, a succombé hier inaan, Paris, à l'âge do
HOixante-dix-neuf ans.
Sa mort met en deuil le baron do Langlade, la baron
de Lasseur et lo comto de Roydeville.
LES FRANCS-MAÇONS EN ALLEMAGNE
Dépôche du Journal des Débats
Berlin, 12 décembre. Les Grands Orients d'AUa-
magno s'étaient concertés duns ces derniers temps en
vue do créer une sorto do parloment des francs-ma-
çons allem-ancls; après une discussion, ils avaient
nommé uno commission chargée de rédiger un projet
soin en ce moment présents à Berlin, et délibèrent
sous la présideiicu du prince Sctinosnaich-Carolath, qui
comnuiuiqucra les résultats aux Grands Orients de
PROMOTIONS
De Y Autorité
En outre du vice-amiral Duperré, qui sera proposé
comme grand croix do la Légion d'honneur, on assure
que lo guuéral Dolloyc, récemment mis à là retraite,
sera nommé grand oiticier.
De l'Echo de Paris
Il ost do nouveau question do la promotion au grade
de général do de M. le colonel Lichtensleia.
Utl FAUX MARY RAYNAUD
Du Petit Journal
Le bruit a couru, hier, à la Bourse et au Palais de
Justice, que Mary Raynaud, le directeur de la Banque
d'Etal, avait été arrêté.
Ronsoignements pris, cette nouvelle était inexacte.
On avait, il est vrai, reçu à la Sûreté générale un té-
légramme signalant la présence à l'étranger d'un indi-
vidu dont le signalement correspondait avec celui du
directeur de la Banque d'Etat, mais ce n'était pas lui.
LA STATUE DE BIZET
D.o l'Evénement
Ce monument sera élevé dans le parc Monceau, et
très prochainement le conseil municipal de Parissera
appelé à approuver le projet du comité, approuvé par
M. Alphand,
DÉPUTATIONS MILITAIRES
Les officiers autrichiens et princiers à
Bruxelles Déjeuners offerts.
Bruxelles, décembre. D'un correspondant.
La députation d'officiers autrichiens a visité au-
jourd'hui la caserne dos carabiniers. Elle a été re-
çue par le commandant du régiment, ayant a ses
côtés.le prince Baudouin.
Un déjeuner a eu lieu à la caserne.
Des toasts ont été portés à l'empereur d'Au-
triche, au roi des Belges et aux officiers étran-.
La députation d'offleiors allemands de la garni-
son de Colmar s'est, de son côté, rendue à la ca-
serne des guidos.
Un déjeuner a été servi au mess des guides. Le
ministre d'Allemagne jr assistait.
Ce soir, représentation de gala au cirque en l'hon-
neur des deux députations militaires.
En Autriche.
Vienne, 12 décembre. Par service spécial.
Une députation militaire prussienne est arrivée ici
sous la conduite du capitaine de Westeenhagen, du
2o régiment des grenadiers de la garde qui, sur
l'ordre de l'empereur Guillaume, expliquera à
l'empereur François-Joseph .la construction de la
tonte de campagne nouveau modèle pour l'armée
prussienne.
La députation a été reçue aujourd'hui àlaHoff-
burg par le monarque autrichien.
EN, SERBIE
Séance secrète de la Skoupchtina Protes-
tation des libéraux.
BELGRADE, 12 décembre. D'un correspondant.
Dans sa séance secrète, la Skoupehtina, se re-
connaissant incompétente, a adopte un ordre du
jour exprimant le vœu que le gouvernement, de
concert avec la Régence, s'efforce de maintenir le
prestige du trône et du pays, et d'écarter les consé-
quences dangereuses qui pourraient résulter du
conflit élevé entre les parents du roi.
Les libéraux de l'opposition ont quitté la salle
des séances, sous prétexte de ne pas porter atteinte
au règlement de l'Assemblée; en réalité pour ne
pas s'engager dans cette question.
SAISIE D'UN NAVIRE
Dunkerque, décembre. D'un correspondant.
La veuve du pôcheur noyé dans l'abordage du
bateau Domino, de Fort-Mardyck, vient d'obtenir du
tribunal de Dunkerque un jugement ordonnant la
saisie du navire allemand le Capri.
Une enquête est ouverte pour établir les respon-
sabilités et fixer le chiffre de l'indemnité.
La saisie du Capri a été faite, ce matip, a onze
CHAMBRE DE COMMERCE
de commerce.
CONSEIL MUNICIPAL
Séance du 12 décembre Le budget dt
1891 Nouveaux gardiens de la paix:
Après l'expédition de plusieurs affaires courantes,
la parole est donnée à M. Paul Strauss, rapporteut
général du budget de 1891.
L'orateur établit la situation budgétaire telle
Qu'elle ressort du mémoire préfectoral et expose
dans leurs grandes lignes les idées générales qul
doivent se dégager de cette étude.
M..Strauss conclut'en disant qu'il faut renoncer
aux budgets d'expédients. Il espère que, l'année
prochaine, l'administration déposera assez tôt son
projet de budget pour permettre au conseit d'éta-
blir un véritable budget de réformes.
Sur la motion de M. D6ville, la suite de la dis·.
cussion du budget est renvoyée à la prochaine
séance..
M. Charles Laurent fait ensuite voter un créditde
144,375 francs pour part contributive de la Ville de
Paris dans la dépense\résultant de la création de
300npuveaux gardiens 'de la paix.
LE MONDE FINANCIER
BoimsEdu 12.d<5cembre 1890; La rente française
monopolise à peu prés toutes les affaires. Les vendeurs
se rachètent et. tes capitaux disponibles s'emploient en
perpétuel, en prévision du succès de l'emprunt
car il n'y on aura pas pour tout le monde. On peut cd
juger par ce fait que la rente nouvelle, dont te prix
d'émission n'est pas encore fixé, fait déjà 12a de
prime. Le 0,'0 est 17, après 96 25 au plus haut.
L'Amortissable est à 80. Le ministre des finances,
dans son discours du 10 décembre, a démontré l'impo-
pularité de ce fonds, en disant que le public avait s
peine le tiers du stock. Tout le reste est dans les cais«
ses de l'Etat.
Quant à la rente elle languit à 104 à ter.
me et 10J 85 au comptant. Elle na pas le moindre
ressort,
L'Italien est bien faible. La démission de M. Giolitti.
ministre des finances, a décidément produit une fâ-
cheuse impression. M. Giolitti avait promis un budget
en équilibre et ses promesses avaient largement con.
tribué au succès électoral de M. Crispi. Celui-ci la sa-
céifie pour reprendre M. Grimaldi, l'adversaire avoué
des économies rêvées par M. Seismit Doda et par M.
Giolitti. C'est assez dire que le déficit budgétaire va
prendre une nouvelle extension, On cote 93 85, en
baisse de 13 centimes.
Le 3 Tunisien se tient à 5D4 75 avec un coupon de
8 à détacher le 1" janvier, ce qui remet le prix net
fr. pour un revenu de 17 50. Le cours actuel est'
donc favorable pour les acheteurs.
L'Extérieure espagnole hésite à 75 9/16, comme la
Portugais à 579/16. ^Co dernier devrait être plus-ferme,
car lo éoùvernément trouve toutes les ressources
dont il a besoin et peut attendre une occasion favora«
ble pour l'émission des obligations 4 Q/Ô gagées par
les recettes des tabacs.
Lo Hongrois remonte On Sait que le budget
est voté il se solde par.uh excédent de recettes.
Bonne tenue des fonds turcs à 18 70 et de la Banque
ottomane il 615.
Le marché du cuivre influence désagréablement la
cours du Rio-Tinto qui faiblit à W2 50..
Au comptant, les obligations du Jardin d'Acclimatat
tion ont des demandes à 95 fr.
INFORMATIONS FINANCIÈRES
Recettes du transit du Canal de Suez
UW
Du 1- au 10 décembre. l.osâboo
Du Il décembre. SiOJDM 00.000
vu 1" au Il décembre. Ï.8T0.0»'
Le gouvernement a décrété la fusion de la Banque nationale
dû Brésil avec la Banque des Etats-Unis du Brésil.
La nouvelle Banque portera le nom de Banque de la Répu-
blique. Elle sera autorisée a émettre pour six cent mille
contos de papier millions de francs), et devra avoir une
encaisse métallique en or egale au tiers de cette somme.
On télégraphie h l'agence Havas
travaux publics a contracter avec la Banque hypothécaire ne
ne serait que de quinze millions de francs. 14e taux de l'intérêt
Les créanciers vérifiés et affirmés de la Compagnie générale
de Carrières et Constructions sont informée que M; Beauté,
syndic, m en paiement un dividende de 0 fr. 73 0/0, 2' et û«i>
mère répartitlom '̃̃-•̃
PETITE BOURSE DU SOIR
Cours de de 10 heures.
96 07 05, 17
Tui-C 18 68
Banque Ottomane 615 62, 616 25.
Tharsis il8,1,?'
.Hongrois
Portugais 6T9/16, 3/4.
Phénix.
I.aurium ffrec 152 50 150.
Banque du Brésil. 50, 705.
Alpines.. eu
Marche calme.
MARCHÉ DE LONDRES
LONDRES, 12 décembre. Par fil spécial. L'argent
a été facile aujourd'hui il. 4 3/8 et 4 1/4 0/0 pour le pa.
pier il. trois mois, et S 1/4 il. 0/0 pour les besoins
du dernier jour de la liquidation au Stock Exchange.
Les mouvements d'or à la Banque d'Angleterre ont
été les suivants
Entrée: 111.000 livres sterling.
Sortie: 19,000 livres sterling.
L'or continue à être demandé, sur le marché libre.
pour les Etats-Unis. La majeure partie de l'arrivage
d'avant-hier, du Brésil, a été acheta pour New-York.
Au Stock Exchange, les fonds internationaux ont-étft
extrêmement calmes et d'une nuance plus faible
qu'hier, à l'exception de l'Egypte unifiée et du Hongrois
qui ont eu quelques demandes.
Les Chemins américains et mexicains, lea fonds da
l'Améiique du Sud et les valeurs en roupies, après des
transactions assez animées, clôturent en amélioration
sensible sur leurs derniers cours d'hier.
Mines de cuivre lourdes pendant la journée, un pe*
mieux en clôture. ̃•
Le JJio-Tinto, resté nier à S3 9/16, a baissé à, 22
pour finir à 83
Les Consolidés anglais gagnent 5/16 à 96 1/1G.
Sur le marché des métaux, le cuivre du Chili a éflÇ
offert au début à 53 au comptant et 53 1/2 & trois mois.
Il est demandé en clôture il. 53 1/4 au comptant et
trois mois.
Argent en barres 48 1/8.
DERNIERS COURS ÉTRANGERS
NEW-YORK
PAR GABLE AU « MATIN »
MARCHÉ FINANCIER 12dèc. 11 Dfiflk.
Taux d'intérêt des avances du gouvernement J.Riï 1 ̃{• S2
Toux d'intérêt sur 188 autres valeurs a010 3/(i^
Changcsur Londres iU.VÙ î s! ">"
Unit«(StakosFundedLoan40/0. lH-ï-ï l£V£
Western Union Telegraph actions i, V Ktfm
AtchlsonTonekaclSanta,-Fé actions. »./•• J3«fl:
Canada Soulhcrn • • 188/1 H W
Canadian PaoiOc « J 15 il j'j
Central of New-Jersey |j> l?
EScSVpetNorth'wèsa™ofdip^ %i-
ÎSicalo ctNorth Western privilégiées: Ig -A- • »M -U
LouisvillcclNashviUe. ii Y «' i*
Michican Central ïs iîi Î2 'V
Ncw-Yoik Lake Erie et Western. •if-fa
New-York Lake 2e Mortgage Bonds. 91 3/4 sT'S-
"SS?ffiSS?2£îgS??SSiSSf:
^gSl^î^Xîùi-pïùïâawii: | -gg
Saint-Louis et San-Fraacisco communes M. SS •£•
Union Pacific ̃̃ «*♦' 1.
Wabncli Saint-Louis et Pacific communes Î2
Wabacli Saint-Louis et Pacifie proférées IJ 1/4 l« Vt
MARCHÉ COMMERCIAL
Coton. Middling Upland 9 3/8
Coton, Middling Upland il. livrer à3mois
Coton.MiddlingUplaadù livrer à 4 mois
Pétrole.BrutParUersBrand 7..
Pétrole. United Pipe Lino Certilicates. 6' SI! 65 in
Pétrole.Standard White disponible
Saindoux. Western Steam 0 12 1/2 6 15 JU
Salndous. Mai'que Rohe B,*î.«
Farine. Extra Stade Shippings Brands 07^ ;170
Froment. Roux d'hiver disponible. }0j 7/8 JOa jg
Froment. Roux d'hiver à livrer courant mois 104 1/S «M J»
Froment. Roux d'hiver il. livrer prochain 1O0 1/8 j?î.2S
Froment. Rous d'hiver è livrer suivant 10S 1/8 M* SB
Froment de printemps numéro 1 Northern 108 i/i >??«•
Cafés. Fair Rio type numéro 7 sur prochain 16 2? !9 Et
Sucres. Raffinés Xoscovade V8 ?/L
Frets. Grains pour Liverpool 1 J/( 1 S*
Frets. CotoapourUveri>ool.iii..iii.i..i V» •/•
Philadelphie, t décembre. -JPélrole. On cote Standard WUiU
disponible 7
ABONNEMENT REMBOURSÉ
Voua les abonnements on réabonne.
«a grai»-
̃̃̃
J
l''ranço-!s-Josi'pli.
-S DU SOLDAT -f*
Uns importante question Adoption 'd'un
brodequin.
11 n'y' a peut-être rïeti de plus important pour
l'armée, qun la chaussure du fantassin.
Que riuf'antorio marche vite, qu'elle laisse peu
de traînards sur les routes, qu'elle n'encombre pas
les ambulances do soldats* blessés aux pieds, et le
succès est.au bout, même avec les armes les plus
nerlect'ouuét's. car file arrive la première sur le
champ de ba aille, et elle s'y présente avec tout
son inoade, allégeant du mt'tné coup les impedi-
Depuis son arrivée au ministère de là guerre,
M. dc Freyciuet s'est attaché à résoudre cette ques-
Il a ouverte à paris un concours où ont été ap-
portas plus i!o trois cents modèles différents.
Une «oriiinission spéciale, offrant toutes les ga^
ranties de compét ̃.̃nce et d'impartialité. a^xamine
eeiuiocibi'tiux spccimcns do chaussures. Etieen a
retenu cinq, est l'administraiion militaire; a com-
mande cinq lents paires de chacun dosées cinq
mddèles aux iabrieanisqai les avaient présentés.
Deux mille cinq. cents paires de chaussures ont
éltvmis
'expérience t-onip.iiutive qui vient d'aboutir, sur les
rapports des chois de corps, à l'adoption d'un bro-
dequin.•̃̃
L'inventeur de ce brodequin a reçu une prime
de deux mille francs, ainsi que le spécifient les
clauses du concours, Io modèle choisi- appartient
maintenant en toute propriété ri t'armée, et bientôt
il né sera plus fabriqué- d'autre chaussure que celle
Un procédé analogue. est employé en ce moment
pour la epUruro. ̃: ̃'̃ 'J '̃̃'̃
La loi de presque complètement
adoptée par la commission L'impôt
sur les affiches murales.
La commission des finances du Sénat accepte
presque 'complètement le budget tel qu'il a été voté
par la Chambre.
C'est' aiusi qu'elle a notamment adopte, hier, le-
révalioti à 4 de l'impôt de 3 0/0 sur le revenu
des valeurs mobilières.
frapper les aiïii'hos murales. Elle estime (également
.qu'il faut apt.orU.r à co sujet, dans la 'loi de finan-
ces; qui précise la,situation des
.La question à élucider est celle dit savoir com-
ment il sera procédé' vis-à-vis de ceux qui, ne vou-
lant pas payer l'impôt,' préféreront renoncer à leur
affiche: seront-ils forcés do la faire effacer eux-mô-
mes, comme l'a interprété verbalement M. Burdeau
à la Ghambr î ou est-ce l'administration qui aura
la charge de la faieo disparaître avant l'expiration
du délai, aptvs lequel l'application de l'impôt res-
lera en vigueur ¥:
D'autre p«rl, la commission repousse la disposi-
tion, votée sur l'amendement de M. Cunéo d'Or-
nanb, qui admet l'application des circonstances at-
ténuantes en faveur des individus prévenus do
Le président du conseil, le ministre des finan-
ces et M. Catusse; directeur général des contribu-
tions indirectes, doivent être entendus aujourd'hui.
Le rapport général de M- Boulanger pourrait bien
n'être déposé que lu:;di.
a laISferencoiolé
Tendances dèmocratiqxies Nouveau grpu-
pemeât Evolution vers la République.
La Conférence Mole. fidèle ses. vieftles.tradi-
t ions d'opi osition, avait, depuis .q.uiûfce ans, mani-
festé, ea majorité, contre 'là; KépuMque, chaque-
fois qu'elle en avait rencontré l'occasion.
Elle paraît plus -sage aujourd'hui. On y discutait.
hier soir,dans,le vieux local de l'Académie de méde-
cine, où elle tient ses séances depuis .trente ans,
avec une certaine, ardeur, une proposition de M.
Manceaux, un de ses membres, siégeant à la
Droite, sur « l'organisation d'un parti républicain
La jeunesse parlementaire n'a pas voulu- rester
en arriew- de.' la- question actuelle qui entretient les
poléiniq-uos de la presse et des groupes:
L'un des orateurs, M. Cosson. a refait les dis-
cours- bkn connus des adhérents à la Droite cons-
titutionnel^: toutefois, il y amis plus de netteté
et plus d'audace. Mais, d'un autre côté, les royalis-
tes se sont particulièrement manifestés par leur
intolérance, et c'est de la part des anciens bona-
partistes que l'on pourrait constater le plus de
tendances à une adhésion à la forme républi-
caine.
Du reste, cette petite manifestation des jeunes,
qui'nous avait été signalée, a été assez faible, si
l'on en excçpte un ou deux discours, notamment
une éloquente harangue do M. Vély, un républicain
libéral.
Il convient simplement do dire qu'il y a dans ce
centre intelligent,' comme partout ailleurs à l'heure
actuelle; d'indiscutables velléités: d'indépendance
vis-à-vis des ch.fs des anciens- partis.
LES THEATRES BRULES
Statistique pour l'année courante De cfee-
cembre 1889 à décembre 1890.
Voici une statistique des salles de spectacle qui
ont brûlé depuis le 1er décembre de l'année der-
nière.
Ces incendies sont au nombre de 23
20 décembre 1889. Le Théâtre-Allemand, de
Pesth. -̃̃̃̃̃
32 décembre Le Lieeo, de Salamanque.
33 décembre 1889. Le théâtre de
Florence.
l" janvier 1890. Le théâtre de Zurich.
janvier. Le théâtre de Porth (pays do Galles).
janvier.- Le théâtre de la Bourse, de Bruxelles.
"i janvier. Le théâtre de l'Alcazar, du Havre.
13 janvier. Le théâtre Sébastien, de Moniau-
ban.
20 février. Le théâtre municipal d'Amsterdam.
16 mars. Le théâtre Thoff, de Stettin.
24 mars. Le théâtre municipal de Bromberg.
¡) ,juin. Le Théâlre-Francais de Constantinopte.
11 juin. Le théâtre des Variétés, de Brooklyn.
i«f juillet. L'Opéra de Tray (Alabama).
17 août. Le théâtre de la Reine, de Manchester.
36 août. Le théâtre Mac-Bicker, de Chicago.
2 septembre. Le Tivoli, de Brême.
5 septembre. –Le théâtre Calypso, de Catane.
18 septembre. Le théâtre de Lourches.
le octobre. L'Hippodrome de Bordeaux.
15 novembre. Le théâtre municipal d'Irkoutslc
15 novembre. Le théâtre d'été de Dublin.
umeTHEHEise
Au centre de Belleville Un culte gratuit
-Egliseet sooialisme.
Il est question d'élever, boulevard de Bollevilie,
une église qui sera mise à la disposition de cer-
tains prêtres catholiques qui estiment qu'il est né-
cessaire d'accentuer l'alliance do la religion et du
socialisme.
Un propriétaire de Belleville a fourni le terrain;
un autre promet de donner les premiers fonds
pour la construction de l'édifice religieux.
Nous avons eu l'occasion de rencontrer un des
promoteurs de l'œuvre qui nous a confirmé la nou1
velle en sjoutant
« L'église en question, où sera célébré le culte
catholique, avec une simplicité aussi grande que
possible, sera essentiellement populaire. Tout y
sera gratuit: baptêmes, mariages, enterrements,
etc. Aucune quête n'y sera faite. On n'y entendra
jamais parler d'argent.
y A l'église sera annexé un local où pourront
avoir lieu des conférences et des réunions popu-
Si, comme nous l'espérons, l'idée fructifie, nous
lâcherons d'avoir un édifice similaire sur la rive
gaucho. n
Voilà des projets assez originaux pour mériter
4*-âtre signalés.
CONGRÈS CATHOUQUfc
L'ur-cl'.BvOqûc primat do Kro^a a lancé des iaùla--
ter avril prochain Braga.
De nombreuses adhésions ontxléj été reçues.
LA CÔJPÂGHlFTwIÔBlLSËRE
Chez M. Hue-Recherche d'éclaircissements
Edifiante réserve d'un liquidateur.
Nous avons tenu nos lecteurs au courant des di-
verses péripéties que traverse cette curieuse af-
faire de la comùagnie immobilière Rivoli, qui de-
vient chaque jour plus intéressante. ̃
Nous avons tout d'abord publié la sommation de
l'actionnaire qui demande au Crédit Mobilier
compte d'une somme de 20 millions sur lesquels il
entend que ses actions reçoivent leur, quote-part.
Tâchant de tenir la balance égale entra les par-
ties, nous avons inséré ensuite une lettre de M.
Wallut, président du conseil d'administration, où il
était allégué que le Crédit Mobilier n'était plus
comptable de eette somme, ayant rendu toutes jus-
tifications de son emploi aux représentants légaux
des actionnaires ••̃
Ainsi que nous le pressentions, cette explication
assez vague n'a point satisfait le public, à en juger'
du moins par les nombreuses lettres que nous
recevons chaque jour des pauvres gens ruines dans
cette déplorable entreprise et qui, se reprenant a
un nouvel espoir, nous prient do leurs fournir des
renseignements plus précis sur la résurrection
do leurs titres. • •' •
Il'était élémentaire d'aller demander aux repré-
sentants légaux des actionnaires que semblait nous
désigner M. Wailut lui-même, c'est-à-dire aux an-
ciens liquidateurs de la Société, les éclaircissements
dont le président du Crédit Mobilier se montrait si
Or, les liquidateurs de la Société Immobilièro
(liquidation close le 18 avril 1889) étaient MM. Hue,
Saleta et Hébert.
M. Hébert vit retiré dans un quartier fort éloigné
de Paris et, d'ailleurs, il a toujours conservé un
rôle effacédans la liquidation môme.
M. Saleta occupe aujourd'hui d'importantes fonc-
tiôns à la Compagnie transatlantique et, on raison
de certaines responsabilités éventuelles que sou-
lèvera peut-être cotte affaire compliquée, il nous a
paru convenable de ne point t'interroger.
Nous nous sommes donc adressés a M. Hua, qui,
par sa situation indépendante, paraissait le plus à
môme de renseigner impartialement le publrc,
Ce dernier nous a reçu avec uno courtoisie dont
nous ne pouvons que le remercier. Mais- nous de-
vons à la vérité do reconnaître) qu'il nous a paru
surtout désireux do se mettre hors de cause.
Ma situation de liquidateur judiciaire, nous
a-t-il dit textuellement, m'impose la plus grande
réserve: La liquidation n'a, .au surplus, l'ion ¡\, voir,
dans ces démêlés qui lui sont étrangers et je dé-
sire, en ce qui- me concerne, .me. tenir soigneuse-
mérita à l'écart de toutes ces polémiques. »
Nous enregistrons lidôlémént,: à titre de procès
verbal, la réponse de. l!honorablo liquidateur.
En vérité, après cette déclaration, qui complète
la lettre de M. Wallut autant qu'elle la corrobore,
si le public n'est pas définitivement édifié, ç'est
qu'il sera bien difficile.
LES ACADEMIES
Académie des inscriptions et belles-lettres
Séance du 12 décembre
Présidence de M. Schefer.
M. Héron de Yillofosse donne lectured'uno let-
tre do M. Carton/médecin militaire d Souk-el-Arba
(Tunisie), qui renferme quelques détails intéres-
sants au point de vue du culte rendu Saturne, à
Sidi-Mohamcd-et-Arzey. M. Babelon termino sa
communication sur le smonnaies des rois do Sidon,
sous la domination des Perses achémônides; il re-
constitue, au moyen de ces monnaies, la ehronolo-
gie des-rois de Sidon.
M. Geffroy adresse à l'Académie uno nouvelle
"lettre qui complète, en une certaines mesure, el-i'cc-
sor à l' Académie, d'ici à -un. mois environ ile.vaj.unw
publié aux frais du prince. Torlonia, contenant la
1 relation des fouilles que 1\1.' Stéphane Gsell a diri-v
gées dans la nécropole étrusque do Vulci.
M. Levasseur informe l'Académie que des docu-
ments lui ont été communiqués par M. Hulin, de
Belgique, tendant à prouver que la population vrai-
semblable do ta Franco, au temps de Charlemagne,
n'était pas de huit ou neuf millions, comme on l'a-
vait cru tout d'abord, mais bieu évaluée à un chiffre
inférieur.
M. Maspéro communique à 1 Académie, de la part
de M. C;asanova, membre de la commission archeo-
logiquo do Caen, un petit objet en terre cuite, por-
tant l'inscription suivante « L'iman, c'est Ml-rla-
kim-Billah ». C'est un bouquetin aux cornes récour-
bées si fréquent encore aujourd'hui dans le désert
de l'Egypte..
Dans la note qui accompagne 1 objet, M. Casa-
nova rappelle que les Druses ont rendu et, paraît-il,
rendent encore un culte au veau et, parfois, à la
gazelle, et il se demande si le choix d'un pareil
animal ne serait pas dû à un souvenir inconscient
des vieux cultes egyptiens où lo betidr, le bouc, di-
verses sortes de gazelles et de bouquetins étaient
les emblèmes de certains dieux.
Il est procédé à la nomination des membres do
la commission chargée do présenter à l'Académie
les correspondants étrangers..
MM. Renan, Paris, G'. Boissier et'd'Arbois 'de Ju-
bainville sont élus.
MM. Delisle, Perrot et Barthélémy, sont nommés
membres do la commission chargée do la présenta-
tion d'un membre national.
AU PAYS DU SOLEIL
Les fêtes du carnaval Entre Nice et
Cannes Nouvelles arrivées.
Nice, décembre, ]/un correspondant. On
s'occupe toujours activement sur le littoral des fê-
tes du carnaval. De nouveaux prix vont ôtre insti-
tués pour les chars les mieux illuminés.
Une seule chose étonne dans tout cela, c'est que
parmi tous les concours ouverts pour ces réjouis-
sances, il n'existe pas de concours « d'idées » o.i
s de projets ». G'ost là une lacune importante et
qu'il taudrait combler.
Les mail-coach6américains vont commencer leur
service journalier entra Nice et Cannes. Le prix est
le même que celui do Paris à Saint-Germai t 30 fr.
La place auprès du cocher donuant le droit de cau-
ser avec l'automédon-amateur est de 25 francs, soit
cent sous pour -la conversation c'est déjà cher
les jours où le cocher est gris.
Nouvelles arrivées à Nice le maharajah Dulcop-
Singh, te prince Mavrocordato.leduo et la duchesse
,de Rivoli, la princesse Metscherslcy, le duc d'An-
geloi le comte et la comtesse de Divonne, la com-
tesse de Semiainville, le comte et la comtesse de
Savoiroux, le prince Wadbolslcy, la princesse ZoU
de Ghika, le comte'de Ganimar, M. et Mme Gustavb
l)rôz, duc d<6 là Conquista, général Strelesky, mar-
quis de Villano, comte et comtesse du Chaste!, ba-
ronne de Rosoù, comtesse de Nierothj comtesse de
Danrémont, amiral Heurbel, lady Riddel, comte
Tyszkiewich, marquise de Cambiaro, baronne de
Colobria, général et Mme de Ghampvallior, comte
et comtesse do Rucellay.baronnedeJa Guéronnière,
comtesse Ida do Scilern, M. et Mme de Beauville,
vicomte et vicomtesse d» Seilern, marquis de la
Pallu, comte de Rofflgnac,
A Cannes prince et princesse Stroubakoff, le
marquis et la marquise de Nebrimières, la baronne
do Tocqueville, la comtesse de Procontal, la mar-
quise de Thuissy, le baron et la baronne do Cour-
mont, le baron et la baronne de Boynes, le général
lilliot-Mackeroy, le comte Eolliot de Grenniville,
Mme de Chambret, M. et Mme de Galiaskîné, Mme
et Mlle de TrépoO", comte Zchernicheff, Mme deRo-
cher, le baron de Monteur.
Le Lawn-Tennis-Glub de Saint-Raphaël a été bril-
lamment inauguré ces jours derniers l'élite dola
colonie anglaise assistait à cette fête, très animée et
très gale. ̃
LA CRISE IRLANDAfSE
mande de Dublin
MM. Paruell, Davitt, Sexton et Hcaly arrive-
ront ce soir à Kilkenny pour y tenir des réunions
contradictoires entre partisans et adversaires due
COUPS DE REVOLVER
Un individu qui passe" pour fou a th'6 trois coups de
la victima'bst grava, •̃
EDITION
LA LUTTE EN IRLANDE
Effervescence des esprits Un nouvel or-
gane an tiparnelliste,
LONDRES, 13 décembre. ̃ Par fil spécial. Une
voiture remplie dn numéros de l'édition supprimée
de l'United Ireland avait été envoyée, hier matin,
dans un but de propagande, par les anti-parnellis-
te5, à la station de Kingsbridge.
Deux partisans de M. Parnell, l'un masqué et
l'autro armé d'unrevolver; arrêtèrent la voiture près
de la station du chemin de fer et, s'emparant des
hnllots de journaux, les précipitèrent dans la ri-
vière.
Les députés antiparnellistes publieront lundi un
nouveau journal, sous le titre de Suppressed Uni-
M. Parnell acclamé.
LONDRES, 13 décembre. Par fil spécial. M.
Parnett est arrivé hier'soir Kilkenny, où une ré-
ceptiorr magnifique lui a été faite.
Les habitants l'ont escorté avec-des musiques et
des torches jusqu'à son hôtel. Là, M. Parnéll é
prononcé un discours devant, une assistance consi-
PAS OWOTS
Interview avant la lettre Une conversa-
tion avec le nouveau ministre dos
finances italien.
Rome, décembre. Par service spécial. La
Capitale publiera demain une interview d'un do ses
rédacteurs avec le nouveau ministre des finances,
M. Grimaldi. J'ai sous les yeux les épreuves de cet
article
Le ministre déclare qu'il présentera un exposé
de la situation financière dans le courant du moins,
si la Chambre ne s'ajourne pas à la Noël, sinon
dans tes premiers jours de janvier.
En outre, aussitôt la commission du budget cons-
tituée, il fournira un compte rendu général de l'as-
siette du budget courant et des prévisions pour le
prochain exercice.
M. Grimaldi estime que la caractéristique du bud-
get italien est non pas un déficit, mais une dépres-
sion do recettes. C'est là une preuve, de l'appau-
vrissement du pays. Le ministre no peut donc pas
penser a créer des.impôts nouveaux, mais seule-
tnent at relever les conditions économiques gérié-
La première mesure dans ce sens sera la réorga*
niâation des établissements d'émission en vue de
relever la circulation.
L'INCIDENT DE LA GOULETTE
Une informatiou de la « Riforma » Note
adressée à M. Massicault.
Rome, 12 décembre. Par service-spécial. On
1 mande de Tunis à la Riforma
Dimanche dernier, peu avant le départ du train
de heures 10, du chemin do fer Rubattinô, plu-
sieurs marins de l'aviso français Y Hirondelle, qui
se trouvaient en gare, sans provocation aucune, se
mirent a crier Vive la France A bas les Italiens 1
Le chef de gare lit prendre note du fait par le
a\ ndarme ct l'agent de police do service, lesquels
portèrent l'incident la connaissance de leur chef.
L'administration d.s chemins do fer en informa
l'agent consulaire italien.
M. Massicault dit au consul, M. Machiavelli, que
les marins étaient ivres, qu'ils obéirent sans délai
au.gendarme, mais que, néanmoins, ils seraient
punis. ̃ ̃
M; MachiavelU a adressé une note à M. Massi-
cault, dans "laquelle il demande que l'on prenuo des.
MORT D'UN SCULPTEUR
Londres; décembre. Par fil spécial. -–Sir
Edgard Brehm, sculpteur de la roiue, est mort su-
bitement hier soir, vers six heures.
C'est la princesse Louise, marquise-do Lorne, qui,
en allant rendre visite à sir Edgard Brehm, son
professeur, le trouva étendu inanimé sur la sol de
son atelier. •
LES JUIFS DE RUSSIE,
LONDRES, 13 décembre. Par f spécial. On
assure que le comte de Méat h et sir Joseph Pease
se rendront à Saint-Pétersbourg, où ils demande-
ront une audience au tsar, afin de lui présenter
les vœux adoptés au meeting du Guildhall, relati
vement à la situation des juifs en Russie.
LES JOURNAUX DE.CE MATIR-
BECQUE ET ONGLES
Du Voltaire
Il .l'était bruit hier, au Palais de Justice, que du pro-
cès que va intenter -M. Henry. Becquo, l'auteur rie la
•parisienne, a M. Francisque Sarcey, le prince do la
critique comme,on dans certains milieux.
L'assignation n'est pas encore lancée. mais un avo-
cat dos ulus Connus du burreau de Pacis la prépare en-
co mument puuV quô M. Sarcoy la reçoive la veille du
Les niotifs do cotte discorde ontro hommes de lettres
sont aisés il comprendre.
Au lendemain de la représentation do la Parisienne
il la Comédie-Française. 1\L Surcey critiqua .en termes
amers l'œuvre de M. Becquo..
Qelui-ci, froissé du procédé, veut demander judiciai-
rement raison au leuilletonnisto du Temps ,do son ar-
C'est devant la première chambre du tribunal civil de
la Seine que l'affaire serait plaidée..
Les débats en seront, dit-un, des plus intéressants,
car lo demander a l'intention do dévoiler aux ma-
gistrats certains dessous de la Comédie-Française fort
ignorés du public, et qu'on cherche il divulguer.
Ceci dit sous toutes réserves, car M. Becquo peut par-
faitement changer d'avis.
CRIME MYSTERIEUX
Dépêche du XIX* Siècle
Sain-Péteuskourg, 12 décembre. Mme de KartzeEf,
parente de M. de Kartzeiï. consul général do Russie, ,il.
Pari" viont d'êtro assassinée à Moscou, dans son hôtel
de la rue Kriwonikolski-Pereoulok.
Le crimo a été découvert ce matin à hait heures.
Lorsque la bonne est venue rweiller sa maîtresse, de
la. fumée sortait do la chambre coucher 16 lit com-
mençait à brûler.. ̃•̃ ..̃
MmodeKartzcff avait la tête presque séparée du
tronç un bas avait -oto fourré dans- sa -bouche pour
étouffer sos cris elle était nue; ses mains étaient liées
derrière le dos.
On se perd en conjectures sur ce crime, qu'on est
tente d'attribuer aux nihilistes.-
La victimo possède une fortune d'une vingtaine de
Rien n'a été dérangé chez elle. Aucun désordre dans
sa chambre..
Le crime a dû être commis ce matin do bonne heure.
Le ou les meurtriers ont essayé do mettre le feu au lit
'1 afin de masquer l'assassinat et-de faire, disparaître les
preuves du crime.
EMIGRATION DE CONGRÉGANISTES
On mande de Strasbourg au Gaulois
Les Chartreux de Bressqnyille, près Nancy, et après
eux ceux de l'Isère, ont fait des démarches officieuses
pour obtenir l'autorisation do venir s'établir dans les
provinces annexées.
Les mêmes démarches ont été faites par un couvent
do trappistes des Vosges.
Le gouvernement ci Alsace-Lorraine, après en avoir
référé Berlin; vient de donner une réponse favorable
aux délégués do ces couvents.
"Les Chartreux. dp Bressonville, qui sont, en grande
partie, Lorrains, n'ayant.pu trouver un emplacement
ruvomblo, ont fait l'acquisition d'une vieille Chartreuse
en ruines, situ-o sur les buuds du r*hin, près de Dus-
.sclUoi'f.
Une vingtaine de pères sont déjà partis pour faire
commencer les travaux de de l'édifice.
On dit que les Chartreux de l'Isère ont l'ïutention
de venir se fixer dans los environs de Metz ou de Thion-
NOUVELLE MEDAILLE
Du Gaulois
i viuir àii roi (!̃_• Ilullundu.
î
souveraia tt de l'autre un ange en pleurs, sera offerte
4 la jeune reine Wiihelmine.
Des exemplaires en argent seront remis' (f ceux Qui
auront participé à ta souscription.
LE PRIX OSIRI3
Du Soleil
On se rappelle que M. Osiris avait chargé le comité
de la presse de l'Exposition universelle de désigner
l'oeuvre la plus intéressante et la plus utile, a laquelle
serait décerné un prix de 100,000 francs offert par le
généreux donateur.
Le, prix Osiris fut partagé entre MM. putert, Conta-
min et leurs collaborateurs à la construction do la ga-
lerie des Machines. Le comité décida, en outre, de faire
frapper une médaille qui serait remise, comme souve-
nir, aux constructeurs et ouuriers de la galerie des
Machines, ainsi qu'aux membres du jury chargés de
décerner le prix de 100,000 francs.
Cette médaille commémorativevient d'être distribuée.
Elle est en bronze et le coin en a été fait par M. Cha-
plain, de l'Institut. Elle représente un ouvrier forgeron
assis sur son enclume et appuyé sur un marteau, un
génie le couronne au second plan, des outils divers;,
au fond, les formes métalliques de l'immense galerie
en perspective.
C est une œuvre qui fait le plus grand honneur IL l'ex-
cellent graveur.
L'AFFAIRE GQOFFÊ
"'̃fif il -Petit Journal:
M. je président Robert visent d'arrêter les dernières
mesures d'ordre en vue des débats.
Cent quatre-vingts places seront réservées auK ma-
-pistrats ou il leurs amis dans la partie de, la salie ré-
sér\>Co aux témoins il y. aura donc, on le voit, bien peu
de privilégiés.
la seconde partie de la salle d'audience sera réservée
au public elle appartiendra aux premiers occupants,
qui seront obligés de re5tcr debout, car aucun siège ne
sera mis tour disposition.
Ces places seront, cependant, très vivement recher-
chées.
Dès la première heure. le jour de l'audience, le com-
mandant Lunel, chef dos gardes du Palais de Justice,
prendra des mesures pour ralentir les impatiences
parfois excessives et les bousculades qui ne manquent
lamais de se produire lors d'un procès il sensation.
DEMENAGEMENT FORCE
Du Petit Journal:
La légation siamoise va se trouver forcée de déména-
^ter d'ici pou. le joli hôtel qu'elle occupe rue do Siam, il.
Passy, étant destiné tomber incessamment sous la
pioche des démolisseurs.
C'est uno demeure quasi-historique qui disparaît.
L'hOtol en question appartonait jadis à fa reine Chris-
tino d'Espagne, mère de la reine Isabelle, et fut habité
pardon Carlos jusqu'au jour ou la prétendant au trône
d'Espagne reçut l'ordro de quitter le territoire fran-
cals.
Il y a quelques années, on coupa le magnifique parc
qui ornait la propriété afin do percer une rue qu'on ap-
pela rue do Siaui, par .politesse puur l'ambassado sia-
moise, qui avait succédé a'doit;Garlos comme locataire
dol'hot'jl. '• ̃ •̃'̃:̃- •
CoJui-ci sera bientôt remplacé par une grande mai-
son de rapport et, dans quelques années.on ne^s'oxpli-
quera pas pourquoi il existe une rue do Siam.dans un
quartier dont presque toutes tos voies portent.les noms
d'artistes, de de littérateurs.'
CARNET DE DEUIL
'Du Figaro
Mme la princesse do Béarn est morlo bier dans sa
trente-septième année. Très atteinte par un mal cruel,
elle avait été, il y a doux mois, transportéo à Pau, ou
elle vient do mourir.
De l'Echo de Paris
Mme Edouard Perier, nièce du célèbre ministre Casi-
mir-Porier et belle-sa«ur dri M. Paul Casimir-Perier, an-
cien député, a succombé hier inaan, Paris, à l'âge do
HOixante-dix-neuf ans.
Sa mort met en deuil le baron do Langlade, la baron
de Lasseur et lo comto de Roydeville.
LES FRANCS-MAÇONS EN ALLEMAGNE
Dépôche du Journal des Débats
Berlin, 12 décembre. Les Grands Orients d'AUa-
magno s'étaient concertés duns ces derniers temps en
vue do créer une sorto do parloment des francs-ma-
çons allem-ancls; après une discussion, ils avaient
nommé uno commission chargée de rédiger un projet
soin en ce moment présents à Berlin, et délibèrent
sous la présideiicu du prince Sctinosnaich-Carolath, qui
comnuiuiqucra les résultats aux Grands Orients de
PROMOTIONS
De Y Autorité
En outre du vice-amiral Duperré, qui sera proposé
comme grand croix do la Légion d'honneur, on assure
que lo guuéral Dolloyc, récemment mis à là retraite,
sera nommé grand oiticier.
De l'Echo de Paris
Il ost do nouveau question do la promotion au grade
de général do de M. le colonel Lichtensleia.
Utl FAUX MARY RAYNAUD
Du Petit Journal
Le bruit a couru, hier, à la Bourse et au Palais de
Justice, que Mary Raynaud, le directeur de la Banque
d'Etal, avait été arrêté.
Ronsoignements pris, cette nouvelle était inexacte.
On avait, il est vrai, reçu à la Sûreté générale un té-
légramme signalant la présence à l'étranger d'un indi-
vidu dont le signalement correspondait avec celui du
directeur de la Banque d'Etat, mais ce n'était pas lui.
LA STATUE DE BIZET
D.o l'Evénement
Ce monument sera élevé dans le parc Monceau, et
très prochainement le conseil municipal de Parissera
appelé à approuver le projet du comité, approuvé par
M. Alphand,
DÉPUTATIONS MILITAIRES
Les officiers autrichiens et princiers à
Bruxelles Déjeuners offerts.
Bruxelles, décembre. D'un correspondant.
La députation d'officiers autrichiens a visité au-
jourd'hui la caserne dos carabiniers. Elle a été re-
çue par le commandant du régiment, ayant a ses
côtés.le prince Baudouin.
Un déjeuner a eu lieu à la caserne.
Des toasts ont été portés à l'empereur d'Au-
triche, au roi des Belges et aux officiers étran-.
La députation d'offleiors allemands de la garni-
son de Colmar s'est, de son côté, rendue à la ca-
serne des guidos.
Un déjeuner a été servi au mess des guides. Le
ministre d'Allemagne jr assistait.
Ce soir, représentation de gala au cirque en l'hon-
neur des deux députations militaires.
En Autriche.
Vienne, 12 décembre. Par service spécial.
Une députation militaire prussienne est arrivée ici
sous la conduite du capitaine de Westeenhagen, du
2o régiment des grenadiers de la garde qui, sur
l'ordre de l'empereur Guillaume, expliquera à
l'empereur François-Joseph .la construction de la
tonte de campagne nouveau modèle pour l'armée
prussienne.
La députation a été reçue aujourd'hui àlaHoff-
burg par le monarque autrichien.
EN, SERBIE
Séance secrète de la Skoupchtina Protes-
tation des libéraux.
BELGRADE, 12 décembre. D'un correspondant.
Dans sa séance secrète, la Skoupehtina, se re-
connaissant incompétente, a adopte un ordre du
jour exprimant le vœu que le gouvernement, de
concert avec la Régence, s'efforce de maintenir le
prestige du trône et du pays, et d'écarter les consé-
quences dangereuses qui pourraient résulter du
conflit élevé entre les parents du roi.
Les libéraux de l'opposition ont quitté la salle
des séances, sous prétexte de ne pas porter atteinte
au règlement de l'Assemblée; en réalité pour ne
pas s'engager dans cette question.
SAISIE D'UN NAVIRE
Dunkerque, décembre. D'un correspondant.
La veuve du pôcheur noyé dans l'abordage du
bateau Domino, de Fort-Mardyck, vient d'obtenir du
tribunal de Dunkerque un jugement ordonnant la
saisie du navire allemand le Capri.
Une enquête est ouverte pour établir les respon-
sabilités et fixer le chiffre de l'indemnité.
La saisie du Capri a été faite, ce matip, a onze
CHAMBRE DE COMMERCE
de commerce.
CONSEIL MUNICIPAL
Séance du 12 décembre Le budget dt
1891 Nouveaux gardiens de la paix:
Après l'expédition de plusieurs affaires courantes,
la parole est donnée à M. Paul Strauss, rapporteut
général du budget de 1891.
L'orateur établit la situation budgétaire telle
Qu'elle ressort du mémoire préfectoral et expose
dans leurs grandes lignes les idées générales qul
doivent se dégager de cette étude.
M..Strauss conclut'en disant qu'il faut renoncer
aux budgets d'expédients. Il espère que, l'année
prochaine, l'administration déposera assez tôt son
projet de budget pour permettre au conseit d'éta-
blir un véritable budget de réformes.
Sur la motion de M. D6ville, la suite de la dis·.
cussion du budget est renvoyée à la prochaine
séance..
M. Charles Laurent fait ensuite voter un créditde
144,375 francs pour part contributive de la Ville de
Paris dans la dépense\résultant de la création de
300npuveaux gardiens 'de la paix.
LE MONDE FINANCIER
BoimsEdu 12.d<5cembre 1890; La rente française
monopolise à peu prés toutes les affaires. Les vendeurs
se rachètent et. tes capitaux disponibles s'emploient en
perpétuel, en prévision du succès de l'emprunt
car il n'y on aura pas pour tout le monde. On peut cd
juger par ce fait que la rente nouvelle, dont te prix
d'émission n'est pas encore fixé, fait déjà 12a de
prime. Le 0,'0 est 17, après 96 25 au plus haut.
L'Amortissable est à 80. Le ministre des finances,
dans son discours du 10 décembre, a démontré l'impo-
pularité de ce fonds, en disant que le public avait s
peine le tiers du stock. Tout le reste est dans les cais«
ses de l'Etat.
Quant à la rente elle languit à 104 à ter.
me et 10J 85 au comptant. Elle na pas le moindre
ressort,
L'Italien est bien faible. La démission de M. Giolitti.
ministre des finances, a décidément produit une fâ-
cheuse impression. M. Giolitti avait promis un budget
en équilibre et ses promesses avaient largement con.
tribué au succès électoral de M. Crispi. Celui-ci la sa-
céifie pour reprendre M. Grimaldi, l'adversaire avoué
des économies rêvées par M. Seismit Doda et par M.
Giolitti. C'est assez dire que le déficit budgétaire va
prendre une nouvelle extension, On cote 93 85, en
baisse de 13 centimes.
Le 3 Tunisien se tient à 5D4 75 avec un coupon de
8 à détacher le 1" janvier, ce qui remet le prix net
fr. pour un revenu de 17 50. Le cours actuel est'
donc favorable pour les acheteurs.
L'Extérieure espagnole hésite à 75 9/16, comme la
Portugais à 579/16. ^Co dernier devrait être plus-ferme,
car lo éoùvernément trouve toutes les ressources
dont il a besoin et peut attendre une occasion favora«
ble pour l'émission des obligations 4 Q/Ô gagées par
les recettes des tabacs.
Lo Hongrois remonte On Sait que le budget
est voté il se solde par.uh excédent de recettes.
Bonne tenue des fonds turcs à 18 70 et de la Banque
ottomane il 615.
Le marché du cuivre influence désagréablement la
cours du Rio-Tinto qui faiblit à W2 50..
Au comptant, les obligations du Jardin d'Acclimatat
tion ont des demandes à 95 fr.
INFORMATIONS FINANCIÈRES
Recettes du transit du Canal de Suez
UW
Du 1- au 10 décembre. l.osâboo
Du Il décembre. SiOJDM 00.000
vu 1" au Il décembre. Ï.8T0.0»'
Le gouvernement a décrété la fusion de la Banque nationale
dû Brésil avec la Banque des Etats-Unis du Brésil.
La nouvelle Banque portera le nom de Banque de la Répu-
blique. Elle sera autorisée a émettre pour six cent mille
contos de papier millions de francs), et devra avoir une
encaisse métallique en or egale au tiers de cette somme.
On télégraphie h l'agence Havas
travaux publics a contracter avec la Banque hypothécaire ne
ne serait que de quinze millions de francs. 14e taux de l'intérêt
Les créanciers vérifiés et affirmés de la Compagnie générale
de Carrières et Constructions sont informée que M; Beauté,
syndic, m en paiement un dividende de 0 fr. 73 0/0, 2' et û«i>
mère répartitlom '̃̃-•̃
PETITE BOURSE DU SOIR
Cours de de 10 heures.
96 07 05, 17
Tui-C 18 68
Banque Ottomane 615 62, 616 25.
Tharsis il8,1,?'
.Hongrois
Portugais 6T9/16, 3/4.
Phénix.
I.aurium ffrec 152 50 150.
Banque du Brésil. 50, 705.
Alpines.. eu
Marche calme.
MARCHÉ DE LONDRES
LONDRES, 12 décembre. Par fil spécial. L'argent
a été facile aujourd'hui il. 4 3/8 et 4 1/4 0/0 pour le pa.
pier il. trois mois, et S 1/4 il. 0/0 pour les besoins
du dernier jour de la liquidation au Stock Exchange.
Les mouvements d'or à la Banque d'Angleterre ont
été les suivants
Entrée: 111.000 livres sterling.
Sortie: 19,000 livres sterling.
L'or continue à être demandé, sur le marché libre.
pour les Etats-Unis. La majeure partie de l'arrivage
d'avant-hier, du Brésil, a été acheta pour New-York.
Au Stock Exchange, les fonds internationaux ont-étft
extrêmement calmes et d'une nuance plus faible
qu'hier, à l'exception de l'Egypte unifiée et du Hongrois
qui ont eu quelques demandes.
Les Chemins américains et mexicains, lea fonds da
l'Améiique du Sud et les valeurs en roupies, après des
transactions assez animées, clôturent en amélioration
sensible sur leurs derniers cours d'hier.
Mines de cuivre lourdes pendant la journée, un pe*
mieux en clôture. ̃•
Le JJio-Tinto, resté nier à S3 9/16, a baissé à, 22
pour finir à 83
Les Consolidés anglais gagnent 5/16 à 96 1/1G.
Sur le marché des métaux, le cuivre du Chili a éflÇ
offert au début à 53 au comptant et 53 1/2 & trois mois.
Il est demandé en clôture il. 53 1/4 au comptant et
trois mois.
Argent en barres 48 1/8.
DERNIERS COURS ÉTRANGERS
NEW-YORK
PAR GABLE AU « MATIN »
MARCHÉ FINANCIER 12dèc. 11 Dfiflk.
Taux d'intérêt des avances du gouvernement J.Riï 1 ̃{• S2
Toux d'intérêt sur 188 autres valeurs a010 3/(i^
Changcsur Londres iU.VÙ î s! ">"
Unit«(StakosFundedLoan40/0. lH-ï-ï l£V£
Western Union Telegraph actions i, V Ktfm
AtchlsonTonekaclSanta,-Fé actions. »./•• J3«fl:
Canada Soulhcrn • • 188/1 H W
Canadian PaoiOc « J 15 il j'j
Central of New-Jersey |j> l?
EScSVpetNorth'wèsa™ofdip^ %i-
ÎSicalo ctNorth Western privilégiées: Ig -A- • »M -U
LouisvillcclNashviUe. ii Y «' i*
Michican Central ïs iîi Î2 'V
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New-York Lake 2e Mortgage Bonds. 91 3/4 sT'S-
"SS?ffiSS?2£îgS??SSiSSf:
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