Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur

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96 pages

Titre : Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1925-04-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32850416j

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 avril 1925 01 avril 1925

Description : 1925/04/01 (A4,T8,N11)-1925/04/30. 1925/04/01 (A4,T8,N11)-1925/04/30.

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5476659f

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, D-91018

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

L'Emblème du Pélican

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mystique le sens d'emblème eucharistique qui prévalut
encore aujourd'hui, et semble même aux mal-informés le seul
véritable. Il reste cependant incontestable que l'altération du
sens premier et consacré d'un emblème mystique est toujours
une perte de sève pour l'arbre de l'Art chrétien, ou plutôt l'em-
blème lui-même devient un fruit qui ne peut plus être offert aux
intelligences qu'affadi et déprécié, parce que le ver de l'ignorance
l'a piqué.

Comme nous venons de le voir,
c'est le cas du Pélican qui reste
malgré tout, surtout avec le sens
cucharistique,si injustifié qu'il; oit
un de nos emblèmes les plus par-
lants et les plus vénérés. Son his-
toire ne s'arrête pas là, il lui res-
tait à connaître la pire des ava-
nies, celle de se voir adopter par
les plus déclares ennemis de ce
Christ, qu'il avait représenté pen-
dant dix ou quinze siècles.

Ce fut au cours du xvue en
Angleterre, à Norfolk, que la
Franc-Maçonnerie s'organisa, ou
se réorganisa secrètement en
société politique; puis, en 1717
et à Londres, en société philoso-
phique, pendant que, par ailleurs,
elle se prétendait être simple-

ment une association secrète de charité, d'assistance mutuelle.

Pour servir les rites qu'elle instaura vers cette époque, elle
se fit un symbolisme à elle ; se créa, pour chaque échelon à
franchir par ses adeptes, des insignes emblématiques qui varièrent
quelque peu, en détails de formes, selon les différentes fractions
et les rites divers qui se firent en elle.

Le Pélican catholique subit alors l'outrage de se voir incor-
porer, comme aussi la Croix, dans l'ensemble des accessoires
rituels de la contre-Eglise, avec deux de ses sens alors reçus
dans notre culte, celui de représenter la Personne du Seigneur et
celui de figurer la vertu de Charité, laïcisée (déjà!) pour la cir-
constance en vertu d'humanité ou de solidarité.

Lisons dans les Rituels maçonniques de cette époque ce qui
concerne la réception des Rose-Croix, grade élevé dans la hiérar-
chie secrète ; les textes ne varient que très peu.

« Le bijou (l'insigne) du chevalier Rose-Croix, y est-il précisé,
est une espèce de Triangle formé avec un compas et un quart de

L'Insigne des Rose-Croix

La rose sur la Croix, le compas, le
pélican, eQfe quart de cercle

Gravure pour la loge du Puy, sous
le Second Empire

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