Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur

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80 pages

Titre : Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1925-02-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32850416j

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 8483 Nombre total de vues : 8483

Description : 01 février 1925 01 février 1925

Description : 1925/02/01 (A4,T8,N9)-1925/02/28. 1925/02/01 (A4,T8,N9)-1925/02/28.

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5476653z

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, D-91018

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

Le Père Jean du Sacré-Coeur 241

Le 11 Mai 1898, les restes du vénéré religieux furent trans-
férés dans la chapelle du monastère et déposés dans un caveau situé
du côté de l'Evangile. *

C'est là que le T. R. P. Jean du Sacré-Coeur attend l'heure de
Dieu. Son tombeau est glorieux et il nous est bien permis d espérer
que cette heure sonnera bientôt où la sainte Eglise, à qui seule
appartient tout jugement en cette matière, décernera à ce Serviteur
de Dieu, à cet Ami, à cet Apôtre du Coeur de Jésus, les honneurs
des autels.

*
* *

TROISIÈME PARTIE

L'Affiliation des Victimes du Sacré-Coeur.

Nous avons vu que le Père Jean avait, le 4 mars 1848, alors qu'il
était encore secrétaire de Mgr. l'Evêque de Dijon, écrit une lettre à
la Mère Marie Victime de Jésus Crucifié. Il lui demandait de s'as-
socier à la petite communauté en qualité de Victime. La Mère
Prieure accepta spn offre et lui fit entrevoir cette association comme
le début d'une grande chose. De ces relations naquit l'Affiliation des:
Victimes du Sacré-Coeur. Le P. Jean en devint le fondateur et en fut
le premier membre.

Le premier nom que le Père inscrivit sur le registre des associés
fut celui de la Mère Bernard, supérieure de 1 hospice des Aliénés, à
Dijon. Elle reçut le nom de Soeur Madeleine du Crucifix.

Le vénéré Père parla de ce projet à M. Calais, son saint directeur.
Celui-ci, non seulement l'approuva, mais demanda instamment son
affiliation à titre de gibier à miséricorde. Il prit le nom de Frère
Joseph du Sacré-Coeur.

M. Galais, pour sa part, recruta trois affiliés parmi les sémina-
ristes qu'il dirigeait au grand séminaire d'Issy :

M. l'Abbé Pierre de Cuttoli, clerc tonsuré (Frère François
d'Assise de Jésus ) mort évêque d'Ajaccio.

M. l'Abbé Victor Alfred Dumax, clerc tonsuré (Frère Paul du
Sacré-Coeur). Il fut, plus tard, sous-directeur de l'archiconfrérie de
Notre-Dame-des-Victoires, à Paris.

M. l'Abbé François Sériot, clerc tonsuré (Frère Vincent de
Paul de la Croix).

Enfin la Mère Marie de Jésus (Malteste), supérieure des hos-
pitalières de Dijon, sous le nom de Soeur Marie-Véronique de Jésus.

Le Vendredi-Saint, 21 avril 1848, aux jours terribles de la
Révolution, ces sept victimes se livrèrent pleinement à l'amour de
Jésus pour consoler son Coeur outragé et réparer les indignités
sacrilèges commises contre sa puissance et sa miséricorde. Ce jour-
là ces victimes se parèrent des insignes que leur avait envoyées la
Mère Marie Victime de Jésus Crucifié et semblable à celles que l'on
portait au monastère de la Belle-de-Mai : l'image du Coeur de Jésus
en drap rouge et la croix suspendue à une cordelette à noeud.

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