Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur

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96 pages

Titre : Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1926-03-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32850416j

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 8483 Nombre total de vues : 8483

Description : 01 mars 1926 01 mars 1926

Description : 1926/03/01 (A5,T10,N10)-1926/03/31. 1926/03/01 (A5,T10,N10)-1926/03/31.

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5476620k

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, D-91018

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

Le Concours des Litanies du Sacré-Coeur
aux Journées d'Art religieux.

Les Cahiers Catholiques organisent chaque année, depuis
1921, des journées d'art religieux où l'on étudie les principaux
problèmes que soulèvent le théâtre chrétien, les bibliothèques
populaires, la musique sacrée, l'art religieux proprement dit
etc. etc. A ces études se joint généralement une exposition
de peinture, sculpture, architecture, vitrail, orfèvrerie, chasuble-
rie, où sont représentés les principaux groupements catholiques :
Ateliers d'art sacré, Artisans de VAutel, Arche,Rosace. Cette année,
M. Jacques Debout, Directeur des Cahiers catholiques a eu l'idée
d'organiser un concours entre tous les artistes, dont le sujet portait
sur les litanies du Sacré-Coeur. L'idée était audacieuse autant que
neuve. Le sujet du Sacré-Coeur est en effet tout moderne. Il a été
inconnu de la grande peinture jusqu'à nos jours, si toutefois
il n'était pas ignoré du blason, comme nous l'apprend ici M.
Charbonneau-Lassay. En effet les révélations du Sacré-Coeur
à sainte Marguerite-Marie ont eu surtout une répercussion à
notre époque et ce culte a pris une extension toute particulière
de nos jours seulement. 11 était donc très intéressant de demander
aux artistes l'expression plastique de leur dévotion.

Mais il faut bien dire que l'idée était audacieuse. On se
rappelle peut-être l'horreur de Didron pour le sujet du Sacré-
Coeur qui, en effet, n'est pas du tout pictural. Montrer ce viscère
à la surface de la peau est une erreur logique qui peut tomber
facilement dans le ridicule. La littérature peut se permettre des
choses qui sont interdites aux arts plastiques, soumis davantage
aux formes extérieures des obj ets et beaucoup moins à l'imaginaire.

C'est pourquoi MM. Maurice Denis et Georges Desvallières,
voulant traiter le.sujet du Sacré-Coeur, ne l'ont pas exposé
avec l'ingénuité des statues de bazar, mais se sont vus forcés
de tourner la difficulté.

L'un a représenté le Christ en Croix et la Vierge Marie
aPpuyée sur son coeur, l'autre a montré le Christ plaçant lui-

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