Titre : Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32850416j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 8483 Nombre total de vues : 8483
Description : 01 octobre 1925 01 octobre 1925
Description : 1925/10/01 (A5,T9,N5)-1925/10/31. 1925/10/01 (A5,T9,N5)-1925/10/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54765934
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, D-91018
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
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- .......... Page(s) .......... 366
Catéchisme du Sacré Coeur 283
Passion ne furent pas sans porter leurs contre-coups terribles à ce
centre si harmoniquement sensible qu'était le Coeur de chair de Jésus.
Et si l'on se souvient que Jésus voulut souffrir chaque douleur
morale, chaque souffrance physique dans toute son intensité, sans
mélange d'aucune distraction, sans aucun dérivatif, que doit-on penser
de la torture à laquelle fut soumis par conséquence le Coeur de chair
de notre Sauveur ? Placé au centre de la Passion et de l'Ame et du
Corps de Jésus, ce Coeur reçut des traits douloureux d'en haut, d'en
bas, de tous côtés. Il fut environné de toutes parts par la douleur,
angoissé mortellement et oppressé par une souffrance intolérable f
Aussi ne faut-il pas nous étonner que souvent dans l'iconographie an-
cienne du Sacré-Coeur et pour rappeler ce mystère de douleurdu Coeur de
chair de Jésus durant la Passion, « le Coeur divin se montre percé des
clous qui firent saigner les membres de Jésus crucifié et de la lance qui
ouvrit son côté. » (Charbonneau-Lassay, L'Iconographie ancienne-
du Sacré-Coeur, Regnabit, août 1922, p. 209).
D. — Les Coeurs dé Jésus et de Marie n'ont-ils pas été
profondément unis dans la souffrance pendant la Passion ?
R. — Les Coeurs de Jésus et de Marie ont été profondément,
unis dans les souffrances de la Passion, parce que c'était les Coeurs
du Rédempteur et de la Corédemptrice destinés par Dieu à opérer
ensemble l'oeuvre de notre salut et unis l'un à l'autre par les liens
d'un amour unique.
Ainsi en avait disposé la Providence de Dieu le Père ; ainsi en.
•fut-il aussi de par l'amour surnaturel qui unissait ces deux Coeurs et
dont ils brûlaient pour la gloire divine et pour le salut des hommes.
Parce que le Coeur de Jésus aimait d'un amour unique le Coeur
de Marie, Il l'associa intimement à son oeuvre de Rédemption et lut
fit partager dans ce but et dans une mesure ineffable ses propres
souffrances.
Sans doute la vue des péchés du monde a été une cause d'extrême:
douleur pour le Coeur de l'Immaculée : ce Coeur fut un océan d'amer-
tume. Mais le glaive le plus pénétrant qui devait percer son.Coeur de
Mère fut la vue même des douleurs de Celui qui était à la fois et son
Fils et son Dieu et, à ce double titre, si cher à Son Coeur. « Si on brise
de coups le corps de Jésus, Marie en ressent toutes les blessures ; si
on perce sa tête d'épines, Marie est déchirée de toutes leurs pointes ;;
si on lui présente du fiel et du vinaigre, Marie en boit toute l'amertume ;
si on étend son corps sur une Croix, Marie en souffre toute la violence..
Qui fait cela, sinon son amour ?... Jésus n'est pas le seul en cette
rencontre qui fasse sentir ses douleurs ; Marie est contrainte malheu-
reusement de Le faire souffrir à son tour : ils se percent tous deux
de coups mutuels. Il est de ce Fils et de cette Mère comme de deux
miroirs opposés qui se renvoient réciproquement tout ce qu'ils re-
çoivent, par une espèce d'émulation multipliant les objets jusqu'à,
l'infini : ainsi leur douleur s'accroît sans mesure, pendant que les
flots qu'elle élève se repoussent les uns sur les autres par un flux et
reflux continuel, si bien que l'amour de la Sainte Vierge est encela.
Passion ne furent pas sans porter leurs contre-coups terribles à ce
centre si harmoniquement sensible qu'était le Coeur de chair de Jésus.
Et si l'on se souvient que Jésus voulut souffrir chaque douleur
morale, chaque souffrance physique dans toute son intensité, sans
mélange d'aucune distraction, sans aucun dérivatif, que doit-on penser
de la torture à laquelle fut soumis par conséquence le Coeur de chair
de notre Sauveur ? Placé au centre de la Passion et de l'Ame et du
Corps de Jésus, ce Coeur reçut des traits douloureux d'en haut, d'en
bas, de tous côtés. Il fut environné de toutes parts par la douleur,
angoissé mortellement et oppressé par une souffrance intolérable f
Aussi ne faut-il pas nous étonner que souvent dans l'iconographie an-
cienne du Sacré-Coeur et pour rappeler ce mystère de douleurdu Coeur de
chair de Jésus durant la Passion, « le Coeur divin se montre percé des
clous qui firent saigner les membres de Jésus crucifié et de la lance qui
ouvrit son côté. » (Charbonneau-Lassay, L'Iconographie ancienne-
du Sacré-Coeur, Regnabit, août 1922, p. 209).
D. — Les Coeurs dé Jésus et de Marie n'ont-ils pas été
profondément unis dans la souffrance pendant la Passion ?
R. — Les Coeurs de Jésus et de Marie ont été profondément,
unis dans les souffrances de la Passion, parce que c'était les Coeurs
du Rédempteur et de la Corédemptrice destinés par Dieu à opérer
ensemble l'oeuvre de notre salut et unis l'un à l'autre par les liens
d'un amour unique.
Ainsi en avait disposé la Providence de Dieu le Père ; ainsi en.
•fut-il aussi de par l'amour surnaturel qui unissait ces deux Coeurs et
dont ils brûlaient pour la gloire divine et pour le salut des hommes.
Parce que le Coeur de Jésus aimait d'un amour unique le Coeur
de Marie, Il l'associa intimement à son oeuvre de Rédemption et lut
fit partager dans ce but et dans une mesure ineffable ses propres
souffrances.
Sans doute la vue des péchés du monde a été une cause d'extrême:
douleur pour le Coeur de l'Immaculée : ce Coeur fut un océan d'amer-
tume. Mais le glaive le plus pénétrant qui devait percer son.Coeur de
Mère fut la vue même des douleurs de Celui qui était à la fois et son
Fils et son Dieu et, à ce double titre, si cher à Son Coeur. « Si on brise
de coups le corps de Jésus, Marie en ressent toutes les blessures ; si
on perce sa tête d'épines, Marie est déchirée de toutes leurs pointes ;;
si on lui présente du fiel et du vinaigre, Marie en boit toute l'amertume ;
si on étend son corps sur une Croix, Marie en souffre toute la violence..
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rencontre qui fasse sentir ses douleurs ; Marie est contrainte malheu-
reusement de Le faire souffrir à son tour : ils se percent tous deux
de coups mutuels. Il est de ce Fils et de cette Mère comme de deux
miroirs opposés qui se renvoient réciproquement tout ce qu'ils re-
çoivent, par une espèce d'émulation multipliant les objets jusqu'à,
l'infini : ainsi leur douleur s'accroît sans mesure, pendant que les
flots qu'elle élève se repoussent les uns sur les autres par un flux et
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