Titre : La Presse
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1895-03-21
Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication
Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 21 mars 1895 21 mars 1895
Description : 1895/03/21 (Numéro 1027). 1895/03/21 (Numéro 1027).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k547656r
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/04/2008
82' ~~P. Mouve~e S~r~ë, n' ~027.
jL<<& r~cuos~ï'o <3entimc&
Jeud/ 2? Ma~s fS9S.
MAURICE DE L.AFÀRGUE
Di't'ec~e~r
HENRI BRÉMONTIER
Sec~~tfe f~e &t ret!ac
*30!'iKEMENTS:
Trois mois. Six mots. Dn
ipAMB- sa-. 9&.60 18 &
ijMpAM-EMENTS: 6&. ~.1& .t f 33 A.
ETRANGER Le port ea s
Rêcfacf'on: ?2, rue du Cro/ssanf, t2
E~I~E DE aiRABINOZ
~mtdGHE~RI DRT.AtaFA~Z
~C'mtftM<)~!
[~ AKNOKCES ET RÉCUU~ES gOttT BBCCat
A.TU-s: 'b~ojr~aujs: de' H la PT~oasa~
et chez MM. Ch. La~ra~ige, Cerf et 0'
6,PLACECELABOUMS.6 Ô
DoUingen et C% 16, rue GraLage-Baiaii&M
~d/n/n/straffon.' f2,~ue duCro~ssanf,
Le ~é MI m e de la i-C r
UNE NOUVE~~E INVASION: LES., PRO~~JITS ALLE m AHDS
LIRE CHAQUE SOIR
DANS
LA PRESSE
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C'OH?p~ reMcfu i'a yournee
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.Pt'o~ramme du ~ndematM
Apprëct
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BMmmmms
On avait mo.nté trop vite dans les deux
dernières séances, aussi la réaction d'aujour-
d'hui n'a-t-elle rien d'anormat.
Les rentes françaises donnent le signa.du
recul, l'Italien et l'Extérieure suivent docile-
ment..
Il parait que la caisse des dépôts a vendu
un stock respectable de 30/0; on dit aussi
que les congrégations vendent également,
manière de protester contre la taxe l'accrois-
sement.
Quoi qu'il en soit, le 3 0/0 est plus faible
& 10302, le 3 1/2 se tient mieux à 108 10.
L'Italien recule à 89 45, après avoir débuté
à 89 75; l'Extérieure clôture à 78 27/32.
Les fonds russes subissent l'innuence
générale et réactionnent assez sensiblement.
Les Consolidés sont à 103 10, le Russe 3 1/2
cote 99 francs, le 3 0/0 est lourd à 95 05
ainsi que l'Orient à 68 francs.
Fonds ottomans onerts: le TurcBnnità à'
48 25, le C à 30 35 le D à 27 22.
Le Hongrois se maintient à 102 3t4, le Por-
tugais cote 26 3)8..
Les valeurs de crédit sont assez fermes,
sauf le Foncier, qui baisse à 895. La Banque
de France remonte à 3705, la Banque de
Paris est ferme à 762 50, le Lyonnais, plus
lourd à 830. La Banque ottomane monte à
73468.
Grande fermeté des Chemins français. Le
Nord monte à 1045, le Lyon à 1512, l'Orléans
à 1625, le Midi à 1330.
Les valeurs industrielles se maintiennent
très bien. Le Suez cote 3,405, le Gaz 1,137 50,
la Dynamite 625; les Téléphones conservent
leurs bonne? tendances à 316 25; la Grande
Fabrique de papiers est achetée aux envi-
rons de 102 francs.
La physionomie dumarchéenbanquereste
Fortbriiiant.e.
Les mines d'or entrepris leur activité ;Ia
Ferreira cote 456 25, la Simmer 367 50, la
Geldenhuis 170, la Robinson 228 75, la De
Lamar 41 50; !a. Monte-Rosa poursuit sa
hausse à 219 50. On s'occupe beaucoup de la
Transvaal Land, dont l'avenir inspire une
grande confiance, on cote-43 75; la Rand-
fontein est aussi très. animée à 50 62; la
Goldfieids monte sensiblement à !26 87.
Les autres valeurs sont fermes, le Rio à
338 75, la. De Beers reprend à 540, l'Alpine
monte à 195.
B~a ~o E~p~
?~5 MB MS~Maëa~ë
5 HEURES
JFariECsJBtM Colza Lin Atcoots Sucres
Courant. ~2* M.. 57.. 4775 3023 2737
Avril. 4~96 1995 55a0 4750 307j 27 62
Ifai-Juin..1:; 40 49 85 49 75 47 25 27 75
(tdemai.4?S5 1995 4?25 4725 3150 2812
Tuil.Aout 2825
~derniers 4725 4675 32.
td'octob. 2837
Marque decorbeil 48.
Sucres roux 88' 26..à26'25..
Sucres rafËnës en pains 9S a 98 50
BtoMMes )pr!:Mcs
Farines Cotxa
tac ma: 275a'260 .a325
4 derniers. 3T5&350 3T5a4..
Sncre:' Atcoots
4 de mai. 2i2a. 225~
~derniers.& 28~
4d'ociobre. 3 12 a 325 .à.
1. Pttmesstmtpteat
FariMs' B!és
t demi; i.50.& ..TO&
< dernier. i8p.& 85 à.
!/c/r /es cours et re~se~nemenfs
comp/ets à /a gua~/é~e pa~e.
~P'BS?C' ~~i~~S ~C
M~SM IltU~ËLMô
An. ministère de l'intérieur
M. Leygues, ministre de l'intérieur, a. reçu
ce ma.tin les t'PpréseBtants du département
de )a. Gironde qui l'ont invité à. a.ccompa.gner
te Président de ta République lors de son
voyage à Bordeaux.
Le ministre a accepte en principe cette
tnvita.tion. Le département de Lot-et-Ga-
ronne, qu'it représente à la. Chambre, a. des
relations très droites avec cetui de la Gi-
ronde, et i! sera. heureux de se rendre à Bor-
~.a.ux on i! compte beaucoup d'ami°.
~I.~D~pSor à Vichy.
M. Dop'a'ér est parU pour Vichy, ajicda
faire sur place une enquête sur les chanta.
ges ou tentatives de chantage dont aurait été
victime la direction du Casino de cette sta-
tion. Il sera de retour jeudi ou vendredi.
Nouvelle inexacte
Plusieurs journaux ont annonce avec in-
sistance qu'à la suite d'une discussion A la
réunion générale du Jockey-Club, le prési-
dent et tous les membres du 'comité de ce
cercle avaient donné leur démission. Au se-
crétariat du Jockey-Club, il nous a été dé-
claré que la nouvelle' était absolument
fausse.
Le ministre de Chine
Le ministre de Chine, revenant de Rome
et se rendant à Londres, a été reçu, ce ma-
tin, en audience spéciale par le ministre des
affaires étrangères.
Les employés d'omnib'o.s
M. Cuvinot, président du conseil de la
Compagnie générale des Omnibus, a reçu,
cet après-midi, à deux heures et demie,
M. Martin, secrétaire du président du con-
seil municipal. Celui-ci venait, au nom de
M. Roussette, pour s'entendre sur la date à
taqueUe la commission mixte serait appelée
à l'Hôtel de Ville..Cette date, choisie d'un
.commun accord, a été nséo à samedi pro-
chain, trois heures.
A.&jTidication
Le 9 avril prochain, à deux heures de
l'après-midi, aura lieu, à la préfecture de
Versailles, l'adjudication du droit de chasse
dans deux lots de la forêt domaniale de Ram-
bouillet détachés des dépendances du Grand-'
Parc et à proximité de la gare de Ram-
bouillet.
? Arrestation v.,
Dôle, 20 mars. La gendarmerie vient
d'arrêter le sieur Louis Millon, âgé de dix-
huit ans, fils de l'anarchiste Miilon, condamné
l'année dernière, p&r la cour d'assises du Jura,
pour apologie du crime de Caserio. Louis
Millon qui professé, parait-il,les mêmes doc-
trines que son père, est inculpé d'abus de
connance.
M T~ ÏJ 1
tnipi~ Mp~p~ t~h~
Nditd~
Un télégramme de Rome nous a
permis de donner, dès hier, comme
omciel le mariage du duc d'Aôste,
neveu du roi Humbert, d'Italie, avec
la princesse Hélène d'Orléans. Tous
nos. confrères commentent aujourd'hui
cette union prochaine, et en déduisent t
les. conséquences politiques qu'elle
.comporte.
En. Italie, l'impression causée par
l'annonce de ce mariage 'est très
bonne. On y voit l'amélioration des
rapports internationaux.
La .A~/oKprince italien avec une princesse fran-
çaise contribuera au réveil des sympa-
thies entre les deux pays. Il ne fau-
drait cependant -pas oublier que la
France est en République et que te
chef de la famille d'OrJéans ne pour-
rait même pas assister au--mariage de
sa sœur s'il avait lieu sur le territoire
français! Certains journaux officieux
applaudissent à cette union, il y a
.même là une apparente .contradiction
qu'il est curieux de relever.
En ce qui nous concerne, nous esti-
mons qu'il ne faut pas exagérer l'im-
portance politique du mariage an-
noncé c'est simplement un événement
heureux devant être apprécié avec tact
et mesure. L'union d'une princesse
française avec un membre de la mai-
son de Savoie peut faciliter un rap-
prochement entre les deux nations,
mais ne jouerait un rôle décisif que si
le duc d'Aôste. était appelé à succéder
aux droits éventuels de son cousin ger-
main, le prince de Naples, dont l'état
de santé laisse fort à désirer.
Si nous ne craignions d'être irres-
pectueux, nous rappellerions qu'en
maintes circonstances la presse euro-
péenne a signalé l'incapacité morale
et physique del'héritier direct delà
couronne d'Italie. La porte se trouve
donc ouverte à toutes les conjectures.
Le duc d'Aoste a fait annoncer sa
visite à M. le Président delà Répu-
.blique. Lorsque le prince italien fera
part de son mariage à M. Félix Faure,
ce dernier, qui est un Français émé-
rite et sait juger de haut les .mes-
quines questions de parti, ne man-
quera pas de féliciter le neveu du roi
d'Italie de s'être nancé à une princesse
qui lui parlera constamment de ta
France et iera. aimer, par sa grâce et
sa beauté, un pays dont les Italiens
auraient tout intérêt à se rappro-
cher.M.F.;
.~'&EESSE ~SSE~i.ET E~ ;LA..Mt-~
~A~ËN~. 'j.i
LE PORTRAIT DU JOUR
On sait à la. suite de
quels événements le chef
du cabinet espagnol, vient
de remettre sa démission
entre les mains de la
reine Christine.
Né le 21 juillet 1827, à
Torrecino, M. Sagasta,
apr&s ses études comme
ingénieur, fut élu à Za-
mora en tS~.
Lors de l'insurrection
de juiUet 18~6, il fut obli-
gé de passer en France,
par suite de sa participa-
tion au mouvement.
Rentré à Madrid lors
de l'amnistie, .il devint
professeur à l'Ecole des
ingénieurs.
Rédacteur en chef de
-A:; L'ELYSEE-
Le eonséii am!té)r!èLe conseil supérieur de la guerre s'est
réuni ce matin, à l'Elysée, sous la présidence
de M. Félix Faure.
La salle où s'est réuni le conseil supérieur
est celle où se tient d'ordinaire le conseil des
ministres.~
Cette salle est située au rez-de-ehausséè,
immédiatement après.le salon a&ecté durant
les bais au~ corps diplomatique.
A neuf heures, avec une exactitude toute
militaire, les membres du conseil arrivent
presque tous en même temps.
Etaient présents: le général Zurlinden,
ministre de la guerre, qui est le second pré-
sident du conseil supérieur; le général Sa.us-
sier, gouverneur militaire de Paris, vice-
président; le général deBoisd.eS're,chefde
l'état-major général, qui exerce les .fonctions
de rapporteur; les généraux Billot, de Cools,
de Négrier, J'àmbnt, Coiffé, inspecteurs d'ar-
mée Caillot, chef du 10' corps, et de Vie)
d'Espeuiles, chef du ?'corps, membres du
conseil supérieur..
L'amiral Besnard, ministre de la marine,
assistait aux délibérations du conseil supé-
rieur, ainsi que M. Ribot, président du con-
seil des ministres..
La séance s'est prolongée jusqu'à, midi.
Contrairement à ce qu'on a annoncé, le
Président de la République n'a .pas prononcé
d'atlooutioh.en ouvrant là séance..
M. Félix Faure. a l'intention de présider les
réunions du conseil supérieur de la guerre
toutes les fois que les questions à discuter
intéresseront directement la défense natio-
nale.
Le secret le plus absolu est gardé sur les
questions examinées aujourd'hui.
M P&L&!S-BOURBON
AVANT LA SÉANCE
t
La commission chargée d'étudier la réor-
ganisation des services des bâtiments ci-
vils, présidée par M. Dupuy-Dutemps, mi-
nistre des travaux publics, a tenu aujour-
d'hui sa deuxième séance.
Elle a continué la discussion générale, à
laquelle ont prispart presque'tous les mem-
bres de la commission.
M. Trélat a prononcé un discours, dans
lequel il s'est, attaché à démontrer la néces-
sité de créer un grand service d'architec-
ture nationale, fortement organisé et jouis-
sant d'une grande autorité.
M. TrouiMot, faisant observer que la plu-
part des bâtiments civils ont un caractère
artistique, à demandé le rattachement du
service a la direction des beaux-arts, qui
serait dotée de deux nouveaux bureaux ayant
dans leurs attributions les constructions
neuves et les constructions déjà existantes,
mais sans caractère artistique.
M. Trouillot a promis d'apporter, à la pro-
chaine réunion, un projet qui sera soumis 's
aux délibérations de la commission.
tJnzKMtveam groupe
Un nouveau groupe vient de se former à
la Chambre,; il a pour objet la défense du
commerce extérieur. M. Sarrienaétê'nomme
président, MM. Georges Berger et Labat ont
été choisis comme vice-présidents ef M.
Charles Roux comme secrétaire.
M. Sarrien, en prenant possession du fau-
teuil, a prononcé un discours dans lequel il
a expose la situation actuelle de notre com-
merce avec l'étranger.
Parmi les adhérents au groupe, nous cite-
rons: MM. le prince d'Arenberg, Léon Say,
Gobtet, Lockroy, François Deloncle, de Mon-
teb~lle, Jules Roche, etc., atc.
'.LA .SEANCE
.Deux amendements tendant au même but,
Tunde M. Gendre, l'autre de M. G. Berry,
demandent l'abaissement de la taxe des véto-
cipèdesdelOàSfrancs.
Malgré les eiforts oratoires des deux au-
teurs, ta Chambre repousse les amendements
à mains levées, après J'iB~rvention de
M. Cochery.
Un amendement de M. Bourgeois (Jur~;
tendant à soumettre au droit d'enregistre-
:met)t iHS.ooticesd'~sitt'àuces, est repoussé
par293voi!ccontre:232'
M. SAQASTA
l'important organe pro-
gressiste la /&~t' il se
réfugia une seconde fois
en France lors du soulè-
vement de 1866 et rentra
en Espagne à la chute
d'Isabelle II.
Ministre de l'intérieur
dans le cabinet Pnm, il
rompit avee son ancien
ami Zorilla.
Ministre d'Etat en jan-
vier 18~0, il se prononça
pour la monarchie..
M. Sàgasta a été de-
puis plusieurs fois prési-
dent du conseil, en 1881,
1885,i8oo,1803.
M. Sagasta est grand-
croix de la Légion d'hon-
neur.
M. Coutant demande qu'on donne pour tes
vieillards hospitalisés par l'Etat la réduction
du tabac teMe qu'elle est accordée aux sol-
dats sous les drapeaux.
La commission veut bien accorder le ta-
bac à fumer dit tabac de cantine.
M. Gauthier (de Ciagny) demande le même
bénénce pour les tabacs à priser et à chi-
quer.
M. Cochery s'y oppose. H trouve d'ailleurs
un auxiliaire inattendu dans M. Michou, qui
s'élève contre l'abaissement du prix du tabac
parce que, dit-i!, il est très mauvais pour
l'hygiène et la santé de fumer et de priser.
L'orateur invoque d'ailleurs le témoignage
de BrilIat-Savarin, ce qui n'empêche pas l'a-
mendement Gauthier (deClagny) d'être adopté
par 272 voix contre 219.
Ce résultat est accueilli par les marques de
joie de M. Coutant qui crie e Merci pour les
ouvriers t x
Un amendement de M. Krantz abaissant la
taxe d'an'ranchissëment des journaux et im-
primés, accepté.par le gouvernement et la
commission, est adopté à mains levées. =
M. Cochery, établissant ensuite la balance
.entre l'état des recettes et des dépenses,
Constate qu'il y a un déficit déplus de
cinq millions. Pour l'atténuer dans une cer-
taine mesure, il annonce que le gouverne-
ment fera entrer au compte des recettes le
produit de la frappe extraordinaire des mon-
naies d'argent, de 1875, qui avaient d'abord
été an'ectées à l'amortissement des obliga-
tions sexennairës. Ce produit s'éièv~ au
chiffre de 3,200,000 francs.
DEPLORABLE ACC!DENT
(P~rtïëp~cAe)
Versaiiles, 20 mars, –Un déplorable acci-
dent vient de se produire à l'Ecole de Saint-
Cyr, au cours d'un exercice des places, fait
à la fois par des recrues et par des anciens;
l'un de ces derniers a été atteint par l'épée-
baïonnette d'un de ses camarades; l'arme a
pénétré profondément dans la poitrine.
Hier soir l'état du blessé, M. Gardan, élève
de seconde année, paraissait grave; mais ce
matin, d'après les renseignements que nous
avons recueillis à Saint-Cyr, il y a une amé-
lioration sensible et on a l'espoir de le
sauver.
m MmMjmsM~
ajn pa tes des phammaciems )Lea pFO-
Quelques artiele& consacrés ici même au
tort que l'entrée en France de produits phar-
maceutiques étrangers cause à .nos chimis-
tes, à nos droguistes et à nos pharmaciens,
nous ont valu l'envoi de nombreuses lettres
nous donnant sur cette intéressante ques-
tion de bien curieux renseij.tnementsS
Mais le dépouillement de ces plaintes, car
presque toutes les lettres que nous avons Is
reçues ont ce caractère, nous a prouvé que
les intéressés n'étaient pas tous d'accord sur
les origines des préjudices vraiment consi-
dérables qui leur sont ainsi causés.
Par exemple, sans bien approfondir ta
question sans doute, les pharmaciens s'en
prennent aux gros droguistes qu'ils accusent
de s'approvisionner systématiquement en
Allemagne d'antipyrine en Angleterre de ca-
féïne et d'un tas d'autres produits qu'ils y
trouvent à meilleur compte qu'en France.
Us citent les principales maisons se livrant
à cette importation et, rappelant avec raison
que nos chimistes sont tout aussi habiîes
que les chimistes étrangers, ils accusent les
commerçants en question de reculer devant
une simple dépense qu'occasionneraient la
manipulation et la préparation.
Les marchands de produits chimiques et
les fabricants ne tiennent pas le même lan-
gage, et les raisons qu'ils donnent nous pa-
raissent beaucoup plus dignes d'être prises
en considération.
Nous ne pouvons rien faire sans alcool,
nous écrit l'un d'eux. Or, vous le savez, il ne
nous est pas possible de nous servir de
l'alcool dénaturé que l'on met en France à
notre disposition, Nous sommes doncobiigés
de nous approvisionner d'alcool à l'étranger.
A l'entrée on nous fait payer des droits
exorbitants que l'on ne nous rembourse pas
a.sornt;
En un :u-ot, oa M-fait rien pour.nous faci-
liter la fa.bt'Loi.Uon. Ajoutez encore que cet
alcool dénaturé, qui ne peut être employé
par nous que très rarement, nous est vendu
couramment trente-sept francs cinquante
l'hectolitre, et qu'il est question de nous le
vendre prochainement cinquante francs.
L'enquête à laquelle nous nous livrons
nous a démontré l'exactitude de ces der-
nières récriminations.
Il est incontestable que les fabricants de
produits chimiques sont écrasés sous les
impôts de toute nature qui les frappent.
Nous croyons savoir que bientôt, du reste,
M. Peytral aura à. écouter leurs justes récla-
mations tendant toutes à la revision des
droits qui frappent plus particulièrement
l'alcool.
En attendant, grâce aux tenseignements
que nous avonspuobteniret que tous ceuxqui,
plus compétents que nous, voudront bien
s'intéresser à cette campagne, ne manqueront
pas de nous fournir, nous montrerons le tort
immense que cette situation particulière
cause à notre fabrication.
AUGUSTE BLOSSEVILLE.
MMG~.ES.DES ~EUBS
(P~fd'epec~e)
Lens, le 20 mars. Le Congres national
~des mineurs de Lens s'est ouvert ce matin
à onze heures dans la salle du Casino.
Les représentants dé toutes les Compagnies
de France y assistent. Après vérification des
pouvoirs, on forme le bureau. Le député
Basly est nommé président; MM. Mazars, de
l'Aveyron, et Moché~ du Nord, assesseurs;
le député Lamendin, secrétaire.
Apres discussion, on décide que le chiffre
des voix attribuées à chaque bassin sera
ainsi réparti et à raison de 1 voix par 1,000
mineurs aux délégués du Nord et du Pas-de-
Calais, et de 1 voix par 500 à ceux des au-
tres départements Tarn 3,500 mineurs,
7 voix; Saône-et-Loire 500 mineurs, 1 voix;
Pas-de-Calais 35,000 mineurs, 35 voix; Nord,
10,000 mineurs, 10 voix Loire 17,000 mi-
neurs, 34 voix Hérault: 500 mineurs, 1 voix;
Gard: 500 mineurs, 1 voix; Aveyron: 7,500
mineurs, 17 voix Allier 500 mineurs, 1 voix;
Cantal 700 mineurs, 1 voix; Isère 1,000
mineurs, 2 voix.
AU PALAIS
AKa:re d'espiomnage –Vol de cartes
1 <:é
C'est aujourd'hui que vient devant la
8° chambre'l'aSaire Vainnetain.
Employé au ministère de la guerre au ser-
vice de l'imprimerie des cartes géographi-
ques, Viannetain a été convaincu de vol de
cartes qu'il emportait chez lui. Arrêté, il a
prétendu que le produit de ses vols était
destiné a orner les murs de son apparte-
ment. Du reste à son domicile on a retrouvé
toutes les cartes volées, à l'exception de deux
celle de la vallée de la Meurthe et celle de
Madagascar.
Bien que le cas d'espionnage ait été écarté,
le parquet a refusé de communiquer à la
presse le dossier de l'affaire.
L'aS'aire est, en somme, assez mystérieuse
et offre des dessous qu'on ne connaît pas.
Le prévenu a été condamné à un an de pri-
son et à 100 fr. d'amende.
IMgame
Chabiagne, triomphant de son petit nom,
avait épousé en 1883 une demoiselle Ar-
naud, sœur de Mme Desclauzas, la sympa-
thique artiste du Gymnasse.
En 1891, Mme Cbabiagne, lassée des mau-
vais traitements que lui faisait quotidienne-
ment subir son mari~ quitta le domicile
conjugal.
Dès l'année suivante, Chabiagne se conso-
lait en épousant une demoiselle Scapt chez
les parents de laquelle il s'était présenté
comme célibataire.
Ayant eu toutefois l'imprudence de com-
mettre au préjudice de sa nouvelle famille
des indélicatesses nombreuses, le parquet
intervint et découvrit la situation illégale de
Chabiagne.
Poursuivi aujourd'hui devant la. cour d'as-
sises pour bigamie, il a déclaré que lorsqu'il
avait épousé Mlle Scapt il était persuadé
que sa première femme était morte; si ce-
pendant il s'est présenté comme célibataire
c'est qu'il redoutait de se voir éconduire par
sa nouvelle fiancée, qui, affirme-t-il, avait
de la répugnance pour les veufs.
Chabiagne a été condamné à dix ans de
travaux forcés.
LE SALON DE 189 5
La Société des Artistes français a arrêté
aujourd'hui la composition du jury du Salon
de 189~, pour la Section de Peinture.
Ce jury est ainsi composé
Présitî~nt. M. Jean-Paul Laureus.
r~M?~:)'M
l''° série. MM. Bougusreau, Aimé Morot,
Harpignies, Français, Albert Maignan.
2° série. Guillemet, R. Collin, Yon, Ro-
bert-Fleury, Luminais.
3*série.–G.Ferrior,Pelez,H. Lévy, de
Vuillefroy~ Dantan.
4° série. Henri Martin, Dameron, Ba-
rinot~ Roybet, Petitjean.
~MRpMMMM~M*&!
l~" série. Bonnat, Jules Breton, Henner,
Cormon, Merson, Jules Lefebvre.
2° série. Gagliardini, Pille, Busson, Vo!-
loo, Dawant.
3° série. –Demont,G.Moreau,Sa.intpierre,
JulietiDupré.Ba.rrias.
4° série. Wencl~er.dë Rtchemont.Adam,
Ch&rtra.n,Rochegrosse.
Rem ~ta.P~m
LES JOURNAUX DE CE SOtHt l
Bewareof.
M. Dudouyt, dans la ~remce, met tous les
bas de laine de notre pays en garde contre
les entreprises Ënancieres teintées d'exo-
tisme
H est abominable de penser que les écono- J
mies des pauvres Français servent à. enri-
chir les compagnies anglaises du Cap et du
Congo. Nous leur donnons sottement notre
or pour exploiter des mines de diamant, d~ 1
mercure, de je ne sais quoi.
La vraie mine de ces farceurs criminels
est notre bas de laine. Ils en extirpent le
fruit de nos travaux, se moquent de nous et
chargent les fusils que les « Royal Compa-
nyx,du Niger et d'ailleurs, braquent sur
nos explorateurs dans le continent noir.
Tout à la joie
Voici le budget sur le point d'être ter-
miné. Chacun prend prétexte de cet événe-
ment pour faire risette au ministère.
C'est M. Ch. Laurent dans le .Tour qui ou-
vre la série, comme par hasard
Le gouvernement touche au terme de cette
discussion budgétaire au courant de laquelle
on annonçait que tant de dangers l'atten-
daient.
Il ne s'en porte pas plus mal. Il semble
même que l'éloquence toujours prête de son
chef et la bonne volonté ardente de la plu-
part de ses membres ai&nt eu raison de beau-
coup de préventions que l'on nourrissait
contre lui.
M. Berard (de l'Ain) n'est pas moins ai;
mablè dans la Coca~e
Avec le cabinet de l'honorable M. Ribot,
envers lequel les hommes de la ploutocratie
ne dissimulent pas leur vif désir de le ren-
verser du pouvoir dès que l'occasion se pré-
sentera, on en est revenu à )a vieille, bonne,
saine et loyale concentration républicaine.
Honte intolérable Immense péril 1
Par contre, M. Lucien Millevoye dans 1~
Pa~te prête, a propos de l'envoi de la flotte
à Kiel, les plus noirs desseins à nos gou-
vernants
Sous ce mensonge, on essaie vainemeu*
de dissimuler une lâcheté: l'abandon défi-
nitif de l'Alsace-Lorraine.
Et la politique des Hanotaux, des Herbette,
même défendue par la plume de M. Jules
Simon, est aujourd'hui le secret de polichi-
nelle. On ne se fait aucune illusion dans les
chancelleries sur l'état d'âme de ces mes-
sieurs on sait qu'ils n'attendent qu'une oc-
casion pour M~K-er le ~eug~ et que ces Ba-
zaines de la diplomatie négocient la capitu-
lation delà France. p
Ce n'est pas seulement une honte intolé-
rable. c'est un immense péril.
La réforme des boissons
A propos de !a discussion prochaine du
régime des boissons, M. Jules Méline écrit.
dans la ~epM~~MC /MHcaMC
De grands-efforts sont tentés en ce mo-
ment dans tous les milieux de la Chambre
par des hommes de bonne volonté qui sen-
tent le danger et voudraient le conjurer en
trouvant un terrain possible d'accord et d'u-
nion sur lequel une majorité pourrait se
constituer. lis réussiront certainement si les
intransigeants et les brouillons ne parvien-
nent pas à les paralyser ou à les décourager.
Les biens des congrégations
DeM.Rancdans.farM:
Du moment que les biens affectés à des
œuvres de charité sont exemptés de l'impôt,
il sera bien difficile aux congrégations et à
leurs amis de soutenir que la loi votée hier
par la Chambre est une loi de persécution et
de spoliation. La presse cléricale n'y man-
quera pas cependant, mais aucun homme de
bonsensnelacroira.
Sur le même sujet, nous lisons dans le
Ze/M.'
Le dernier mot n'est pas dit, toutefois. Le
Sénat s'honorerait en étudiant de très près
les textes et les taxes qui lui sont mainte-
na.nt soumis. Sur le taux de celles-ci, sur les
garanties à donner aux contribuables, il
pourrait, en arbitre impartial, atténuer, repa-
rer ce qu'il y a d'excessif dans les disposi-
tions votées hier par la Chambre. Ce ne sera
pas provoquer des conflits, ce sera unique-
ment user d'un droit de pondération, dans
l'intérêtdetous.
La presse radicale et M.Leygues
Des jOe~a~, à propos des commentaires
de la presse 'radicale sur te mouvement
administratif:
Use trouve que Ces journaux, naguère
si passionnés sur ce sujet, sont retombés
dans un très grand calme. C'est à peine s'ils
apprécient sommairement l'œuvre de M.
Leygues, et l'on ne sait au juste s'ils l'ap-
prouvent, s'ils le Marnent, s'ils s'y résignent.
ou s'ils ont des raisons de compter snc
sur quelque chose de mieux.
Le mariage du duc d'Aoste
De laZt~e:
La princesse Hélène appartient à une fit'
mille qui n'a p)us de la royauté que le sou-
venir et qui n'est pas en état d'exercer une
influence sur les destinées des empires, et la
duo d'Aoste est loin d'être sur les marches
du trône ni de jouer uu rôle actif d<.tns la
politique desonpayg.
Dans ces conditions, )a République fran-<
çaise est, par la force des choses, tout fi fait
étrangère aces rapprochements personnels
qui ne peuvent pas être des rapprochements
dé puissances et elle ne sàùraits'oiïpréoc-
cuper, car ils ne peuvent, ni 01 bien ni <~
mai, rien changer à la. situation.
jL<<& r~cuos~ï'o <3entimc&
Jeud/ 2? Ma~s fS9S.
MAURICE DE L.AFÀRGUE
Di't'ec~e~r
HENRI BRÉMONTIER
Sec~~tfe f~e &t ret!ac
*30!'iKEMENTS:
Trois mois. Six mots. Dn
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LIRE CHAQUE SOIR
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LA PRESSE
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C'OH?p~ reMcfu i'a yournee
~a/~or< ~M Fart mM
Afon
~or/atts d'M ~OM!*
.Pt'o~ramme du ~ndematM
Apprëct
/)epccAes ~M ceM
BMmmmms
On avait mo.nté trop vite dans les deux
dernières séances, aussi la réaction d'aujour-
d'hui n'a-t-elle rien d'anormat.
Les rentes françaises donnent le signa.du
recul, l'Italien et l'Extérieure suivent docile-
ment..
Il parait que la caisse des dépôts a vendu
un stock respectable de 30/0; on dit aussi
que les congrégations vendent également,
manière de protester contre la taxe l'accrois-
sement.
Quoi qu'il en soit, le 3 0/0 est plus faible
& 10302, le 3 1/2 se tient mieux à 108 10.
L'Italien recule à 89 45, après avoir débuté
à 89 75; l'Extérieure clôture à 78 27/32.
Les fonds russes subissent l'innuence
générale et réactionnent assez sensiblement.
Les Consolidés sont à 103 10, le Russe 3 1/2
cote 99 francs, le 3 0/0 est lourd à 95 05
ainsi que l'Orient à 68 francs.
Fonds ottomans onerts: le TurcBnnità à'
48 25, le C à 30 35 le D à 27 22.
Le Hongrois se maintient à 102 3t4, le Por-
tugais cote 26 3)8..
Les valeurs de crédit sont assez fermes,
sauf le Foncier, qui baisse à 895. La Banque
de France remonte à 3705, la Banque de
Paris est ferme à 762 50, le Lyonnais, plus
lourd à 830. La Banque ottomane monte à
73468.
Grande fermeté des Chemins français. Le
Nord monte à 1045, le Lyon à 1512, l'Orléans
à 1625, le Midi à 1330.
Les valeurs industrielles se maintiennent
très bien. Le Suez cote 3,405, le Gaz 1,137 50,
la Dynamite 625; les Téléphones conservent
leurs bonne? tendances à 316 25; la Grande
Fabrique de papiers est achetée aux envi-
rons de 102 francs.
La physionomie dumarchéenbanquereste
Fortbriiiant.e.
Les mines d'or entrepris leur activité ;Ia
Ferreira cote 456 25, la Simmer 367 50, la
Geldenhuis 170, la Robinson 228 75, la De
Lamar 41 50; !a. Monte-Rosa poursuit sa
hausse à 219 50. On s'occupe beaucoup de la
Transvaal Land, dont l'avenir inspire une
grande confiance, on cote-43 75; la Rand-
fontein est aussi très. animée à 50 62; la
Goldfieids monte sensiblement à !26 87.
Les autres valeurs sont fermes, le Rio à
338 75, la. De Beers reprend à 540, l'Alpine
monte à 195.
B~a ~o E~p~
?~5 MB MS~Maëa~ë
5 HEURES
JFariECsJBtM Colza Lin Atcoots Sucres
Courant. ~2* M.. 57.. 4775 3023 2737
Avril. 4~96 1995 55a0 4750 307j 27 62
Ifai-Juin..1:; 40 49 85 49 75 47 25 27 75
(tdemai.4?S5 1995 4?25 4725 3150 2812
Tuil.Aout 2825
~derniers 4725 4675 32.
td'octob. 2837
Marque decorbeil 48.
Sucres roux 88' 26..à26'25..
Sucres rafËnës en pains 9S a 98 50
BtoMMes )pr!:Mcs
Farines Cotxa
tac ma: 275a'260 .a325
4 derniers. 3T5&350 3T5a4..
Sncre:' Atcoots
4 de mai. 2i2a. 225~
~derniers.& 28~
4d'ociobre. 3 12 a 325 .à.
1. Pttmesstmtpteat
FariMs' B!és
t demi; i.50.& ..TO&
< dernier. i8p.& 85 à.
!/c/r /es cours et re~se~nemenfs
comp/ets à /a gua~/é~e pa~e.
~P'BS?C' ~~i~~S ~C
M~SM IltU~ËLMô
An. ministère de l'intérieur
M. Leygues, ministre de l'intérieur, a. reçu
ce ma.tin les t'PpréseBtants du département
de )a. Gironde qui l'ont invité à. a.ccompa.gner
te Président de ta République lors de son
voyage à Bordeaux.
Le ministre a accepte en principe cette
tnvita.tion. Le département de Lot-et-Ga-
ronne, qu'it représente à la. Chambre, a. des
relations très droites avec cetui de la Gi-
ronde, et i! sera. heureux de se rendre à Bor-
~.a.ux on i! compte beaucoup d'ami°.
~I.~D~pSor à Vichy.
M. Dop'a'ér est parU pour Vichy, ajicda
faire sur place une enquête sur les chanta.
ges ou tentatives de chantage dont aurait été
victime la direction du Casino de cette sta-
tion. Il sera de retour jeudi ou vendredi.
Nouvelle inexacte
Plusieurs journaux ont annonce avec in-
sistance qu'à la suite d'une discussion A la
réunion générale du Jockey-Club, le prési-
dent et tous les membres du 'comité de ce
cercle avaient donné leur démission. Au se-
crétariat du Jockey-Club, il nous a été dé-
claré que la nouvelle' était absolument
fausse.
Le ministre de Chine
Le ministre de Chine, revenant de Rome
et se rendant à Londres, a été reçu, ce ma-
tin, en audience spéciale par le ministre des
affaires étrangères.
Les employés d'omnib'o.s
M. Cuvinot, président du conseil de la
Compagnie générale des Omnibus, a reçu,
cet après-midi, à deux heures et demie,
M. Martin, secrétaire du président du con-
seil municipal. Celui-ci venait, au nom de
M. Roussette, pour s'entendre sur la date à
taqueUe la commission mixte serait appelée
à l'Hôtel de Ville..Cette date, choisie d'un
.commun accord, a été nséo à samedi pro-
chain, trois heures.
A.&jTidication
Le 9 avril prochain, à deux heures de
l'après-midi, aura lieu, à la préfecture de
Versailles, l'adjudication du droit de chasse
dans deux lots de la forêt domaniale de Ram-
bouillet détachés des dépendances du Grand-'
Parc et à proximité de la gare de Ram-
bouillet.
? Arrestation v.,
Dôle, 20 mars. La gendarmerie vient
d'arrêter le sieur Louis Millon, âgé de dix-
huit ans, fils de l'anarchiste Miilon, condamné
l'année dernière, p&r la cour d'assises du Jura,
pour apologie du crime de Caserio. Louis
Millon qui professé, parait-il,les mêmes doc-
trines que son père, est inculpé d'abus de
connance.
M T~ ÏJ 1
tnipi~ Mp~p~ t~h~
Nditd~
Un télégramme de Rome nous a
permis de donner, dès hier, comme
omciel le mariage du duc d'Aôste,
neveu du roi Humbert, d'Italie, avec
la princesse Hélène d'Orléans. Tous
nos. confrères commentent aujourd'hui
cette union prochaine, et en déduisent t
les. conséquences politiques qu'elle
.comporte.
En. Italie, l'impression causée par
l'annonce de ce mariage 'est très
bonne. On y voit l'amélioration des
rapports internationaux.
La .A~/oKprince italien avec une princesse fran-
çaise contribuera au réveil des sympa-
thies entre les deux pays. Il ne fau-
drait cependant -pas oublier que la
France est en République et que te
chef de la famille d'OrJéans ne pour-
rait même pas assister au--mariage de
sa sœur s'il avait lieu sur le territoire
français! Certains journaux officieux
applaudissent à cette union, il y a
.même là une apparente .contradiction
qu'il est curieux de relever.
En ce qui nous concerne, nous esti-
mons qu'il ne faut pas exagérer l'im-
portance politique du mariage an-
noncé c'est simplement un événement
heureux devant être apprécié avec tact
et mesure. L'union d'une princesse
française avec un membre de la mai-
son de Savoie peut faciliter un rap-
prochement entre les deux nations,
mais ne jouerait un rôle décisif que si
le duc d'Aôste. était appelé à succéder
aux droits éventuels de son cousin ger-
main, le prince de Naples, dont l'état
de santé laisse fort à désirer.
Si nous ne craignions d'être irres-
pectueux, nous rappellerions qu'en
maintes circonstances la presse euro-
péenne a signalé l'incapacité morale
et physique del'héritier direct delà
couronne d'Italie. La porte se trouve
donc ouverte à toutes les conjectures.
Le duc d'Aoste a fait annoncer sa
visite à M. le Président delà Répu-
.blique. Lorsque le prince italien fera
part de son mariage à M. Félix Faure,
ce dernier, qui est un Français émé-
rite et sait juger de haut les .mes-
quines questions de parti, ne man-
quera pas de féliciter le neveu du roi
d'Italie de s'être nancé à une princesse
qui lui parlera constamment de ta
France et iera. aimer, par sa grâce et
sa beauté, un pays dont les Italiens
auraient tout intérêt à se rappro-
cher.M.F.;
.~
~A~ËN~. 'j.i
LE PORTRAIT DU JOUR
On sait à la. suite de
quels événements le chef
du cabinet espagnol, vient
de remettre sa démission
entre les mains de la
reine Christine.
Né le 21 juillet 1827, à
Torrecino, M. Sagasta,
apr&s ses études comme
ingénieur, fut élu à Za-
mora en tS~.
Lors de l'insurrection
de juiUet 18~6, il fut obli-
gé de passer en France,
par suite de sa participa-
tion au mouvement.
Rentré à Madrid lors
de l'amnistie, .il devint
professeur à l'Ecole des
ingénieurs.
Rédacteur en chef de
-A:; L'ELYSEE-
Le eonséii am!té)r!èLe conseil supérieur de la guerre s'est
réuni ce matin, à l'Elysée, sous la présidence
de M. Félix Faure.
La salle où s'est réuni le conseil supérieur
est celle où se tient d'ordinaire le conseil des
ministres.~
Cette salle est située au rez-de-ehausséè,
immédiatement après.le salon a&ecté durant
les bais au~ corps diplomatique.
A neuf heures, avec une exactitude toute
militaire, les membres du conseil arrivent
presque tous en même temps.
Etaient présents: le général Zurlinden,
ministre de la guerre, qui est le second pré-
sident du conseil supérieur; le général Sa.us-
sier, gouverneur militaire de Paris, vice-
président; le général deBoisd.eS're,chefde
l'état-major général, qui exerce les .fonctions
de rapporteur; les généraux Billot, de Cools,
de Négrier, J'àmbnt, Coiffé, inspecteurs d'ar-
mée Caillot, chef du 10' corps, et de Vie)
d'Espeuiles, chef du ?'corps, membres du
conseil supérieur..
L'amiral Besnard, ministre de la marine,
assistait aux délibérations du conseil supé-
rieur, ainsi que M. Ribot, président du con-
seil des ministres..
La séance s'est prolongée jusqu'à, midi.
Contrairement à ce qu'on a annoncé, le
Président de la République n'a .pas prononcé
d'atlooutioh.en ouvrant là séance..
M. Félix Faure. a l'intention de présider les
réunions du conseil supérieur de la guerre
toutes les fois que les questions à discuter
intéresseront directement la défense natio-
nale.
Le secret le plus absolu est gardé sur les
questions examinées aujourd'hui.
M P&L&!S-BOURBON
AVANT LA SÉANCE
t
La commission chargée d'étudier la réor-
ganisation des services des bâtiments ci-
vils, présidée par M. Dupuy-Dutemps, mi-
nistre des travaux publics, a tenu aujour-
d'hui sa deuxième séance.
Elle a continué la discussion générale, à
laquelle ont prispart presque'tous les mem-
bres de la commission.
M. Trélat a prononcé un discours, dans
lequel il s'est, attaché à démontrer la néces-
sité de créer un grand service d'architec-
ture nationale, fortement organisé et jouis-
sant d'une grande autorité.
M. TrouiMot, faisant observer que la plu-
part des bâtiments civils ont un caractère
artistique, à demandé le rattachement du
service a la direction des beaux-arts, qui
serait dotée de deux nouveaux bureaux ayant
dans leurs attributions les constructions
neuves et les constructions déjà existantes,
mais sans caractère artistique.
M. Trouillot a promis d'apporter, à la pro-
chaine réunion, un projet qui sera soumis 's
aux délibérations de la commission.
tJnzKMtveam groupe
Un nouveau groupe vient de se former à
la Chambre,; il a pour objet la défense du
commerce extérieur. M. Sarrienaétê'nomme
président, MM. Georges Berger et Labat ont
été choisis comme vice-présidents ef M.
Charles Roux comme secrétaire.
M. Sarrien, en prenant possession du fau-
teuil, a prononcé un discours dans lequel il
a expose la situation actuelle de notre com-
merce avec l'étranger.
Parmi les adhérents au groupe, nous cite-
rons: MM. le prince d'Arenberg, Léon Say,
Gobtet, Lockroy, François Deloncle, de Mon-
teb~lle, Jules Roche, etc., atc.
'.LA .SEANCE
.Deux amendements tendant au même but,
Tunde M. Gendre, l'autre de M. G. Berry,
demandent l'abaissement de la taxe des véto-
cipèdesdelOàSfrancs.
Malgré les eiforts oratoires des deux au-
teurs, ta Chambre repousse les amendements
à mains levées, après J'iB~rvention de
M. Cochery.
Un amendement de M. Bourgeois (Jur~;
tendant à soumettre au droit d'enregistre-
:met)t iHS.ooticesd'~sitt'àuces, est repoussé
par293voi!ccontre:232'
M. SAQASTA
l'important organe pro-
gressiste la /&~t' il se
réfugia une seconde fois
en France lors du soulè-
vement de 1866 et rentra
en Espagne à la chute
d'Isabelle II.
Ministre de l'intérieur
dans le cabinet Pnm, il
rompit avee son ancien
ami Zorilla.
Ministre d'Etat en jan-
vier 18~0, il se prononça
pour la monarchie..
M. Sàgasta a été de-
puis plusieurs fois prési-
dent du conseil, en 1881,
1885,i8oo,1803.
M. Sagasta est grand-
croix de la Légion d'hon-
neur.
M. Coutant demande qu'on donne pour tes
vieillards hospitalisés par l'Etat la réduction
du tabac teMe qu'elle est accordée aux sol-
dats sous les drapeaux.
La commission veut bien accorder le ta-
bac à fumer dit tabac de cantine.
M. Gauthier (de Ciagny) demande le même
bénénce pour les tabacs à priser et à chi-
quer.
M. Cochery s'y oppose. H trouve d'ailleurs
un auxiliaire inattendu dans M. Michou, qui
s'élève contre l'abaissement du prix du tabac
parce que, dit-i!, il est très mauvais pour
l'hygiène et la santé de fumer et de priser.
L'orateur invoque d'ailleurs le témoignage
de BrilIat-Savarin, ce qui n'empêche pas l'a-
mendement Gauthier (deClagny) d'être adopté
par 272 voix contre 219.
Ce résultat est accueilli par les marques de
joie de M. Coutant qui crie e Merci pour les
ouvriers t x
Un amendement de M. Krantz abaissant la
taxe d'an'ranchissëment des journaux et im-
primés, accepté.par le gouvernement et la
commission, est adopté à mains levées. =
M. Cochery, établissant ensuite la balance
.entre l'état des recettes et des dépenses,
Constate qu'il y a un déficit déplus de
cinq millions. Pour l'atténuer dans une cer-
taine mesure, il annonce que le gouverne-
ment fera entrer au compte des recettes le
produit de la frappe extraordinaire des mon-
naies d'argent, de 1875, qui avaient d'abord
été an'ectées à l'amortissement des obliga-
tions sexennairës. Ce produit s'éièv~ au
chiffre de 3,200,000 francs.
DEPLORABLE ACC!DENT
(P~rtïëp~cAe)
Versaiiles, 20 mars, –Un déplorable acci-
dent vient de se produire à l'Ecole de Saint-
Cyr, au cours d'un exercice des places, fait
à la fois par des recrues et par des anciens;
l'un de ces derniers a été atteint par l'épée-
baïonnette d'un de ses camarades; l'arme a
pénétré profondément dans la poitrine.
Hier soir l'état du blessé, M. Gardan, élève
de seconde année, paraissait grave; mais ce
matin, d'après les renseignements que nous
avons recueillis à Saint-Cyr, il y a une amé-
lioration sensible et on a l'espoir de le
sauver.
m MmMjmsM~
ajn pa
tort que l'entrée en France de produits phar-
maceutiques étrangers cause à .nos chimis-
tes, à nos droguistes et à nos pharmaciens,
nous ont valu l'envoi de nombreuses lettres
nous donnant sur cette intéressante ques-
tion de bien curieux renseij.tnementsS
Mais le dépouillement de ces plaintes, car
presque toutes les lettres que nous avons Is
reçues ont ce caractère, nous a prouvé que
les intéressés n'étaient pas tous d'accord sur
les origines des préjudices vraiment consi-
dérables qui leur sont ainsi causés.
Par exemple, sans bien approfondir ta
question sans doute, les pharmaciens s'en
prennent aux gros droguistes qu'ils accusent
de s'approvisionner systématiquement en
Allemagne d'antipyrine en Angleterre de ca-
féïne et d'un tas d'autres produits qu'ils y
trouvent à meilleur compte qu'en France.
Us citent les principales maisons se livrant
à cette importation et, rappelant avec raison
que nos chimistes sont tout aussi habiîes
que les chimistes étrangers, ils accusent les
commerçants en question de reculer devant
une simple dépense qu'occasionneraient la
manipulation et la préparation.
Les marchands de produits chimiques et
les fabricants ne tiennent pas le même lan-
gage, et les raisons qu'ils donnent nous pa-
raissent beaucoup plus dignes d'être prises
en considération.
Nous ne pouvons rien faire sans alcool,
nous écrit l'un d'eux. Or, vous le savez, il ne
nous est pas possible de nous servir de
l'alcool dénaturé que l'on met en France à
notre disposition, Nous sommes doncobiigés
de nous approvisionner d'alcool à l'étranger.
A l'entrée on nous fait payer des droits
exorbitants que l'on ne nous rembourse pas
a.sornt;
En un :u-ot, oa M-fait rien pour.nous faci-
liter la fa.bt'Loi.Uon. Ajoutez encore que cet
alcool dénaturé, qui ne peut être employé
par nous que très rarement, nous est vendu
couramment trente-sept francs cinquante
l'hectolitre, et qu'il est question de nous le
vendre prochainement cinquante francs.
L'enquête à laquelle nous nous livrons
nous a démontré l'exactitude de ces der-
nières récriminations.
Il est incontestable que les fabricants de
produits chimiques sont écrasés sous les
impôts de toute nature qui les frappent.
Nous croyons savoir que bientôt, du reste,
M. Peytral aura à. écouter leurs justes récla-
mations tendant toutes à la revision des
droits qui frappent plus particulièrement
l'alcool.
En attendant, grâce aux tenseignements
que nous avonspuobteniret que tous ceuxqui,
plus compétents que nous, voudront bien
s'intéresser à cette campagne, ne manqueront
pas de nous fournir, nous montrerons le tort
immense que cette situation particulière
cause à notre fabrication.
AUGUSTE BLOSSEVILLE.
MMG~.ES.DES ~EUBS
(P~fd'epec~e)
Lens, le 20 mars. Le Congres national
~des mineurs de Lens s'est ouvert ce matin
à onze heures dans la salle du Casino.
Les représentants dé toutes les Compagnies
de France y assistent. Après vérification des
pouvoirs, on forme le bureau. Le député
Basly est nommé président; MM. Mazars, de
l'Aveyron, et Moché~ du Nord, assesseurs;
le député Lamendin, secrétaire.
Apres discussion, on décide que le chiffre
des voix attribuées à chaque bassin sera
ainsi réparti et à raison de 1 voix par 1,000
mineurs aux délégués du Nord et du Pas-de-
Calais, et de 1 voix par 500 à ceux des au-
tres départements Tarn 3,500 mineurs,
7 voix; Saône-et-Loire 500 mineurs, 1 voix;
Pas-de-Calais 35,000 mineurs, 35 voix; Nord,
10,000 mineurs, 10 voix Loire 17,000 mi-
neurs, 34 voix Hérault: 500 mineurs, 1 voix;
Gard: 500 mineurs, 1 voix; Aveyron: 7,500
mineurs, 17 voix Allier 500 mineurs, 1 voix;
Cantal 700 mineurs, 1 voix; Isère 1,000
mineurs, 2 voix.
AU PALAIS
AKa:re d'espiomnage –Vol de cartes
1 <:é
C'est aujourd'hui que vient devant la
8° chambre'l'aSaire Vainnetain.
Employé au ministère de la guerre au ser-
vice de l'imprimerie des cartes géographi-
ques, Viannetain a été convaincu de vol de
cartes qu'il emportait chez lui. Arrêté, il a
prétendu que le produit de ses vols était
destiné a orner les murs de son apparte-
ment. Du reste à son domicile on a retrouvé
toutes les cartes volées, à l'exception de deux
celle de la vallée de la Meurthe et celle de
Madagascar.
Bien que le cas d'espionnage ait été écarté,
le parquet a refusé de communiquer à la
presse le dossier de l'affaire.
L'aS'aire est, en somme, assez mystérieuse
et offre des dessous qu'on ne connaît pas.
Le prévenu a été condamné à un an de pri-
son et à 100 fr. d'amende.
IMgame
Chabiagne, triomphant de son petit nom,
avait épousé en 1883 une demoiselle Ar-
naud, sœur de Mme Desclauzas, la sympa-
thique artiste du Gymnasse.
En 1891, Mme Cbabiagne, lassée des mau-
vais traitements que lui faisait quotidienne-
ment subir son mari~ quitta le domicile
conjugal.
Dès l'année suivante, Chabiagne se conso-
lait en épousant une demoiselle Scapt chez
les parents de laquelle il s'était présenté
comme célibataire.
Ayant eu toutefois l'imprudence de com-
mettre au préjudice de sa nouvelle famille
des indélicatesses nombreuses, le parquet
intervint et découvrit la situation illégale de
Chabiagne.
Poursuivi aujourd'hui devant la. cour d'as-
sises pour bigamie, il a déclaré que lorsqu'il
avait épousé Mlle Scapt il était persuadé
que sa première femme était morte; si ce-
pendant il s'est présenté comme célibataire
c'est qu'il redoutait de se voir éconduire par
sa nouvelle fiancée, qui, affirme-t-il, avait
de la répugnance pour les veufs.
Chabiagne a été condamné à dix ans de
travaux forcés.
LE SALON DE 189 5
La Société des Artistes français a arrêté
aujourd'hui la composition du jury du Salon
de 189~, pour la Section de Peinture.
Ce jury est ainsi composé
Présitî~nt. M. Jean-Paul Laureus.
r~M?~:)'M
l''° série. MM. Bougusreau, Aimé Morot,
Harpignies, Français, Albert Maignan.
2° série. Guillemet, R. Collin, Yon, Ro-
bert-Fleury, Luminais.
3*série.–G.Ferrior,Pelez,H. Lévy, de
Vuillefroy~ Dantan.
4° série. Henri Martin, Dameron, Ba-
rinot~ Roybet, Petitjean.
~MRpMMMM~M*&!
l~" série. Bonnat, Jules Breton, Henner,
Cormon, Merson, Jules Lefebvre.
2° série. Gagliardini, Pille, Busson, Vo!-
loo, Dawant.
3° série. –Demont,G.Moreau,Sa.intpierre,
JulietiDupré.Ba.rrias.
4° série. Wencl~er.dë Rtchemont.Adam,
Ch&rtra.n,Rochegrosse.
Rem ~ta.P~m
LES JOURNAUX DE CE SOtHt l
Bewareof.
M. Dudouyt, dans la ~remce, met tous les
bas de laine de notre pays en garde contre
les entreprises Ënancieres teintées d'exo-
tisme
H est abominable de penser que les écono- J
mies des pauvres Français servent à. enri-
chir les compagnies anglaises du Cap et du
Congo. Nous leur donnons sottement notre
or pour exploiter des mines de diamant, d~ 1
mercure, de je ne sais quoi.
La vraie mine de ces farceurs criminels
est notre bas de laine. Ils en extirpent le
fruit de nos travaux, se moquent de nous et
chargent les fusils que les « Royal Compa-
nyx,du Niger et d'ailleurs, braquent sur
nos explorateurs dans le continent noir.
Tout à la joie
Voici le budget sur le point d'être ter-
miné. Chacun prend prétexte de cet événe-
ment pour faire risette au ministère.
C'est M. Ch. Laurent dans le .Tour qui ou-
vre la série, comme par hasard
Le gouvernement touche au terme de cette
discussion budgétaire au courant de laquelle
on annonçait que tant de dangers l'atten-
daient.
Il ne s'en porte pas plus mal. Il semble
même que l'éloquence toujours prête de son
chef et la bonne volonté ardente de la plu-
part de ses membres ai&nt eu raison de beau-
coup de préventions que l'on nourrissait
contre lui.
M. Berard (de l'Ain) n'est pas moins ai;
mablè dans la Coca~e
Avec le cabinet de l'honorable M. Ribot,
envers lequel les hommes de la ploutocratie
ne dissimulent pas leur vif désir de le ren-
verser du pouvoir dès que l'occasion se pré-
sentera, on en est revenu à )a vieille, bonne,
saine et loyale concentration républicaine.
Honte intolérable Immense péril 1
Par contre, M. Lucien Millevoye dans 1~
Pa~te prête, a propos de l'envoi de la flotte
à Kiel, les plus noirs desseins à nos gou-
vernants
Sous ce mensonge, on essaie vainemeu*
de dissimuler une lâcheté: l'abandon défi-
nitif de l'Alsace-Lorraine.
Et la politique des Hanotaux, des Herbette,
même défendue par la plume de M. Jules
Simon, est aujourd'hui le secret de polichi-
nelle. On ne se fait aucune illusion dans les
chancelleries sur l'état d'âme de ces mes-
sieurs on sait qu'ils n'attendent qu'une oc-
casion pour M~K-er le ~eug~ et que ces Ba-
zaines de la diplomatie négocient la capitu-
lation delà France. p
Ce n'est pas seulement une honte intolé-
rable. c'est un immense péril.
La réforme des boissons
A propos de !a discussion prochaine du
régime des boissons, M. Jules Méline écrit.
dans la ~epM~~MC /MHcaMC
De grands-efforts sont tentés en ce mo-
ment dans tous les milieux de la Chambre
par des hommes de bonne volonté qui sen-
tent le danger et voudraient le conjurer en
trouvant un terrain possible d'accord et d'u-
nion sur lequel une majorité pourrait se
constituer. lis réussiront certainement si les
intransigeants et les brouillons ne parvien-
nent pas à les paralyser ou à les décourager.
Les biens des congrégations
DeM.Rancdans.farM:
Du moment que les biens affectés à des
œuvres de charité sont exemptés de l'impôt,
il sera bien difficile aux congrégations et à
leurs amis de soutenir que la loi votée hier
par la Chambre est une loi de persécution et
de spoliation. La presse cléricale n'y man-
quera pas cependant, mais aucun homme de
bonsensnelacroira.
Sur le même sujet, nous lisons dans le
Ze/M.'
Le dernier mot n'est pas dit, toutefois. Le
Sénat s'honorerait en étudiant de très près
les textes et les taxes qui lui sont mainte-
na.nt soumis. Sur le taux de celles-ci, sur les
garanties à donner aux contribuables, il
pourrait, en arbitre impartial, atténuer, repa-
rer ce qu'il y a d'excessif dans les disposi-
tions votées hier par la Chambre. Ce ne sera
pas provoquer des conflits, ce sera unique-
ment user d'un droit de pondération, dans
l'intérêtdetous.
La presse radicale et M.Leygues
Des jOe~a~, à propos des commentaires
de la presse 'radicale sur te mouvement
administratif:
Use trouve que Ces journaux, naguère
si passionnés sur ce sujet, sont retombés
dans un très grand calme. C'est à peine s'ils
apprécient sommairement l'œuvre de M.
Leygues, et l'on ne sait au juste s'ils l'ap-
prouvent, s'ils le Marnent, s'ils s'y résignent.
ou s'ils ont des raisons de compter snc
sur quelque chose de mieux.
Le mariage du duc d'Aoste
De laZt~e:
La princesse Hélène appartient à une fit'
mille qui n'a p)us de la royauté que le sou-
venir et qui n'est pas en état d'exercer une
influence sur les destinées des empires, et la
duo d'Aoste est loin d'être sur les marches
du trône ni de jouer uu rôle actif d<.tns la
politique desonpayg.
Dans ces conditions, )a République fran-<
çaise est, par la force des choses, tout fi fait
étrangère aces rapprochements personnels
qui ne peuvent pas être des rapprochements
dé puissances et elle ne sàùraits'oiïpréoc-
cuper, car ils ne peuvent, ni 01 bien ni <~
mai, rien changer à la. situation.
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