Titre : Bibliographie des gens du monde / [directeur : J. Gay]
Auteur : Gay, Jules (1807-1887). Auteur du texte
Éditeur : impr. de J. Claye (Paris)
Date d'édition : 1857
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb33265159h
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : [2] p. ; in-fol. [2] p. ; in-fol.
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Description : Avec mode texte Avec mode texte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5471180k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Q-236
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/12/2008
fP Numéro Spécimen
PRIX: ;
POUR LA FRANCE ET POUR L'ETRXNGER
15 fr. par an, 4 fr. par trimestre
HKFHBécembre 1857
PARIS
BOULEVARD S A INT- M A RTI N , la
Directeur : M, J. GAY.
BIBLIOGRAPHIE
DES
r^yx GENS DU MONDE
^is^deàVublications. — Nouvelles et Anecdotes littéraires
M£%. S) PARAISSANT' TOUS LES JEUDIS
AVIS
La Bibliographie des gens du monde,
. feuille- de 4 pages semblables au présent
spécimen, paraîtra, à partir du 24 décembre
courant, tous les jeudis. Elle contiendra,
- outre l'indication, par ordre de matières,
de toutes les publications faites en France
et- dég principales faites à l'étranger, les
', nouvelles littéraires et artistiques qui peu-
vent intéresser le public éclairé, et, n'ad-
.'• mettant pas d'annonces payantes, il restera
assez d'espace pour pouvoir donner divers
travaux originaux et inédits. Les deux
dernières pages 'de chaque numéro seront
consacrées a cet usage. Nrfus commencerons
par \galants anciens et modernes, de M. le
C. d'I***. Ce sujet, si important pour l'his-
. torien, pour le philosophe, pour l'homme
d'Etat, pour l'artiste et pour le bibliographe,
■ puisqu'il comprend l'humanité entière dans
un dé.sés mobiles les plus puissants, n'avait
pas encore été traité séparément. L'auteur a
admis, dans son cadre, a cause de l'analogie
des" sujets, divers ouvrages sur les courti-
" sans et les principales productions du genre
Ait picaresque, c'est-à-dire la famille des
Gil Blas:
Il sera délivré chaque année aux abonnés
du Journal une table alphabétique et une
table' méthodique.
tl'S'TE/ ' '" .'
'• DES PUBLICATIONS NOUVELLES , j
• AGRICULTURE., INDUSTRIE , COMMERCE.
' Jîflpùrs d'agriculture ,et,d'hydraulique agricole; par;
^a|33^t:.•àè:]^onirf-8 d'è" "êll- ppV aTe'e""8T). figT dâîïs^IevtèxSè^ei;'
9 pi. Ouvrage termine.
BELLES-LETTRES, BIBLIOGRAPHIE.
Annuaire de la littérature et des auteurs contem-
porains; par le dernier d'entre eux. .G. Havard,
1858, in-18 de 375-pp. 3 fr,. 50 C; • - ; .
BIOGRAPHIE. '
. Biographie universelle (Miehaud)j anc; etmod.;
, nouv. édit. Tome XIX (.He-Ho )'. M™e Besplaces,
gv. in-8, à » col., 12 fr.-50. . . :
DESSIN, PEINTURE ET ARCHITECTURE.
Une Femme caressant l'amour, gràv. par Yves,
d'après Rembrandt. Imp.Pierron.
.EDUCATION, INSTRUCTION PUBLIQUE.
Mémoires d'un polichinelle; par Mme Eug. Fo'a, ;
•ill: parHadamard, L. Janet, in-4, avec un front ;
•et 17 pi. 10 fr.
.GÉOGRAPHIE ET VOYAGES.
Carte des.Indes'en 1857. Paris, BouquïUard.
■HISTOIRE ET ARCHÉOLOGIE.
Les Parlements de France. Essai historique sur
leurs usages, leur organisation et leur autorité
par le vie. de Bastard-d'Estang. Paris, Didj
2 vol. in-8 avec 2 gr. 18 fr.
JURISPRUDENCE.
De l'obligation naturelle, en droit romain et en
droit français ; par Massol, prof, de droit à la
fac. de Toulouse. Durand, 1858, in-8. 5 fr.
'MÉDECINE.
Le Climat de Madère et son influence thérapeu-
tique, etc. ; par le D. Barrai, et trad. du port, et
annoté par le D. Garnier. J.B. Baillière, 1858,
■m-8.6fr. ■ '
MUSIQUE.
Le Lac des Ondines, caprice pour piano, par
Ketterer. 7. fr. 50, chez Chabal.
PHILOSOPHIE , POLITIQUE , ECONOMIE.
Essai sur l'histoire de la formation et des progrès
dutiers-etat; par Aug. Thierry. 3e éd. Furne,
2 vol. in-18. 7 fr. '
POÉSIE. ;;
Les Amours de Bèranger, choix de romances, etc.
Peyri, a Avignon. In-32 de 96 pp.
RECUEILS , ALMANACHS , POLYGRAPHES.
Almanach de France, 1858, 26» année, au Musée
des Familles, in-16. 50 c.
ROMANS, CONTES, FACÉTIES.
Abigail, ou la Cour de la Reine Anne ; trad. de
l'angl. de Ainsworth par Révoil. Hachette, in-18,
2fr.
SCIENCES, ART MILITAIRE, SPORT.
Les Confins militaires de la grande Kabylie ; par
le baron Aucapitaine. In-18 de 35 pp., chez
Moquet.
THÉÂTRE.
M. Griffard, op. com. en un a.; par Mestépès
et Jaime fils. In-18, J. Dagneau, 75 c.
THÉOLOGIE.
Paris catholique au XIXe siècle^ Institutions cha ■
ritables, etc.; par Mme Rosalie Dubois. Chez Ju-
lien, Lanier, in-8. 5 fr.
PUBLICATIONS ÉTRANGÈRES.
Guide de l'étranger à Varsovie; par F. M. So-
bieszczanski. Varsovie, in-18 (en français). Cet
ouvrage, non-seulement est nouveau, mais c'est
une idée nouvelle. C'est la première fois que
Varsovie est indiqué aux voyageurs : Noms et
adresses officiels et des principaux commerçants,
hôtels, musées, bibliothèques, théâtres, etc., y
sont désignés. 10 jolies vues de la ville accom-
pagnent ce petit volume;.
CRITIQUES LITTÉRAIRES
DES JOUHNAUX DE LA SEMAINE
THÉÂTRE ■
ITALIENS. Reprise de Don Pasquale:Vil-
lemot (Indépendance belge) : « La pièce
a été donnée pour les débuts de Mme de
/Wilhorst, que l'on: appelle dans le monde
la comtesse américaine. La,débutante est
jeune, a de la grâce et .une jolie voix. Quant
^M-.wém^MJ^'^MÂg%aleMkesÛou-
jours charmante. »'"—Fiorëhtmô"TÛmïstï-
. lutionnel ) : Mme de Wilhorst a obtenu du
succès ; une indisposition l'a seule empê-
chée de reparaître une seconde fois. »
VAUDEVILLE- Le Père de ma Fille, co-
médie en un acte, par M. Moreâui Un
incendié a lieu dans un bal, une demoi-
selle Çlary se trouve niai et elle est"sauvée
par un homme qui abuse d'elle. Il en résulte
un enfant dont elle ne connaît pas le père,
et que, heureusement, de braves gens
adoptent. Un médecin veut épouser Clary ;
elle le refuse par délicatesse. Pour se faire
accepter, il ne trouve rien de mieux que de
la tromper et de se faire passer, près d'elle
pour le père de son enfant. Théophile Gau-
tier {Moniteur) : «.Il n'y a pas-le plus petit
mot pour rire dans .cette pièce mélodrama-
tique que réclamait le boulevard. » — Jules
Janin (Débats) n'enparlepasj-^-A. Escande
(Union) : « Delannôy sauve par son jeu 'ce
que l'aventure a de.tropiris'qù'é.'» — D'A!-:
vrigny (Spectateur);: «Il y/a, plus sujet dé ;
leurer que de rire;'pièce .cbnfuse , demi-
gaie et demi-larmoyante. «'-^-Tiengou (Gàr l
zette de France) l'appelle', simplement une !
nouveauté malséante.—Jules de Prémaray ;
[Patrie) trouve que c'est'u'necomédie sen-;
timentaleintitulée gfivoisémént, mais qu'elle '
est égayée par lé rôle.dé Gobelin, celui qui
adopte l'enfant. — Ch. .Monselét. (Monde
illustré) : « Ce vaudeville est le fruit in-
cestueux d'un mélodrame et d'une comédie.
La gaieté n'est pas la base fondamentale de
ce petit ouvrage. » — Dollingen (Gazette
de Paris) : «C'est un vaudeville mouillé de
larmes,,le public se croit à l'Ambigu;.. Lé
dénouement vous délivre d'un lourd caur-
chemar. » ;
Au même théâtre. La Botte secrète,
vaudeville.en un acte, de Jules Moineaux.
Un poltron, qui doit se battre le lendemain,
s'escrime toute la nuit contre la muraille
Le voisin, qui est son adversaire, devient
furieux ; dispute, puis explication qui les
raccommode, Théophile Gautier : *« C'est
bouffon de situation plus encore que de
style; c'est une charge composée de gri-
maces, de cris et de cascades qui ne s'ana-
lysent pas. » — Fiorentino : « Folie outrée,
désopilante, grotesque, comme M. Moineaux '
lesaime. Ces deux poltrons fontain assaut de
calembours divertissants et de telles bouf-
fonneries, que le public rit aux larmes.» —
Jules de Prémaray : « Tableau grotesque,
émaillé de calembours et écrit dans cette
langue impossible qui a fait le succès des
Deux Aveugles. Le public rit et applaudit. »
— Ch. Mon'selet : « M. Moineaux a l'audace
du calembour, et cette audace lui.a réussi
une fois de plus. » — Dollingen : « La Botte
seGrète prendra sa place entre les Deux
Aveugles et la Question d'Orient! »
GYMNASE. *Reprise de Un changement
de mains, comédie-vaudevilleen deux actes,
de feu Bavard et de Ch. Lafond. — Jules
Janin : « Une comédie oubliée .est en tout
semblable au perroquet de Mm° do Brionne;
il était empaillé depuis vingt ans, et nul ne
s'étonnait que ce bel oiseau qui parlait si
bien ne parlât plus. » — Ed. de Biévillo
(Siècle) : « C'est ce rôle de czarine amou-
.reuse qui a établi tout à fait la réputation
comme comédienne de Rose Chéri, toute
jeune alors. L'effet de la pièce est toujours
excellent. »
Même théâtre. Le Feu à une vieille mai-
son, vaudeville de G. Henriot. Un homme
sur le retour, M. Yvonnet, s'amourache
d'une jeune personne, M 11" Matha, et veut
l'épouser; mais on lui fait reconnaître qu'elle
n'est séduite que par ses écus et non par
sa personne, et il renonce à son projet. —
J. Janin : « On chante ce petit acte sur l'air :
Il faut des époux assortis ! La pièce a
réussi : grâce à Geoffroy, qui a brûlé les
planches. — Ch. .Monselét :' « Quelques
carafes ont suffi pour éteindre ce com-
mencement d'incendie qui s'annonçait avec
. tant d'arrogance. » — Dollingen : « M. lien-:
ript est un auteur jadis fort applaudi; c'est:
JVL Gustave Lemoine, l'un des (luleurs delà;
■ Grâce cléTfïëu 'êt''d^ffi%s-%ronS-dra:rnX3s: ■
Son petit acte est fort bien imaginé, etil
est enlevé très-gaiement par Geoffroy, Le-
■ sueur et Mlle Victoria. »
AMBIGU-COMIQUE. Rose Bernard, drame
en cinq actes, par Brisebarre et Nus. Une
fille de Lagny est séduite, par un ingénieur
et a un enfant. Son amant la quitte pour
faire un mariage avantageux; mais il est
malheureux dans son ménage. Sa femme
meurt par accident, et touché de l'amour
de sa première maîtresse, il revient à elle.
— J. Janin : « Drame triste et boiteux qui
marche au hasard, et qui manque même de
cette excuse aux plus mauvaises choses
qu'on appelle, le' talent. Et pourtant on y
pleure. Pourquoi? Parce.que le drame est
d'une vérité sauvage et.qu'il est bien joué...
La dame aux camélias,. la voilà devenue,
ô ciel! Marie-Jeanne... C'est dommage. ».—
De'Biéville: « L'intérêt est partagé, et Iso-
line a raison dans' les reproches qu'elle
adresse à son mari. Le 'dernier acte est un
dés plus' romanesques que l'on ait jamais
vus. »;— Escahdè : «Succès d'estime, mais
non/succès éclatant; au'moral, cet encou-
ragement aux filjes-mères est inutile, puis-
que' déjà lesnaissances illégitimes atteignent
à Paris le tiers du total des naissances. » -r-
D'Avrighy : «Le principal attrait du drame
était le-.début'de Mmo Dochë. Elle a été très-
applaudie.. M 1' 0. Delaistre. s'est très-bien
tirée de son rôle ingrat d'Jsoline. » — ,tien-
gou : « L'Ambigu chante sa chanson dif-
famatoire contre la. bonne éducation et la
richesse. Je désire que l'union de Rose avec
Daniel ■■ soit plus heureuse que le mariage
aveclsoline; mais je n'ose l'espérer... » —
Jules de Prémaray : « Talent dans les dé-
tails, pièce bien conduite, elle deviendra
populaire. Mno Doche et M"e Page sur le
même théâtre,.ce n'est pas une mince cu-
riosité. Le succès de Mme- Doche a été im-
mense. » — De Belloy (Courrier de Paris) :
« Ce drame contient des invraisemblances
et des mots d'une crudité et même d'une
fausseté agaçantes. Cette pièce est à voir ;
c'est le triomphé de la mère et l'apothéose
du bébé. En résumé, drame intéressant,
mais sombre. » -r- Villa (Messager des
Théâtres) : « Mme Doche a été sublime;
les auteurs lui doivent-leur succès. L'em-
pereur et l'impératrice ont honoré do leur
présence la représentation do vendredi. »
FOLIES - NOUVELLES : L'Ile de Calypso,
opérette par Julyan, musique do Ruytler.
C'est l'histoire de Télémaque, d'Eucliaris
et de la jalouse Calypso. — Dollingen :
« Nous n'avions pas encore assisté à un sem-
blable succès chez M. Huart. On applaudis-
sait à tout rompre, et nous nous rangeons
du côté do l'avis général. Il y a, dans cette
pièce, un grand luxe do décors et de costu-
mes. » — Masson (Messager des Théâtres) :
« Musique fraîche et de bon goût. Mentor
est, comique et débauché; Télémaque est
délicieusement candide; Eucharis (M"°Gé-
raldino) a eu les honneurs de la soirée. »—
Revue et Gazette musicale : « Joli ballet,
musique charmante ; la pièce a réussi. »
DÉLASSEMENTS-COMIQUES : « Darcier
chante un intermède appelé les Poêles de
la, treille. Il est superflu d'ajouter qu'il y
est très-applaudi. » (Ch. Monselot.)
NOUVELLES DIVERSES
K*^ M. Alexandre a été élu monibre
do l'Académie des inscriptions et belles-
lettres on remplacement do M. Boissonade.
%% On vient de découvrir à Maidenhead,
chez un charpentier, un exemplaire de la
première édition (1623) des oeuvres de
Shakespeare. Ce volume, qui avait été
acheté, avec d'autres livres, pour quelques
schillings dans une vente de village, s'est
revendu aujourd'hui au prix de 3,000 fr.
*.*# La Fille d'un Millionnaire, par
M. Emile de Girardin, vient d'être reçue
...au^ajAd^ille.^ ... _,. J ,
t*% M. Goudciiaux, associé de M. d*è
Beaufort dans la direction du Vaudeville,
se retire momentanément, dit-on.
#** Un désir exprimé en haut lieu doit
faire incessamment remonter à l'Opéra-
Comique la Fiancée, cette charmante co-
médie de MM. Scribe et Aubor.
5C** M. Desnoyers apprête à l'Ambigu sa
Revue de fin d'année : Paris crinoline de
Roger de Beauvoir; il a engagé et fera dé-
buter dans cette pièce deux jolies actrices
de Paris, M"" Janselme et MÏlla.
.j;.** Une bonne plaisanterie littéraire a
pris place ces jours-ci dans les colonnes du
grand format; nous voulons parler du ban-
quet About, à la -suite duquel dix Titien
inconnus, récemment, découverts chez uno
marchande do modes de la rue de Luxem-
bourg et payés par l'amphitryon 30.000 fr.,
ont été exposés aux yeux éblouis des
convives. La Revue des Beaux-Arts nous
donne le mot de cette espèce d'énigme on
nous apprenant que, depuis de longues an-
nées, le ministère et les musées sont tour à
tour sollicités, mais en vain, de faire l'ac-
quisition desdils tableaux.
#*# A l'Opéra-Comiquo, pour inaugurer
la direction Nestor Roqueplan, succès du
Carnaval de Denise, de MM. Sauvage et
Ambroise Thomas.
.^ La Mésalliance, pièce nouvelle en,
trois actes, par John Taylor, attire, beau-
coup de monde à Haymarket. Le sujet est
une laitière épousée par un gentleman et
qui, pour conserver l'amour de son mari,
profite de son absence pour prendre les
manières du monde et devenir une femme
à la mode.
^'.Des Bouffes italiens, Napolitains pur-
sang , ont remplacé à Saint-James notre
troupe des Bouffes parisiens ; ils obtiennent
beaucoup de succès.. . ,-,.-■
%% Covent-Garden renaît de ses cendres
à vue d'oeil. La scène, d'après les dédits
faits avec les entrepreneurs, doit être ou-
verte le 1er avril prochain.
J. GAY.
PRIX: ;
POUR LA FRANCE ET POUR L'ETRXNGER
15 fr. par an, 4 fr. par trimestre
HKFHBécembre 1857
PARIS
BOULEVARD S A INT- M A RTI N , la
Directeur : M, J. GAY.
BIBLIOGRAPHIE
DES
r^yx GENS DU MONDE
^is^deàVublications. — Nouvelles et Anecdotes littéraires
M£%. S) PARAISSANT' TOUS LES JEUDIS
AVIS
La Bibliographie des gens du monde,
. feuille- de 4 pages semblables au présent
spécimen, paraîtra, à partir du 24 décembre
courant, tous les jeudis. Elle contiendra,
- outre l'indication, par ordre de matières,
de toutes les publications faites en France
et- dég principales faites à l'étranger, les
', nouvelles littéraires et artistiques qui peu-
vent intéresser le public éclairé, et, n'ad-
.'• mettant pas d'annonces payantes, il restera
assez d'espace pour pouvoir donner divers
travaux originaux et inédits. Les deux
dernières pages 'de chaque numéro seront
consacrées a cet usage. Nrfus commencerons
par \galants anciens et modernes, de M. le
C. d'I***. Ce sujet, si important pour l'his-
. torien, pour le philosophe, pour l'homme
d'Etat, pour l'artiste et pour le bibliographe,
■ puisqu'il comprend l'humanité entière dans
un dé.sés mobiles les plus puissants, n'avait
pas encore été traité séparément. L'auteur a
admis, dans son cadre, a cause de l'analogie
des" sujets, divers ouvrages sur les courti-
" sans et les principales productions du genre
Ait picaresque, c'est-à-dire la famille des
Gil Blas:
Il sera délivré chaque année aux abonnés
du Journal une table alphabétique et une
table' méthodique.
tl'S'TE/ ' '" .'
'• DES PUBLICATIONS NOUVELLES , j
• AGRICULTURE., INDUSTRIE , COMMERCE.
' Jîflpùrs d'agriculture ,et,d'hydraulique agricole; par;
^a|33^t:.•àè:]^on
9 pi. Ouvrage termine.
BELLES-LETTRES, BIBLIOGRAPHIE.
Annuaire de la littérature et des auteurs contem-
porains; par le dernier d'entre eux. .G. Havard,
1858, in-18 de 375-pp. 3 fr,. 50 C; • - ; .
BIOGRAPHIE. '
. Biographie universelle (Miehaud)j anc; etmod.;
, nouv. édit. Tome XIX (.He-Ho )'. M™e Besplaces,
gv. in-8, à » col., 12 fr.-50. . . :
DESSIN, PEINTURE ET ARCHITECTURE.
Une Femme caressant l'amour, gràv. par Yves,
d'après Rembrandt. Imp.Pierron.
.EDUCATION, INSTRUCTION PUBLIQUE.
Mémoires d'un polichinelle; par Mme Eug. Fo'a, ;
•ill: parHadamard, L. Janet, in-4, avec un front ;
•et 17 pi. 10 fr.
.GÉOGRAPHIE ET VOYAGES.
Carte des.Indes'en 1857. Paris, BouquïUard.
■HISTOIRE ET ARCHÉOLOGIE.
Les Parlements de France. Essai historique sur
leurs usages, leur organisation et leur autorité
par le vie. de Bastard-d'Estang. Paris, Didj
2 vol. in-8 avec 2 gr. 18 fr.
JURISPRUDENCE.
De l'obligation naturelle, en droit romain et en
droit français ; par Massol, prof, de droit à la
fac. de Toulouse. Durand, 1858, in-8. 5 fr.
'MÉDECINE.
Le Climat de Madère et son influence thérapeu-
tique, etc. ; par le D. Barrai, et trad. du port, et
annoté par le D. Garnier. J.B. Baillière, 1858,
■m-8.6fr. ■ '
MUSIQUE.
Le Lac des Ondines, caprice pour piano, par
Ketterer. 7. fr. 50, chez Chabal.
PHILOSOPHIE , POLITIQUE , ECONOMIE.
Essai sur l'histoire de la formation et des progrès
dutiers-etat; par Aug. Thierry. 3e éd. Furne,
2 vol. in-18. 7 fr. '
POÉSIE. ;;
Les Amours de Bèranger, choix de romances, etc.
Peyri, a Avignon. In-32 de 96 pp.
RECUEILS , ALMANACHS , POLYGRAPHES.
Almanach de France, 1858, 26» année, au Musée
des Familles, in-16. 50 c.
ROMANS, CONTES, FACÉTIES.
Abigail, ou la Cour de la Reine Anne ; trad. de
l'angl. de Ainsworth par Révoil. Hachette, in-18,
2fr.
SCIENCES, ART MILITAIRE, SPORT.
Les Confins militaires de la grande Kabylie ; par
le baron Aucapitaine. In-18 de 35 pp., chez
Moquet.
THÉÂTRE.
M. Griffard, op. com. en un a.; par Mestépès
et Jaime fils. In-18, J. Dagneau, 75 c.
THÉOLOGIE.
Paris catholique au XIXe siècle^ Institutions cha ■
ritables, etc.; par Mme Rosalie Dubois. Chez Ju-
lien, Lanier, in-8. 5 fr.
PUBLICATIONS ÉTRANGÈRES.
Guide de l'étranger à Varsovie; par F. M. So-
bieszczanski. Varsovie, in-18 (en français). Cet
ouvrage, non-seulement est nouveau, mais c'est
une idée nouvelle. C'est la première fois que
Varsovie est indiqué aux voyageurs : Noms et
adresses officiels et des principaux commerçants,
hôtels, musées, bibliothèques, théâtres, etc., y
sont désignés. 10 jolies vues de la ville accom-
pagnent ce petit volume;.
CRITIQUES LITTÉRAIRES
DES JOUHNAUX DE LA SEMAINE
THÉÂTRE ■
ITALIENS. Reprise de Don Pasquale:Vil-
lemot (Indépendance belge) : « La pièce
a été donnée pour les débuts de Mme de
/Wilhorst, que l'on: appelle dans le monde
la comtesse américaine. La,débutante est
jeune, a de la grâce et .une jolie voix. Quant
^M-.wém^MJ^'^MÂg%aleMkesÛou-
jours charmante. »'"—Fiorëhtmô"TÛmïstï-
. lutionnel ) : Mme de Wilhorst a obtenu du
succès ; une indisposition l'a seule empê-
chée de reparaître une seconde fois. »
VAUDEVILLE- Le Père de ma Fille, co-
médie en un acte, par M. Moreâui Un
incendié a lieu dans un bal, une demoi-
selle Çlary se trouve niai et elle est"sauvée
par un homme qui abuse d'elle. Il en résulte
un enfant dont elle ne connaît pas le père,
et que, heureusement, de braves gens
adoptent. Un médecin veut épouser Clary ;
elle le refuse par délicatesse. Pour se faire
accepter, il ne trouve rien de mieux que de
la tromper et de se faire passer, près d'elle
pour le père de son enfant. Théophile Gau-
tier {Moniteur) : «.Il n'y a pas-le plus petit
mot pour rire dans .cette pièce mélodrama-
tique que réclamait le boulevard. » — Jules
Janin (Débats) n'enparlepasj-^-A. Escande
(Union) : « Delannôy sauve par son jeu 'ce
que l'aventure a de.tropiris'qù'é.'» — D'A!-:
vrigny (Spectateur);: «Il y/a, plus sujet dé ;
leurer que de rire;'pièce .cbnfuse , demi-
gaie et demi-larmoyante. «'-^-Tiengou (Gàr l
zette de France) l'appelle', simplement une !
nouveauté malséante.—Jules de Prémaray ;
[Patrie) trouve que c'est'u'necomédie sen-;
timentaleintitulée gfivoisémént, mais qu'elle '
est égayée par lé rôle.dé Gobelin, celui qui
adopte l'enfant. — Ch. .Monselét. (Monde
illustré) : « Ce vaudeville est le fruit in-
cestueux d'un mélodrame et d'une comédie.
La gaieté n'est pas la base fondamentale de
ce petit ouvrage. » — Dollingen (Gazette
de Paris) : «C'est un vaudeville mouillé de
larmes,,le public se croit à l'Ambigu;.. Lé
dénouement vous délivre d'un lourd caur-
chemar. » ;
Au même théâtre. La Botte secrète,
vaudeville.en un acte, de Jules Moineaux.
Un poltron, qui doit se battre le lendemain,
s'escrime toute la nuit contre la muraille
Le voisin, qui est son adversaire, devient
furieux ; dispute, puis explication qui les
raccommode, Théophile Gautier : *« C'est
bouffon de situation plus encore que de
style; c'est une charge composée de gri-
maces, de cris et de cascades qui ne s'ana-
lysent pas. » — Fiorentino : « Folie outrée,
désopilante, grotesque, comme M. Moineaux '
lesaime. Ces deux poltrons fontain assaut de
calembours divertissants et de telles bouf-
fonneries, que le public rit aux larmes.» —
Jules de Prémaray : « Tableau grotesque,
émaillé de calembours et écrit dans cette
langue impossible qui a fait le succès des
Deux Aveugles. Le public rit et applaudit. »
— Ch. Mon'selet : « M. Moineaux a l'audace
du calembour, et cette audace lui.a réussi
une fois de plus. » — Dollingen : « La Botte
seGrète prendra sa place entre les Deux
Aveugles et la Question d'Orient! »
GYMNASE. *Reprise de Un changement
de mains, comédie-vaudevilleen deux actes,
de feu Bavard et de Ch. Lafond. — Jules
Janin : « Une comédie oubliée .est en tout
semblable au perroquet de Mm° do Brionne;
il était empaillé depuis vingt ans, et nul ne
s'étonnait que ce bel oiseau qui parlait si
bien ne parlât plus. » — Ed. de Biévillo
(Siècle) : « C'est ce rôle de czarine amou-
.reuse qui a établi tout à fait la réputation
comme comédienne de Rose Chéri, toute
jeune alors. L'effet de la pièce est toujours
excellent. »
Même théâtre. Le Feu à une vieille mai-
son, vaudeville de G. Henriot. Un homme
sur le retour, M. Yvonnet, s'amourache
d'une jeune personne, M 11" Matha, et veut
l'épouser; mais on lui fait reconnaître qu'elle
n'est séduite que par ses écus et non par
sa personne, et il renonce à son projet. —
J. Janin : « On chante ce petit acte sur l'air :
Il faut des époux assortis ! La pièce a
réussi : grâce à Geoffroy, qui a brûlé les
planches. — Ch. .Monselét :' « Quelques
carafes ont suffi pour éteindre ce com-
mencement d'incendie qui s'annonçait avec
. tant d'arrogance. » — Dollingen : « M. lien-:
ript est un auteur jadis fort applaudi; c'est:
JVL Gustave Lemoine, l'un des (luleurs delà;
■ Grâce cléTfïëu 'êt''d^ffi%s-%ronS-dra:rnX3s: ■
Son petit acte est fort bien imaginé, etil
est enlevé très-gaiement par Geoffroy, Le-
■ sueur et Mlle Victoria. »
AMBIGU-COMIQUE. Rose Bernard, drame
en cinq actes, par Brisebarre et Nus. Une
fille de Lagny est séduite, par un ingénieur
et a un enfant. Son amant la quitte pour
faire un mariage avantageux; mais il est
malheureux dans son ménage. Sa femme
meurt par accident, et touché de l'amour
de sa première maîtresse, il revient à elle.
— J. Janin : « Drame triste et boiteux qui
marche au hasard, et qui manque même de
cette excuse aux plus mauvaises choses
qu'on appelle, le' talent. Et pourtant on y
pleure. Pourquoi? Parce.que le drame est
d'une vérité sauvage et.qu'il est bien joué...
La dame aux camélias,. la voilà devenue,
ô ciel! Marie-Jeanne... C'est dommage. ».—
De'Biéville: « L'intérêt est partagé, et Iso-
line a raison dans' les reproches qu'elle
adresse à son mari. Le 'dernier acte est un
dés plus' romanesques que l'on ait jamais
vus. »;— Escahdè : «Succès d'estime, mais
non/succès éclatant; au'moral, cet encou-
ragement aux filjes-mères est inutile, puis-
que' déjà lesnaissances illégitimes atteignent
à Paris le tiers du total des naissances. » -r-
D'Avrighy : «Le principal attrait du drame
était le-.début'de Mmo Dochë. Elle a été très-
applaudie.. M 1' 0. Delaistre. s'est très-bien
tirée de son rôle ingrat d'Jsoline. » — ,tien-
gou : « L'Ambigu chante sa chanson dif-
famatoire contre la. bonne éducation et la
richesse. Je désire que l'union de Rose avec
Daniel ■■ soit plus heureuse que le mariage
aveclsoline; mais je n'ose l'espérer... » —
Jules de Prémaray : « Talent dans les dé-
tails, pièce bien conduite, elle deviendra
populaire. Mno Doche et M"e Page sur le
même théâtre,.ce n'est pas une mince cu-
riosité. Le succès de Mme- Doche a été im-
mense. » — De Belloy (Courrier de Paris) :
« Ce drame contient des invraisemblances
et des mots d'une crudité et même d'une
fausseté agaçantes. Cette pièce est à voir ;
c'est le triomphé de la mère et l'apothéose
du bébé. En résumé, drame intéressant,
mais sombre. » -r- Villa (Messager des
Théâtres) : « Mme Doche a été sublime;
les auteurs lui doivent-leur succès. L'em-
pereur et l'impératrice ont honoré do leur
présence la représentation do vendredi. »
FOLIES - NOUVELLES : L'Ile de Calypso,
opérette par Julyan, musique do Ruytler.
C'est l'histoire de Télémaque, d'Eucliaris
et de la jalouse Calypso. — Dollingen :
« Nous n'avions pas encore assisté à un sem-
blable succès chez M. Huart. On applaudis-
sait à tout rompre, et nous nous rangeons
du côté do l'avis général. Il y a, dans cette
pièce, un grand luxe do décors et de costu-
mes. » — Masson (Messager des Théâtres) :
« Musique fraîche et de bon goût. Mentor
est, comique et débauché; Télémaque est
délicieusement candide; Eucharis (M"°Gé-
raldino) a eu les honneurs de la soirée. »—
Revue et Gazette musicale : « Joli ballet,
musique charmante ; la pièce a réussi. »
DÉLASSEMENTS-COMIQUES : « Darcier
chante un intermède appelé les Poêles de
la, treille. Il est superflu d'ajouter qu'il y
est très-applaudi. » (Ch. Monselot.)
NOUVELLES DIVERSES
K*^ M. Alexandre a été élu monibre
do l'Académie des inscriptions et belles-
lettres on remplacement do M. Boissonade.
%% On vient de découvrir à Maidenhead,
chez un charpentier, un exemplaire de la
première édition (1623) des oeuvres de
Shakespeare. Ce volume, qui avait été
acheté, avec d'autres livres, pour quelques
schillings dans une vente de village, s'est
revendu aujourd'hui au prix de 3,000 fr.
*.*# La Fille d'un Millionnaire, par
M. Emile de Girardin, vient d'être reçue
...au^ajAd^ille.^ ... _,. J ,
t*% M. Goudciiaux, associé de M. d*è
Beaufort dans la direction du Vaudeville,
se retire momentanément, dit-on.
#** Un désir exprimé en haut lieu doit
faire incessamment remonter à l'Opéra-
Comique la Fiancée, cette charmante co-
médie de MM. Scribe et Aubor.
5C** M. Desnoyers apprête à l'Ambigu sa
Revue de fin d'année : Paris crinoline de
Roger de Beauvoir; il a engagé et fera dé-
buter dans cette pièce deux jolies actrices
de Paris, M"" Janselme et MÏlla.
.j;.** Une bonne plaisanterie littéraire a
pris place ces jours-ci dans les colonnes du
grand format; nous voulons parler du ban-
quet About, à la -suite duquel dix Titien
inconnus, récemment, découverts chez uno
marchande do modes de la rue de Luxem-
bourg et payés par l'amphitryon 30.000 fr.,
ont été exposés aux yeux éblouis des
convives. La Revue des Beaux-Arts nous
donne le mot de cette espèce d'énigme on
nous apprenant que, depuis de longues an-
nées, le ministère et les musées sont tour à
tour sollicités, mais en vain, de faire l'ac-
quisition desdils tableaux.
#*# A l'Opéra-Comiquo, pour inaugurer
la direction Nestor Roqueplan, succès du
Carnaval de Denise, de MM. Sauvage et
Ambroise Thomas.
.^ La Mésalliance, pièce nouvelle en,
trois actes, par John Taylor, attire, beau-
coup de monde à Haymarket. Le sujet est
une laitière épousée par un gentleman et
qui, pour conserver l'amour de son mari,
profite de son absence pour prendre les
manières du monde et devenir une femme
à la mode.
^'.Des Bouffes italiens, Napolitains pur-
sang , ont remplacé à Saint-James notre
troupe des Bouffes parisiens ; ils obtiennent
beaucoup de succès.. . ,-,.-■
%% Covent-Garden renaît de ses cendres
à vue d'oeil. La scène, d'après les dédits
faits avec les entrepreneurs, doit être ou-
verte le 1er avril prochain.
J. GAY.
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