Titre : L'Avenir d'Arcachon : organe des intérêts politiques, industriels et maritimes de la contrée ["puis" Journal des intérêts balnéaires, industriels et maritimes de la contrée. Organe spécial d'ostréiculture]
Éditeur : [s.n.] (Arcachon)
Date d'édition : 1881-07-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327080521
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 10 juillet 1881 10 juillet 1881
Description : 1881/07/10 (A14,N489). 1881/07/10 (A14,N489).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
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Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54299524
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-11512
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/08/2008
!
PROJET DE LOI I
i.
Article premier.—La ville d'Arcachon
(Gironde) esl autorisée à emprunter à un taux
d'intérêt qui ne pourra excéder quatre et demi
j.ojr cent (4 i/2 0/0), une somme de un mil-
lion deux cent mille francs (1.200.000 fr.), ]
remboursable eu 30 ans et destinée tant à cou- j
vertir !a dette municipale, qu'à pourvoir à j ,
l'exécution de divers travaux d'utilité commu- (
nale énumérés dans une délibératiou mutiici- ]
pale du 2 juin 1881, et consistant notamment j
dans l'agrandissement du cimetière, la recons-
truction du marché couvert, la translation de j
l'école des garçons et des opérations de voirie. ; '
Cet emprunt pourra être réalisé, soit avec ;
publicité et concurrence, soit de gré à gré, j
soit par voie de souscription, avec faculté i
d'émettre des obligations au porteur ou iraus- ;
missibles par endossement, soit directement j
auprès de la Caisse des Dépôts et Consigna*- j
tions ou du Crédit foncier de France, auxcon- !
ditious de ces établissements.
Les conditions des souscriptions à ouvrir ou
des traités à passer seront préalablement sou-
mises à l'approbation du Ministre de Tinté-
rieur et des Cultes.
La portioD de l'emprunt applicable à la re-
construction du marché couvert ainsi qu'à la
translation de l'Ecole ne pourra être réalisée
et les travaux auxquels elle doit servir né
pourront être entrepris que sur la produel km
de plans et devis réguliers et qu'e.i vertu d une
autorisation spéciale du Ministre de l'Intérieur
et des Cultes.
Art. 2.
La même • ville esl autorisée à s'imposer
extraordinairemenl pendant 30 ans, à par-
tir de ltS82, vingt centimes additiounles
(0 fr. 20 c.) au principal de ses quatre contri-
butions directes dont le produit évalué annuel-
lement à quatorze mille quatre cent nuatre-
vingt-neuf francs (14.489 francs) euviron.
. servira, avec un prélèvement sur les revenus
ordinaires, à rembourser l'emprunt ci-dessus
en principal et intérêts.
Les impositions autorisées antérieurement
en vue du remboursement des anciens em-
prunts cesseront d'être mises eu recouvrement.
Nous annonçons avec plaisir que M. le Mi-
nistre de l'Intérieur a déposé sur le bureau de
la Chambre, le projet de loi relatif à l'emprunt
d'Arcachon.
: ♦_
Le défaut d'espace nous oblige à remettre
à jeudi notre réponse au dernier article de la
Gazette sur l'emprunt.
Cependant nous nous empressons de recon-
naître qu'en 1874, M. Deganue n'était pas
maire et que les dettes auxquelles nous avons
fait allusion, à cette époque, ont été eoutrac-
tées sous l'Administration de M. La font.
Elles ne s'élèvent, du reste, qu'à 20 mille fr.
ce qui ne modifie guère notre conclusion.
CHRONIQUE LOCALE
VILLE D'ARCACHON
AltllÊTÉ :
Le Maire li'Arcnchon,
Vu l'article 11 de la loi du 18 juillet 1837
sur l'Administration municipale,
Arrêle.:
Article premier. — Dans la soirée du
14 juillet, la circulation des voitures sera in-
terdite de neuf heures à 10 heures, à ren-
contre et sur le passage d« la retraite, aux
flambeaux exécutée par la Fanfare munici-
pale.
Les voilures précédant le corlège seront
ternies à plus de 100 mètres en avant; lus voi-
lures suivant la retraite, seront tenues à plus
de 25 mètres.
Art. 2. — Les calés, bals, concerts et au-
tres établissements publics autorisés, pour-
ront être tenus ouverts toute la nuit.
Art. 3. -^ De neuf heures et demie à dij
heures etdernie, la circulation des voitures es
interdite dans l'avenue Euphrosine, sur 1<
boulevard d'IIaussez, le rotid-poiutde la gare
place Tartas et sur le cours Tartas, le cour
Sainle-Anue et l'avenue Lamartine depuis 1;
rue de la Mairie.
Les voilures qui se rendront à la gare o\
en viendront, seront tenues de pas.ser pa
l'avenue du Château.
Art. 3. — M. le Commissaire de police e
M. le Commandant de la Gendarmerie, soc
chargés d'assurer l'exécution du présen
arrêté.
Arcacl.on, le 10jullet 1881.
Le Maire,
Signé : Georges MÉRAN.
! *-: C
CASINO e
Les concerts du Casino commenceront ven- ,c
redi prochain sous la direction de M. 0. Métra. " ; c
•Le célèbre maestro est arrivé hier'soir à i
ordeaux pour diriger le bal de la fêle Fran- ; «
lin. Il se rendra aujourd'hui à Arcachon ac- j '
jmpagné de plusieurs artistes. Les répéti- j •
ous vout donc commeacer incessamment. '
IM. Thibault et Labroilie.sont déjà rendus à j
sur poste. ' r '
, Nous avons visité ce qu'on appelait autre- (
)is le kiosqno d'Ëuterpe. C'est actuellement '
une des salles les plus confortables et les
lieux conçues que nous ayons reuconlrées.
L l'avenir, le public pourra assister aux reprê-
eutations.de jour données dans celte magni-
ique enceinte.
Plus de mille personnes y seront à Taise et
es dispositions qui ont été prises permettront
l'y douner facilement des soirées dansantes.
Nul doute que pour l'inauguration qui aura
ieu le 15 courant, celte vaste scène ne soit
sncore insuffisante.
Nous sommes eh mesure d'annoncer que
es représentations théâtrales auront lieu à
laler dn 20 juillet.
Ou ne pouvait mieux faire que d'eu confier
la première à M. Simon, l'habile directeur
des tournées artistiques parisiennes.
On jouera ce soi r-là Divorçons avec Mme Ma- j
rie Kvlb, du théâtre do TO lèon, daus le rôle
de Cypricnne, ci M. André Michel, du Vaude-
ville, dans celui de des Prunelles.
On peut donc être assuré que l'oeuvre de
Victorien Sardou et de Najac sera interprétée
supérieurement.
Nous donnerons dimanche prochain le pro-
gramme complet de ce spectacle.
♦
Foltos-l'éiilticnneM
La saison s'annonce d'une manière parfaite
aux Folies-Vénitiennes. La troupe artistique
et l'orchestre rivalisent de zèle et d'entrain,
la Direction et l'Administration s'entendent
parfaitement, aussi, les soirées marchent-
elles à souhait.
Pour Tannée 1881, M. Lescure s'est réservé
la direction des concerts, dont Rubio, le bary-
ton bien connu du public, est le Régisseur-
administrateur; et pour vous parler un peu
de la nouvelle troupe, je dois avouer que je
suis 1res embarrassé de vous dire à qui revient
la palme des soirées déjà données ; tous ont
été également applaudis, à l'exception peut-
être de Mlle Maureteau, qui a cédé probable-
ment à une hésitation bien naturelle, en affron-
tant notre scène pour la première fois.
Mlle Angèle, a été ce qu'elle était durant la
saison d'hiver, c'est-à-dire, délicieuse; Rubio
a enlevé la salle, avec le llossignol de la Répu-
blique; Genin dit le petit Bossu a été toujours
bissé et a excité chaque fois un rire inextin-
guible, il a vraiment la bosse de son rôle.
Mile Albanie chante avec beaucoup de verve
et possède une trè* bonne diction. Mlle Mar-
got est une comique excentrique, des plus
excentriques, toujours très applaudie.
1 II me reste à vous parler du couple d'opé-
rettes; M. et Mme Chaillou sont tous deux
d'excellents comédiens; les opérettes qu'ils
nous ont donné tous les soirs ont eu toutes
un succès fou. Mme Chaillou a un jeu très
fin, et la réplique lui est donnée avec assu-
rance par son mari ; mais ce n'est pas à ce
point de vue seul que je dois vous parler de
ces deux artistes des Folies-Bordelaises qui
font également de la partie concertante;
Chailloîi, chargé de remplir la note gaie, est
un excellent comique de genre, il est spécia-
> lement bon dans Je me rapapillotte et a su
dès le premier jour s'attirer ies sympathies
du public. Mine Chaillou est une véritable
étoile; elle a chanté Mignon avec un je ne
sais quoi qui a charmé la salle et Ta -fait
bisser; mais l'enthousiasme n'a plus connu
de bornes lorsqu'elle a récité une pièce do
vers, les Bijoux de ta délivrance, qu'elle a
dite d'un ton superbe et avec un talent supé-
rieur ; citons encore la Femme à Jean, qu'elle
a rendu de façon à mériter les bravos fréné-
tiques de la salle entière.
En résumé, la semaine d'inauguration esl
de bon augore pour la saison. La troupe est,
on peut le dire, excellente; l'orchestre va
bien et accompagne d'une façon supérieure el
intelligente; Rubio, le régisseur, s'acquitte d(
ses fondions avec zèle et assiduité;"M. Les'
cure, le directeur de celle charmante salle,
est plein d'empressement avec le public, i
ssrl des consommations de premier choix
aussi, espérons-noos que les recettes seron
en rapport arec les sacrifices que sMmposi
M. Lescure pour plaire au public arcachon
nais.
Do Mi SOL.
Sainte-Cccilc-Gazctte
i,
| La déesse a tonné, elle a frappé à coups d
I grosse caisse, avec renforts de cymbales, <
aire qui a-t-elle tonné... ? Contre nos deux >ciétés musicales, contre la Fanfare musicale 1
contre la Société chorale VIndépendant, 1
est-à-dire, contre toute la jeunesse arca- »
îonnaise. i
Il y a bien longtemps que je n'avais répondu !
ix affirmations erronées de la Gazetteichon. Depuis le concert de la fanfare, du <
8 février,, au bénéfice des veuves et orphe- «
ns des Sables d'Olonne, la déesss Sainte- <
écile-GazeUe avait cessé de récriminer ou
avait fait si peu, qu'il n'était pas la peine
'y répondre. Ces jours derniers, elle a rempli
ne colonne toute entière de sa feuille, d'un
jng canard. Aussi, est-ce pour moi une véri-
ible bonne aubaine, que de sortir un peu des
omples-rendus hebdomadaires, afin de mon-
er mon métronome, instrument probable-
uent inconnu, à la Gazette, car elle a bien peu
le mesure, et prendre le la du nouveau dia-
lason, afin de la remettre dans le ton, lequel
ui procurera peut-être un ton beau, où je
ni conseille de rester.
Donc l'introduction de mon morceau étant
erminée, je passe au galop. La Gazette com-
nence par reprocher à la Fanfare municipale
l'avoir sérénade M. le Maire, son Président,
1 l'occasion de sa fête, el pour cela elle trouve
jue la Fanfare f.ùt ses sérénades à tort et à
travers, sans s'occuper du nom patronymique
ie ses présidents. Que la Gazette fasse
somme moi et aille demander à la Mairie, si
le nom patronymique de M. Hameau est Gus-
tave ou Jean, si celui de M. Méran est Georges
ou Jean; ceci n'est qu'un simple détail, et il
n'y a pas lieu de s'appesantir davantage sur
lesapprécialions explicites delà terrible déesse;
quant à prête dre que la Fanfare avail à sa
remorque la Société Y Indépendant, ceci est
une erreur, ni l'une., ni l'autre de ces deux
Sociétés n'ont besoin de se remorquer.
Dans cet article tonnant, Sainte-Cécile-Ga-
zelle s'est beaucoup plus attaquée à l'orphéon
qu'à la fanfare; aussi je vais prendre la dé-
fense de cette Société.
Or, que rejjioche donc la Gazette à l'In-
dépendant ? D'avoir perdu le droit de porter
ce titre d'Indépendant, tout cela parce que les
jeunes gens composant l'orphéon ont cru
de leur devoir, de souhaiter la fête au pre-
mier magistrat do la cité; mais c'est justement
par cette démarche spontanée, qu'elle prouve
son iiidèpeij(la'«ce, et montre qu'elle no s'oc-
cupoquedemubique. Le vrai motifdecettR criti-
que, c'est quo Torphéon a déserté le Grand-
Théâtre.
Il est de fait qu'avant cette désertion, la
Gazette ne trouvait assez d'encens pour Yln-
dépendant.
La déesse reproche à la Société chorale, de
suivre trop complaisamment ' son Prési-
dent, mais il me semble quo les membres de
l'Indépendant, sont assez grands pour savoir
ce qu'ils ont à faire, qu'ils n'ont pas besoin
d'être guidés en cela par la Gazette.
En ce qui concerne la musique municipale
dirigée par M. Prévost, je ne saurais trop lui
adresser de compliments ainsi qu'à Torphéon
TIndépendant, conduit par M. Salzédo, pour
la bonne exécution des morceaux de choix qu'ils
ont fait entendre le 23 juin.
Pour terminer, annonçons que la fanfare
donnera dorénavant ses concerts publics, le
soir.
Do Mi SOL.
«
Instructions relatives, à la
rage
II- y a quelques semaines, on a placardé dans le
département de la Seine, les instructions suivan-
tes, rédigées par une Commission prise dans le
sein du Conseil d'hygiène :
« Lorsqu'une personne aura été mordue par un
« «animal enragé ou suspect de rage, on devra faire
« saigner la plaie, la laver et" la cautériser. 1° Il
« faut immédiatement par des pressions suffisan
« tes, faire.saigner abondamment les morsures les
« plus profondes comme les plus légères, et les
« laver à grande eau, avec un jet d'eau, si cela est
« possible, ou avec tout autre liquide, de (l'urin(
« même) jusqu'au moment de la cautérisation :
« 2° la cautérisation pourra être faite avec di
« caustique de "Vienne, du beurre d'antimoine, di
« chlorure de zinc, et surtout avec le fer rougt
« qui paraît être le meilleur des caustiques. Tout
« morceau de fer (bout de tringle, fer à plisser
« clef, clou, etc.) chauffé au rouge, peut servir i
« pratiquer des cautérisations qui devront attein
« dre toutes les parties de la plaie ; à" le succè
« de la cautérisation dépendant de la promptitud
c avec laquelle elle est faite, chacun est apte à 1
« pratiquer avant l'arrivée du médecin; 4° le
I
« et avec différents alcools sont complètemer
« inefficaces. »
Si la cautérisation avec l'ammoniaque et d'autre
caustiques pluu énergiques exige une certain
habitude de les manier, en supposant qu'on les a
à sa disposition ; si l'on n'a pas toujours de l'ea
> ; à sa portée pour opérer les lavages ; si l'emploi d
t i fer lui-même fait perdre un temps précieux, aval
l'on ne l'ait élevé à l,incandescence, et s'il est
•ai, ainsi que tout le monde en convient, • que
; succès de la cautérisation même au fer rouge >
êpend de la promptitude avec laquelle elle est
dte, que reste-t-il des instructions émanées de
administration ? où est le remède ? où est le
loyen d'intervenir « illico 1 et avec toutes les
bances de succès ? Ce remède nous le rêcomman-
ons au public sous la forme du « crayon-feu >
u docteur Mozer. .'*• ' *,
Frappé de toutes les difficultés dont nous
enons déparier, M. Mozer a voulu mettre entre
3s mains, non-seulement des médecins, mais de
Dûtes les familles, un petit appareil de la gros-
eur d'un étui. Il est si portatif que tout le monde
leut l'avoir sur soi.
Figurez-vous un étui semblable au porte causti-
[ue pierre infernale ; mais au lieu d'être armé
l'un crayon de pierre infernale, le petit appareil
lu Dr Mozer est armé d'un petit crayon de char-
>on d'une composition spéciale, dur, résistant, et
lui, malgré cela, s'enflamme rapidement au moyen
l'une simple allumette, dont l'appareil est tou-
ours muni. Ce charbon rougit pendant qu'on lave
.a morsure et qu'on cherche à la faire saigner, et
les que son extrémité est incandescente, on l'ap-
plique rapidement sur la plaie en appuyant pour
la faire pénétrer. La cautérisation se fait instanta-
nément et le patient ne ressent autre chose qu'une
impression de brûlure si passagère que l'opéra-
tion est terminée avant qu'il ait pu se rendre un
compte exact de la douleur — et qu'importe,
après tout, en-pareille circonstance, si les paroles
du poète se justifient :
« Soepè tulit lassis succus amorus opem. » Plus
d'une fois les malades ont dû leur guérison aux
potions les plus amères.
Nous n'hésitons pas à féliciter M. Mozer de son
invention ; nous la considérons comme précieuse
entre toutes, car elle nous fournit le moyen d'opé-
rer la cautérisation immédiate, la seule qui puisse
conjurer les conséquences fatalement redoutables
de la morsure du chien enragé et des animaux.
■, »
XII 0 Exposition internationale de la Société
philomathique.
La Société Philomathique de Bordeaux nous
prie d'informer nos lecteurs qu'elle a décidé
d'ouvrir au 1" juin 1SS2 sa X.II* Exposition géné-
rale des produits de l'Agriculture, de t Industrie, des
Arts Industriels el de l'Art ancien.
Cette Exposition admettra dans ses galeries,
édifices au coeur de la ville, sur la magnifique
esplanade des Quinconces, les produits de toute
la France, de l'Algérie, des Colonies Françaises,
de l'Espagne et du Portugal.
En ce qui concerne les vins, l'Exposition sera
universelle, c'est-à-dire qu'elle admettra les vins
du monde entior, dans des conditions de classe-
ment et d'authenticité qu'aucune exhibition n'a
jamais présentées.
En outre, des galeries spéciales seront réservées
aux produits de l'Art ancien, dont l'étude occupe
une si large place dans nos habitudes modernes.
Enfin une importante force motrice permettra
d'actionner tous les appareils qu'il est intéressant
do faire fonctionner sous les yeux du public.
Placée sous le patronage et faite avec le con-
cours de l'Eiat, du Conseil général de la Gironde,
de la Municipalité et de la Chambre de commerce
de Bordeaux, la XII 0 Exposition Philomathique a
déjà groupé autour d'elle un ensemble de sub-
ventions et d'encouragements qui en assurent
d'avance le succès moral et matériel.
Par sa situation topographique, le nombre de
ses habitants, celui des étrangers qui le traver-
sent à ce moment de l'année, ses relations com-
merciales avec le monde entier et les attraits
qu'il offre à ses visiteurs, Bordeaux se prête mieux
qu'aucune autre ville à une grande Exposition.
D'un autre côté, la Société Philomathique est
forte de l'expérience et de l'autorité que lui donne
le succès toujours croissant de ses onze Exposi-
tions précédentes, dont la première date de 1821,
et dont la dernière, en 1865, a compté plus de
deux mille exposants et reçu plus de deux cent
mille visiteurs.
C'est donc avec une entière confiance due) la
Société Philomathique fait appel à tous les Indus-
triels et qu'elle leur promet, pour 1882 une hospi-
talité digne de la capitale du Sud-Ouest et de
l'Industrie française.
Sous peu de temps, par voie d'affiches et de
circulaires individuelles, la Société fournira lar-
gement tant au public qu'aux exposants tous les
renseignements nécessaires à sa XIIe Exposition.
.—+
Etat civil.
Du 7 juillet au 9 juillet.
NAISSANCES :
Brunet, cours Sainte-Anne.
. PUBLICATIONS DE MARIAGES :
Jean Boulard, serrurier, 25 ans, et Aimée-
Désirée Lebreton, couturière, Arcachon; Jean
Daycard, marin, 22 ans, et Françoise Vidal, s. p.,
; 20 ans, Arcachon; Auguste-Albert Rudel, chef
de cuisine, Dyhernfurth (Silésie), et Jeanne-Ca-
roline Hager, femme de chambre, Dyhernfurth.
! DÉCÈS :
Stanislas Bal, 24 jours, boulevard de la Plage ;
Jean-Antoine Bastier, 52 ans, tailleur, boulevard
1 de la Plage; Adélita Torent, 6 mois, villa Sainte-
t, I Céline, ville d'hiver.
PROJET DE LOI I
i.
Article premier.—La ville d'Arcachon
(Gironde) esl autorisée à emprunter à un taux
d'intérêt qui ne pourra excéder quatre et demi
j.ojr cent (4 i/2 0/0), une somme de un mil-
lion deux cent mille francs (1.200.000 fr.), ]
remboursable eu 30 ans et destinée tant à cou- j
vertir !a dette municipale, qu'à pourvoir à j ,
l'exécution de divers travaux d'utilité commu- (
nale énumérés dans une délibératiou mutiici- ]
pale du 2 juin 1881, et consistant notamment j
dans l'agrandissement du cimetière, la recons-
truction du marché couvert, la translation de j
l'école des garçons et des opérations de voirie. ; '
Cet emprunt pourra être réalisé, soit avec ;
publicité et concurrence, soit de gré à gré, j
soit par voie de souscription, avec faculté i
d'émettre des obligations au porteur ou iraus- ;
missibles par endossement, soit directement j
auprès de la Caisse des Dépôts et Consigna*- j
tions ou du Crédit foncier de France, auxcon- !
ditious de ces établissements.
Les conditions des souscriptions à ouvrir ou
des traités à passer seront préalablement sou-
mises à l'approbation du Ministre de Tinté-
rieur et des Cultes.
La portioD de l'emprunt applicable à la re-
construction du marché couvert ainsi qu'à la
translation de l'Ecole ne pourra être réalisée
et les travaux auxquels elle doit servir né
pourront être entrepris que sur la produel km
de plans et devis réguliers et qu'e.i vertu d une
autorisation spéciale du Ministre de l'Intérieur
et des Cultes.
Art. 2.
La même • ville esl autorisée à s'imposer
extraordinairemenl pendant 30 ans, à par-
tir de ltS82, vingt centimes additiounles
(0 fr. 20 c.) au principal de ses quatre contri-
butions directes dont le produit évalué annuel-
lement à quatorze mille quatre cent nuatre-
vingt-neuf francs (14.489 francs) euviron.
. servira, avec un prélèvement sur les revenus
ordinaires, à rembourser l'emprunt ci-dessus
en principal et intérêts.
Les impositions autorisées antérieurement
en vue du remboursement des anciens em-
prunts cesseront d'être mises eu recouvrement.
Nous annonçons avec plaisir que M. le Mi-
nistre de l'Intérieur a déposé sur le bureau de
la Chambre, le projet de loi relatif à l'emprunt
d'Arcachon.
: ♦_
Le défaut d'espace nous oblige à remettre
à jeudi notre réponse au dernier article de la
Gazette sur l'emprunt.
Cependant nous nous empressons de recon-
naître qu'en 1874, M. Deganue n'était pas
maire et que les dettes auxquelles nous avons
fait allusion, à cette époque, ont été eoutrac-
tées sous l'Administration de M. La font.
Elles ne s'élèvent, du reste, qu'à 20 mille fr.
ce qui ne modifie guère notre conclusion.
CHRONIQUE LOCALE
VILLE D'ARCACHON
AltllÊTÉ :
Le Maire li'Arcnchon,
Vu l'article 11 de la loi du 18 juillet 1837
sur l'Administration municipale,
Arrêle.:
Article premier. — Dans la soirée du
14 juillet, la circulation des voitures sera in-
terdite de neuf heures à 10 heures, à ren-
contre et sur le passage d« la retraite, aux
flambeaux exécutée par la Fanfare munici-
pale.
Les voilures précédant le corlège seront
ternies à plus de 100 mètres en avant; lus voi-
lures suivant la retraite, seront tenues à plus
de 25 mètres.
Art. 2. — Les calés, bals, concerts et au-
tres établissements publics autorisés, pour-
ront être tenus ouverts toute la nuit.
Art. 3. -^ De neuf heures et demie à dij
heures etdernie, la circulation des voitures es
interdite dans l'avenue Euphrosine, sur 1<
boulevard d'IIaussez, le rotid-poiutde la gare
place Tartas et sur le cours Tartas, le cour
Sainle-Anue et l'avenue Lamartine depuis 1;
rue de la Mairie.
Les voilures qui se rendront à la gare o\
en viendront, seront tenues de pas.ser pa
l'avenue du Château.
Art. 3. — M. le Commissaire de police e
M. le Commandant de la Gendarmerie, soc
chargés d'assurer l'exécution du présen
arrêté.
Arcacl.on, le 10jullet 1881.
Le Maire,
Signé : Georges MÉRAN.
! *-: C
CASINO e
Les concerts du Casino commenceront ven- ,c
redi prochain sous la direction de M. 0. Métra. " ; c
•Le célèbre maestro est arrivé hier'soir à i
ordeaux pour diriger le bal de la fêle Fran- ; «
lin. Il se rendra aujourd'hui à Arcachon ac- j '
jmpagné de plusieurs artistes. Les répéti- j •
ous vout donc commeacer incessamment. '
IM. Thibault et Labroilie.sont déjà rendus à j
sur poste. ' r '
, Nous avons visité ce qu'on appelait autre- (
)is le kiosqno d'Ëuterpe. C'est actuellement '
une des salles les plus confortables et les
lieux conçues que nous ayons reuconlrées.
L l'avenir, le public pourra assister aux reprê-
eutations.de jour données dans celte magni-
ique enceinte.
Plus de mille personnes y seront à Taise et
es dispositions qui ont été prises permettront
l'y douner facilement des soirées dansantes.
Nul doute que pour l'inauguration qui aura
ieu le 15 courant, celte vaste scène ne soit
sncore insuffisante.
Nous sommes eh mesure d'annoncer que
es représentations théâtrales auront lieu à
laler dn 20 juillet.
Ou ne pouvait mieux faire que d'eu confier
la première à M. Simon, l'habile directeur
des tournées artistiques parisiennes.
On jouera ce soi r-là Divorçons avec Mme Ma- j
rie Kvlb, du théâtre do TO lèon, daus le rôle
de Cypricnne, ci M. André Michel, du Vaude-
ville, dans celui de des Prunelles.
On peut donc être assuré que l'oeuvre de
Victorien Sardou et de Najac sera interprétée
supérieurement.
Nous donnerons dimanche prochain le pro-
gramme complet de ce spectacle.
♦
Foltos-l'éiilticnneM
La saison s'annonce d'une manière parfaite
aux Folies-Vénitiennes. La troupe artistique
et l'orchestre rivalisent de zèle et d'entrain,
la Direction et l'Administration s'entendent
parfaitement, aussi, les soirées marchent-
elles à souhait.
Pour Tannée 1881, M. Lescure s'est réservé
la direction des concerts, dont Rubio, le bary-
ton bien connu du public, est le Régisseur-
administrateur; et pour vous parler un peu
de la nouvelle troupe, je dois avouer que je
suis 1res embarrassé de vous dire à qui revient
la palme des soirées déjà données ; tous ont
été également applaudis, à l'exception peut-
être de Mlle Maureteau, qui a cédé probable-
ment à une hésitation bien naturelle, en affron-
tant notre scène pour la première fois.
Mlle Angèle, a été ce qu'elle était durant la
saison d'hiver, c'est-à-dire, délicieuse; Rubio
a enlevé la salle, avec le llossignol de la Répu-
blique; Genin dit le petit Bossu a été toujours
bissé et a excité chaque fois un rire inextin-
guible, il a vraiment la bosse de son rôle.
Mile Albanie chante avec beaucoup de verve
et possède une trè* bonne diction. Mlle Mar-
got est une comique excentrique, des plus
excentriques, toujours très applaudie.
1 II me reste à vous parler du couple d'opé-
rettes; M. et Mme Chaillou sont tous deux
d'excellents comédiens; les opérettes qu'ils
nous ont donné tous les soirs ont eu toutes
un succès fou. Mme Chaillou a un jeu très
fin, et la réplique lui est donnée avec assu-
rance par son mari ; mais ce n'est pas à ce
point de vue seul que je dois vous parler de
ces deux artistes des Folies-Bordelaises qui
font également de la partie concertante;
Chailloîi, chargé de remplir la note gaie, est
un excellent comique de genre, il est spécia-
> lement bon dans Je me rapapillotte et a su
dès le premier jour s'attirer ies sympathies
du public. Mine Chaillou est une véritable
étoile; elle a chanté Mignon avec un je ne
sais quoi qui a charmé la salle et Ta -fait
bisser; mais l'enthousiasme n'a plus connu
de bornes lorsqu'elle a récité une pièce do
vers, les Bijoux de ta délivrance, qu'elle a
dite d'un ton superbe et avec un talent supé-
rieur ; citons encore la Femme à Jean, qu'elle
a rendu de façon à mériter les bravos fréné-
tiques de la salle entière.
En résumé, la semaine d'inauguration esl
de bon augore pour la saison. La troupe est,
on peut le dire, excellente; l'orchestre va
bien et accompagne d'une façon supérieure el
intelligente; Rubio, le régisseur, s'acquitte d(
ses fondions avec zèle et assiduité;"M. Les'
cure, le directeur de celle charmante salle,
est plein d'empressement avec le public, i
ssrl des consommations de premier choix
aussi, espérons-noos que les recettes seron
en rapport arec les sacrifices que sMmposi
M. Lescure pour plaire au public arcachon
nais.
Do Mi SOL.
Sainte-Cccilc-Gazctte
i,
| La déesse a tonné, elle a frappé à coups d
I grosse caisse, avec renforts de cymbales, <
aire qui a-t-elle tonné... ? Contre nos deux >ciétés musicales, contre la Fanfare musicale 1
contre la Société chorale VIndépendant, 1
est-à-dire, contre toute la jeunesse arca- »
îonnaise. i
Il y a bien longtemps que je n'avais répondu !
ix affirmations erronées de la Gazette
8 février,, au bénéfice des veuves et orphe- «
ns des Sables d'Olonne, la déesss Sainte- <
écile-GazeUe avait cessé de récriminer ou
avait fait si peu, qu'il n'était pas la peine
'y répondre. Ces jours derniers, elle a rempli
ne colonne toute entière de sa feuille, d'un
jng canard. Aussi, est-ce pour moi une véri-
ible bonne aubaine, que de sortir un peu des
omples-rendus hebdomadaires, afin de mon-
er mon métronome, instrument probable-
uent inconnu, à la Gazette, car elle a bien peu
le mesure, et prendre le la du nouveau dia-
lason, afin de la remettre dans le ton, lequel
ui procurera peut-être un ton beau, où je
ni conseille de rester.
Donc l'introduction de mon morceau étant
erminée, je passe au galop. La Gazette com-
nence par reprocher à la Fanfare municipale
l'avoir sérénade M. le Maire, son Président,
1 l'occasion de sa fête, el pour cela elle trouve
jue la Fanfare f.ùt ses sérénades à tort et à
travers, sans s'occuper du nom patronymique
ie ses présidents. Que la Gazette fasse
somme moi et aille demander à la Mairie, si
le nom patronymique de M. Hameau est Gus-
tave ou Jean, si celui de M. Méran est Georges
ou Jean; ceci n'est qu'un simple détail, et il
n'y a pas lieu de s'appesantir davantage sur
lesapprécialions explicites delà terrible déesse;
quant à prête dre que la Fanfare avail à sa
remorque la Société Y Indépendant, ceci est
une erreur, ni l'une., ni l'autre de ces deux
Sociétés n'ont besoin de se remorquer.
Dans cet article tonnant, Sainte-Cécile-Ga-
zelle s'est beaucoup plus attaquée à l'orphéon
qu'à la fanfare; aussi je vais prendre la dé-
fense de cette Société.
Or, que rejjioche donc la Gazette à l'In-
dépendant ? D'avoir perdu le droit de porter
ce titre d'Indépendant, tout cela parce que les
jeunes gens composant l'orphéon ont cru
de leur devoir, de souhaiter la fête au pre-
mier magistrat do la cité; mais c'est justement
par cette démarche spontanée, qu'elle prouve
son iiidèpeij(la'«ce, et montre qu'elle no s'oc-
cupoquedemubique. Le vrai motifdecettR criti-
que, c'est quo Torphéon a déserté le Grand-
Théâtre.
Il est de fait qu'avant cette désertion, la
Gazette ne trouvait assez d'encens pour Yln-
dépendant.
La déesse reproche à la Société chorale, de
suivre trop complaisamment ' son Prési-
dent, mais il me semble quo les membres de
l'Indépendant, sont assez grands pour savoir
ce qu'ils ont à faire, qu'ils n'ont pas besoin
d'être guidés en cela par la Gazette.
En ce qui concerne la musique municipale
dirigée par M. Prévost, je ne saurais trop lui
adresser de compliments ainsi qu'à Torphéon
TIndépendant, conduit par M. Salzédo, pour
la bonne exécution des morceaux de choix qu'ils
ont fait entendre le 23 juin.
Pour terminer, annonçons que la fanfare
donnera dorénavant ses concerts publics, le
soir.
Do Mi SOL.
«
Instructions relatives, à la
rage
II- y a quelques semaines, on a placardé dans le
département de la Seine, les instructions suivan-
tes, rédigées par une Commission prise dans le
sein du Conseil d'hygiène :
« Lorsqu'une personne aura été mordue par un
« «animal enragé ou suspect de rage, on devra faire
« saigner la plaie, la laver et" la cautériser. 1° Il
« faut immédiatement par des pressions suffisan
« tes, faire.saigner abondamment les morsures les
« plus profondes comme les plus légères, et les
« laver à grande eau, avec un jet d'eau, si cela est
« possible, ou avec tout autre liquide, de (l'urin(
« même) jusqu'au moment de la cautérisation :
« 2° la cautérisation pourra être faite avec di
« caustique de "Vienne, du beurre d'antimoine, di
« chlorure de zinc, et surtout avec le fer rougt
« qui paraît être le meilleur des caustiques. Tout
« morceau de fer (bout de tringle, fer à plisser
« clef, clou, etc.) chauffé au rouge, peut servir i
« pratiquer des cautérisations qui devront attein
« dre toutes les parties de la plaie ; à" le succè
« de la cautérisation dépendant de la promptitud
c avec laquelle elle est faite, chacun est apte à 1
« pratiquer avant l'arrivée du médecin; 4° le
I
« et avec différents alcools sont complètemer
« inefficaces. »
Si la cautérisation avec l'ammoniaque et d'autre
caustiques pluu énergiques exige une certain
habitude de les manier, en supposant qu'on les a
à sa disposition ; si l'on n'a pas toujours de l'ea
> ; à sa portée pour opérer les lavages ; si l'emploi d
t i fer lui-même fait perdre un temps précieux, aval
l'on ne l'ait élevé à l,incandescence, et s'il est
•ai, ainsi que tout le monde en convient, • que
; succès de la cautérisation même au fer rouge >
êpend de la promptitude avec laquelle elle est
dte, que reste-t-il des instructions émanées de
administration ? où est le remède ? où est le
loyen d'intervenir « illico 1 et avec toutes les
bances de succès ? Ce remède nous le rêcomman-
ons au public sous la forme du « crayon-feu >
u docteur Mozer. .'*• ' *,
Frappé de toutes les difficultés dont nous
enons déparier, M. Mozer a voulu mettre entre
3s mains, non-seulement des médecins, mais de
Dûtes les familles, un petit appareil de la gros-
eur d'un étui. Il est si portatif que tout le monde
leut l'avoir sur soi.
Figurez-vous un étui semblable au porte causti-
[ue pierre infernale ; mais au lieu d'être armé
l'un crayon de pierre infernale, le petit appareil
lu Dr Mozer est armé d'un petit crayon de char-
>on d'une composition spéciale, dur, résistant, et
lui, malgré cela, s'enflamme rapidement au moyen
l'une simple allumette, dont l'appareil est tou-
ours muni. Ce charbon rougit pendant qu'on lave
.a morsure et qu'on cherche à la faire saigner, et
les que son extrémité est incandescente, on l'ap-
plique rapidement sur la plaie en appuyant pour
la faire pénétrer. La cautérisation se fait instanta-
nément et le patient ne ressent autre chose qu'une
impression de brûlure si passagère que l'opéra-
tion est terminée avant qu'il ait pu se rendre un
compte exact de la douleur — et qu'importe,
après tout, en-pareille circonstance, si les paroles
du poète se justifient :
« Soepè tulit lassis succus amorus opem. » Plus
d'une fois les malades ont dû leur guérison aux
potions les plus amères.
Nous n'hésitons pas à féliciter M. Mozer de son
invention ; nous la considérons comme précieuse
entre toutes, car elle nous fournit le moyen d'opé-
rer la cautérisation immédiate, la seule qui puisse
conjurer les conséquences fatalement redoutables
de la morsure du chien enragé et des animaux.
■, »
XII 0 Exposition internationale de la Société
philomathique.
La Société Philomathique de Bordeaux nous
prie d'informer nos lecteurs qu'elle a décidé
d'ouvrir au 1" juin 1SS2 sa X.II* Exposition géné-
rale des produits de l'Agriculture, de t Industrie, des
Arts Industriels el de l'Art ancien.
Cette Exposition admettra dans ses galeries,
édifices au coeur de la ville, sur la magnifique
esplanade des Quinconces, les produits de toute
la France, de l'Algérie, des Colonies Françaises,
de l'Espagne et du Portugal.
En ce qui concerne les vins, l'Exposition sera
universelle, c'est-à-dire qu'elle admettra les vins
du monde entior, dans des conditions de classe-
ment et d'authenticité qu'aucune exhibition n'a
jamais présentées.
En outre, des galeries spéciales seront réservées
aux produits de l'Art ancien, dont l'étude occupe
une si large place dans nos habitudes modernes.
Enfin une importante force motrice permettra
d'actionner tous les appareils qu'il est intéressant
do faire fonctionner sous les yeux du public.
Placée sous le patronage et faite avec le con-
cours de l'Eiat, du Conseil général de la Gironde,
de la Municipalité et de la Chambre de commerce
de Bordeaux, la XII 0 Exposition Philomathique a
déjà groupé autour d'elle un ensemble de sub-
ventions et d'encouragements qui en assurent
d'avance le succès moral et matériel.
Par sa situation topographique, le nombre de
ses habitants, celui des étrangers qui le traver-
sent à ce moment de l'année, ses relations com-
merciales avec le monde entier et les attraits
qu'il offre à ses visiteurs, Bordeaux se prête mieux
qu'aucune autre ville à une grande Exposition.
D'un autre côté, la Société Philomathique est
forte de l'expérience et de l'autorité que lui donne
le succès toujours croissant de ses onze Exposi-
tions précédentes, dont la première date de 1821,
et dont la dernière, en 1865, a compté plus de
deux mille exposants et reçu plus de deux cent
mille visiteurs.
C'est donc avec une entière confiance due) la
Société Philomathique fait appel à tous les Indus-
triels et qu'elle leur promet, pour 1882 une hospi-
talité digne de la capitale du Sud-Ouest et de
l'Industrie française.
Sous peu de temps, par voie d'affiches et de
circulaires individuelles, la Société fournira lar-
gement tant au public qu'aux exposants tous les
renseignements nécessaires à sa XIIe Exposition.
.—+
Etat civil.
Du 7 juillet au 9 juillet.
NAISSANCES :
Brunet, cours Sainte-Anne.
. PUBLICATIONS DE MARIAGES :
Jean Boulard, serrurier, 25 ans, et Aimée-
Désirée Lebreton, couturière, Arcachon; Jean
Daycard, marin, 22 ans, et Françoise Vidal, s. p.,
; 20 ans, Arcachon; Auguste-Albert Rudel, chef
de cuisine, Dyhernfurth (Silésie), et Jeanne-Ca-
roline Hager, femme de chambre, Dyhernfurth.
! DÉCÈS :
Stanislas Bal, 24 jours, boulevard de la Plage ;
Jean-Antoine Bastier, 52 ans, tailleur, boulevard
1 de la Plage; Adélita Torent, 6 mois, villa Sainte-
t, I Céline, ville d'hiver.
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