Le Christianisme social : revue mensuelle

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Presse et revues

74 pages

Titre : Le Christianisme social : revue mensuelle

Auteur : Mouvement français du christianisme social. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1910-11-20

Contributeur : Gounelle, Élie (1865-1950). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327413927

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 novembre 1910 20 novembre 1910

Description : 1910/11/20 (A23,N9). 1910/11/20 (A23,N9).

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5425886b

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-82414

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 26/11/2008

A travers les Congrès

Congrès national

de Colonies de Vacances

Paris, 30 septembre, 1" octobre 1910

Spectacle émouvant que celui offert par le Congrès des Colonies de
vacances, tenu à Paris les 30 septembre et 1er octobre. C'était récon-
fortant de voir ces hommes et ces femmes, venus de tous les points
de France, même de la France africaine, pasteurs, prêtres, laïques,
croyants, libres-penseurs, hommes d'étude ou d'action, réunis pour
rapprocher leurs soucis et leurs préoccupations, mettre leurs lumières,
les résultats de leurs expériences au bénéfice des tout petits.

Chacun sait que les oeuvres de Colonies de vacances ont pris nais-
sance au sein du protestantisme. — En 1876, le pasteur Bion, de
Zurich, fonda la première colonie suisse; 5 ans plus lard, le pasteur
Lorriaux commençait en France. D'aulres ont imité, ce qui n'est point
pour surprendre, car, religieux ou non, on ne peut qu'admirer les
o'uvres issues de l'esprit du Christ. Et les 156 oeuvres, municipales ou
privées, représentées au Congrès, sont marquées de l'esprit d'amour et
de sacrifice que Dieu seul inspire.

Mais si l'esprit chrétien demeure l'impérissable inspirateur de toute
oeuvre de relèvement, il y a cependant des forces et des lumières au
contact desquelles on se fortifie et on s'éclaire. Pour certaines questions
de première importance qui furent à l'ordre du jour : jurisprudence,
médecine, assurances, la bonne volonté, le don dé soi, l'amour ne
sauraient suffire. Aussi la présence des nombreux docteurs en méde-
cine ou en droit, des hommes d'affaires et de loi qui étaient membres
du Congrès et participèrent si largement à ses travaux, nous donna-t-
elle une impression d'absolue sécurité; leur compétence spéciale fut
parfois saluée avec enthousiasme.

M. Louis Comte, pasteur, universellement connu et reconnu comme
incarnant les oeuvres de Colonies de vacances, fut nommé, à la satisfac-
tion de tous, président du Congrès.

Nous ne saurions fournir ici un compte-rendu détaillé de Ions les
actes du Congrès. Pour donner une idée générale du travail accompli,
nous mentionnerons simplement les sujets traités et nous nous borne-

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