Titre : L'Avenir d'Arcachon : organe des intérêts politiques, industriels et maritimes de la contrée ["puis" Journal des intérêts balnéaires, industriels et maritimes de la contrée. Organe spécial d'ostréiculture]
Éditeur : [s.n.] (Arcachon)
Date d'édition : 1879-10-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327080521
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 26 octobre 1879 26 octobre 1879
Description : 1879/10/26 (A12,N400). 1879/10/26 (A12,N400).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
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Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5422241r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-11512
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/09/2008
ARCACHON, 26 OCTOBRE IS79 y™
1 deaua
: sieurs
corpo
La visite d'un corps médical à Arcachon est [J s
un événement dont nous ne saurions trop nous res et
féliciter. Nous avons bien publié dimanche der- régler
nier quelques lignes sur la réunion des méde- M. R(
cins de la Gironde ; mais nous sommes heu- mettr
rcuxde revenir aujourd'hui sur le même sujet ,olu l
Depuis le dernier Congrès médical de Bor- . * .""
deaux, nous n'avions pas eu un semblable lion- aDDei
neur. la nu
En 1865, comme en 18~9, la presse s'est nant
occupée de ces intéressantes excursions. Nous convi
croyons être agréable à nos lecteurs en repro- I préci
duisaiit un extrait du Journal de Médecine de leure
Bordeaux, rendant compte de la séance an- indlC
nuelle de l'Association des médecins de la Gi- moni
ronde et en le Taisant suivre d'antres extraits 1ae '
de paroles prononcées en 1865, par Téminent .
président du Congrès de Bordeaux. .„ J
JlMnoeitUloii «le» médecin** de d.uu
la Cilrondc. — Itéiinloit d au- ll°?
tomne tenue a Arcachon le '
19 octobre. mea
(]I1C
Bordca;ix, 18 octobre 187'J. nier
Dimanche dernier, l'Association des méde- ?"ie
cins de la Gironde a tenu ii Arcachon sa séance '* ' ''
annuelle. • * ne I<
Comme tout le faisait prévoir, ça été «ne tnc
journée charmante. Réception aussi cordiale 'ari
que possible de la part de nos aimables con- no"
frères d'Arcachon ; séance bien remplie, où ses.
nous avons entendu de fort bonnes choses et -y1)'
fort bien dites ; visite du magnifique p;irc I'e- l,on
reire, dont les portes nous onl clé gracieuse- ro"j
ment ouvertes-, enfin, banquet splendide, »
excellent et pas cher, au Grand-Hôtel. Ajoutez surl
à cela que le temps était tel qu'on n'en pou- PluJ
vait souhaiter de plus agréable, que le soleil 4U <
d'octobre prenait part à la fête, soleil qui fai- et s
sait resplendir toutes les beautés de cette ville* sou
étonnante, avec ses villas aux couleurs si vi- J°.c
fes et si étrangement variées, ses dunes d'un Jj" 1
vert sombre, son bassin d'un bleu si profond, »as
qui donnait à ce magnifique ensemble des Pei
ions chauds, superbes, inconnus à nos climats. exl
Embrassez tout cela parla pensés, confrè- raf-
res paresseux ou indifférents qui avez préféré c°i
rester chez TOUS, et vous regretterez, j'en suis J1**
sûr,de ne pas nous avoir suivis, comme nous, jn
du reste, avons regretté votre absence. }es
" Le rendez-vous était à l'Aquarium, et à une ";s
heure et demie s'est ouverte la séance. s,a
M. le président Mabit commence par lire se
des télégrammes et lettres d'excuse de con- Pu
frères qui ne peuvent se rendre à la réunion, au
entre autres de MM. Tartas et Sentex, prési- '
dent et secrétaire général de la Société locale "'■
des Landes, que notre Conseil d'Administra- I Pa
lion avaient invités en qualités de voisins. I )e
M. le Président annonce que deux membres
de la Société centrale, MM. Crauk et Leudet, re
de Paris; nous font l'honneur d'assister à la a|
séance, et les en remercie. j
L'ordre du jour appelle le vote sur l'admis- "'
sion des nouveaux membres. 7 confrer.es de-
mandent à entrer dans l'Association ; ce sont : n
MM. Louis Hirigoyen, Lagrolet, Poinsot, Pi- 8
très, de Bordeaux ; Dehilolte, de Galgon ; Pan, u
de Sainte Croix-du-Mont ; Briol, de Portets. c
On irocède au vote, et tous sont admis à Jj
l'unanimité. à
Il y a deux places vacantes dans le Conseil *
d'Administration, M. Hameau d'Arcachon,
passant vice président, et M. Bernadet, de '
Barsac, ayant donné sa démission pour cause l
de maladie. On procède au vole ; sont élus : '
MM. Kort,de La Brède, et Baudet de Cadillac.
M. le président lit encore un discours qui !
est accueilli par d'nnanimes applaudissements. '
M. Roy de Clotte, notre distingué conseil !
judiciaire, prend alors la parole, et, dans un
•avail que le Journal de Médecine de Bor- c'estla fin
eaux, aura le plaisir de publier, étudie plu- pagnalent
ieurs points de droit qui intéressent ro'ro dément i
orporalion. cordialité
Il s'agit de la délicate question des honorai- Au des:
es et des voies à suivre pour en obtenir le à nos con
èglemenl dans des circonstances difficiles, l'accueil s
I. Roy de Clotte ne vent pas nous pousser à tion.
nettre Dame Justice dans nos petites affaires : Au noi
i>iu de lui celte pensée; il veut simplement pond d'ni
sxposer l'état de la question au point de vue succès de
lu droit; et, comme tout médecin peut être cher de fa
tppelé un jour ou l'autre à se défendre contre si un plu,
a mauvaise Toi d'un client, notre conseil, pre- répondu i
lant ses attributions à la lettre, comme il Enfin,
convient, du reste, nous donne des indications porte un
précises sur nos droits, leur étendue, la meil- A dix
leure conduite à suivre pour les faire valoir, en se d
indications qui peuvent être fort utiles à un dans que
moment donné. On lira avec autant de fruit Le clic
que de plaisir ce travail consciencieux, aussi dirons-w
remarquable par l'élégance que par la netteté gion l'esl
du style, et on remerciera, comme nous, no- |e dissiir
Ire distingué couseil judiciaire de la peine et sonnes;
du temps qu'il a dépensés pour notre instruc- de Lespn
l'on. aimables
Après M. Roy de Clotte, voici venir M. lia- menx vii
meati. On n'a pas oublie l'intéressante élude de plaisi
que notre éminent confrère a lue Tannée der- Ajouti
nière à La lléole. Lui aussi, avait pris pour sont dû
sujet la question des honoraires; bien entendu n>,st pa
il l'avait traitée à un autre point de vue que eux qu'i
ne le fait aujourd'hui nôtre conseil judiciaire. pans m
Encouragé par le succès qu'a eu son travail de portent
l'an dernier, M. Hameau s'est décidé, pour et p,ne
notre plus grand plaisir et profit, à poursuivre beaucon
ses études sur des questions professionnelles, surtout
Aujourd'hui, c'est des bienfaits de l'Associa- ment de
tion qu'il vient nous entretenir, et comme co- |en\ doi
rollaire, des bienvaits de la consultation. de |'esi(
Préoccupé de voir que, dans les campagnes voisins
surtout, les médecins se posent en rivaux Nous le
plutôt qu'en confrères, en ennemis plutôt ostréien
qu'en amis, qu'ils se combattent, se dénigrent gracieu
et se déchirent, au lieu de s'entr'aider, de se d'huitn
soutenir les uns les autres, M. Hameau adjure
le corps médical de cesser celle lutte, qui ne
fait que les amoindrir ; il prêche la conciliation,
l'association qui les, rendrait forts, qui leur I VISITE
permettrait de se défendre contre i^ux qui les
exploitent ; et, pour lui, un bon moyen de
rapprochement, et partant de défense, c'est la
consultation entre confrères de la même loca- * ^
lité ou des localités voisines. Qu'ils prennent deaux
l'habitude de s'appeler, de s'entr'aider dans dit, tôt
les cas graves, difficiles; qu'ils aient recours mente,
les uns aux autres, et ils se connaîtront mieux, oeuvre
s'apprécieront davantage, et à eux tous, ils dévot
s'entendront, ils constitueront une force, et le homm
public, voyant qu'ils se respectent les uns les génén
antres, les respectera lui aussi davantage, la Con
« M^dice, tnedica te ipsum », dit en terminant la bell
M. Hameau. Excellents conseils ; excellentes solitut
paroles. Puissent nos confrères des campagnes de det
les méditer et en faire leur profit ! sais q
Nous aurons aussi le plaisir da publier cette est ne
remarquable étude. Espérons que l'éloquent T'mm
appel de notre confrère sera enteudu. Le temps toutes
n'est plus où, parlant à Arcachon, on risquait TéciM
de perdre sa voix dans le désert. Le
La séance est finie. Il reste encore de bonnes née,.
heures pour la promenade, et nous nous diri- banq,
igeons vers le parc Pèreire. Les uns vont en voi- la Co
ture, modestement ; d'autres, plus hardis, ne ques
' craignent pas de confier leurs personnes à de suive
t rapides coursiers, et donnent aux habitants t
d'Arcachon le spectacle inattendu d'une ca- uj
1 valcade médicale. ^ n0
On revient enfin au Graud-Hôtel, où, à six cacu,
l heures, s'ouvre une nouvelle séance, non cjor(
B moins agréable et non moins réconfortante, siell]
bien qu'à d'autres points de vue. m^
[ On trouvera plus loin le menu du ban- ■',
|'i quel (1); mais, ce que ne dira pas la froide el p 1,
, lecture de cette succulente liste, c'est la façon lou(j
ij supérieure dont les mets étaient exécutés, s0^
D (I) Nous l'avons publié dans notre dernier Buméro. elle
c'estla finesse et bonté des vins qui les accom- de pins <
pagnaient, c'est la beauté de la salle, splendi- faisante
dément décorée, c'est la gaieté, la franche visiter e
cordialité des convives. et obteni
Au dessert, M. le Président porte un toast nir dans
à nos confrères d'Arcachon et les remercie de dues, \
l'accueil splendide qu'ils onl fait a l'Associa- séduisai
tion. est près
Au nom de ses collègues, M. Hameau ré- vous c<
pond d'nne façon charmante ; il se félicite du qu'elle p
succès de la journée, mais il ne peut s'empê- de l'ann
cher de faire remarquer qu'il eût été bien autre ,, R
si un plus grand nombre de confrères avaient
répondu à notre appel. « Hie
Enfin; notre aimable doyen. M. Legendre, "^ a
porte un toast à la prospérité de TAssociation. comme
A dix heures, on reparlait pour Bordeaux Çhon, q
en se disant au revoir à Tannée prochaine édifice.
dans quelque ville du Médoc ou du Blayais. de Tédi
Le choix de la ville n'est pas encore fait, Ma's, c
dirons-nous à ce propos; mais celui de la ré- rêver ei
gion Test presque. Le Médoc, il no faut pas «c fînifiqn
le dissimuler, tente nn grand nombre de rer- c'.e '• Q
sonnes; on se souvient encore de la journée I n'aurai
de Lesparrc. Nos confrères du Médoc sont si I de sa
aimables, d'abord; et puis ils ont" de si fa- une cil
menx vins ! et ils les font déguster avec tant de_nos
de plaisir. Nous parierions pour Pauillac. raient
Ajoutons que des remercîmenis chaleureux la féur
sont dû? à nos confrères médocains; car ce' splend
n'est pas seulement quand nous allons riiez con^éci
eux-qu'ils nous font-boire d'excellents vins. d'Arca
Dans quelque coin du département que nous Non, c
portent nos pas, ils nous envoient une grande métam
et fine caisse. A Arcachon notamment, on a sommi
beaucoup remarqué un certain Hert-Milon et «l deve
surtout un Rafaillac-Marcaux qui sont vrai- vc'led
ment des vins de roi. Que nos confrères veuil- porius
lent donc bien excuser cette reconnaissance quera
de l'estomac et accepter, au nom de tons nos Arbac
voisins de table, nos plus vifs remercîmenis. pies. ■
. Nous les adressons également aux principaux Lei
ostréiculteurs d'Arcachon qui nous ont offert derniç
gracieusement leurs plus beaux échantillons Depui
d'huîtres du pays et de Marennes. plis à
u- "• N* merec
—————+——— faire |
I VISITE DU CONGRÈS MÉDICAL A ARCACHON qu'à 1
Eil 1S63.
1 M. Bi
« Les séances du Congrès médical de Bor-
; deaux sont terminées. Néanmoins, si tout est JJ0
i dit, fout n'est pas fini. C'est demain seule- lure,
s ment (,u'auralieu la consommation de ce grand bli
oeuvre, et, si j'osais le dire, le couronnement l
l de votre édifie . Assistez tous, comme un seul j^^
a homme, à ntte fête sp'endide qui vous est si
s généreusement, si gracieusement offerte par
la Compagnie des chemins de fer du Midi sur
,t la belle plage d'Ar^chou. Arcachon, hier une ,,.
s solitude, aujourd'hui un bourg, mais à dater ■
s de demain, une cité; Arcachon qui, par je ne ,. '
sais quel coup de brguctle vraiment magique, * ,
,e est ne des flots de son superbe bassin et de \ ,,j
it l'immense forêt de pins qui le couronne de
)3 toutes parts, comme Vénus naquit jadis de w
it 'l'écume' des mers. » l ^
Le lendemain, la visite d'Arcachon termi- Capj
es née, M. le docteur Gint.rac père, à la fin du (\Q\
'i- banquet qui fut offert au corps médical par van
»i- la Compagnie dit Midi, dans les salons fééri- Cue
ne ques du Casino, s'exprima dans les termes ôté
de suivants : par
|ts « Après celle vaillante, cette laborieuse se- gat
"a" maine, un délassement était bien nécessaire ; de
il nous a été généreusement offert. C'est a Ar- de
Î1X cachon, annexe de Bordeaux, que devait se pai
J 30 clore la session. Ne vous y trompez pas, Mes- étu
le' sieurs, nous sommes encore ici sur le terrain ■
médical ; nous pouvons y puiser d'heureuses 1er
'.n.~ inspirations en contemplant ce que la nature for
J(le et Tart-y ont réuni d'utile. Une magicienne a tri
^?a touché de sa baguette habile et puissante ce m?
es» sol naguère inculte et à peu près inconnu ; po
elle l'a fécondé, elle Ta embelli, elle Ta rendu ne
le pins en plus salutaire. C'est celte fée bien-
lisante qui nous a conviés elle-même à venir
isiler et admirer cette terre à la fois promise
t obtenue; c'est elle qui a voulu nous réu-
tir dans celte enceinte. Grâces lai soient ren-
lues. Vous emporterez, Messieurs, l'image
éduisaute de cette magnifique station, où l'eau
:st presque froide en été et chaude en hiver ;
"ous conserverez le souvenir des service;;
ju'elle peut rendre au moment les plus opposés
le Tannée. »
M. Bouillmtd répondit en ces termes :
« Hier au soir, Messieurs, je vous enga-
geais à venir ici en masse, et pour ainsi dire
:ouime un seul homme, à ce banquet d'Arca-
îhon, que j'appelais le conronnemeut de notre
édifice. Dire que ce couronnement est di^ne.
de l'édifice n'est-ce pas son plus hel éloge ?
Mais, chers confrères, ne croyons-nous pas
rêver en regardant autour de nous? QUP.I ma-
gnifique, quel splendide, quel orient;;! specta-
cle ! Quoi ! cet Arcachon où imns sommes
n'aurait pas déjà atteint le dernier tenue de
de sa devise célèbre! Ne serait il pas enfin
une cité (ci oit a s) ? Est-ce que ies plus grandes
de nos cités, est-ce que Paris lui-même pour-
raient nous donner une plus belle fête •? Que
la réunion du congrès de Bordeaux dans c:ilU\
splendide enceinte soit en quelque sorte la
consécration de cette dernière mélamorphoso
d'Arcachon. Mais que dis-je? la dernière!
Non, ce n'est pas la dernière. Pour dernière
métamorphose, il reste à la cité où nous
sommes ainsi reçus d'une manière princière,
h devenir un port de mer. Voici donc sa nou-
ve'le devise : lleri viens, hodié civitas, cras
portas. La protection de Dieu ne lui man-
quera pas, car Dieu protège la France, et
Arbachon en est un des plus éclatants exem-
ples. ■>
Le Congrès de 1865 a en effet consacré la
dernière métamorphose de noire jeune cité.
Depuis 1865 bien des progrès se sont accom-
plis à Arcachon, et aujourd'hui notre station
a bien toutes les allures d'une ville de com-
merce. It resté à la vérité bien des choses à
faire pour assurer celte prospérité. Espérons
qu'à la prochaine visite du Congrès médical
qui se réunira à Bordeaux, la prophétie de
M. Bouillaud sera complètement réalisée.
«
Nous rccommamdons à nos lecteurs la lec-
ture de la correspondance suivante qui a été
publiée le 8 mai dernier par le XIXe Siècle.
L
Paria, 7 mai 1879.
Monsieur le Rédacteur,
J'ai employé quelques jours de mes vacan-
ces à faire une excursion dans la partie des
Landes de la Gironde qui est bornée au Nord
par lo chemin de fer de Bordeaux à Arcachon,
à l'Est par le chemin de.fer du Midi, à Pûuest
\ par le chemin de fer de La Teste au lac do
1 Cazaux.
Deux Compagnies puissantes, disposant da
capitaux considérables, onl exécuté il y a plus
1 de quarante ans, dans celte localiié, des i.ra-
'' vaux de canalisation, d'irrigation., de défri-
" chement parfaitement conçus ; ces travaux ont
s été abandonnés pendant plus de vingt ans ; le
parti que tire aujourd'hui des travaux d'irri-
- gation une laborieuse famille de cultivateurs
: de la Brie m'a paru digne de fixer l'attention
- de vos lecteurs et celle de la commission crééo
e par M. le ministre des travaux publics pour
;- étudier l'importante question des irrigations.
n Des deux Compagnies dont je viens de par-
ss 1er, ia première, la Compagnie des Landes,
•e fondée en 1834, obtint l'autorisation de cons-
a truire un canal allant parallèlement à la cote
;e maritime de Mimizan au bassin d'Arcachon,
i ; pour transporter les bois et ies produits rèsi-
lu neuxde la contrée.
1 deaua
: sieurs
corpo
La visite d'un corps médical à Arcachon est [J s
un événement dont nous ne saurions trop nous res et
féliciter. Nous avons bien publié dimanche der- régler
nier quelques lignes sur la réunion des méde- M. R(
cins de la Gironde ; mais nous sommes heu- mettr
rcuxde revenir aujourd'hui sur le même sujet ,olu l
Depuis le dernier Congrès médical de Bor- . * .""
deaux, nous n'avions pas eu un semblable lion- aDDei
neur. la nu
En 1865, comme en 18~9, la presse s'est nant
occupée de ces intéressantes excursions. Nous convi
croyons être agréable à nos lecteurs en repro- I préci
duisaiit un extrait du Journal de Médecine de leure
Bordeaux, rendant compte de la séance an- indlC
nuelle de l'Association des médecins de la Gi- moni
ronde et en le Taisant suivre d'antres extraits 1ae '
de paroles prononcées en 1865, par Téminent .
président du Congrès de Bordeaux. .„ J
JlMnoeitUloii «le» médecin** de d.uu
la Cilrondc. — Itéiinloit d au- ll°?
tomne tenue a Arcachon le '
19 octobre. mea
(]I1C
Bordca;ix, 18 octobre 187'J. nier
Dimanche dernier, l'Association des méde- ?"ie
cins de la Gironde a tenu ii Arcachon sa séance '* ' ''
annuelle. • * ne I<
Comme tout le faisait prévoir, ça été «ne tnc
journée charmante. Réception aussi cordiale 'ari
que possible de la part de nos aimables con- no"
frères d'Arcachon ; séance bien remplie, où ses.
nous avons entendu de fort bonnes choses et -y1)'
fort bien dites ; visite du magnifique p;irc I'e- l,on
reire, dont les portes nous onl clé gracieuse- ro"j
ment ouvertes-, enfin, banquet splendide, »
excellent et pas cher, au Grand-Hôtel. Ajoutez surl
à cela que le temps était tel qu'on n'en pou- PluJ
vait souhaiter de plus agréable, que le soleil 4U <
d'octobre prenait part à la fête, soleil qui fai- et s
sait resplendir toutes les beautés de cette ville* sou
étonnante, avec ses villas aux couleurs si vi- J°.c
fes et si étrangement variées, ses dunes d'un Jj" 1
vert sombre, son bassin d'un bleu si profond, »as
qui donnait à ce magnifique ensemble des Pei
ions chauds, superbes, inconnus à nos climats. exl
Embrassez tout cela parla pensés, confrè- raf-
res paresseux ou indifférents qui avez préféré c°i
rester chez TOUS, et vous regretterez, j'en suis J1**
sûr,de ne pas nous avoir suivis, comme nous, jn
du reste, avons regretté votre absence. }es
" Le rendez-vous était à l'Aquarium, et à une ";s
heure et demie s'est ouverte la séance. s,a
M. le président Mabit commence par lire se
des télégrammes et lettres d'excuse de con- Pu
frères qui ne peuvent se rendre à la réunion, au
entre autres de MM. Tartas et Sentex, prési- '
dent et secrétaire général de la Société locale "'■
des Landes, que notre Conseil d'Administra- I Pa
lion avaient invités en qualités de voisins. I )e
M. le Président annonce que deux membres
de la Société centrale, MM. Crauk et Leudet, re
de Paris; nous font l'honneur d'assister à la a|
séance, et les en remercie. j
L'ordre du jour appelle le vote sur l'admis- "'
sion des nouveaux membres. 7 confrer.es de-
mandent à entrer dans l'Association ; ce sont : n
MM. Louis Hirigoyen, Lagrolet, Poinsot, Pi- 8
très, de Bordeaux ; Dehilolte, de Galgon ; Pan, u
de Sainte Croix-du-Mont ; Briol, de Portets. c
On irocède au vote, et tous sont admis à Jj
l'unanimité. à
Il y a deux places vacantes dans le Conseil *
d'Administration, M. Hameau d'Arcachon,
passant vice président, et M. Bernadet, de '
Barsac, ayant donné sa démission pour cause l
de maladie. On procède au vole ; sont élus : '
MM. Kort,de La Brède, et Baudet de Cadillac.
M. le président lit encore un discours qui !
est accueilli par d'nnanimes applaudissements. '
M. Roy de Clotte, notre distingué conseil !
judiciaire, prend alors la parole, et, dans un
•avail que le Journal de Médecine de Bor- c'estla fin
eaux, aura le plaisir de publier, étudie plu- pagnalent
ieurs points de droit qui intéressent ro'ro dément i
orporalion. cordialité
Il s'agit de la délicate question des honorai- Au des:
es et des voies à suivre pour en obtenir le à nos con
èglemenl dans des circonstances difficiles, l'accueil s
I. Roy de Clotte ne vent pas nous pousser à tion.
nettre Dame Justice dans nos petites affaires : Au noi
i>iu de lui celte pensée; il veut simplement pond d'ni
sxposer l'état de la question au point de vue succès de
lu droit; et, comme tout médecin peut être cher de fa
tppelé un jour ou l'autre à se défendre contre si un plu,
a mauvaise Toi d'un client, notre conseil, pre- répondu i
lant ses attributions à la lettre, comme il Enfin,
convient, du reste, nous donne des indications porte un
précises sur nos droits, leur étendue, la meil- A dix
leure conduite à suivre pour les faire valoir, en se d
indications qui peuvent être fort utiles à un dans que
moment donné. On lira avec autant de fruit Le clic
que de plaisir ce travail consciencieux, aussi dirons-w
remarquable par l'élégance que par la netteté gion l'esl
du style, et on remerciera, comme nous, no- |e dissiir
Ire distingué couseil judiciaire de la peine et sonnes;
du temps qu'il a dépensés pour notre instruc- de Lespn
l'on. aimables
Après M. Roy de Clotte, voici venir M. lia- menx vii
meati. On n'a pas oublie l'intéressante élude de plaisi
que notre éminent confrère a lue Tannée der- Ajouti
nière à La lléole. Lui aussi, avait pris pour sont dû
sujet la question des honoraires; bien entendu n>,st pa
il l'avait traitée à un autre point de vue que eux qu'i
ne le fait aujourd'hui nôtre conseil judiciaire. pans m
Encouragé par le succès qu'a eu son travail de portent
l'an dernier, M. Hameau s'est décidé, pour et p,ne
notre plus grand plaisir et profit, à poursuivre beaucon
ses études sur des questions professionnelles, surtout
Aujourd'hui, c'est des bienfaits de l'Associa- ment de
tion qu'il vient nous entretenir, et comme co- |en\ doi
rollaire, des bienvaits de la consultation. de |'esi(
Préoccupé de voir que, dans les campagnes voisins
surtout, les médecins se posent en rivaux Nous le
plutôt qu'en confrères, en ennemis plutôt ostréien
qu'en amis, qu'ils se combattent, se dénigrent gracieu
et se déchirent, au lieu de s'entr'aider, de se d'huitn
soutenir les uns les autres, M. Hameau adjure
le corps médical de cesser celle lutte, qui ne
fait que les amoindrir ; il prêche la conciliation,
l'association qui les, rendrait forts, qui leur I VISITE
permettrait de se défendre contre i^ux qui les
exploitent ; et, pour lui, un bon moyen de
rapprochement, et partant de défense, c'est la
consultation entre confrères de la même loca- * ^
lité ou des localités voisines. Qu'ils prennent deaux
l'habitude de s'appeler, de s'entr'aider dans dit, tôt
les cas graves, difficiles; qu'ils aient recours mente,
les uns aux autres, et ils se connaîtront mieux, oeuvre
s'apprécieront davantage, et à eux tous, ils dévot
s'entendront, ils constitueront une force, et le homm
public, voyant qu'ils se respectent les uns les génén
antres, les respectera lui aussi davantage, la Con
« M^dice, tnedica te ipsum », dit en terminant la bell
M. Hameau. Excellents conseils ; excellentes solitut
paroles. Puissent nos confrères des campagnes de det
les méditer et en faire leur profit ! sais q
Nous aurons aussi le plaisir da publier cette est ne
remarquable étude. Espérons que l'éloquent T'mm
appel de notre confrère sera enteudu. Le temps toutes
n'est plus où, parlant à Arcachon, on risquait TéciM
de perdre sa voix dans le désert. Le
La séance est finie. Il reste encore de bonnes née,.
heures pour la promenade, et nous nous diri- banq,
igeons vers le parc Pèreire. Les uns vont en voi- la Co
ture, modestement ; d'autres, plus hardis, ne ques
' craignent pas de confier leurs personnes à de suive
t rapides coursiers, et donnent aux habitants t
d'Arcachon le spectacle inattendu d'une ca- uj
1 valcade médicale. ^ n0
On revient enfin au Graud-Hôtel, où, à six cacu,
l heures, s'ouvre une nouvelle séance, non cjor(
B moins agréable et non moins réconfortante, siell]
bien qu'à d'autres points de vue. m^
[ On trouvera plus loin le menu du ban- ■',
|'i quel (1); mais, ce que ne dira pas la froide el p 1,
, lecture de cette succulente liste, c'est la façon lou(j
ij supérieure dont les mets étaient exécutés, s0^
D (I) Nous l'avons publié dans notre dernier Buméro. elle
c'estla finesse et bonté des vins qui les accom- de pins <
pagnaient, c'est la beauté de la salle, splendi- faisante
dément décorée, c'est la gaieté, la franche visiter e
cordialité des convives. et obteni
Au dessert, M. le Président porte un toast nir dans
à nos confrères d'Arcachon et les remercie de dues, \
l'accueil splendide qu'ils onl fait a l'Associa- séduisai
tion. est près
Au nom de ses collègues, M. Hameau ré- vous c<
pond d'nne façon charmante ; il se félicite du qu'elle p
succès de la journée, mais il ne peut s'empê- de l'ann
cher de faire remarquer qu'il eût été bien autre ,, R
si un plus grand nombre de confrères avaient
répondu à notre appel. « Hie
Enfin; notre aimable doyen. M. Legendre, "^ a
porte un toast à la prospérité de TAssociation. comme
A dix heures, on reparlait pour Bordeaux Çhon, q
en se disant au revoir à Tannée prochaine édifice.
dans quelque ville du Médoc ou du Blayais. de Tédi
Le choix de la ville n'est pas encore fait, Ma's, c
dirons-nous à ce propos; mais celui de la ré- rêver ei
gion Test presque. Le Médoc, il no faut pas «c fînifiqn
le dissimuler, tente nn grand nombre de rer- c'.e '• Q
sonnes; on se souvient encore de la journée I n'aurai
de Lesparrc. Nos confrères du Médoc sont si I de sa
aimables, d'abord; et puis ils ont" de si fa- une cil
menx vins ! et ils les font déguster avec tant de_nos
de plaisir. Nous parierions pour Pauillac. raient
Ajoutons que des remercîmenis chaleureux la féur
sont dû? à nos confrères médocains; car ce' splend
n'est pas seulement quand nous allons riiez con^éci
eux-qu'ils nous font-boire d'excellents vins. d'Arca
Dans quelque coin du département que nous Non, c
portent nos pas, ils nous envoient une grande métam
et fine caisse. A Arcachon notamment, on a sommi
beaucoup remarqué un certain Hert-Milon et «l deve
surtout un Rafaillac-Marcaux qui sont vrai- vc'led
ment des vins de roi. Que nos confrères veuil- porius
lent donc bien excuser cette reconnaissance quera
de l'estomac et accepter, au nom de tons nos Arbac
voisins de table, nos plus vifs remercîmenis. pies. ■
. Nous les adressons également aux principaux Lei
ostréiculteurs d'Arcachon qui nous ont offert derniç
gracieusement leurs plus beaux échantillons Depui
d'huîtres du pays et de Marennes. plis à
u- "• N* merec
—————+——— faire |
I VISITE DU CONGRÈS MÉDICAL A ARCACHON qu'à 1
Eil 1S63.
1 M. Bi
« Les séances du Congrès médical de Bor-
; deaux sont terminées. Néanmoins, si tout est JJ0
i dit, fout n'est pas fini. C'est demain seule- lure,
s ment (,u'auralieu la consommation de ce grand bli
oeuvre, et, si j'osais le dire, le couronnement l
l de votre édifie . Assistez tous, comme un seul j^^
a homme, à ntte fête sp'endide qui vous est si
s généreusement, si gracieusement offerte par
la Compagnie des chemins de fer du Midi sur
,t la belle plage d'Ar^chou. Arcachon, hier une ,,.
s solitude, aujourd'hui un bourg, mais à dater ■
s de demain, une cité; Arcachon qui, par je ne ,. '
sais quel coup de brguctle vraiment magique, * ,
,e est ne des flots de son superbe bassin et de \ ,,j
it l'immense forêt de pins qui le couronne de
)3 toutes parts, comme Vénus naquit jadis de w
it 'l'écume' des mers. » l ^
Le lendemain, la visite d'Arcachon termi- Capj
es née, M. le docteur Gint.rac père, à la fin du (\Q\
'i- banquet qui fut offert au corps médical par van
»i- la Compagnie dit Midi, dans les salons fééri- Cue
ne ques du Casino, s'exprima dans les termes ôté
de suivants : par
|ts « Après celle vaillante, cette laborieuse se- gat
"a" maine, un délassement était bien nécessaire ; de
il nous a été généreusement offert. C'est a Ar- de
Î1X cachon, annexe de Bordeaux, que devait se pai
J 30 clore la session. Ne vous y trompez pas, Mes- étu
le' sieurs, nous sommes encore ici sur le terrain ■
médical ; nous pouvons y puiser d'heureuses 1er
'.n.~ inspirations en contemplant ce que la nature for
J(le et Tart-y ont réuni d'utile. Une magicienne a tri
^?a touché de sa baguette habile et puissante ce m?
es» sol naguère inculte et à peu près inconnu ; po
elle l'a fécondé, elle Ta embelli, elle Ta rendu ne
le pins en plus salutaire. C'est celte fée bien-
lisante qui nous a conviés elle-même à venir
isiler et admirer cette terre à la fois promise
t obtenue; c'est elle qui a voulu nous réu-
tir dans celte enceinte. Grâces lai soient ren-
lues. Vous emporterez, Messieurs, l'image
éduisaute de cette magnifique station, où l'eau
:st presque froide en été et chaude en hiver ;
"ous conserverez le souvenir des service;;
ju'elle peut rendre au moment les plus opposés
le Tannée. »
M. Bouillmtd répondit en ces termes :
« Hier au soir, Messieurs, je vous enga-
geais à venir ici en masse, et pour ainsi dire
:ouime un seul homme, à ce banquet d'Arca-
îhon, que j'appelais le conronnemeut de notre
édifice. Dire que ce couronnement est di^ne.
de l'édifice n'est-ce pas son plus hel éloge ?
Mais, chers confrères, ne croyons-nous pas
rêver en regardant autour de nous? QUP.I ma-
gnifique, quel splendide, quel orient;;! specta-
cle ! Quoi ! cet Arcachon où imns sommes
n'aurait pas déjà atteint le dernier tenue de
de sa devise célèbre! Ne serait il pas enfin
une cité (ci oit a s) ? Est-ce que ies plus grandes
de nos cités, est-ce que Paris lui-même pour-
raient nous donner une plus belle fête •? Que
la réunion du congrès de Bordeaux dans c:ilU\
splendide enceinte soit en quelque sorte la
consécration de cette dernière mélamorphoso
d'Arcachon. Mais que dis-je? la dernière!
Non, ce n'est pas la dernière. Pour dernière
métamorphose, il reste à la cité où nous
sommes ainsi reçus d'une manière princière,
h devenir un port de mer. Voici donc sa nou-
ve'le devise : lleri viens, hodié civitas, cras
portas. La protection de Dieu ne lui man-
quera pas, car Dieu protège la France, et
Arbachon en est un des plus éclatants exem-
ples. ■>
Le Congrès de 1865 a en effet consacré la
dernière métamorphose de noire jeune cité.
Depuis 1865 bien des progrès se sont accom-
plis à Arcachon, et aujourd'hui notre station
a bien toutes les allures d'une ville de com-
merce. It resté à la vérité bien des choses à
faire pour assurer celte prospérité. Espérons
qu'à la prochaine visite du Congrès médical
qui se réunira à Bordeaux, la prophétie de
M. Bouillaud sera complètement réalisée.
«
Nous rccommamdons à nos lecteurs la lec-
ture de la correspondance suivante qui a été
publiée le 8 mai dernier par le XIXe Siècle.
L
Paria, 7 mai 1879.
Monsieur le Rédacteur,
J'ai employé quelques jours de mes vacan-
ces à faire une excursion dans la partie des
Landes de la Gironde qui est bornée au Nord
par lo chemin de fer de Bordeaux à Arcachon,
à l'Est par le chemin de.fer du Midi, à Pûuest
\ par le chemin de fer de La Teste au lac do
1 Cazaux.
Deux Compagnies puissantes, disposant da
capitaux considérables, onl exécuté il y a plus
1 de quarante ans, dans celte localiié, des i.ra-
'' vaux de canalisation, d'irrigation., de défri-
" chement parfaitement conçus ; ces travaux ont
s été abandonnés pendant plus de vingt ans ; le
parti que tire aujourd'hui des travaux d'irri-
- gation une laborieuse famille de cultivateurs
: de la Brie m'a paru digne de fixer l'attention
- de vos lecteurs et celle de la commission crééo
e par M. le ministre des travaux publics pour
;- étudier l'importante question des irrigations.
n Des deux Compagnies dont je viens de par-
ss 1er, ia première, la Compagnie des Landes,
•e fondée en 1834, obtint l'autorisation de cons-
a truire un canal allant parallèlement à la cote
;e maritime de Mimizan au bassin d'Arcachon,
i ; pour transporter les bois et ies produits rèsi-
lu neuxde la contrée.
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