Titre : Le Gaulois : littéraire et politique
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-04-06
Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication
Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication
Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 06 avril 1927 06 avril 1927
Description : 1927/04/06 (Numéro 18080). 1927/04/06 (Numéro 18080).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5408463
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/03/2008
2
LE GAULOIS AVRHJ
maire, entre en lice. Et -c'est un vérita-
ble événement.
Il visent de paraître, en huit pages, un
manifeste qui devrait être distribué par
centaines de milliers dans la France en-
tière. Il est intitulé « La Question dûs
Langues en Alsace. et en Lorraine, par
Un groupe d'instituteurs des deux cadres
(Alsaciens et Français de l'intérieur) en
fonctions dans les écoles d'Alsace et de
Lorraine-» Il est rédigé, comme un ca-
téchisme, sous forme de questions et de
réponses simples, claires, essentielle.? et
substantielles.
Dès les premières lignes, c'est une
constatation d'une vérité aveuglante, en
ce qui concerne la nécessité pour les Al-
saciens de toutes les classes de parler,
de lire et de comprendre le français
« Ce but peut-il être atteint ? ̃• Il a été
atteint en Provence, en Corse, en Breta-
gne il n'y a pas de raison pour que le
'même résultat ne puisse être obtenu en
Alsace. » Mais voilà justement ce que
les germanisants de toute espèce, ce que
certains fonctionnaires qui n'ont jamais
,voulu apprendre le français, ce que les
directeurs, la plupart des rédacteurs et
les commanditaires de la presse de lan-
gue allemande ne veulent pas, ce à quoi
ils s'opposent de toutes leurs forces.
Songez donc, sur an million et demi
:d'Alsaciens et de Lorrains rédimés, les
grands journaux, les périodiques,'toute
l'industrie du livre français peuvent ré-
cupérer des milliers de lecteurs Quel
'magnifique terrain à cultive? pour la
grande presse parisienne
Une des équivoques dont je parlais
tout à l'heure repose sur la question du
.bilinguisme. « Ce terme, dit le mani-
iesfe, a un sens différent pour le Fran-
çais et le germanisant qui l'emploient
ien Alsace. Le Français moyen en-
tend par bilinguisme la tolérance d'un
jidiome, d'un patois à coté de la langue
française. Comme lui, nous ne voyons
aucun inconvénient à entendre parler
i«n dialecte particulier dans une pro-
vince française, comme on parle le bre-
ton en Bretagne ou le nravençal en Pro
ï.vence. Mais le bilinguisme que récla-
'ment certains propagandistes est exacte-
ment ce bilinguisme aue les Flamin-
'gants ont obtenu en Belgique,. C'est la
:parité, absolue de la langue allemande
et de la langue françaiso à l'école, dans
l'administration et dans toutes les mani-
festations de la vie publique. » D'où, né-
cessité de n'employer en Alsace que des
'fonctionnaires, des instituteurs sachant
:les deux langues. Ainsi le bilinguisme
servirait à établir une barrière infran-
chissable entre l'Alsace et la France.
Autre équivoque, autre sophisme. Les
défenseurs du bilinguisme invoquent la
Situation de l'Alsace comme région fron-
tière « Ils oublient, leur est-il répondu,
que le pays de Bade est frontière au
même titre que l'Alsace et que personne
n'a jamais eu l'idée de faire enseigner le
français dans les écoles primaires ba-
doises. Que peut-on répliquer à un ar-
gument aussi simple aussi fort? Rien.
D'ailleurs, le manifeste ajoute « Comme
la grande majorité des'Alsaciens parlent
toujours le dialecte (et c'est là un fait que
nous ne regrettons nullement) et comma
ce dialecte est très proche parent du haut
allemand, ils comprendront toujours
assez d'allemand pour les besoins de
Ieur situation géographique et ceux qui
en éprouveraient le besoin l'appren-
draient facilement aux cours postsco-
1:1 ires. » C'est on ne peut mieux dit.
Et les instituteurs alsaciens, dont on
ne saurait nier la compétence en la ma-
tière, affirment qu'il est impossible
d'enseigner deux langues dans les éco-
tes primaires, c'est-à-dire jusqu'à treize
ou quatorze ans « Cela est tellement
,vrai que même les partisans de la
'{M-uttersprache l'ont reconnu dans plu-
sieurs articles de la Zukunft, et ils de-
mandent, ils exigent que la langue fon-
damentale soit l'allemand. Nous, nous
demandons simplement que, dans des
départements français, ce soit le fran-
çais. » C'est la logique même.
A-t-on jamais trouvé nécessaire d'ap-
prendre l'italien aux élèves corses de
l'école primaire, ni l'espagnol aux petits
.Béarnais ? Les apôtres de la Mntterspra-
chr, eux, voudraient qu'à l'école pri-
maire, le cours de français passât « à
l'état de langue étrangère » Voilà où
l'on voudrait mener la population alsa-
cienne
La vérité est que l'enseignement de
l'allemand ne doit se faire que dans les
'écoles secondaires et supérieures et dans
lies cours postscolaires, où toutes les fac-
litées possibles pourraient être offertes
sans inconvénient aux jeunes Alsaciens
pour apprendre cette langue s'ils le dé-
firent. Et les instituteurs d'Alsace, au-
teurs du manifeste, de proclamer « Il
faut avant tout dire bien haut aux dé-
fenseurs de la langue allemande que
;jamais ni gouvernement, ni Parlement
française n'accorderont à des provinces
françaises le bilinguisme intégral qu'ils
'ilfiinandent. et quo, dans tous les dépar-
tements français, la seule langue offi-
cielle servant à l'instruction des enfants
.ne peut être que le français, et unique-
ment le français. »
Allons, voilà une bouffée d'air salubre
et vivifiant qui nous arrive, par dessus
les Vosges, des bords du Rhiiî, frontière
de la France Elle bàlaiera les miasmes
qui se répandaient sournoisement, perfi-
dement, avec mission d'empoisonner la
vérité. Ceux qui les dirigeaient savam-
ment seront repérés, désignés, confon-
dus. Bientôt tous les masques seront
arrachés. Adrien Vély
Conseil des Ministres
La situation extérieure
M Aristide Briand, ministre des affaires
'étrangères,' a fait au conseil un exposé de
Oa situation extérieure,
Le voyage de M. Herriot à Vienne
AI Edouard Herriot, ministre de l'ins-
truction publique, a rendu compte de sa
mission à l'occasion du centenaire de Bee-
thoven.
L'accord sur les salaires des mineurs
M. André Tardieu, ministre des travaux
publics, a exposé au conseil les conditions
dans lesquelles s'est établi l'accord sur les
salaires entre les houillères de la Loire et
Des syndicats confédérés ainsi que les nie-
sures projectées pour parer, en attendant le
vote du projet soumis à la Chambre, à la
• situation- difficile de certaines mines du
même bassin.
Mouvement judiciaire
Louis Barthou, garde des sceaux, a
soumis à la signature du président de la
Premier président de la cour d'appel de
I
Nancy, sur sa demande M. Reiter, pre-
mier président de la cour d'appel de Dduai;
Premier président de la cour, d'appel de
Douai M. Carré de Malberg, président du
tribunal de première instance de Stras-
bourg
Premier président de la cour d'appel de
Dijon M. Gauguier, conseiller à la cour
d'appel de Paris.
Les proclaains çot6seils
Comme d'ordinaire, les membres du gou-
vernement se réuniront en conseil de cabi-
n-eç jeudi prochain et en conseil des mi-
nistres le samedi suivant.
Ajoutons à ces communications officiel-
les que les membres du gouvernement se
sont entretenus du cas du député commu-
nistes Doriot. La Chambre va être prochai-
nement saisie d'une demande d'autorisa-
tion de poursuites contre Ce parlementaire
qui s'est livré et se livre encore en Chine à
une intense propagande antifrançaise.
Pour donner satisfaction aux nombreux
visiteurs qui viennent chaque année en avril
profiter des premiers beaux jours,, la nou-
velle direction des casinos a décidé d'ou-
vrir pour Pâques ses salons ainsi que les
terrains de tennis et de golf. Les hôtels
Bernascon, Splendide, Royal, Europe et
Mirabeau auront également effectué leur
réouverture à cette date.
POUR LES VICTIMES DE TAMATAVE
Le récent cyclone qui a dévasté Tama-
tave et la région a provoqué de grandes
misères.
Répondant rl l'appel que le gouvernement
et en particulier M. Albert Sarraut, minis-
tre de l'intérieur, viennent de lancer en
faveur des sinistrés de Madagascar, notre
confrère Paris-Midi organise à leur inten-
tion un gala de bienfaisance qui aura lieu
au théâtre national de l'Opéra, le jeudi 28
avril à 20 h. 30, sous la présidence de M.
Léon Perrier, ministre des colonies.
Le Concours Hippique deParis
Douzième jour
La matinée
Après les examens d'équitation avait
lieu la présentation des chevaux de
selle de cinq et six ans poids lourds.
Elle a été de tous points excellente et n'a
fait que confirmer la bonne impression
générale laissée depuis le début du
concours par l'examen des chevaux de
selle. Cette catégorie d',animaux de poids
lourds, particulièrement difficile à pro-
duire, et surtout à réussir, est actuelle-
ment en progrès sérieux et nous permet
de rivaliser avec les élevages due tous les
pays du monde, y compris celui d'outre-
Manche qui semblait avoir jusqu'ici
l'apanage du « hunter ».
Le Premier prix de la première divi-
sion revint à Way, un fils d'Herbageux,
appartenant à M. L,: Magnin, cheval
d'un bon squelette et d'une grande dé-
coupure, déjà lauréat de sa classe l'an
dernier. Dans la deuxième division, la
palme échut à Agen, par Marigny, au
comte de Sampigny, et qui, modèle se'
rieux, est bien dans le type du bon che
val de service.
Une très intéressante présentation dz
poneys de polo, souples, maniables et
très bien montés, clôtura cette intéres-
sante matinée.
L'après-midi
Le ministre de l'agriculture avait
tenu à venir lui-même dans l'après-midi
pour remettre les prix de primes- d'hon-
neur aux directeurs des écoles de dres-
sage qui présentaient les lots les plus
remarquables. Après avoir été reçu par
le comité de la Société Hippique, ayant
à sa tête le baron du Teil, président, le
ministre ,a tenu à exprimer sa satisfac-
tion de ce qu'il avait vu aux lauréats
qu'il a complimentés justement de
leurs efforts et des bons résultats qui en
découlent.
Les prix de Hacî.3 qui suivirent ont
permis d'admirer une grande majorité
d'amazones, qui ont présenté elles-mê-
mes leurs chevaux avec une correction
et une élégance de tout premier ordre,
Les citer toutes serait impossible, mais
on vit rarement un ensemble plus gra-
cieux.
Le prix de la Préservatrice, omnium
pour chevaux français, a été ensuite
brillamment disputé par plus de
soixante-quinze, concurrents, parmi les-
quels deux intrépides amazones, Mme
Lang et Mlle Moreau. dont les parcours
ont été très justement applaudis.
Résultais
PRIX DE LA PRÉSERVATRICE
ler prix, La Maréchale, à M. Tré-Hardy
(propriétaire) 2* ,prix, ZJrokie, au comte de
Bouille (M. X. Brizard) 3e prix, Ali, à M.
G. Lang (M. Tré-Hardy) 4" prix, Régale,
à M. de Guillebon (M. de Cheffontames)
prix, Rapasse, à Mme Gauthier de Bayon
(M. Gudin de Vallerin) 60 prix, yerveme,
à M. FI Bégl.ln (propriétaire) 7" prix,
Utot, à MM. L. Taquet et T. Carbon (M. T.
Carbon) 8" prix, Vol, au Vent, il. M. de
Posément (propriétaire) 9° prix. Diplo-
mate, à M. G. Sereys (propriétaire)
10° prix, Néron, Mme G. Bonnefont (M.
G. Bonnefont) .prix, Tourelle, à la com-
tesse de La Morandière (M. X. Brizard)
prix, Bambino, ex-Montbel, à M. L.
Belot (.NI. M. Belot) prix, Ami Fritz,
à Mme Berthe Zél (M. Th. Carbon)
14° prix, Garain, à M. Ch. H. Labouclière
(propriétaire) 15" prix, Criquet, à M. Guy
de Lacroix (M. H. Claire) 16' prix. Vertu-
chou, à M. Costa (propriétaire) prix,
Tigris, à M. G.-E. Lang (Mme Lang).
Aujourd'hui mercredi
8 heures Examens d'équitation pour jeù-
nes gens (médailles de bronze).
Epreuves d'extérieur pour chevaux de
selle sur le terrain d'entraînement de Baga-
telle, au bois de Boulogne.
9 heures Chevaux de 4 ans. «/ Poids
légers, 1)
9 h. 30 Chevaux de 4 ans. « Poids
moyens. »
14 heures Prix Internationaux. Chevaux
de selle « hunters », 2° cat.
15 heures Prix Mornay (gentlemen).
Epreuve internationale d'obstaclee.
La Société des Artistes français mettra
dimanche, à la disposition de la Société
hippique française, les galeries du premier
étiage du Grand-Palais, d'où le public
pourra suivre admirablement le spectacle.
B. de B.
Les abonnements au GAULOIS sont
reçus sans frais dans tous les bureaux
de poste..
LES MONDANITÉS
LES COURS
S. M. la Reine. Amélie de Portugal, qui
fait en ce moment un séjour à la villa Igiea, à
Palerme, a l'intention d'y passer encore plusieurs
semaines.
S. M, le Roi Alphonse XIII, complètement
rétabli, a repris sa vie habituelle et reçoit comme
auparavant les hauts fonctionnaires et chefs de
service du palais royal.
Au cours de la journée d'avant-hier, le Roi
a ïait une promenade dans les rues de Madrid,
accompagné du duc de Miranda, grand major-
dome du palais royal.
S. M. la Reine d'Italie et S. A. R. la Prin-
cesse Marie sont actuellement à San Rossore.
On célébrera à Bruxelles, après-demain
vendredi, l'anniversaire de S. M. le Roi des
Belges, né le 8 avril 1875.
S. M. la Reine Elisabeth de Belgique, qui
avait dû s'aliter, a pu se lever avant-hier lundi.
S. A. R. le Prince Léopold, Duc de Bra-
bant, a reçu au palais de Bellevue M. d'Oliveira,
ministre de Portugal à Bruxelles.
S. A. R. le Prince Charles de Belgique,
comte de Flandre, fait un voyage d'études à
Wavre-Sainte-Catherine, en compagnie de
soixante-huit officiers de l'Ecole d'application
de Bruxelles.
S. A. R. la Duchesse d'Aoste, qui vient
de passer l'hiver en Afrique, est attendue incesr
samment à Naples.
S. A. S. le Prince de Monaco a offert,
samedi, un grand déjeuner en l'honneur de S. M.
le Roi Gustave V et de S. A. R. Je Prince Guil-
laume de Suède.
A l'arrivée de Sa Majesté et de Son Altesse
Royale, des honneurs militaires ont été rendus
par le poste du palais.
Le souverain et le Prince de Suède ont ft'té
reçus à leur descente de voiture, dans la cour
d'honneur du palais, par le général Roubert,
premier aide de camp; le capitaine Millescamps,
officier d'ordonnance; le capitaine Bernard, com-
mandant du palais.
Au déjeuner, servi dans la salle de Marbre
florentine, le Prince Louis Il avait en face de
lui le Roi Gustave V et à sa droite le Prince
Guillaume de Suède, M. Sandgren, ministre plé-
nipotentiaire, secrétaire particulier du Roi, et le
général Roubert. Puis Mme Keiller, Mgr
Lesage, le conseiller privé Fuhrmeister, directeur
du cabinet civil le Prince de Furstenberg,
M. Keiller, chambellan du Roi de Suède; le
capitaine Millescamps, la comtesse Gastaldi,
dame du palais; le docteur Nauckhass, médecin
particulier du Roi; M. Alex. Melin, secrétaire
particulier du Prince Louis, etc.
S. A. R. la Princesse Louis-Ferdinand de
Bavière, Infante d'Espagne, se rend à Séville
avec ses enfants pour les fêtes de la Semaine
sainte.
LES AMBASSADES
S, Exc. l'ambassadeur d'Angleterre en
France et la marquise de Crewe, arrivés récem-
ment à Londres, venant de Paris, ont eu l'hon-
neur d'être conviés à déjeuner, dimanche, par
LL. MM. le Roi et la Reine d'Angleterre, à
Buckingham Palace.
S. Exc. M. Myron T. Herrick, ambassa-
deur des Etats-Unis en France, a donné, avant-
hier, un dîner intime en l'honneur de M. André
Mellon, secrétaire de la trésorerie américaine.
Le général Pershing était parmi les invités.
L'éminent diplomate américain se rendra,
jeudi, à l'Ecole de Roches (Eure), pour une
remise de médailles.
S. Exe. l'ambassadeur de Belgique près le
Quirinal et la comtesse délia Faille viennent
d'offrir un élégant déjeunar auquel assistaient:
duchesse de Beaufort, princesse Alys Borghèse,
Mme Romain de Schoutheete. de Tervàrent, Mme
Amaury de Schoutheete de Tervarent, chevalier
et Mme Guy de Schoutheete de Tecvarent, comte
Hippolyte d'Ursel, comte Le Grelle, vicomte de
Dampierre, M. Alexis du Roy de Bilicquy', com-
tesse Isabelle d'Ursel, R. P. Callay, Mlle de
Beaufort, Mle Marie-José de Liedekerke, Mlle
Béatrice,d'Avernas, M. Leclercq, etc.
DANS LE MONDE OFFICIEL
L'amiral sir Victor et lady Stanley ont
donné, dimanche, à Monte-Carlo, un élégant dîner
honoré de la présence de S. M. le Roi de Suède.
Parmi les invités: capitaine et Mrs Cradwick,
commandant et Mrs Curzon Howe, commandant
et Mrs Ross, M. et Mrs Keller, miss Stanley, etc.
DANS LE MONDE
La comtesse de Guichen et la comtesse
Fernand de Vibraye donneront, le mardi 3 mai,
une soirée dansante pour les amies de leurs filles.
Le marquis est la marquise de Thézan Saint-
Geniez viennent de donner, en leur villa des
Cigales, à Monte-Carlo, une très élégante récep-
tion.
Parmi les personnes présentes: le préfet des
Alpes-Maritimes et Mme A. Benedetti, prince
et princesse Michel Radziwill, Mme Allizé,
femme de l'ambassadeur de France; duchesse de
La Rochefoucauld, née Mitchell; général Rou-
bert, aide de camp de S. A. S. le Prince de
Monaco, et Mme Rouibert M. Roussel-Despierre,
secrétaire d'Etat, et Mme Roussel-Despierre;
Mme Gallepe, Mme L. de Castro, comte et com-
tesse d'Aurelle de Paladines, M. et Mme de
Villeneuve, comtesse de Sommyèvre, née Fitz-
Gerald Mmc'R. Bartholoni, Mme Darvari, née
princesse Bibesco; marquis et marquise de Rabaor-
Sauvagnac, baronne de Watré, comtesse Joseph
de Bremond d'Ars, comtesse Fitz-Gerald, <• -m-
tesse de Saint-Germain, Mme Després, vicom-
tesse Le Gualès de Mézaubran, Mme du Gast,
marquis et marquise Buccico de. La Conca,
comtesse de Lézardière,. baronne de Wimpffen,
baronne de San Miguel, baronne d'Este, Mrs
Bowen, comtesse Nadège de Louvencourt, comte
et comtesse Mortimer-Mégret, vicomte et vcom-
tesse de Brachet, vicomtesse de La Vilesbrunne,
baronne de Nioac, baron et baronne Corporandi
d'Auvare, comtesse de Chevriers, vicomte. et
vicomtesse de Jonquières, Mme de Sentenac,
comtesse de La Salle de Rochemaure, Mme Lan-
glois, vicomte et vicomtesse de Blanchetti, comte
et comtesse de Pontbriand, vicomte et vicomtesse
de Bonadona baron et baronne de Bourayne, Mme
Léglise, Mme Bricogne, Mme de La Roussière,
Mme Debernard, Mlles Benedetti. de Chevigny,
de Chateauneuf, Bartholoni, Florès, Roubert, de
Brachet, de Sentenac, d'Auvare, de Noiron
général Bourgeois, comte d'Orgeval, M. Collet,
comte de Montferrier, marquis de Migré, vicomte
de Peretti della Rocca, M. Couteau, comte de
Saiiit-Andéol, M. Ch.-E. de Villeneuve, etc.
M..Léon Tecktonius, qui a donné, l'an
derniers, un très beau bal costumé des dix-sep-
tième et dix-huitième siècles, prépare une fête
égyptienne qui aura lieu le mois prochain et
comportera de curieuses entrées ainsi que de fort
beaux costumes.
Miss E. Maxwell a offert, ces jours der-
niers, un très élégant dîner en l'honneur de
S. A. 1. le Grand-Duc Dimitri et de la prin-
çesse Ilynska.
Parmi les convives: prince et princesse Obo-
lensky, lady Woodhouse, lady Alexandre Met-
calfe,' prince et princesse Cito Filomaxino, M. et
Mme H, van Heukelom, Mme Polotzoff, M. et
Mme E. Toulmin, Mlle van Rensselaer, prince
Strozzi, duc de La Verdura, don Mario Pansa,
comte de Saint-Just, M. Cole Porter, M. John
Mac Mullin, M. Elysage, M. Michel Farmer, etc.
CARNET DE LA CHARITÉ
Une oeuvre touchante et intéressante entre
toutes est l'Asile des jeunes garçons infirmes et
pauvres, dirigé avec un dévouement admirable
par les Frères de Saint-Jean de Dieu, rue
Lecourbe.
Est-il rien de plus attristant que la vie de
ces pauvres petits, privés les uns d'un bras, les
autres d'une jambe, d'autres encore obligés de
se servir de béquilles, qu'ils ne quitteront, hélas
peut-être jamais? Chers petits enfants élevés par
la générosité des religieux dévoués qui consa-
crent toute une vie d'affection et de dévouement
à de petits êtres qui ne connaissent ni le.s joies,
d'un foyer, ni la gaieté enfantine, ni les jeux
tellement nécessaires à cet âge
Voilà pourquoi nous nous faisons tes inter-
prètes du Frère Denis, leur supérieur. Appor-
tez une large et généreuse offrande à la vente
de charité qui a lieu aujourd'hui 6 et demain
7 avril, 231, rue Lecourbe, Que les personnes
charitables qui ne peuvent s'y rendre veuillent
bien adresser au Frère supérieur une aumône
aussi large que possible en faveur de ces enfants
dont !'intérêt dépasse tout ce qui peut s'expri-
mer. L'enfance malheureuse n 'est-elle pas tou-
chante, intéressante, entre toutes? Pensez aux
petits infirmes de la rue Lecourbe, c'est la plus
belle, la meilleure des actions 1
DANS LES CERCLES
La marquise de Créqui-Montfort, membre
de la commission des dames du Comité France-
Amérique, a donné, au nom du comité, une
réception en l'honneur de M. William D. Guthrle,
ancien bâtonnier des avocats de New-York, ^ré-
sident de France America Society de New-York,
et de Mme W.-D. Guthrie.
A cette réunion assistaient: le baron Sei6lière,
membre de l'Institut; Mr Georges Lévy, de
l'Institut; M. Fernand Laudet, de l'Institut, et
Mme Fernand Laudet; marquis et marquise de
Rochambeau, le consul général des Etats-Unis
à Paris, comte du Chaffault, M. Walter Gay,
miss Patterson, Mme Hilton, M. Gaston Des-
champs, vicomtesse de Salignac-Fénelon, Mme
Louis Viellard, M, et Mme Abel Chevalley, etc.
Parmi lés exposants très ramarqués de la
Société artistique des amateurs, ajoutons encore
les noms suivants:
Comte J. de Montbel, colonel Dagonet,
M. J. Cesbron-Lavau, M. R. Demachy, comtesse
d'Havrincourt, comtesse J. d'Oultremont, com-
tesse Dufaure,. baronne Seiilière. Mme G. Salle,
Mlle Szymanska de Slepovron, Mlles J. Pellenc,
M. E. Chevrier, M. H. de Reboul, Mlle de
Castex, etc.
PETIT CARNET
La vicomtesse Tony de Kerdrel, née Sinçay,
a heureusement mis au monde un fils.: Alain.
Mme Henri de Vilmorin, née Porfirlo-Dlaz,
a donné le jour à un fils: Alain.
Mme Jacques Rouvier, née Vignon, a mis
au monde une fille appelée Aimée..
Samedi, se sont embarqués sur le. paquebot
France, à New-York, se rendant au Havre:
Mlle Reine Claudel, fille de notre ambassa-
deur Mme Lola Vandervelde, femme du ministre
des affaires étrangères belge M. André de Her-
telendy, secrétaire de la légation de Hongrie à
Washington; M. William Rollet, M. et Mme
Beaudry Léman, M. et Mme Fredy Beique,
M. et Mme Ernest Tetreau, M. Frederick Thur-
ber, M. Robert Esnault-Pelte.rie, comte et com-
tesse de Roumefort, comte et comtesse de Beu-
ghem, comte et comtesse Jean de Gennes, comte
et comtesse de Pins, M. A.-C. Bailley, M. Wil-
liam Freeman, Mme Forsyth Wickes, etc.
La duchesse de Chaulnes s'est embarquée
à New-York, à bord du paquebot Président-
Wilson, qui est attendu demain à Cherbourg.
MARIAGES
On annonce les fiançailles de Mlle Antoi-
nette de Borchgrave, fille de S. Exc. le baron
de Borchgrave, ambassadeur de Belgique près de
S. M. Je Roi d'Espagne, et de la baronne de
Borchgrave, et petite-fille de Mme Jules de
Borchgrave, avec M. de Biseau d'Hauteville,
fils de M. de Biseau d'Hauteville, décédé, et
de Mme, née de Coupery de Saint-Georges.
Nous apprenons les fiançailles de. la com-
tesse Charlotte d'Ursel, fille du comte Charles
d'Ursel et de la comtesse, née de Dreux, avec
le comte HervéM'bultremont, fils du comte Fer-
dinand d'Oultremont et de la comtesse, née de
Theux de Montjardin, décédée.
On annonce les fiançailles de Mlle Simone
de La Fontaine, fille de feu le. général et de
Mme de La Fontaine, avec M. Jean Monroë, ills
du général Monroë, ancien commandant du
15" corps d'armée, et de Mme Monroë, née Ber-
NECROLOGIE
On annonce de Madrid la mort du marquis
de Viana, grand écuyer et grand veneur, de
S. M. le Roi d'Espagne, décédé hier soir, à
neuf heures.
Le marquis de Viana, une des personnalités
les plus éminentes de la cour d'Espagne, était
un grand ami de la France et avait fait de fré-
quents séjours à Paris, où il comptait de très
nombreux amis. Une de ses filles a épousé le
vicomte de La Rochefoucauld.
On annonce la mort de l'aspirant de, marine
William. Waddington, âgé de vingt-deux ans, tué
en avion en service commandé, le 4 avril, au
centre de Palivestre, à Hyères.
Il était le petit-fils de M. Waddington, ancien
président du conseil et ambassadeur de France,
et de l'amiral Sallandrouza de Lamornaix, ancien
chef. d'état-major énéral de la marine.
Le service et 1 inhumation auront lieu ulté-
rieurement à Osmoy (Seine-Inférieure).
Les obsèques du baron François du Verne
d'Orcet ont été célébrées, ces jours derniers, en
l'église cathédrale de Nevers.
Le deuil était représenté par le commandant
et Mme du Verne, ses père et mère; le vicomte
du Verne d'Orcet, Mlle du Verne, M. et Mme
Paul du Verne, ses frère, sœurs et beau-frère;
la vicomtesse d'Orcet, le baron et la baronne de
Chillaz, le vicomte du Pontavice, ses oncles et
tantes. L'absoute a été donnée par le chanoine
Bonde, curé de la paroisse.
Parmi la famille et l'assistance: baronne de
Froment, Mme et Mlle de Rigny, baron Ch. de
Chillaz, vicomte Louis du Pontavice, vicomte
Guillaume du Pontavice, M. du Verne, vicomte
et vicomtesse d'Armaillé, vicomte Joseph d'Ar-
maillé, comtesse Gicquel des Touches, vicomte
et Mlle de Savigny de Moncorps, marquis de
Robien, comtesse d'Indy, Mme V. du Verne,
M, A. du Verne et Mlle du Verne, comte de
Francqueville, comte et comtesse H. d'Armaillé,
M. et Mme de Lavesvre, vicomte d'Anchald,
comte de Choulot et Mlle de Choulot, vicomte
de Choulot, comte de Pazzis, AI. et Mme d'As-
signy, Mlle du Ligondès, baron de Galembert,
marquis de Roûalle, Mlle de Roûalle, comte de
Roüalle, marquise de Pracomtal, comte et com-
tesse de Rohan-Chabot, comte de Montrichard,
marquis de Faverges, lieutenant et Mme Jour-
dier, général Fain, générale Bazin, baronne de
Terline, colonel et Mme Tiersonnier, comte et
comtesse de Marcy, comte et comtesse H. de
Viliaines, marquise de Rolland-Dalon, comte de
Rollànd-Dalon, comte de Danne, vicomte de
Lestrange, baron d'Alès, baron d'Halloy, comte
et comtesse de Maumigny, marquis et marouise
de La Guère, marquis d'Aramon, comte et
comtesse d'Aramon, baron et baronne E. de
Laitre, baron et baronne de Glatigny, comtesse
de Pardieu, comte et comtesse de Champgrand,
comte H. de Champgrand, MM. Guy et François
de Champs, vicomte de Soultrait, baronne Le
Pelletier de Glatigny, M. Revenaz, colonel et
Mme Godfrin, colonel et Mme de Raucourt,
colonel et Mme de Lécluse, M. et Mlle de La
Motte Saint-Pierre, M. et Mme de Goy, lieute-
nant de Goy, Ai. et Mme d'Abadie de Barreau,
M. L. Paszkiewicz, Mlle de Crochereau, etc.
La messe anniversaire pour le repos de
l'âme de la duchesse de Rohan douairière sera
célébrée le vandredi 8 avril, à dix heures et
demie, en l'église Saint-Françoia-Xavier.
Un service anniversaire pour le repos de
l'âme de la comtesse Septime de Dampierre sera
célébré le samedi 9 avril, à dix heures, en l'église
Saint-Pierre du Gros-Caillou.
Un service anniversaire, pour le repos de
l'âme du vicomte d'Assezat de Bourre, a été
célébré dans l'Indre la 31 mars.
Les obsèques de Mme Camille A!ismes, r.ée
Festugière, ont été célébrées hier matin, en la
chapelle de la Sainte-Vierge de l'église Saint-
Honoré d'Eylau.
Le deuil était conduit par M. Camille Nismes,
son mari; M. Etienne Bermond,:son beau-frère;
M. Jean de Villemandy je La Mesnîère, son
neveu; le général Espinasse, le marquis et le
comte de Gérus, le vicomte Chartes de Fonte-
nilliat, MM. de Barolet, Chartes Alphand, Eélé-
rier et le commandant Benquet, ses cousins.
Du côté des dames, par Mme Eugène Fouinât,
sa sœur; Mmes Alphand, Féray, Bugeaud, d'Isly,
de Gérus, Jouffrault, Talon, ses cousines.
Dans l'assistance: comte et comtesse Imbart
de La Tour, marquis et marquise de La Faye
de Guerre, comte et comtesse de La Faye de
Guerre, comtesse de Brocas de La Nauze, M. et
Mme Cézanne, baronne G.\de Vaufreland, Mme
Marestaing, général et Mme de La Bruyère, capi-
taitie jouffrault, M, René Laudet, M. et Mme
Maurice Dujardin, comte et comtesse J. de
NadailUc, Mme L. de Royer, Mme de Witt,
M. A. Mortureux, M. et Mme Marcel Prévost,
M. et Mme Ph. Lussan, capitaine et Mme
Gouyon, comte et comtesse F. de La Batut,
M. et Mme Maurice Levert, M. et Mme d'Arci-
moles, baronne J. de Langsdorff, comte et com-
tesse de Roquemaurel, Mlle du Bled, Mme de
Rolland, baronne de La Giraudière, baronne de
Soucy, colonel et Mme Vésignié, comtesse
Lahens, comte Georges' de Montesquiou, baron
et baronne de Fontanges, comte et comtesse Ch.
d'Armancourt, M. James Henriessy, sénateur;
baron de Vaux, comte Bruno de Boisgelin, M. et
Mme d'Artenset de La Farge, M. d'Albert-Lake,
M. et Mme A. Thurneyssen, M. L. Depret, Mme
André Saint, M. Broleman, M. Georges Féray,
M. Georges Off, comte de Waldner, comte et
comtesse de Porquier de Lagaarigue, etc., etc.
Mme Paul Le Vasseur a la douleur de faire
part .de la mort de M. Paul Le Vasseur, son
mari, président général honoraire des Compa-
gnies d'assurances générales contre l'incendie,
accident et vol, et maritime, président du Syn-
dicat des assureurs « bris des glaces membre
du Comité consultatif des assurances près le
ministère du travail, président du Comité des
Compagnies « Incendie n, président du Syndicat.
des Compagnies françaises travaillant à l'étran-
ger, chevalier de la Légion d'honneur, décédé
en son domicile, 63, rue La Boétie. Ses obsèques
auront lieu le vendredi 8 avril, à midi précis,
en l'église Saint-Philippe du Roule, où l'on
se réunira. Inhumation au cimetière des Bati-
gnolles. Prière de considérer cet avis comme
une Invitation.
Valfloury
̃ ̃̃ ̃♦̃̃H
GLÉNAT; Ganterie de luxe, 281, rue Saint-
Honoré, sotdera, à l'occasion de ses transforma-
tions, aujourd'hui et jusqu'au 10 avril, ses
Gants à 10, 25 et 35 Ir. Bas de soie renforcés
à 35 fr.; Maille 44 à 55 fr. Tricots; Costumes
sport Mirande depuis 300 fr. Sacs prix divers.
La Maison MADELEINE VIONNET, 50, ave-
nue Montaigne, aux Champs-Elysées, Paris, sol-
dera, les 7, 8 et 9 avril, sa superbe collection
de printemps. Vente strictement au comptant.
Nous rappelons que tous h» Abonnéa
du GAULOIS ont droit annuellement
une prime photographique, t 2
Deux Caries-Album (genre pointe sèche) eo
deux poKt d'aprci nature
de la Maison WALÉRY
î tbtl ru8Pour nttllseï cette prime, m» Abonné»
devront ràolaraer un Ban t net Ruiahtt*
rup DroaoU a s
l Tout Bon non utilisi avant le 1* dfambri
est considéré comme nul
LA LÉGION D 'HONNEUR A UN HÉROS
Après-demain jeudi, à 2 h.. 1/2, dans
la cour des Invalides, le général Gouraud,
gouverneur militaire de Paris, remettra la
croix de la Légion d'honneur à un héros
de la grande guerre, M. Joseph Darnand.
M. Joseph Darnand est cet adjudant qui,
le 14 juillet 1918, commandait le cou,p de
main qui permit de ramener des quatriè-
mes lignes ennemies vingt-trois prisonniers
qui, interragés, permirent de savoir avec
exactitude l'heure et le plan de l'attaque
allemande.
M. Darnand est titulaire do sept cita-
tions il a été blessé deux fois. Il a reçu
la croix de guerre avec deux étoiles de
vermeil, une étoile de bronze, une étoile
d'argent et deux palmes il a reçu, en ou-
tre, la médaille militaire et la croix de
guerre belge. La croix de la Légion d'hon-
neur est dignement placée sur la poitrine
de ce jeune héros- il vient d'avoir trente
ans qui est actuellement employé princi-
pal d'une maison d'ameublement de Nice.
Les camarades de M. Joseph Darnand,
anciens combattantes d'Action française, le
fêteront jeudi soir au Palais d'Orléans. Ce
sera une belle et émouvante manifestation.
ACADEMIE DE MÉDECINE
Le docteur Béolère est éha vice-président
Le muscle cardiaque La
cuti-réaction
M. Balzer, vice-président de l'Acadé-
mie, ayant donné sa démission pour rai.
son de santé, la Compagnie a élu hier
à l'unanimité pour le remplacer le doc-
teur Béclère. ancien médecin dès hôpi-
taux, qui dirigea avec tant d'éclat, on
le sait, le service de radiologie de l'hô-
pital Saint-Antoine.
En remerciant ses confrères, M. Bé-
clère a rendu hommage il. la haute
science et au gr.and caractère de soru pré-
décesseur qu'il espère revoir bientôt en
parfaite santé à 1 Académie.
Le nouveau vice-président venait de
présenter, au nom de M. Salomon, un
radioqualitomètre à lecture directe et
continue donnant à simple vue la qua-
lité d'un rayonnement Rontgen à ana-
lyser et complétant ainsi le quantito-
mètre il. lecture directe.
Le docteur Lutembacher a fait une
intéressante communication, avec pro-
jections, sur la structure élémentaire due
la fibre musculaire striée, communica-
tion qui modifie complètement les hypo-
thèses émises sur la nature de la con-
traction musculaire.
M. Léon Bernard a exposé les résultats
d'une enquête pratiquée par le docteur
Phelebon sur une population rurale ia
l'aide de la cuti-réaction. Les conclu-
sions, appuyées sur un nombre considé-
rables de faits bien observés, montrent
que dans ce type de population la cuti-
réaction apparaît surtout à partir de
l'âge de dix-neuf ans. M. Léon Bernard
a insisté sur l'intérêt de ces résultats,
très pau d'enquêtes ayant été faites dans
cet ordre d'idées.
A l'ordre du jour figuraient encore
une communication de M. Delbet sur la
vaccinothérapie des périadénites et la.
discussion du rapport de M. Labbé sur
la réforme des études médicales. Celle-
ci, après une brève intervention de, NI,
Cazeneuve, a été renvoyée IL une date
ultérieure.
Adrien Dubreuil
Au cours de la réunion de. la Société
franco-anglaise qui a eu lieu aujourd'hui,
lo marquis de Crewe a prononcé un dis-
cours sur l'amitié qmi unit la Grande-Bre-
tagne à la France.
Il a dit notamment:
II y a eu dans une certaine partie de
l'opinion britannique une injustice corres-
pondante, de la part de ceux qui ne peu-
vent se représenter les dévastations de la
guerre, au comment celles-ci ont réagi sur
le caractère français, On ne s'est pas non
plus toujours rendu compte de l'effort
financier désespéré réalisé par ce pays.
L'aspect souriant de la France du centre
et du midi ainsi que la prospérité relative
de quelques-uns ont empêche certains cri-
tiques anglais de voir les privations endu-
rées par les classes laborieuses et par les
retraités et qui dépassent tout ce que peu-
vent connaître les mêmes classes en Grande-
Bretagne. De plus, le fait que quelques
Français ne paient pas suffisamment d'im-
pôts a servi sans discrimination contre tous les Fran-
çais de répugner à payer ce qu'ils doivent
en toute justice.
» L'ignorance et l'impossibilité de se re-
présenter les faits réels ont engendré ces
malentendus réciproques, mais j'aime à
croire que l'on se rend compte progressive-
ment de la fausseté des jugements conven-
tionnels et des préjugés antiques. Les An-
glais qui viennent souvent en France voient
que les Français sont un peuple sérieux,
moins attaehé aux plaisirs agités que
nous. Ils observent que les habitués de
casinos et de .cabarets sont principalement
des Britanniques ou d'autres étrangers. Ils
découvrent quo la, vie de famille a de si
profondes racines en France que si jamais
un mouvement international quelconque
pouvait menacer l'institutic-to familiale,
aucune nations au monde n'offrirait une e
plus forte résistance à une telle attaque,
Ils constatent que le caractère français est
empreint d'une profonde réserve, laquelle'
ne repousse pas tant l'intimité avec les fin.
tms races qu'elle semble en ignorer la pos-
sibilité. Ils se convainquent bientôt que la
France ne peut être accusée à bon droit de
militarisme pas plus que la Grande-Breta-
gne ou les Etats-Unis. Ils sont impression-
nés non seulement par la façon économi.
que dont vivent les Français mais aussi
par l'absence singulière d'ostentation et le
mépris des apparences qui règne dans tou-
tes les classes.
» Les Français qui connaissent l'Angle-
terre éprouvent des surprises, eux aussi.
Le John Bull traditionnel était brusque,
n'ayant pas mauvais coeur, mais indiffé-
rent aux charmes de l'existence pourtant,
vous entendrez les Français dire combien
ils sont impressionnés par la politesse de
chacun lorsqu'ils vont en Angleterre. Ceux
qui ont joui de l'hospitalité charmante et
des égards continuels de leurs amis et de
leurs relations en France auraient mau-
vaise grâce à faire des comparaisons sur ce
point. Un ami américain résidant en
France déclara il. feu sir Walier Raleigh'
que c'est le signe distinctif d'un Anglais
que de dire Gardez la monnaie, Les
Français, plus sagement, peut-être, gar-
dent la monnaie pour le traditionnel bas
de laine.
» II faut des relations plus étroites et des
contacts plus fréquents pour nous amener
iL montrer une extrême bienveillance pour
nos vertus respectives et à ignorer mutuel-
lemcnt nos défauts. »
Chambre des Députés
Le voyage du Président à Londres La
session des conseils généraux
Le oumul des mandats
Le cas Doriot
Nous sommes, cela se voit, à la veille
des vacances on se dépêche.
Un projet de loi pourtant ouverture au
ministre des affaires étrangères ^l'un
crédit extraordinaire, iL l'occasion du
voyage Londres du président de la
République, est adopté sans discussion.
Adopté également après rejet d'un
contre-projet de M. Barèty et échange
d'observations entre M. Lefas et M.
Gustave Guérin, président de la com-
mission-la proposition de loi fixant la
date d'ouverture de la première session
des conseils généraux.
Aux termes de l'article premier, cette
ouverture aura lieu entre le 15 avril et
le 15 mai, à une date fixée soit par le
conseil général au cours de la
deuxième session de l'année précé-
dente, soit par le préfet, sur avis con-
forme du ministre.
L'article 2, amendé par M. Locquin,
stipule qu'à titre transitoire le nou-
veau régime ne devant commencer à
fonctionner qu'à partir de 1928 la
première session ordinaire des conseils
généraux s'ouvrira, cette année, entre
le 15 avril et le 15 mai.
La commission proposait la date
ferme du 2 mai.
La Chambre a préféré se rallier au
texte de M. Locquin cela après avoir
repoussé un amendement de M. Mon-
tigny tendant à fixer la date du 25 avril.
Il s'agissait, dans l'esprit du député
de la Sarthe, de permettre à la Cham-
bre de ne pas prolonger au delà du
2 mai la durée de ses vacances de Pâ-
ques
Notre ordre du jour, a-t-il expliqué, est
extrêmement chargé revision des tarifs
douanière, réorganisation de l'armée, bud-
get, ratification des décrets, tous ces pro-
blèmes exigeront de très longs débats.
Que deviendra la réforme électorale?
Nous voulons, mes amis et moi, que la
majorité qui existe ici pour le scrutin d'ar-
rondissement ait le temps de se dégager.
Le retard de la convocation des conseils
généraux favorise le jeu de nos adver-
saires nous entendons le déjouer.
La Chambre doit être au travail dès le
2 mai. Pour cela il faut que la session des
conseils généraux s'ouvre cette année le
25 avril.
C'est la dictature de la Sarthe,
s'exclama, au milieu des rires, M. Jean
Molinié.
Et- l'amendement fut repoussé, après
quelques mois de M. Jean Guérin, qui,
en sa qualité de président de la com-
mission, fit remarquer que celle.ci,
sans se préoccuper des questions « à
côté », avait pris surtout en considéra-
tion, avant de se prononcer, les conve-
nances de la grande majorité des As-
semblées départementales.
En douceur, M. Payra; au nom 'de
la commission du suffrage universel,
demande alors la discussion immé.
diate d'un rapport dont il donne lec-
ture concluant il l'adoption de la pro.
position de M. Léon Blura, qui tend à
interdire le cumul des mandats de sé-
nateur et de député.
Pardon fait observer M. Geor-
ges Bonneious, ce n'est pas M. Léon
LE GAULOIS AVRHJ
maire, entre en lice. Et -c'est un vérita-
ble événement.
Il visent de paraître, en huit pages, un
manifeste qui devrait être distribué par
centaines de milliers dans la France en-
tière. Il est intitulé « La Question dûs
Langues en Alsace. et en Lorraine, par
Un groupe d'instituteurs des deux cadres
(Alsaciens et Français de l'intérieur) en
fonctions dans les écoles d'Alsace et de
Lorraine-» Il est rédigé, comme un ca-
téchisme, sous forme de questions et de
réponses simples, claires, essentielle.? et
substantielles.
Dès les premières lignes, c'est une
constatation d'une vérité aveuglante, en
ce qui concerne la nécessité pour les Al-
saciens de toutes les classes de parler,
de lire et de comprendre le français
« Ce but peut-il être atteint ? ̃• Il a été
atteint en Provence, en Corse, en Breta-
gne il n'y a pas de raison pour que le
'même résultat ne puisse être obtenu en
Alsace. » Mais voilà justement ce que
les germanisants de toute espèce, ce que
certains fonctionnaires qui n'ont jamais
,voulu apprendre le français, ce que les
directeurs, la plupart des rédacteurs et
les commanditaires de la presse de lan-
gue allemande ne veulent pas, ce à quoi
ils s'opposent de toutes leurs forces.
Songez donc, sur an million et demi
:d'Alsaciens et de Lorrains rédimés, les
grands journaux, les périodiques,'toute
l'industrie du livre français peuvent ré-
cupérer des milliers de lecteurs Quel
'magnifique terrain à cultive? pour la
grande presse parisienne
Une des équivoques dont je parlais
tout à l'heure repose sur la question du
.bilinguisme. « Ce terme, dit le mani-
iesfe, a un sens différent pour le Fran-
çais et le germanisant qui l'emploient
ien Alsace. Le Français moyen en-
tend par bilinguisme la tolérance d'un
jidiome, d'un patois à coté de la langue
française. Comme lui, nous ne voyons
aucun inconvénient à entendre parler
i«n dialecte particulier dans une pro-
vince française, comme on parle le bre-
ton en Bretagne ou le nravençal en Pro
ï.vence. Mais le bilinguisme que récla-
'ment certains propagandistes est exacte-
ment ce bilinguisme aue les Flamin-
'gants ont obtenu en Belgique,. C'est la
:parité, absolue de la langue allemande
et de la langue françaiso à l'école, dans
l'administration et dans toutes les mani-
festations de la vie publique. » D'où, né-
cessité de n'employer en Alsace que des
'fonctionnaires, des instituteurs sachant
:les deux langues. Ainsi le bilinguisme
servirait à établir une barrière infran-
chissable entre l'Alsace et la France.
Autre équivoque, autre sophisme. Les
défenseurs du bilinguisme invoquent la
Situation de l'Alsace comme région fron-
tière « Ils oublient, leur est-il répondu,
que le pays de Bade est frontière au
même titre que l'Alsace et que personne
n'a jamais eu l'idée de faire enseigner le
français dans les écoles primaires ba-
doises. Que peut-on répliquer à un ar-
gument aussi simple aussi fort? Rien.
D'ailleurs, le manifeste ajoute « Comme
la grande majorité des'Alsaciens parlent
toujours le dialecte (et c'est là un fait que
nous ne regrettons nullement) et comma
ce dialecte est très proche parent du haut
allemand, ils comprendront toujours
assez d'allemand pour les besoins de
Ieur situation géographique et ceux qui
en éprouveraient le besoin l'appren-
draient facilement aux cours postsco-
1:1 ires. » C'est on ne peut mieux dit.
Et les instituteurs alsaciens, dont on
ne saurait nier la compétence en la ma-
tière, affirment qu'il est impossible
d'enseigner deux langues dans les éco-
tes primaires, c'est-à-dire jusqu'à treize
ou quatorze ans « Cela est tellement
,vrai que même les partisans de la
'{M-uttersprache l'ont reconnu dans plu-
sieurs articles de la Zukunft, et ils de-
mandent, ils exigent que la langue fon-
damentale soit l'allemand. Nous, nous
demandons simplement que, dans des
départements français, ce soit le fran-
çais. » C'est la logique même.
A-t-on jamais trouvé nécessaire d'ap-
prendre l'italien aux élèves corses de
l'école primaire, ni l'espagnol aux petits
.Béarnais ? Les apôtres de la Mntterspra-
chr, eux, voudraient qu'à l'école pri-
maire, le cours de français passât « à
l'état de langue étrangère » Voilà où
l'on voudrait mener la population alsa-
cienne
La vérité est que l'enseignement de
l'allemand ne doit se faire que dans les
'écoles secondaires et supérieures et dans
lies cours postscolaires, où toutes les fac-
litées possibles pourraient être offertes
sans inconvénient aux jeunes Alsaciens
pour apprendre cette langue s'ils le dé-
firent. Et les instituteurs d'Alsace, au-
teurs du manifeste, de proclamer « Il
faut avant tout dire bien haut aux dé-
fenseurs de la langue allemande que
;jamais ni gouvernement, ni Parlement
française n'accorderont à des provinces
françaises le bilinguisme intégral qu'ils
'ilfiinandent. et quo, dans tous les dépar-
tements français, la seule langue offi-
cielle servant à l'instruction des enfants
.ne peut être que le français, et unique-
ment le français. »
Allons, voilà une bouffée d'air salubre
et vivifiant qui nous arrive, par dessus
les Vosges, des bords du Rhiiî, frontière
de la France Elle bàlaiera les miasmes
qui se répandaient sournoisement, perfi-
dement, avec mission d'empoisonner la
vérité. Ceux qui les dirigeaient savam-
ment seront repérés, désignés, confon-
dus. Bientôt tous les masques seront
arrachés. Adrien Vély
Conseil des Ministres
La situation extérieure
M Aristide Briand, ministre des affaires
'étrangères,' a fait au conseil un exposé de
Oa situation extérieure,
Le voyage de M. Herriot à Vienne
AI Edouard Herriot, ministre de l'ins-
truction publique, a rendu compte de sa
mission à l'occasion du centenaire de Bee-
thoven.
L'accord sur les salaires des mineurs
M. André Tardieu, ministre des travaux
publics, a exposé au conseil les conditions
dans lesquelles s'est établi l'accord sur les
salaires entre les houillères de la Loire et
Des syndicats confédérés ainsi que les nie-
sures projectées pour parer, en attendant le
vote du projet soumis à la Chambre, à la
• situation- difficile de certaines mines du
même bassin.
Mouvement judiciaire
Louis Barthou, garde des sceaux, a
soumis à la signature du président de la
Premier président de la cour d'appel de
I
Nancy, sur sa demande M. Reiter, pre-
mier président de la cour d'appel de Dduai;
Premier président de la cour, d'appel de
Douai M. Carré de Malberg, président du
tribunal de première instance de Stras-
bourg
Premier président de la cour d'appel de
Dijon M. Gauguier, conseiller à la cour
d'appel de Paris.
Les proclaains çot6seils
Comme d'ordinaire, les membres du gou-
vernement se réuniront en conseil de cabi-
n-eç jeudi prochain et en conseil des mi-
nistres le samedi suivant.
Ajoutons à ces communications officiel-
les que les membres du gouvernement se
sont entretenus du cas du député commu-
nistes Doriot. La Chambre va être prochai-
nement saisie d'une demande d'autorisa-
tion de poursuites contre Ce parlementaire
qui s'est livré et se livre encore en Chine à
une intense propagande antifrançaise.
Pour donner satisfaction aux nombreux
visiteurs qui viennent chaque année en avril
profiter des premiers beaux jours,, la nou-
velle direction des casinos a décidé d'ou-
vrir pour Pâques ses salons ainsi que les
terrains de tennis et de golf. Les hôtels
Bernascon, Splendide, Royal, Europe et
Mirabeau auront également effectué leur
réouverture à cette date.
POUR LES VICTIMES DE TAMATAVE
Le récent cyclone qui a dévasté Tama-
tave et la région a provoqué de grandes
misères.
Répondant rl l'appel que le gouvernement
et en particulier M. Albert Sarraut, minis-
tre de l'intérieur, viennent de lancer en
faveur des sinistrés de Madagascar, notre
confrère Paris-Midi organise à leur inten-
tion un gala de bienfaisance qui aura lieu
au théâtre national de l'Opéra, le jeudi 28
avril à 20 h. 30, sous la présidence de M.
Léon Perrier, ministre des colonies.
Le Concours Hippique deParis
Douzième jour
La matinée
Après les examens d'équitation avait
lieu la présentation des chevaux de
selle de cinq et six ans poids lourds.
Elle a été de tous points excellente et n'a
fait que confirmer la bonne impression
générale laissée depuis le début du
concours par l'examen des chevaux de
selle. Cette catégorie d',animaux de poids
lourds, particulièrement difficile à pro-
duire, et surtout à réussir, est actuelle-
ment en progrès sérieux et nous permet
de rivaliser avec les élevages due tous les
pays du monde, y compris celui d'outre-
Manche qui semblait avoir jusqu'ici
l'apanage du « hunter ».
Le Premier prix de la première divi-
sion revint à Way, un fils d'Herbageux,
appartenant à M. L,: Magnin, cheval
d'un bon squelette et d'une grande dé-
coupure, déjà lauréat de sa classe l'an
dernier. Dans la deuxième division, la
palme échut à Agen, par Marigny, au
comte de Sampigny, et qui, modèle se'
rieux, est bien dans le type du bon che
val de service.
Une très intéressante présentation dz
poneys de polo, souples, maniables et
très bien montés, clôtura cette intéres-
sante matinée.
L'après-midi
Le ministre de l'agriculture avait
tenu à venir lui-même dans l'après-midi
pour remettre les prix de primes- d'hon-
neur aux directeurs des écoles de dres-
sage qui présentaient les lots les plus
remarquables. Après avoir été reçu par
le comité de la Société Hippique, ayant
à sa tête le baron du Teil, président, le
ministre ,a tenu à exprimer sa satisfac-
tion de ce qu'il avait vu aux lauréats
qu'il a complimentés justement de
leurs efforts et des bons résultats qui en
découlent.
Les prix de Hacî.3 qui suivirent ont
permis d'admirer une grande majorité
d'amazones, qui ont présenté elles-mê-
mes leurs chevaux avec une correction
et une élégance de tout premier ordre,
Les citer toutes serait impossible, mais
on vit rarement un ensemble plus gra-
cieux.
Le prix de la Préservatrice, omnium
pour chevaux français, a été ensuite
brillamment disputé par plus de
soixante-quinze, concurrents, parmi les-
quels deux intrépides amazones, Mme
Lang et Mlle Moreau. dont les parcours
ont été très justement applaudis.
Résultais
PRIX DE LA PRÉSERVATRICE
ler prix, La Maréchale, à M. Tré-Hardy
(propriétaire) 2* ,prix, ZJrokie, au comte de
Bouille (M. X. Brizard) 3e prix, Ali, à M.
G. Lang (M. Tré-Hardy) 4" prix, Régale,
à M. de Guillebon (M. de Cheffontames)
prix, Rapasse, à Mme Gauthier de Bayon
(M. Gudin de Vallerin) 60 prix, yerveme,
à M. FI Bégl.ln (propriétaire) 7" prix,
Utot, à MM. L. Taquet et T. Carbon (M. T.
Carbon) 8" prix, Vol, au Vent, il. M. de
Posément (propriétaire) 9° prix. Diplo-
mate, à M. G. Sereys (propriétaire)
10° prix, Néron, Mme G. Bonnefont (M.
G. Bonnefont) .prix, Tourelle, à la com-
tesse de La Morandière (M. X. Brizard)
prix, Bambino, ex-Montbel, à M. L.
Belot (.NI. M. Belot) prix, Ami Fritz,
à Mme Berthe Zél (M. Th. Carbon)
14° prix, Garain, à M. Ch. H. Labouclière
(propriétaire) 15" prix, Criquet, à M. Guy
de Lacroix (M. H. Claire) 16' prix. Vertu-
chou, à M. Costa (propriétaire) prix,
Tigris, à M. G.-E. Lang (Mme Lang).
Aujourd'hui mercredi
8 heures Examens d'équitation pour jeù-
nes gens (médailles de bronze).
Epreuves d'extérieur pour chevaux de
selle sur le terrain d'entraînement de Baga-
telle, au bois de Boulogne.
9 heures Chevaux de 4 ans. «/ Poids
légers, 1)
9 h. 30 Chevaux de 4 ans. « Poids
moyens. »
14 heures Prix Internationaux. Chevaux
de selle « hunters », 2° cat.
15 heures Prix Mornay (gentlemen).
Epreuve internationale d'obstaclee.
La Société des Artistes français mettra
dimanche, à la disposition de la Société
hippique française, les galeries du premier
étiage du Grand-Palais, d'où le public
pourra suivre admirablement le spectacle.
B. de B.
Les abonnements au GAULOIS sont
reçus sans frais dans tous les bureaux
de poste..
LES MONDANITÉS
LES COURS
S. M. la Reine. Amélie de Portugal, qui
fait en ce moment un séjour à la villa Igiea, à
Palerme, a l'intention d'y passer encore plusieurs
semaines.
S. M, le Roi Alphonse XIII, complètement
rétabli, a repris sa vie habituelle et reçoit comme
auparavant les hauts fonctionnaires et chefs de
service du palais royal.
Au cours de la journée d'avant-hier, le Roi
a ïait une promenade dans les rues de Madrid,
accompagné du duc de Miranda, grand major-
dome du palais royal.
S. M. la Reine d'Italie et S. A. R. la Prin-
cesse Marie sont actuellement à San Rossore.
On célébrera à Bruxelles, après-demain
vendredi, l'anniversaire de S. M. le Roi des
Belges, né le 8 avril 1875.
S. M. la Reine Elisabeth de Belgique, qui
avait dû s'aliter, a pu se lever avant-hier lundi.
S. A. R. le Prince Léopold, Duc de Bra-
bant, a reçu au palais de Bellevue M. d'Oliveira,
ministre de Portugal à Bruxelles.
S. A. R. le Prince Charles de Belgique,
comte de Flandre, fait un voyage d'études à
Wavre-Sainte-Catherine, en compagnie de
soixante-huit officiers de l'Ecole d'application
de Bruxelles.
S. A. R. la Duchesse d'Aoste, qui vient
de passer l'hiver en Afrique, est attendue incesr
samment à Naples.
S. A. S. le Prince de Monaco a offert,
samedi, un grand déjeuner en l'honneur de S. M.
le Roi Gustave V et de S. A. R. Je Prince Guil-
laume de Suède.
A l'arrivée de Sa Majesté et de Son Altesse
Royale, des honneurs militaires ont été rendus
par le poste du palais.
Le souverain et le Prince de Suède ont ft'té
reçus à leur descente de voiture, dans la cour
d'honneur du palais, par le général Roubert,
premier aide de camp; le capitaine Millescamps,
officier d'ordonnance; le capitaine Bernard, com-
mandant du palais.
Au déjeuner, servi dans la salle de Marbre
florentine, le Prince Louis Il avait en face de
lui le Roi Gustave V et à sa droite le Prince
Guillaume de Suède, M. Sandgren, ministre plé-
nipotentiaire, secrétaire particulier du Roi, et le
général Roubert. Puis Mme Keiller, Mgr
Lesage, le conseiller privé Fuhrmeister, directeur
du cabinet civil le Prince de Furstenberg,
M. Keiller, chambellan du Roi de Suède; le
capitaine Millescamps, la comtesse Gastaldi,
dame du palais; le docteur Nauckhass, médecin
particulier du Roi; M. Alex. Melin, secrétaire
particulier du Prince Louis, etc.
S. A. R. la Princesse Louis-Ferdinand de
Bavière, Infante d'Espagne, se rend à Séville
avec ses enfants pour les fêtes de la Semaine
sainte.
LES AMBASSADES
S, Exc. l'ambassadeur d'Angleterre en
France et la marquise de Crewe, arrivés récem-
ment à Londres, venant de Paris, ont eu l'hon-
neur d'être conviés à déjeuner, dimanche, par
LL. MM. le Roi et la Reine d'Angleterre, à
Buckingham Palace.
S. Exc. M. Myron T. Herrick, ambassa-
deur des Etats-Unis en France, a donné, avant-
hier, un dîner intime en l'honneur de M. André
Mellon, secrétaire de la trésorerie américaine.
Le général Pershing était parmi les invités.
L'éminent diplomate américain se rendra,
jeudi, à l'Ecole de Roches (Eure), pour une
remise de médailles.
S. Exe. l'ambassadeur de Belgique près le
Quirinal et la comtesse délia Faille viennent
d'offrir un élégant déjeunar auquel assistaient:
duchesse de Beaufort, princesse Alys Borghèse,
Mme Romain de Schoutheete. de Tervàrent, Mme
Amaury de Schoutheete de Tervarent, chevalier
et Mme Guy de Schoutheete de Tecvarent, comte
Hippolyte d'Ursel, comte Le Grelle, vicomte de
Dampierre, M. Alexis du Roy de Bilicquy', com-
tesse Isabelle d'Ursel, R. P. Callay, Mlle de
Beaufort, Mle Marie-José de Liedekerke, Mlle
Béatrice,d'Avernas, M. Leclercq, etc.
DANS LE MONDE OFFICIEL
L'amiral sir Victor et lady Stanley ont
donné, dimanche, à Monte-Carlo, un élégant dîner
honoré de la présence de S. M. le Roi de Suède.
Parmi les invités: capitaine et Mrs Cradwick,
commandant et Mrs Curzon Howe, commandant
et Mrs Ross, M. et Mrs Keller, miss Stanley, etc.
DANS LE MONDE
La comtesse de Guichen et la comtesse
Fernand de Vibraye donneront, le mardi 3 mai,
une soirée dansante pour les amies de leurs filles.
Le marquis est la marquise de Thézan Saint-
Geniez viennent de donner, en leur villa des
Cigales, à Monte-Carlo, une très élégante récep-
tion.
Parmi les personnes présentes: le préfet des
Alpes-Maritimes et Mme A. Benedetti, prince
et princesse Michel Radziwill, Mme Allizé,
femme de l'ambassadeur de France; duchesse de
La Rochefoucauld, née Mitchell; général Rou-
bert, aide de camp de S. A. S. le Prince de
Monaco, et Mme Rouibert M. Roussel-Despierre,
secrétaire d'Etat, et Mme Roussel-Despierre;
Mme Gallepe, Mme L. de Castro, comte et com-
tesse d'Aurelle de Paladines, M. et Mme de
Villeneuve, comtesse de Sommyèvre, née Fitz-
Gerald Mmc'R. Bartholoni, Mme Darvari, née
princesse Bibesco; marquis et marquise de Rabaor-
Sauvagnac, baronne de Watré, comtesse Joseph
de Bremond d'Ars, comtesse Fitz-Gerald, <• -m-
tesse de Saint-Germain, Mme Després, vicom-
tesse Le Gualès de Mézaubran, Mme du Gast,
marquis et marquise Buccico de. La Conca,
comtesse de Lézardière,. baronne de Wimpffen,
baronne de San Miguel, baronne d'Este, Mrs
Bowen, comtesse Nadège de Louvencourt, comte
et comtesse Mortimer-Mégret, vicomte et vcom-
tesse de Brachet, vicomtesse de La Vilesbrunne,
baronne de Nioac, baron et baronne Corporandi
d'Auvare, comtesse de Chevriers, vicomte. et
vicomtesse de Jonquières, Mme de Sentenac,
comtesse de La Salle de Rochemaure, Mme Lan-
glois, vicomte et vicomtesse de Blanchetti, comte
et comtesse de Pontbriand, vicomte et vicomtesse
de Bonadona baron et baronne de Bourayne, Mme
Léglise, Mme Bricogne, Mme de La Roussière,
Mme Debernard, Mlles Benedetti. de Chevigny,
de Chateauneuf, Bartholoni, Florès, Roubert, de
Brachet, de Sentenac, d'Auvare, de Noiron
général Bourgeois, comte d'Orgeval, M. Collet,
comte de Montferrier, marquis de Migré, vicomte
de Peretti della Rocca, M. Couteau, comte de
Saiiit-Andéol, M. Ch.-E. de Villeneuve, etc.
M..Léon Tecktonius, qui a donné, l'an
derniers, un très beau bal costumé des dix-sep-
tième et dix-huitième siècles, prépare une fête
égyptienne qui aura lieu le mois prochain et
comportera de curieuses entrées ainsi que de fort
beaux costumes.
Miss E. Maxwell a offert, ces jours der-
niers, un très élégant dîner en l'honneur de
S. A. 1. le Grand-Duc Dimitri et de la prin-
çesse Ilynska.
Parmi les convives: prince et princesse Obo-
lensky, lady Woodhouse, lady Alexandre Met-
calfe,' prince et princesse Cito Filomaxino, M. et
Mme H, van Heukelom, Mme Polotzoff, M. et
Mme E. Toulmin, Mlle van Rensselaer, prince
Strozzi, duc de La Verdura, don Mario Pansa,
comte de Saint-Just, M. Cole Porter, M. John
Mac Mullin, M. Elysage, M. Michel Farmer, etc.
CARNET DE LA CHARITÉ
Une oeuvre touchante et intéressante entre
toutes est l'Asile des jeunes garçons infirmes et
pauvres, dirigé avec un dévouement admirable
par les Frères de Saint-Jean de Dieu, rue
Lecourbe.
Est-il rien de plus attristant que la vie de
ces pauvres petits, privés les uns d'un bras, les
autres d'une jambe, d'autres encore obligés de
se servir de béquilles, qu'ils ne quitteront, hélas
peut-être jamais? Chers petits enfants élevés par
la générosité des religieux dévoués qui consa-
crent toute une vie d'affection et de dévouement
à de petits êtres qui ne connaissent ni le.s joies,
d'un foyer, ni la gaieté enfantine, ni les jeux
tellement nécessaires à cet âge
Voilà pourquoi nous nous faisons tes inter-
prètes du Frère Denis, leur supérieur. Appor-
tez une large et généreuse offrande à la vente
de charité qui a lieu aujourd'hui 6 et demain
7 avril, 231, rue Lecourbe, Que les personnes
charitables qui ne peuvent s'y rendre veuillent
bien adresser au Frère supérieur une aumône
aussi large que possible en faveur de ces enfants
dont !'intérêt dépasse tout ce qui peut s'expri-
mer. L'enfance malheureuse n 'est-elle pas tou-
chante, intéressante, entre toutes? Pensez aux
petits infirmes de la rue Lecourbe, c'est la plus
belle, la meilleure des actions 1
DANS LES CERCLES
La marquise de Créqui-Montfort, membre
de la commission des dames du Comité France-
Amérique, a donné, au nom du comité, une
réception en l'honneur de M. William D. Guthrle,
ancien bâtonnier des avocats de New-York, ^ré-
sident de France America Society de New-York,
et de Mme W.-D. Guthrie.
A cette réunion assistaient: le baron Sei6lière,
membre de l'Institut; Mr Georges Lévy, de
l'Institut; M. Fernand Laudet, de l'Institut, et
Mme Fernand Laudet; marquis et marquise de
Rochambeau, le consul général des Etats-Unis
à Paris, comte du Chaffault, M. Walter Gay,
miss Patterson, Mme Hilton, M. Gaston Des-
champs, vicomtesse de Salignac-Fénelon, Mme
Louis Viellard, M, et Mme Abel Chevalley, etc.
Parmi lés exposants très ramarqués de la
Société artistique des amateurs, ajoutons encore
les noms suivants:
Comte J. de Montbel, colonel Dagonet,
M. J. Cesbron-Lavau, M. R. Demachy, comtesse
d'Havrincourt, comtesse J. d'Oultremont, com-
tesse Dufaure,. baronne Seiilière. Mme G. Salle,
Mlle Szymanska de Slepovron, Mlles J. Pellenc,
M. E. Chevrier, M. H. de Reboul, Mlle de
Castex, etc.
PETIT CARNET
La vicomtesse Tony de Kerdrel, née Sinçay,
a heureusement mis au monde un fils.: Alain.
Mme Henri de Vilmorin, née Porfirlo-Dlaz,
a donné le jour à un fils: Alain.
Mme Jacques Rouvier, née Vignon, a mis
au monde une fille appelée Aimée..
Samedi, se sont embarqués sur le. paquebot
France, à New-York, se rendant au Havre:
Mlle Reine Claudel, fille de notre ambassa-
deur Mme Lola Vandervelde, femme du ministre
des affaires étrangères belge M. André de Her-
telendy, secrétaire de la légation de Hongrie à
Washington; M. William Rollet, M. et Mme
Beaudry Léman, M. et Mme Fredy Beique,
M. et Mme Ernest Tetreau, M. Frederick Thur-
ber, M. Robert Esnault-Pelte.rie, comte et com-
tesse de Roumefort, comte et comtesse de Beu-
ghem, comte et comtesse Jean de Gennes, comte
et comtesse de Pins, M. A.-C. Bailley, M. Wil-
liam Freeman, Mme Forsyth Wickes, etc.
La duchesse de Chaulnes s'est embarquée
à New-York, à bord du paquebot Président-
Wilson, qui est attendu demain à Cherbourg.
MARIAGES
On annonce les fiançailles de Mlle Antoi-
nette de Borchgrave, fille de S. Exc. le baron
de Borchgrave, ambassadeur de Belgique près de
S. M. Je Roi d'Espagne, et de la baronne de
Borchgrave, et petite-fille de Mme Jules de
Borchgrave, avec M. de Biseau d'Hauteville,
fils de M. de Biseau d'Hauteville, décédé, et
de Mme, née de Coupery de Saint-Georges.
Nous apprenons les fiançailles de. la com-
tesse Charlotte d'Ursel, fille du comte Charles
d'Ursel et de la comtesse, née de Dreux, avec
le comte HervéM'bultremont, fils du comte Fer-
dinand d'Oultremont et de la comtesse, née de
Theux de Montjardin, décédée.
On annonce les fiançailles de Mlle Simone
de La Fontaine, fille de feu le. général et de
Mme de La Fontaine, avec M. Jean Monroë, ills
du général Monroë, ancien commandant du
15" corps d'armée, et de Mme Monroë, née Ber-
NECROLOGIE
On annonce de Madrid la mort du marquis
de Viana, grand écuyer et grand veneur, de
S. M. le Roi d'Espagne, décédé hier soir, à
neuf heures.
Le marquis de Viana, une des personnalités
les plus éminentes de la cour d'Espagne, était
un grand ami de la France et avait fait de fré-
quents séjours à Paris, où il comptait de très
nombreux amis. Une de ses filles a épousé le
vicomte de La Rochefoucauld.
On annonce la mort de l'aspirant de, marine
William. Waddington, âgé de vingt-deux ans, tué
en avion en service commandé, le 4 avril, au
centre de Palivestre, à Hyères.
Il était le petit-fils de M. Waddington, ancien
président du conseil et ambassadeur de France,
et de l'amiral Sallandrouza de Lamornaix, ancien
chef. d'état-major énéral de la marine.
Le service et 1 inhumation auront lieu ulté-
rieurement à Osmoy (Seine-Inférieure).
Les obsèques du baron François du Verne
d'Orcet ont été célébrées, ces jours derniers, en
l'église cathédrale de Nevers.
Le deuil était représenté par le commandant
et Mme du Verne, ses père et mère; le vicomte
du Verne d'Orcet, Mlle du Verne, M. et Mme
Paul du Verne, ses frère, sœurs et beau-frère;
la vicomtesse d'Orcet, le baron et la baronne de
Chillaz, le vicomte du Pontavice, ses oncles et
tantes. L'absoute a été donnée par le chanoine
Bonde, curé de la paroisse.
Parmi la famille et l'assistance: baronne de
Froment, Mme et Mlle de Rigny, baron Ch. de
Chillaz, vicomte Louis du Pontavice, vicomte
Guillaume du Pontavice, M. du Verne, vicomte
et vicomtesse d'Armaillé, vicomte Joseph d'Ar-
maillé, comtesse Gicquel des Touches, vicomte
et Mlle de Savigny de Moncorps, marquis de
Robien, comtesse d'Indy, Mme V. du Verne,
M, A. du Verne et Mlle du Verne, comte de
Francqueville, comte et comtesse H. d'Armaillé,
M. et Mme de Lavesvre, vicomte d'Anchald,
comte de Choulot et Mlle de Choulot, vicomte
de Choulot, comte de Pazzis, AI. et Mme d'As-
signy, Mlle du Ligondès, baron de Galembert,
marquis de Roûalle, Mlle de Roûalle, comte de
Roüalle, marquise de Pracomtal, comte et com-
tesse de Rohan-Chabot, comte de Montrichard,
marquis de Faverges, lieutenant et Mme Jour-
dier, général Fain, générale Bazin, baronne de
Terline, colonel et Mme Tiersonnier, comte et
comtesse de Marcy, comte et comtesse H. de
Viliaines, marquise de Rolland-Dalon, comte de
Rollànd-Dalon, comte de Danne, vicomte de
Lestrange, baron d'Alès, baron d'Halloy, comte
et comtesse de Maumigny, marquis et marouise
de La Guère, marquis d'Aramon, comte et
comtesse d'Aramon, baron et baronne E. de
Laitre, baron et baronne de Glatigny, comtesse
de Pardieu, comte et comtesse de Champgrand,
comte H. de Champgrand, MM. Guy et François
de Champs, vicomte de Soultrait, baronne Le
Pelletier de Glatigny, M. Revenaz, colonel et
Mme Godfrin, colonel et Mme de Raucourt,
colonel et Mme de Lécluse, M. et Mlle de La
Motte Saint-Pierre, M. et Mme de Goy, lieute-
nant de Goy, Ai. et Mme d'Abadie de Barreau,
M. L. Paszkiewicz, Mlle de Crochereau, etc.
La messe anniversaire pour le repos de
l'âme de la duchesse de Rohan douairière sera
célébrée le vandredi 8 avril, à dix heures et
demie, en l'église Saint-Françoia-Xavier.
Un service anniversaire pour le repos de
l'âme de la comtesse Septime de Dampierre sera
célébré le samedi 9 avril, à dix heures, en l'église
Saint-Pierre du Gros-Caillou.
Un service anniversaire, pour le repos de
l'âme du vicomte d'Assezat de Bourre, a été
célébré dans l'Indre la 31 mars.
Les obsèques de Mme Camille A!ismes, r.ée
Festugière, ont été célébrées hier matin, en la
chapelle de la Sainte-Vierge de l'église Saint-
Honoré d'Eylau.
Le deuil était conduit par M. Camille Nismes,
son mari; M. Etienne Bermond,:son beau-frère;
M. Jean de Villemandy je La Mesnîère, son
neveu; le général Espinasse, le marquis et le
comte de Gérus, le vicomte Chartes de Fonte-
nilliat, MM. de Barolet, Chartes Alphand, Eélé-
rier et le commandant Benquet, ses cousins.
Du côté des dames, par Mme Eugène Fouinât,
sa sœur; Mmes Alphand, Féray, Bugeaud, d'Isly,
de Gérus, Jouffrault, Talon, ses cousines.
Dans l'assistance: comte et comtesse Imbart
de La Tour, marquis et marquise de La Faye
de Guerre, comte et comtesse de La Faye de
Guerre, comtesse de Brocas de La Nauze, M. et
Mme Cézanne, baronne G.\de Vaufreland, Mme
Marestaing, général et Mme de La Bruyère, capi-
taitie jouffrault, M, René Laudet, M. et Mme
Maurice Dujardin, comte et comtesse J. de
NadailUc, Mme L. de Royer, Mme de Witt,
M. A. Mortureux, M. et Mme Marcel Prévost,
M. et Mme Ph. Lussan, capitaine et Mme
Gouyon, comte et comtesse F. de La Batut,
M. et Mme Maurice Levert, M. et Mme d'Arci-
moles, baronne J. de Langsdorff, comte et com-
tesse de Roquemaurel, Mlle du Bled, Mme de
Rolland, baronne de La Giraudière, baronne de
Soucy, colonel et Mme Vésignié, comtesse
Lahens, comte Georges' de Montesquiou, baron
et baronne de Fontanges, comte et comtesse Ch.
d'Armancourt, M. James Henriessy, sénateur;
baron de Vaux, comte Bruno de Boisgelin, M. et
Mme d'Artenset de La Farge, M. d'Albert-Lake,
M. et Mme A. Thurneyssen, M. L. Depret, Mme
André Saint, M. Broleman, M. Georges Féray,
M. Georges Off, comte de Waldner, comte et
comtesse de Porquier de Lagaarigue, etc., etc.
Mme Paul Le Vasseur a la douleur de faire
part .de la mort de M. Paul Le Vasseur, son
mari, président général honoraire des Compa-
gnies d'assurances générales contre l'incendie,
accident et vol, et maritime, président du Syn-
dicat des assureurs « bris des glaces membre
du Comité consultatif des assurances près le
ministère du travail, président du Comité des
Compagnies « Incendie n, président du Syndicat.
des Compagnies françaises travaillant à l'étran-
ger, chevalier de la Légion d'honneur, décédé
en son domicile, 63, rue La Boétie. Ses obsèques
auront lieu le vendredi 8 avril, à midi précis,
en l'église Saint-Philippe du Roule, où l'on
se réunira. Inhumation au cimetière des Bati-
gnolles. Prière de considérer cet avis comme
une Invitation.
Valfloury
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GLÉNAT; Ganterie de luxe, 281, rue Saint-
Honoré, sotdera, à l'occasion de ses transforma-
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du GAULOIS ont droit annuellement
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Deux Caries-Album (genre pointe sèche) eo
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de la Maison WALÉRY
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devront ràolaraer un Ban t net Ruiahtt*
rup DroaoU a s
l Tout Bon non utilisi avant le 1* dfambri
est considéré comme nul
LA LÉGION D 'HONNEUR A UN HÉROS
Après-demain jeudi, à 2 h.. 1/2, dans
la cour des Invalides, le général Gouraud,
gouverneur militaire de Paris, remettra la
croix de la Légion d'honneur à un héros
de la grande guerre, M. Joseph Darnand.
M. Joseph Darnand est cet adjudant qui,
le 14 juillet 1918, commandait le cou,p de
main qui permit de ramener des quatriè-
mes lignes ennemies vingt-trois prisonniers
qui, interragés, permirent de savoir avec
exactitude l'heure et le plan de l'attaque
allemande.
M. Darnand est titulaire do sept cita-
tions il a été blessé deux fois. Il a reçu
la croix de guerre avec deux étoiles de
vermeil, une étoile de bronze, une étoile
d'argent et deux palmes il a reçu, en ou-
tre, la médaille militaire et la croix de
guerre belge. La croix de la Légion d'hon-
neur est dignement placée sur la poitrine
de ce jeune héros- il vient d'avoir trente
ans qui est actuellement employé princi-
pal d'une maison d'ameublement de Nice.
Les camarades de M. Joseph Darnand,
anciens combattantes d'Action française, le
fêteront jeudi soir au Palais d'Orléans. Ce
sera une belle et émouvante manifestation.
ACADEMIE DE MÉDECINE
Le docteur Béolère est éha vice-président
Le muscle cardiaque La
cuti-réaction
M. Balzer, vice-président de l'Acadé-
mie, ayant donné sa démission pour rai.
son de santé, la Compagnie a élu hier
à l'unanimité pour le remplacer le doc-
teur Béclère. ancien médecin dès hôpi-
taux, qui dirigea avec tant d'éclat, on
le sait, le service de radiologie de l'hô-
pital Saint-Antoine.
En remerciant ses confrères, M. Bé-
clère a rendu hommage il. la haute
science et au gr.and caractère de soru pré-
décesseur qu'il espère revoir bientôt en
parfaite santé à 1 Académie.
Le nouveau vice-président venait de
présenter, au nom de M. Salomon, un
radioqualitomètre à lecture directe et
continue donnant à simple vue la qua-
lité d'un rayonnement Rontgen à ana-
lyser et complétant ainsi le quantito-
mètre il. lecture directe.
Le docteur Lutembacher a fait une
intéressante communication, avec pro-
jections, sur la structure élémentaire due
la fibre musculaire striée, communica-
tion qui modifie complètement les hypo-
thèses émises sur la nature de la con-
traction musculaire.
M. Léon Bernard a exposé les résultats
d'une enquête pratiquée par le docteur
Phelebon sur une population rurale ia
l'aide de la cuti-réaction. Les conclu-
sions, appuyées sur un nombre considé-
rables de faits bien observés, montrent
que dans ce type de population la cuti-
réaction apparaît surtout à partir de
l'âge de dix-neuf ans. M. Léon Bernard
a insisté sur l'intérêt de ces résultats,
très pau d'enquêtes ayant été faites dans
cet ordre d'idées.
A l'ordre du jour figuraient encore
une communication de M. Delbet sur la
vaccinothérapie des périadénites et la.
discussion du rapport de M. Labbé sur
la réforme des études médicales. Celle-
ci, après une brève intervention de, NI,
Cazeneuve, a été renvoyée IL une date
ultérieure.
Adrien Dubreuil
Au cours de la réunion de. la Société
franco-anglaise qui a eu lieu aujourd'hui,
lo marquis de Crewe a prononcé un dis-
cours sur l'amitié qmi unit la Grande-Bre-
tagne à la France.
Il a dit notamment:
II y a eu dans une certaine partie de
l'opinion britannique une injustice corres-
pondante, de la part de ceux qui ne peu-
vent se représenter les dévastations de la
guerre, au comment celles-ci ont réagi sur
le caractère français, On ne s'est pas non
plus toujours rendu compte de l'effort
financier désespéré réalisé par ce pays.
L'aspect souriant de la France du centre
et du midi ainsi que la prospérité relative
de quelques-uns ont empêche certains cri-
tiques anglais de voir les privations endu-
rées par les classes laborieuses et par les
retraités et qui dépassent tout ce que peu-
vent connaître les mêmes classes en Grande-
Bretagne. De plus, le fait que quelques
Français ne paient pas suffisamment d'im-
pôts a servi sans discrimination contre tous les Fran-
çais de répugner à payer ce qu'ils doivent
en toute justice.
» L'ignorance et l'impossibilité de se re-
présenter les faits réels ont engendré ces
malentendus réciproques, mais j'aime à
croire que l'on se rend compte progressive-
ment de la fausseté des jugements conven-
tionnels et des préjugés antiques. Les An-
glais qui viennent souvent en France voient
que les Français sont un peuple sérieux,
moins attaehé aux plaisirs agités que
nous. Ils observent que les habitués de
casinos et de .cabarets sont principalement
des Britanniques ou d'autres étrangers. Ils
découvrent quo la, vie de famille a de si
profondes racines en France que si jamais
un mouvement international quelconque
pouvait menacer l'institutic-to familiale,
aucune nations au monde n'offrirait une e
plus forte résistance à une telle attaque,
Ils constatent que le caractère français est
empreint d'une profonde réserve, laquelle'
ne repousse pas tant l'intimité avec les fin.
tms races qu'elle semble en ignorer la pos-
sibilité. Ils se convainquent bientôt que la
France ne peut être accusée à bon droit de
militarisme pas plus que la Grande-Breta-
gne ou les Etats-Unis. Ils sont impression-
nés non seulement par la façon économi.
que dont vivent les Français mais aussi
par l'absence singulière d'ostentation et le
mépris des apparences qui règne dans tou-
tes les classes.
» Les Français qui connaissent l'Angle-
terre éprouvent des surprises, eux aussi.
Le John Bull traditionnel était brusque,
n'ayant pas mauvais coeur, mais indiffé-
rent aux charmes de l'existence pourtant,
vous entendrez les Français dire combien
ils sont impressionnés par la politesse de
chacun lorsqu'ils vont en Angleterre. Ceux
qui ont joui de l'hospitalité charmante et
des égards continuels de leurs amis et de
leurs relations en France auraient mau-
vaise grâce à faire des comparaisons sur ce
point. Un ami américain résidant en
France déclara il. feu sir Walier Raleigh'
que c'est le signe distinctif d'un Anglais
que de dire Gardez la monnaie, Les
Français, plus sagement, peut-être, gar-
dent la monnaie pour le traditionnel bas
de laine.
» II faut des relations plus étroites et des
contacts plus fréquents pour nous amener
iL montrer une extrême bienveillance pour
nos vertus respectives et à ignorer mutuel-
lemcnt nos défauts. »
Chambre des Députés
Le voyage du Président à Londres La
session des conseils généraux
Le oumul des mandats
Le cas Doriot
Nous sommes, cela se voit, à la veille
des vacances on se dépêche.
Un projet de loi pourtant ouverture au
ministre des affaires étrangères ^l'un
crédit extraordinaire, iL l'occasion du
voyage Londres du président de la
République, est adopté sans discussion.
Adopté également après rejet d'un
contre-projet de M. Barèty et échange
d'observations entre M. Lefas et M.
Gustave Guérin, président de la com-
mission-la proposition de loi fixant la
date d'ouverture de la première session
des conseils généraux.
Aux termes de l'article premier, cette
ouverture aura lieu entre le 15 avril et
le 15 mai, à une date fixée soit par le
conseil général au cours de la
deuxième session de l'année précé-
dente, soit par le préfet, sur avis con-
forme du ministre.
L'article 2, amendé par M. Locquin,
stipule qu'à titre transitoire le nou-
veau régime ne devant commencer à
fonctionner qu'à partir de 1928 la
première session ordinaire des conseils
généraux s'ouvrira, cette année, entre
le 15 avril et le 15 mai.
La commission proposait la date
ferme du 2 mai.
La Chambre a préféré se rallier au
texte de M. Locquin cela après avoir
repoussé un amendement de M. Mon-
tigny tendant à fixer la date du 25 avril.
Il s'agissait, dans l'esprit du député
de la Sarthe, de permettre à la Cham-
bre de ne pas prolonger au delà du
2 mai la durée de ses vacances de Pâ-
ques
Notre ordre du jour, a-t-il expliqué, est
extrêmement chargé revision des tarifs
douanière, réorganisation de l'armée, bud-
get, ratification des décrets, tous ces pro-
blèmes exigeront de très longs débats.
Que deviendra la réforme électorale?
Nous voulons, mes amis et moi, que la
majorité qui existe ici pour le scrutin d'ar-
rondissement ait le temps de se dégager.
Le retard de la convocation des conseils
généraux favorise le jeu de nos adver-
saires nous entendons le déjouer.
La Chambre doit être au travail dès le
2 mai. Pour cela il faut que la session des
conseils généraux s'ouvre cette année le
25 avril.
C'est la dictature de la Sarthe,
s'exclama, au milieu des rires, M. Jean
Molinié.
Et- l'amendement fut repoussé, après
quelques mois de M. Jean Guérin, qui,
en sa qualité de président de la com-
mission, fit remarquer que celle.ci,
sans se préoccuper des questions « à
côté », avait pris surtout en considéra-
tion, avant de se prononcer, les conve-
nances de la grande majorité des As-
semblées départementales.
En douceur, M. Payra; au nom 'de
la commission du suffrage universel,
demande alors la discussion immé.
diate d'un rapport dont il donne lec-
ture concluant il l'adoption de la pro.
position de M. Léon Blura, qui tend à
interdire le cumul des mandats de sé-
nateur et de député.
Pardon fait observer M. Geor-
ges Bonneious, ce n'est pas M. Léon
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