Presse et revues
10 pages
Titre : La Science à la maison et l'industrie en chambre : journal populaire illustré
Éditeur : Imprimerie du XXe siècle (Le Havre)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45108212t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 521 Nombre total de vues : 521
Description : 01 janvier 1918 01 janvier 1918
Description : 1918/01/01 (A6,N90)-1918/01/31. 1918/01/01 (A6,N90)-1918/01/31.
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5401264w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66646
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2008
La Science à la Maison, 72, Boulv. St-iviarcel, Pauis (Ve)
n
Al.iV'.gré l'usage consa-
1 II 1 \J eiproquement voeux ut;
I ^1 I g\ souhaits au renouvelle- ■
JL. ^J JL \J mont do chaque année.,
ceux-ci ne servent ; de
rien pour l'excellente raison d'abord qu'ils
ne peuvent in Huer en quoi (pie ee soit sur
.les secrets desseins de la Providence7;' et
qu'ensuite, selon le proverbe « Aide-toi,
le Ciel t'aidera » il vaut mieux s'aider et
s'entr'aider par des actes qui, eux, sont des
■ souhaits en cours de réalisation que par de
vaines paroles.
Enfant, préférez-vous un parent qui se
répond "en voeux, vous souhaite mille joies
et amusements, à, celui qui, tout essoufflé
par l'apport d'un gros paquet de jouets,
vous l'offre sans pouAroir dire un mot Y
Ouvrier, employé, ne trouvez-vous pas
meilleur le patron qui vous prie tout uni-
ment de passer à la caisse toucher vos
étrenues, que celui qui se confond en. bel-
les phrases aussi sincères que peu nourris-
santes pour vous et votre famille par ces
temps de vie chère;''
Selon ces principes, si nous avons été
..'très-sensibles à fous les voeux et souhaits
que nous ont exprimés beaucoup de nos
aimables Lecteurs pour la prospérité-de
La Science à la Maisun, son extension et
sa parution plus fréquente; nous avons été
non moins reconnaissants à tous ceux qui
ont, oublié de les formuler, trop-occupés
qu'ils,.étaieiJt d'aider à jour réalisation en
nous procurant île nouveaux abonnés, en
souscrivant des abonnements pour, nos hé-
roïques Poilus ou en nous passant une
ou in mande.
De notre côté donc, pas de voeux non
plus pour 1918, mais pendant le cours de
cette nouvelle année, nous nous efforcerons
de faire toujours mieux, de rendre notre
feuille de plus en plus utile, plus intéres-
sante pour tous et commençons dès main-
tenant par ne pas empiéter davantage sur
des lignes que d'autres sujets occuperont
d'une façon plus profitable.
La, Direction.
L'INDUSTRIE EN CHAMBRE
wi^
Le Quinzième Coneours Lépine
Le Concours de Jouets et Articles de
Paris institué à Paris en 11)01, par M. Lé-
pine, préfet de police, a eu lieu pour la
quinzième fois, du 10 août au [) octobre
derniers, aux Saille s du Jeu de Paume dans
le Jardin des Tuileries. Malgré lu conti-
nuation de la guerre, par le nombre des
exposants et u'attrait des nouveautés, il.
n'a démenti en rien le succès de ses de-
vanciers et n'a fait qu'affirmer davantage
le mérite de cette manifestation si utile
aux petits fabricants et inventeurs fran-
çais, au jouet et à l'article de Prance_con-
tre la camelote boche et qui a ces divers
titres, fait le plus grand honneur à son
fondateur émanent.
Une visite au Concours Lépine est eh< s..>
qui toujours charme tous jeunes comme
vieux avides de connaître les nouveaux
modèles et de contempler les fruits de
l'imagination, les chefs-d'oeuvre d'habi-
leté de nos fabricants. Pendant .a dure
guerre qne nous subissons, c'est de plus
un spectacle bien réconfortant qui montre
que nonobstant tous les impedimenta
actuels on continue à travailler ferme et
suis relâche pour, concurremment avec
nos braves défenseurs des tranchées-, abat-
tre aussi l'allemand sur le terrain écono-
mique.
Inutile de dire qu'à l'instar des trois
années passées, c'est la guene qui a prin-
cioalenient inspiré encore les inventeurs
et indiqué aux simples fabricants ne cher-
chant pas à innover, les sujets vers les-
quels devait de préférence se porter leur
activité. Parmi les nouveautés on remar-
quait des « tanks », un « fort explosif » à
transformation, un sous-marin dont le ca-
pot se ferme lorsqu'on le fait s'immerger
dans une cuve et s'ouvre quand il revient
à la surface, un petit appareil acoustique
« le son du canon », proche parent de
l'antique téléphone à ficelle qui amusa
notre jeunesse; un jeu « la guerre sous-ma-
rine » constitué par un disque tournant
portant de petits bateaux qu'il faut cou-
ler ou faire sauter au passage; un autre
« kapout Guillaume » silhouette burles-
que, du kaiser, qu'il s'agit de décapiter,
Puis c'était des obusiers, des canons-
revolvers, des mitrailleuses, des soldats
de toutes armes, des auto-militaires, des
autobus, des tramways, .'éternelle poupée,
des animaux en matières les plus variées,
des jouets scientifiques : machines, mo-
teurs, locomofives. bateaux, usines à va-
peu on électriques; des jeux de construc-
tion et autres, mais il faudrait de nom-
breuses pages- pour tout citer.
X\" ï>0 "j" V3M VÏÏstt I Î>1».
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rien pour l'excellente raison d'abord qu'ils
ne peuvent in Huer en quoi (pie ee soit sur
.les secrets desseins de la Providence7;' et
qu'ensuite, selon le proverbe « Aide-toi,
le Ciel t'aidera » il vaut mieux s'aider et
s'entr'aider par des actes qui, eux, sont des
■ souhaits en cours de réalisation que par de
vaines paroles.
Enfant, préférez-vous un parent qui se
répond "en voeux, vous souhaite mille joies
et amusements, à, celui qui, tout essoufflé
par l'apport d'un gros paquet de jouets,
vous l'offre sans pouAroir dire un mot Y
Ouvrier, employé, ne trouvez-vous pas
meilleur le patron qui vous prie tout uni-
ment de passer à la caisse toucher vos
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les phrases aussi sincères que peu nourris-
santes pour vous et votre famille par ces
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Selon ces principes, si nous avons été
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aimables Lecteurs pour la prospérité-de
La Science à la Maisun, son extension et
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non moins reconnaissants à tous ceux qui
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qu'ils,.étaieiJt d'aider à jour réalisation en
nous procurant île nouveaux abonnés, en
souscrivant des abonnements pour, nos hé-
roïques Poilus ou en nous passant une
ou in mande.
De notre côté donc, pas de voeux non
plus pour 1918, mais pendant le cours de
cette nouvelle année, nous nous efforcerons
de faire toujours mieux, de rendre notre
feuille de plus en plus utile, plus intéres-
sante pour tous et commençons dès main-
tenant par ne pas empiéter davantage sur
des lignes que d'autres sujets occuperont
d'une façon plus profitable.
La, Direction.
L'INDUSTRIE EN CHAMBRE
wi^
Le Quinzième Coneours Lépine
Le Concours de Jouets et Articles de
Paris institué à Paris en 11)01, par M. Lé-
pine, préfet de police, a eu lieu pour la
quinzième fois, du 10 août au [) octobre
derniers, aux Saille s du Jeu de Paume dans
le Jardin des Tuileries. Malgré lu conti-
nuation de la guerre, par le nombre des
exposants et u'attrait des nouveautés, il.
n'a démenti en rien le succès de ses de-
vanciers et n'a fait qu'affirmer davantage
le mérite de cette manifestation si utile
aux petits fabricants et inventeurs fran-
çais, au jouet et à l'article de Prance_con-
tre la camelote boche et qui a ces divers
titres, fait le plus grand honneur à son
fondateur émanent.
Une visite au Concours Lépine est eh< s..>
qui toujours charme tous jeunes comme
vieux avides de connaître les nouveaux
modèles et de contempler les fruits de
l'imagination, les chefs-d'oeuvre d'habi-
leté de nos fabricants. Pendant .a dure
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un spectacle bien réconfortant qui montre
que nonobstant tous les impedimenta
actuels on continue à travailler ferme et
suis relâche pour, concurremment avec
nos braves défenseurs des tranchées-, abat-
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mique.
Inutile de dire qu'à l'instar des trois
années passées, c'est la guene qui a prin-
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et indiqué aux simples fabricants ne cher-
chant pas à innover, les sujets vers les-
quels devait de préférence se porter leur
activité. Parmi les nouveautés on remar-
quait des « tanks », un « fort explosif » à
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pot se ferme lorsqu'on le fait s'immerger
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à la surface, un petit appareil acoustique
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l'antique téléphone à ficelle qui amusa
notre jeunesse; un jeu « la guerre sous-ma-
rine » constitué par un disque tournant
portant de petits bateaux qu'il faut cou-
ler ou faire sauter au passage; un autre
« kapout Guillaume » silhouette burles-
que, du kaiser, qu'il s'agit de décapiter,
Puis c'était des obusiers, des canons-
revolvers, des mitrailleuses, des soldats
de toutes armes, des auto-militaires, des
autobus, des tramways, .'éternelle poupée,
des animaux en matières les plus variées,
des jouets scientifiques : machines, mo-
teurs, locomofives. bateaux, usines à va-
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tion et autres, mais il faudrait de nom-
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